VAINCRE LE CANCER UN PAS À LA FOIS

Deux formes de lymphome non hodgkinien en cinq ans

Le cheminement contre le cancer de Janet Pigott a commencé à Paris, en France, vers la fin de 2010. Alors âgée de 51 ans, elle profitait de vacances avec son mari lorsqu’elle a remarqué des nœuds lymphatiques enflés. Comme elle n’avait pas de problème de santé, elle ne s’en est pas trop inquiétée, mais elle a consulté son médecin de famille à son retour chez elle.

Au début de 2011, Janet a reçu le diagnostic de lymphome non hodgkinien, plus particulièrement de lymphome folliculaire , une forme qui se développe habituellement lentement. Dès la fin de 2011, toutefois, le cancer avait atteint un stade qui nécessitait un plan de traitement. C’est ce que fit la Dre Isabelle Bence-Bruckler, hématologue.

Janet a alors saisi la possibilité de participer à un essai clinique qui comportait une immunothérapie et une chimiothérapie. « C’était formidable de participer à un projet susceptible de mener à des traitements contre le cancer moins toxiques, plus tolérables et moins douloureux que les soins traditionnels », confie Janet.

En mars 2014, après la fin de ses traitements, Janet a décidé de célébrer, car son cancer était en rémission. Peu après, en début 2015, elle a décidé de prendre sa retraite du Conseil des arts du Canada. Elle était prête à passer davantage de temps avec sa famille, dont sa mère âgée et ses trois enfants maintenant adultes. Elle a toutefois remarqué des lésions sur sa peau au cours de l’été suivant. Le répit a été de courte durée.

Elle a alors consulté la Dre Melanie Pratt, dermatologue, qui lui a fait passer une multitude d’examens. Tous les résultats étaient négatifs, mais les symptômes persistaient.

Il s’est écoulé trois ans avant que des biopsies permettent de poser un diagnostic. Janet remercie la Dre Pratt de sa persévérance pour révéler que ces mystérieuses lésions étaient une autre forme de lymphome non hodgkinien appelé lymphome T cutané.

Un médicament a permis d’éliminer la majorité des lésions sur le corps de Janet, mais l’une d’entre elles s’est aggravée jusqu’au point de nécessiter une radiothérapie. Elle a subi cinq séances de radiothérapie et le traitement a été déclaré un succès en janvier 2021. « On m’a dit que j’allais toujours avoir ce type de cancer, mais qu’il est traité comme une maladie chronique. »

Après plus d’une décennie de visites à l’Hôpital en raison de ces deux formes de lymphome, Janet est reconnaissante pour l’attention et les soins exceptionnels qu’elle a reçus. Elle a été témoin des efforts exceptionnels déployés par le personnel pour s’assurer que chaque patient est traité avec bienveillance. En fait, il y a eu un moment par une froide journée de janvier qu’elle n’est pas près d’oublier. « J’avais un rendez-vous tôt le matin et j’étais fatiguée parce que je recevais une chimio. Assise sur un banc de la salle d’attente, j’ai baissé la tête. Un membre de l’équipe est venu me voir et m’a enveloppée d’une couverture chauffante. Ce moment a été vraiment spécial », conclut Janet.

« C’était formidable de participer à un projet susceptible de mener à des traitements contre le cancer moins toxiques, plus tolérables et moins douloureux. »

Janet Pigott

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

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