Pendant son enfance à Mumbai, en Inde, le Dr Pradeep Merchant rêve de devenir médecin. Le frère cadet de son père est médecin et lui sert de modèle, l’aidant à tracer sa voie vers l’avenir.

Le Dr Merchant immigre au Canada au milieu des années 1980 lorsqu’il commence des études en pédiatrie à l’Université Queen’s. Attiré par une surspécialité en néonatologie, il met ensuite le cap sur SickKids à Toronto, où il achève sa formation. Mais c’est L’Hôpital d’Ottawa qui, il y a 30 ans, retient son attention avec une intéressante bourse de recherche qu’il accepte sans hésiter.

C’est donc à Ottawa que le Dr Merchant et son épouse Anita s’établissent et élèvent leur famille. Depuis 25 ans, le Dr Merchant est chef de la Division de néonatologie au Campus Civic, où il se dévoue pour nos patients les plus petits et les plus vulnérables. Il leur donne une voix, réclamant toujours une technologie et des outils de pointe pour soigner les bébés prématurés et leur mère.

Dr Pradeep et Mme Anita Merchant

« Nous avons accompli tant de choses pour notre collectivité avec un édifice quasi centenaire au Campus Civic – imaginez ce que nous pourrons faire avec le nouveau campus. »

– Dr Pradeep Merchant

Pour le Dr Merchant, le dévouement est aussi synonyme d’aider notre hôpital à réaliser son plein potentiel, en l’occurrence en siégeant bénévolement au conseil d’administration de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, et, récemment, en devenant l’un des dirigeants de la campagne Créons des lendemains.

Mais comme si cela ne suffisait pas, le Dr Merchant et son épouse estiment qu’il est aussi important d’épauler la campagne en faisant un don considérable, ce qui, l’espèrent-ils, incitera d’autres à donner aussi. Le couple s’est donc engagé à verser à la campagne une somme équivalente à tout nouveau don mensuel jusqu’à concurrence de 50 000 $, et ce, d’ici au 15 novembre.

Le couple croit que la campagne, qui consiste à propulser la recherche vers de nouveaux sommets et à appuyer la construction du nouveau campus sur l’avenue Carling, changera la donne dans notre ville. « Nous avons accompli tant de choses pour notre collectivité avec un édifice quasi centenaire au Campus Civic – imaginez ce que nous pourrons faire avec le nouveau campus. Une merveille d’ingénierie, l’imposant bâtiment nous permettra d’offrir les meilleurs soins qui soient. Pour moi, le plus emballant, c’est que nous allons attirer les meilleurs médecins de partout au monde », affirme le médecin.

Le Dr Merchant n’hésite pas à communiquer sa vision à d’autres, y compris à la communauté indocanadienne avec laquelle il collabore à des projets depuis des années. « La philanthropie commence chez soi et parmi les siens. Lorsque les gens voient que je ne fais pas que parler, mais que je passe aux actes en faisant mon possible pour aider, j’espère que cela les incite à faire leur possible aussi. Car dans une ville, des soins de santé formidables, novateurs et transformationnels bénéficient à tous, et non seulement à un petit nombre. »

Ce sont les gens d’ici et leur avenir qui motivent le Dr Merchant à participer à cette grande campagne. « Je suis au crépuscule de ma carrière, mais je me sens aussi motivé que lorsque j’ai commencé à travailler dans cet hôpital en 1992. Voici une occasion phénoménale de participer à un grand mouvement et d’y contribuer, et d’offrir à notre population les meilleurs soins de santé pour les 100 prochaines années. »

« La philanthropie commence chez soi et parmi les siens. Lorsque les gens voient que je ne fais pas que parler, mais que je passe aux actes en faisant mon possible pour aider, j’espère que cela les incite à faire leur possible aussi. »

– Dr Pradeep Merchant

La philanthropie du Dr Merchant, qui s’efforce sans relâche de redonner depuis des décennies, ne passe pas inaperçue. Il a reçu l’un des plus grands honneurs lorsqu’il est devenu membre de l’Ordre du Canada en 2021. « Le Canada m’a tant donné et je m’émeus, même à ce jour, d’avoir reçu l’appel du bureau du gouverneur général. J’en suis ému et honoré. Je ne m’y attendais pas. Je remercie notre pays, mais aussi notre société, d’avoir fait de moi ce que je suis devenu aujourd’hui. »