Publié : novembre 2024

Sam et Uttra Bhargava ne connaissent que trop bien l’impact de la maladie et de la perte, mais au lieu de laisser la tragédie les définir, ils choisissent chaque jour de transformer leur expérience douloureuse en action.

Leur motivation est venue après une série de déchirements personnels. Ensemble, ils se sont occupés du père et de la mère de Sam qui luttaient contre la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, puis ils ont dû faire face à la perte dévastatrice de leur fille, Suruchi, paralysée à la suite d’un terrible accident de voiture. Les Bhargava étaient déterminés à s’impliquer dans les soins de santé, en particulier dans la recherche, et à avoir un impact.  

« Nous ne voulons pas que d’autres membres de la communauté vivent ce que nous avons vécu », de dire Uttra.

Uttra et Sam Bhargava à l’inauguration de la Clinique Bhargava de neurosciences.
Uttra (à gauche) et Sam (à droite) Bhargava avec Dr Schlossmacher (au centre).

Cette détermination les a conduits à devenir des défenseurs et des soutiens dévoués de la recherche médicale axée sur la découverte de traitements pour les maladies neurodégénératives et les lésions de la moelle épinière. 

Au fil des ans, ils ont parcouru le monde pour se familiariser avec la recherche dans ce domaine. Après tout ce qu’ils ont vu, ils ont décidé de contribuer de façon importante aux efforts de recherche ici même à L’Hôpital d’Ottawa.

En 2012, ils ont fait un don d’un million de dollars pour établir la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence, qui a été attribuée au Dr Michael Schlossmacher, un scientifique primé ayant fait de nombreuses découvertes majeures dans le domaine des maladies neurodégénératives. En hommage à leur fille, ils ont également mis sur pied la Chaire de recherche Suruchi Bhargava sur la moelle épinière. Puis, en 2021, ils ont fait un premier don de 500 000 $ à la campagne Créons des lendemains en soutien au nouveau campus, qui accueillera le nouveau Centre de neurosciences.  

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès ».

— Sam Bhargava

Aujourd’hui, ils constatent l’impact réel que le soutien philanthropique peut avoir sur les patients grâce à la recherche menée à L’Hôpital d’Ottawa.

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès, déclare Sam. Le diagnostic de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer était autrefois très difficile à poser. Dans le cas de ma mère, il a fallu huit ans pour obtenir un diagnostic d’Alzheimer. Depuis, le diagnostic s’est amélioré pour les deux maladies, et le Dr David Grimes, de l’Hôpital d’Ottawa, a rédigé un manuel sur le diagnostic de la maladie de Parkinson qui a tout changé. Ce n’est là qu’un exemple de la recherche qui modifie la pratique ici même à Ottawa; il y en a tant… ».

Uttra (à gauche) et Sam (à droit) Bhargava avec Dre Eve Tsai (au centre).

Et les Bhargava ne sont pas près de s’arrêter. Pour encourager d’autres personnes à les rejoindre dans leur mission, ils ont renforcé leur engagement en égalant tous les dons versés à la campagne entre le 1er novembre et le 31 décembre 2024, jusqu’à un maximum de 500 000 $. 

Pour eux, il ne s’agit pas seulement de donner, mais d’investir dans l’avenir. Ils sont particulièrement conscients de la pression croissante exercée sur notre système de santé par le vieillissement de la population : au cours des 20 prochaines années, la population canadienne âgée de plus de 65 ans devrait augmenter de plus de 40 %, passant d’environ 19 % à 25 % de la population.

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie ».

— Sam Bhargava

« Pour nous, c’est la chose rationnelle à faire; la chose qu’il convient de à faire. L’Hôpital d’Ottawa est très bien classé au Canada pour la recherche, et il utilise le pouvoir de la multitude en collaborant avec d’autres institutions de recherche ici au Canada et dans le monde entier. En fait, L’Hôpital d’Ottawa se classe au quatrième rang au Canada pour le financement de la recherche, précise Sam. C’est comme le capital-risque : nous misons sur quelque chose de prometteur, qui ne cesse de croître ».

Les Bhargava misent sur la philanthropie pour refaçonner les soins de santé : ils veulent s’assurer que les générations futures auront accès aux meilleurs soins de santé et à la recherche la plus innovante. Ils espèrent contribuer à façonner un avenir où les familles ne seront plus confrontées aux mêmes difficultés qu’eux.  

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie, dit Sam. Les enfants des Bhargava ont fièrement contribué à l’engagement de la famille dans la campagne de l’année dernière – un véritable héritage familial.

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

— Uttra Bhargava

Leur parcours personnel, leur passion pour la recherche et leur générosité sans faille ont fait des Bhargava des champions du changement. Aujourd’hui, ils invitent la communauté à se joindre à eux pour remettre en question les possibilités de demain. 

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

Sam et Uttra Bhargava en 2015 avec Dre Tsai, Dr Schlossmacher et Dr Grimes