Mackenzie Daybutch
Chaque membre du personnel mérite de nourrir un sentiment d’appartenance à l’endroit où il travaille et il y parviendra beaucoup plus facilement s’il tisse des liens avec des collègues de travail.
C’est exactement l’objectif du Réseau des employés autochtones de L’Hôpital d’Ottawa depuis octobre 2021 : procurer un espace sécuritaire aux employés membres de Premières Nations, inuits et métis et leurs alliés afin qu’ils puissent tisser des liens, parler de leurs expériences et célébrer la culture autochtone.
Mackenzie est est Ojibwée de la Première Nation Mississauga (numéro 8) qui est située dans le Nord-Est de l’Ontario. J’ai le statut d’indienne, je suis membre du clan de l’Ours et je suis une survivante intergénérationnelle des pensionnats. Elle est coordonnatrice de programme au sein du Programme de cancérologie pour les Autochtones de L’Hôpital d’Ottawa et elle est responsable du Réseau des employés autochtones qui, selon elle, est « un endroit sacré au sein duquel les alliés et les employés autochtones de l’Hôpital peuvent communiquer ».
Apprenez-en plus sur Mackenzie et le travail important du Réseau des employés autochtones.
Hélène Létourneau-Donnelly
Notre hôpital a connu son lot de pionnières, dont fait partie Hélène Létourneau-Donnelly.
Elle a commencé sa carrière en soins infirmiers à l’Hôpital Général d’Ottawa en 1959, devenant directrice adjointe des Soins infirmiers une semaine après avoir obtenu son diplôme en sciences infirmières. En seulement quelques années, ses talents lui ont taillé une solide réputation dans la région et elle est devenue directrice des soins infirmiers à l’Hôpital Civic de l’époque. La jeune femme a choisi de poursuivre ses aspirations professionnelles de prendre soin des autres alors que les femmes de son âge se mariaient et avaient des enfants. Elle allait occuper ce poste pendant 27 ans.
Hélène a élaboré et mis sur pied, avec l’aide de son personnel dévoué, toute une gamme de programmes d’envergure en milieu hospitalier. Pensons à celui de la Chirurgie d’un jour, le premier du genre au Canada, aux premières infirmières de triage à l’Urgence à Ottawa, à la Division de chirurgie vasculaire et au Centre d’information antipoison, une autre première à Ottawa, ainsi qu’au premier cours de techniques périopératoires. Dans ce tourbillon d’activité, elle a réussi à obtenir, par des études à temps partiel, un doctorat en éducation (sans thèse).
Notre hôpital a connu son lot de pionnières, dont fait partie Hélène Létourneau-Donnelly.
Elle a commencé sa carrière en soins infirmiers à l’Hôpital Général d’Ottawa en 1959, devenant directrice adjointe des Soins infirmiers une semaine après avoir obtenu son diplôme en sciences infirmières. En seulement quelques années, ses talents lui ont taillé une solide réputation dans la région et elle est devenue directrice des soins infirmiers à l’Hôpital Civic de l’époque. La jeune femme a choisi de poursuivre ses aspirations professionnelles de prendre soin des autres alors que les femmes de son âge se mariaient et avaient des enfants. Elle allait occuper ce poste pendant 27 ans.
Hélène a élaboré et mis sur pied, avec l’aide de son personnel dévoué, toute une gamme de programmes d’envergure en milieu hospitalier. Pensons à celui de la Chirurgie d’un jour, le premier du genre au Canada, aux premières infirmières de triage à l’Urgence à Ottawa, à la Division de chirurgie vasculaire et au Centre d’information antipoison, une autre première à Ottawa, ainsi qu’au premier cours de techniques périopératoires. Dans ce tourbillon d’activité, elle a réussi à obtenir, par des études à temps partiel, un doctorat en éducation (sans thèse).
En savoir plus sur Hélène Létourneau-Donnelly.
Macrina Valcin
L’année dernière, Macrina Valcin, infirmière autorisée, a voulu trouver un moyen créatif de marquer le Mois de l’histoire des Noirs. Avec l’aide de ses collègues de l’Unité mère-enfant du Campus Général, elle a transformé le babillard de l’unité en une puissante célébration de la communauté noire, créant un affichage complexe avec des citations inspirantes, des livres à emprunter et des affiches de leaders noirs historiques.
Le projet de Macrina est né d’une tragédie : la mort de George Floyd. « J’ai décidé de montrer aux gens ce qu’est le racisme, ce qu’est la culture noire, explique-t-elle. Je me suis dit qu’ils pourraient peut-être voir cette exposition, en apprendre un peu plus et me poser des questions. » Cette année, Macrina a fait profiter un public beaucoup plus large de son travail créatif. Tout au long du mois de février, les créations de Macrina ont été exposées dans le Coin des employés juste à l’extérieur de la cafétéria des Campus Général et Civic. Elles mettent principalement à l’honneur des héros noirs canadiens, parmi lesquels des athlètes, politiciens et entrepreneurs.
Il y a aussi eu un florilège de livres et d’affiches rendant hommage à des responsables noirs du passé. « L’un de mes principaux objectifs avec ces expositions est d’honorer le passé et d’inspirer l’avenir », déclare Macrina.
Macrina espère que ses expositions susciteront des réflexions difficiles, mais nécessaires. « Je pense que les gens oublient que le racisme est partout et qu’il existe tous les jours. J’espère que ces expositions feront prendre conscience de ce que les gens ne voient pas et ne savent pas. »
Apprenez-en plus sur Macrina et la manière dont le projet de l’année dernière s’est concrétisé par sa codirection de Communauté noire à l’Hôpital d’Ottawa
Mary Ierullo
Bien qu’elle ait eu ses propres enfants, Mary Ierullo a aussi été la « seconde maman » d’un grand nombre de jeunes femmes d’Ottawa. Après avoir immigré d’Italie à Ottawa en 1928 alors qu’elle n’était qu’une jeune fille, Mary a toujours voulu aider son prochain.
Dans les années 1950, elle a vu de nombreuses jeunes femmes enceintes de son pays d’origine en proie à des difficultés; c’est alors que, bien qu’elle n’ait aucune fonction officielle à l’hôpital, elle a aidé à mettre sur pied la première clinique prénatale pour immigrantes à l’Hôpital Civic. Elle leur a tenu la main, au sens propre comme au sens figuré, alors qu’elles devenaient mères dans leur nouveau pays.
Apprenez-en plus sur Mary Lerullo et d’autres femmes exceptionnelles de notre hôpital en consultant notre série 100 Moments qui relate des moments extraordinaires du Civic au dernier siècle.
Dre Rebecca Auer
Elle a seulement aperçu Terry Fox sur le bord de l’autoroute transcanadienne qui longe le lac Supérieur, mais il est resté une source d’inspiration depuis aux yeux de la Dre Rebecca Auer. Sa vision et sa détermination l’ont aidée à se propulser jusqu’à sa réalisation actuelle : scientifique clinicienne primée dans le domaine du cancer. La Dre Auer combine la recherche révolutionnaire sur le cancer et les soins aux patients chaque jour dans son rôle de Vice-présidente exécutive, Recherche et Innovation à l’Hôpital d’Ottawa et PDG et directrice scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Bien que de toute évidence une chirurgie procure la meilleure chance de guérison à la plupart des types de cancer, les patients sont particulièrement vulnérables aux infections et à la récurrence du cancer par la suite, en grande partie parce que leur système immunitaire devient dysfonctionnel après une chirurgie. C’est pourquoi le programme de recherche de la Dre Auer vise à comprendre les mécanismes à l’origine de cette dysfonction et à les inverser à l’aide de thérapies novatrices.
Grâce à ses recherches axées sur l’innovation pratique, la Dre Auer a reçu le Prix DrMichel Chrétien du chercheur de l’année en 2023.
En savoir plus pourquoi elle connaît bien le CHEO et le déroulement alarmant d’une certaine nuit dans un laboratoire.
Marion Crowe
L’accès à des soins de santé culturellement sécuritaires est une priorité pour L’Hôpital d’Ottawa. Nous nous concentrons à renforcer les partenariats autochtones afin d’orienter notre travail et d’améliorer l’expérience des patients inuits, métis et des Premières Nations, ainsi que leur famille.
Les efforts de réconciliation déployés par L’Hôpital d’Ottawa ne pourraient se faire sans la vision de Marion Crowe, la première membre autochtone de son Conseil des gouverneurs et coprésidente du Cercle consultatif des peuples autochtones. Figure de proue éminente et primée en matière de gouvernance et d’équité en santé des Premières nations, Marion a été nommée membre au sein de ce Conseil le 21 juin 2017, à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones. Elle est aussi fière d’appartenir à la Première Nation Piapot en Saskatchewan et d’être la directrice générale fondatrice de l’Association des gestionnaires de santé des Premières Nations.
Aux dires de Marion, le travail fait par L’Hôpital d’Ottawa pour promouvoir les priorités autochtones est le fruit de nombreuses conversations franches et parfois difficiles ainsi que d’une véritable volonté de toutes les personnes présentes autour de la table de poursuivre ce projet ensemble.
Selon elle, le travail de réconciliation n’est pas facile. La réconciliation est inconcevable sans vérité, et la vérité peut parfois être douloureuse et décourageante. L’Hôpital d’Ottawa a la volonté depuis le début de contribuer à ce difficile travail de réconciliation. Nous avons constitué une véritable alliance inclusive au niveau de la direction et un vrai changement dans le mode de pensée a le vent dans les voiles dans tout l’Hôpital. Je félicite les membres dévoués du Cercle consultatif des peuples autochtones de prôner en faveur de leurs peuples et du changement. Je suis extrêmement fière de notre collaboration et je me réjouis à la perspective de continuer d’accomplir des progrès ».
Apprenez-en plus sur Marion Crowe et d’autres femmes exceptionnelles de notre hôpital en consultant notre série 100 Moments qui relate des moments extraordinaires du Civic au dernier siècle.
Dre Emily Gear
Depuis des décennies la Dre Emily Gear fut la première obstétricienne-gynécologue à Ottawa (à l’avant-gauche sur la photo) parmi un groupe d’internes à l’extérieur de l’Hôpital Civic en 1950.
La Dre Gear et son mari, le Dr Frank Berkman, cardiologue à l’unité de médecine cardiaque (aujourd’hui l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa), vivaient en face de l’hôpital afin qu’elle puisse y arriver en quelques minutes pour faire un accouchement. La Dre Gear avait un cabinet dans le sous-sol de sa maison, aidée par une infirmière à temps plein.
« L’infirmière était pour nous comme une deuxième grand-mère, se souvient la fille de la Dre Gear, Janet Berkman. À midi, elle venait dîner avec nous ».
Janet se souvient aussi des nombreux hommes qui, au fil des ans, se sont stationnés sur l’allée de leur maison de l’avenue Melrose, trop gênés pour accompagner leur femme.
« Ma maman aimait les gens à l’Hôpital Civic, ajoute Janet. Elle y faisait des rondes tous les matins et n’a jamais manqué un accouchement. L’Hôpital Civic était un peu comme sa deuxième maison ».
Apprenez-en plus sur la Dre Gear et d’autres femmes exceptionnelles de notre hôpital en consultant notre série 100 Moments qui relate des moments extraordinaires du Civic au dernier siècle.
Dre Kathleen Gartke
« J’ai passé plus de 25 ans comme l’unique chirurgienne orthopédique à Ottawa. Je sais bien ce que l’on ressent lorsqu’on a le sentiment de ne pas faire partie du groupe », affirme la Dre Kathleen Gartke, médecin principale at L’Hôpital d’Ottawa.
La Dre Gartke’s n’est pas la seule femme médecin à se sentir ainsi. Bien que les femmes soient plus nombreuses que les hommes à faire des études en médecine depuis 20 ans, des préjugés individuels et systémiques peuvent empêcher des candidates qualifiées de rechercher, d’obtenir et de conserver des postes de leadership.
Pour contrecarrer cette inégalité, la Dre Virginia Roth, aujourd’hui médecin-chef de L’Hôpital d’Ottawa, a fondé en 2011 le Comité sur le leadership des femmes médecins. Les membres du comité repèrent, encadrent et forment d’éventuelles leaders et reconnaissent et appuient des leaders actuelles. Une décennie plus tard, les travaux du comité portent des fruits. Le nombre de femmes qui sont chefs de division à l’Hôpital est passé de 12 % en 2010 à 23 % en 2021, une augmentation de 92 %.
Découvrez comment le Comité a ouvert de nouvelles avenues aux femmes médecins.
Dre Julianna Tomlinson
Née, élevée et formée à Ottawa, la scientifique Julianna Tomlinson met à profit la recherche pour changer notre façon d’envisager la maladie de Parkinson.
Ses travaux visent le volet génétique et révèlent la complexité de cette maladie. Au poste de gestionnaire du programme scientifique dans le laboratoire du Dr Michael Schlossmacher de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Mme Tomlinson s’investit activement dans les activités communautaires et puise à la fois inspiration et créativité auprès de personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Lisez l’entretien avec la Dre Tomlinson.
Dre Barabara Vanderhyden
La Dre Barbara Vanderhyden a consacré sa carrière à chercher les morceaux métaphoriques manquants de certains des casse-têtes les plus complexes du cancer de l’ovaire. Un casse-tête de 3 000 morceaux semble un jeu d’enfant à côté du travail que fait la Dre Vanderhyden, scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa, professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche Corinne Boyer sur le cancer de l’ovaire.
Qu’il s’agisse de son tout premier prix – le prix Soroptimist pour son bénévolat en tant qu’étudiante du secondaire en 1978 – ou encore des accolades qu’elle a depuis reçues – notamment le Prix du mérite scientifique Dr David J. Grimes, le Prix d’excellence en enseignement de la capitale, et le Prix du Gouverneur général pour l’entraide – la carrière primée de la Dre Vanderhyden a changé la manière dont le cancer de l’ovaire est aujourd’hui compris et traité.
L’Hôpital d’Ottawa est un hôpital universitaire de pointe en matière de santé, de recherche et d’apprentissage, fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.