Épauler avec compassion tout au long de soins complexes
Découvrons Mary Farnand, infirmière pivot à L’Hôpital d’Ottawa
Issue d’une famille d’infirmières, Mary Farnand semble avoir fait un choix naturel en devenant infirmière. Il lui a cependant fallu un certain temps pour trouver sa voie. Aujourd’hui, Mary est infirmière pivot à la Clinique d’évaluation du cancer Ages de L’Hôpital d’Ottawa et ne s’imagine pas faire autre chose. Elle passe ses journées à travailler auprès des patients et à renforcer l’efficacité et la qualité des soins. Elle facilite le parcours des patients de l’évaluation au diagnostic et les aide à surmonter les difficultés liées aux traitements, aux symptômes, à la transition vers la survie et aux soins de soutien.
Poursuivez votre lecture pour découvrir à quel moment Mary a décidé de devenir infirmière – et quels sont les volets les plus difficiles et gratifiants de son travail.
Issue d’une famille d’infirmières, Mary Farnand semble avoir fait un choix naturel en devenant infirmière. Il lui a cependant fallu un certain temps pour trouver sa voie. Aujourd’hui, Mary est infirmière pivot à la Clinique d’évaluation du cancer Ages de L’Hôpital d’Ottawa et ne s’imagine pas faire autre chose. Elle passe ses journées à travailler auprès des patients et à renforcer l’efficacité et la qualité des soins. Elle facilite le parcours des patients de l’évaluation au diagnostic et les aide à surmonter les difficultés liées aux traitements, aux symptômes, à la transition vers la survie et aux soins de soutien.
Poursuivez votre lecture pour découvrir à quel moment Mary a décidé de devenir infirmière – et quels sont les volets les plus difficiles et gratifiants de son travail.
Q : Qu’est-ce qui vous a amenée à devenir infirmière?
R : Mon chemin a été un peu sinueux. Je pense que je me suis toujours dirigée vers les soins infirmiers, même si je n’en avais pas conscience.
Je suis la plus jeune d’une fratrie de cinq enfants et je viens d’une famille d’infirmières : ma mère est infirmière, ma marraine est infirmière, mes deux sœurs aînées sont toutes deux infirmières et ma belle sœur est infirmière. Je dis aux gens que les soins infirmiers sont une affaire de famille.
J’ai toutefois en quelque sorte évité le domaine pendant un certain temps. À un moment de mon enfance, je voulais être designer de mode. Je passais beaucoup de temps à dessiner et à coudre.
Ensuite, quand je suis entrée à l’université, la transition a été très difficile. L’une des choses les plus accablantes a été de découvrir que je pouvais faire tant de choses. Rendue en deuxième année d’université, je trouvais une nouvelle chose que je voulais faire à peu près toutes les deux semaines. J’ai pensé au droit et au journalisme, puis j’ai voulu être coiffeuse. J’étais vraiment perdue.
Quelqu’un m’a alors donné un très bon conseil : « Essaie de ne pas penser à ce que tu veux faire et pense à un travail pour lequel tu es naturellement douée. ».
J’ai pris conscience que j’étais beaucoup comme ma mère et mes sœurs. Je voulais utiliser mon intelligence et mon désir de m’occuper des gens de manière concrète. Lorsque j’ai décidé d’aller en soins infirmiers, j’ai simplement compris petit à petit que je pouvais vraiment bien faire ce travail. Aujourd’hui, j’adore les soins infirmiers.
Q : Comment se sont déroulées vos premières années de travail?
R : Je suis infirmière depuis presque six ans et j’ai commencé ma carrière en médecine interne. J’ai eu beaucoup de chance parce que ma sœur travaillait déjà quand j’ai obtenu mon diplôme. J’ai obtenu un poste à son étage. Nous avons travaillé ensemble pendant deux ans au Campus général. C’était vraiment génial pour moi, en tant que nouvelle diplômée, parce que je pouvais lui poser ce que je pensais être des questions stupides. Je me sentais super soutenue.
La médecine interne était un excellent point de départ parce qu’on peut y acquérir de nombreuses expériences dans chaque spécialité – chaque domaine de soins. La courbe d’apprentissage était énorme, mais j’ai commencé à découvrir les domaines que je préférais et les types de patients avec lesquels j’aimais travailler. J’ai eu un véritable coup de cœur pour les soins palliatifs, soit pour soutenir les patients et leur famille pendant une période vraiment difficile de leur vie.
J’ai ensuite obtenu un poste à la Clinique d’évaluation du cancer Ages et je l’adore depuis.
Q : Vous êtes infirmière pivot. En quoi consiste ce travail?
R : Je ne connaissais pas beaucoup le rôle de l’infirmière pivot avant de travailler à la Clinique d’évaluation du cancer Ages. Ce rôle est assez récent dans le monde des soins infirmiers. Il a été créé dans les années 2000 parce que nous avions besoin d’un rôle spécialisé pour aider les patients tout au long d’un processus de soins complexe.
Il permet aux patients d’avoir une approche personnalisée de leurs soins et d’obtenir le plus d’informations et d’éducation possible afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées sur la suite de leur traitement. Je suis comme un pilier pour eux et leur famille tout en faisant partie de l’équipe de soins et en facilitant les soins multidisciplinaires.
Q : Quelle est la partie la plus difficile de votre travail?
R : Je ne veux absolument pas dorer la pilule; il y a beaucoup de choses difficiles. Je pense que le plus grand défi est ce que l’on retient et ce que l’on ramène chez soi parce que nous sommes présents à des moments vraiment difficiles de la vie des gens. C’est particulièrement vrai lorsqu’on est présent au moment du diagnostic. Des patients reçoivent parfois des diagnostics vraiment terribles. Par contre, c’est aussi l’une des parties les plus importantes de mon travail – et les plus enrichissantes. C’est un privilège d’être là pour les gens pendant ces expériences incroyablement difficiles. Ça peut toutefois être poignant.
Q : Pourquoi travaillez-vous à L’Hôpital d’Ottawa?
R :Par mon expérience à L’Hôpital d’Ottawa et en général, je sais que la culture du travail d’équipe est vraiment extraordinaire. Il est si important de reconnaître notre équipe multidisciplinaire et le soutien que nous essayons de nous donner tout en travaillant dans un environnement aussi difficile que celui de la santé.
« C’est un privilège d’être là pour les gens pendant ces expériences incroyablement difficiles ».
À l’heure actuelle, surtout dans le domaine du cancer, il y a tellement de recherches et de progrès dans les soins. Je m’estime chanceuse d’être à L’Hôpital d’Ottawa parce que c’est une véritable plaque tournante de la recherche et de l’apprentissage. Seulement au cours de mes deux dernières années de travail à la Clinique d’évaluation du cancer Ages, dont une année dans le domaine du cancer colorectal, les plans de traitement que nous offrons aux patients ont été adaptés grâce aux progrès. C’est incroyable.
Q : Que pourrions-nous vous voir faire lorsque vous n’êtes pas à l’hôpital?
R : J’ai beaucoup de chance. Je passe beaucoup de temps avec mes amis et ma famille. J’ai dix neveux et nièces qui vivent à proximité. J’aime recevoir et cuisiner. Une recette que j’aime beaucoup est la soupe au poulet mexicaine; c’est un plat réconfortant et on peut y ajouter ses propres garnitures. J’aime l’été, être active et jardiner dehors, mais j’essaie de m’engager à faire plus de sports d’hiver pour profiter davantage de l’hiver.
Q : Qu’est-ce qui vous a amenée à devenir infirmière?
R : Mon chemin a été un peu sinueux. Je pense que je me suis toujours dirigée vers les soins infirmiers, même si je n’en avais pas conscience.
Je suis la plus jeune d’une fratrie de cinq enfants et je viens d’une famille d’infirmières : ma mère est infirmière, ma marraine est infirmière, mes deux sœurs aînées sont toutes deux infirmières et ma belle sœur est infirmière. Je dis aux gens que les soins infirmiers sont une affaire de famille.
J’ai toutefois en quelque sorte évité le domaine pendant un certain temps. À un moment de mon enfance, je voulais être designer de mode. Je passais beaucoup de temps à dessiner et à coudre.
Ensuite, quand je suis entrée à l’université, la transition a été très difficile. L’une des choses les plus accablantes a été de découvrir que je pouvais faire tant de choses. Rendue en deuxième année d’université, je trouvais une nouvelle chose que je voulais faire à peu près toutes les deux semaines. J’ai pensé au droit et au journalisme, puis j’ai voulu être coiffeuse. J’étais vraiment perdue.
Quelqu’un m’a alors donné un très bon conseil : « Essaie de ne pas penser à ce que tu veux faire et pense à un travail pour lequel tu es naturellement douée. ».
J’ai pris conscience que j’étais beaucoup comme ma mère et mes sœurs. Je voulais utiliser mon intelligence et mon désir de m’occuper des gens de manière concrète. Lorsque j’ai décidé d’aller en soins infirmiers, j’ai simplement compris petit à petit que je pouvais vraiment bien faire ce travail. Aujourd’hui, j’adore les soins infirmiers.
Q : Comment se sont déroulées vos premières années de travail?
R : Je suis infirmière depuis presque six ans et j’ai commencé ma carrière en médecine interne. J’ai eu beaucoup de chance parce que ma sœur travaillait déjà quand j’ai obtenu mon diplôme. J’ai obtenu un poste à son étage. Nous avons travaillé ensemble pendant deux ans au Campus général. C’était vraiment génial pour moi, en tant que nouvelle diplômée, parce que je pouvais lui poser ce que je pensais être des questions stupides. Je me sentais super soutenue.
La médecine interne était un excellent point de départ parce qu’on peut y acquérir de nombreuses expériences dans chaque spécialité – chaque domaine de soins. La courbe d’apprentissage était énorme, mais j’ai commencé à découvrir les domaines que je préférais et les types de patients avec lesquels j’aimais travailler. J’ai eu un véritable coup de cœur pour les soins palliatifs, soit pour soutenir les patients et leur famille pendant une période vraiment difficile de leur vie.
J’ai ensuite obtenu un poste à la Clinique d’évaluation du cancer Ages et je l’adore depuis.
Q : Vous êtes infirmière pivot. En quoi consiste ce travail?
R : Je ne connaissais pas beaucoup le rôle de l’infirmière pivot avant de travailler à la Clinique d’évaluation du cancer Ages. Ce rôle est assez récent dans le monde des soins infirmiers. Il a été créé dans les années 2000 parce que nous avions besoin d’un rôle spécialisé pour aider les patients tout au long d’un processus de soins complexe.
Il permet aux patients d’avoir une approche personnalisée de leurs soins et d’obtenir le plus d’informations et d’éducation possible afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées sur la suite de leur traitement. Je suis comme un pilier pour eux et leur famille tout en faisant partie de l’équipe de soins et en facilitant les soins multidisciplinaires.
« C’est un privilège d’être là pour les gens pendant ces expériences incroyablement difficiles ».
Q : 4. Quelle est la partie la plus difficile de votre travail?
R : Je ne veux absolument pas dorer la pilule; il y a beaucoup de choses difficiles. Je pense que le plus grand défi est ce que l’on retient et ce que l’on ramène chez soi parce que nous sommes présents à des moments vraiment difficiles de la vie des gens. C’est particulièrement vrai lorsqu’on est présent au moment du diagnostic. Des patients reçoivent parfois des diagnostics vraiment terribles. Par contre, c’est aussi l’une des parties les plus importantes de mon travail – et les plus enrichissantes. C’est un privilège d’être là pour les gens pendant ces expériences incroyablement difficiles. Ça peut toutefois être poignant.
Q : Pourquoi travaillez-vous à L’Hôpital d’Ottawa?
R : Par mon expérience à L’Hôpital d’Ottawa et en général, je sais que la culture du travail d’équipe est vraiment extraordinaire. Il est si important de reconnaître notre équipe multidisciplinaire et le soutien que nous essayons de nous donner tout en travaillant dans un environnement aussi difficile que celui de la santé.
À l’heure actuelle, surtout dans le domaine du cancer, il y a tellement de recherches et de progrès dans les soins. Je m’estime chanceuse d’être à L’Hôpital d’Ottawa parce que c’est une véritable plaque tournante de la recherche et de l’apprentissage. Seulement au cours de mes deux dernières années de travail à la Clinique d’évaluation du cancer Ages, dont une année dans le domaine du cancer colorectal, les plans de traitement que nous offrons aux patients ont été adaptés grâce aux progrès. C’est incroyable.
Q : Que pourrions-nous vous voir faire lorsque vous n’êtes pas à l’hôpital?
R : J’ai beaucoup de chance. Je passe beaucoup de temps avec mes amis et ma famille. J’ai dix neveux et nièces qui vivent à proximité. J’aime recevoir et cuisiner. Une recette que j’aime beaucoup est la soupe au poulet mexicaine; c’est un plat réconfortant et on peut y ajouter ses propres garnitures. J’aime l’été, être active et jardiner dehors, mais j’essaie de m’engager à faire plus de sports d’hiver pour profiter davantage de l’hiver.