Dee Marcoux est une femme d’action. Lorsqu’elle voit une possibilité d’améliorer les choses ou un problème à résoudre, elle passe aux actes. L’indifférence n’est pas dans sa nature. Ses grandes passion et motivation l’ont poussée à faire un don de 500 000 $ en décembre 2020 à L’Hôpital d’Ottawa pour rendre hommage à nos travailleurs de la santé.

Résilience de longue date

Dee in Edmonton standing in front of PetroCan oil refinery.
Dee devant la raffinerie de Petro-Canada à Edmonton en 1989.

Enfant, Dee a souvent déménagé avec sa famille parce que son père était dans la Marine royale canadienne. Ses études secondaires terminées, elle avait fréquenté une dizaine d’écoles en Grande-Bretagne et au Canada, dont deux à Ottawa. Ces expériences ont fait d’elle une femme extrêmement autonome, résiliente, apte à résoudre des problèmes et maîtresse de la gestion du changement.

Ce n’est que lorsque Dee a fréquenté l’Université Queen’s en 1966, l’une des quatre femmes inscrites au baccalauréat en ingénierie, qu’elle a passé quatre années consécutives au même endroit. La métallurgie et les mines l’intéressaient et en 1970, elle est devenue la première femme diplômée de ce programme. Après quatre années de carrière dans son domaine, Dee est retournée à l’Université Queen’s pour faire un MBA.

Pendant des décennies, Dee a excellé dans le secteur du pétrole et du gaz, gravissant les échelons et devenant cadre supérieur dans un monde d’hommes. La domination masculine dans ce milieu lui importait peu et elle n’a jamais hésité à tracer sa propre voie, voie qu’elle a suivie au long de sa brillante carrière. Sa réputation comme professionnelle capable de s’attaquer à de gros problèmes et de remettre une entreprise sur les rails l’a menée dans les mines d’Afrique du Sud, de Madagascar et même dans le fin fond de l’Australie.

Hommage aux travailleurs de la santé

En 2017, Dee et son mari Michel sont revenus à Ottawa pour aider à soigner sa sœur, Marilyn Switzer, atteinte d’un myélome multiple, une forme de cancer. C’est à cette occasion que Dee a connu à fond les besoins de l’hôpital et le rôle important des travailleurs de la santé.

« Nos travailleurs de la santé apportent une aide précieuse et une des meilleures façons de leur rendre hommage est de leur donner les fonds nécessaires pour piloter le changement. »

— Dee Marcoux
Dee standing with her family.
Dee avec ses parents et sa sœur en décembre 2011.

Dee n’a jamais cessé de vouloir changer les choses. Récemment, elle a décidé d’agir en faisant un don à L’Hôpital d’Ottawa. « Il est essentiel que nos hôpitaux soient efficaces et performants, capables d’apporter les changements nécessaires, dit-elle. Je veux faire partie de la solution. Mon don est un investissement dans des personnes qui réalisent ces changements. »

« Je ne me décourage pas. Je trouve des façons dont je peux améliorer les choses. Nous devons tous nous poser cette question. »

— Dee Marcoux

Dee connaît mieux que la plupart la force du nombre et a invitée donc les autres à donner, s’engageant à jumeler leurs dons en décembre 2020 (jusqu’à concurrence de 500 000 $) en hommage à nos travailleurs de la santé. « Nos travailleurs de la santé ont besoin de plus que des remerciements ces jours-ci. Ils ont besoin d’une aide concrète et immédiate. Nous devons investir dans leur travail », affirme-t-elle.

Ce don est aussi une affaire personnelle pour Dee. En plus d’honorer nos travailleurs de la santé, elle veut rendre hommage à sa sœur Marylin, décédée en 2018, et à ses parents, Allan et Kaye, décédés en 2012 et en 2015 respectivement. Tous ont vécu longtemps à Ottawa.

Optimisme en des temps difficiles

Bien des membres de notre collectivité ont la reconnaissance des travailleurs de la santé très présente à l’esprit en ces mois de pandémie, qui sont difficiles pour tous. Cependant, Dee fait remarquer que notre perspective compte et que nous avons le pouvoir d’améliorer les choses. « J’ai toujours cru que les humains sont adaptables et qu’ils excellent lorsqu’ils reçoivent de nouvelles informations et connaissances, dit-elle. Un problème est une occasion de faire changer les choses et d’apprendre. Malgré ces temps difficiles, je ne me décourage pas. Je trouve des façons dont je peux améliorer les choses. Nous devons tous nous poser cette question. »

« Cette dernière année m’a rappelé la grande importance des soins de santé pour tous. Elle nous a aussi rappelé que nos travailleurs de la santé sont au cœur de tout le système. »

— Dee Marcoux
Dee at botanical garden.
Dee dans une forêt de kauris en Nouvelle-Zélande.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.