Clifford North symbolise la résilience, l’autodétermination et la gratitude.
Adopté à la naissance et élevé dans une région rurale du Manitoba, il a eu des débuts modestes marqués par la précarité – y compris le manque de soins médicaux. Malgré tout, Clifford est toujours resté fort.
Alors qu’il menait déjà une vie indépendante à 21 ans, une analyse sanguine de routine révèle un problème jusque-là insoupçonné par manque de suivi médical régulier : Clifford est né avec un seul rein.
« Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».
— Clifford North
Résolu à vivre longtemps et en bonne santé, il s’est attelé à suivre les recommandations de ses médecins. Il s’est imposé une alimentation saine et a évité les sports de contact, mais il ne s’est en aucun cas contenté de profiter de la vie. Très tôt, il a joué à la balle molle, puis s’est mis au curling et au golf. Aujourd’hui, à l’âge de 80 ans, il déclare : « Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».
Clifford a aussi mené une vie professionnelle très active. Il a eu plusieurs cordes à son arc : comptable, conseiller en informatique, planificateur financier et même sculpteur. Il a fait de l’aménagement paysager, installé des annexes et rénové des maisons pendant les 45 dernières années. « Quand je veux, je peux » est la devise qui l’a aidé à relever tous les défis et à engranger des succès.
Pendant 72 ans, le rein unique de Clifford a tenu bon, en grande partie grâce aux soins qu’il prenait pour le protéger. Mais il y a huit ans, la vie a pris un tournant décisif. Il avait besoin d’une greffe et aucun membre de sa famille n’était compatible. C’est alors qu’un ami et membre du North Grenville Curling Club comme lui a fait circuler une lettre demandant aux gens de se faire tester pour voir s’ils étaient compatibles avec Clifford.
Il s’est avéré que Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.
Les tests ont été effectués sur une période de sept mois et, le 1er septembre 2016, Clifford a subi avec succès une greffe de rein au Campus Général d’Ottawa. Son taux de créatine était de 500 à l’arrivée, mais de 82 à la sortie de l’opération, et il n’a pas changé depuis. Aujourd’hui, lui et son donneur partagent un lien spécial, jouant au golf et au curling ensemble. « Nous plaisantons en disant que je m’occupe de son rein gauche pour lui », dit Clifford en riant.
En réfléchissant à l’opération, Clifford ne se souvient d’aucune peur, malgré la gravité de la procédure. « Je fais face à la vie comme elle vient. L’opération ne m’a causé aucune douleur. J’ai reçu d’excellents soins au septième étage pendant les quatre ou cinq jours où j’y étais, et le suivi a été excellent. »
« Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »
— Clifford North
Le même manque d’hésitation qui l’a poussé à suivre les consignes des médecins pendant toutes ces années est ce qui a poussé Clifford à soutenir L’Hôpital d’Ottawa en tant que donateur mensuel. « Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »
Aujourd’hui à la retraite, Clifford mène une vie trépidante à Kanata avec son épouse, Jocelyne. Alors qu’ils célèbrent leurs 36 ans de mariage, ils chérissent la famille qu’ils ont bâtie ensemble : deux fils, deux filles, cinq petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. La retraite a donné à Clifford et Jocelyne la liberté de voyager beaucoup, que ce soit pour visiter les musées de Paris, dîner en Italie, explorer la République tchèque ou admirer un coucher de soleil à Hawaï, en Australie ou au Mexique. Même lorsqu’il est à la maison, Clifford joue au golf environ deux fois par semaine, explorant des parcours dans tout l’est de l’Ontario.
« Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »
— Clifford North
L’histoire de Clifford est plus qu’un simple triomphe personnel, c’est un appel à l’action. « Je suis parti de rien pour prendre une retraite confortable et être en mesure d’aider financièrement l’hôpital », explique-t-il. « Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »
Le soutien continu de Clifford témoigne du travail vital de l’hôpital et de l’incroyable communauté qui l’entoure. Il espère que le fait de partager son histoire incitera d’autres personnes à envisager de devenir des donateurs mensuels à L’Hôpital d’Ottawa, afin de s’assurer que les patients reçoivent des soins exceptionnels lorsqu’ils en ont besoin.