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100 MOMENTS

Le 27 novembre 1924, l’Hôpital Civic a ouvert ses portes en grande pompe. Le monde venait de sortir d’une pandémie et la collectivité s’était mobilisée pour faire de ce nouvel hôpital une réalité.

Bien que ridiculisé à l’époque, le maire Harold Fisher s’est battu pour la construction du Civic et pour une vision progressiste de la médecine

Par sa décision à ce moment décisif, Harold Fisher a amélioré la vie de tous les résidants d’Ottawa et a jeté les bases d’un siècle d’avancées sanitaires au Canada.

Aujourd’hui, nous avons nos propres projets ambitieux pour contribuer à remodeler l’avenir des soins de santé et créer de meilleurs lendemains, ensemble. D’ici au 27 novembre 2024, date du 100e anniversaire du Civic, nous reviendrons sur 100 moments uniques du siècle dernier.

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100 MOMENTS

  • 2017

    82/100 – Dr Jeffrey Turnbull

    En 2017, à 67 ans – un âge où la plupart des gens optent pour la retraite – le DrJeffrey Turnbull a décidé de propulser son travail à un autre niveau en quittant le poste de médecin-chef qu’il occupait depuis près de 10 ans à L’Hôpital d’Ottawa afin de se consacrer à l’aide aux sans-abri. 

    Ce spécialiste en médecine interne s’intéresse depuis longtemps à la pauvreté et à ses effets sur la santé. Après son départ de l’Hôpital, il est devenu directeur médical de l’organisme Ottawa Inner City Health, dont il est aussi l’un des fondateurs. Il a ensuite aidé à mettre au point des programmes de lutte contre les dépendances, de soutien à la santé mentale, de logements supervisés et même de soins palliatifs. 

    Affectueusement connu par ses patients sous le nom de DrT, il a également reçu de nombreuses distinctions, dont l’Ordre du Canada, l’Ordre de l’Ontario et la Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II. 

    En 2023, le Dr Turnbull a officiellement pris sa retraite de son poste à Ottawa Inner City Health, mais il reste une figure centrale des soins de santé à Ottawa. 

  • 1980

    81/100 – De l’officine de base à un véritable carrefour moderne des soins de santé

    SAVIEZ-VOUS que sous le niveau principal du Campus Civic se trouve une vaste installation dotée d’une large équipe de pharmaciens, de techniciens et d’assistants en pharmacie, ainsi que d’autres catégories de personnel de soutien, qui organisent et distribuent méticuleusement les médicaments essentiels aux patients? En fait, il y a des centaines de professionnels des services pharmaceutiques dans tous les campus réunis! 

    Presque tous les patients ont besoin des services de cette équipe essentielle, qu’il s’agisse de services assez simples, comme un sac de solution saline ou la médication quotidienne, ou de services plus complexes voire vitaux en matière de médicaments. 

    Dans les années 1980 – époque de la prise des photos –, l’équipe était beaucoup plus modeste qu’aujourd’hui et le processus de distribution et d’examen de la pertinence des médicaments était bien différent! Des machines à écrire (suivies des ordinateurs) aux dossiers papier manuels pour contrevérifier les médicaments, en passant par quelques coiffures nostalgiques, ces photos nous rappellent à quel point les choses ont changé et nous avons progressé. 

    L’équipe s’est agrandie au fil des ans, en plus d’avoir dû s’adapter à l’évolution du secteur de la santé, notamment lorsque les pharmaciens sont passés d’un emplacement central aux aires cliniques pour travailler aux côtés des équipes de soins aux patients et lorsque la pandémie a frappé : l’équipe de la Pharmacie devait alors conserver les vaccins à une température de -80 °C. 

    Au cours du siècle dernier, la Pharmacie du Campus Civic est passée d’une simple officine de base à un véritable carrefour moderne des soins de santé. Elle utilise désormais des technologies de pointe comme le logiciel Epic pour la distribution des médicaments, la gestion des patients et l’intégration des données, ainsi que les normes de l’ANORP pour la préparation de formulations stériles. Cette transformation a permis de rationaliser les activités, d’améliorer les résultats des patients et d’accroître l’accessibilité, faisant de la pharmacie un élément clé de la santé de notre collectivité. 

    Bien que de nombreux membres de l’équipe travaillent principalement en coulisses (certains diraient même sous terre – littéralement), leur travail ne pourrait être plus essentiel pour procurer des soins optimaux aux patients à tous les niveaux. 

  • 2022

    80/100 – Rapport « Partagez votre histoire »

    Le rapport « Partagez votre histoire » du Centre Wabano et de la coalition autochtone d’Ottawa (Ottawa Aboriginal Coalition) a révélé la dure réalité du racisme envers les Autochtones dans le domaine de la santé, exigeant une transformation pour assurer des soins équitables pour tous.   

    L’Hôpital d’Ottawa s’est engagé sur la voie de la réconciliation et à veiller à ce que les patients et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis aient accès à des soins de santé sécuritaires, exempts de discrimination. Les conseils des patients et des familles autochtones, des dirigeants des soins de santé, des collectivités et du personnel sont essentiels au succès des mesures prises par L’Hôpital d’Ottawa pour offrir des soins culturellement sécuritaires.     

    Aujourd’hui, les priorités comprennent l’élaboration d’un programme d’apprentissage sur la sécurité culturelle à l’intention de tout le personnel, des médecins, des bénévoles et des apprenants, un programme d’aliments correspondant à la culture et l’embauche d’un intervenant pivot en soins sécuritaires à l’Urgence du Campus Civic.   

    Ces mesures et d’autres mesures concrètes figurent dans le Plan d’action et cadre d’engagement des peuples autochtones.

  • 1993

    79/100 – Moment communautaire : Aides en diététique à l’Hôpital Civic

    « Ma grand-mère, Janina Kulka, a travaillé au Campus Civic de 1973 à 1993 en tant qu’aide en diététique. Elle servait les repas aux patients sur différents étages. Elle était très appréciée de ses collègues et des patients. Cette photo, prise lors de son départ à la retraite (elle est à gauche dans la robe rose), montre quelques-uns des collègues extraordinaires qui sont venus souligner son départ. 

    Ma mère, Grazyna Semrau, a également travaillé au Campus Civic de 1977 à 1981 dans l’édifice de la Médecine de laboratoire. Elle était opératrice d’ordinateur – un tout nouveau poste à l’époque! Elle a été l’une des premières opératrices d’ordinateur embauchées au Campus Civic et le Campus Civic a été l’un des premiers hôpitaux à Ottawa à mettre en ligne le Département de médecine de laboratoire. Ma mère se souvient que le travail était très difficile, mais qu’elle adorait ce qu’elle faisait! 

    Je travaille au Campus Civic depuis 2007 en tant qu’infirmière autorisée et au bloc opératoire principal depuis 2010. C’est véritablement formidable que trois générations de ma famille aient travaillé dans ce merveilleux campus! » 

    — Celina Baker, IA, Campus Civic 

  • 1945

    78/100 – Chambres de patients : du passé à l’avenir

    L’Hôpital Civic d’Ottawa a ouvert ses portes en 1924. Il comptait des chambres individuelles, à deux lits et à plusieurs lits – la plus grande en avait 16. Dans les chambres à plusieurs lits, il y avait parfois un paravent ou une sorte de cloison pour procurer un peu d’intimité, et il y avait un lavabo offrant de l’eau chaude et froide et un miroir près de chaque lit. 

    La photo ci-dessus a été prise dans une chambre réservée aux hommes en mars 1945. Comme vous pouvez le voir, l’intimité n’était pas vraiment au rendez-vous. 

    Accroître l’intimité est une priorité dans le cadre de la planification du nouveau campus. Chaque patient aura sa propre chambre dotée de sa propre salle de bain accessible. La lumière naturelle y sera abondante et il y aura un espace où ses proches pourront passer la nuit. Il y aura aussi des appareils qui lui permettront de communiquer directement avec l’équipe de soins et ses proches et de se divertir. 

    Un diplômé s’occupe de patients dans une chambre réservée à des hommes de l’Hôpital Civic d’Ottawa en mars 1945.

    Source de la photo : Bibliothèque et Archives Canada / Fonds de l’Office national du film du Canada / e010962260 
    Photographe : Jack Long
  • 1922

    77/100 – Un siècle de construction

    Des dizaines d’hommes se tiennent dans la coquille émergente de ce qui sera bientôt le nouvel Hôpital Civic d’Ottawa. Nous sommes en 1922. Le monde sort à peine d’une guerre et d’une pandémie de grippe. Jamais le discours en faveur d’un meilleur système de santé n’a été aussi fort. 

    Un article paru dans l’Ottawa Citizen en 1921 sous la plume de Patrick Green, organisateur de la Fraternité unie des charpentiers et menuisiers, témoigne de la ferveur du moment : « Nous souhaitons nous prononcer en faveur de la construction immédiate du nouvel Hôpital Civic. Il est impossible de nier la nécessité de disposer d’un tel établissement ». 

    Cent ans plus tard, nous nous retrouvons de nouveau à la sortie d’une pandémie et un nouvel hôpital émerge aussi à l’horizon. Cette fois, ce sont les mots de Richard Hayter, du conseil des syndicats des métiers du bâtiment et de la construction de l’Est de l’Ontario et de l’Ouest du Québec, qui font écho : « Nos membres sont fiers de construire le nouveau campus afin de s’assurer que nos familles et les gens desservis dans la région disposent du système de santé de calibre mondial que nous méritons pour les 100 prochaines années et au-delà ». 

    M. Hayter explique qu’au cours du siècle dernier, les membres du conseil des syndicats des métiers ont participé à plus de deux dizaines de grands projets de restauration ou d’agrandissement du Campus Civic pour le faire entrer dans le 21e siècle, puis dans l’ère numérique. Les compétences, la formation et l’équipement nécessaires à la construction du nouveau campus ont toutefois beaucoup évolué au cours de cette période. Il songe notamment au projet envisagé, maintenant que les métiers sont beaucoup plus inclusifs, pour installer un service de garde d’enfants sur le chantier de construction du nouveau campus afin de faciliter la conciliation travail-famille des quelque 1 000 travailleurs qui y seront présents chaque jour. Ce qui n’a pas changé, toutefois, c’est le même sentiment de fierté. 

    « Dans quelques années, nos membres pourront affirmer avec fierté que c’est nous qui avons bâti cet incroyable projet dans le secteur de la santé. » 

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