Publié : janvier 2025

L’équipe Télésat est de retour et s’entraîne pour Ottawa – prête à apporter une contribution significative à la campagne Créons des lendemains et à continuer à soutenir le mouvement dynamique qui remodèle l’avenir des soins de santé.

Fondée en 1969, Télésat est une entreprise canadienne qui fournit des services mondiaux par satellite. En tant qu’acteur clé dans l’amélioration de l’infrastructure des communications dans les zones urbaines et éloignées, Télésat s’engage à changer la donne. En mai, les employés s’éloignent de la technologie pour avoir un impact – en utilisant leurs pas pour donner en retour.

Une longue tradition

Télésat est une entreprise donatrice engagée auprès de L’Hôpital d’Ottawa depuis 1983, jouant un rôle vital dans le soutien de la recherche médicale et des soins aux patients dans toute la région.

De 2010 à 2019, l’entreprise a contribué à une campagne interne, soutenant des initiatives telles que la recherche sur le cancer et la médecine régénérative. Télésat a également soutenu divers événements de collecte de fonds, y compris un ancien événement cycliste appelé THE RIDE et la Fin de semaine des courses, et a été un commanditaire de longue date du gala de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. La philanthropie continue de Télésat a eu un impact important sur le travail de l’hôpital en matière de prestation des meilleurs soins aux patients et de recherche révolutionnaire, et elle a des retombées concrètes dans la vie de ceux qui comptent sur les soins spécialisés de L’Hôpital d’Ottawa.

Team Telesat captain Amber Fifer

En 2020, au milieu de la pandémie, Télésat s’est rapidement adaptée pour maintenir l’élan de sa collecte de fonds. La Fin de semaine des courses devenant virtuelle, l’organisation a fortement promu la page de collecte de fonds de Télésat pour notre hôpital et s’est engagée à égaler les dons jusqu’à concurrence de 10 000 $. De 2020 à 2024, Télésat a lancé les « Défis en trois étapes » pour les employés d’Ottawa, encourageant un mode de vie sain tout en soutenant L’Hôpital d’Ottawa. L’initiative a permis de recueillir près de 10 000 $ en dons, ce qui démontre l’engagement continu de Télésat pour la philanthropie.

L’engagement de Télésat a été déterminant pour permettre à notre hôpital de rester à la pointe des progrès médicaux et de fournir des soins de calibre mondial aux patients. Les décennies de contributions de Télésat démontrent un engagement fort à améliorer les résultats des soins de santé et à s’assurer que la région d’Ottawa a accès à des soins et à des services médicaux de pointe.

L’équipe Télésat est de retour

Sous la direction d’Amber Fifer, capitaine de l’équipe, les employés de Télésat participent avec enthousiasme à divers événements de la Fin de semaine des courses, s’attaquant à de multiples distances pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa. Elle-même passionnée de course à pied, Amber ne se doutait pas que sa propre passion susciterait l’intérêt de ses collègues et relancerait l’équipe Télésat.

L’équipe Telesat

« J’ai participé à ma première Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa l’an dernier. C’était un objectif important que je m’étais fixé, celui de me pousser au-delà de ce que je pensais pouvoir faire. Dès que la course a été terminée, j’ai su que je m’inscrirais de nouveau cette année », explique Amber. « J’ai hâte de partager cette expérience avec mes collègues de travail. C’est une excellente occasion pour les employés de Télésat de se rassembler et d’incarner nos valeurs fondamentales de collaboration et de détermination. »

« Les employés d’hier, d’aujourd’hui et de demain ont personnellement fait l’expérience des soins fournis par L’Hôpital d’Ottawa, ou ont un proche qui en a bénéficié. Ce lien personnel rend la cause importante pour notre équipe ».

— Amber Fifer

Qu’il s’agisse d’un 5 km, d’un 10 km, d’un demi-marathon ou d’un marathon complet, les membres de l’équipe de Télésat relèvent le défi, quel que soit leur niveau d’expérience. Qu’ils soient marathoniens depuis 13 ans ou qu’ils participent pour la première fois, les employés peuvent prendre part à une distance qui correspond à leurs capacités, ce qui favorise l’inclusion au sein de leur équipe et au bureau. La diversité des participants stimule l’esprit d’équipe, les employés s’unissant pour soutenir une cause commune tout en repoussant leurs limites personnelles.

« Le siège social de Télésat et bon nombre de ses employés font partie de la collectivité d’Ottawa depuis plus de 55 ans. Les employés d’hier, d’aujourd’hui et de demain ont personnellement fait l’expérience des soins fournis par L’Hôpital d’Ottawa, ou ont un proche qui en a bénéficié. Ce lien personnel rend la cause importante pour notre équipe », déclare Amber.

Donner l’exemple dans la collectivité

Avec un objectif de collecte de fonds ambitieux de 5 000 $, Télésat s’engage non seulement à atteindre cet objectif, mais aussi à donner un exemple puissant au sein de la collectivité des affaires d’Ottawa.

« Il est important pour tous les organismes de s’impliquer dans la collectivité, déclare Amber. Cela permet de favoriser des liens plus forts entre l’organisation, les employés et la collectivité. Télésat valorise le travail d’équipe, la responsabilité sociale et l’engagement dans la collectivité. La collecte de fonds s’aligne sur ces valeurs. »

Publié : janvier 2025

En 2022, alors que la ville commençait à se remettre de la pandémie, Nick Kerr gérait le soutien clinique dans un foyer de soins de longue durée. Après deux ans d’incertitude en première ligne, il a ressenti une forte envie de se fixer un nouvel objectif ambitieux : courir un marathon.

Cette année-là, Nick s’est fixé l’objectif audacieux de courir le marathon virtuel de la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack. Le succès de cette course a suffi pour déclencher sa passion, le propulsant vers d’autres marathons, des triathlons, plusieurs défis Ironman; en 2023, il a même participé aux Championnats du monde Ironman d’Hawaï. Bref, Nick est une force avec laquelle il faut compter lorsqu’il s’agit d’atteindre des objectifs.

Lors de la prochaine édition qui se déroulera les 24 et 25 mai 2025, il relèvera le défi en prenant la tête d’une équipe de collecte de fonds composée de collègues qui s’attaqueront à différentes distances pour soutenir la campagne Créons des lendemains.

Cette course offre un choix remarquable de six distances différentes, pour faire en sorte que chaque participant puisse trouver un défi pour une cause qui lui tient à cœur. Que vous soyez prêt à vous surpasser dans une expérience de plusieurs jours ou simplement à faire un pas important avec une marche de 2 km, il y a une place pour chaque collecteur de fonds dans des équipes comme celle de Nick. Ces équipes de collecte de fonds constituent une force puissante, unissant des personnes animées d’une passion profonde pour une cause chère à son cœur.

Nick Kerr

Pour Nick, il ne s’agit pas seulement de relever un défi, mais aussi d’honorer quelque chose qui lui tient à cœur et de donner tout ce qu’il a pour apporter sa contribution. Que vous choisissiez de marcher, de courir ou de rouler, vous ferez partie d’une aventure incroyable, en union avec d’autres pour avoir une influence considérable dans notre collectivité!

Un athlète dans les couloirs de L’Hôpital d’Ottawa.

Si le parcours de Nick est une véritable source d’inspiration, son expérience à L’Hôpital d’Ottawa est tout aussi remarquable et enrichissante.

En 2011, Nick s’est joint à l’hôpital en tant que commis dans une unité de soins tout en étudiant à l’université. Il s’est intéressé à la gestion des services de santé et a décidé d’obtenir une maîtrise en gestion des services de santé (MGSS). Pendant qu’il terminait sa maîtrise, il est devenu gestionnaire adjoint de l’Unité d’orthopédie.

Pendant la pandémie, il a eu la chance de faire partie de l’équipe dirigeante de L’Hôpital d’Ottawa, intervenant pour soutenir les soins de longue durée alors que l’hôpital répondait aux besoins urgents de certaines des zones les plus vulnérables de notre collectivité, y compris les maisons de santé. Au cours des années qui ont suivi, Nick a acquis de l’expérience dans divers secteurs de l’hôpital, depuis les Admissions et le Cheminement des patients jusqu’à l’Unité de médecine d’un jour, en passant par les programmes de cancérologie et de médecine.

Nick Kerr at The Ottawa Hospital.

Il est clair que les 14 années passées dans notre hôpital lui tiennent à cœur.

« L’Hôpital d’Ottawa a toujours joué un rôle important dans mon développement personnel et professionnel. Même lorsque j’ai travaillé avec d’autres groupes de soins de santé, j’ai fini par revenir, et cette expérience ailleurs m’a permis d’apprécier davantage L’Hôpital d’Ottawa et les personnes qui y travaillent. »

En 2025, c’est plus qu’une simple course.

Animé par son enthousiasme pour le nouveau campus hospitalier, Nick insiste sur l’importance du soutien de la collectivité et de la participation active des membres du personnel, qui travaillent quotidiennement à l’hôpital. Il est déterminé à constituer une équipe de collecte de fonds composée de collègues qui, ensemble, auront un impact significatif sur la campagne Créons des lendemains.

Nick Kerr

« Le nouveau campus suscite de l’enthousiasme. On est impatient de voir à quoi ressembleront les différents espaces, de comprendre comment cela révolutionnera les soins de santé à Ottawa – c’est là que beaucoup d’entre nous iront travailler tous les jours. C’est là que beaucoup d’entre nous passeront leur temps à s’occuper de leurs patients et de leurs proches. La construction d’un hôpital est quelque chose qui marque une génération. »

Nick reconnaît le rôle essentiel que jouent les collectes de fonds dans le soutien de projets tels que le nouvel hôpital, qui améliorera les soins prodigués aux patients et à leur famille, raccourcira les séjours à l’hôpital et améliorera l’expérience globale des patients – des bienfaits dont il sera un témoin oculaire.

« Il est important pour la collectivité que nous (L’Hôpital d’Ottawa) fassions les choses correctement. Nous voulons nous assurer que nous pouvons maximiser chaque dollar et que nous avons un espace et un bâtiment dont nous sommes fiers. »

Fixer des objectifs et relever des défis

Nick se fixe des objectifs et relève les défis avec enthousiasme. Il cherche continuellement à atteindre de nouveaux sommets, tant dans son conditionnement physique que dans sa carrière professionnelle, estimant que sa capacité à s’adapter aux défis, comme la pandémie, a été la clé de son succès.

Il est intéressant de noter que ce qu’il apprécie le plus dans la course n’est pas l’énergie excitante sur la ligne de départ – une expérience qu’il apprécie profondément – ou les célébrations qui suivent le franchissement de la ligne d’arrivée. C’est plutôt la joie de s’entraîner avec des amis et d’autres coureurs, unis dans la poursuite d’un objectif commun.

« Ça me fait penser à des briques. C’est le fait de savoir que nous construisons quelque chose, et ce parcours est toujours très intrigant pour moi. Évidemment, tout au long de cette aventure, on tisse des liens d’amitié des relations. C’est vrai, on se pousse au-delà de ses limites, mais je pense que c’est cet effort qui donne son sens au résultat final – quand on est capable d’atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, » Nick affirme avec force.

Ce sont des personnes comme Nick qui font partie intégrante de la réussite de la campagne Créons des lendemains et qui contribuent à refaçonner l’avenir des soins de santé dans notre région.

Parmi les centaines d’annonces de naissance publiées dans l’Ottawa Citizen au fil des ans et mentionnant le Dr Manuel « Manny » Gluck comme médecin accoucheur, deux sont particulièrement remarquables et significatives, surtout aujourd’hui : Justin Trudeau et Alexandre « Sacha » Trudeau sont nés le jour de Noël 1971 et 1973 respectivement.

Les deux garçons ont été mis au monde par le Dr Gluck, un obstétricien et gynécologue réputé d’Ottawa, qui travaillait à l’Hôpital civique d’Ottawa. Le Dr Gluck, qui était le médecin de famille de la famille Trudeau, est décédé en 2023, mais après presque deux décennies passées à l’Hôpital Civic, son souvenir et son impact sont toujours présents pour d’innombrables familles.

« Il était très fier d’être médecin et de mettre des bébés au monde », explique son épouse, Cheryle Hothersall-Gluck. « Tenir un nouveau-né dans ses bras, lui donner la vie, cela signifiait tout pour lui.

Le Dr Gluck a également contribué à faire évoluer les normes sociétales entourant l’accouchement, en défendant l’idée que les pères devraient être encouragés à être présents dans la salle d’accouchement. Cela a permis à de nombreuses familles de profiter ensemble de ce moment précieux.

Reconnu par de nombreux patients pour sa gentillesse et sa remarquable capacité à écouter avec une profonde compassion, il est intéressant de noter que la médecine n’était pas le premier choix du Dr Gluck. Il a commencé sa carrière professionnelle en tant que biochimiste au ministère de l’agriculture avant d’obtenir un diplôme de médecine à l’université d’Ottawa en 1956. Il a travaillé à Mount Sinai Beth Israel à New York, à l’Hôpital général juif et à St. Mary’s à Montréal avant de revenir à Ottawa, sa ville natale, et de faire partie intégrante du tissu même de l’Hôpital d’Ottawa.

Quant à sa relation avec les Trudeau, Mme Hothersall-Gluck dit que son mari était plutôt nonchalant à ce sujet.

Cheryle Hothersall-Gluck et le Dr Manuel (Manny) Gluck

« J’ai entendu dire que Margaret l’aimait beaucoup et que Pierre l’aimait beaucoup aussi, » se souvient-elle, « Et c’est ainsi qu’il a continué à mettre au monde leurs bébés ! »

Le Dr Gluck est décédé le 25 août 2023, à l’âge de 95 ans, dans l’enceinte même de l’hôpital où il a donné vie à tant de choses.

Publié : novembre 2024

Sam et Uttra Bhargava ne connaissent que trop bien l’impact de la maladie et de la perte, mais au lieu de laisser la tragédie les définir, ils choisissent chaque jour de transformer leur expérience douloureuse en action.

Leur motivation est venue après une série de déchirements personnels. Ensemble, ils se sont occupés du père et de la mère de Sam qui luttaient contre la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, puis ils ont dû faire face à la perte dévastatrice de leur fille, Suruchi, paralysée à la suite d’un terrible accident de voiture. Les Bhargava étaient déterminés à s’impliquer dans les soins de santé, en particulier dans la recherche, et à avoir un impact.  

« Nous ne voulons pas que d’autres membres de la communauté vivent ce que nous avons vécu », de dire Uttra.

Uttra et Sam Bhargava à l’inauguration de la Clinique Bhargava de neurosciences.
Uttra (à gauche) et Sam (à droite) Bhargava avec Dr Schlossmacher (au centre).

Cette détermination les a conduits à devenir des défenseurs et des soutiens dévoués de la recherche médicale axée sur la découverte de traitements pour les maladies neurodégénératives et les lésions de la moelle épinière. 

Au fil des ans, ils ont parcouru le monde pour se familiariser avec la recherche dans ce domaine. Après tout ce qu’ils ont vu, ils ont décidé de contribuer de façon importante aux efforts de recherche ici même à L’Hôpital d’Ottawa.

En 2012, ils ont fait un don d’un million de dollars pour établir la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence, qui a été attribuée au Dr Michael Schlossmacher, un scientifique primé ayant fait de nombreuses découvertes majeures dans le domaine des maladies neurodégénératives. En hommage à leur fille, ils ont également mis sur pied la Chaire de recherche Suruchi Bhargava sur la moelle épinière. Puis, en 2021, ils ont fait un premier don de 500 000 $ à la campagne Créons des lendemains en soutien au nouveau campus, qui accueillera le nouveau Centre de neurosciences.  

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès ».

— Sam Bhargava

Aujourd’hui, ils constatent l’impact réel que le soutien philanthropique peut avoir sur les patients grâce à la recherche menée à L’Hôpital d’Ottawa.

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès, déclare Sam. Le diagnostic de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer était autrefois très difficile à poser. Dans le cas de ma mère, il a fallu huit ans pour obtenir un diagnostic d’Alzheimer. Depuis, le diagnostic s’est amélioré pour les deux maladies, et le Dr David Grimes, de l’Hôpital d’Ottawa, a rédigé un manuel sur le diagnostic de la maladie de Parkinson qui a tout changé. Ce n’est là qu’un exemple de la recherche qui modifie la pratique ici même à Ottawa; il y en a tant… ».

Uttra (à gauche) et Sam (à droit) Bhargava avec Dre Eve Tsai (au centre).

Et les Bhargava ne sont pas près de s’arrêter. Pour encourager d’autres personnes à les rejoindre dans leur mission, ils ont renforcé leur engagement en égalant tous les dons versés à la campagne entre le 1er novembre et le 31 décembre 2024, jusqu’à un maximum de 500 000 $. 

Pour eux, il ne s’agit pas seulement de donner, mais d’investir dans l’avenir. Ils sont particulièrement conscients de la pression croissante exercée sur notre système de santé par le vieillissement de la population : au cours des 20 prochaines années, la population canadienne âgée de plus de 65 ans devrait augmenter de plus de 40 %, passant d’environ 19 % à 25 % de la population.

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie ».

— Sam Bhargava

« Pour nous, c’est la chose rationnelle à faire; la chose qu’il convient de à faire. L’Hôpital d’Ottawa est très bien classé au Canada pour la recherche, et il utilise le pouvoir de la multitude en collaborant avec d’autres institutions de recherche ici au Canada et dans le monde entier. En fait, L’Hôpital d’Ottawa se classe au quatrième rang au Canada pour le financement de la recherche, précise Sam. C’est comme le capital-risque : nous misons sur quelque chose de prometteur, qui ne cesse de croître ».

Les Bhargava misent sur la philanthropie pour refaçonner les soins de santé : ils veulent s’assurer que les générations futures auront accès aux meilleurs soins de santé et à la recherche la plus innovante. Ils espèrent contribuer à façonner un avenir où les familles ne seront plus confrontées aux mêmes difficultés qu’eux.  

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie, dit Sam. Les enfants des Bhargava ont fièrement contribué à l’engagement de la famille dans la campagne de l’année dernière – un véritable héritage familial.

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

— Uttra Bhargava

Leur parcours personnel, leur passion pour la recherche et leur générosité sans faille ont fait des Bhargava des champions du changement. Aujourd’hui, ils invitent la communauté à se joindre à eux pour remettre en question les possibilités de demain. 

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

Sam et Uttra Bhargava en 2015 avec Dre Tsai, Dr Schlossmacher et Dr Grimes

Publé : novembre 2024

Ahurissant est le mot incontournable pour qualifier le rythme des progrès médicaux en immunothérapie – la thérapie qui consiste à exploiter les forces du système immunitaire d’un patient pour attaquer ses cellules cancéreuses. L’Hôpital d’Ottawa est, dans ce domaine, à la fine pointe de la recherche depuis la mise au point de nouvelles thérapies jusqu’aux essais cliniques. En fait, l’Hôpital héberge BioCanRx, le réseau national de recherche en immunothérapie, et a mis à l’essai un certain nombre d’immunothérapies uniques composées directement de cellules et de virus. Ces immunothérapies révolutionnaires, mises au point ici même, repoussent les limites de la médecine et transforment les soins aux patients.

« Contrairement aux traitements traditionnels comme la chimiothérapie, l’immunothérapie est adaptable au cancer du patient, ce qui peut mener à des améliorations susceptibles de durer des années, même après l’arrêt du traitement. »

— Dr Michael Ong

Contrairement aux traitements traditionnels comme la chimiothérapie, l’immunothérapie est adaptable au cancer du patient, ce qui peut mener à des améliorations susceptibles de durer des années, même après l’arrêt du traitement.

Le Dr Michael Ong, oncologue médical et chercheur clinicien à L’Hôpital d’Ottawa, estime rassurant de constater que le progrès incroyable est conjugué au succès à long terme de patients pendant sa carrière. « Le domaine de l’oncologie est propulsé par un ouragan d’essais cliniques. Tous les six mois, maintenant, nous essayons d’intégrer des données qui changent complètement la donne ou encore d’obtenir des données prometteuses. »

Le taux de survie au mélanome métastatique, par exemple, est passé de 20 % de survivants après un an à 50 % de survivants non seulement après 10 ans, mais aussi sans réapparition du cancer et sans traitement. C’est grâce à l’immunothérapie.

L’immunothérapie se révèle prometteuse contre le cancer de la vessie

Aujourd’hui, des experts comme le Dr Ong se demandent quels autres types de cancer sont traitables par immunothérapie et cherchent à en exploiter le plein potentiel. « Par le passé, nous avons retiré le mélanome par chirurgie chez les personnes qui présentaient un risque élevé, puis nous avons traité par immunothérapie. Or, il s’avère que l’immunothérapie fonctionne mieux avant la chirurgie, car nous parvenons à mieux entrainer le système immunitaire contre le cancer lorsqu’il y a davantage de cellules cancéreuses », explique le Dr Ong.

Cela signifie qu’il faut d’abord traiter par immunothérapie et envisager un avenir où la chirurgie pourrait un jour être inutile. La qualité de vie des patients s’en trouverait grandement améliorée.

Récemment, les résultats d’un essai clinique mené par le Dr Ong à L’Hôpital d’Ottawa dans le cadre d’un effort multinational ont été présentés lors d’une conférence à Barcelone, en Espagne. Dans le cadre de cet essai, une chimiothérapie et une immunothérapie ont été prescrites avant la chirurgie de patients atteints d’un cancer de la vessie. Le groupe ayant reçu une immunothérapie avant la chirurgie a présenté un taux de récidive du cancer plus faible et un taux de guérison plus élevé. L’immunothérapie préopératoire est désormais considérée comme une norme de soins.

« Il est palpitant d’avoir recruté des patients pour cet essai et d’avoir contribué à cet effort mondial qui a finalement amélioré la façon dont nous traitons les patients atteints d’un cancer de la vessie », ajoute le Dr Ong.

La prochaine génération d’essais pourrait permettre d’examiner la nécessité d’enlever la vessie du patient s’il réagit vraiment bien au traitement. « Tout le monde ne pourra pas se passer de la chirurgie, mais même si certains patients peuvent l’éviter, ce serait un progrès considérable. Nous parlons de taux de réponse complète au traitement préopératoire qui dépassent désormais 50 % dans le cas du cancer de la vessie, précise le Dr Ong. Ainsi, au moment de la chirurgie, nous ne voyons même plus de cellules cancéreuses. Il est donc légitime de se demander s’il est nécessaire d’enlever la vessie. »

Le fait que chaque cancer soit unique ajoute à la complexité de la maladie et de son traitement. La portée potentielle de l’immunothérapie, toutefois, est encore plus vaste.

Qu’est-ce que le cancer de la prostate?

Le cancer de la prostate est un type de cancer qui peut se développer dans la prostate, une petite glande en forme de noix située dans le système reproducteur masculin et qui produit le liquide séminal.

Aussi bénéfique aux patients atteints d’un cancer de la prostate

Beaucoup d’efforts ont été déployés pour évaluer si l’immunothérapie fonctionne pour traiter le cancer de la prostate. De nombreux essais cliniques de phase 3 axés sur le cancer de la prostate ont donné des résultats largement décevants. Toutefois, dans chacun de ces essais, une petite proportion de patients a bénéficié de l’immunothérapie – 3 patients sur 100 peuvent en fait bénéficier de façon significative de l’immunothérapie.

Il a fallu du temps et davantage de données pour comprendre qui étaient ces patients, mais les chercheurs en sont arrivés au syndrome de déficit de la réparation des mésappariements, qui semble être le moyen le plus prometteur d’identifier les patients qui réagiront à l’immunothérapie. « Normalement, lorsque les cellules cancéreuses copient leur ADN, des erreurs (ou mésappariements) se produisent dans la copie. Le système de réparation des mésappariements détecte et corrige normalement ces erreurs. Si ce système de réparation est déficient ou défectueux, ces erreurs sont tolérées et les mutations de l’ADN s’accumulent rapidement », ajoute le Dr Ong.

Le cancer devient généralement plus agressif lorsque des mutations s’accumulent. « Il s’avère toutefois que ce type de cancer est en fait très sensible à l’immunothérapie », poursuitil.

C’est une nouvelle incroyable pour un groupe restreint mais précis de patients atteints d’un cancer de la prostate comme Larry Trickey.

Diagnostic de cancer de la prostate de stade 4

Larry Trickey, informaticien à la retraite, a reçu un diagnostic de cancer de la prostate très agressif en 2022. Les examens de tomodensitométrie ont montré que le cancer s’était propagé à la vessie et au bassin. La pandémie battait son plein, ce qui ajoutait au stress, et il n’était pas possible de faire une chirurgie. Il a d’abord commencé une hormonothérapie standard, puis son oncologue, le Dr Dominick Bossé, lui a suggéré de s’inscrire à une étude comprenant des tests génomiques de sa tumeur et l’accès à un nouveau traitement appelé inhibiteur de la PARP. 

« Lorsque M. Trickey et sa conjointe sont entrés dans mon bureau d’un pas empreint de détermination et d’espoir, ils se soutenaient mutuellement et se sont engagés à trouver la meilleure voie à suivre, explique le Dr Bossé. Comme toujours en matière de recherche, l’ajout d’une nouvelle forme de soins en plus du traitement standard peut rendre celui-ci plus difficile à tolérer, mais peut aussi permettre de découvrir de nouvelles façons de traiter efficacement le cancer. M. Trickey était prêt à prendre ce risque. »

Le traitement a d’abord été bénéfique pour Larry, mais l’effet a été de courte durée et le cancer s’est aggravé en 2023. Il a alors reçu une radiothérapie et, fait surprenant, les rayonnements ont déclenché un effet abscopal – un phénomène très rare qui amène le système immunitaire à se mettre en marche pour combattre le cancer après l’émission des rayonnements.

Dr Dominick Bossé
« Ce fut un moment remarquable. M. Trickey m’a fait confiance pour suspendre les traitements pendant qu’il bénéficiait de cet effet abscopal et jusqu’à ce que le cancer montre des signes de progression dans l’espoir de l’inscrire à un essai d’une immunothérapie comme prochaine option », ajoute le Dr Bossé.

« Toute l’équipe s’est mobilisée – spécialistes de la recherche, de la radiologie et de l’oncologie – pour diriger rapidement M. Trickey vers cet essai. »

— Dr Dominick Bossé

Essai clinique dirigé par le Dr Ong

L’état de Larry a toutefois commencé à se détériorer après quelques mois. C’est alors que le Dr Bossé lui a dit qu’il était temps de vérifier s’il pouvait participer à un essai clinique mené par le Dr Ong. « Toute l’équipe s’est mobilisée – spécialistes de la recherche, de la radiologie et de l’oncologie – pour diriger rapidement M. Trickey vers cet essai. Malgré la nouvelle alarmante de la progression, M. Trickey a accepté de passer de multiples examens pour déterminer son admissibilité. Celle-ci a été établie juste à temps, soit quelques heures seulement avant la clôture de l’essai. »
Larry Trickey

Larry se souvient parfaitement de cet appel. « C’est vers l’heure du souper que le Dr Bossé a appelé. Il semblait très enthousiaste à propos d’une des mutations dont j’étais porteur, se souvient Larry. Les responsables d’une étude étaient justement à la recherche de porteurs de cette mutation. Il était très enthousiaste lorsqu’il a vu les résultats et ce qu’ils pourraient indiquer pour moi. »

Des centaines de patients au Canada se sont inscrits à cette étude ces cinq dernières années, mais Larry est le dernier accepté avant la clôture de l’essai.

« C’est un peu comme si j’avais gagné à la loterie! J’ai eu beaucoup de chance que cette mutation me permette de participer à cette étude plus agressive. Si l’étude se révélait concluante, elle allait faire une énorme différence », poursuit Larry.

Larry avait besoin d’une victoire parce qu’il avait alors de multiples métastases, dont une dans l’épaule gauche qui affaiblissait progressivement son bras. Son estomac était ballonné et il avait de la douleur à cause de la taille de la tumeur sur sa prostate et de la difficulté à aller à la selle.

« La situation devenait désespérée pour moi. Mon fils et sa femme attendaient leur premier enfant pour Noël, et je ne savais pas si j’allais pouvoir rencontrer mon premier petit-enfant. »

Des résultats étonnants après l’essai de l’immunothérapie

Vers la mi-février 2024, Larry a commencé l’étude PC-BETS dans le Groupe canadien des essais sur le cancer codirigé par le Dr Ong. Les résultats ont été étonnants et son état s’est amélioré très rapidement après la combinaison de deux types d’immunothérapies.

« Le cancer a disparu. »

— Dr Michael Ong

« Le cancer a disparu. L’antigène prostatique spécifique était élevé en février 2024 avant le début de l’essai. Il était indétectable en avril suivant et il est resté indétectable. L’examen de tomodensitométrie réalisé en juillet 2024 a montré seulement un nodule résiduel dans la glande surrénale gauche. Le cancer avait disparu de tous les autres endroits. Nous espérons qu’il aura complètement disparu au prochain examen de tomodensitométrie », explique le Dr Ong.

Pour mettre les choses en perspective, quelques cycles de chimiothérapie auraient permis de maintenir le patient en vie, mais ils n’auraient pas amélioré sa vie vers la fin. Cet essai clinique a véritablement changé la vie de Larry.

« Sans l’essai clinique, je ne crois pas que je serais encore ici. »

— Larry Trickey

Larry poursuivra son traitement mensuel par immunothérapie pour une durée indéterminée parce que la durée idéale est toujours à l’étude. « Il reste toujours à déterminer pendant combien de temps nous devons administrer ces traitements, et ce, même lorsque les résultats des examens se normalisent. C’est que de tels résultats ne signifient pas que toutes les cellules cancéreuses ont disparu. Des études sont en cours pour tenter de le déterminer. »

Aujourd’hui, parvenu à 69 ans, Larry profite de chaque instant de sa vie de grand-père et il a bon espoir de pouvoir fêter le premier anniversaire de son petit-fils. Il reprend également des forces, peu à peu, et son bras gauche est redevenu mobile. « Sans l’essai clinique, je ne crois pas que je serais encore ici. »

Sa femme et lui sont profondément reconnaissants envers l’équipe de soins qui les a accompagnés tout au long de leur parcours. « L’équipe d’infirmières est devenue comme une famille, en particulier Rayelle Richard, qui est absolument formidable. Elle me donne mes perfusions et me met en contact avec les Drs Bossé et Ong. L’équipe du Centre de cancérologie offre un soutien sans commune mesure. »

Que nous réserve l’avenir dans le domaine de l’immunothérapie?

L’objectif du Dr Ong est de trouver le bon traitement pour chaque patient et la clé, à ce chapitre, réside dans l’analyse personnalisée.

Le Dr Ong souligne également l’importance d’avoir accès à de l’équipement comme le laboratoire moléculaire de L’Hôpital d’Ottawa, financé par des donateurs, qui permet à nos scientifiques d’effectuer ce type de tests spécialisés et de personnaliser davantage les soins aux patients. « Nous devons être à l’avant-garde et faire ces tests pour détecter le déficit de la réparation des mésappariements afin de pouvoir administrer une immunothérapie lorsque cela est indiqué, ajoute le Dr Ong. Il s’agira d’une avancée significative qui aidera un plus grand nombre de patients comme Larry. »

Il est vrai que le domaine est complexe et évolue rapidement. Depuis qu’il est entré dans le domaine de l’oncologie médicale il y a 15 ans, il a observé des changements considérables. « À l’époque, je craignais un peu de ne faire qu’administrer des chimiothérapies et de ne jamais avoir de portée importante. J’avais clairement tort. Aujourd’hui, nous assistons à l’émergence d’une technologie totalement nouvelle qui révolutionne le traitement du cancer de la vessie : les conjugués anticorps-médicaments. Ces conjugués ciblent spécifiquement les cellules cancéreuses et livrent ensuite une chimiothérapie très puissante à l’intérieur de ces cellules. C’est une avancée considérable du traitement contre le cancer de la vessie lorsqu’ils sont combinés à l’immunothérapie. »

L’étape suivante consiste à faire bénéficier de ce succès des patients atteints d’autres types de cancer. Il faudra, pour ce faire, poursuivre la recherche et les essais cliniques à la fine pointe de la technologie.

Le Dr Michael Ong avec Larry Trickey
L’Hôpital d’Ottawa fait aussi figure de pionnier en matière de conception et de fabrication de nouvelles immunothérapies contre le cancer. Par exemple, des chercheurs de laboratoire comme le Dr John Bell et Carolina Ilkow s’emploient à concevoir des biothérapies qui misent sur des cellules, des gènes et des virus pour lancer une attaque immunitaire contre des cellules cancéreuses. Ils ont collaboré avec la Dre Natasha Kekre, scientifique clinicienne, et d’autres scientifiques pour mettre au point la première thérapie oncolytique par cellules CAR-T faite au Canada. D’autres chercheurs cliniciens, notamment la Dre Alissa Visram et la Dre Rebecca Auer, s’emploient aussi à créer de nouvelles immunothérapies contre le cancer et à les faire progresser dans les étapes vers les soins aux patients. Ce type de recherche est alimenté par des installations et des plateformes comme le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques de L’Hôpital d’Ottawa et des réseaux comme BioCanRx.

Le 10 septembre 2024 – Quelque 550 invités ont assisté à l’événement de financement le Déjeuner du PDG aujourd’hui au Centre Shaw pour entendre des histoires inspirantes de soins reçus à L’Hôpital d’Ottawa et les plans pour redessiner l’avenir des soins de santé dans la région et propulser la recherche vers de nouveaux sommets mondiaux. C’était aussi une occasion de reconnaître le généreux soutien de la collectivité pour la campagne Créons des lendemains. L’événement s’est conclu par l’annonce spéciale des noms des quatre nouveaux coprésidents qui soutiendront la plus importante campagne de financement de la région.

Ces quatre dirigeants communautaires ont saisi l’occasion d’apporter leur contribution à ce projet unique qui aidera à créer de meilleurs lendemains. La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa souhaite la bienvenue à la nouvelle direction :

Les efforts bénévoles de chefs d’entreprises et de dirigeants communautaires d’Ottawa continueront de jouer un rôle essentiel dans cette campagne sans précédent. « Nous sommes profondément reconnaissants envers nos nouveaux coprésidents. Ils apportent chacun une perspective unique à la campagne et, ensemble, nous créons des lendemains, » dit Tim Kluke, PDG de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.

Mme Bertrand soutient passionnément les jeunes leaders de la région et est une ardente défenseure de la santé et de la démarginalisation des femmes. « Je suis ici pour encourager la participation de la prochaine génération, qui est d’une importance cruciale. Ensemble, nous allons non seulement aider nos parents à naviguer le système de santé à mesure qu’ils vieillissent, mais nous stimulerons aussi le progrès dans les domaines de la santé des femmes et de la recherche, ce qui assurera un avenir plus radieux et en santé pour tout le monde. »

M. Clarke, qui a constaté personnellement les soins exceptionnels et spécialisés offerts par L’Hôpital d’Ottawa dans la région, a exprimé le même sentiment : « J’ai vu mes deux parents recevoir des soins contre le cancer à l’Hôpital. Je reconnais l’importance de continuer à bâtir pour l’avenir pour que nous ayons toutes et tous accès aux meilleurs soins – ici même, chez nous – lorsque nous en aurons besoin. »

En tant que membre du Conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa ces sept dernières années et dirigeant du secteur de la haute technologie, M. Ford encourage les gens de ce secteur à continuer d’offrir leur précieux soutien et à se rallier autour de cette campagne historique : « L’accès aux meilleurs services est nécessaire pour attirer les candidats les plus talentueux à Ottawa et les maintenir en poste. L’accès aux soins de santé spécialisés lorsqu’on en a besoin, dans des installations de calibre mondial, est un facteur important lorsque les entreprises recrutent. Cette campagne jouera un rôle clé pour que cela se concrétise. »

En tant que chef du Département de soins critiques et médecin en soins palliatifs, le Dr Kyeremanteng pense aux patients qu’il côtoie au quotidien et à leurs familles. « Ce nouveau campus hospitalier permettra à nos patients de recevoir des soins dans des installations ultramodernes et nous permettra d’améliorer radicalement les soins que nous offrons à eux et à leurs familles. Je veux faire ce que je peux pour que cela devienne une réalité. »

La présentation des quatre nouveaux coprésidents a été suivie par l’annonce du nouveau rôle de Roger Greenberg, qui a passé les cinq dernières années comme président de la campagne Créons des lendemains. Il sera dorénavant président d’honneur de la campagne. « Nous avons eu de grands succès jusqu’à présent, mais il nous reste beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre notre objectif – un objectif qui redessinera l’avenir des soins de santé pour les futures générations, ici même, chez nous. Je suis fier de continuer à jouer un rôle dans la plus grande et importante campagne de financement de l’histoire de notre ville, et je souhaite la bienvenue à nos nouveaux coprésidents, qui représentent toute la diversité de notre collectivité. »

La Fondation a aussi présenté les mécènes fondateurs de la campagne : Le très honorable David Johnston; les anciens maires d’Ottawa Jim Durrell et Jackie Holzman; la première capitaine de l’équipe d’Ottawa de la PWHL Brianne Jenner; et l’ancien PDG de L’Hôpital d’Ottawa, le Dr Jack Kitts.

Les nouveaux coprésidents et mécènes se joignent à une formidable équipe de bénévoles qui comprend notamment les membres du comité exécutif et du cabinet de la campagne – des dirigeants communautaires dévoués qui aident à bâtir un meilleur avenir. À ce jour, la campagne historique Créons des lendemains a amassé 336 millions de dollars.

Au sujet de L’Hôpital d’Ottawa

À L’Hôpital d’Ottawa, l’un des plus importants centres hospitaliers d’enseignement et de recherche au Canada, nous sommes guidés par notre vision d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. Affilié à l’Université d’Ottawa et réparti sur plusieurs campus, L’Hôpital d’Ottawa abrite les centres régionaux de traumatologie et de cancérologie. Nous y réalisons des découvertes qui rayonnent partout dans le monde.

Grâce au généreux soutien de la collectivité, nous sommes à redessiner l’avenir des soins de santé au bénéfice de notre population diversifiée de patients provenant de l’Est de l’Ontario, de l’ouest du Québec et du Nunavut.

Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visite le site FondationHO.ca.

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Renseignements

Shelley McLean, Fondation de l’Hôpital d’Ottawa; shmclean@Iho.ca; 613 324-4466 

Publié : septembre 2024

Le 100e anniversaire du Campus Civic approche à grands pas et marquera un siècle de soins et de percées médicales. En parallèle, les plans se concrétisent pour orienter les 100 prochaines années de soins dans notre région et les plans définitifs du nouveau campus seront prêts au cours de la prochaine année. Des patients, des dirigeants et des employés de L’Hôpital d’Ottawa, tout comme des partenaires autochtones et d’autres membres de la collectivité, collaborent à cette étape de conception pour aider à peaufiner les détails de ce nouvel établissement de soins et de recherche qui sera à la fine pointe de la technologie.

Alors que la conception de l’hôpital est finalisée, son stationnement à étages prend déjà forme peu à peu.

La construction d’un nouvel hôpital est une occasion unique dans une vie que des dirigeants d’entreprise, des familles, des fondations et bien d’autres membres de la collectivité ont saisi au bond. Ils sont ainsi nombreux à soutenir la campagne Créons des lendemains – la plus imposante en son genre dans l’histoire de la région, qui a déjà permis d’amasser 336 M$ des 500 M$ nécessaires.

Lisa Young, gestionnaire principale de la planification de projets à l’Hôpital

Un bloc opératoire ultramoderne

Le nouveau campus augmentera le nombre de salles d’opération de L’Hôpital d’Ottawa afin de répondre à l’augmentation prévue du nombre d’interventions chirurgicales à l’avenir.

« Il améliorera l’expérience des patients et l’efficacité du travail. »

– Lisa Young

Selon Lisa Young, gestionnaire principale de la planification de projets à l’Hôpital, la fonctionnalité de cet espace sera essentielle pour permettre non seulement la réalisation de davantage d’interventions, mais aussi l’ajout d’équipements et de technologies novatrices. « Il améliorera l’expérience des patients et l’efficacité du travail. Nous nous concentrons aussi sur la fonction des équipes qui fournissent les soins dans ces espaces plutôt que sur la forme physique du bâtiment. »

Optimiser le fonctionnement à l’intérieur comme à l’extérieur des salles d’opération

Les améliorations apportées au nouveau campus comprendront une baie de « salles de bloc » où la préparation préopératoire peut avoir lieu en dehors de la salle d’opération principale. Ces salles peuvent être utilisées pour les patients recevant une anesthésie régionale avant d’entrer en salle d’opération, ce qui permet de réduire les retards potentiels et d’utiliser au mieux le temps passé en salle d’opération tant pour les patients que pour les équipes de soins.

Le Dr Sundaresan, chef du Département de chirurgie et chirurgien thoracique clinicien, explique que l’emplacement du bloc opératoire est essentiel à l’optimisation du fonctionnement, surtout dans les moments critiques. « Le bloc opératoire au nouveau campus sera adjacent aux salles de radiologie interventionnelle, ce qui est vraiment judicieux », explique-t-il.

« Quand le nouveau campus ouvrira ses portes, ses installations chirurgicales figureront parmi les plus modernes au Canada, voire en Amérique du Nord. »

– Dr Sudhir Sundaresan

La radiologie interventionnelle est une sous-spécialité de la radiologie qui permet de réaliser des interventions minimalement invasives à l’aide de la radiographie pour guider de petits instruments, par exemple un cathéter, dans des vaisseaux sanguins et des organes afin de traiter différentes maladies. « En cas de complication au cours d’une intervention, le patient doit parfois se rendre d’urgence au bloc opératoire. Désormais, il ne sera plus nécessaire de déplacer le patient sur de grandes distances pour accéder à la salle d’opération – elle sera juste à côté. »

Les nouvelles technologies amélioreront aussi les soins aux patients. « Quand le nouveau campus ouvrira ses portes, ses installations chirurgicales figureront parmi les plus modernes au Canada, voire en Amérique du Nord, ajoute le Dr Sundaresan. Les technologies avant-gardistes en chirurgie figurent certainement parmi les domaines de développement les plus prometteurs. »

De nouvelles salles de neurochirurgie dotées de technologies novatrices

Les équipes explorent en outre des technologies novatrices comme un appareil d’IRM peropératoire qui capture des images du cerveau en temps réel pendant une chirurgie.

Installé sur un système de rails au plafond et considéré comme la référence pour des interventions visant notamment des tumeurs cérébrales, cet appareil d’IRM serait installé dans le bloc opératoire, mais juste à côté de la salle d’opération. Ainsi, si un patient a besoin d’imagerie pendant une intervention, il suffirait d’ouvrir une porte et de glisser l’appareil d’IRM sur des rails afin de prendre des images sans trop de perturbations.

L’un des objectifs des plans de conception actuels est d’intégrer des fonctions audiovisuelles complètes à toutes les salles d’opération afin d’améliorer l’enseignement et la capacité de réaliser des chirurgies minimalement invasives.

« L’intégration de ces fonctions à chaque salle permet une plus grande flexibilité pour les patients, explique Mme Young. Nous disposons actuellement de salles spécifiques à chaque campus qui permettent de le faire, mais le fait d’avoir des moniteurs et la possibilité de brancher des caméras dans toutes les salles d’opération constituera une nouvelle norme de soins que nous pourrons fournir au nouveau campus. »

Des solutions numériques pour adopter une approche proactive des soins

Glen Kearns, vice-président exécutif et chef de l’information à l’Hôpital

Les technologies peuvent avoir de nombreuses retombées positives sur les soins et l’expérience des patients. 

« Nous nous efforçons de tirer parti des expériences numériques vécues par des gens dans d’autres secteurs de leur vie afin d’améliorer les services de santé . »

– Glen Kearns

« Nous nous efforçons de tirer parti des expériences numériques vécues par des gens dans d’autres secteurs de leur vie afin d’améliorer les services de santé », précise Glen Kearns, vice-président exécutif et chef de l’information à l’Hôpital. « Qu’il s’agisse d’offrir des soins à des patients hospitalisés, de préparer un patient avant même son arrivée ou de faire un suivi à son domicile, les technologies peuvent proposer des solutions et des soins plus harmonieux. » 

L’Hôpital d’Ottawa étudie aussi la possibilité de réaliser des admissions à distance ou en mode virtuel pour favoriser la continuité des soins dans les unités d’hospitalisation et le domicile des patients. Nous souhaitons les offrir dans les campus actuels à l’avance pour être bien rodés dès l’ouverture du nouveau campus. 

« Nous souhaitons exploiter les technologies pour réduire les admissions et les temps d’attente et améliorer les interactions des patients avec les équipes.  »

– Mathieu LeBreton

« Nous souhaitons exploiter les technologies pour réduire les admissions et les temps d’attente et améliorer les interactions des patients avec les équipes », explique Mathieu LeBreton, gestionnaire principal de projets et responsable de l’expérience numérique. « L’idéal serait d’avoir des technologies qui facilitent et améliorent le flux de travail et allègent le fardeau du personnel pour améliorer leur expérience au quotidien. »

Mathieu précise que ces technologies seront intégrées pour améliorer l’expérience des patients hospitalisés. Toutes les chambres seront individuelles et incluront un accès numérique pour que les patients puissent rester en contact avec leurs fournisseurs de soins et leurs proches et accéder aux renseignements sur leur santé, à leurs rendez-vous et à des moyens de se divertir. Aux quatre coins du nouveau campus, la technologie aidera en plus les patients et les visiteurs à s’orienter dans l’hôpital.

Mathieu LeBreton, gestionnaire principal de projets et responsable de l’expérience numérique

Rôle de l’intelligence artificielle (IA)

Il y a eu de grands progrès du côté de l’IA ces dernières années. Elle offre maintenant des outils utiles et adaptables en milieu de travail. L’équipe des Solutions numériques examine d’ailleurs déjà des façons novatrices de tirer parti du pouvoir de l’IA. 

L’Hôpital a récemment annoncé l’essai de la solution Dragon Ambient eXperience (DAX) Copilot qui fait appel à l’IA ambiante, conversationnelle et générative pour créer des ébauches de notes cliniques pendant les rendez-vous de patients. Une fois le consentement du patient obtenu, DAX Copilot enregistre de façon sécurisée les conversations entre le médecin et le patient et crée des notes médicales que le médecin validera après vérification. L’Hôpital d’Ottawa est le premier hôpital au Canada à expérimenter cette solution innovante visant à réduire l’épuisement professionnel des médecins et le temps consacré aux tâches administratives pour leur permettre de passer plus de temps à interagir avec les patients et à en prendre soin. 

Carrefour de la recherche en biothérapeutique

L’Hôpital d’Ottawa est déjà un géant mondial de la recherche, et le nouveau campus propulsera la recherche jusqu’à des sommets encore inégalés. 

L’expansion du Centre de fabrication de produits biothérapeutiques au nouveau campus renforcera notre capacité de concevoir et de fabriquer des produits biothérapeutiques qui sauvent des vies, notamment des vaccins, des thérapies géniques et des thérapies cellulaires ici, à Ottawa. 

Ces 15 dernières années, des chercheurs de l’Hôpital ont dirigé plus de 20 essais cliniques inédits au monde de produits thérapeutiques comme des cellules souches, des virus oncolytiques et des immunothérapies cellulaires. Ces essais sont possibles parce que le Centre de fabrication de produits thérapeutiques est doté d’installations stériles spécialisées qui permettent de mettre au point et de fabriquer de nouveaux produits thérapeutiques intégrant des cellules, des gènes, des virus et d’autres types de matériel biologique. 

Ce centre est l’établissement le plus expérimenté et le plus performant en son genre au Canada. Il dispose d’un personnel à temps plein de plus de 40 personnes actuellement basées au Campus Général. Il fonctionne constamment au maximum de sa capacité et est réservé longtemps à l’avance par des clients tant du milieu universitaire que du monde des affaires – c’est pourquoi son expansion est absolument essentielle pour repousser davantage les frontières de la recherche et proposer plus d’options de traitement aux patients. 

Le prochain siècle de soins de santé à Ottawa

À l’ouverture du Campus Civic il y a 100 ans, le monde sortait à peine d’une pandémie et ce campus était considéré comme le plus moderne en Amérique du Nord. Aujourd’hui, l’histoire se répète. Nous sommes témoins du ralliement de la collectivité à une campagne historique qui propulsera la recherche à un niveau supérieur et permettra de créer l’hôpital le plus moderne et le plus avant-gardiste du pays. Cette campagne transformera l’expérience des patients pour les générations à venir. Nous vous invitons à emboîter le pas.

Ensemble, nous créons de meilleurs lendemains pour les générations à venir.

Dans une famille comptant plus de 120 descendants, il peut être difficile de rassembler tout le monde autour d’une même cause. Mais lorsqu’il s’agit d’honorer les personnes mêmes dont ces descendants sont issus, c’est facile.

C’est une histoire que Camille Mikhael, résident d’Ottawa, aime raconter, celle des riches racines de sa famille, originaire du Liban, dispersée à travers le monde, et qui s’est installée, avec beaucoup de succès, à Ottawa. Ce sont des racines qui, aujourd’hui encore, nourrissent cette collectivité de bien des façons.

Mais pour comprendre l’histoire, il faut remonter au début, là où elle prend racine. Elle commence avec Youssef et Najebeh Mikhael, les grands-parents de Camille, qui dirigeaient une caisserie dans un petit village du Liban. Le couple a eu 13 enfants, dont plusieurs ont travaillé également dans l’entreprise. Camille raconte que lorsque la guerre civile a éclaté en 1975, Youssef et sa famille, membres d’une minorité religieuse, ont été pris pour cible. Après des tentatives d’assassinat contre lui et sa femme, Youssef a rassemblé toute la famille et s’est enfui au Canada, où l’un de ses fils allait déjà à l’école.

« Je crois qu’il y avait 20 personnes qui dormaient dans un appartement, raconte Camille. Mes grands-parents ne parlaient pas anglais, alors mes oncles et mes tantes ont trouvé des emplois en faisant tout ce qu’ils pouvaient ».

Camille avec sa famille devant la salle de consultation Najah Ayoub du Centre de santé du sein Rose Ages, qui porte le nom de la tante de Camille décédée d’un cancer du sein en 2010 à l’âge de 49 ans.

Soutenus par ces solides racines familiales et une bonne éthique de travail, ils ont tous réussi à créer des entreprises florissantes à Ottawa au fil des ans dans ce que Camille appelle « une belle histoire de réussite d’immigrants ». Et, comme tant d’autres qui sont reconnaissants à ce pays et à cette ville de les avoir accueillis, ils ont un fort désir de redonner.

« Il n’y a pas de meilleur hommage que celui-ci ».

— Camille Mikhael

La famille Mikhael vient de faire don de 100 000 $ provenant des recettes de son tournoi caritatif de poker à la campagne de L’Hôpital d’Ottawa Créons des lendemains. En guise de reconnaissance, une chambre d’hôpital du nouveau campus portera le nom de ses grands-parents.

« Il n’y a pas de meilleur hommage que celui-ci, explique Camille. Ce sont eux qui nous ont donné non seulement l’occasion de nous épanouir ici, mais aussi l’occasion de nous rassembler et de faire quelque chose de bien. Et voir leurs deux noms ensemble sur un mur est une si belle chose pour nous ».

Le don est fait par l’entremise de la Fondation Najah Ayoub, qui porte le nom de la tante de Camille, décédée d’un cancer du sein en 2010 à l’âge de 49 ans. La famille a déjà fait un don de 100 000 $ en sa mémoire et, en 2018, des membres de sa famille se sont rassemblés au Centre de santé du sein Rose Ages de L’Hôpital d’Ottawa pour assister au dévoilement de la salle de consultation Najah Ayoub.

« Notre objectif est de faire en sorte que notre lumière soit la plus brillante possible afin que nous puissions répandre notre générosité le plus loin possible ».

— Camille Mikhael

Camille explique que Najah avait pour surnom « Sunshine » en raison de son sourire et de sa joie de vivre qui rayonnaient dans la pièce. Après la mort de Najah, Camille, un professionnel de poker sponsorisé depuis de nombreuses années, a créé le plus grand tournoi caritatif de poker de la ville, appelé à juste titre le « Sunshine Poker Tournament », dont les recettes sont reversées à diverses causes, dont La Fondation de L’Hôpital d’Ottawa. Camille se dit impressionné par le fait que la Fondation est l’une des fondations de soins de santé les plus efficaces au Canada, avec un coût de 0,18 $ pour chaque dollar recueilli. De plus, pendant onze années consécutives, La Fondation de L’Hôpital d’Ottawa a été nommée parmi les organisations les plus performantes par l’Association of Healthcare Professionals.

À ce jour, la Fondation Najah Ayoub a recueilli plus d’un demi-million de dollars.

« Vous ne savez pas quand vous plantez ces graines de bonne qualité exactement quel genre d’arbre ou de fleur fleurira, explique Camille. Mais notre objectif est de faire en sorte que notre lumière soit la plus brillante possible afin que nous puissions répandre notre générosité le plus loin possible ».

Clifford North symbolise la résilience, l’autodétermination et la gratitude.

Adopté à la naissance et élevé dans une région rurale du Manitoba, il a eu des débuts modestes marqués par la précarité – y compris le manque de soins médicaux. Malgré tout, Clifford est toujours resté fort.

Alors qu’il menait déjà une vie indépendante à 21 ans, une analyse sanguine de routine révèle un problème jusque-là insoupçonné par manque de suivi médical régulier : Clifford est né avec un seul rein.

« Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

— Clifford North

Résolu à vivre longtemps et en bonne santé, il s’est attelé à suivre les recommandations de ses médecins. Il s’est imposé une alimentation saine et a évité les sports de contact, mais il ne s’est en aucun cas contenté de profiter de la vie. Très tôt, il a joué à la balle molle, puis s’est mis au curling et au golf. Aujourd’hui, à l’âge de 80 ans, il déclare : « Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

Clifford et Jocelyne le jour de leur mariage en 1988 avec leurs fils Darryl et Glen.
Jocelyne (au centre), en 2017 avec des membres de la famille représentant cinq générations.

Clifford a aussi mené une vie professionnelle très active. Il a eu plusieurs cordes à son arc : comptable, conseiller en informatique, planificateur financier et même sculpteur. Il a fait de l’aménagement paysager, installé des annexes et rénové des maisons pendant les 45 dernières années. « Quand je veux, je peux » est la devise qui l’a aidé à relever tous les défis et à engranger des succès.

Pendant 72 ans, le rein unique de Clifford a tenu bon, en grande partie grâce aux soins qu’il prenait pour le protéger. Mais il y a huit ans, la vie a pris un tournant décisif. Il avait besoin d’une greffe et aucun membre de sa famille n’était compatible. C’est alors qu’un ami et membre du North Grenville Curling Club comme lui a fait circuler une lettre demandant aux gens de se faire tester pour voir s’ils étaient compatibles avec Clifford.

Il s’est avéré que Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

Les tests ont été effectués sur une période de sept mois et, le 1er septembre 2016, Clifford a subi avec succès une greffe de rein au Campus Général d’Ottawa. Son taux de créatine était de 500 à l’arrivée, mais de 82 à la sortie de l’opération, et il n’a pas changé depuis. Aujourd’hui, lui et son donneur partagent un lien spécial, jouant au golf et au curling ensemble. « Nous plaisantons en disant que je m’occupe de son rein gauche pour lui », dit Clifford en riant.

Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

En réfléchissant à l’opération, Clifford ne se souvient d’aucune peur, malgré la gravité de la procédure. « Je fais face à la vie comme elle vient. L’opération ne m’a causé aucune douleur. J’ai reçu d’excellents soins au septième étage pendant les quatre ou cinq jours où j’y étais, et le suivi a été excellent. »

« Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

— Clifford North

Le même manque d’hésitation qui l’a poussé à suivre les consignes des médecins pendant toutes ces années est ce qui a poussé Clifford à soutenir L’Hôpital d’Ottawa en tant que donateur mensuel. « Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

Clifford et Jocelyne en famille.
Jocelyne et Clifford avec des amis au lac Chapala, Mexique.

Aujourd’hui à la retraite, Clifford mène une vie trépidante à Kanata avec son épouse, Jocelyne. Alors qu’ils célèbrent leurs 36 ans de mariage, ils chérissent la famille qu’ils ont bâtie ensemble : deux fils, deux filles, cinq petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. La retraite a donné à Clifford et Jocelyne la liberté de voyager beaucoup, que ce soit pour visiter les musées de Paris, dîner en Italie, explorer la République tchèque ou admirer un coucher de soleil à Hawaï, en Australie ou au Mexique. Même lorsqu’il est à la maison, Clifford joue au golf environ deux fois par semaine, explorant des parcours dans tout l’est de l’Ontario.

« Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

— Clifford North

L’histoire de Clifford est plus qu’un simple triomphe personnel, c’est un appel à l’action. « Je suis parti de rien pour prendre une retraite confortable et être en mesure d’aider financièrement l’hôpital », explique-t-il. « Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

Le soutien continu de Clifford témoigne du travail vital de l’hôpital et de l’incroyable communauté qui l’entoure. Il espère que le fait de partager son histoire incitera d’autres personnes à envisager de devenir des donateurs mensuels à L’Hôpital d’Ottawa, afin de s’assurer que les patients reçoivent des soins exceptionnels lorsqu’ils en ont besoin.

Publié : août 2024

Lorsque le Dr François Auclair et Jennifer Toby se sont rencontrés il y a six ans, ils ont immédiatement tissé des liens en raison de leur relation commune avec L’Hôpital d’Ottawa. Malgré leurs approches différentes en matière d’aide à la communauté de l’hôpital, ils avaient tous deux une grande passion pour le don en retour.

« Il s’agissait essentiellement de valeurs communes », dit le Dr Auclair à propos de ce qui les a réunis.

Les deux ont travaillé fort pour L’Hôpital d’Ottawa et ont redonné de bien des façons, notamment par leur travail, leur temps, leurs dons, leur bénévolat et, plus récemment, ils ont décidé de faire un don testamentaire à notre hôpital. Jennifer y voit un investissement important dans l’avenir des soins de santé.

« Toute contribution financière est un investissement en vue de faire de cet hôpital un meilleur hôpital »

— Jennifer Toby

Bien qu’ils ne forment un couple que depuis quelques années, leurs contributions respectives ont commencé bien avant qu’ils ne se connaissent et ont eu un impact significatif.

Dr Francois Auclair et Jennifer Toby

Un éminent spécialiste des maladies infectieuses attiré par L'Hôpital d'Ottawa

Le Dr Auclair est un spécialiste des maladies infectieuses qui a consacré plus de 38 ans à L’Hôpital d’Ottawa. Après avoir grandi à Trois-Rivières et suivi une formation aux États-Unis, il a été attiré par notre hôpital en raison de la complexité du travail qu’implique un grand centre de soins de santé.

En tant que clinicien, il a toujours donné la priorité à ce qu’il décrit comme « la pratique au chevet du patient et l’aspect humain de la médecine ». Cela correspond exactement à la vision de l’hôpital : offrir à chaque patient des soins de calibre international et des services exceptionnels avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères.

L’un de ses principaux centres d’intérêt est de savoir comment expliquer au mieux à un patient quel est son problème de santé. « Il arrive que les patients ne reçoivent pas d’explications claires sur leur état de santé, et je comprends à quel point cela peut être pénible. J’ai toujours été présent au chevet des patients et je n’ai jamais aimé l’approche froide que j’ai parfois observée, explique-t-il. Je pense que cela fait une grande différence dans le bien-être du patient ».

Sa conviction que le parcours émotionnel du patient est d’une importance capitale est l’une des valeurs fondamentales que Jennifer et lui ont partagées lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois et qui continuent de les réunir aujourd’hui.

L’art de la philanthropie

Depuis l’an 2000, Jennifer soutient notre hôpital. Tout a commencé lorsqu’elle a participé à la campagne de soutien à la construction d’une nouvelle Aile de soins critiques au Campus Général. Sa passion pour l’hôpital, dit-elle, provient en partie du fait que tant de questions sociales importantes y sont traitées.

« L’hôpital aborde tous les types de problèmes, des sans-abri aux personnes âgées, en passant par les bébés, explique Jennifer. Je pense qu’une bonne expérience à l’hôpital reste gravée dans votre mémoire et j’apprécie le fait que nous ayons un excellent hôpital ».

Le couple a également trouvé une façon pertinente d’allier sa passion pour la santé à son amour de l’art. Depuis le début, ils font partie intégrante de Création et Mieux-être, une initiative de développement du sentiment d’appartenance qui met en relation des artistes, des membres du public avec des scientifiques et des cliniciens de L’Hôpital d’Ottawa dans le but de créer des œuvres d’art originales pour mettre en valeur les espaces de l’Hôpital.

Les Prix des arts Trias, qui font partie de Création et Mieux-être, sont une exposition-concours où se côtoient l’art, la science, la médecine et la communauté. Il s’agit d’un partenariat inédit entre la communauté, la Galerie d’art d’Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa. Des artistes locaux ont soumis des œuvres d’art qui ont été évaluées par un jury qui en a retenu cinq qui sont à présent exposées à l’entrée du Campus Général.

« Les Prix Trias reflètent l’engagement de la communauté artistique d’Ottawa, de la Galerie d’art d’Ottawa et de L’Hôpital d’Ottawa en faveur de l’excellence, de la créativité et de l’inclusion. Ces prix se servent de l’art pour établir un lien entre l’hôpital et la communauté qu’il sert, tout en créant un hôpital plus intéressant et plus attrayant pour les patients, le personnel et les visiteurs », d’ajouter Jennifer.

Au-delà de la démonstration de la recherche de pointe de l’hôpital, Jennifer considère l’art comme un moyen de soulager et de calmer les moments les plus difficiles de la vie, et c’est précisément ce que son initiative artistique permet de faire pour de nombreux patients.

Une patiente qui se trouvait à l’hôpital pour un examen éprouvant a fait part à l’équipe d’un moment de répit pendant qu’elle regardait les œuvres murales présentées à l’exposition Trias. S Elle remercie l’hôpital de s’être occupé non seulement de son corps physique, mais aussi de son corps mental et émotionnel.

« Cela signifie quelque chose pour les gens qui viennent, dit Jennifer. Pour moi, il s’agit de l’humanité qui est au cœur d’un hôpital, mais qui peut se perdre dans le besoin d’efficacité et le rythme effréné d’un hôpital ».

Le don comme passion commune

Jennifer Toby et Dr Francois Auclair

S’il est vrai que le Dr Auclair a toujours eu une appréciation innée de l’art, il dit que la rencontre avec Jennifer l’a fait ressortir. « Je me suis rendu compte que l’ensemble de l’expérience sensorielle du patient a une grande importance, explique-t-il. De la manière dont il est touché à l’hôpital à ce qu’il voit autour de lui.

Ensemble, ils ont visité de nombreux établissements de santé en Europe, s’inspirant des murs remplis d’œuvres d’art qu’ils ont vus et de la manière dont ils représentent les soins. Depuis des siècles, l’art est intégré dans les hôpitaux pour apporter soins et réconfort aux patients. Le couple a visité des hôpitaux et des musées hospitaliers dans tout le Canada, ainsi qu’en Angleterre, en Italie et en Belgique. Le programme d’arts créatifs de l’hôpital Chelsea Westminster de Londres, au Royaume-Uni, a été un conseiller précieux pour Création et Mieux-être.

« Il y a différentes façons d'aider, mais c'est l'idée - nous devons aider, grand ou petit. »

— Dr Auclair

Si l’art est devenu une passion commune pour eux, ils ont toujours partagé le même désir d’aider de toutes les manières possibles. « Comment puis-je vous aider? » est la façon de penser du Dr Auclair. Il y a différentes façons d’aider, mais c’est l’idée – nous devons aider, grand ou petit.

Et c’est ce qu’ils ont fait. Dans un véritable élan de générosité, le couple a renoncé à ses cadeaux de mariage et demandé à ses invités de faire plutôt un don à L’Hôpital d’Ottawa.

Des retombées pour l’avenir des soins de santé

La dernière contribution sera peut-être la plus durable. Le couple a choisi de faire un don testamentaire à l’hôpital. C’est ce type de réflexion prospective qui aide l’hôpital à planifier – qu’il s’agisse d’un don par voie successorale, d’un don d’assurance-vie ou d’un don de titres – qu’il soit grand ou petit, il aide les générations futures à accéder aux soins dont elles ont besoin. Pour Jennifer, tout se résume à une question : « Comment puis-je y contribuer? ».

« C'est quelque chose que nous voulons continuer à développer, à renforcer, de quelque manière que ce soit. L'hôpital a besoin de l'investissement de la communauté ».

— Jennifer Toby

Et sa réponse est oui. Selon Jennifer, la raison en est simple. « Nous sommes très chanceux dans cette communauté d’avoir L’Hôpital d’Ottawa qui offre des soins spécialisés lorsque vous en avez besoin, de sorte que vous n’avez pas à aller ailleurs. C’est quelque chose que nous voulons continuer à développer, à renforcer, de quelque manière que ce soit. L’hôpital a besoin de l’investissement de la communauté ».

L’hôpital est un lieu dont nous aurons tous besoin à un moment ou à un autre, ajoute-t-elle, et il est essentiel de savoir qu’il existe un endroit où vous ou un être cher pouvez vous rendre pour recevoir des soins de soutien – un endroit rempli de personnes qui ont consacré leur vie à s’occuper de ceux qui en ont besoin.

Le gouvernement du Canada annonce l’intention de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de repousser la date limite pour rendre les dons admissibles à une aide fiscale pour l’année d’imposition 2024. En savoir plus.