Mackenzie Daybutch  

Mackenzie Daybutch

Chaque membre du personnel mérite de nourrir un sentiment d’appartenance à l’endroit où il travaille et il y parviendra beaucoup plus facilement s’il tisse des liens avec des collègues de travail.

C’est exactement l’objectif du Réseau des employés autochtones de L’Hôpital d’Ottawa depuis octobre 2021 : procurer un espace sécuritaire aux employés membres de Premières Nations, inuits et métis et leurs alliés afin qu’ils puissent tisser des liens, parler de leurs expériences et célébrer la culture autochtone.

Mackenzie est est Ojibwée de la Première Nation Mississauga (numéro 8) qui est située dans le Nord-Est de l’Ontario. J’ai le statut d’indienne, je suis membre du clan de l’Ours et je suis une survivante intergénérationnelle des pensionnats. Elle est coordonnatrice de programme au sein du Programme de cancérologie pour les Autochtones de L’Hôpital d’Ottawa et elle est responsable du Réseau des employés autochtones qui, selon elle, est « un endroit sacré au sein duquel les alliés et les employés autochtones de l’Hôpital peuvent communiquer ». 

Apprenez-en plus sur Mackenzie et le travail important du Réseau des employés autochtones.


Hélène Létourneau-Donnelly

Hélène Létourneau-Donnelly

Notre hôpital a connu son lot de pionnières, dont fait partie Hélène Létourneau-Donnelly.

Elle a commencé sa carrière en soins infirmiers à l’Hôpital Général d’Ottawa en 1959, devenant directrice adjointe des Soins infirmiers une semaine après avoir obtenu son diplôme en sciences infirmières. En seulement quelques années, ses talents lui ont taillé une solide réputation dans la région et elle est devenue directrice des soins infirmiers à l’Hôpital Civic de l’époque. La jeune femme a choisi de poursuivre ses aspirations professionnelles de prendre soin des autres alors que les femmes de son âge se mariaient et avaient des enfants. Elle allait occuper ce poste pendant 27 ans. 

Hélène a élaboré et mis sur pied, avec l’aide de son personnel dévoué, toute une gamme de programmes d’envergure en milieu hospitalier. Pensons à celui de la Chirurgie d’un jour, le premier du genre au Canada, aux premières infirmières de triage à l’Urgence à Ottawa, à la Division de chirurgie vasculaire et au Centre d’information antipoison, une autre première à Ottawa, ainsi qu’au premier cours de techniques périopératoires. Dans ce tourbillon d’activité, elle a réussi à obtenir, par des études à temps partiel, un doctorat en éducation (sans thèse). 

Notre hôpital a connu son lot de pionnières, dont fait partie Hélène Létourneau-Donnelly.

Elle a commencé sa carrière en soins infirmiers à l’Hôpital Général d’Ottawa en 1959, devenant directrice adjointe des Soins infirmiers une semaine après avoir obtenu son diplôme en sciences infirmières. En seulement quelques années, ses talents lui ont taillé une solide réputation dans la région et elle est devenue directrice des soins infirmiers à l’Hôpital Civic de l’époque. La jeune femme a choisi de poursuivre ses aspirations professionnelles de prendre soin des autres alors que les femmes de son âge se mariaient et avaient des enfants. Elle allait occuper ce poste pendant 27 ans. 

Hélène a élaboré et mis sur pied, avec l’aide de son personnel dévoué, toute une gamme de programmes d’envergure en milieu hospitalier. Pensons à celui de la Chirurgie d’un jour, le premier du genre au Canada, aux premières infirmières de triage à l’Urgence à Ottawa, à la Division de chirurgie vasculaire et au Centre d’information antipoison, une autre première à Ottawa, ainsi qu’au premier cours de techniques périopératoires. Dans ce tourbillon d’activité, elle a réussi à obtenir, par des études à temps partiel, un doctorat en éducation (sans thèse). 

En savoir plus sur Hélène Létourneau-Donnelly.


Macrina Valcin

L’année dernière, Macrina Valcin, infirmière autorisée, a voulu trouver un moyen créatif de marquer le Mois de l’histoire des Noirs. Avec l’aide de ses collègues de l’Unité mère-enfant du Campus Général, elle a transformé le babillard de l’unité en une puissante célébration de la communauté noire, créant un affichage complexe avec des citations inspirantes, des livres à emprunter et des affiches de leaders noirs historiques.

Le projet de Macrina est né d’une tragédie : la mort de George Floyd. « J’ai décidé de montrer aux gens ce qu’est le racisme, ce qu’est la culture noire, explique-t-elle. Je me suis dit qu’ils pourraient peut-être voir cette exposition, en apprendre un peu plus et me poser des questions. » Cette année, Macrina a fait profiter un public beaucoup plus large de son travail créatif. Tout au long du mois de février, les créations de Macrina ont été exposées dans le Coin des employés juste à l’extérieur de la cafétéria des Campus Général et Civic. Elles mettent principalement à l’honneur des héros noirs canadiens, parmi lesquels des athlètes, politiciens et entrepreneurs.

Macrina Valcin

Il y a aussi eu un florilège de livres et d’affiches rendant hommage à des responsables noirs du passé. « L’un de mes principaux objectifs avec ces expositions est d’honorer le passé et d’inspirer l’avenir », déclare Macrina.

Macrina espère que ses expositions susciteront des réflexions difficiles, mais nécessaires. « Je pense que les gens oublient que le racisme est partout et qu’il existe tous les jours. J’espère que ces expositions feront prendre conscience de ce que les gens ne voient pas et ne savent pas. »

Apprenez-en plus sur Macrina et la manière dont le projet de l’année dernière s’est concrétisé par sa codirection de Communauté noire à l’Hôpital d’Ottawa


Mary Ierullo

Mary Lerullo

Bien qu’elle ait eu ses propres enfants, Mary Ierullo a aussi été la « seconde maman » d’un grand nombre de jeunes femmes d’Ottawa. Après avoir immigré d’Italie à Ottawa en 1928 alors qu’elle n’était qu’une jeune fille, Mary a toujours voulu aider son prochain.

Dans les années 1950, elle a vu de nombreuses jeunes femmes enceintes de son pays d’origine en proie à des difficultés; c’est alors que, bien qu’elle n’ait aucune fonction officielle à l’hôpital, elle a aidé à mettre sur pied la première clinique prénatale pour immigrantes à l’Hôpital Civic. Elle leur a tenu la main, au sens propre comme au sens figuré, alors qu’elles devenaient mères dans leur nouveau pays. 

Apprenez-en plus sur Mary Lerullo et d’autres femmes exceptionnelles de notre hôpital en consultant notre série 100 Moments qui relate des moments extraordinaires du Civic au dernier siècle.


Dre Rebecca Auer  

Elle a seulement aperçu Terry Fox sur le bord de l’autoroute transcanadienne qui longe le lac Supérieur, mais il est resté une source d’inspiration depuis aux yeux de la Dre Rebecca Auer. Sa vision et sa détermination l’ont aidée à se propulser jusqu’à sa réalisation actuelle : scientifique clinicienne primée dans le domaine du cancer. La Dre Auer combine la recherche révolutionnaire sur le cancer et les soins aux patients chaque jour dans son rôle de Vice-présidente exécutive, Recherche et Innovation à l’Hôpital d’Ottawa et PDG et directrice scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.  Bien que de toute évidence une chirurgie procure la meilleure chance de guérison à la plupart des types de cancer, les patients sont particulièrement vulnérables aux infections et à la récurrence du cancer par la suite, en grande partie parce que leur système immunitaire devient dysfonctionnel après une chirurgie. C’est pourquoi le programme de recherche de la Dre Auer vise à comprendre les mécanismes à l’origine de cette dysfonction et à les inverser à l’aide de thérapies novatrices.

Dre Rebecca Auer

Grâce à ses recherches axées sur l’innovation pratique, la Dre Auer a reçu le Prix DrMichel Chrétien du chercheur de l’année en 2023. 

En savoir plus pourquoi elle connaît bien le CHEO et le déroulement alarmant d’une certaine nuit dans un laboratoire


Marion Crowe

Marion Crowe

L’accès à des soins de santé culturellement sécuritaires est une priorité pour L’Hôpital d’Ottawa. Nous nous concentrons à renforcer les partenariats autochtones afin d’orienter notre travail et d’améliorer l’expérience des patients inuits, métis et des Premières Nations, ainsi que leur famille.

Les efforts de réconciliation déployés par L’Hôpital d’Ottawa ne pourraient se faire sans la vision de Marion Crowe, la première membre autochtone de son Conseil des gouverneurs et coprésidente du Cercle consultatif des peuples autochtones. Figure de proue éminente et primée en matière de gouvernance et d’équité en santé des Premières nations, Marion a été nommée membre au sein de ce Conseil le 21 juin 2017, à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones. Elle est aussi fière d’appartenir à la Première Nation Piapot en Saskatchewan et d’être la directrice générale fondatrice de l’Association des gestionnaires de santé des Premières Nations.

Aux dires de Marion, le travail fait par L’Hôpital d’Ottawa pour promouvoir les priorités autochtones est le fruit de nombreuses conversations franches et parfois difficiles ainsi que d’une véritable volonté de toutes les personnes présentes autour de la table de poursuivre ce projet ensemble.

Selon elle, le travail de réconciliation n’est pas facile. La réconciliation est inconcevable sans vérité, et la vérité peut parfois être douloureuse et décourageante. L’Hôpital d’Ottawa a la volonté depuis le début de contribuer à ce difficile travail de réconciliation. Nous avons constitué une véritable alliance inclusive au niveau de la direction et un vrai changement dans le mode de pensée a le vent dans les voiles dans tout l’Hôpital. Je félicite les membres dévoués du Cercle consultatif des peuples autochtones de prôner en faveur de leurs peuples et du changement. Je suis extrêmement fière de notre collaboration et je me réjouis à la perspective de continuer d’accomplir des progrès ».

Apprenez-en plus sur Marion Crowe et d’autres femmes exceptionnelles de notre hôpital en consultant notre série 100 Moments qui relate des moments extraordinaires du Civic au dernier siècle.


Dre Emily Gear

Depuis des décennies la Dre Emily Gear fut la première obstétricienne-gynécologue à Ottawa (à l’avant-gauche sur la photo) parmi un groupe d’internes à l’extérieur de l’Hôpital Civic en 1950.

La Dre Gear et son mari, le Dr Frank Berkman, cardiologue à l’unité de médecine cardiaque (aujourd’hui l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa), vivaient en face de l’hôpital afin qu’elle puisse y arriver en quelques minutes pour faire un accouchement. La Dre Gear avait un cabinet dans le sous-sol de sa maison, aidée par une infirmière à temps plein.

« L’infirmière était pour nous comme une deuxième grand-mère, se souvient la fille de la Dre Gear, Janet Berkman. À midi, elle venait dîner avec nous ».

Janet se souvient aussi des nombreux hommes qui, au fil des ans, se sont stationnés sur l’allée de leur maison de l’avenue Melrose, trop gênés pour accompagner leur femme.

La Dre Emily Gear fut la première obstétricienne-gynécologue à Ottawa (à l’avant-gauche sur la photo) parmi un groupe d’internes à l’extérieur de l’Hôpital Civic en 1950.

« Ma maman aimait les gens à l’Hôpital Civic, ajoute Janet. Elle y faisait des rondes tous les matins et n’a jamais manqué un accouchement. L’Hôpital Civic était un peu comme sa deuxième maison ».

Apprenez-en plus sur la Dre Gear et d’autres femmes exceptionnelles de notre hôpital en consultant notre série 100 Moments qui relate des moments extraordinaires du Civic au dernier siècle.


Dre Kathleen Gartke

La Dre Gartke est la partenaire cadre du Comité sur le leadership des femmes médecins.

« J’ai passé plus de 25 ans comme l’unique chirurgienne orthopédique à Ottawa. Je sais bien ce que l’on ressent lorsqu’on a le sentiment de ne pas faire partie du groupe », affirme la Dre Kathleen Gartke, médecin principale at L’Hôpital d’Ottawa.

La Dre Gartke’s n’est pas la seule femme médecin à se sentir ainsi. Bien que les femmes soient plus nombreuses que les hommes à faire des études en médecine depuis 20 ans, des préjugés individuels et systémiques peuvent empêcher des candidates qualifiées de rechercher, d’obtenir et de conserver des postes de leadership.

Pour contrecarrer cette inégalité, la Dre Virginia Roth, aujourd’hui médecin-chef de L’Hôpital d’Ottawa, a fondé en 2011 le Comité sur le leadership des femmes médecins. Les membres du comité repèrent, encadrent et forment d’éventuelles leaders et reconnaissent et appuient des leaders actuelles. Une décennie plus tard, les travaux du comité portent des fruits. Le nombre de femmes qui sont chefs de division à l’Hôpital est passé de 12 % en 2010 à 23 % en 2021, une augmentation de 92 %. 

Découvrez comment le Comité a ouvert de nouvelles avenues aux femmes médecins.


Dre Julianna Tomlinson

Née, élevée et formée à Ottawa, la scientifique Julianna Tomlinson met à profit la recherche pour changer notre façon d’envisager la maladie de Parkinson.

Ses travaux visent le volet génétique et révèlent la complexité de cette maladie. Au poste de gestionnaire du programme scientifique dans le laboratoire du Dr Michael Schlossmacher de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Mme Tomlinson s’investit activement dans les activités communautaires et puise à la fois inspiration et créativité auprès de personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Lisez l’entretien avec la Dre Tomlinson.

Dre Julianna Tomlinson

Dre Barabara Vanderhyden

Dre Barbara Vanderhyden

La Dre Barbara Vanderhyden a consacré sa carrière à chercher les morceaux métaphoriques manquants de certains des casse-têtes les plus complexes du cancer de l’ovaire. Un casse-tête de 3 000 morceaux semble un jeu d’enfant à côté du travail que fait la Dre Vanderhyden, scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa, professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche Corinne Boyer sur le cancer de l’ovaire.  

Qu’il s’agisse de son tout premier prix – le prix Soroptimist pour son bénévolat en tant qu’étudiante du secondaire en 1978 – ou encore des accolades qu’elle a depuis reçues – notamment le Prix du mérite scientifique Dr David J. Grimes, le Prix d’excellence en enseignement de la capitale, et le Prix du Gouverneur général pour l’entraide – la carrière primée de la Dre Vanderhyden a changé la manière dont le cancer de l’ovaire est aujourd’hui compris et traité. 

Savoir pourquoi la physiologie s’apparente à un casse-tête et pourquoi aspirer des œufs est une bonne chose dans le laboratoire de la Dre Vanderhyden


L’Hôpital d’Ottawa est un hôpital universitaire de pointe en matière de santé, de recherche et d’apprentissage, fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.

La marque des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa sur le terrain

Don de 2,5 millions de dollars et une longue tradition de prise en charge des besoins du patient

La marque des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa sur le terrain ​

Don de 2,5 millions de dollars et une longue tradition de prise en charge des besoins du patient

En 1898, il y a presque 125 ans, un groupe dévoué appelé Les Amis de L’Hôpital d’Ottawa a vu le jour à L’Hôpital Général, situé à l’époque à l’intersection des rues Water et Sussex. En 1951 naissent à leur tout Les Auxiliaires Civic, puis Les Auxiliaires Riverside en 1967. Ces trois groupes autonomes et distincts partagent un objectif commun : réunir des fonds pour satisfaire des besoins concrets à l’hôpital. Les choses n’ont pas changé jusqu’en 2021 quand les trois groupes fusionnent pour parler d’une seule voix – et deviennent une association plus puissante et efficace que jamais. La création des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa a revitalisé le désir de ses membres de soutenir l’Hôpital et ses patients.    

Leur plus récent don exceptionnel de 2,5 millions de dollars fait partie d’un montant de plus 13 millions de dollars donnés à l’Hôpital au cours des dix dernières années. C’est grâce à ce soutien que l’Hôpital s’est procuré de l’équipement essentiel comme des moniteurs cardiaques et un nouvel appareil d’IRM.

« Nous sommes très attachés à notre encrage sur le terrain, qui nous permet de répondre aux besoins de l’Hôpital et des patients. Voilà ce qui nous anime. »

— Catherine Higgens, présidente, Conseil d’administration des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa

En plus de financer l’équipement qui sauve des vies, les Auxiliaires travaillent de façon étroite avec certaines équipes médicales, dont les Services psychosociaux, pour assurer aux patients des articles indispensables. Des tire-laits pour les nouveaux parents à l’armoire de dépannage pour les patients qui ont besoin de vêtements au moment d’obtenir leur congé, la générosité des Auxiliaires permet à l’Hôpital de répondre à des besoins concrets en temps réel.

« Ces gestes ou articles peuvent sembler insignifiants, mais leurs bienfaits pour les patients touchés sont puissants », déclare Catherine Higgens, présidente du Conseil d’administration des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa. « Nous sommes très attachés à notre ancrage sur le terrain, qui nous permet de répondre aux besoins de l’Hôpital et des patients. Voilà ce qui nous anime. »

Ce n’est pas la passion qui manque au sein du Conseil d’administration des Auxiliaires et chez sa poignée d’employés efficaces et ses bénévoles déterminés. Ensemble, ils assurent le fonctionnement fluide de plusieurs commerces générateurs de revenus, dont les boutiques de cadeau aux campus Civic et Général et la boutique des Auxiliaires Civic. Les Auxiliaires génèrent aussi des fonds par l’entremise de partenariats communautaires stratégiques, notamment avec plus de 60 marchands et membres de la communauté artistique d’Ottawa. Les marchands reçoivent des espaces sur un campus pour y vendre leurs produits, offrant ainsi à ces petites entreprises locales d’importants revenus et de la visibilité, tout en générant des revenus essentiels à la continuité des activités des Auxiliaires.

Fidèles à leur objectif de collecte de fonds au sein de l’Hôpital, les Auxiliaires apportent aussi un appui concret aux membres du personnel. Depuis 10 années, ils financent une bourse en soins infirmiers qui vise à aider à perfectionner les compétences de notre incroyable personnel infirmier. Tout au long de la pandémie, les Auxiliaires ont aussi exprimé leur reconnaissance envers les travailleurs de la santé en leur distribuant de la nourriture et des gâteries.

Même si les retombées de leurs efforts varient d’un projet à l’autre, la vision des Auxiliaires n’a pas vacillé depuis plus d’un siècle : faire une différence positive auprès des patients de L’Hôpital d’Ottawa et de l’ensemble de la communauté hospitalière.

 

Merci aux Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa pour votre dévouement durable et votre générosité envers les besoins des patients.

« Plus agile et dynamique que jamais auparavant »

Lorsque Fran a franchi l’étape des 18 mois de sa convalescence, son équipe de soignants n’a pas voulu lui donner de faux espoirs. D’ordinaire, une fois que des patients atteints du syndrome de Guillain-Barré (SGB) atteignent cette étape, ils ne constatent plus vraiment d’amélioration. Ce n’est pas le cas de Fran qui, 5 ans plus tard, continue de faire des progrès. « J’ai réussi à me mettre debout sur mes patins cet hiver et j’ai commencé à patiner pour la première fois depuis l’annonce de mon diagnostic. Et puis, il y a tout juste un mois, j’ai retrouvé une sensation dans mes pieds, quelque chose que je n’avais pas ressenti depuis la découverte de ma maladie » a dit Fran.

Il a même de nouveau enfourché son vélo pour faire de longues randonnées et il se sent un peu plus fort chaque jour. « Je suis plus agile et dynamique que jamais auparavant », d’ajouter Fran avec son sourire contagieux.

Lisez l’histoire inédite de Fran ci-dessous et apprenez d’où vient sa reconnaissance pour les soins qu’il a reçus à L’Hôpital d’Ottawa.


Fran Cosper, un cycliste de longue distance, considérait qu’il était dans la meilleure forme de sa vie à l’approche de l’hiver 2017. Mais à la mi-février, il s’est réveillé en pleine nuit pour réaliser qu’il ne sentait plus ses jambes. Le lendemain matin, en essayant de sortir du lit, il s’est écroulé : ses fortes jambes n’étaient tout à coup plus fonctionnelles. Peu de temps après, il a reçu un diagnostic de syndrome de Guillain-Barré (SGB), une maladie qui peut entraîner une paralysie permanente. Il était alors loin de se douter que sa récupération l’amènerait à côtoyer une équipe d’experts, à utiliser la réalité virtuelle à L’Hôpital d’Ottawa et à trouver la détermination de marcher à nouveau, mais aussi d’aider des patients à son tour.

Quand les symptômes se sont soudainement manifestés, Fran a d’abord cru que ce ne pouvait être grave, parce qu’il prenait soin de sa santé. Le matin, il a tenté d’aller au sous-sol pour s’entraîner. « J’ai voulu me mettre à quatre pattes, mais je suis tombé face première sur le tapis. Je me suis dit : “Bon, je ne peux plus bouger. C’est très grave, finalement.” Elise, ma femme, est descendue et a vu que j’avais une paralysie faciale. Elle pensait que je faisais un AVC. »

Mais comme Fran le savait, les AVC ne paralysent habituellement qu’un côté du corps, ce qui voulait dire que c’était autre chose. Et que c’était grave.

Qu’est-ce que le syndrome de Guillain-Barré?

Fran is secured to an adjustable bed prior to using the CAREN machine at the Ottawa Hospital Rehab Centre.
Fran à l’hôpital.

Après s’être soumis à un examen minutieux, Fran a reçu un diagnostic de SGB. Cette maladie auto-immune rare pousse le système nerveux à attaquer les nerfs et à endommager la gaine de myéline, soit la membrane qui les protège. Les dommages empêchent la transmission des signaux du cerveau vers les nerfs des muscles, ce qui entraîne une faiblesse, un engourdissement ou, comme dans le cas de Fran, la paralysie.

Le syndrome de Guillain-Barré peut être causé par une infection ou un virus. Fran, âgé de 56 ans, avait contracté deux rhumes coup sur coup, ce qui pourrait avoir affolé son système immunitaire. En l’espace de quelques jours, il s’est mis à perdre l’équilibre et à avoir de la difficulté à soulever ses casseroles. Puis quelques heures plus tard, la maladie atteignait son point culminant et attaquait le système nerveux. Fran ne pouvait plus bouger.

« C’était comme une expérience extracorporelle. Mon cerveau fonctionnait normalement, mais mon corps ne m’obéissait plus. » – Fran Cosper

« Le Centre de réadaptation de L’Hôpital d’Ottawa accueille chaque année cinq ou six patients atteints du syndrome de Guillain-Barré, explique la Dre Vidya Sreenivasan, spécialisée en médecine physique et en réadaptation. Chez certains, les symptômes sont légers, mais chez d’autres, comme Fran, l’atteinte est plus grave. »

Une récupération particulièrement difficile

Chaque année, environ un Canadien sur 100 000 contracte le syndrome de Guillain-Barré. La récupération peut durer plus d’un an, parce que les nerfs se régénèrent lentement, à raison d’un millimètre par mois. Pour Fran, la récupération serait beaucoup plus longue.

Même une fois qu’il a été admis à l’hôpital, la maladie a continué d’endommager ses nerfs. Deux semaines après son arrivée, il a été transféré au Centre de réadaptation, où son équipe de soin comprenait médecins, psychologues, travailleurs sociaux, thérapeutes en loisirs, physiothérapeutes, pneumologues, ergothérapeutes et personnel infirmier.

« À ce moment-là, j’ai décidé de me battre. J’allais me retrousser les manches et tout faire pour améliorer mon sort, même si je ne savais pas ce que ça donnerait. » – Fran Cosper

Fran était entièrement dépendant de cette équipe. Il fallait le laver, l’habiller et le retourner dans son lit. Il ne pouvait même pas fermer les yeux, si bien que le personnel infirmer devait maintenir ses paupières closes avec du ruban adhésif pour qu’il puisse dormir.

« C’était comme une expérience extracorporelle. Mon cerveau fonctionnait normalement, mais mon corps ne m’obéissait plus. » Le cycliste ressentait aussi des douleurs atroces en raison des dommages subis par ses nerfs. Couché dans son lit d’hôpital et incapable de bouger, il a pris une décision.

« Étrangement, je n’avais pas peur. À ce moment-là, j’ai décidé de me battre. J’allais me retrousser les manches et tout faire pour améliorer mon sort, même si je ne savais pas ce que ça donnerait. »

La vidéo est uniquement disponible en anglais.

La haute technologie au service de la réadaptation

Si Fran a pu passer à travers un plan de thérapie rigoureux, c’est parce qu’il avait une excellente forme physique, beaucoup de détermination et une attitude positive. Il faisait de la physiothérapie cinq heures par jour, notamment à la piscine du Centre de réadaptation trois fois par semaine. Après deux mois, il pouvait se tenir debout et, avec de l’aide, faire quelques pas. C’est entre autres grâce au laboratoire de réalité virtuelle – l’un des deux seuls au Canada – qu’il a pu réapprendre à marcher.

Fran in pool.
Fran se rendait à la piscine du Centre de réadaptation trois fois par semaine.

« La piscine et la salle de réalité virtuelle m’ont été indispensables. Sans ces installations, il m’aurait fallu beaucoup plus de temps pour retrouver l’usage de mes jambes. »
– Fran Cosper

Le système CAREN (acronyme anglais signifiant « environnement de réadaptation assisté par ordinateur ») combine un écran de la taille d’une pièce, un tapis roulant double contrôlé à distance, une technologie d’analyse du mouvement de classe mondiale et une plateforme qui répond aux mouvements du patient alors qu’il explore un monde en trois dimensions tout en étant retenu par un harnais. Installé devant des représentations visuelles préprogrammées, le patient répond à des stimuli environnementaux en transférant son poids, en accélérant ou en décélérant ou même en faisant des mouvements particuliers. Le niveau de difficulté peut être rehaussé graduellement, à mesure que progresse la réadaptation.

Fran in VR lab.
Si Fran a réappris à marcher, c’est entre autres grâce au laboratoire de réalité virtuelle – l’un des deux seuls au Canada.

« Cette salle est tout droit sortie d’un film de science-fiction. Elle met vraiment le corps à l’épreuve. Après une heure d’exercices, j’étais tout en sueur. La piscine et la salle de réalité virtuelle m’ont été indispensables. Sans ces installations, il m’aurait fallu beaucoup plus de temps pour retrouver l’usage de mes jambes. »

« J’ai pratiquement été effacé de la carte pendant un an. Mais le seul point négatif de mon séjour à l’hôpital, ç’a été la maladie elle-même. »
– Fran Cosper

Selon la Dre Nancy Dudek, directrice médicale du programme pour les amputés du Centre de réadaptation de L’Hôpital d’Ottawa, ce système d’exception présente de nombreux avantages pour les patients. « Tout est possible, ça donne vraiment libre cours à la créativité. Au lieu de se tenir à des barres parallèles, le patient est retenu par un harnais de sécurité. C’est un système très novateur et bénéfique. »

Installé en 2010 grâce à l’appui local et à un partenariat avec les Forces canadiennes, le système CAREN a initialement servi, entre autres choses, à aider les soldats blessés de retour d’Afghanistan. Depuis, il a profité à bien des patients hospitalisés pour diverses raisons : traumatisme cérébral, AVC, maladie neuromusculaire, amputation, douleur chronique, etc.

La récupération se poursuit

Quand Fran a reçu son congé du Centre de réadaptation, en octobre 2017, il a versé quelques larmes, et les membres du personnel soignant aussi. Ce sont eux qui lui avaient fourni ses soins quotidiens et qui l’avaient guidé pour qu’il puisse à nouveau se laver, s’habiller et être autonome.

Fran on exercise ball
Fran entre les mains de l’équipe de réadaptation.

« Je suis vraiment reconnaissant de la gentillesse et de la qualité des soins auxquels j’ai eu droit. Le personnel a été incroyable, raconte Fran. J’ai pratiquement été effacé de la carte pendant un an. Mais le seul point négatif de mon séjour à l’hôpital, ç’a été la maladie elle-même. »

Fran est sorti du Centre de réadaptation avec une marchette. Quand il est revenu pour un rendez-vous de suivi, un mois plus tard, il marchait sans aide.

Aujourd’hui, il a repris le vélo, bien qu’il ne fasse pas encore des 100 kilomètres, et poursuit sa thérapie. Il ressent toujours de la douleur, et ses bras mettent du temps à récupérer. Il faudra aussi plus de temps pour que ses doigts retrouvent leur motricité fine. Comme il est saxophoniste, il est motivé à en retrouver le plein usage.

« J’ai maintenant espoir de pouvoir rejouer du saxophone un jour, parce que ma dextérité s’améliore. C’est un processus qui se poursuit. »

Donner au suivant

S’il y a deux personnes que Fran n’oubliera jamais, ce sont les bénévoles Chris et Claude, qui ont été là pour lui quand il était au Centre de réadaptation. Ils le sortaient pour prendre un café et discuter. Au départ, il n’avait aucune idée de qui était ces personnes vêtues d’un veston bleu, mais il a vite compris le rôle important qu’elles jouaient à l’hôpital.

« Je me souviens d’avoir demandé à Chris pourquoi il faisait du bénévolat. Il m’a expliqué qu’il avait une tumeur inopérable au cerveau et qu’il allait mourir. Il m’a dit : “On a tellement bien pris soin de moi ici que j’ai décidé de consacrer le temps qu’il me reste au bénévolat.” J’ai fondu en larmes et décidé à ce moment-là de devenir bénévole. »

Fran in blue vest.
Aujourd’hui, Fran donne au suivant en faisant du bénévolat à l’Hôpital.

Avant la pandémie, Fran passait deux jours par semaine auprès de patients, parfois dans son ancienne chambre au Centre de réadaptation, pour leur montrer ce qu’ils pouvaient accomplir. « Je me rappelle avoir vu une femme couchée sur une civière dans le couloir. Elle s’apprêtait à se faire opérer, et il n’y avait personne avec elle. Je me suis penché au-dessus d’elle et je lui ai dit que tout allait bien se passer. Je l’ai revu par la suite et elle m’a remercié. »

Voilà pourquoi Fran porte fièrement le veston bleu. Il a vécu des jours sombres, et aujourd’hui, il est heureux de pouvoir aider les autres quand ils ont besoin d’entendre une voix rassurante, comme Chris et Claude l’ont fait pour lui. Il s’estime aussi chanceux de pouvoir faire du bénévolat à l’hôpital qui a rendu possible son long rétablissement.

Écoutez Fran témoigner dans Pulse, le balado de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Pour beaucoup d’employés, se rendre tous les jours à l’Hôpital, ce n’est pas simplement aller travailler, mais plutôt vivre leur vocation. Chaque jour, ils rencontrent des patients qui sont nombreux à traverser des moments difficiles. Nos infirmières, nos médecins et nos bénévoles, entre autres, leur offrent de la gentillesse et des soins empreints de compassion pour leur venir en aide. Que l’échange ait lieu dans le cadre d’un rendez-vous, de soins après une chirurgie, d’orientations pour se retrouver dans l’hôpital ou d’une conversation amicale pour changer les idées, la bienveillance des « héros à l’Hopital » aide beaucoup les patients et les membres de leur famille qui visitent notre hôpital.

Pour Laura Douglas, Isabelle Sarazin et Nataleigh Oliveira, cette compassion a été reconnue par un don versé à un programme spécial d’hommage à nos héros à l’Hôpital.

Un moment inoubliable

Infirmière autorisée, Laura Douglas se souvient comme si c’était hier du moment où un patient a reconnu son dévouement.

« J’ai reçu mon épinglette un lundi très achalandé à l’Urgence et je me souviens d’avoir souri toute la journée. » – Laura Douglas

Laura Douglas GAP
Laura Douglas.

Le rythme effréné de l’Urgence en intimide certains, mais c’est là que Laura a choisi de travailler. « J’adore mon travail et si toutes les journées difficiles de ma carrière en valent la peine, c’est à cause des patients et de leur famille. Je suis honorée de savoir que j’ai fait une petite différence. »

Lorsque les patients et les familles repensent à leurs soins et à leurs interactions avec un membre de l’équipe comme Laura, beaucoup souhaitent dire merci. Le Prix de gratitude leur offre une merveilleuse façon de le faire.

Première reconnaissance

Chaque héros à l’Hôpital reçoit une épinglette, qu’il porte avec fierté. La remise de l’épinglette est un moment unique, surtout lorsque c’est la première fois, comme dans le cas d’Isabelle Sarazin.

Technologue en électroencéphalographie à L’Hôpital d’Ottawa, Isabelle prend soin de patients aux Soins intensifs, à l’Urgence, en rétablissement et en isolement pour la COVID-19. Elle a récemment reçu sa première épinglette, hommage de ses collègues.

« Nous sommes une toute petite équipe et j’aimerais dédier cette épinglette à mes collègues technologues, qui la méritent autant que moi. »
– Isabelle Sarazin

Isabelle Sarazin GAP
Isabelle Sarazin.

« C’était formidable de recevoir mon épinglette. Je me sens reconnue pour mon travail, car beaucoup ne savent pas à quoi sert un électroencéphalogramme », dit-elle.

Comme technologue, Isabelle passe des heures à enregistrer des ondes cérébrales au chevet de patients. Elle réalise ses fonctions dans beaucoup de secteurs de l’Hôpital et doit interagir avec les patients. « Nous sommes une toute petite équipe et j’aimerais dédier cette épinglette à mes collègues technologues, qui la méritent autant que moi. »

Naissances inoubliables

Infirmière autorisée à l’Unité des naissances, Nataleigh Oliveira accompagne les mères et leur nouveau-né en des moments très spéciaux. Son poste comporte plusieurs volets et ses fonctions peuvent être complexes.

« J’aime le fait d’aider mes patientes de tant de manières différentes. Parfois, elles ont besoin d’une amie ou d’une accompagnante; de quelqu’un qui va valider leurs sentiments et leurs craintes et qui va les guider dans l’inconnu qui ouvre un nouveau chapitre de leur vie », affirme Nataleigh.

« Mon rôle est toujours gratifiant et je ne cesserai jamais de m’émerveiller devant le miracle d’une nouvelle vie. » – Nataleigh Oliveira

Nataleigh Oliveira GAP
Nataleigh Oliveira.

Le dévouement du personnel dans le cadre d’un travail imprévisible et exigeant suscite une énorme reconnaissance chez les familles. Nataleigh adore son travail, même lorsqu’elle a mal au dos après un quart de travail de 12 heures. « Je fais un café pour un conjoint qui est peut-être debout depuis 24 heures et je le borde avec un oreiller et une couverture pour qu’il puisse se reposer. Je me réjouis avec les parents qui, après un long combat contre l’infertilité, ont un bébé en santé; je pleure avec eux après avoir aidé la mère à accoucher de leur enfant mort-né. Je les porte tous dans mon cœur et je ne les oublie jamais. »

Nataleigh est profondément reconnaissante d’avoir été honorée comme héros à l’Hôpital et de recevoir une épinglette, sachant que tout l’amour qu’elle met dans son travail ne passe pas inaperçu. « Mon rôle est toujours gratifiant et je ne cesserai jamais de m’émerveiller devant le miracle d’une nouvelle vie. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

La retraite est une étape marquante pour bien des gens : ils ont enfin du temps pour se détendre et peuvent oublier le stress du travail. Toutefois, c’est tout le contraire pour Mike Soloski. Cet homme d’action altruiste maintenant âgé de 61 ans était bénévole à L’Hôpital d’Ottawa lorsque la pandémie de COVID19 a débuté – et que bien des bénévoles ont été appelés à rester chez eux par mesure de précaution pour limiter l’exposition à cette maladie infectieuse. Mike savait toutefois qu’il devait agir concrètement. Il a donc décidé de mettre sa retraite et son bénévolat sur pause pour devenir vérificateur des symptômes de la COVID19 en première ligne.

Interrompre la retraite pour prêter main-forte en première ligne

Mike Soloski with his grandchild
Mike Soloski avec son petit-fils.

Après avoir pris sa retraite en tant que directeur de banque, ce père de famille et grandpère a décidé de faire du bénévolat en excluant toutefois les secteurs des finances et de la collecte de fonds. Il a décidé de devenir bénévole au Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa parce que sa femme y a reçu des soins véritablement empreints de compassion avant de perdre son combat contre le cancer en 2014. Le bénévolat a donné à Mike le sentiment d’avoir un but et il aimait redonner à la collectivité d’une nouvelle façon. En 2019, il a amorcé un nouveau chapitre dans sa vie en se remariant. Mike et sa nouvelle épouse, Leona, ont ainsi formé une famille recomposée avec leur famille respective, qui comprend leurs filles et leurs petits-enfants.

« Je savais que j’étais prêt pour un défi stimulant en dehors de ma zone de confort. Je ne me voyais pas rester chez moi sans rien faire. » – Mike Soloski

Puis, au début de 2020, la COVID‑19 a frappé Ottawa. Les bénévoles de l’Hôpital ont été incités à rester chez eux, mais Mike s’est dit qu’il devait trouver une façon d’aider « Je savais que j’étais prêt pour un défi stimulant en dehors de ma zone de confort. Je ne me voyais pas rester chez moi sans rien faire », explique Mike. Son excellent travail et son dévouement à titre de bénévole n’étaient pas passés inaperçus et il a été embauché en tant que vérificateur des symptômes de la COVID19. Être soudainement propulsé en première ligne d’une pandémie mondiale est assurément une excellente façon de sortir de sa zone de confort.

Son rôle le plus important

Concrètement, les responsabilités quotidiennes de Mike sont de s’assurer que les vérificateurs décèlent correctement la présence de symptômes chez les patients, les visiteurs et les membres du personnel avant qu’ils entrent dans l’hôpital. Il a été promu superviseur et offre du soutien à l’équipe de vérificateurs. Le plus important pour lui est de créer un environnement accueillant en cette période de grand stress. Il est fier d’arborer une attitude positive lorsqu’il interagit avec des patients, des visiteurs et des membres du personnel.

Mike Soloski,screener at The Ottawa Hospital
Mike Soloski, examinateur COVID-19.

« Je trouve qu’il est vraiment gratifiant d’aider à mettre les gens plus à l’aise, surtout s’il s’agit de diminuer leur nervosité, leur tension et leurs appréhensions. » – Mike Soloski.

Comme il est l’un des premiers visages masqués qu’ils voient à leur entrée, Mike s’efforce de créer cet environnement et de rassurer les gens qui se présentent à sa table. « Je trouve qu’il est vraiment gratifiant d’aider à mettre les gens plus à l’aise, surtout s’il s’agit de diminuer leur nervosité, leur tension et leurs appréhensions. »

Sage conseil

Son nouveau rôle représente un défi inattendu pour lui, mais Mike sait qu’il est à sa place. « On a parfois une impression bizarre de ce que la retraite est censée être – pour moi, c’est juste un autre type d’occupation. Ce travail est très gratifiant », ajoute-t-il. Même s’il n’aurait jamais pensé réintégrer le marché du travail ainsi après sa retraite, il est reconnaissant d’avoir pu atteindre l’objectif qu’il s’était fixé en 2016 : aider de toutes les façons possibles. Un sage conseil qu’il donne à quiconque envisage de faire du bénévolat à L’Hôpital d’Ottawa : « Sautez à pieds joints sur l’occasion sans vous poser de question. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Publié : mai 2020

Pionnière des soins et survivante du cancer du sein 

Un regard sur la vie inspirante d’Hélène Létourneau-Donnelly suffit pour voir l’esprit qui l’anime : aider les autres d’une manière ou d’une autre. On pourrait dire que c’est dans sa nature. 

Hélène croit que cet esprit de compassion lui vient de sa famille. « Mes parents ont été pour moi des modèles qui m’ont inspirée à aider les autres à avoir une meilleure qualité de vie – peu importe ce que la personne avait fait et les circonstances. »  

Une carrière au service des autres 

C’est précisément cette voie qu’elle a emprunté dans sa vie et sa carrière. Attirée par le milieu de la santé, Hélène a rapidement commencé à laisser sa marque ici même, dans l’établissement qu’est devenu L’Hôpital d’OttawaElle a commencé sa carrière en soins infirmiers à l’Hôpital Général d’Ottawa en 1959, devenant directrice adjointe des Soins infirmiers une semaine après avoir obtenu son diplôme en sciences infirmières. En seulement quelques années, ses talents lui ont taillé une solide réputation dans la région et elle est devenue directrice des soins infirmiers à l’Hôpital Civic de l’époque. La jeune femme a choisi de poursuivre ses aspirations professionnelles de prendre soin des autres alors que les femmes de son âge se mariaient et avaient des enfants. Elle allait occuper ce poste pendant 27 ans. 

Cette jeune femme forte et indépendante allait devenir une pionnière des soins de santéElle a élaboré et mis sur pied, avec l’aide de son personnel dévoué, toute une gamme de programmes d’envergure en milieu hospitalier. Pensons à celui de la Chirurgie dun jour, le premier du genre au Canada, aux premières infirmières de triage à lUrgence à Ottawa, à la Division de chirurgie vasculaire et au Centre dinformation antipoison, une autre première à Ottawaainsi qu’au premier cours de techniquepériopératoires. Dans ce tourbillon dactivité, elle réussi à obtenir, par des études à temps partiel, un doctorat en éducation (sans thèse). 

Que ce soit en améliorant les soins ou en dévouant toute sa vie à la formation professionnelle et au mieux-être de la femme, Hélène na jamais cessé de prêter sa voix aux autres et de les défendre avec passion.  

Redonner  

Chaque fois qu’elle voyait un besoin, Hélène intervenait. Lorsqu’elle a reçu un diagnostic de cancer du sein en 2007, à 70 ans, elle a été soignée à L’Hôpital d’Ottawa. L’excellence des traitements ne l’a pas empêchée de découvrir des manières d’améliorer l’expérience du patient en consolidant les soins. « Je suis très heureuse que la vision des leaders en cancérologie se soit concrétisée par l’ouverture du Centre de santé du sein Rose Ages. Ainsi, le cheminement des patientes, des familles et des soignants sera moins pénible », affirme-t-elle.  

Ce dévouement inlassable ne passe pas inaperçu. Selon la DreJean Seely, chef de lImagerie du sein au Département dimagerie médicale de LHôpital dOttawa, Hélène est une donatrice très généreuse qui comprend bien les besoins. « Par ses dons, Hélène a su favoriser l’enseignement clinique et les soins de qualité centrés sur le patient à LHôpital dOttawa, dans le même esprit qui a motivé sa brillante carrière.Elle incarne la mission de l’Hôpital, qui est d’offrir à chaque patient des soins de calibre mondial et des services exceptionnels avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. »La DreSeely sestime heureuse d’avoir collaboré avec Hélène à la création de ce centre.  

Depuis quelle a pris sa retraite, Hélène continue de sengager activement dans les soins à LHôpital dOttawa comme bénévole et donatrice, et elle ne cesse de trouver des moyens de redonner. S’intéressant particulièrement à la santé de la femme, elle appuie le Centre de santé pour les femmes Shirley-E.-Greenberg et le Centre de santé du sein Rose Ages, où une salle porte son nom.  

Un nouveau départ  

Hélène Létourneau-Donnelly and Philip Donnelly
Hélène Létourneau-Donnelly et son mari Philip Donnelly à leur domicile.

À la retraite, Hélène a aussi écrit un nouveau chapitre dans sa vieEn effet, à 68 ans, elle est tombée amoureuse de PhilipDonnelly et s’est mariée pour la première fois de sa vie. « Cet homme incarne la gentillesse et la compassion », dit-elle en souriant. Une fois mariée, Hélène a assumé avec joie ses nouveaux rôles de belle-mère et de belle-grand-mère. Sa nouvelle famille lui a fait réfléchir davantage à l’avenir et à ce qu’elle voulait léguer à la prochaine génération. Elle tient à tout prix à ce que les enfants et petit-enfants qui sont devenus les siens par alliance et les enfants de ses amis puissent recevoir des soins de calibre mondial à Ottawa. « J’invite les gens à penser à l’héritage qu’ils veulent laisser aux générations futures et à prévoir dans leur testament un don à L’Hôpital d’Ottawa. »

Ainsi, Hélène demeure une pionnière pour les générations à venir et continue à inspirer les autres à redonner comme elle l’a fait.  

« J’invite les gens à penser à l’héritage qu’ils veulent laisser aux générations futures et à prévoir dans leur testament un don à L’Hôpital d’Ottawa. »  Hélène Létourneau-Donnelly 


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

À mesure que la pandémie de COVID-19 évolue, des experts à L’Hôpital d’Ottawa et nos partenaires dans toute la région ne ménagent rien pour faire cesser la propagation de cette maladie infectieuse. Que ce soit par notre plan de préparation aux crises ou nos recherches en cours sur la COVID-19, nous possédons le savoir et l’expérience voulus pour prendre le taureau par les cornes. Nos chercheurs font appel à leur expertise unique et explorent plus de 50 projets de recherche sur la COVID-19 pour contribuer au combat mondial contre ce virus.

Tous les exercices de simulation et projets de recherche envisagés à L’Hôpital d’Ottawa pour la COVID 19 se feront avec de l’équipement de recherche, des ressources et des installations mis au point pendant des années, grâce au généreux soutien de notre collectivité.

« Grâce au généreux soutien de la collectivité au fil des années, nous avons mis au point des installations et des technologies de recherche uniques que nous nous empressons de mettre à profit pour combattre la COVID-19, affirme le Dr Duncan Stewart, vice-président exécutif, Recherche, L’Hôpital d’Ottawa. Par ailleurs, le soutien de notre population pour la recherche aujourd’hui aura pour heureuse conséquence que nous serons prêts à relever les défis de demain, quels qu’ils soient. »

Calmer le système immunitaire des personnes gravement malades

Le Dr Stewart dirige une équipe de chercheurs qui œuvre à lancer un essai clinique de la thérapie par cellules stromales mésenchymateuses (CSM) pour traiter la COVID-19 chez les patients aussi atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA).

Le système immunitaire est critique pour défendre l’organisme contre la COVID-19, mais il peut aussi se suractiver et endommager gravement les poumons. Chez les patients atteints de la COVID 19, le SDRA est la principale cause de symptômes graves et de décès.

Des études montrent que les cellules souches, appelées cellules stromales mésenchymateuses (CSM), peuvent calmer un système immunitaire survolté et aider ainsi les patients atteints du SDRA causé par certaines infections.

Experts en fabrication de CSM, nos chercheurs ont réalisé une première mondiale : un essai clinique des CSM pour traiter le choc septique. Ils mettront ces atouts à profit, probablement de concert avec des partenaires ontariens et européens, afin de trouver des thérapies nouvelles pour les patients atteints de la COVID 19.

Adapter et créer des médicaments

Researcher doing work in a laboratory.
Dr John Bell

D’autres chercheurs à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Université d’Ottawa évaluent le potentiel de certains médicaments pour traiter une infection à la COVID-19. Taha Azad, Ph.D., Ragunath Singaravelu, Ph.D., Jean-Simon Diallo, Ph.D. et le Dr John Bell ont innové en créant des biosenseurs capables de déceler des médicaments à petites molécules pouvant empêcher le virus de la COVID-19 de se fixer aux cellules de l’organisme, prévenant ainsi l’infection. Ils commenceront par consulter le répertoire de plus de 1 000 petites molécules approuvées pour traiter d’autres maladies. Puis, ils tâcheront de trouver les médicaments antiviraux qui pourraient traiter efficacement ce virus.

Apprendre de nos patients atteints de la COVID-19 et mettre des thérapies à l’essai

Les chercheurs du monde entier mettent en commun leurs expériences et leurs découvertes et collaborent pour trouver la meilleure façon de traiter les patients atteints de la COVID-19

Les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa et de l’Université d’Ottawa mettent l’épaule à la roue en tentant de créer un registre des patients atteints de la COVID-19 dans notre région. Avec les Drs Michaeline McGuinty William Cameron à la barre, ils veulent trouver les caractéristiques communes aux différents cas d’infection et déterminer l’efficacité des traitements. Ils utiliseront aussi des échantillons de sang pour étudier le virus et voir comme l’organisme réagit à chaque traitement.

« Grâce au généreux soutien de la collectivité au fil des années, nous avons mis au point des installations et des technologies de recherche uniques que nous nous empressons de mettre à profit pour combattre la COVID-19. » — Dr Duncan Stewart, scientifique principal au sein du Programme de médecine régénératrice de L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa

Vers un vaccin

Pendant que certains cherchent de meilleurs traitements contre la COVID-19, Carolina Ilkow, Ph.D., le Dr John Bell et leur équipe d’experts en fabrication de virus contre le cancer à L’Hôpital d’Ottawa poursuivent sans relâche leurs travaux pour créer un vaccin, de concert avec des scientifiques au Canada et dans le monde. Ce vaccin contiendrait de petites parties du matériel génétique du virus de la COVID 19 intégrées dans un virus différent qui ne cause pas de symptômes chez les humains. Ce vaccin viral se reproduit et produirait son propre adjuvant, substance qui stimule le système immunitaire pour accroître l’efficacité du vaccin. Une fois un vaccin prometteur créé, l’équipe pourra en générer en grande quantité dans le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques de L’Hôpital d’Ottawa. Il s’agit du seul laboratoire en milieu hospitalier au pays capable de produire des vaccins et des thérapies à base de virus pour des essais cliniques.

Mettre notre préparation à l’essai

L’agilité de nos chercheurs face à la COVID-19 est évidente. Cependant, bien avant l’apparition de ce virus, L’Hôpital d’Ottawa se préparait déjà à l’éventualité d’une pandémie. Lorsqu’il s’agit de se préparer pour le pire, nous montrons la voie en produisant de solides stratégies de gestion de crise.

Les Unités de soins intensifs aux campus Général et Civic, où nous traiterons les patients atteints de la COVID-19 qui ont les symptômes les plus aigus, pourront tripler leur capacité en cas de besoin. Si cette capacité accrue ne suffit pas, nous utiliserons d’autres locaux de l’Hôpital pour traiter les patients les plus gravement atteints.

Dans l’Est ontarien, les hôpitaux collaborent à créer une stratégie de cheminement des patients en cas de besoin. Nous pourrons transférer à des hôpitaux désignés les patients atteints de la COVID-19 qui ont besoin de soins aigus ou critiques. Les patients qui n’ont pas besoin de ce niveau de soins seront transférés au milieu hospitalier le plus adéquat. Ainsi, le système de santé ne sera pas engorgé par l’éclosion de COVID-19.

Les exercices de simulation sauvent des vies

Dans un hôpital qui a cent ans, transférer des patients de l’Urgence aux Soins intensifs présente tout un défi. Voilà pourquoi le Centre de compétences et de simulation de l’Université d’Ottawa a préparé le personnel en organisant des exercices de simulation et des essais.

Pendant les exercices, un mannequin doté de technologies de pointe et qui peut éternuer sert à perfectionner le transfert et le transport sécuritaires d’un patient gravement malade en arrêt respiratoire.

Les simulations sont essentielles, car elles permettent au personnel de se perfectionner dans un milieu réel et en temps réel, de corriger le tir au besoin, et, au bout du compte, de mieux soigner les patients. Un peu comme les simulations de Code orange tenues deux mois avant l’accident d’autobus à la station Westboro le 11 janvier 2019, cette formation pratique prépare encore mieux le personnel de première ligne.

Le 6 novembre 2018, L’Hôpital d’Ottawa avait effectué un exercice d’intervention d’urgence afin de toujours mieux se préparer aux catastrophes, dont le lancement d’un vrai Code orange.

Seulement deux mois plus tard, un autobus à deux étages a fait collision avec la station Westboro. En tout, 13 patients gravement blessés ont été transportés à l’Urgence. Grâce à l’exercice de simulation, le personnel de L’Hôpital d’Ottawa était encore mieux préparé à sauver des vies.

Votre appui est essentiel

Un hôpital fort a besoin du soutien de la population, surtout pendant cette période sans précédent. Appuyez dès aujourd’hui des soins de calibre mondial et une recherche de pointe. Vous pouvez appuyer des soins de calibre mondial et une recherche de pointe qui sauvent des vies tous les jours.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Pendant que le public doit demeurer à la maison, les travailleurs essentiels se rendent chaque jour à L’Hôpital d’Ottawa. Ils prennent soin des personnes les plus malades de la région parce diverses affections et blessures surviennent toujours pendant la pandémie de COVID-19.

Des médecins, des infirmières et des employés de soutien essentiels franchissent les portes de l’hôpital pour répondre à un objectif : veiller à ce que chaque patient reçoive les meilleurs soins possible. Au cœur de la pandémie mondiale, qui suscite de grandes craintes au sein de la population, les membres de l’équipe de l’Hôpital doivent aussi prendre soin de soi et de leur famille, tout en restant en santé.

Ils sont là pour aider chaque patient, du chirurgien qui sauve une vie, à l’infirmière qui administre un traitement de chimiothérapie et au préposé aux soins qui offre quelques mots réconfortants et un sourire en cette période où il est presque impossible d’avoir un visiteur.

Pleins feux sur les histoires exceptionnelles qui se déroulent en première ligne à L’Hôpital d’Ottawa.

Se préparer à la pandémie

La préparation à la pandémie de la COVID-19 ne visait pas seulement à veiller à ce que L’Hôpital d’Ottawa soit prêt. L’objectif était aussi d’organiser les hôpitaux de l’ensemble de la région de Champlain. C’est là qu’entre en jeu le Dr Andrew Willmore, directeur médical du Service de la gestion des urgences à L’Hôpital d’Ottawa.

Le Dr Andrew Willmore tient une réunion éclair au Centre d’évaluation pour la COVID-19

Le Dr Willmore, qui est aussi chef des interventions d’urgence en santé de la région de Champlain, a collaboré avec la Ville d’Ottawa pour nous préparer à l’arrivée de patients atteints de la COVID-19. Cette préparation a débuté il y a environ quatre ans lors de la création du Système de gestion des incidents à L’Hôpital d’Ottawa.

« Le système nous permet de passer en mode de gestion d’incidents, de réorganiser notre façon de fonctionner dans l’hôpital et de déterminer à quel moment intensifier le niveau d’intervention », explique le Dr Willmore.

Au début de la pandémie, L’Hôpital d’Ottawa a reçu le mandat de coordonner l’intervention dans la région. Un système régional de gestion des urgences a donc été mis en place. « Cela nous a permis de modifier nos modèles de prestation de soins, par exemple en ouvrant le Centre d’évaluation pour la COVID-19 et des cliniques de soins, ainsi qu’en adoptant un modèle régional de répartition des effectifs et de logistique pour soutenir les services en difficulté », poursuit le Dr Willmore.

« Après une longue journée, je regarde autour de moi et je constate que je ne suis pas seul. Les talents que nous avons ici et dans la région sont des sources intarissables d’inspiration. Absolument tout le monde s’investit à fond. Notre puissance réside dans l’union de nos forces. » – Dr Andrew Willmore

La clé a été de travailler en collaboration avec Santé publique Ottawa pour aplatir la courbe pandémique. Le public, très coopératif, a permis au Dr Willmore et à son équipe de prendre une longueur d’avance dans la mise en œuvre le plan sans que les hôpitaux deviennent engorgés. « Chaque minute comptait pour nous préparer le mieux possible. Nous avons examiné le système de santé à l’échelle régionale parce que si on ne brosse pas un portrait d’ensemble, on risque de se marcher sur les pieds. » Et il n’était pas question de provoquer d’autres obstacles.

Il reste encore bien du chemin à parcourir, mais le Dr Willmore a pris le temps de réfléchir au travail accompli à L’Hôpital d’Ottawa en cette crise sans précédent. « J’en tire une leçon d’humilité. Après une longue journée, je regarde autour de moi et je constate que je suis loin d’être seul. Les talents que nous rassemblons ici et dans la région sont des sources intarissables d’inspiration. Absolument tout le monde s’investit à fond. Notre puissance réside dans l’union de nos forces. »

Nurses at The Ottawa Hospital COVID-19 Assessment Centre
Le personnel du Centre d’évaluation pour la COVID-19 de L’Hôpital d’Ottawa

« Je n’ai jamais vu une collectivité se serrer les coudes ainsi, et ce, malgré la distanciation physique. » – Kim Hargreaves

Les infirmières s’unissent pour mettre l’épaule à la roue

Kim Hargreaves est infirmière spécialisée en cancer du sang à l’Unité de médecine d’un jour. Elle et ses collègues donnent des traitements de chimiothérapie et des soins de soutien aux patients atteints d’un cancer du sang comme la leucémie, le lymphome, le myélome multiple et les syndromes myélodysplasiques.

Il faut continuer d’offrir des soins à ces patients malgré la pandémie de COVID-19. « Dans l’Unité de médecine d’un jour, nous nous soutenons vraiment toutes mutuellement. Tout le monde se donne un coup de main », précise Kim.

Kim Hargreaves (extrême droite) et ses collègues de L’Hôpital d’Ottawa

Elle ajoute que des infirmières sont réorientées d’autres secteurs de l’Hôpital pour leur venir en aide. « Les infirmières des cliniques où les patients peuvent voir leur médecin par voie virtuelle reçoivent une formation pour apporter un appui de première ligne. »

Selon cette infirmière dévouée, qui cumule 31 années de service à L’Hôpital d’Ottawa, le soutien de la collectivité est une puissante forme d’encouragement. « Quand on voit les belles affiches, on relève la tête. Les messages d’appui et de remerciement nous rappellent que notre travail est apprécié, même si nous frôlons l’épuisement. Bien que nous ne soyons pas pressées comme à l’Urgence ou aux Soins intensifs, nous investissons de grands efforts pour assurer la continuité des soins. »

Rien ne l’a jamais autant inspirée que ce dont elle est témoin pendant la pandémie. « Je n’ai jamais vu une collectivité se serrer les coudes ainsi, et ce, malgré la distanciation physique », poursuit Kim.

Projets de retraite en pause

Moins de trois heures après l’appel de L’Hôpital d’Ottawa, Robin Morash était réembauchée et, quelques jours plus tard, de retour en uniforme pour aider des patients.

Robin a été infirmière pendant 33 ans à L’Hôpital d’Ottawa, dont de nombreuses années à des postes de gestion au Centre de cancérologie. Elle a senti le devoir de revenir même si elle était à la retraite depuis deux ans. « Nous entendions chaque jour à quel point les équipes étaient débordées et je voulais aider ma collectivité », confie-t-elle.

Robin Morash, sorti de sa retraite

C’est ce qu’elle fait maintenant au Centre d’évaluation pour la COVID-19 aux côtés de nombreux collègues et partenaires communautaires. Elle explique que ce travail est sa vocation. « Ça fait partie de nous. L’idée de ne rien faire tout en regardant les autres s’affairer dans tous les sens nous est étrangère. »

Les infirmières excellent à la tâche

Aux côtés de Robin au Centre d’évaluation pour la COVID-19 se trouve Joselyn Banks, gestionnaire clinique qui avait pris sa retraite en décembre 2019 après une carrière de 35 ans en soins infirmiers. Au début de la pandémie, elle a annulé un voyage en Floride et appelé l’Hôpital pour offrir ses services.

« Je regarde mes collègues et mes amis et j’en suis très fière. Je suis vraiment contente d’apporter mon aide, si petite soit-elle. » – Barb Bijman

« Je savais que notre collectivité avait besoin d’aide. Je savais que mes collègues et amis à l’Hôpital devaient faire des quarts de travail interminables. Je voulais revenir et faire le nécessaire pour être utile », explique-t-elle.

Joselyn Banks au Centre d’évaluation pour la COVID-19

Joselyn met ses compétences à profit au Centre d’évaluation pour la COVID-19 depuis son ouverture. Elle est contente d’avoir une incidence positive. « Beaucoup de collègues nous expriment que nous faisons un excellent travail et que nous évitons aux gens d’aller à l’Urgence pour passer un test de dépistage. » Le centre a jusqu’à maintenant détourné des urgences plus de 9 000 patients.

Joselyn est consciente de l’ampleur de la situation, mais affirme que c’est naturel pour les infirmières. « Nous sommes passionnées. Nous prenons soin des gens. Nous sommes des personnes d’action et nous en sommes capables. »

Mettre la retraite en pause implique des sacrifices

Jennifer Smylie, infirmière au Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa

Décider de revenir au travail est une décision difficile qui n’est pas exempte de sacrifices. Jennifer Smylie le sait très bien.

Elle a décidé sciemment de revenir au travail même si cela l’empêchait d’avoir des contacts rapprochés avec sa mère âgée. « Le travail comporte des risques, mais ça a aussi été le cas tout au long de ma carrière. J’ai évalué les risques et ai décidé que c’était la bonne chose à faire. »

Infirmière aguerrie ayant consacré plus de 30 années à L’Hôpital d’Ottawa, Jennifer avait pris sa retraite du rôle de gestionnaire au Programme de cancérologie. Elle occupe maintenant un poste au contrôle des entrées de l’hôpital.

Son équipe assure la vérification de toute personne qui entre à L’Hôpital d’Ottawa pendant la pandémie de la COVID-19. Jennifer a répondu à l’appel afin de contribuer à protéger la santé de la population. « Je n’ai pas hésité à faire ce que je jugeais nécessaire », soutient-elle.

Elle explique qu’assurer la sécurité des patients et du personnel est un rôle important. « Nous veillons à ce que chaque personne qui se présente à l’hôpital réponde aux questions de triage pour déterminer si son entrée est sécuritaire. Nous sommes très occupés, mais nous essayons de faire preuve de compassion envers chaque personne. »

Les infirmières à la retraite sont fières de revenir

Après 34 années de service à l’Unité de soins intensifs, Barb Bijman a pris sa retraite en 2017, mais a conservé son permis d’infirmière sans se douter qu’elle en aurait besoin pour prêter main-forte pendant une pandémie mondiale.

Même si, en revenant sur la ligne de front, elle devait renoncer à voir ses petits-enfants et sa mère âgée, elle se devait de le faire. « C’est un appel qu’aucune infirmière ne peut ignorer – nous répondons aux appels à l’aide. Voilà pourquoi tant d’infirmières ont mis leur retraite en pause », affirme Barb.

Barb Bijman, infirmière du Centre d’évaluation pour la COVID-19

Même si elle avoue avec beaucoup d’émotions que c’est une période stressante, tant pour les travailleurs de la santé que le public, elle ne peut s’imaginer être ailleurs qu’au Centre d’évaluation pour la COVID-19. « Je suis fière de L’Hôpital d’Ottawa et de tout ce qu’il a fait. C’est un milieu exceptionnel. J’ai pu jeter un regard externe lorsqu’il y a eu la collision d’autobus et encore maintenant, pendant la pandémie. Je regarde mes collègues et mes amis et j’en suis très fière. Je suis vraiment contente d’apporter mon aide, si petite soit-elle. »

L’équipe du laboratoire d’impression 3D répond à l’appel

L’équipe du laboratoire d’impression 3D de L’Hôpital d’Ottawa a suivi l’évolution de la COVID 19 en Chine et en Europe et a constaté les pénuries dangereuses d’équipement. C’est ce qui a amené le Dr Adnan Sheikh, directeur du laboratoire, à communiquer avec le Dr David Neilipovitz, chef du Département des soins critiques, pour offrir son aide.

L’équipe de son laboratoire a depuis fait preuve de créativité pour aider à protéger ses collègues appelés à soigner des patients gravement malades à cause de la COVID-19. Cette équipe inclut notamment Olivier Miguel et le Dr Leonid Chepelev, tous deux associés de recherche.

Tous s’entraident en ce moment. « Nous avons créé et adapté de multiples concepts d’équipement de protection individuelle », précise le Dr Chepelev.

Le Dr David Neilipovitz, chef du Département des soins critiques à L’Hôpital d’Ottawa

Le Dr Neilipovitz a joué un rôle clé pour tester les concepts à l’avance, ce qui a permis à l’Hôpital d’innover en période particulièrement exigeante. « L’équipe de l’impression 3D nous a permis de sortir des sentiers battus et de trouver des solutions pour aider les patients », explique le Dr Neilipovitz.

Le Dr Chepelev ajoute que le laboratoire d’impression 3D produit à plein régime à l’heure actuelle. « Nous utilisons les imprimantes 3D pour créer des composantes essentielles comme des petits connecteurs, des pièces de masques et des prototypes de respirateurs. » Il explique que c’est vraiment un effort de collaboration. « Comme l’impression prend un certain temps, l’équipe a pu utiliser les imprimantes pour concevoir des prototypes de dispositifs que nous fait produire à divers sites d’impression 3D à Ottawa grâce à l’aide de centaines de bénévoles et, lorsque c’était possible, à des fabricants locaux de plastique. »

Mieux encore, précise le Dr Sheikh, tout s’est fait de façon organique. « Des collègues qui s’entraident dans une optique d’ouverture et d’intégration des contributions de chacun, en plus d’évaluer les créations et de les tester avant la production à grande échelle. »

Modifier la façon d’offrir des soins palliatifs

La Dre Miriam Mottiar est anesthésiologiste et médecin spécialisée en soins palliatifs. Son travail en salle d’opération a beaucoup changé depuis la pandémie, notamment au chapitre de l’ÉPI. Mais ce sont surtout les changements à l’offre de soins palliatifs qui lui font de la peine.

La Dre Miriam Mottiar

La crise de la COVID-19 a bouleversé la donne pour les patients et leur famille. « Les patients n’ont plus de proche à leur chevet depuis le resserrement de la politique sur les visiteurs », explique la Dre Mottiar. Pour parvenir à offrir des soins empreints de compassion, son équipe essaie d’aider les patients et leur famille à communiquer à distance.

« Nous les aidons à parler par téléphone et vidéo. Davantage de patients qu’avant demandent aussi à retourner chez eux pour y vivre leurs derniers moments auprès de leurs proches. » La Dre Mottiar collabore avec des partenaires de la collectivité pour réaliser leur souhait lorsque c’est possible.

Elle reconnaît que c’est une période particulièrement difficile pour les patients qui reçoivent des soins palliatifs parce que ce n’est qu’aux dernières heures de leur vie qu’un membre de la famille peut les rejoindre en personne. « Je suis triste de devoir changer notre façon de faire à cause des vives inquiétudes associées à la transmission du virus dans notre collectivité. »

La technologie de l’information relève un défi sans précédent

L’équipe du Service de la technologie de l’information a accompli un travail d’une envergure inédite à L’Hôpital d’Ottawa. Elle disposait de moins de trois jours et demi pour mettre sur pied le Centre d’évaluation pour la COVID-19 afin que les gens puissent passer un test de dépistage de la COVID-19 et y être évalués par un professionnel de la santé ailleurs qu’à l’hôpital. Elle s’est montrée à la hauteur du défi.

Jim Makris, gestionnaire des Services de réseaux et téléphoniques, explique que son équipe a dû préparer deux installations séparées et les relier à L’Hôpital d’Ottawa. « Nous avons établi un raccordement au réseau de l’Hôpital, bâti un réseau au Centre d’évaluation, installé un accès sans fil et déployé nos téléphones. » En somme, son équipe a dû procurer aux travailleurs de première ligne le même accès qu’à chaque campus de l’Hôpital. « Normalement, il faut un mois pour installer et faire fonctionner une installation de cette envergure. Nous l’avons fait en deux jours. »

Préparation du centre d’évaluation pour les patients

La rapidité inouïe de l’équipe a permis de rendre le centre opérationnel dans un temps record. Stephen Roos, gestionnaire des Services à la clientèle, a ensuite emboîté le pas pour faire transporter, installer et fonctionner l’équipement. « Des spécialistes du système d’information sur la santé Epic sont aussi venus donner aux infirmières sur place la formation nécessaire pour entrer tous les renseignements sur les patients dans le système et ainsi rendre les résultats accessibles aux patients dans le portail sécurisé MyChart. Ce fut un volet important du processus », ajoute Stephen.

Jim et Stephen reconnaissent la grande valeur du partenariat entre la Ville d’Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa. La Ville a fourni l’électricité et l’accès à Internet pour les installations, ce qui a permis aux équipes de l’Hôpital de prendre le relais.

Les deux hommes ajoutent rapidement que ce fut un honneur pour leurs équipes de pouvoir soutenir les travailleurs en première ligne. « Oui, les choses sont survenues très vite pour notre équipe informatique et nous avons fait de très longues et difficiles heures de travail pendant quelques jours. Mais le personnel soignant va y travailler chaque jour auprès des patients. Notre rôle ne s’y compare pas », précise Stephen.

Assurer l’approvisionnement en fournitures

Roman Medzhitov

Roman Medzhitov est superviseur au Service de gestion du matériel. Son équipe assume un rôle de premier plan à l’heure actuelle.

Roman est responsable de toutes les fournitures, des draps, au linge d’hôpital et à l’équipement de protection individuelle au Campus Civic. Il doit livrer les fournitures dans toutes les unités. « Depuis l’arrivée de la COVID-19, nous recevons principalement des demandes de fournitures », affirme-t-il.

Sachant que la sécurité des patients et du personnel est d’une extrême importance, Roman est passé d’une vérification hebdomadaire à une communication quotidienne avec les unités. « Nous prenons le pouls toutes les 24 heures afin de veiller à ce que tous les services aient l’équipement nécessaire pour assurer la sécurité du personnel et des patients. Ensemble, nous faisons l’inventaire et examinons les fournitures les plus importantes. »

Mettre l’accent sur la planification et l’organisation a aidé Roman et son équipe à garder une longueur d’avance. « Si nous n’avions pas été proactifs, nous aurions probablement pris du retard pour l’approvisionnement de bien des fournitures. Nous vérifions toujours deux fois l’exactitude des quantités. »

Bien que chaque jour comporte son lot d’incertitudes, il est rassurant de savoir que les travailleurs de la santé en première ligne mettent à profit leurs connaissances pour soigner tous les patients en ces temps difficiles. Nous ferons un jour le point sur les soins fournis pendant la crise et ce n’est qu’alors que nous réaliserons à quel point chaque rôle a été déterminant pour répondre aux besoins de notre collectivité pendant cette période sans précédent.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Un don testamentaire pour perpétuer un grand amour

« Quand je te cherche, je n’ai jamais besoin de regarder trop loin. Je sens ta présence dans chaque pièce, dans chaque recoin. »

Jim Whitehead a écrit ce poème pour sa défunte épouse, Pat, après sa mort. Le couple avait un lien magique qui a duré presque toute leur vie, y compris pendant plus de 35 ans de mariage.

Pat et Jim se sont rencontrés pour la première fois lorsqu’ils étaient de jeunes enfants dans un quartier d’Orangeville où Jim vivait et où Pat rendait visite à des parents. Par la suite, leurs chemins se sont séparés et, pendant la vingtaine d’années qui ont suivi, chacun s’est marié et a eu deux enfants, tous des garçons.

Ce n’est que vers la mi-quarantaine, alors qu’ils vivaient tous les deux à Ottawa, qu’ils se sont revus. « Nous sommes devenus “à la fois célibataires” et réunis », se souvient Jim, alors qu’un sourire illumine son visage.

La renaissance d’un amour

Le rétablissement des liens a été instantané. « Nous étions tous les deux à une fête à Barrhaven, organisée par un ami commun. Quand je l’ai vue, je savais que le moment était venu. »

Comme on dit, le reste appartient à l’histoire. Les deux se sont mariés et ont bâti leur vie dans leur maison confortable près du Campus Civil de L’Hôpital d’Ottawa. Ils partageaient la même passion pour la musique, l’art et les voyages, ce qui est évident lorsqu’on regarde leur maison. Ils avaient également un lien profond avec leur communauté – Pat soutenait régulièrement 40 organismes de bienfaisance locaux.

Après le décès de Pat en janvier 2018, après une lutte de sept ans contre les effets de la maladie d’Alzheimer, Jim a décidé de revoir les organismes de bienfaisance que sa défunte épouse et lui avaient soutenus.

Patricia Whitehead in sitting on a couch in her home.
Patricia, la défunte épouse de Jim, photographiée dans leur maison confortable.

L’héritage de leur amour

Finalement, Jim a décidé de faire un don testamentaire à 11 organismes, dont L’Hôpital d’Ottawa. Pendant ses années de travail, Jim a été employé à l’unité de gériatrie de L’Hôpital Civic, aujourd’hui le Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa. L’hôpital n’étant qu’à deux pas de chez lui, ce don était important pour lui. « Mes fils sont nés dans cet hôpital, mes deux beaux-fils aussi. J’y ai travaillé, Pat et moi avons été soignés à l’hôpital et je me suis rendu compte que je voulais en faire plus. »

Assis dans son salon, Jim pleure toujours la perte de son épouse bien-aimée. Cependant, la présence de cette dernière emplit leur maison, grâce aux touches spéciales qui viennent d’elle, de l’agrandissement qu’elle a dessiné aux tableaux accrochés au mur en passant par les marionnettes qu’elle a fabriquées de ses mains. Jim réfléchit à leur lien spécial, qui était si fort qu’il les a réunis. « Nous étions bien assortis, explique Jim en souriant. Je n’ai jamais autant aimé et je n’ai jamais été autant ni mieux aimé que par ma Patricia. »

Le don de Jim sera un héritage durable non seulement pour lui, mais aussi pour Pat, et il honorera leur amour profond l’un pour l’autre ainsi que pour leur communauté. Leur histoire d’amour se poursuivra pendant des générations grâce aux soins et à l’attention que nos équipes prodigueront aux patients au cours des prochaines années.


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Michael Baine était en vacances en Floride lorsque le bureau de la gouverneure générale l’a appelé pour lui dire qu’il recevait la Médaille du souverain pour les bénévoles.

Mike Baine
Mike Baine a été que capitaine de table au Petit déjeuner du président depuirs.

« J’étais époustouflé », raconte Mike, un bénévole dévoué de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa depuis 2004. « Vous ne pensez jamais à ça lorsque vous faites du bénévolat. Dans mon cas, j’aime le travail. J’aime la cause. Cela a toujours été une situation gagnant-gagnant pour moi. »

La médaille, anciennement connue sous le nom de Prix canadien l’entraide, est décernée pour honorer les personnes dévouées, comme Mike, qui ont fait une importante contribution à la collectivité en tant que bénévole.

Mike a de nombreux parents et amis qui ont été des patients à L’Hôpital d’Ottawa et a vu de première main les excellents soins et traitements qu’ils y ont reçus. En 2004, il a entendu parler de l’événement de financement que constitue le Petit déjeuner du président et a trouvé qu’il s’agissait d’une « façon » brillante d’informer les gens sur les soins et la recherche remarquables à L’Hôpital d’Ottawa. Il a offert d’animer une table et a invité neuf  personnes à se joindre à lui.

Ses invités et lui ont été impressionnés durant le petit déjeuner d’une heure, en écoutant les patients raconter comment leur vie – transformée par un accident ou une maladie – a été sauvée par L’Hôpital d’Ottawa. Ils ont aussi entendu le président-directeur général, le D  Jack  Kitts, parler de sa vision des soins de santé. Ces histoires extraordinaires de guérison les ont incités à faire un don à l’hôpital.

« Je ne fréquente pas de gens riches, mais je connais des personnes qui sont dévouées envers les autres », dit Mike qui a commencé à enseigner au Ottawa Catholic School Board en 1972 et a pris sa retraite en 2007, alors qu’il occupait le poste de Surintendant, Enseignement spécial et Services aux étudiants. « Mes collègues et mes amis ont tous choisi une profession orientée sur les personnes. Ils aiment aider les gens, alors je leur en ai parlé. »

Mike a été tellement impressionné par ces témoignages incroyables et a ressenti tellement d’ondes positives que chaque année depuis, il a été capitaine de table, invitant neuf amis pour qu’eux aussi ressentent de l’inspiration. Au cours des 14  dernières années, Mike a invité plus de 100  personnes au Petit déjeuner du président.

Mike Baine
Mike a été un cycliste dans chaque Défi de la Fondation depuis le début il y a neuf  ans.

« Certains de mes invités sont eux-mêmes devenus capitaines de table. Mais réellement, beaucoup d’entre eux sont maintenant de grands ambassadeurs de L’Hôpital d’Ottawa en raison de l’expérience extraordinaire que fait vivre cette heure-là » dit-il.

Puis en 2009, lorsque la Fondation a mis sur pied un groupe de discussion pour explorer l’idée d’organiser un événement de cyclisme afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer, elle a demandé à Mike d’en faire partie. Le groupe a accepté la proposition avec enthousiasme. Et en 2010, Mike a amassé de l’argent pour la recherche sur le cancer et le 11  septembre, quatre  jours avant d’animer une table durant le Petit déjeuner du président, il a enfourché son vélo pour participer au premier Vélo Rideau (maintenant appelé LE DÉFI). Il a tellement aimé l’événement qu’il s’est inscrit pour l’année suivante et y a participé chaque année depuis. En septembre  2018, Mike avait une plus grande raison de participer, car un de ses amis proches est décédé du cancer. Il a battu son record personnel en amassant 5 000 $ pour L’Hôpital d’Ottawa.

« J’ai rencontré tellement de gens merveilleux en faisant du bénévolat. Des gens que vous découvrez parce que vous êtes ensemble aux mêmes événements, dit Mike. Et vous rencontrez les mêmes personnes au DÉFI ou à la ligne d’arrivée. Cela devient une partie intégrante de votre vie – ce genre de philanthropie. »

Mike a également été bénévole pour le CHEO, la Société de l’aide à l’enfance d’Ottawa et le Bureau des services à la jeunesse. Transformer la vie des enfants est une autre cause qui lui tient à cœur.

Mike a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles lors d’une cérémonie qui a eu lieu le 9  avril  2109. Les félicitations sont de mises pour d’autres bénévoles de la Fondation qui ont aussi reçu ce prix en raison de leur engagement exceptionnel et de leur extraordinaire soutien envers L’Hôpital d’Ottawa : Gail et Philip  Downey, le D  Lothar  Huebsch et Sheryl  McDiarmid.


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