Clifford North symbolise la résilience, l’autodétermination et la gratitude.

Adopté à la naissance et élevé dans une région rurale du Manitoba, il a eu des débuts modestes marqués par la précarité – y compris le manque de soins médicaux. Malgré tout, Clifford est toujours resté fort.

Alors qu’il menait déjà une vie indépendante à 21 ans, une analyse sanguine de routine révèle un problème jusque-là insoupçonné par manque de suivi médical régulier : Clifford est né avec un seul rein.

« Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

— Clifford North

Résolu à vivre longtemps et en bonne santé, il s’est attelé à suivre les recommandations de ses médecins. Il s’est imposé une alimentation saine et a évité les sports de contact, mais il ne s’est en aucun cas contenté de profiter de la vie. Très tôt, il a joué à la balle molle, puis s’est mis au curling et au golf. Aujourd’hui, à l’âge de 80 ans, il déclare : « Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

Clifford et Jocelyne le jour de leur mariage en 1988 avec leurs fils Darryl et Glen.
Jocelyne (au centre), en 2017 avec des membres de la famille représentant cinq générations.

Clifford a aussi mené une vie professionnelle très active. Il a eu plusieurs cordes à son arc : comptable, conseiller en informatique, planificateur financier et même sculpteur. Il a fait de l’aménagement paysager, installé des annexes et rénové des maisons pendant les 45 dernières années. « Quand je veux, je peux » est la devise qui l’a aidé à relever tous les défis et à engranger des succès.

Pendant 72 ans, le rein unique de Clifford a tenu bon, en grande partie grâce aux soins qu’il prenait pour le protéger. Mais il y a huit ans, la vie a pris un tournant décisif. Il avait besoin d’une greffe et aucun membre de sa famille n’était compatible. C’est alors qu’un ami et membre du North Grenville Curling Club comme lui a fait circuler une lettre demandant aux gens de se faire tester pour voir s’ils étaient compatibles avec Clifford.

Il s’est avéré que Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

Les tests ont été effectués sur une période de sept mois et, le 1er septembre 2016, Clifford a subi avec succès une greffe de rein au Campus Général d’Ottawa. Son taux de créatine était de 500 à l’arrivée, mais de 82 à la sortie de l’opération, et il n’a pas changé depuis. Aujourd’hui, lui et son donneur partagent un lien spécial, jouant au golf et au curling ensemble. « Nous plaisantons en disant que je m’occupe de son rein gauche pour lui », dit Clifford en riant.

Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

En réfléchissant à l’opération, Clifford ne se souvient d’aucune peur, malgré la gravité de la procédure. « Je fais face à la vie comme elle vient. L’opération ne m’a causé aucune douleur. J’ai reçu d’excellents soins au septième étage pendant les quatre ou cinq jours où j’y étais, et le suivi a été excellent. »

« Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

— Clifford North

Le même manque d’hésitation qui l’a poussé à suivre les consignes des médecins pendant toutes ces années est ce qui a poussé Clifford à soutenir L’Hôpital d’Ottawa en tant que donateur mensuel. « Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

Clifford et Jocelyne en famille.
Jocelyne et Clifford avec des amis au lac Chapala, Mexique.

Aujourd’hui à la retraite, Clifford mène une vie trépidante à Kanata avec son épouse, Jocelyne. Alors qu’ils célèbrent leurs 36 ans de mariage, ils chérissent la famille qu’ils ont bâtie ensemble : deux fils, deux filles, cinq petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. La retraite a donné à Clifford et Jocelyne la liberté de voyager beaucoup, que ce soit pour visiter les musées de Paris, dîner en Italie, explorer la République tchèque ou admirer un coucher de soleil à Hawaï, en Australie ou au Mexique. Même lorsqu’il est à la maison, Clifford joue au golf environ deux fois par semaine, explorant des parcours dans tout l’est de l’Ontario.

« Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

— Clifford North

L’histoire de Clifford est plus qu’un simple triomphe personnel, c’est un appel à l’action. « Je suis parti de rien pour prendre une retraite confortable et être en mesure d’aider financièrement l’hôpital », explique-t-il. « Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

Le soutien continu de Clifford témoigne du travail vital de l’hôpital et de l’incroyable communauté qui l’entoure. Il espère que le fait de partager son histoire incitera d’autres personnes à envisager de devenir des donateurs mensuels à L’Hôpital d’Ottawa, afin de s’assurer que les patients reçoivent des soins exceptionnels lorsqu’ils en ont besoin.