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100 MOMENTS

Le 27 novembre 1924, l’Hôpital Civic a ouvert ses portes en grande pompe. Le monde venait de sortir d’une pandémie et la collectivité s’était mobilisée pour faire de ce nouvel hôpital une réalité.

Bien que ridiculisé à l’époque, le maire Harold Fisher s’est battu pour la construction du Civic et pour une vision progressiste de la médecine

Par sa décision à ce moment décisif, Harold Fisher a amélioré la vie de tous les résidants d’Ottawa et a jeté les bases d’un siècle d’avancées sanitaires au Canada.

Aujourd’hui, nous avons nos propres projets ambitieux pour contribuer à remodeler l’avenir des soins de santé et créer de meilleurs lendemains, ensemble. D’ici au 27 novembre 2024, date du 100e anniversaire du Civic, nous reviendrons sur 100 moments uniques du siècle dernier.

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100 MOMENTS

  • 1953

    40/100 – Des infirmières de l’Hôpital Civic aux Festival des tulipes

    Saviez-vous que le photographe de renommée mondiale, Malak Karsh, a été le premier à suggérer la création du Festival des tulipes, qui existe maintenant depuis 1953?

    Le site principal du festival est juste en bas de la rue du Campus Civic, et dans cette photo, prise par nul autre que Malak Karsh, vous pouvez voir des infirmières de l’Hôpital Civic se promener devant les tulipes.

    Crédit photo : Bibliothèque et Archives Canada / Ministère de l’Emploi et de l’Immigration. fonds/e010982231

    Ces fleurs célèbrent le rôle mémorable des troupes canadiennes dans la libération des Pays-Bas et commémorent la naissance de la princesse néerlandaise Margriet à Ottawa pendant la Seconde Guerre mondiale. Si vous l’avez manqué, jetez un coup d’œil à Moment #37 qui contient un message vidéo spécial de Son Altesse!

  • 2011

    39/100 – Une chirurgie du cerveau les deux yeux bien ouverts

    Le 7 mars 2011, le personnel du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa a sauvé la vie de Kimberly Mountain 28 ans, qui était atteinte d’une tumeur cancéreuse au cerveau.

    Son neurochirurgien, le Dr Charles Agbi, l’a maintenue éveillée pendant la chirurgie de 5 heures afin de retirer le maximum de cellules cancéreuses.

    La technique, qui était très peu courante à l’époque, permet au chirurgien de parler avec le patient pendant la chirurgie. Il peut ainsi mieux s’assurer de traiter la bonne zone du cerveau tout en évitant de toucher des zones responsables du contrôle de la vision, du mouvement et de la parole. En maintenant Kimberly consciente, l’équipe médicale a pu lui demander de bouger certaines parties du corps, de parler et même de chanter!

    En fait, pendant la chirurgie, Kimberly a confié à l’équipe médicale ses destinations de vacances idéales – Disney World et Hawaï. Elle a même chanté le classique Hakuna Matata du Roi lion – qui veut dire « il n’y a pas de problème » en swahili.

    Des soins aussi transformateurs grâce aux progrès technologiques ont aussi permis à des chirurgiens de pratiquer des chirurgies guidées par fluorescence. Ils utilisent ainsi l’imagerie par fluorescence pour « éclairer » les tissus cancéreux, ce qui leur permet d’enlever complètement les tumeurs des patients.

    L’intervention chirurgicale de Kimberly a été suivie d’une radiothérapie et d’une chimiothérapie afin de détruire toutes les cellules cancéreuses restantes. Moins d’un an après le diagnostic initial, Kimberly est libérée du cancer. « Même si le cancer revient, je suis convaincue que L’Hôpital d’Ottawa pourra encore me sauver grâce à la recherche et aux essais cliniques novateurs qui sont réalisés sans relâche afin d’améliorer les traitements et de sauver des vies », affirme Kimberly.

  • 2018

    38/100 – Adoption de normes pour les pratiques de purification

    Pour de nombreux patients et familles, les pratiques spirituelles peuvent aider à gérer le stress du séjour à l’hôpital. Lors des cérémonies de purification, les participants brûlent des plantes médicinales traditionnelles et font passer la fumée sur certaines parties du corps dans le cadre d’un rituel de purification spirituelle. Ce rituel fait partie de certaines cultures autochtones du Canada, mais pas de toutes. Il est par ailleurs pratiqué différemment selon les communautés. Elle peut faire partie des pratiques spirituelles quotidiennes d’un patient. Les patients peuvent également recourir à la purification à l’occasion de la naissance ou du décès d’une personne, ou lors d’une crise.

    En reconnaissance de l’importance des pratiques spirituelles pour la guérison, L’Hôpital d’Ottawa a mis en place en 2018 un programme permettant aux patients et aux familles autochtones de participer à des cérémonies de purification. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une cérémonie traditionnelle du peuple inuit, certains ont adopté cette pratique et peuvent également demander une cérémonie de purification.

    Les patients peuvent demander une cérémonie de purification à tout moment, et l’hôpital met à leur disposition des espaces intérieurs désignés, des chambres de patients (dans des circonstances particulières) ou des espaces extérieurs pour la cérémonie. L’hôpital peut fournir des plantes médicinales pour la purification – sauge, foin d’odeur, cèdre et tabac – ainsi que sous forme d’onguent lorsque la fumée ne peut pas être utilisée. Le personnel du Service des soins spirituels et l’équipe de soins du patient coordonnent les demandes de purification et veillent à ce que tous les protocoles de sécurité soient respectés afin d’éviter que la fumée et les odeurs n’affectent d’autres personnes.

  • 1943

    37/100 – La princesse Margriet

    Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi Ottawa a autant de tulipes, la réponse implique une guerre mondiale, une famille royale et le chef de l’obstétrique à ce qui était alors l’Hôpital Civic d’Ottawa.

    Regardez ce message vidéo spécial de la princesse Margriet des Pays-Bas, expliquant pourquoi la Civic occupe une place spéciale dans son cœur.

  • 1946

    36/100 – Saison des bébés à l’Hôpital Civic

    LE SAVIEZ-VOUS? Selon Fisher’s Folly: a history of the Ottawa Civic Hospital, 1946 fut la saison des bébés à l’Hôpital Civic d’Ottawa, après qu’une infection a causé une fermeture d’un mois à la Maternité de l’Armée du Salut. Le service d’obstétrique de l’Hôpital Civic est venu à la rescousse, accueillant près d’un millier de futures mamans et de bébés. Un jour particulier de juin, 22 bébés ont été mis au monde, ce qui a suscité ce commentaire du président du conseil d’administration de l’époque, E. Norman Smith : « Il y a eu un tel afflux de bébés que nous n’avions pas assez de moïses et que nous avons dû utiliser des paniers de boucherie… achetés à Canada Packers Limited ».

    Photo credit: City of Ottawa Archives MG038-20/CA002462 CA002462
  • 1925

    34/100 – Première promotion d’infirmières diplômées

    Trente-deux jeunes femmes, dont la plupart sont photographiées ici en 1925, sont les premières diplômées de l’école d’infirmières de l’Hôpital Civic d’Ottawa. Seules les femmes célibataires « en bonne santé et de constitution robuste » étaient admises dans la résidence d’infirmières en briques rouges située au 737 de l’avenue Parkdale, jusqu’en 1969. C’est cette même année d’ailleurs que les règles ont été modifiées pour permettre aux femmes mariées d’intégrer le programme. D’après les archives, la vie à l’école était exigeante et très réglementée. « Il était interdit de fumer, de boire de l’alcool et d’avoir les cheveux au carré. »

    Photo credit: Jean Teron

    Jean Teron, philanthrope et bâtisseur communautaire d’Ottawa, porte fièrement l’insigne d’infirmière de 1924 de sa mère, remis à Ida Catherine McDowell, âgée de 20 ans, lorsqu’elle a obtenu son diplôme il y a près d’un siècle. La sœur de Jean, Katherine, a également été diplômée de l’école d’infirmières de l’Hôpital Civic.

    « Dans sa biographie, ma mère a griffonné à la main qu’elle était si heureuse d’obtenir la note de 100 à son examen d’infirmière à l’Hôpital Civic, raconte Jean. Ma mère dit qu’elle s’est très bien débrouillée en tant qu’infirmière A1, quoi qu’il en soit, malgré les longues heures de travail et le salaire très bas. » Jean raconte que sa mère et sa meilleure amie Jean Forbes ont été les premières diplômées de l’Hôpital Civic à poursuivre des études supérieures, en étudiant les soins infirmiers de santé publique à McGill.

    Lorsque l’école d’infirmières a fermé ses portes en 1973, plus de 4 000 diplômées avaient descendu le perron de l’Hôpital Civic, marquant ainsi le début de leur carrière d’infirmière.

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