En 2021, lorsque Kathryn Tremblay a obtenu le prix PDG de l’année à Ottawa, elle a répondu
« Quel est le champ des possibles? » à la question de savoir ce qui serait inscrit sur la plaque de son prix. Cette question simple l’a inspirée professionnellement et personnellement parlant au fil des ans.

Kathryn et Toni Guimaraes, son associé en affaires, ont créé Altis Recruitment à partir de rien, dans un appartement du marché By. Le couple dans la vingtaine n’avait pas d’employés, mais de grands rêves.

Kathryn Tremblay est cofondatrice et PDG d’Altis Recruitment, un grand cabinet indépendant de dotation en personnel au Canada.

Au fil du temps, leur cabinet a prospéré, tout comme leur couple qui a eu quatre filles. En 2016, Kathryn et sa famille ont été dévastées par la mort de Toni des suites d’un cancer de la prostate à un stade avancé. Il n’avait que 51 ans.

La petite question, qui avait aidé Toni et Kathryn à créer un cabinet prospère, prenait désormais une nouvelle signification. « Après le décès de Toni, j’ai dû revoir le champ de mes possibles. À nos débuts, nous avons exploré le champ des possibles comme entrepreneurs et le champ des possibles pour devenir d’excellents employeurs, de dire Kathryn. La seule distinction, c’est qu’une fois seule, la situation était différente. »

Au moment de redéfinir les possibles, Kathryn a réfléchi à ce que cela prenait pour être un employeur équitable, une mère seule et une championne de la diversité. « C’est ainsi qu’on ouvre le champ des possibles pour d’autres », a-t-elle ajouté.

Kathryn Tremblay et ses quatre filles.

« J’encourage tout un chacun à faire sa part en fonction de ses moyens. Cet apport financier se traduira par un nouvel établissement bien conçu et à la fine pointe de la technologie qui fera une différence dans votre vie en vieillissant, et aussi dans la vie de vos enfants et de vos petits-enfants. Pour moi, c’est une sorte de boomerang générationnel ».

– Kathryn Tremblay 

Ses parents dévoués lui donnent l’envie d’aider les autres

La philanthropie joue toujours un rôle important dans la vie de cette femme d’affaires, et L’Hôpital d’Ottawa est un organisme de bienfaisance cher au cœur de Kathryn. L’altruisme est une qualité qui a été inculquée à la jeune fille qui a grandi à Orléans. « Mes parents étaient des personnes très dévouées. Nous ne roulions pas sur l’or, mais notre maison était un endroit riche en affection, se rappelle-t-elle. Tous les jours, mes parents me disaient qu’ils croyaient en moi. Ils me disaient : “Nous sommes avec toi, là pour toi; tu peux compter sur nous.” Un jour où cela n’allait pas, mon papa s’est assis à côté de moi et m’a encouragée. »

Kathryn a utilisé cet encouragement comme tremplin pour aider d’autres personnes. « Cela ne me suffit pas d’être reconnaissante de ce que j’ai. C’est plus dans ma manière de montrer ma gratitude envers les autres, comme aux nouveaux arrivants au Canada, à L’Hôpital d’Ottawa ou à Christie Lake Kids, un camp d’été qu’a fréquenté mon mari qui était alors un enfant défavorisé. Quand vous donnez, vous recevez en retour parce que vous faites une différence dans la vie de quelqu’un d’autre ».

Le 24 mai 2022, Kathryn a conjugué son amour de l’art à son souhait de donner en retour pour soutenir L’Hôpital d’Ottawa dans le cadre de l’initiative Art for Impact. Lors de cette vente aux enchères virtuelle d’une semaine, 21 artistes locaux ont exposé leurs œuvres d’art. La totalité des profits d’environ 25 000 $ a été reversée à la campagne Créons des lendemains.

« Pour attirer des personnes talentueuses, il faut avoir d’excellentes écoles et des établissements de soins à la fine pointe de la technologie. Ces deux éléments sont quasiment indissociables des piliers qui élargissent les possibilités de vouloir vivre à Ottawa ».

– Kathryn Tremblay 

« Une excellente occasion de redonner aux générations futures ».

L’intérêt de Kathryn à l’égard de cette campagne ne s’est certes pas arrêté là. Elle a fait un don de 200 000 $ à la campagne pour soutenir la construction du nouveau campus sur l’avenue Carling et la recherche de calibre mondial.

« L’Hôpital d’Ottawa et le nouveau campus sont d’importants piliers de notre ville, a dit Kathryn. J’encourage tout un chacun à faire sa part en fonction de ses moyens. Cet apport financier se traduira par un nouvel établissement bien conçu et à la fine pointe de la technologie qui fera une différence dans votre vie en vieillissant, et aussi dans la vie de vos enfants et de vos
petits-enfants. Pour moi, c’est une sorte de boomerang générationnel ».

Au moment de songer à faire un don à la campagne, Kathryn n’a eu qu’à regarder autour d’elle – en commençant par ses quatre filles, toutes nées au Campus Civic – et son mari défunt. « Nous avions besoin d’être entourés de nombreux conseillers et d’une équipe de médecins, explique-t-elle. J’ai vraiment eu le sentiment qu’ils faisaient tout pour sauver la vie de mon mari. Son cancer était agressif et à un stade très avancé; même si désespérés, les efforts déployés par toute l’équipe pour tenter de lui sauver la vie méritent notre respect. C’est principalement pour cette raison que je fais des dons ».

Elle pense aussi au champ des possibles pour l’avenir des soins de santé. « J’aimerais que notre ville soit dotée d’un établissement hospitalier nouveau et moderne. La population est vieillissante, et nous avons cet hôpital centenaire – n’est-ce pas logique de le moderniser? ». Lorsque Kathryn revêt sa « casquette » de PDG, les possibilités sont tout aussi immenses.

« Pour attirer des personnes talentueuses, il faut avoir d’excellentes écoles et des établissements de soins à la fine pointe de la technologie. Ces deux éléments sont quasiment indissociables des piliers qui élargissent les possibilités de vouloir vivre à Ottawa ».