VAINCRE LE CANCER UN PAS À LA FOIS

Un diagnostic de lymphome agressif auquel Ram Dubey ne s’attendait pas du tout

Publié : février 2023

Quatre ans après sa retraite, Ram Dubey profite du temps libre dont il dispose pour poursuivre sa passion pour la peinture et la photographie. Durant sa carrière, Ram a fait le tour du monde grâce à sa vaste expérience de l’industrie de l’acier inoxydable. Né en Inde, il a passé de nombreuses années à travailler dans différentes régions de son pays natal. Sa carrière le conduit ensuite en Malaisie où il passe plusieurs années avant d’émigrer avec sa famille au Canada en 2003. En raison de son expertise dans la fabrication de tubes en acier inoxydable, utilisés par le secteur pétrolier et gazier, d’échangeurs thermiques et de centrales nucléaires, il se retrouve à l’ancienne usine Sandvik à Arnprior et y travaille pendant un peu plus d’une décennie avant de prendre sa retraite.

Apparition de symptômes épineux

En octobre 2019, Ram présente les premiers signes de détérioration de son état de santé. Son taux d’hémoglobine est bas, et il commence à avoir d’occasionnelles crampes abdominales. Six mois plus tard, les crampes s’aggravent, et Ram commence à vomir après chaque repas – il perd alors énormément de poids. Il constate aussi la présence d’une petite masse au niveau de son cou, et c’est à ce moment-là que son médecin de famille lui demande de passer un examen de tomodensitométrie à l’Hôpital Victoria de Renfrew. « Mon médecin m’a appelé peu après pour me communiquer les résultats. Elle m’a dit qu’elle avait une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’était que j’avais un lymphome; la bonne nouvelle, c’était que c’était traitable la plupart du temps », a dit Ram.

Ram Dubey a été traité pour un lymphome à L’Hôpital d’Ottawa.

« Je ne m’attendais pas du tout à un tel diagnostic. Je pensais que c’était juste un problème gastrique. L’idée d’un lymphome ne m’a jamais traversé l’esprit. »

— Ram Dubey

L’annonce du cancer a bouleversé Ram et sa famille. « Je ne m’attendais pas du tout à un tel diagnostic. Je pensais que c’était juste un problème gastrique. L’idée d’un lymphome ne m’a jamais traversé l’esprit », précise-t-il.

Ram a été immédiatement admis à L’Hôpital d’Ottawa pour y subir une batterie de tests afin d’identifier le type de lymphome et de comprendre pourquoi son abdomen était distendu (gonflé). Il a fondu de 95 livres en trois ou quatre mois et s’est ainsi beaucoup affaibli – mais son abdomen continuait de se distendre. « J’ai appris que j’avais une tumeur de la taille d’un ballon de football qui comprimait mon duodénum, entre l’estomac et l’intestin grêle. Je n’arrivais à rien avaler, et c’est pour cela que je ne me sentais pas bien à chaque fois que je mangeais ».

Un traitement novateur pour un cancer agressif

Au début, Ram suit une chimiothérapie connue sous le nom de R-CHOP, et sa tumeur rétrécit suffisamment pour le soulager quelque peu. Par contre, les résultats des tests sur les cellules de lymphome indiquent que Ram a un lymphome à cellules B – une forme agressive de la maladie. C’est à ce moment-là qu’il rencontre le Dr David Macdonald, qui se spécialise dans le traitement des lymphomes et des leucémies. Le Dr Macdonald explique à Ram que, grâce aux connaissances et aux progrès en recherche, les oncologues dont il fait partie sont mieux armés pour bien traiter les patients qu’il y a à peine 15 ans plus tôt. « J’allais passer cinq jours de suite à l’hôpital en traitement, pour un total de 96 heures, à raison de six fois, tous les 21 jours », se rappelle Ram.

Ram a enfin de bonnes nouvelles quand les examens d’imagerie montrent que ses tumeurs au cou et à l’estomac ont rétréci, et qu’il va pouvoir de nouveau s’alimenter. Fin octobre 2020, Ram reçoit son dernier traitement de chimiothérapie, avant d’être orienté vers le Dr Vimoj Nair pour suivre six semaines de radiothérapie au Centre de cancérologie Famille Irving Greenberg, un établissement de L’Hôpital d’Ottawa se trouvant dans les locaux de l’Hôpital
Queensway Carleton.

« J’ai choisi L’Hôpital d’Ottawa parce que c’est le meilleur centre de cancérologie. C’est le Dr Macdonald, un des grands pontes du traitement des lymphomes au Canada, qui s’est occupé de moi. »

— Ram Dubey

Des soins d’excellente qualité et un soutien exceptionnel dans des moments difficiles

À l’été 2021, Ram est en rémission. « Cela n’a pas été facile tous les jours, mais ma famille, notamment mon épouse et nos deux filles, a été d’un précieux soutien. J’ai choisi L’Hôpital d’Ottawa parce que c’est le meilleur centre de cancérologie. C’est le Dr Macdonald, un des grands pontes du traitement des lymphomes au Canada, qui s’est occupé de moi. Le soutien des médecins et du personnel infirmier est incomparable. J’avais l’impression d’être traité avec des gants blancs ».

Ram précise qu’il a été rassuré de savoir qu’il obtenait les meilleurs soins qui soient lorsqu’il a contacté sa nièce, qui est oncologue dans un hôpital de Francfort en Allemagne. « Je lui ai transmis mes rapports médicaux et mon plan de traitement, et elle m’a dit que le Canada se classait parmi les premiers en termes de traitements et de protocoles. Les traitements contre le cancer y sont parmi les meilleurs au monde ».

Aujourd’hui âgé de 68 ans, Ram se sent un peu plus fort chaque jour et n’est pas près d’oublier les soins qu’il a reçus à L’Hôpital d’Ottawa. À vrai dire, il a donné au Dr Macdonald un petit souvenir de lui : une peinture de l’éminent médecin pour le remercier de lui avoir sauvé la vie et de lui permettre de profiter de sa retraite auprès de sa famille. « Un merci tout particulier à L’Hôpital d’Ottawa et aux excellents médecins et infirmières qui ont pris soin de moi. Je remercie aussi ma famille, mes amis, mes connaissances et Dieu – sans sa bénédiction, j’aurais traversé des moments beaucoup plus difficiles ».


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.