Les oligodendrogliomes sont une forme rare de gliome, qui sont des tumeurs présentes dans le cerveau.
Leur nom long et complexe s’explique par le fait qu’ils prennent naissance dans des cellules appelées oligodendrocytes, qui recouvrent et protègent les fibres nerveuses. Le nom de ces cellules est formé à partir des mots grecs oligo (quelques) et dendro (arbres ou branches), parce que les oligodendrocytes ressemblent aux branches d’un arbre.
Comment expliquer la rareté des oligodendrogliomes?
Les oligodendrogliomes représentent seulement environ 3 % des tumeurs primitives du cerveau. Ils touchent principalement les adultes de 20 à 40 ans, mais également les enfants. Chaque année, les oligodendrogliomes sont diagnostiqués chez environ 1 200 Américains, mais leur fréquence a récemment augmenté.
Quels sont les symptômes des oligodendrogliomes?
Le symptôme le plus courant est une crise épileptique, qui se manifeste chez 60 % des patients avant le diagnostic. D’autres symptômes incluent les maux de tête, les changements du comportement ou de la personnalité, la faiblesse ou la paralysie.
Les symptômes d’un oligodendrogliome dépendent de la taille et de l’emplacement de la tumeur, et peuvent d’abord s’apparenter à ceux d’un AVC.
Comment se passe le diagnostic de l’oligodendrogliome?
En général, il faut d’abord un examen physique par un médecin, suivi d’une discussion sur les symptômes et d’une évaluation de tout changement préoccupant. Le médecin évalue la coordination, les problèmes de parole et de vision ou les changements à la mémoire. Il ordonnera par la suite une radiographie du cerveau (en général une tomodensitométrie suivie d’un examen d’IRM). Finalement, la chirurgie est le seul moyen définitif de cerner le type de tumeur.
Comment traite-t-on les oligodendrogliomes?
Les oligodendrogliomes peuvent être de grade II (tumeur à croissance lente) ou de grade III (tumeur maligne ou à croissance rapide). Les décisions de traitement sont basées sur le type, la taille et l’emplacement de la tumeur ainsi que l’état de santé du patient.
En général, la chirurgie est la première option de traitement. Son but est de prélever un échantillon de tissu pour déterminer le type de tumeur et d’en enlever le maximum possible. Le retrait complet de la tumeur présente un défi, mais on y parvient mieux aujourd’hui grâce à la technologie moderne et à l’expertise des chirurgiens. Après la chirurgie, ou dans les cas où la chirurgie n’est pas possible, la radiothérapie et la chimiothérapie constituent d’autres options de traitement.
Quel est le taux de survie?
Le taux de survie des patients atteints d’un oligodendrogliome est plus élevé que celui pour la plupart des autres tumeurs malignes du cerveau. Pour les options de traitement, l’espérance de vie après le diagnostic dépend de nombreux facteurs, dont l’un des plus importants est l’étendue de la résection (quantité de tissu du cerveau retiré pendant l’opération). Environ trois quarts des patients atteints d’un oligodendrogliome seront encore vivants cinq ans après le diagnostic.
Les patients atteints de tumeurs de grade II sont susceptibles de vivre plus de 10 ans après le diagnostic, tandis qu’une tumeur de grade III donne lieu à une espérance de vie plus courte.
Le taux de récidive des oligodendrogliomes est élevé et leur grade s’accroît au fil du temps.
Quel est l’avenir des traitements de l’oligodendrogliome?
Parce que les oligodendrogliomes sont rares, peu de recherche existe sur leur traitement. Le soutien des donateurs est primordial pour améliorer les résultats des patients concernés. Grâce aux dons de la collectivité, L’Hôpital d’Ottawa a pu se doter de technologies et d’équipement de pointe comme le système CyberKnife, intégrant ainsi des techniques avancées de cartographie du cerveau en éveil à la CyberKnife, intégrant ainsi des techniques avancées de cartographie du cerveau en éveil à la chirurgie des tumeurs du cerveau et à la chirurgie microscopique guidée par fluorescence 5-ALA. L’achat de ces technologies avancées a transformé notre façon d’opérer sur le cerveau.
Ces changements ont permis à L’Hôpital d’Ottawa d’enregistrer les taux de survie les plus élevés au Canada chez les patients atteints d’un cancer du cerveau.