Les patients n’ont pas besoin de se faire visser un halo métallique au crâne lorsqu’ils reçoivent de la radiothérapie avec le système CyberKnife. C’est l’un des facteurs qui ont incité du neurochirurgien John  Sinclair à amener le robot de radiochirurgie à L’Hôpital d’Ottawa.

Pour toute autre radiochirurgie, un patient atteint d’une tumeur cérébrale devait se faire immobiliser la tête pendant le traitement. Un cadre métallique ou un « halo » était vissé sur son crâne, puis fixé à la table sur laquelle le patient était allongé pour le traitement. Cependant, un patient n’a pas besoin d’être immobilisé de façon rigide lors d’une radiochirurgie au CyberKnife. Le robot utilise des rayons X et un logiciel de précision complexe pour suivre avec précision la tumeur et administrer une forte dose de rayonnement vers l’emplacement précis de la tumeur cérébrale pendant que le patient est étendu sur la table, recouvert d’un masque en plastique fait sur mesure.

« Le CyberKnife a un avantage par rapport aux radiothérapies classiques, car il est beaucoup plus précis; sa précision est de moins d’un millimètre », déclare le D John  Sinclair, directeur de la Chirurgie vasculaire cérébrale à L’Hôpital d’Ottawa. « On peut diriger des doses très élevées de radiation sur la lésion, presque sans débordement vers les tissus sains. Par conséquent, les résultats à ce genre de traitement sont grandement supérieurs à la radiothérapie traditionnelle. »

Le D Sinclair a été initié au CyberKnife lorsqu’il a fait un stage postdoctoral au Stanford Medical Center en Californie. Le CyberKnife a été inventé à Stanford, de sorte que le neurochirurgien a été l’un des premiers à voir les avantages de ce traitement de radiochirurgie sans cadre.

Le Dr John Sinclair prend appui sur la table d’opération.
Le Dr  John  Sinclair a joué un rôle déterminant dans l’arrivée du CyberKnife à L’Hôpital d’Ottawa.

Lorsque le D Sinclair a été recruté pour l’Hôpital d’Ottawa en 2005, il espérait apporter cette nouvelle technologie aux patients d’ici. À l’époque, c’était une technologie qui n’avait pas été approuvée par Santé  Canada.

Le D Sinclair et son équipe ont donc plaidé en faveur de la radiochirurgie robotisée et ont présenté des données scientifiques qui en confirment le succès.

L’Hôpital d’Ottawa a finalement été l’un des deux  centres de recherche en santé de l’Ontario autorisés à tester le CyberKnife. Il n’y avait toute fois pas de financement gouvernemental disponible pour l’achat de cette machine. L’hôpital a fait appel à la collectivité, qui s’est mobilisée et a généreusement donnée la totalité des 4 millions de dollars nécessaires pour l’acheter. Les patients ont commencé à être traités au CyberKnife en septembre  2010.

« Puisqu’il administre une dose élevée, il est considéré comme similaire à la chirurgie sans scalpel. Il n’y a donc aucune perte de sang, aucune douleur, aucun séjour aux soins intensifs, ni aucun temps de récupération », dit le D Vimoj  Nair, l’un des radio-oncologues formés pour prescrire des traitements au CyberKnife. « La radiochirurgie au CyberKnife offre donc une option où les gens peuvent être traités avec des techniques ambulatoires », déclare le DNair.

Dans le cas des radiothérapies classiques, les doses quotidiennes étaient plus faibles et les patients devaient se rendre à la clinique pour un plus grand nombre de radiothérapies en général. Les traitements par radiation classiques peuvent durer de cinq à six semaines. Avec le CyberKnife, le rayonnement se concentre précisément sur la tumeur, ce qui permet l’administration de doses plus importantes et, par conséquent, le traitement total peut être administré en un à six jours. Le CyberKnife de l’hôpital est reconnu pour améliorer le traitement de diverses tumeurs. De plus, comme il ne s’agit que de l’un des trois systèmes CyberKnife au Canada, le D Nair a déclaré que des patients venant de la Colombie-Britannique aux Maritimes sont parfois aiguillés vers L’Hôpital d’Ottawa pour y être soignés.

« Au début, nous traitions une tumeur à la fois. Maintenant, nous traitons cinq ou six tumeurs individuelles à la fois et épargnons le reste du cerveau. Nous n’administrons des rayonnements qu’aux tumeurs métastatiques », dit le D Sinclair. « Une certaine proportion de patients ont des troubles cognitifs quelques mois après une radiothérapie du cerveau entier. Cependant, avec la radiochirurgie, parce que nous ne donnons une dose de radiation, plus élevée, qu’aux tumeurs réelles, les patients ont de meilleurs résultats et leur qualité de vie est donc meilleure. »

Julie  Gratton, radiothérapeute, dit que cela signifie une augmentation du nombre de patients atteints de plusieurs tumeurs qui sont traités au cours de la même séance. « Traiter plusieurs tumeurs à la fois aide à réduire au minimum les visites du patient à la clinique tout en ciblant les tumeurs individuelles plutôt que de traiter l’organe entier permet d’épargner les tissus sains et de réduire les effets secondaires », explique Julie, qui travaille avec le système CyberKnife depuis son installation à L’Hôpital d’Ottawa.

Robot CyberKnife
Le CyberKnife de L’Hôpital d’Ottawa n’est qu’un des trois systèmes CyberKnife au Canada.
Julie Gratton pose devant le système CyberKnife.
Julie Gratton, radiothérapeute, offre des traitements au CyberKnife depuis  2010.

Jusqu’en  2017, 1 825  patients ont été traités grâce au système CyberKnife. En  2018, 359  patients ont déjà reçu 1 824  traitements au CyberKnife. Julie dit que puisque plus de tumeurs sont traitées en même temps chez chaque patient, le nombre de traitements administrés chaque année a augmenté comme prévu.

Bien que 90 % des traitements au CyberKnife visent des tumeurs au cerveau bénignes et malignes, le CyberKnife est aussi utilisé pour traiter des tumeurs à l’extérieur de la tête. Ne nécessitant pas de cadre pour immobiliser rigidement la zone irradiée, le système de guidage d’image du CyberKnife est utilisé pour traiter les organes constamment en mouvement, comme les poumons, les reins, le foie, la prostate et les ganglions lymphatiques. Le système CyberKnife peut aligner avec précision le faisceau de rayonnement sur la tumeur même lorsqu’elle se déplace. Les recherches menées à L’Hôpital d’Ottawa ont permis d’améliorer la méthode de suivi des tumeurs dans les organes et les tissus mous.

Apprenez-en davantage sur la façon dont notre équipe augmente le taux de réussite de ce traitement déjà puissant et précis.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

L’Hôpital d’Ottawa, en collaboration avec BC Cancer, a récemment lancé un essai clinique utilisant le premier traitement par les cellules CAR-T « fait au Canada ».

La conception d’essais cliniques est quelque chose que L’Hôpital d’Ottawa réussit très bien. À l’heure actuelle, 825 essais cliniques sont en cours, dont 200 sont des essais sur le cancer.

Pour les patients de la région, cela signifie un meilleur accès à certains des traitements les plus avant-gardistes qui soient. Pour l’Hôpital, cela signifie de meilleurs soins aux patients ainsi qu’un environnement qui incite certains des plus brillants chercheurs du monde à venir ici pour collaborer, mettre au point de meilleurs traitements et se rapprocher de la découverte de réponses à certaines des plus grandes questions en matière de soins de santé.

Une expertise de calibre mondial en recherche

« Une grande partie de l’expertise en essais cliniques est ici, déclare le Dr Manoj Lalu, anesthésiologiste et scientifique adjoint à L’Hôpital d’Ottawa. Il est bien connu qu’Ottawa est un leader mondial en matière d’essais cliniques et de conception d’essais novateurs. Bon nombre des lignes directrices produites à l’échelle internationale sur la conception et les rapports d’essais cliniques proviennent de L’Hôpital d’Ottawa ».

L’Hôpital d’Ottawa a utilisé toute cette expertise dans la conception et le lancement d’une approche « faite au Canada » pour les essais cliniques sur les cellules CAR-T.

Drs. Manoj Lalu and Dean Fergusson
Les Drs Manoj Lalu et Dean Fergusson ont élaboré un protocole pour le nouvel essai clinique sur les cellules CAR-T.

Assurer la réussite de l’essai clinique

Les Drs Manoj Lalu et Dean Fergusson ont collaboré avec la Dre Natasha Kekre et d’autres personnes pour s’assurer que l’essai clinique sur les cellules CAR‑T nouvellement lancé à L’Hôpital d’Ottawa soit un succès.

Ils ont créé un programme rigoureux, évaluant l’information actuelle sur le traitement, examinant les données et les dossiers des différents centres des sciences de la santé, analysant les coûts et examinant la production. L’équipe a également interviewé des patients afin de mieux comprendre ce qui pourrait les empêcher de participer à un essai clinique.

« Nous avons constaté que les chercheurs surestiment considérablement le nombre potentiel de patients et les facteurs qui les touchent », déclare le Dr Fergusson, directeur du Programme d’épidémiologie clinique de L’Hôpital d’Ottawa, professeur à l’Université d’Ottawa et président de la Society for Clinical Trials, un organisme international. « Ils présument tous que les patients veulent participer à un nouveau traitement, mais nous avons montré que ce n’est pas le cas. »

Favoriser la participation des patients au processus

Le Dr Fergusson affirme que de nombreux facteurs peuvent influer sur le recrutement de patients pour un essai clinique, comme la distance qu’ils doivent parcourir pour y participer ainsi que la situation des membres de leur famille ou de leur fournisseur de soins. Ainsi, lorsque les Drs Fergusson et Lalu ont conçu l’essai, ils ont réuni une équipe de personnes qui ont participé à la création et à l’administration du traitement (comme les scientifiques et les cliniciens) tout en incluant les patients, qui allaient recevoir le traitement en fin de compte, comme membres de l’équipe.

« La participation des patients a été essentielle à la conception de l’essai clinique depuis le tout début, a déclaré le Dr Fergusson. Un groupe de patients a aidé à créer les formulaires d’information et de consentement qui aident les patients à comprendre l’essai. Donc, lorsque le patient admissible à l’essai lit les documents, il y a eu d’autres personnes, et pas seulement des chercheurs, qui les ont déjà regardés. »

« La participation des patients a été essentielle à la conception de l’essai clinique depuis le tout début. »
– Dr Dean Fergusson

L’animateur ottavien « Stuntman » Stu Schwartz, qui a été traité contre la leucémie à L’Hôpital d’Ottawa, est l’un des patients partenaires qui a participé au processus. Stefany Dupont est la seule patiente participante qui a reçu un traitement par les cellules CAR-T. Les patients partenaires comme Stu et Stefany ont non seulement contribué à déterminer les résultats que les chercheurs examineront dans le cadre de l’essai sur le traitement par les cellules CAR-T, mais ont aussi émis des commentaires utiles sur la conception de l’essai. Ils ont offert un point de vue de patient sur la manière dont l’information était formulée et sur certains des processus qui aideront les patients à comprendre l’étude.

« Ils nous disent s’ils comprennent ou non, ou bien ils nous demandent “pouvez-vous clarifier cela?”, explique le Dr Lalu. Ce sont les autres patients, ceux qui ont souffert d’un cancer du sang, qui orientent le processus pour les patients qui participeront à l’essai. »

Construire à partir de la base

Comme pour la plupart des essais conçus à L’Hôpital d’Ottawa, les soins aux patients sont intégrés à l’essai. Ceci est dû à la conception de l’essai, qui exige la reproduction des pratiques de la clinique et les modèles de demandes de consultation courants. Ce qui distingue L’Hôpital d’Ottawa, c’est la façon dont les essais cliniques sont conçus à partir de la base, incluant les bonnes personnes au bon moment et, surtout, donnant aux patients l’occasion de se prononcer sur tout, de la communication au recrutement, en passant par les options d’administration du traitement.

Les Drs Fergusson et Lalu appliquent également ces concepts d’élaboration d’essais cliniques à d’autres problèmes en matière de soins de santé, dont les problèmes cardiaques postchirurgicaux, les AVC et les maladies pulmonaires néonatales

Des organismes comme BioCanRx et la Fondation canadienne pour l’innovation, ainsi que le gouvernement de l’Ontario ont appuyé la recherche sur le traitement par les cellules CAR-T que mènent L’Hôpital d’Ottawa et le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques, mais il faut des fonds plus importants pour que ce programme devienne réalité.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Publié : février 2019

Un traitement contre le cancer qui change la donne

Les symptômes de leucémie de Stefany Dupont ont disparu. Elle est en rémission complète grâce à un nouveau traitement révolutionnaire appelé « traitement par les cellules CAR-T ». Ce nouveau type de traitement a le potentiel de transformer la manière dont les patients atteints de cancer sont pris en charge au Canada et à travers le monde.

Pronostics défavorables

Stefany a reçu, à l’âge de 13 ans seulement, un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). Les enfants atteints de leucémie sont soumis à un protocole de chimiothérapie strict qui guérit efficacement plus de 90 % des patients. Malheureusement, ce n’était pas le cas de Stefany.

Cela faisait cinq ans qu’elle était en rémission quand sa leucémie a récidivé, en 2010. Elle était alors une adulte âgée de 18 ans et a commencé à suivre un traitement à L’Hôpital d’Ottawa. En 2015, elle a subi une chimiothérapie ainsi qu’une greffe de cellules souches hématopoïétique provenant de la moelle osseuse. Elle prenait du mieux jusqu’à ce que, un an et demi plus tard, elle ait une autre rechute. Les adultes atteints de leucémie qui rechutent après une greffe ont moins de 10 % de chances de survie.

« Stefany a eu la malchance de rechuter dans les deux ans qui ont suivi la greffe », a déclaré la Dre Jill Fulcher, médecin de Stefany, spécialisée en hématologie maligne et clinicienne-chercheuse à L’Hôpital d’Ottawa. « Sa leucémie est revenue avec une crise blastique, et Stefany était très malade. Le traitement palliatif était tout ce que nous avions à offrir aux patients atteints de LAL qui rechutaient si tôt après la greffe. »

La Dre Jill Fulcher examine Stefany par stéthoscope.
L’hématologue, la Dre  Jill  Fulcher, confirme que Stefany  Dupont est en rémission depuis plus d’un an après avoir reçu le traitement par les cellules CAR-T. Auparavant, Stephany avait une chance de survie de 10 à 20 %, pronostic qu’elle avait reçu avant le traitement par les cellules CAR-T.

Nouvel espoir

La Dre Fulcher et sa consœur, la Dre Natasha Kekre, hématologue, scientifique adjointe à L’Hôpital d’Ottawa et professeure adjointe à l’Université d’Ottawa, savaient que des essais cliniques sur l’immunothérapie par les cellules CAR-T menés aux États-Unis montraient des résultats remarquables chez de nombreux enfants et adolescents atteints de leucémie ou d’autres cancers du sang en leur permettant une rémission durable.

Pour les patients qui sont extrêmement malades et qui sont à court d’options, comme l’était Stefany, le traitement par les cellules CAR-T représente un nouvel espoir. C’est pourquoi la Dre Kekre mène la charge afin d’introduire le traitement par les cellules CAR-T à L’Hôpital d’Ottawa.

Fournir des traitements de pointe à la population canadienne

En tant que l’un des grands centres canadiens de recherche et de traitement, et grâce à son expertise de calibre mondial, L’Hôpital d’Ottawa est idéalement placé pour aider à l’introduction de ce traitement novateur au Canada et auprès des Canadiens. L’Hôpital d’Ottawa est l’un des premiers hôpitaux canadiens à participer aux essais cliniques internationaux sur les cellules CAR-T et l’Hôpital joue actuellement un rôle de premier plan dans un programme de recherche « fait au Canada » sur les cellules CAR-T.

« Notre objectif est d’établir une expertise et une capacité d’innovation canadiennes dans le domaine prometteur des cellules CAR-T grâce à la recherche en laboratoire et aux essais cliniques », a déclaré la Dre Kekre, qui travaille avec une équipe dont les membres viennent de partout au Canada. « Ceci pourrait mener à de meilleurs traitements par les cellules CAR-T qui seraient efficaces contre plus de types de cancer ainsi qu’à des approches novatrices pour offrir le traitement par les cellules CAR-T au sein du système de santé canadien. »

L’essai clinique proposant le premier traitement par les cellules CAR-T « fait au Canada » constitue une partie essentielle du programme. L’essai clinique devrait être mis en branle à L’Hôpital d’Ottawa et à la BC Cancer Agency en 2019.

De la recherche translationnelle à la fabrication en passant par la conception des essais, L’Hôpital d’Ottawa, de concert avec la BC Cancer Agency, est idéalement placé pour offrir cet essai clinique complexe d’un traitement expérimental à ses patients.

« Il est bien connu qu’Ottawa est un leader mondial en matière d’essais cliniques et de conception d’essais novateurs », a dit le Dr Manoj Lalu, scientifique adjoint et anesthésiologiste à L’Hôpital d’Ottawa, qui fait partie de l’équipe des cellules CAR-T. « Bon nombre des lignes directrices produites à l’échelle internationale sur la conception et l’enregistrement des essais cliniques proviennent de L’Hôpital d’Ottawa ».

À propos du traitement par les cellules CAR-T

Dr. Kekre at The Ottawa Hospital.
La Dre  Natasha  Kekre, avec d’autres hôpitaux au Canada, travaille à la mise au point d’une approche « faite au Canada » pour le traitement du cancer par les cellules CAR-T. L’Hôpital d’Ottawa jouera un rôle de chef de file dans la fabrication et la fourniture de ce traitement expérimental au réseau national d’hôpitaux.

Le traitement par les cellules CAR-T utilise les cellules immunitaires du patient, appelées lymphocytes T, pour traiter le cancer de ce dernier. Les lymphocytes T jouent un rôle crucial au sein du système immunitaire en détruisant les cellules anormales comme les cellules infectées par des germes et les cellules cancéreuses. Dans certains cancers, tels que la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), les cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes T qui sont censés les détruire. Dans le traitement par les cellules CAR-T, les lymphocytes T sont prélevés et reprogrammés en laboratoire afin qu’ils puissent reconnaître et détruite les cellules cancéreuses.

« Ce type de recherche sur l’immunothérapie est révolutionnaire, a dit la Dre Kekre, mais il est important de garder à l’esprit que le traitement par les cellules CAR-T est encore très récent et peut entraîner de graves effets secondaires. Il faut mener plus de recherches afin d’en apprendre davantage sur ce traitement et de le rendre efficace pour encore plus de personnes. »

Un sursis bien mérité

Le traitement par les cellules CAR-T n’était pas encore disponible au Canada lorsque Stefany en avait besoin. Sa seule option, à ce moment, était donc d’essayer de participer à l’essai clinique sur les cellules CAR-T de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie. Puisque l’essai clinique offert par l’hôpital acceptait encore des patients atteints de LAL jusqu’à l’âge de 25 ans, Stefany y était admissible.

Trois mois après avoir reçu sa transfusion de cellules CAR-T à Philadelphie, Stefany a subi une biopsie de moelle osseuse qui a révélé qu’elle était en rémission – son traitement fonctionnait.

Trois mois plus tard, Stefany est partie en voyage, ce qui était bien mérité.

« Après le temps d’attente de six mois, je suis allée en Australie », a raconté Stefany. Elle a visité Sydney, Brisbane, Melbourne, a fait de la plongée autonome à la Grande barrière de corail et du deltaplane au-dessus des rives de Byron Bay. Ce voyage constituait une merveilleuse pause après le traitement intensif qu’elle avait subi.

« C’est un très bon signe que Stefany soit toujours en rémission plus de deux ans après le traitement par les cellules CAR-T, a déclaré la Dre Fulcher. Sans ce traitement, elle ne serait certainement pas avec nous aujourd’hui. »

CAR-T

Centre unique de biothérapies

Le traitement par les cellules CAR-T doit être fabriqué individuellement pour chaque patient en utilisant les cellules de ce dernier en combinaison avec de grandes quantités de virus très pur pour générer le gène CAR. Le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques de L’Hôpital d’Ottawa est idéalement placé pour mettre au point ce type de traitement, car il possède le système le plus avancé pour produire les virus de qualité clinique nécessaires à la création des cellules CAR-T des essais cliniques. C’est le seul établissement au Canada à avoir produit ce type de virus pour des essais cliniques.

« Grâce à son installation de fabrication, à son expertise en matière d’essais cliniques et à ses programmes d’hématologie et de cancérologie de calibre mondial, L’Hôpital d’Ottawa est idéalement placé pour diriger la mise au point de la nouvelle génération du traitement par les cellules CAR-T » a déclaré la Dre Rebecca Auer, directrice de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa.

« Les patients atteints de LAL, de lymphome et d’autres types de cancers du sang pourraient bénéficier de ce traitement expérimental », a affirmé la Dre Kekre. Nous espérons qu’un jour le traitement par les cellules CAR-T soit aussi utilisé contre plusieurs types de cancers, comme le cancer du sein et le cancer colorectal. C’est par l’entremise des essais cliniques menés à L’Hôpital d’Ottawa que des traitements novateurs contre le cancer seront découverts et continueront de donner espoir aux patients comme Stefany.

Des organismes comme BioCanRx et la Fondation canadienne pour l’innovation, ainsi que le gouvernement de l’Ontario ont appuyé la recherche sur le traitement par les cellules CAR-T que mènent L’Hôpital d’Ottawa et le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques, mais il faut des fonds plus importants pour que ce programme devienne réalité.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Les « grains » mesurent un millimètre sur trois  millimètres, sont du tiers de la taille d’un grain de riz et sont faits de platine. Créés par des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa, ces grains minuscules améliorent la précision du système robotique CyberKnife dans la détection et l’administration de doses précises de rayonnement aux tumeurs du cerveau et du corps.

Grain de riz et grain de platine au creux d’une main
Les grains de platine, qui mesurent un tiers de la taille d’un grain de riz, améliorent la précision des traitements au CyberKnife.

Le système CyberKnife utilise des rayons X et un logiciel de précision complexe pour suivre et concentrer le rayonnement directement sur la tumeur. Sa précision étant de moins d’un millimètre, il n’y a pratiquement pas de débordement vers les tissus sains. Les patients réagissent donc beaucoup mieux à ce traitement qu’à la radiothérapie traditionnelle, qui cible une plus grande surface.

« Puisque le système CyberKnife administre une dose élevée, il est considéré comme similaire à la chirurgie sans scalpel. Il n’y a donc aucune perte de sang, aucune douleur, aucun séjour aux soins intensifs, ni aucun temps de récupération », dit le D Vimoj Nair, l’un des radio-oncologues formés pour prescrire des traitements au CyberKnife.

90 % des traitements au CyberKnife sont destinés aux tumeurs cérébrales malignes ou bénignes, mais le système de guidage d’images du CyberKnife peut aussi traiter les tumeurs d’organes constamment en mouvement, comme les poumons, les reins, la prostate et les ganglions lymphatiques. Il peut aligner avec précision le faisceau de rayonnement sur la tumeur même lorsqu’elle se déplace. Cependant, les radio-oncologues et les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa perfectionnent les techniques afin d’accroître encore les performances de cette technologie de pointe pour améliorer l’état de santé des patients. Ces techniques sont en train de changer la pratique de la radiochirurgie.

Le Dr Vimoj Nair
Le DVimoj  Nair, radio-oncologue, affirme que les grains de platine rehaussent la précision de la radiochirurgie au CyberKnife.

« L’équipe de recherche du CyberKnife de L’Hôpital d’Ottawa a mis au point des grains de platine conçus à l’interne, qui sont compatibles avec l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et qui peuvent être implantés autour de la tumeur en mouvement », explique le D Nair, chercheur clinicien à L’Hôpital d’Ottawa et professeur adjoint à l’Université d’Ottawa. « La tumeur et les grains sont plus visibles à l’IRM et le logiciel CyberKnife peut détecter et suivre le mouvement de la tumeur à l’aide de ces grains. Le bras robotique du système CyberKnife s’adapte au mouvement de la cible pour traiter la tumeur avec plus de précision pendant que le patient respire normalement. »

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des premiers centres en Amérique du Nord à utiliser ces grains de platine. Dans le passé, les oncologues utilisaient de minuscules grains d’or, mais il était difficile de les voir dans les séquences d’IRM utilisées pour visualiser la tumeur. La planification du traitement était donc moins précise. Le D Janos Szanto, physicien médical, et le Dr Len Avruch, radiologiste (maintenant à la retraite), sont les premiers à s’être intéressés aux fils de platine (autrement destiné à la fabrication de bijoux), l’a coupé en petits morceaux, puis a soumis ces derniers à un processus de stérilisation pour s’assurer qu’ils pouvaient être implantés de façon appropriée dans le corps humain. Cela a fonctionné. Ces grains étaient visibles à l’œil nu, étaient plus visibles à l’IRM que les grains d’or et pouvaient être détectés par le système CyberKnife.

ulie Gratton en compagnie d’un patient près du robot CyberKnife
Julie Gratton, radiothérapeute, offre des traitements au CyberKnife depuis  2010.

« Cette technique nous permet de visualiser plus clairement notre cible et nos grains, ce qui nous permet d’utiliser au mieux l’imagerie de pointe et d’en améliorer la précision », affirme le D Nair, qui a qualifié cette découverte de recherche et d’application novatrices qui place L’Hôpital d’Ottawa très avantageusement sur le plan international.

Le D Nair a été le premier auteur de l’article de recherche publié sur les grains de platine. Selon lui, les chercheurs et les cliniciens partagent continuellement les techniques novatrices au CyberKnife qu’ils ont mises au point, comme celle-ci, lors de conférences et avec d’autres centres de santé du Canada et dans le monde. En septembre  2018, il a fait une présentation sur les pratiques de L’Hôpital d’Ottawa relatives aux utilisations cliniques du système CyberKnife lors d’une conférence en Inde.

*En anglais seulement:

« La tumeur et les grains sont plus visibles sur l’IRM et le logiciel CyberKnife peut détecter et suivre le mouvement de la tumeur à l’aide de ces grains. »

Apprenez-en davantage sur l’histoire du CyberKnife financé par la collectivité à L’Hôpital d’Ottawa.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

L’utérus tient dans la paume de la main du Dr Sony Singh. Les grosses masses roses à l’intérieur du plastique transparent du modèle imprimé en 3D sont des fibromes, ou tumeurs. Il y en a plus de 50. Pour permettre à sa patiente de porter un enfant un jour, le Dr Singh devait faire ce qui n’avait encore jamais été tenté.

Pendant des années, Maureen (qui préfère taire son nom de famille) a enduré des douleurs abdominales. Au cours des six dernières années, cinq médecins lui ont répété qu’elle avait tellement de fibromes dans l’utérus que sa seule option était l’hystérectomie : l’ablation complète de son utérus. Elle a refusé.

« Je mourrai avec mon utérus. Personne n’y touchera », a-t-elle affirmé.

On l’a alors dirigée vers le Centre de santé pour les femmes Shirley-E.-Greenberg de L’Hôpital d’Ottawa, où elle a rencontré l’équipe de médecins et d’infirmières spécialisés en chirurgie gynécologique mini‑invasive. Le D Singh, chirurgien et titulaire de la Chaire de recherche Dre Elaine Jolly sur la chirurgie gynécologique, a alors dit à Maureen qu’il pouvait retirer tous les fibromes sans lui enlever son utérus.

e Dr Sony Singh tient un utérus imprimé en 3D et en examine les images à l’écran.
Tout en tenant dans ses mains le modèle 3D de l’utérus de Maureen, le Dr Sony Singh examinait les résultats d’IRM et les représentations 3D – des images affichées sur les écrans des salles d’opération que les médecins peuvent manipuler pour obtenir une vue tridimensionnelle de la partie du corps à opérer.

« Maureen était atteinte de près de 50 fibromes et nous tenions à ce que son utérus puisse fonctionner normalement et porter un bébé un jour », raconte le DSingh. « Toutefois, il nous fallait planifier une opération complexe pour les retirer. »

Teresa Flaxman, Ph.D., associée de recherche à L’Hôpital d’Ottawa, explique qu’avec l’IRM, il était difficile de voir les tumeurs à l’intérieur de l’utérus de la patiente. Elle a donc communiqué avec le laboratoire d’impression 3D de l’Hôpital. Elle avait entendu dire que les modèles imprimés en 3D étaient très utiles aux chirurgiens orthopédistes pour visualiser exactement les parties du corps à opérer et mieux planifier leurs interventions.

En 2016, grâce à la générosité d’un donateur, l’Hôpital a acheté une imprimante médicale 3D qui utilise de l’acrylique et du plastique pour créer des répliques exactes des os et des organes de patients à partir d’une tomodensitométrie ou d’une IRM. L’Hôpital, qui a ouvert son laboratoire d’impression 3D en février 2017, est le premier au Canada à intégrer un programme d’impression médicale 3D à ses activités d’enseignement et de planification avant une chirurgie.

Le DAdnan Sheikh, directeur médical du Programme d’impression 3D de l’Hôpital, explique que le service d’orthopédie est l’un des principaux utilisateurs du laboratoire, qui imprime des modèles pour les chirurgiens orthopédistes afin qu’ils planifient leurs opérations, ce qui réduit la durée des interventions et les coûts connexes.

« L’impression 3D révolutionne notre perception de l’anatomie », déclare le DJoel Werier, chirurgien orthopédiste et oncologue, qui a eu recours à des modèles en 3D de hanches et d’autres os de patients depuis l’ouverture du laboratoire. « Elle ajoute une autre perspective à notre manière de voir les tumeurs et de planifier nos techniques de chirurgie, ainsi qu’à notre capacité d’offrir des opérations de précision. »

Il est relativement facile de reproduire des os à partir de tomodensitométries et d’IRM, souligne Mme Flaxman. Par contre, les tissus mous comme ceux de l’utérus sont plus difficiles à distinguer. Aucun modèle d’utérus n’avait été produit auparavant.

*Vidéo en anglais seulement

*Vidéo en anglais seulement

« Notre hôpital sera l’un des premiers dans le monde à étudier comment offrir de meilleurs soins aux femmes en utilisant des modèles imprimés en 3D pour planifier les opérations. »

Mme  Flaxman et d’autres chercheurs du Centre de santé pour les femmes ont collaboré avec Waleed Althobaity et Olivier Miguel, du laboratoire d’impression 3D, afin de créer des images en trois dimensions à partir d’une IRM de l’organe de Maureen. Ensuite, le laboratoire a imprimé un modèle qui leur permettait de voir exactement l’emplacement des fibromes et de la paroi de l’utérus.

« Ce cas était très difficile », confie le DSheikh. « La multitude de fibromes à l’intérieur de la cavité utérine rendait l’impression très difficile. De plus, il fallait distinguer chacun des fibromes pour en répliquer l’anatomie exacte en trois dimensions. Nous avons donc utilisé un matériau souple, qui s’apparentait aux tissus utérins. »

Il a fallu 14 heures pour imprimer le modèle. Même si le modèle était huit fois plus petit que l’utérus réel de Maureen, ce dernier, avec tous les fibromes, était 20 fois plus gros que la normale. Le modèle imprimé en 3D a été d’une aide énorme à l’équipe de chirurgie gynécologique, dont le DSingh et la Dre Innie Chen.

« Ce modèle nous a donné un bon aperçu visuel. C’était incroyable de l’avoir en mains pendant l’opération », s’exclame le DSingh. « Nous avions aussi des images en 3D que je pouvais voir sur un écran dans la salle d’opération. Cela paraît très futuriste, mais dans la salle, je pouvais faire pivoter l’image de l’utérus dans tous les angles. Je pouvais ainsi le visualiser selon différentes perspectives, ce qui a été utile pendant l’intervention. »

Une image vaut peut-être mille mots, alors une version tridimensionnelle de celle-ci en vaut-elle un million? Le modèle imprimé en 3D aide non seulement les chirurgiens, mais aussi les patients comme Maureen à comprendre leur maladie ainsi qu’à se préparer à leur chirurgie. Pour les patients, voir un modèle tridimensionnel du problème à l’intérieur de leur corps le rend tangible et réel.

« Juste avant ma chirurgie, le DSingh m’a apporté le modèle », relate Maureen. « Il m’a expliqué qu’il pouvait l’utiliser pendant l’opération pour voir où se trouvaient les fibromes et m’a demandé la permission de l’utiliser. »

Elle a accepté, sachant que cela servirait à d’autres femmes souffrant de problèmes similaires. Le D Singh a réussi à retirer les fibromes et à éviter l’hystérectomie à Maureen.

« Nous voulions sauver son utérus dans l’espoir qu’elle puisse vivre une grossesse un jour, ce qui était hors de question jusqu’ici », affirme le D Singh.

« Grâce à cette collaboration avec le laboratoire d’impression 3D, L’Hôpital d’Ottawa sera l’un des premiers dans le monde à étudier comment offrir de meilleurs soins aux femmes en utilisant des modèles imprimés en 3D pour planifier les opérations », souligne Mme  Flaxman.

Selon le DSheikh, depuis ce premier succès avec un modèle imprimé en 3D en chirurgie gynécologique, le laboratoire d’impression 3D a entrepris quelques autres projets du même genre avec l’équipe de chirurgie gynécologique mini‑invasive, dans le but d’épargner à d’autres femmes de lourdes interventions.

Extrêmement reconnaissante envers l’équipe de gynécologie qui a sauvé son utérus, Maureen a fait un don au Programme des prix de gratitude.


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Lorsqu’une petite tumeur a été dépistée durant une mammographie de routine, on a offert à Rita  Nattkemper une option innovatrice pour en marquer l’endroit en vue de la chirurgie. Un grain radioactif, de la taille d’une tête d’épingle, a été injecté directement à l’intérieur de la tumeur dans son sein.

« Tout ce que j’ai à dire est que l’intervention pour implanter ce grain radioactif est sans douleur et que cela aide le médecin sur le plan de la précision », dit Rita. « Et lorsqu’il enlève la masse, il enlève aussi le grain en même temps. »

Pendant les 20  dernières années, lorsqu’une femme était atteinte d’une tumeur cancéreuse au sein trop petite pour être détectable au toucher ou vue lors de la chirurgie (appelée tumeur non palpable), on devait implanter un fil métallique (connu sous le nom de harpon) au site de la tumeur afin de marquer l’endroit de cette dernière pour le chirurgien. Le fil, qui dépassait du sein de la femme, devait être inséré le matin de la chirurgie. Puis la femme devait attendre sa chirurgie, dans des conditions inconfortables, avec le fil qui dépassait de son sein. Pour ajouter à l’inconfort, de nombreuses femmes devaient jeûner depuis la veille en préparation de la chirurgie, ce qui entraînait leur évanouissement dans la salle de radiologie à la vue du fil qui dépassait de leur sein.

Cette méthode posait d’autres problèmes.

« Parfois le fil avait bougé. Et parfois, en raison de l’endroit de la tumeur, le fil pouvait avoir dépassé ou ne pas avoir atteint la tumeur. En fin de compte, il y avait donc beaucoup de travail de devinette pour exciser convenablement une tumeur cancéreuse dans le sein », explique la Dre Carolyn  Nessim, chirurgienne oncologue et chercheuse clinique du Programme de thérapeutique anticancéreuse de L’Hôpital d’Ottawa.

La Dre  Nessim et d’autres chirurgiens oncologues spécialisés dans le cancer du sein désiraient trouver une meilleure option.

C’est là que les grains radioactifs sont entrés en jeu. Ils sont utilisés depuis de nombreuses années pour traiter le cancer de la prostate. De multiples grains sont implantés dans la prostate, où ils émettent des radiations et tuent le cancer. Une méthode a alors été mise au point pour les patientes atteintes de cancer du sein, méthode dans laquelle on utilise un grain radioactif pour marquer l’endroit exact de petites tumeurs cancéreuses dans le sein. À l’aide d’un mammogramme pour le guider, un radiologue place un grain, si minuscule qu’il peut être injecté en toute sécurité avec une aiguille, à l’intérieur de la tumeur. Ce grain émet une très faible quantité de radiation qui est repérée dans la salle d’opération grâce à un petit compteur Geiger portatif. Une fois que le morceau de tissu du sein contenant le grain radioactif est excisé, le grain est séparé du tissu et éliminé de façon appropriée, chaque grain étant comptabilisé.

Comprenant les avantages de cette méthode, L’Hôpital d’Ottawa a commencé un programme de localisation par grain radioactif en 2015. L’un des principaux avantages est que le grain peut être mis en place jusqu’à une semaine avant la chirurgie, ce qui rend ce jour-là plus facile pour les patientes. Une femme n’a pas à attendre son opération avec un fil qui lui sort du sein. Du point de vue logistique, il est plus facile d’organiser l’intervention des jours à l’avance et cela signifie une efficacité accrue dans la salle d’opération. La Dre Nessim a mené une étude comparative des grains aux fils métalliques, dont les résultats ont montré l’avantage des grains.

« Les résultats du programme de localisation par grain radioactif ont été uniformément excellents », déclare la Dre Erin  Cordeiro, chirurgienne oncologue spécialisée dans le cancer du sein et chercheuse clinique principale à L’Hôpital d’Ottawa. « Nous avons mené une étude qui nous a permis de conclure que les grains radioactifs sont plus rentables et diminuent le temps d’attente des patientes le jour de la chirurgie comparativement aux fils métalliques. Et l’expérience des patientes a également été merveilleuse. Les patientes sont très en faveur de cette méthode. »

Rita est bien d’accord. Elle dit que la chirurgienne et la radiologue lui ont toutes deux expliqué la méthode et l’ont rassurée à son sujet.

« J’ai ressenti un petit pincement et c’est tout », a déclaré Rita immédiatement après l’insertion. « Et la radiologue avait l’écran tourné vers moi, de sorte que je pouvais voir où elle insérait l’aiguille et laissait le grain. Cela a été très facile, très rapide et sans douleur. »

Selon la Dre  Cordeiro, les femmes sont souvent préoccupées par la radioactivité du grain, mais le personnel les rassure en leur disant que l’intervention est complètement sûre. La quantité de radiation qui est émise durant la semaine pendant laquelle le grain est implanté est moins importante que lorsqu’on subit deux mammographies.

« Une femme peut continuer à serrer ses enfants dans ses bras et faire tout ce qu’elle ferait normalement dans la vie », dit la Dre  Cordeiro. « Il n’y a aucune inquiétude à ce sujet. C’est une intervention extrêmement sûre. La grande majorité des femmes n’ont aucune inquiétude. »

Vidéo en anglais seulement

Au cours de la dernière année, 355  interventions avec grain radioactif ont été effectuées à L’Hôpital d’Ottawa. Seules deux patientes ont refusé les grains et opté pour le fil métallique traditionnel à la place.

En raison de l’élément radioactif du programme, des lignes directrices strictes ont accompagné la mise en place de ce programme. La participation d’une équipe multidisciplinaire composée d’experts en médecine nucléaire et en radioprotection, de radiologues, de pathologistes, de chirurgiens, de techniciens et d’infirmières a été requise. Les membres clés de l’équipe dirigée par la Dre  Nessim sont allés à la clinique Mayo à Rochester, dans l’État de New York, afin d’apprendre comment mettre en œuvre le programme. Ils ont ensuite tenu 15 séances de formation pour le personnel à L’Hôpital d’Ottawa. Le programme de localisation par grain radioactif fonctionne maintenant comme « un mécanisme bien huilé » affirme la Dre  Nessim.

L’Hôpital d’Ottawa a été le troisième centre au Canada à avoir un programme de localisation par grain radioactif, et est un chef de file dans ce domaine. D’autres centres de santé dans le pays adoptent maintenant un tel programme et se tournent vers L’Hôpital d’Ottawa pour obtenir des conseils afin de le mettre en œuvre avec succès.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Le recrutement d’un chercheur vedette en médecine régénératrice pave la voie à l’interruption efficace du processus de dégénérescence pour permettre une guérison plus rapide et fiable des blessures.

« Ottawa est le meilleur endroit pour la recherche sur les cellules souches », explique Daniel Coutu, Ph.D. Il est bien placé pour le savoir. Ce spécialiste des cellules souches osseuses vient de la Suisse.

Agrandissement de cellules souches
Les cellules souches/progénitrices (vert) ont besoin de vaisseaux sanguins (rouge) pour produire du tissu osseux minéralisé (blanc et bleu).

M. Coutu est le premier titulaire de la Chaire de recherche en chirurgie orthopédique régénératrice. Il n’a pas été difficile de le convaincre d’accepter ce poste. Il savait déjà très bien que des travaux de recherche sur les cellules souches reconnus à l’échelle internationale étaient menés à L’Hôpital d’Ottawa. Son recrutement a été effectué conjointement avec la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, où le M. Coutu enseignera au sein du département de médecine cellulaire et moléculaire.

« Étant donné le nombre croissant de baby-boomers et d’athlètes souffrant de douleurs articulaires, la chirurgie régénératrice est la voie de l’avenir pour permettre à ces personnes de reprendre des activités normales et de retrouver une qualité de vie les aidant à rester actives », déclare le D Paul  E.  Beaulé, chef de la Division de chirurgie orthopédique à L’Hôpital d’Ottawa.

La nouvelle chaire de recherche en orthopédie mettra l’accent sur la biologie fondamentale des cellules souches osseuses. Les os jouent un rôle de premier plan pour la santé des tissus, comme les muscles, les tendons et le cartilage, qui y sont reliés. M. Coutu dirigera la recherche pour comprendre la façon dont les os se régénèrent, se réparent et guérissent. Il se penchera également sur l’incidence des traumatismes, du vieillissement et des maladies dégénératives chroniques sur les os.

« Les os peuvent se régénérer seuls. Si vous avez une fracture et qu’on procède à sa réduction, l’os guérira sans cicatrices », déclare M. Coutu. « Cependant, les tendons laissent une cicatrice. Ainsi, une blessure aux tissus des tendons leur fait perdre leur faculté régénératrice en raison de la cicatrisation. Je veux voir comment nous pouvons renverser la faculté de régénération à la suite d’une blessure, afin que le patient n’ait pas de cicatrice. Je tiens également à étudier l’incidence du temps et de l’âge sur les cellules souches osseuses. »

Il affirme que les chirurgiens parviennent à rattacher un ligament à un os. Cependant, le taux de réussite diminue en fonction de l’âge du patient et s’il y a eu des blessures répétées.

« Nous commençons tout juste à comprendre la biologie fondamentale de ces cellules souches. »

Les cellules souches osseuses ont la capacité de réparer les tissus et font l’objet d’essais pour réparer le cœur, renforcer le système immunitaire et traiter des maladies comme la sclérose en plaques. Cependant, la façon dont les différents types de cellules et de molécules dans la moelle osseuse forment le sang, les cellules osseuses et les vaisseaux sanguins, ainsi que la faculté régénératrice générale ne sont pas bien comprises. Selon M. Coutu, pour analyser ces processus moléculaires, il faut regarder à l’intérieur de l’os. Étant donné que les os sont parmi les tissus les plus durs du corps et qu’ils ont un cœur liquide (la moelle osseuse), il est difficile de les étudier au moyen de techniques d’imagerie conventionnelles.

« Je compare voir ce qui se passe à l’intérieur de l’os à trancher une tasse de café sans briser la tasse et sans renverser le café », déclare M. Coutu.  « C’est très délicat, et c’est à ça que ressemble couper un os pour voir ce qui se passe à l’intérieur. »

Coupe transversale du fémur d’une souris

Mise à jour du programme de la Chaire de recherche en chirurgie orthopédique régénératrice

M. Coutu faisait partie d’une équipe en Suisse qui a relevé le défi et mis au point des techniques de microscopie permettant aux scientifiques d’analyser les os et de voir où se trouvent les cellules souches et ce qu’elles font.

« Nous commençons tout juste à comprendre la biologie fondamentale de ces cellules souches grâce à ces techniques », affirme-t-il.

« Nous sommes enchantés que Daniel  Coutu se joigne à notre équipe. Son expertise des cellules souches osseuses et ses techniques de pointe d’analyse des images font de lui un membre idéal de notre programme de médecine régénératrice », souligne  Michael  Rudnicki, Ph. D., scientifique principal et directeur du Programme de médecine régénératrice de L’Hôpital d’Ottawa, professeur à l’Université d’Ottawa et président-directeur général et directeur scientifique du Réseau de cellules souches.

Daniel Coutu scrute à l’aide d’un microscope.
Daniel  Coutu, Ph. D., un spécialiste des cellules souches osseuses, est le nouveau titulaire de la Chaire de recherche en chirurgie orthopédique régénératrice.

M. Coutu effectuera principalement de la recherche en laboratoire, mais il collaborera également avec des cliniciens pour mettre au point de nouveaux traitements pour les patients. Afin de mieux comprendre les besoins des cliniciens et des patients, il participera à des tournées avec des chirurgiens à l’Hôpital, en plus d’assister à des conférences cliniques. Selon lui, grâce à la visibilité engendrée par les conférences et aux connaissances qu’il acquerra, L’Hôpital d’Ottawa sera un chef de file en chirurgie orthopédique régénératrice.

« La recherche orthopédique marquante passe par la collaboration entre les chercheurs fondamentalistes et les cliniciens », affirme le Dr Beaulé. « À la Division de la chirurgie orthopédique, nous sommes très enthousiastes de soutenir le recrutement de ce scientifique dont la recherche mènera à des découvertes qui se traduiront par le traitement efficace de traumatismes et de blessures orthopédiques. »


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Créer des lendemains

Un essai clinique inédit au Canada lui donne une troisième chance
Confronté à un lymphome pour la troisième fois en dix ans, Owen Snider était arrivé au bout du rouleau. Grâce à l’essai clinique canadien d’un traitement par cellules CAR-T, il a toutefois retrouvé l’espoir.
L’équipe de la Chirurgie plastique innove pour traiter des blessures catastrophiques
Karen Toop a été heurtée par un chasse-neige lorsqu’elle a traversé une rue en janvier 2012. Elle était gravement blessée à son arrivée au Centre de traumatologie. Une équipe multidisciplinaire était prête pour traiter des blessures que certains ont vues seulement une fois au cours de leur carrière.
Une mère confrontée à la cécité en raison d’un méningiome
La vision de son œil gauche se détériorant rapidement, Michele Juma a quitté son domicile de Sault-Sainte-Marie pour se rendre à L’Hôpital d’Ottawa. Elle y a reçu des soins spécialisés après avoir obtenu un diagnostic de méningiome. Le temps ne jouait pas en sa faveur pour sauver sa vision.
De la leucémie aux marathons – avec sa marchette
Atteint de leucémie, Bob Hardy avait 40 % de chances de survivre, mais il a repris espoir après avoir reçu un traitement à L’Hôpital d’Ottawa.
Garder espoir malgré un diagnostic de cancer agressif de la peau
Dan Collins avait 62 ans lorsqu’il a reçu un diagnostic de mélanome de stade 4. En apprenant qu’il était atteint de cette forme agressive de cancer, il a d’abord craint pour sa vie. Toutefois, l’immunothérapie lui a redonné espoir.

LE 27 OCTOBRE 2018, OTTAWA, ON – L’événement le plus prestigieux de l’année de la ville a souligné la recherche innovatrice à L’Hôpital d’Ottawa dans une salle bondée du Westin Ottawa. Tout le gratin d’Ottawa a rempli l’élégante salle de bal. La soirée a débuté par l’incroyable numéro de danse de la Dre Carole Dennie, qui a participé à l’activité de financement Danse avec les stars de la médecine 2018, à l’appui de L’Hôpital d’Ottawa. Plus de 700 invités ont dégusté un délicieux repas à quatre services, qui comprenait un filet de bœuf grillé « Blue Dot » de l’Île-du-Prince-Édouard, une fricassée de pleurotes et une polenta à l’ail rôti comme plat principal. La soirée s’est poursuivie jusqu’au petit matin alors que la foule a envahi la piste de danse, grâce à l’orchestre 1945, de retour une fois encore à la demande générale.

Le Gala de L’Hôpital d’Ottawa, présenté par First Avenue Investment Counsel, visait à honorer trois chercheurs innovateurs et leurs réalisations dans leur domaine respectif. Félicitations à ces trois chercheurs :

Dr Kristin Danko, lauréate du prix Dr Ronald G. Worton du chercheur en formation, reconnue pour son travail exceptionnel sur les méthodes de revue systématique et la méta-analyse d’interventions complexes dans le domaine de la santé, y compris une modélisation mathématique novatrice.

Dr William Stanford, lauréat du prix Dr Michel Chrétien du chercheur de l’année, reconnu pour sa recherche révolutionnaire sur les cellules souches et la leucémie, incluant un prochain article comportant les importantes répercussions cliniques.

Dr Fraser Scott, lauréat du prix du mérite scientifique Dr J David Grimes, reconnu pour sa recherche révolutionnaire liant la survenue du diabète de type I aux changements induits par l’alimentation dans l’immunité intestinale et à la régénération des cellules productrices d’insuline.

La campagne La recherche au cœur de nos vies de L’Hôpital d’Ottawa a permis d’amasser 43 millions de dollars; il reste donc seulement sept millions à recueillir pour atteindre l’objectif de 50 millions $.

C’est l’engagement de notre collectivité envers la recherche qui fait de L’Hôpital d’Ottawa un chef de file mondial en matière de progrès dans les soins de santé. Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a reconnu que le soutien des individus et des entreprises joue un rôle clé dans le succès de nos chercheurs. « Nous ne pourrions pas être des visionnaires sans le soutien indéfectible des entreprises de notre collectivité, et nous ne pourrions pas transformer les soins de santé sans la générosité de chefs d’entreprise. Leur leadership définit le secteur des soins de santé à Ottawa pour les générations à venir. »

« Nous ne pourrions pas être des visionnaires sans le soutien indéfectible des entreprises de notre collectivité, et nous ne pourrions pas transformer les soins de santé sans la générosité de chefs d’entreprise. Leur leadership définit le secteur des soins de santé à Ottawa pour les générations à venir. »

Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa

La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa était enchantée d’accueillir First Avenue Investment Counsel comme commanditaire en titre cette année. « First Avenue Investment Counsel est fière d’être le commanditaire en titre du Gala de L’Hôpital d’Ottawa. » Kash Pashootan, PDG et directeur des investissements à First Avenue Investment Counsel, ajoute : « Des familles aisées nous ont confié leurs actifs à investir aujourd’hui afin de les faire grandir pour l’avenir. Ce partenariat n’est pas différent. Nous sommes fiers de la recherche innovatrice menée à L’Hôpital d’Ottawa et de son rôle de chef de file dans la création d’un meilleur avenir pour nous tous et surtout pour les prochaines générations. Contribuons tous à bâtir un lendemain encore meilleur pour notre collectivité. »

Avec plus de 1 200 lits, un effectif d’environ 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur de nos activités, ce qui nous permet de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario. Cela dit, nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux défis les plus complexes en santé. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, rendez-vous à l’adresse http://fondationho.ca/.

SEPTEMBER 9, 2018, OTTAWA, ON – Les cyclistes ont envahi par centaines la capitale nationale dimanche lorsqu’ils se sont réunis pour appuyer la recherche de pointe à L’Hôpital d’Ottawa. 700 cyclistes inspirés ont contribué à recueillir 1.1 M $ lors de la neuvième édition du DÉFI.

Cette année, notons la participation au DÉFI du cycliste olympien Curt Harnett au sein de l’équipe Deloitte. Le triple médaillé olympique a contribué à augmenter l’enthousiasme dimanche. Mais c’est la cause qui a motivé les cyclistes. La collecte de fonds du DÉFI fournit des sommes vitales aux chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa, qui mènent des travaux sur chacune des maladies importantes et contribuent à transformer les soins de santé, non seulement dans notre collectivité, mais aussi partout dans le monde.

Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, affirme que LE DÉFI est un succès retentissant dans la collectivité grâce à la volonté de faire progresser la recherche. « La rencontre des équipes de la collectivité et de l’organisme est un aspect important de l’événement. Cette année, les Cancer Crusaders forment l’une de nos nouvelles équipes. Cette équipe est composée de membres de la collectivité souhaitant faire partie de quelque chose d’important et contribuer à la découverte d’un remède contre le cancer à L’Hôpital d’Ottawa. C’est un exemple éloquent de ce que signifie LE DÉFI. »

Kevin O’Shea, président de division de Mattamy Homes, était très content de l’enthousiasme suscité par l’événement cette année. « L’équipe de Mattamy Homes adore cette phénoménale expérience de cyclisme. LE DÉFI est une occasion en or pour nos employés de promouvoir un mode de vie sain par l’intermédiaire du cyclisme, de remercier le plus important centre de soins de santé de la région et de passer un agréable moment avec des amis et des voisins. »

« L’équipe de Mattamy Homes adore cette phénoménale expérience de cyclisme. » Kevin O’Shea, président de division de Mattamy Homes

Pour Marcel Néron, un participant au DÉFI de longue date, la journée a été émotionnelle pour lui et pour son équipe, #youarenotalone. C’était sa première participation sans son fils, Alex, décédé du cancer du côlon en janvier. « J’étais décidé à continuer à participer pour ceux qui vivent la même expérience qu’Alex. Les gens ont besoin d’espoir. Quel meilleur moyen de leur en donner que de recueillir de l’argent pour la recherche?&nbps;»

Après des mois d’entraînement et de vélo, les cyclistes ont participé au circuit fermé en boucle de 50 kilomètres, le long de la promenade de Sir-John-A.-Macdonald, tandis qu’un autre groupe s’est lancé dans une aventure de 117 kilomètres en passant par le nord de Kanata et dans les collectivités de Carp et de Dunrobin. Tous les participants se sont réunis au pré Tunney pour le barbecue de célébration du DÉFI. À ce moment, les efforts de collecte de fonds des participants au Défi virtuel ont également été reconnus.

Avec plus de 1 200 lits, un effectif d’environ 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,2 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur de nos activités, ce qui nous permet de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario. Cela dit, nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux défis les plus complexes en santé. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, rendez-vous à l’adresse fondationho.ca.