Publié : juillet 2023

L’année prochaine, Jean Teron portera fièrement l’épinglette centenaire remise à sa maman en 1924 lors de l’obtention de son diplôme – l’année de l’inauguration de L’Hôpital Civic sur l’avenue Carling. « L’Hôpital d’Ottawa fait partie intégrante de ma famille depuis longtemps, dit Jean. Ma maman et ma sœur y ont suivi leur formation d’infirmières. Ma fratrie et moi y sommes nés, tout comme mes enfants ». 

C’est ce lien personnel qui l’unit à l’hôpital – et à sa ville natale – qui a en quelque sorte poussé Jean à faire un don de 100 000 $ à la campagne Créons des lendemains. 

« L’Hôpital d’Ottawa fait partie intégrante de ma famille depuis longtemps ».

— Jean Teron
Bill et Jean reçoivent des doctorats honorifiques de Université Carleton Juin 2013.

Ce n’est certes pas la première fois que la famille Teron laisse une marque indélébile sur notre ville. Bill Teron, le défunt mari de Jean, était surnommé le « papa de Kanata » après avoir fait naître une petite ville au milieu des champs et des affleurements rocheux à l’ouest d’Ottawa. Ce qui n’était au départ qu’un rêve dans les années 1960 est devenu un endroit paisible et dynamique où vivre. La famille Teron est bien consciente de l’importance que revêt la collectivité. 

Jean, Bill, et leur famille soutiennent depuis très longtemps L’Hôpital d’Ottawa – et changent ainsi des vies depuis de nombreuses décennies. En 1977, Bill et Jean ont fait don d’une machine de perfusion des greffons rénaux permettant aux chirurgiens de conserver et de préserver des greffons rénaux jusqu’à 40 heures, le temps de trouver des patients compatibles sur une liste d’attente. Dans les années qui ont suivi, ils ont contribué à la construction de la salle d’opération Dr Chris Carruthers, avec Jean montrant l’exemple comme présidente de la campagne de 1 million de dollars. Pendant des années, elle a aussi fait partie du Comité de gala de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, en aidant à amasser des fonds pour la recherche. Prise ensemble, la famille Teron a fait des dons à la campagne Héritage ainsi qu’au Centre de cellules souches et de thérapie génique, en plus d’aider à amasser des fonds pour l’hôpital lors de la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack. 

Ouverture de la salle d’opération Carruthers. 12 juin 2008. De gauche à droite : Jean Teron, Susan Doyle, (feu) Donna Carruthers et Chris Carruthers.

Kim Teron, la fille de Jean, s’implique aussi activement auprès de Partenaires investisseurs dans la recherche sur le Parkinson depuis 2011, lorsque Ross, le mari de Kim, a appris qu’il était atteint de la maladie de Parkinson. Jean et d’autres membres de sa famille ont fait bloc derrière Kim qui n’a pas ménagé ses efforts pour amasser des fonds et sensibiliser l’opinion publique à cette grande cause.

La famille Teron est fermement résolue à faire une différence. 

Cinq des sept petits-enfants prêts pour une course de 5 km avec PIPR en 2011

Le généreux don de Jean va à présent jouer un rôle prépondérant pour faire avancer la campagne Créons des lendemains, et aider à créer un avenir plus radieux pour la collectivité qu’elle chérit en stimulant la recherche médicale, en augmentant le nombre d’installations de pointe, et en transformant les soins aux patients. 

« Il est important pour la citoyenne que je suis que des particuliers et des entreprises d’Ottawa fassent des dons à cette campagne pour montrer le soutien de la collectivité en faveur de la construction d’un nouvel hôpital exceptionnel ».

— Jean Teron

Jean espère ainsi donner l’exemple et inciter d’autres personnes à en faire de même. « Il est important pour la citoyenne que je suis que des particuliers et des entreprises d’Ottawa fassent des dons à cette campagne pour montrer le soutien de la collectivité en faveur de la construction d’un nouvel hôpital exceptionnel, ajoute-t-elle. J’espère que lorsque les gens verront la liste des donateurs, ils auront aussi envie de faire leur part ». 

Jean est plus heureuse lorsqu’elle est dans son kayak, sur son vélo ou sur ses skis de fond.