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100 MOMENTS

Le 27 novembre 1924, l’Hôpital Civic a ouvert ses portes en grande pompe. Le monde venait de sortir d’une pandémie et la collectivité s’était mobilisée pour faire de ce nouvel hôpital une réalité.

Bien que ridiculisé à l’époque, le maire Harold Fisher s’est battu pour la construction du Civic et pour une vision progressiste de la médecine

Par sa décision à ce moment décisif, Harold Fisher a amélioré la vie de tous les résidants d’Ottawa et a jeté les bases d’un siècle d’avancées sanitaires au Canada.

Aujourd’hui, nous avons nos propres projets ambitieux pour contribuer à remodeler l’avenir des soins de santé et créer de meilleurs lendemains, ensemble. D’ici au 27 novembre 2024, date du 100e anniversaire du Civic, nous reviendrons sur 100 moments uniques du siècle dernier.

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100 MOMENTS

  • 1943

    37/100 – La princesse Margriet

    Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi Ottawa a autant de tulipes, la réponse implique une guerre mondiale, une famille royale et le chef de l’obstétrique à ce qui était alors l’Hôpital Civic d’Ottawa.

    Regardez ce message vidéo spécial de la princesse Margriet des Pays-Bas, expliquant pourquoi la Civic occupe une place spéciale dans son cœur.

  • 1946

    36/100 – Saison des bébés à l’Hôpital Civic

    LE SAVIEZ-VOUS? Selon Fisher’s Folly: a history of the Ottawa Civic Hospital, 1946 fut la saison des bébés à l’Hôpital Civic d’Ottawa, après qu’une infection a causé une fermeture d’un mois à la Maternité de l’Armée du Salut. Le service d’obstétrique de l’Hôpital Civic est venu à la rescousse, accueillant près d’un millier de futures mamans et de bébés. Un jour particulier de juin, 22 bébés ont été mis au monde, ce qui a suscité ce commentaire du président du conseil d’administration de l’époque, E. Norman Smith : « Il y a eu un tel afflux de bébés que nous n’avions pas assez de moïses et que nous avons dû utiliser des paniers de boucherie… achetés à Canada Packers Limited ».

  • 1925

    34/100 – Première promotion d’infirmières diplômées

    Trente-deux jeunes femmes, dont la plupart sont photographiées ici en 1925, sont les premières diplômées de l’école d’infirmières de l’Hôpital Civic d’Ottawa. Seules les femmes célibataires « en bonne santé et de constitution robuste » étaient admises dans la résidence d’infirmières en briques rouges située au 737 de l’avenue Parkdale, jusqu’en 1969. C’est cette même année d’ailleurs que les règles ont été modifiées pour permettre aux femmes mariées d’intégrer le programme. D’après les archives, la vie à l’école était exigeante et très réglementée. « Il était interdit de fumer, de boire de l’alcool et d’avoir les cheveux au carré. »

    Photo credit: Jean Teron

    Jean Teron, philanthrope et bâtisseur communautaire d’Ottawa, porte fièrement l’insigne d’infirmière de 1924 de sa mère, remis à Ida Catherine McDowell, âgée de 20 ans, lorsqu’elle a obtenu son diplôme il y a près d’un siècle. La sœur de Jean, Katherine, a également été diplômée de l’école d’infirmières de l’Hôpital Civic.

    « Dans sa biographie, ma mère a griffonné à la main qu’elle était si heureuse d’obtenir la note de 100 à son examen d’infirmière à l’Hôpital Civic, raconte Jean. Ma mère dit qu’elle s’est très bien débrouillée en tant qu’infirmière A1, quoi qu’il en soit, malgré les longues heures de travail et le salaire très bas. » Jean raconte que sa mère et sa meilleure amie Jean Forbes ont été les premières diplômées de l’Hôpital Civic à poursuivre des études supérieures, en étudiant les soins infirmiers de santé publique à McGill.

    Lorsque l’école d’infirmières a fermé ses portes en 1973, plus de 4 000 diplômées avaient descendu le perron de l’Hôpital Civic, marquant ainsi le début de leur carrière d’infirmière.

  • 1967

    35/100 – Dr Shiv Jindal 

    Le 14 juillet 1967, le Dr Shiv Jindal est arrivé au Canada après avoir commencé sa carrière en néphrologie en 1964 à Belfast, en Irlande du Nord. Il a rejoint l’équipe de l’Hôpital Civic et a participé à la mise en place du Département de néphrologie, qui en était à ses débuts. À l’époque, l’Hôpital Civic ne disposait que d’un seul appareil de dialyse.

    Au cours des quatre décennies suivantes, le Dr Jindal a continué à avoir un impact, que ce soit en traitant des milliers de patients, en aidant à développer un programme de transplantation rénale et une unité de dialyse, ou en offrant son expertise sur les médicaments antirejet lors de la première transplantation cardiaque d’Ottawa en 1984 (voir le moment 29 pour en savoir plus sur cet événement historique!)

    En 2007, 40 ans après leur arrivée à l’Hôpital Civic, le Dr Jindal et son épouse Sarita ont fait don d’un million de dollars pour établir le premier programme de recherche canadien sur la prévention des maladies rénales. Puis, en 2013, la Chaire de recherche Jindal pour la prévention des maladies rénales a été créée.

    Plus récemment, les Jindal ont fait un autre investissement dans l’avenir des soins de santé en faisant un don d’un million de dollars à la campagne Créons des lendemains. Ils considèrent ce don comme un investissement dans l’amélioration de la vie des patients et dans les soins de santé préventifs.

    Au fil des ans, L’Hôpital d’Ottawa a apporté une contribution majeure à la recherche sur le rein et continue de le faire. L’an dernier, plus de 1 700 patients ont reçu des traitements de dialyse dans notre hôpital.

  • 1998

    33/100 – Dr Jack Kitts

    Le mois d’avril 1998 a apporté un changement majeur dans la prestation des soins de santé à Ottawa et dans les régions avoisinantes.

    C’est en effet à cette date que les hôpitaux Civic, Général, Riverside et Grace ont été regroupés pour créer L’Hôpital d’Ottawa.

    Regardez le Dr Kitts parler de cette période marquante de l’histoire de notre hôpital et de ses propres souvenirs au cours de ses décennies de leadership.

    Aujourd’hui, servant une population de plus de deux millions de personnes – et abritant certaines des recherches médicales les plus pointues au monde – L’Hôpital d’Ottawa a touché d’innombrables vies.

    En plus de nos trois campus principaux, nous exploitons plus de 20 sites hors campus, dont sept cliniques de dialyse rénale dans l’est de l’Ontario, le Centre de cancérologie Famille Irving Greenberg à l’Hôpital Queensway Carleton et la clinique de dépistage du cancer du sein au Hampton Park Plaza. 

  • 1955

    32/100 – Les frères Tommy

    Il semble que les skieurs olympiques et de la Coupe du monde Art et Andy Tommy aient fait beaucoup de choses ensemble au fil des ans, se retrouvant même avec une fracture à la même jambe – dans la même chambre de l’Hôpital Civic d’Ottawa en 1955.

    Art, alors âgé de 21 ans, s’est d’abord cassé la jambe lorsque les deux frères ont eu un accident de voiture alors qu’ils se rendaient à une compétition aux États-Unis. Andy, âgé de 22 ans, s’en est sorti avec quelques contusions, mais s’est cassé la jambe à Camp Fortune, ce qui les a conduits ensemble à l’hôpital pour des blessures identiques.

    Andy subira six fractures au cours d’une carrière très réussie qui verra les deux frères se qualifier pour les Jeux olympiques de 1956 en Italie. Malheureusement, Art se déchire un ligament de la cheville un mois avant les Jeux et Andy subit une double fracture de la jambe droite – aucun des deux n’est en mesure de participer à la compétition. Cependant, un troisième frère, Fred, était membre de l’équipe canadienne de ski alpin et a participé aux Jeux olympiques de 1960 au sein d’une équipe qu’Andy entraînait. Art et Andy ont tous deux été intronisés au Temple de la renommée du ski canadien.

    La famille Tommy est peut-être mieux connue pour la façon dont elle enrichit l’expérience du ski et du sport dans notre région grâce au succès de ses magasins de détail Tommy & Lefebvre et du centre de ski et de golf de la vallée de l’Edelweiss

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