Mike Boush ne vit pas à Ottawa – il n’est même pas Canadien – cela dit, lui et son fils participeront en mai 2024 à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa dans le but d’amasser des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa.

En tant qu’Américains ayant vécu à Ottawa entre 1999 et 2004, Mike Boush et sa famille ont reçu des soins à L’Hôpital d’Ottawa à plusieurs reprises au cours de ces cinq années, et ces soins ont eu des répercussions profondes et durables. Il est aujourd’hui bien décidé à donner en retour.

Après avoir obtenu une affectation de travail pour aider à l’ouverture d’une banque à Ottawa, Mike s’y est installé avec sa femme et leur nourrisson. Le couple est immédiatement tombé amoureux d’Ottawa, s’imprégnant de la culture canadienne et profitant pleinement des beautés de la ville.

En 2001, Susan a donné naissance à leur second fils au Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa. Mike qualifie de « remarquable » leur expérience avec le personnel hospitalier et, surtout, les soins postnataux reçus. L’amour que vouent Mike et Susan pour le Canada et Ottawa se reflète dans le prénom qu’ils ont choisi pour leur fils.

« Nous ne savions pas quel prénom lui donner – nous savions juste que nous aimions les beignes de Tim Hortons, se rappelle Mike. Nous n’arrêtions pas d’appeler notre bébé à naître “notre petit Timbit”, et lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, nous avons décidé que Timothy était un très beau prénom. Son prénom vient en fait de Tim Horton ».

« Nous avions dit qu’un jour nous allions courir un marathon – le moment est venu de le faire. Nous avons choisi Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa en raison de ce que les deux représentent pour nous ».

— Mike Boush
Mike et son fils, Tim

Tim, aujourd’hui âgé de 22 ans, court depuis ses 5 ans, et il courra bientôt aux côtés de son père à Ottawa. Ce sera la toute première course que le duo père-fils fera ensemble. Mais il y a longtemps ils se sont promis mutuellement de courir un marathon un jour ensemble, et cette année s’avère être le 50e anniversaire du Marathon d’Ottawa.

« Nous avions dit qu’un jour nous allions courir un marathon – le moment est venu de le faire, d’ajouter Mike. Nous avons choisi Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa en raison de ce que les deux représentent pour nous ».

Sans doute encore plus canadien que le prénom de Tim, c’est la blessure qu’a subie Mike en 2003 : alors qu’il jouait au hockey avec des collègues de travail, il s’est fait pousser vers la bande. Bien qu’il ait entendu un craquement à sa cheville au moment de la blessure, la douleur était gérable, et il a donc pensé qu’il ne s’agissait pas d’une fracture. Mais après avoir marché en mettant son poids dessus pendant plus d’une semaine, sa cheville a enflé et est devenue violette. Une infirmière à son travail a confirmé en fait qu’elle était fracturée. Il s’est aussitôt rendu à L’Hôpital d’Ottawa et a appris que plusieurs os de sa cheville étaient fracturés, et qu’il fallait l’opérer pour implanter dans sa jambe des plaques et autres vis.

Qu’il s’agisse de la bienveillance du personnel, de l’intervention chirurgicale ou encore des excellents chirurgiens et infirmières qui ont pris soin de lui, Mike en garde une expérience inoubliable. « Le traitement que j’ai reçu pour soigner cette blessure est la meilleure expérience que j’ai jamais eue en matière de soins médicaux » dit Mike.

Des années après sa blessure, l’ami de Mike, Huw Williams, a appris qu’il avait une leucémie. Huw, qui vit à Ottawa, a collaboré avec le personnel du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa pour tenter désespérément de trouver un donneur compatible de moelle osseuse qui lui sauvera la vie. Ils ont réussi à trouver un donneur compatible, les transfusions se sont bien déroulées, et il n’a à présent plus de cancer. Lorsque Mike a décidé de s’inscrire à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa, il a invité Huw et son épouse à courir le marathon, et ils ont saisi l’occasion de recueillir des fonds pour l’hôpital qui lui a sauvé la vie.

Mike a fait son tout premier marathon à Ottawa en 2004, chaussé de patins à roues alignées, dans l’objectif de changer ses habitudes et d’adopter un mode de vie plus sain. Cette expérience a avivé son amour pour les marathons et l’a conduit à participer à des courses dans le monde entier, notamment à plusieurs triathlons Ironman. Et bien que sa motivation de courir provient des bienfaits qu’il en retire sur le plan de la santé et de la condition physique, il est encore plus motivé par son souhait de redonner à une cause qui lui est chère.

Mike Boush sur une piste de course

« Pour tout vous dire, je ne le ferais pas si ce n’était pour l’occasion de soutenir l’hôpital, d’ajouter Mike. J’ai amassé de l’argent pour la maladie d’Alzheimer, pour le cancer du cerveau, deux maladies qui ont touché ma famille – je cherche des causes qui me concernent directement. Et je veux inculquer à mon fils l’importance de faire ce genre de choses chaque fois que cela est possible ».