Publié : juin 2025

Entre un quart et un tiers des personnes qui ont une chirurgie hépatique majeure, souvent en raison d’un cancer, devront recevoir une transfusion sanguine. Maintenant, imaginez pouvoir réduire la nécessité de ce type de transfusion et l’impact qu’une telle réduction aurait à l’échelle mondiale. C’est une vision qui anime le Dr Guillaume Martel, chirurgien et chercheur, titulaire de la chaire Famille Arnie Vered en recherche hépato-pancréato-biliaire (financée par des donateurs) à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Université d’Ottawa.

Alors que le Dr Martel étudiait comme boursier à Montréal, il a été témoin d’une technique de chirurgie du foie inédite pour lui. Cette technique réduit la perte de sang pendant une opération hépatique, et l’idée l’a fasciné et intrigué. Mais lorsqu’il a creusé davantage, le jeune médecin s’est rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de contexte sur la technique et qu’il n’y avait pas d’essais cliniques – aucune preuve concrète de sa valeur.

Dr Guillaume Martel
The Vered family joined together for a photo.
Liz et Arnie Vered avec leurs six enfants et leur beau-fils

En août 2019, le Dr Guillaume Martel a été nommé premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréatobiliaire. Le Dr Martel est un chirurgien chevronné de L’Hôpital d’Ottawa qui a sauvé et prolongé la vie d’innombrables personnes, en particulier celles atteintes d’un cancer. Après des recherches dans le monde entier, c’est ici même, à Ottawa, que l’on a trouvé le meilleur candidat pour diriger la chaire de recherche. Cette chaire de recherche ouvre la voie à des essais cliniques avant-gardistes et à des techniques chirurgicales de pointe, dont nos patients pourront profiter pendant de nombreuses années. Tout cela a été rendu possible grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs.

« Quand Arnie était malade, il devait se rendre à Montréal pour être traité. C’était extrêmement difficile pour lui d’être loin de chez nous et de nos six enfants. Nous voulions permettre aux gens de recevoir leurs traitements ici, à Ottawa. Cette chaire de recherche est un élément important qui contribue à perpétuer sa mémoire. » – Liz Vered

Lancement du plus grand essai clinique du genre

Dès son arrivée à L’Hôpital d’Ottawa, il s’est donné pour mission personnelle d’en apprendre davantage sur la technique, appelée phlébotomie hypovolémique, dans laquelle une quantité contrôlée de sang est prélevée du patient avant la chirurgie, puis réinjectée dans le patient par la suite. Après avoir perfectionné la technique, lui et son équipe, dont l’anesthésiologiste Dr Chris Wherrett, ont décidé de faire leurs propres recherches afin de réunir des preuves concrètes de l’impact de cette technique qui change la pratique.

Souvent, les dons de la communauté aident à lancer des projets de recherche en phase préliminaire, attirant par la suite un financement à grande échelle grâce à des subventions permettant de lancer des recherches approfondies.

Une fois avoir testé l’innocuité et la faisabilité de la technique dans le cadre d’un essai de phase 1 à notre hôpital, l’équipe du Dr Martel a lancé le plus grand essai du genre, grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada.

Au cours d’une période de cinq ans, qui a pris fin en 2023, 446 personnes ont été recrutées dans quatre hôpitaux canadiens, dont L’Hôpital d’Ottawa, pour participer aux essais. « Une fois sous anesthésie, des patients ont été sélectionnés au hasard pour recevoir soit une phlébotomie hypovolémique, afin de diminuer les transfusions sanguines, soit des soins habituels », explique le Dr Martel.

Seul l’anesthésiologiste savait quels patients appartenaient à quel groupe.

Rowan Ladd a participé à un essai clinique à L’Hôpital d’Ottawa

Volontaire pour participer à la recherche

Parmi ces patients inscrits figure Rowan Ladd, une ancienne analyste pour le ministère de la Défense nationale, qui a reçu un diagnostic de cancer du côlon en décembre 2020 à l’âge de 44 ans.

« J’étais tellement effrayée, et je pensais que j’allais mourir. »

— Rowan Ladd

Au cours de la période précédant son diagnostic, la mère de deux enfants se souvient avoir remarqué de nombreux signes qu’elle avait alors ignorés parce qu’elle les attribuait simplement au stress, de sorte que lorsqu’elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer, elle a été choquée. « J’étais tellement effrayée, et je pensais que j’allais mourir. »

Au cours des trois mois suivant son diagnostic, elle a eu une colectomie, une intervention chirurgicale qui consiste à retirer une partie ou la totalité du côlon, et quatre mois plus tard, elle est retournée au travail.

Toutefois, deux ans plus tard, un examen régulier par IRM a révélé une tache sur son foie. Son cancer s’était propagé. C’était une nouvelle dévastatrice, et c’est à ce moment qu’elle a rencontré le Dr Martel. « On entend “stade 4”, et on se dit que c’est la fin. Mais le Dr Martel m’a expliqué qu’un stade 4 ne signifie pas nécessairement une mort prochaine. Il avait des patients chez qui il avait pratiqué une intervention qui étaient encore vivants des années plus tard », se rappelle Rowan.

« Je soutiens pleinement la recherche. Cette étude me semblait intéressante parce qu’elle avait obtenu d’excellents résultats dans le cadre de l’essai pilote. »

— Rowan Ladd

Quand est venu le temps d’enlever la tumeur, Rowan n’a pas hésité à se porter volontaire pour participer à l’essai clinique. « Je soutiens pleinement la recherche. Cette étude me semblait intéressante parce qu’elle avait obtenu d’excellents résultats dans le cadre de l’essai pilote », affirme Rowan. « On vous dit avant la chirurgie que le foie est plein de vaisseaux sanguins et qu’il y a donc des risques d’hémorragie majeure. Je trouvais ça formidable que les chercheurs essaient des choses pour réduire ces risques. » 

C’était une chose d’accepter de participer, mais Rowan avait bon espoir d’être choisie pour l’essai. Son intervention chirurgicale a eu lieu en octobre 2022, et c’est seulement par la suite qu’elle a appris qu’elle avait en fait été choisie au hasard pour une phlébotomie hypovolémique.

Rowan avec son chien
Rowan avec ses deux filles et son conjoint

Réduire le risque de perte de sang

Pour les patients du groupe de phlébotomie hypovolémique, l’anesthésiologiste a retiré l’équivalent d’un don de sang (environ 450 mL) avant la chirurgie. Si le patient avait besoin de sang pendant l’intervention chirurgicale, on utilisait d’abord son propre sang. Dans le cas contraire, le sang était réinfusé avant son réveil.

« La perte de sang est une préoccupation majeure en chirurgie du foie. Retirer un demi-litre de sang juste avant une importante chirurgie hépatique est la meilleure chose que nous avons trouvée jusqu’à présent pour réduire la perte de sang et les transfusions », explique le Dr Martel. « Ça fonctionne en abaissant la pression artérielle dans le foie. La technique est sécuritaire, simple, peu coûteuse et devrait être envisagée pour toute chirurgie du foie comportant un risque élevé d’hémorragie. »

« Participer à cet essai a été une expérience vraiment positive, et l’équipe a été merveilleuse. Je suis tellement contente d’avoir été sélectionnée, et je suis contente que ça pourra aider d’autres patients. » 

— Rowan Ladd

Rowan était ravie d’avoir été sélectionnée. Elle n’a pas eu besoin d’une transfusion sanguine et après quatre jours d’hospitalisation, elle était de retour à la maison auprès de sa famille à Dunrobin. Aujourd’hui, deux ans plus tard, elle est toujours en rémission.

« Pour moi, cette chirurgie m’a sauvé la vie. J’ai eu la malchance d’avoir un cancer, mais ça m’a vraiment réveillée. Maintenant, je me sens plus vivante, et je profite vraiment de la vie, alors qu’avant, je ne faisais qu’exister », explique-t-elle. « Participer à cet essai a été une expérience vraiment positive, et l’équipe a été merveilleuse. Je suis tellement contente d’avoir été sélectionnée, et je suis contente que ça pourra aider d’autres patients. » 

Le coût de la conservation du sang pour ceux qui en ont le plus besoin

La chirurgie du foie est considérée comme une intervention majeure. Le risque de saignement important est plus élevé que la moyenne, et une des conséquences est la nécessité d’une transfusion sanguine pendant l’opération pour aider le patient à rester en vie, à se rétablir et à prospérer.

« Les transfusions sanguines peuvent sauver des vies, mais si vous n’en avez pas besoin pour sauver votre vie, il vaut mieux l’éviter », explique le Dr Dean Fergusson, auteur principal de l’étude et directeur scientifique adjoint, Recherche clinique, à L’Hôpital d’Ottawa.

Rencontrer le Dr Dean Fergusson

En savoir plus sur le Dr Dean Fergusson, , auteur principal de l’étude et directeur scientifique adjoint, Recherche clinique, à L’Hôpital d’Ottawa.

« Les hôpitaux ne disposent pas de quantités de sang illimitées – c’est en fait une ressource très précieuse . »

— Dr Guillaume Martel

Une transfusion sanguine au Canada coûte environ 500 $, principalement en ressources humaines. Les poches de sang et les tubes utilisés pour la phlébotomie hypovolémique coûtent moins de 30 $. Comme le fait remarquer le Dr Martel, « Les hôpitaux ne disposent pas de quantités de sang illimitées – c’est en fait une ressource très précieuse ».

Il souligne aussi que la collecte de sang donne lieu à une émission de carbone considérable. « On se procure le sang auprès des donneurs et des cliniques, puis on le transporte. Il doit ensuite être traité et fractionné en composants dans une installation, puis entreposé. Tout cela mène à une empreinte carbone assez importante », ajoute le Dr Martel.

Qu’est-ce que cela signifie pour les patients?

Selon les données des banques de sang des hôpitaux et les dossiers médicaux des patients, 7,6 % des patients ayant subi une phlébotomie hypovolémique ont reçu des transfusions sanguines dans les 30 jours suivant la chirurgie, comparativement à 16,1 % des patients ayant reçu des soins habituels. La phlébotomie hypovolémique n’a pas causé plus de complications que les soins habituels. 

« Avec cette technique, vos probabilités de nécessiter une transfusion sanguine diminuent de moitié, sans risque supplémentaire pour vous. Tout le monde y gagne. » 

— Dr Guillaume Martel

Les chirurgiens affirment aussi que la technique a facilité la chirurgie parce qu’il y avait moins de sang obscurcissant les endroits qu’ils devaient couper.

Selon le Dr Martel, c’est un véritable second souffle pour les patients qui subissent une importante chirurgie hépatique. « Avec cette technique, vos probabilités de nécessiter une transfusion sanguine diminuent de moitié, sans risque supplémentaire pour vous. Tout le monde y gagne. »

L’objectif est maintenant de faire passer le mot et de sensibiliser les chirurgiens partout dans le monde. Les hôpitaux qui ont participé à l’essai, y compris L’Hôpital d’Ottawa, ont mis en œuvre la technique comme norme de soins, et on croit que d’autres hôpitaux à l’échelle mondiale commenceront à l’adopter lorsqu’ils découvriront les résultats transformationnels.

Écoutez le Dr Guillaume Martel dans l’épisode 40 du balado Pulse discuter de chirurgies abdominales complexes et de la chaire Famille Arnie Vered en recherche hépato-pancréato-biliaire.

Écouter maintenant :

Publié : mai 2025

L’Hôpital d’Ottawa met actuellement en place un programme complet de traitement de l’épilepsie – un guichet unique, en quelque sorte – qui aura une incidence considérable sur les patients. En complément de ces soins spécialisés, l’hôpital a réalisé sa toute première intervention de stéréoélectroencéphalographie (stéréo EEG) le 13 janvier 2025. Cette mini-chirurgie cible les zones précises du cerveau d’où proviennent les crises et fournit aux équipes soignantes des informations détaillées pour élaborer des plans de traitement plus ciblés et plus efficaces pour les personnes épileptiques.

Auparavant, les patients de notre région devaient se rendre dans le sud de l’Ontario pour ce type d’intervention. Désormais, les soins peuvent être donnés plus près de chez eux, ce qui permet aux patients d’économiser du temps et de l’argent et de rester près de leur famille.

« Nous l’avons tous vu à la télévision ou au cinéma. »

L’épilepsie est un trouble neurologique. Une crise est une explosion soudaine d’activité électrique dans le cerveau qui perturbe temporairement la communication entre les cellules du cerveau. Le type de crise dépend de la région du cerveau qui est touchée par la perturbation électrique et de l’étendue de la zone touchée.

Une crise peut se manifester sous différentes formes, y compris un regard vide, des mouvements incontrôlés, une altération de la conscience, des sensations étranges, comme sentir une odeur inexistante, ou des convulsions.

Démonstration d'un modèle stéréo EEG

Le Dr Tadeu Fantaneanu, directeur médical du programme d’épilepsie de notre laboratoire d’EEG, explique que cette dernière est connue sous le nom de crise tonico-clonique, anciennement appelée le grand mal. « C’est à ce moment-là que la personne tombe au sol, écume à la bouche et a des convulsions. Nous l’avons tous vu à la télévision ou au cinéma. »

Notre programme dessert environ 13 000 personnes épileptiques dans notre région. Nous avons également une clinique de transfert et de transition avec le CHEO. « Il s’agit de patients atteints d’épilepsie depuis leur plus jeune âge, peut-être depuis la naissance ou plus tard dans leur enfance ou leur adolescence, et qui sont dirigés vers nous lorsque vient le temps de les transférer aux soins aux adultes », dit-il.

Selon le Dr Fantaneanu, l’épilepsie peut toucher toute personne à tout âge, mais il y a deux périodes de risque élevé : avant l’âge de six ans et après 65 ans. Chez les jeunes patients, c’est généralement dû à la génétique, et chez les patients plus âgés, c’est souvent dû aux dommages que le cerveau accumulera au cours d’une vie.

Mise en place d’un programme complet d’épilepsie

Au cours des cinq dernières années, le programme d’épilepsie de notre hôpital a connu une croissance considérable, grâce à un partenariat avec le ministère de la Santé, à une subvention de 12 millions de dollars, ainsi qu’à des dons de la communauté. Comme l’explique le Dr Fantaneanu, l’objectif de la subvention est que L’Hôpital d’Ottawa devienne un centre régional de chirurgie de l’épilepsie. Il s’agit d’une désignation provinciale qui nous permettra d’effectuer des chirurgies de haut niveau qui ne sont pas actuellement offertes dans cette région.

Dr Tadeu Fantaneanu et Dr Alan Chalil de notre programme d’épilepsie

Le Dr Fantaneanu affirme que les patients de l’Est de l’Ontario en ont désespérément besoin. « Ils pourraient subir leurs examens et recevoir leurs soins ici, mais si une intervention chirurgicale était éventuellement nécessaire, ils seraient dirigés vers un hôpital de Toronto ou de London, jusqu’à sept à huit heures de route. »

Ces déplacements prennent du temps, de l’argent et éloignent les patients de leurs proches et de leur carrière. « Les patients seraient loin de leur famille à un moment vulnérable de leur vie, lorsqu’ils sont admis à l’hôpital, potentiellement après une chirurgie cérébrale », ajoute-t-il.

Au cours des dernières années, le Dr Fantaneanu et son équipe ont développé des capacités de dépistage pour les patients et l’unité de surveillance continue de croître. C’est là que l’équipe évalue les patients qui ont des crises. L’unité compte actuellement quatre lits et, sur le nouveau campus de l’hôpital, elle comptera six lits, toutes des chambres individuelles.

Attirer les meilleurs et les plus brillants spécialistes des soins de l’épilepsie

C’est le projet ambitieux de construction d’un centre complet d’épilepsie qui a attiré le Dr Alan Chalil dans notre hôpital en 2024, pour qu’il devienne directeur chirurgical du programme d’épilepsie. Il est neurochirurgien et a une formation axée principalement sur l’épilepsie et son traitement chirurgical, y compris l’implantation de stéréoélectroencéphalographie. Il a terminé sa formation à London, où se trouve le plus grand centre chirurgical d’épilepsie au Canada, et à l’Université Emory à Atlanta.

« C’était une occasion tout à fait unique, car il semblait que l’apport de ma formation serait la dernière pièce du casse-tête pour intégrer le traitement de l’épilepsie, explique le Dr Chalil. Rejoindre une nouvelle équipe en cours de développement était à la fois une belle occasion et un grand défi. »

« La chirurgie de l’épilepsie consiste à trouver cet équilibre délicat : libérer le patient des crises tout en préservant le fonctionnement normal du cerveau. C’est pourquoi cela signifie tant pour moi. »

— Dr Alan Chalil
Comme il l’explique, bien que la chirurgie de l’épilepsie soit pratiquée depuis plus de 80 ans, la transition vers la stéréo EEG en Amérique du Nord continue de mettre en évidence de nombreuses inconnues. « L’épilepsie n’a pas à définir la vie d’une personne, mais sa nature imprévisible peut tout de même la perturber profondément. Les crises peuvent interférer avec tout : le travail, les relations, la vie sociale et même la stabilité financière », explique le Dr Chalil. « La chirurgie de l’épilepsie consiste à trouver cet équilibre délicat : libérer le patient des crises tout en préservant le fonctionnement normal du cerveau. C’est pourquoi cela signifie tant pour moi. »

Rencontre avec le Dr Alan Chalil, neurochirurgien

Apprenez-en davantage sur la façon dont nos experts du Programme chirurgical d'épilepsie de L'Hôpital d'Ottawa, qui change la vie des patients, leur redonnent la vie chaque jour.

La première stéréo EEG à L’Hôpital d’Ottawa

Un EEG est l’enregistrement des ondes cérébrales qui consiste à placer, sur la tête du patient, de petites électrodes qui sont reliées à un ordinateur, et à enregistrer l’activité électrique dans le cerveau. Il aide à diagnostiquer diverses affections cérébrales.

La stéréo EEG, quant à elle, place ces électrodes à l’intérieur du cerveau par de minuscules trous d’épingle. En janvier 2025, le Dr Chalil a effectué la toute première stéréo EEG de notre hôpital. Cette mini-chirurgie permet d’identifier les zones précises du cerveau d’où proviennent les crises.

« Il pourrait y avoir entre 10 et 20 électrodes par patient. Nous faisons une petite incision dans la peau, comme un trou d’épingle, puis nous perçons le crâne », explique-t-il. « Nous avons une trajectoire définie : nous savons exactement où nous allons et quelles structures nous allons traverser pour atteindre notre cible. Ensuite, nous mettons l’électrode en place. Cela prend environ 10 à 15 minutes par électrode. »

« Un EEG, ou électroencéphalogramme (à gauche), utilise des électrodes fixées sur le cuir chevelu pour mesurer et enregistrer l'activité électrique du cerveau. Un stéréo EEG (à droite), également appelé stéréoélectroencéphalographie (SEEG), est une procédure peu invasive où des électrodes sont placées directement dans le cerveau afin de localiser les sources et les réseaux impliqués dans la génération des crises épileptiques ».

Une fois que le patient se réveille avec les électrodes implantées, il passe une tomodensitométrie. Ensuite, le Dr Chalil élaborera, pour ses collègues de l’équipe de neurologie, un modèle qui leur indiquera où chaque électrode est placée dans le cerveau. Cela permet de déterminer le point d’origine de la crise et son chemin de propagation.

« Le patient est ensuite admis à l’unité de surveillance de l’épilepsie pendant une semaine, voire un mois, parfois plus longtemps, jusqu’à ce que nous ayons suffisamment de crises à étudier », dit-il.

L’équipe met ensuite en corrélation le signal électrique perçu par les électrodes lors d’une crise avec les informations antérieures, et élabore un plan de traitement. Les plans de traitement peuvent aller de l’ablation d’une petite partie du cerveau à la stimulation cérébrale profonde, voire à une nouvelle technologie appelée générateur de radiofréquence.

Cette nouvelle technologie peut être amenée directement au chevet du patient où les Drs Fantaneanu et Chalil peuvent envoyer un signal électrique pour générer une lésion d’environ 3 à 5 mm d’épaisseur. « C’est très petit, mais c’est très efficace. Cette lésion pourrait perturber le réseau épileptique et éliminer les crises jusqu’à 30 % du temps », explique le Dr Chalil.

Bien que ce nombre ne soit pas énorme, il ajoute qu’il est raisonnablement efficace, car aucune autre intervention chirurgicale n’est nécessaire.

Alors que l’équipe poursuit le développement du programme, elle cherche à ajouter une nouvelle technologie laser pour offrir aux patients de meilleurs résultats, ce qui peut éliminer les crises de 60 à 75 % du temps, selon le type de crise. Elle espère également utiliser ces techniques au cours de la prochaine année, en grande partie grâce à un essai clinique à répartition aléatoire en cours. « Cet essai, appelé ablation stéréotaxique par laser pour l’épilepsie du lobe temporal (SLATE, ou « Stereotactic Laser Ablation for Temporal Lobe Epilepsy »), nous permettra d’obtenir un nombre définitif de comparaisons entre la résection du lobe temporal et les ablations par laser dans le traitement d’un type particulier d’épilepsie du lobe temporal », explique le Dr Chalil.

Dr Tadeu Fantaneanu and Dr Alan Chalil

« C’est la dernière étape d’un vaste projet visant à faire d’Ottawa un centre d’excellence pour le traitement de l’épilepsie.

— Dr Alan Chalil

Pour l’instant, la réalisation de cinq stéréoélectroencéphalographies est une étape importante. « C’est la dernière étape d’un vaste projet visant à faire d’Ottawa un centre d’excellence pour le traitement de l’épilepsie. Si nous démontrons que nous pouvons le faire, l’interpréter en toute sécurité et réaliser des chirurgies significatives, alors ces patients n’auront plus besoin de se déplacer », explique le Dr Chalil.

Un autre point important est que donner cette possibilité aux patients de L’Hôpital d’Ottawa contribue à réduire les temps d’attente qui, autrement, continueraient de s’allonger avec seulement deux autres centres dans la province; un autre exemple de la façon dont nous remodelons l’avenir des soins de santé.

Apprenez-en davantage sur le programme d’épilepsie de L’Hôpital d’Ottawa dans l’épisode xx du balado Pulse avec le Dr Tadeu Fantaneanu.

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Publié : avril 2025

Trois fois par semaine, Chantal Thériault pratique le kickboxing pour rester en forme, physiquement et mentalement. C’est un sport qu’elle a facilement appris de son père, Jean-Yves « The Iceman » Theriault, champion du monde de kickboxing. C’est la force qu’elle a développée grâce à ce sport, ainsi que son sens de l’humour, qui l’ont aidée à surmonter un diagnostic médical surprenant il y a cinq ans. À l’âge de 37 ans, Chantal a appris qu’elle était atteinte de la maladie de Parkinson à un stade précoce – un coup dur qu’elle n’avait pas vu venir.

Cette jeune femme, par ailleurs en bonne santé, a appris la triste nouvelle au plus fort de la pandémie, à l’été 2020. Au départ, il y avait beaucoup plus de questions que de réponses. Pourtant, Chantal, qui n’a jamais reculé devant un défi, même si celui-ci semblait insurmontable, a accepté la nouvelle, s’est renseignée et a fait confiance aux médecins et aux chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa.

Chantal connaît bien notre hôpital, mais d’un point de vue différent. Elle est coordinatrice de programme au Département de soins critiques. Elle fait partie de la famille de L’Hôpital d’Ottawa depuis 22 ans – elle a commencé au Service des admissions et a gravi les échelons jusqu’au poste qu’elle occupe aujourd’hui au sein de l’équipe du Département de soins critiques. C’est une équipe pour laquelle elle a le plus grand respect, et elle y joue un rôle important.

« Tous les résidents qui doivent effectuer leur stage aux Soins intensifs passent par moi. Je m’occupe de la planification pour les campus Civic et Général. Il y a environ 300 résidents qui viennent chaque année », explique Chantal.

Travaillant aux Soins intensifs depuis de nombreuses années, elle s’est attiré le plus grand respect de la part de ses collègues pour la qualité de son travail et son attitude agréable.

Chantal avec son père, Jean-Yves Theriault et sa sœur, Brigitte Theriault

Cela a commencé par des tremblements de la main

Alors que Chantal était occupée à son travail, au plus fort de la pandémie, elle a ressenti des tremblements dans le bras. « Cela a commencé dans ma main, puis c’est remonté le long de mon bras et finalement je l’ai senti dans ma jambe. J’ai d’abord pensé que je m’étais coincé un nerf dans le cou ».

« Il a remarqué que mon bras droit ne se balançait pas quand je marchais. C’était un signe important. Après quelques autres tests, j’ai appris que j’avais une forme précoce de la maladie de Parkinson. »

— Chantal Theriault

Adepte du kickboxing, elle fait régulièrement de l’exercice et les blessures mineures ou les douleurs légères ne sont pas surprenantes. Elle avait l’intention de consulter son chiropraticien, mais à force de toujours remettre cela, on lui a finalement recommandé de consulter son médecin de famille, car les symptômes s’aggravaient.

Chantal fait du kickboxing chez Therien Jiu-Jutisu & Kickboxing

Crédit photo : Ashley Fraser/Postmedia

Après plusieurs examens, dont une IRM qui n’a rien révélé de particulier, elle a rencontré un neurologue à L’Hôpital d’Ottawa, qui lui a fait passer plusieurs tests physiques. « Il a remarqué que mon bras droit ne se balançait pas quand je marchais. C’était un signe important. Après quelques autres tests, j’ai appris que j’avais une forme précoce de la maladie de Parkinson. »

À ce moment-là, l’esprit de Chantal a complètement gelé, comme elle le décrit. « Les deux personnes qui me viennent immédiatement à l’esprit lorsque j’entends parler de la maladie de Parkinson sont Michael J. Fox et Muhammad Ali. Je me suis demandé ce que j’avais en commun avec ces personnes ».

Qu’est-ce que la maladie de Parkinson?

La maladie de Parkinson est un trouble du mouvement qui affecte le système nerveux. Les symptômes commencent lentement, mais progressent avec le temps. Bien que le tremblement soit un symptôme courant, la lenteur et la rigidité sont des caractéristiques supplémentaires présentes dès le début. Le risque de développer la maladie de Parkinson augmente avec l’âge et les hommes sont plus susceptibles de développer la maladie que les femmes. Lorsqu’une personne est diagnostiquée avant l’âge de 40 ans, on parle souvent de maladie de Parkinson au stade précoce.

Le jour du diagnostic, Chantal est rentrée chez elle et a vécu ce qu’elle décrit comme un moment de tristesse, puis elle est passée à autre chose, reconnaissante de travailler à L’Hôpital d’Ottawa et d’être entourée de l’une des meilleures équipes de soins au monde.

« J’aurai un jour des problèmes de mobilité, mais c’est pour plus tard. Pour l’instant, j’ai des choses à faire. J’ai une vie à vivre. »

— Chantal Theriault

Tout savoir sur la maladie de Parkinson

Pour de nombreuses personnes, la première fois où elles ont entendu parler de la maladie de Parkinson est probablement le moment où Michael J. Fox a parlé de son diagnostic en 1998. Pour de nombreuses autres personnes, la première fois où elles en ont entendu parler est sans doute le moment où quelqu’un qu’elles connaissaient a appris qu’il était atteint de cette maladie : un proche, un ami, un collègue de travail ou encore elles-mêmes.

« Je ne sais pas ce que cela signifie ni ce que sera le rythme de la progression, mais j’ai toute une équipe derrière moi – je vais y arriver. J’aurai un jour des problèmes de mobilité, mais c’est pour plus tard. Pour l’instant, j’ai des choses à faire. J’ai une vie à vivre. »

Elle a également eu recours à l’humour pour surmonter les premiers jours de sa vie avec la maladie de Parkinson, notamment grâce à un nouveau tatouage qu’elle s’est fait faire à l’intérieur de son bras droit. On peut y lire « Shaken not stirred » (Secouée, mais debout).

La rencontre avec le Dr Michael Schlossmacher, directeur du programme de neurosciences de notre hôpital, a constitué une autre étape importante de ce nouveau parcours pour Chantal. « C’est un être fabuleux : il est d’un grand soutien et a les pieds sur terre, déclare Chantal. Il est très patient, et il m’a encouragée à amener un membre de ma famille lors de mes visites de suivi pour lui poser ses questions. »

C’est également à cette époque que la portée de la recherche s’est fait sentir pour cette jeune femme. Elle participe à deux projets de recherche dans notre hôpital, dont un dirigé par le Dr Schlossmacher.

L’impact mondial de la recherche sur la maladie de Parkinson

C’est la recherche qui motive Chantal. Elle consacre tous ses efforts à faire progresser les options de traitement et, espérons-le, à aider les scientifiques à trouver un jour un remède à la maladie. C’est ce qui l’a motivée à créer la collecte de fonds Kick It for Parkinson’s, qui a permis de soutenir la Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur le Parkinson – un organisme qui a financé la recherche ici à L’Hôpital d’Ottawa.

En décembre 2024, une équipe internationale dirigée par le Dr Schlossmacher a reçu une subvention de 6 millions de dollars US de l’initiative ASAP (Aligning Science Across Parkinson’s), en partenariat avec la Fondation Michael J. Fox, pour poursuivre ses travaux sur la diminution de l’odorat dans la maladie de Parkinson – une illustration de notre leadership en matière de recherche.

« Notre équipe interdisciplinaire est à la pointe de ce sujet et fait des découvertes qui pourraient un jour avoir un impact sur le diagnostic, la prévention et, éventuellement, les soins aux patients. »

— Dr Michael Schlossmacher

« La compréhension de la perte de l’odorat dans la maladie de Parkinson est à l’ordre du jour », déclare le Dr Schlossmacher. « Notre équipe interdisciplinaire est à la pointe de ce sujet et fait des découvertes qui pourraient un jour avoir un impact sur le diagnostic, la prévention et, éventuellement, les soins aux patients. »

Plus récemment, une autre étude, le premier essai clinique de ce type, a montré que la psychothérapie interpersonnelle pourrait être meilleure que d’autres types de psychothérapie pour traiter la dépression chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson font souvent une dépression, mais peu de recherches ont été menées pour déterminer le type de psychothérapie le plus efficace.

L’étude, dirigée par le Dr David Grimes, directeur de la clinique de la maladie de Parkinson et des troubles du mouvement, et la Dre Diana Koszycki de l’Université d’Ottawa, a assigné 63 personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de dépression à l’un des deux types de psychothérapie pendant 12 séances. Le groupe ayant suivi une psychothérapie interpersonnelle a obtenu des scores de dépression nettement inférieurs.

Directeur de la Clinique des troubles du mouvement et de la maladie de Parkinson

Découvrez comment le Dr Grimes a été entraîné dans le domaine de la neurologie et les conseils qu’il souhaite donner aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

« La psychothérapie est une option importante pour traiter la dépression dans la maladie de Parkinson. Les professionnels de santé devraient envisager de la recommander seule ou en association avec des antidépresseurs », déclare le Dr Grimes.

Ce sont des patients comme Chantal qui rendent possible ce type de recherche. « Je suis très fière de pouvoir participer aux études auxquelles je participe. Ce diagnostic a changé ma vie, et si la participation à ces études peut changer la donne, alors je continuerai à le faire », dit-elle.

Le Dr Schlossmacher ajoute que travailler avec les patients est un privilège et leur courage et leur engagement sont vraiment admirables. Il considère Chantal comme une source d’inspiration et de motivation pour lui et son équipe de recherche.

Construction d’un nouveau centre de neurosciences

Le nouveau centre de neurosciences, qui sera situé sur le nouveau campus entre l’avenue Carling et la rue Preston, aura le potentiel de figurer parmi les meilleurs au monde. Il combinera la recherche de pointe et les traitements cliniques afin d’accélérer le développement de nouvelles thérapies pour des problèmes médicaux tels que la maladie de Parkinson, l’AVC, l’épilepsie, la sclérose en plaques et bien d’autres encore, afin d’aider des patients comme Chantal.

« Il y aura un traitement pour la maladie de Parkinson, peut-être pas de mon vivant, mais il y en aura un. J’espère que je serai là et je pourrai alors dire que j’ai participé à cette étude. »

— Chantal Theriault
Chantal est coordinatrice de programme au Département de soins critiques

Au fur et à mesure que la recherche progresse, Chantal sera plus qu’une spectatrice, car elle continue à contribuer à l’avancement des découvertes scientifiques en participant et en collectant des fonds chaque fois qu’elle le peut.

Ses tremblements étant aujourd’hui contrôlés par des médicaments, elle est fière de faire partie de la famille de L’Hôpital d’Ottawa qui œuvre pour le progrès. « Il y aura un traitement pour la maladie de Parkinson, peut-être pas de mon vivant, mais il y en aura un. J’espère que je serai là et je pourrai alors dire que j’ai participé à cette étude, ou que je connais le Dr Schlossmacher lorsqu’il recevra le prix Nobel. »

Alors qu’elle fait une pause, ses yeux se remplissent de larmes, puis Chantal poursuit. « Je suis fière. Je suis très fière de travailler pour cette organisation ».

Téléchargez ou écoutez en continu l’épisode 108 du balado Pulse pour entendre Chantal Theriault parler de son parcours avec la maladie de Parkinson à un stade précoce.

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Publié : mars 2025

Depuis 16 ans, l’équipe PIRP (Partenaires investisseurs dans la recherche sur le Parkinson) s’est engagée à faire progresser la recherche sur la maladie de Parkinson en recueillant des fonds lors de la Fin de semaine des courses d’Ottawa et en y participant. Ce groupe dévoué concentre ses actions sur le soutien à l’expansion de la recherche sur la maladie de Parkinson, sur l’effet des contributions des donateurs et sur l’impact significatif de leurs efforts sur la Campagne Créons des lendemains.

Après des années de dévouement pour aider à financer la recherche à L’Hôpital d’Ottawa, l’équipe espère franchir en 2025 une étape importante dans ses efforts de collecte de fonds : 2 millions de dollars.

L’évolution de l’équipe PIRP

En 2009, un groupe de conseillers en investissement, dirigé par Andrew Frank, Richard Shantz et Roberta Driscoll de RBC Dominion valeurs mobilières, a fondé Partenaires investisseurs dans la recherche sur la maladie de Parkinson, qui s’est rapidement fait connaître sous le nom de PIRP. Leur mission a commencé par un objectif commun : collecter des fonds pour la recherche sur la maladie de Parkinson à L’Hôpital d’Ottawa et accroître la sensibilisation à la maladie de Parkinson.

« Lorsque nous avons créé l’équipe PIRP, il s’agissait avant tout de recherche, car nous voulions savoir ce qu’était la maladie de Parkinson et d’où elle venait, explique Andrew. Beaucoup d’entre nous avaient été touchés par la maladie et voulaient mieux la comprendre. »

L’équipe PIRP

Au fur et à mesure que l’équipe PIRP grandissait, l’objectif qui la sous-tendait évoluait lui aussi. Un tournant s’est opéré lorsque des personnes atteintes de la maladie de Parkinson se sont jointes au mouvement et ont commencé à participer à la fin de semaine des courses.

Il n’était plus seulement question de comprendre la recherche pour eux-mêmes – mais plutôt d’utiliser l’argent de leurs donateurs non seulement pour comprendre les complexités de la maladie, mais aussi pour changer véritablement la situation en aidant les autres personnes vivant avec la maladie.

« Je pense que c’est à ce moment-là que le succès de l’équipe a commencé, et c’est ce qui l’a maintenue unie », dit Andrew en parlant de ce changement phénoménal. « Les familles touchées par la maladie de Parkinson – les soignants et les patients – étaient présentes à la table. C’est devenu un élément très important des expériences. »

Dre Julianna Tomlinson and Dr Michael Schlossmacher

Des médecins et des chercheurs font partie de l’équipe

« Tous les médecins sont extrêmement talentueux, intelligents, attentionnés et passionnés. »

— Andrew Frank

Les experts médicaux de L’Hôpital d’Ottawa ont été d’un soutien incroyable et ont joué un rôle important dans la réussite de l’équipe PIRP. Les médecins sont venus et ont participé, dit-il en faisant référence au Dr Michael Schlossmacher, directeur des neurosciences, et au Dr David Grimes, neurologue et directeur de la clinique de la maladie de Parkinson et des troubles du mouvement de notre hôpital. Ils ne sont que deux des nombreuses personnes qui ont rejoint l’équipe et qui continuent à faire des progrès révolutionnaires dans le domaine des maladies neurologiques. Les recherches en neurosciences menées sur le nouveau campus hospitalier offrent la possibilité de devenir un leader mondial dans ce domaine.

« La collecte de fonds, c’est de l’émotion. »

— Andrew Frank

« Tous les médecins sont extrêmement talentueux, intelligents, attentionnés et passionnés, déclare Andrew. Ils collaborent tellement avec nous et entre eux. Et une fois que les médecins, les donateurs et les patients se retrouvent autour d’une table, le niveau d’émotion monte en flèche. La collecte de fonds, c’est de l’émotion. »

Bien que le nombre de membres de l’équipe PIRP change régulièrement, il s’agit d’un groupe solide d’environ 150 personnes, liées par leur désir commun de soutenir la recherche et les avancées médicales en neurosciences.

Le lien personnel d’Andrew Frank avec les PIRP

En 2000, Andrew a reçu une nouvelle dévastatrice : on avait diagnostiqué la maladie de Parkinson chez sa mère à Toronto. Se sentant impuissant et loin, ce diagnostic a provoqué un profond changement en lui, le poussant à s’informer, à s’impliquer et à faire bouger les choses. Lors de la création de l’équipe PIRP, le combat de sa mère a été une source d’inspiration constante.

« Il ne s’agissait plus seulement de collecter des fonds, mais aussi d’apprendre, de soutenir et d’avoir un impact réel. »

— Andrew Frank

En réfléchissant à cette expérience, Andrew a déclaré : « C’était un groupe très solidaire parce que ma mère était à Toronto et que je n’avais pas de liens avec la communauté torontoise. Le fait d’aider les gens d’ici à collecter des fonds et d’entrer en contact avec des leaders qui ont eux aussi des proches atteints de la maladie de Parkinson a créé un lien profond et personnel. Il ne s’agissait plus seulement de collecter des fonds, mais aussi d’apprendre, de soutenir et d’avoir un impact réel. »

Pour Andrew, l’équipe PIRP est devenue un pilier de soutien pendant une période difficile, lui rappelant qu’il pouvait être un artisan du changement dans les soins de sa mère et dans les soins des autres. Huit ans après le décès de sa mère, Andrew chérit le souvenir de s’être battu pour elle pendant les années les plus difficiles, lorsqu’elle avait le plus besoin de sa famille.

Des leaders qui font bouger les lignes depuis 16 ans

Il y a 16 ans, l’équipe PIRP a participé à sa première course lors de la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack. Chaque année, alors qu’ils se préparent à courir ensemble, ils comptent également les uns sur les autres pour mener stratégiquement leurs efforts de collecte de fonds, visant à recueillir 100 000 $ par an.

Le cœur de leur équipe est l’investissement. « Nous devons investir pour nous développer », explique Andrew. « Prenons l’exemple de la recherche sur le cancer. Si vous investissez, vous obtiendrez des résultats. »

Chaque année, des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, des soignants, des familles et des donateurs parcourent ensemble les 2 km pendant la fin de semaine des courses.

Andrew se souvient d’une année particulière où il a parcouru les 2 km avec sa mère, en 50 minutes. Il sourit à ce souvenir, sachant que ce n’était pas le temps qui comptait, mais l’accomplissement qu’ils ont partagé.

Le lendemain du 2 km, l’équipe PIRP ne se repose pas. Les membres tiennent un poste de ravitaillement en eau et d’encouragement sur les parcours du marathon et du semi-marathon, portant leur maillot rouge foncé Équipe PIRP et motivant tous les coureurs – les encourageant fièrement. C’est un rappel de leur mission d’il y a 16 ans et une autre façon d’être ensemble.

« Si vous vous attendez à plus, vous devez en faire plus », déclare fièrement Andrew. « Nous voulions apprendre, nous avions beaucoup d’idées et nous avons travaillé fort. »

Andrew observe chaque jour le chantier du nouveau campus depuis son bureau, persuadé que l’équipe PIRP contribue à transformer l’avenir de la recherche sur la maladie de Parkinson et qu’elle continuera à faire évoluer la situation pour les patients. « Nous avons trouvé le véhicule, et je ne reviendrais pas en arrière une seule seconde », déclare-t-il.

Lorsque les parents de David McPhedran ont émigré du Royaume-Uni en 1968, ils n’avaient pas grand-chose. Le Canada avait certes la réputation d’être la terre d’avenir, et c’est ce qu’ils voulaient pour leur jeune famille en croissance. Ils se sont d’abord installés dans la ville minière de Kirkland Lake dans le Nord de l’Ontario, où est né David. C’est là aussi que son père, le Dr Edward McPhedran, a offert des services chirurgicaux spécialisés et des consultations médicales qui ont fait une véritable différence sur la santé et la tranquillité d’esprit de cette petite ville minière. 

En 1973, le Dr McPhedran et son épouse, Margaret, étaient prêts à emmener leur famille vivre dans une plus grande ville afin de découvrir les autres débouchés qu’avait à offrir le Canada; c’est alors que leur choix s’est porté sur Ottawa. « Cette ville semblait tout à fait convenir à notre famille, en offrant de bons hôpitaux et de bonnes possibilités de croissance, étant la capitale du Canada », de dire David. 

S’il est vrai qu’il n’avait jamais songé à suivre la même carrière professionnelle que son père, David en avait vraiment envie et il a saisi les opportunités qui se sont présentées. Il a d’abord occupé un emploi d’été à 15 ans dans une entreprise de forage des environs. Et c’est animé par sa persévérance et sa vision d’avenir que David a repris cette entreprise et l’a développée. Il est d’ailleurs aujourd’hui le PDG de Marathon Underground Constructors Corporation.

Cette compagnie qui avait connu des débuts modestes il y a 45 ans ici même, à Ottawa, est à présent l’un des principaux entrepreneurs spécialisés en construction souterraine au Canada. Le travail souterrain effectué va des installations énergétiques cruciales pour l’électricité dans l’océan Atlantique en passant par des pipelines dans l’Ouest du Canada. Le travail souterrain effectué va des installations énergétiques cruciales pour l’électricité dans l’océan Atlantique en passant par des pipelines dans l’Ouest du Canada.

Humble et bienveillant 

Humble et animé par la ferme conviction de donner en retour, David s’est concentré sur la philanthropie, même lorsqu’il n’avait pas beaucoup à donner. « Si la collectivité est bonne pour vous, vous devez donner en retour », précise-t-il.

Dans le cadre de ses efforts afin d’être un bon citoyen, David donne souvent discrètement à des causes dans toute notre collectivité. Cependant, l’importance de la campagne Créons des lendemains l’a convaincu de prendre les devants et de parler plus publiquement de son généreux don de 1 million de dollars.

Le lien profond qui l’unit à L’Hôpital d’Ottawa tire son origine de son expérience personnelle et de sa famille, et c’est ce qui l’a poussé à faire ce don pour aider à refaçonner l’avenir des soins de santé dans la région. Son père a consacré la majeure partie de sa carrière à prendre soin des patients dans des hôpitaux de la région d’Ottawa, parmi lesquels le Campus Civic; les enfants de David et de son épouse sont nés au Civic. Son épouse a également fait du bénévolat à L’Hôpital d’Ottawa, et c’est là que son frère, décédé en 2021, avait été traité pour un cancer.

« J’ai vu mes enfants prendre leur première respiration à l’Hôpital Civic. Et j’étais aussi au Civic lorsque mon frère a rendu son dernier souffle ».

— David McPhedran

Accès à d’excellents soins de santé

Ces expériences l’ont encouragé à apporter son soutien à la campagne. « Je suis conscient de l’importance d’avoir d’excellents hôpitaux – je l’ai vu de mes propres yeux, d’ajouter David. Les gens tiennent cela pour acquis et ignorent leur importance. »

« Un hôpital ne devient pas tout seul un excellent établissement de soins. Il a besoin du soutien de toute une collectivité. »

— David McPhedran

Le fait d’apprendre en quoi consistaient les projets du nouvel hôpital et ce qu’ils allaient offrir n’a fait que le conforter dans sa décision. David repense aux différentes hospitalisations de son frère, au fait de partager une chambre, et à la difficulté que cela représentait pour les patients d’avoir un repos réparateur dans de telles circonstances.

« C’est compliqué de partager une chambre avec un autre patient. Cet hôpital de conception moderne offre le modèle par excellence, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je suis un fervent convaincu et un fervent soutien. En outre, pouvoir regarder à l’extérieur et voir tous ces espaces verts, c’est vraiment aussi très important ».

« Je pense que tous les Ottaviens méritent un endroit comme ce nouveau campus de L’Hôpital d’Ottawa – comme citoyens, c’est très important ».

— David McPhedran

En tant que chef d’entreprise, qui reste habituellement à l’écart des projecteurs, il se met en avant pour partager son message qui, il espère, encouragera d’autres de son domaine à également apporter leur soutien. « Les gens doivent soutenir cette campagne. Ces importants édifices ne se construisent pas tout seuls. Ils ne se financent pas non plus tout seuls ».

Ce père de famille, qui a vu son propre père consacrer la majeure partie de sa vie à la médecine, se met en avant pour transmettre son message à d’autres parce qu’il est convaincu que les objectifs de cette campagne sont importants pour notre collectivité.

« Je pense que tous les Ottaviens méritent un endroit comme ce nouveau campus de L’Hôpital d’Ottawa – comme citoyens, c’est très important. Selon moi, toute la population d’Ottawa devrait avoir une chance égale ».

VAINCRE LE CANCER UN PAS À LA FOIS

Combattre deux cancers et la mutation du gène BRCA

Publié : février 2025

Jen Hollington ne s’attend pas à recevoir un diagnostic de cancer de l’ovaire. Cette terrible nouvelle la mène sur un chemin qu’elle n’aurait jamais imaginé, y compris deux autres difficultés médicales de taille : le fait qu’elle a la mutation du gène BRCA et un cancer de la peau.

Bien qu’elle soit au fait de la sphère médicale en raison de son travail avec Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada, Jen n’est pas préparée à affronter les problèmes de santé auxquels elle va faire face en 2020, au pic de la pandémie. Cependant, elle rencontre une importante équipe multidisciplinaire de professionnels de la santé à L’Hôpital d’Ottawa qui va l’aider dans son combat contre la maladie.

Fin juillet 2020, Jen se réveille au milieu de la nuit à cause de très fortes douleurs sur le côté. Après avoir appelé Télésanté Ontario, elle se rend à l’urgence la plus proche; à la suite d’analyses de sang et d’une échographie, le couperet tombe : Jen a fort probablement un cancer de l’ovaire.

« L’annonce de ce diagnostic est aussi effrayante qu’inattendue. Je ne l’accepte qu’après l’avoir répété à de nombreuses reprises à ma famille, à mes amis et à mes collègues de travail », explique-t-elle.

Cancer de l’ovaire de stade 3

Début août, Jen prend un congé professionnel de son poste de sous-ministre adjointe des Communications à Santé Canada et à l’Agence de la santé publique du Canada. Peu après, elle rencontre le Dr Wylam Faught, chef de la Division d’oncologie gynécologique qui se trouve au Centre de santé pour les femmes Shirley-E. Greenberg au Campus Riverside.

« Il vous traite comme une personne, et non pas comme une patiente sur une longue liste de patients ».

— Jen Hollington

Le Dr Faught prend le temps d’expliquer à Jen ce à quoi probablement s’attendre avec un possible diagnostic de cancer de l’ovaire de stade 3. « Nous nous montrons très réalistes lorsque nous rencontrons une patiente confrontée à un tel diagnostic. Nous tentons d’entamer le parcours thérapeutique de la patiente en l’ayant bien informée –chaque patient est différent ».

Jen recevant des soins

Pour Jen, cette approche est exactement ce dont elle a besoin. « Le Dr Faught fait preuve de beaucoup d’empathie, mais aussi de réalisme quant aux difficultés liées au cancer de l’ovaire, ce dont je lui suis reconnaissante. Il vous traite comme une personne, et non pas comme une patiente sur une longue liste de patients. Il est rassurant de savoir que nous allons de l’avant, mais aussi effrayant ».

Répercussions de la recherche sur les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire

En 2024, on estime que 3 000 Canadiennes ont reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire. Bien que cette maladie touche des femmes de tous les âges, elle est plus fréquente chez celles postménopausées. Malheureusement, le taux actuel de survie à 5 ans n’est que 45 %, et c’est la raison pour laquelle la recherche à tous les niveaux joue un rôle primordial dans la promotion de nouvelles options thérapeutiques.

Des chercheurs comme la Dre Barbara Vanderhyden et son équipe au laboratoire Vanderhyden à L’Hôpital d’Ottawa se consacrent à étudier cette maladie.

Détection de la mutation du gène BRCA2 lors de tests

Fin août, Jen subit une hystérectomie au cours de laquelle sont également enlevés le col de l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope, suivie de six traitements de chimiothérapie. Son oncologue gynécologique, le Dr Tien Le, réussit à retirer la plupart du cancer visible. Le dernier rapport de pathologie confirme que Jen a un carcinome séreux de haut grade de stade 3 provenant de son ovaire. Heureusement, cela signifie qu’il existe de très bonnes options thérapeutiques initiales pour traiter son cancer.

« Le Dr Le me dit qu’ils considèrent de plus en plus le cancer de l’ovaire comme étant une maladie chronique, pour que les personnes puissent vivre beaucoup plus longtemps. Cela m’encourage tout particulièrement », précise Jen.

Le même rapport de pathologie indique aussi que des cellules tumorales de l’ovaire renferment la mutation du gène BRCA2. Des tests génétiques sont proposés pour savoir si elle est porteuse de la mutation génétique. Cela pourrait avoir d’autres répercussions sur ses proches parents et nécessiter d’autres traitements pour la patiente.

Tous les êtres humains ont les gènes BRCA (BRCA1 et BRCA2), qui leur sont transmis l’un et l’autre par chaque parent. Si un parent a une mutation, il y a 50 % de probabilité que vous en héritiez. De telles mutations génétiques sont connues pour prédisposer leur porteuse à avoir un cancer héréditaire du sein et de l’ovaire, parmi d’autres cancers.

« Les patientes ayant cette mutation ont tendance à avoir un bien meilleur pronostic qu’une personne qui n’est pas porteuse de cette mutation génétique, car il existe davantage d’options thérapeutiques, et que la patiente répond mieux à la chimiothérapie. Ce sont en fin de compte de bonnes nouvelles ».

— Dr Wylam Faught

S’il est vrai que la nouvelle inquiète Jen dans un premier temps, le Dr Faught lui explique qu’elle est synonyme d’espoir. « Les patientes ayant cette mutation ont tendance à avoir un bien meilleur pronostic qu’une personne qui n’est pas porteuse de cette mutation génétique, car il existe davantage d’options thérapeutiques, et que la patiente répond mieux à la chimiothérapie. Ce sont en fin de compte de bonnes nouvelles ».

Une fois sa chimiothérapie terminée, Jen peut recevoir une nouvelle classe efficace de médicaments administrés par voie orale connus sous le nom d’inhibiteurs de PARP ou Olaparib. « Cela ne fait que quelques années que ce groupe de patientes porteuses de la mutation génétique BRCA bénéficie de ce nouveau médicament, ce qui, dans certains cas, a le potentiel de les mettre en rémission. Ainsi, malgré son diagnostic de cancer de l’ovaire, il y a une lueur d’espoir », d’ajouter le Dr Faught.

Jen avec son mari et leurs deux enfants 

Augmenter ses chances à l’avenir

En raison des résultats du test génétique mettant Jen à un risque plus élevé d’avoir un cancer du sein, le Dr Le la recommande auprès de la Dre Erin Cordeiro, une chirurgienne oncologue du sein à L’Hôpital d’Ottawa.

« La Dr Cordeiro est claire, respectueuse et aimable en répondant à toutes mes questions et en me fournissant les informations détaillées dont j’ai besoin pour prendre ma décision finale sur l’une des deux options » de dire Jen.

Ces options comprennent la poursuite des mammographies annuelles et des IRM mammaires dans le cadre du programme ontarien de dépistage des cas à risque élevé de cancer ou de faire une mastectomie bilatérale préventive. Grâce à de nombreuses statistiques, notamment sur la façon dont la chirurgie préventive réduirait de 95 % son risque d’avoir un cancer du sein, Jen étudie ses options.

« Je sais tout de suite que la chirurgie est la meilleure option pour moi. Je suis tellement rassurée par l’appel de la Dre Cordeiro. J’en ressors en sachant beaucoup plus sur les options qui s’offrent à moi ainsi que sur leurs avantages et leurs inconvénients.

L’étape suivante consiste à rencontrer un chirurgien plasticien, car, comme l’a expliqué la Dre Cordeiro, elle enlèverait le tissu mammaire et le chirurgien plasticien reconstruirait les seins au cours de la même intervention chirurgicale.

Un autre diagnostic de cancer

Peu avant ses rendez-vous concernant sa mastectomie, Jen interroge son médecin de famille à propos d’un fragment de peau qui s’accompagne de démangeaison près de l’anus et qui est là depuis quelques années sans pour autant l’inquiéter. En septembre 2021, elle voit un dermatologue qui fait une biopsie. « Il mentionne la possibilité que ce soit un cancer. Je me dis “Bon sang, comme si j’avais vraiment besoin d’un autre cancer dans ma vie”. »

Au bout de quelques jours, le diagnostic tombe : Jen a un second cancer, un carcinome squameux de la marge anale, à savoir un carcinome épidermoïde de l’anus. En raison de ce nouveau diagnostic, elle côtoie une toute nouvelle équipe de cancérologie à l’Hôpital.

Le Dr Robin Boushey, chirurgien colorectal, retire une tumeur mesurant près d’un centimètre. Lorsque le rapport de pathologie postopératoire indique qu’il reste des cellules précancéreuses dans les marges, le Dr Boushey envoie Jen consulter la Dre Jenny Jin, radio-oncologue.

« Le rapport de pathologie montre la présence de tumeurs précancéreuses le long du bord de la tumeur. Nous savons qu’elle a un risque assez élevé de récidive locale en l’absence d’autres traitements », précise la Dre Jin.

« Aucun signe de récidive; cela fera bientôt trois ans. Les plus forts taux de récidive sont constatés lors des deux premières années; ces chances ne font donc qu’en augmentant ».

— Dre Jenny Jin

Une autre intervention chirurgicale est possible, mais cela n’est pas sans risque et pourrait avoir un impact sur la qualité de vie de Jen. « S’il fallait faire une plus grande ablation, Jen pourrait se retrouver avec un sac de stomie permanent pour évacuer ses selles; nous adoptons une approche axée sur la préservation d’organes », d’ajouter la Dre Jin.

En février 2022, Jen finit 25 séances de radiothérapie. « Elle se porte très bien depuis. Aucun signe de récidive; cela fera bientôt trois ans. Les plus forts taux de récidive sont constatés lors des deux premières années; ces chances ne font donc qu’en augmentant », de dire la Dre Jin.

Pour Jen, c’est un autre immense obstacle qu’elle réussit à surmonter.

Jen et l’infirmière Hillary sonnent la cloche des radiations au Centre de cancérologie Famille Irving Greenberg.
Jen sonne la cloche à l’Hôpital d’Ottawa

Un soutien très important indéfectible

Tout au long de son parcours, Jen est marquée par les nombreuses équipes multidisciplinaires qui prennent soin d’elle, notamment le personnel infirmier et les professionnels paramédicaux. L’une d’entre elles en particulier a un impact considérable. Jacinthe Lepage est infirmière à L’Hôpital d’Ottawa depuis plus de 30 ans, et elle a passé la majeure partie de sa carrière à travailler en gynécologie oncologique.

Plus récemment, son rôle a évolué pour inclure une clinique d’inhibiteurs de PARP, la première du genre dirigée par du personnel infirmier, au Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa.

« La clinique a ouvert ses portes en mars 2023 et il n’existe aucune autre clinique de ce genre au Canada, explique Jacinthe. Il y a beaucoup de surveillance et d’appels lorsque quelqu’un prend ce médicament; je suis donc l’infirmière qui est là pour ces patientes ».

C’est cette expérience, cette compassion et cette franchise que Jacinthe apporte aux patients qui ont ému Jen. « Jacinthe est fabuleuse; elle m’a accompagnée tout au long de cette expérience. Elle m’a réconfortée et écoutée lorsque j’avais des questions. Elle est toujours là ».

Jacinthe Lepage, infirmière en oncologie clinique

« Je ne vois pas le cancer quand je leur parle, parce que je sais qu’ils ne veulent pas être identifiés comme tels. Pour moi, il est très important de traiter la personne qui se trouve derrière tout cela ».

— Jacinthe Lepage

Pour Jacinthe, c’est un rôle particulier qu’elle prend très au sérieux et qui est différent pour chaque personne. « Nous traitons le cancer, mais je vois la personne derrière tout cela. Je ne vois pas le cancer quand je leur parle, parce que je sais qu’ils ne veulent pas être identifiés comme tels. Pour moi, il est très important de traiter la personne qui se trouve derrière tout cela ».

Comme elle l’explique, ils doivent pouvoir s’ouvrir et poser toutes les questions qu’ils souhaitent. « Je sais que certains ont peur de poser des questions sur la mort et la fin de vie, sur le pronostic et tout le reste, mais je me dis toujours que s’ils ont le courage de demander, je ne peux rien leur cacher. Lorsqu’ils posent des questions, c’est qu’ils sont prêts à entendre la réponse ».

De l’espoir à l’avenir pour les patientes confrontées à un diagnostic de cancer de l’ovaire

Quatre ans et demi après le début de cette aventure, Jen n’a pas de cancer. Le chemin a été semé d’embûches, notamment en ce qui concerne la chirurgie de reconstruction mammaire, un processus qui se poursuit. Elle a même offert de l’espoir et des conseils à d’autres personnes grâce au blogue qu’elle a créé, Jenesis, qui est aussi thérapeutique pour elle.

« Pour le moment, en l’absence du moindre signe de la maladie, le risque de récidive est assez faible. Selon le Dr Faught, ce risque est pour moi inférieur à 10 %. J’ai retenu mes larmes lorsqu’il me l’a dit ».

— Jen Hollington

En novembre 2024, elle atteint une étape importante lorsque des médecins recommandent qu’elle arrête la prise d’inhibiteurs de PARP, ce qui prévient la croissance de tumeurs cancéreuses de l’ovaire. « Rien ne prouve que la poursuite de la prise de ce médicament aurait un avantage à long terme au-delà de deux ans » explique le Dr Faught.

La décision n’est pas facile à prendre pour Jen, car il est quelque peu rassurant de savoir qu’elle va bien en prenant ce médicament. « Pour le moment, en l’absence du moindre signe de la maladie, le risque de récidive est assez faible. Selon le Dr Faught, ce risque est pour moi inférieur à 10 %. J’ai retenu mes larmes lorsqu’il me l’a dit, en me rappelant qu’il m’avait dit en août 2020 que le risque de récidive d’un cancer de l’ovaire était d’environ 80 % », précise Jen.

Aux dires du Dr Le, de nouveaux espoirs se profilent à l’horizon pour les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire. « Nous mettons en œuvre un nouveau programme à L’Hôpital d’Ottawa pour dynamiser les soins et améliorer la survie des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire sous la forme d’une chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) qui consiste à injecter une solution de chimiothérapie réchauffée dans la cavité abdominale au moment de leur chirurgie oncologique. Il est prouvé que cette stratégie permet d’améliorer considérablement la survie des patientes ayant un cancer de l’ovaire dans des cas bien précis ».

S’il est vrai que de plus en plus de centres adoptent cette thérapie, L’Hôpital d’Ottawa serait seulement le second hôpital en Ontario à l’offrir aux patientes. Ce sont des découvertes comme celle-ci qui donnent à des patientes comme Jen de l’espoir face à des options thérapeutiques plus efficaces et à un meilleur taux de survie.

Alors que Jen poursuit sa vie, elle apprécie des aspects qu’elle n’avait jamais remarqués auparavant. « De précieux moments qui auraient pu autrefois me sembler prosaïques deviennent plus clairs et lumineux chaque jour que la vie me donne, et je suis reconnaissante d’être encore là ».

Publié : janvier 2025

Helen est une personne dynamique et multifacette du monde des affaires dont la passion pour l’esprit communautaire et la philanthropie est au cœur de tout ce qu’elle fait. Mère dévouée de deux enfants et dirigeante prospère de sa société immobilière et de sa fondation, Helen n’a de cesse de penser à l’esprit de don.

« Beaucoup de gouttes font un océan », aime à dire Helen en parlant de sa conviction quant au pouvoir de l’action collective. Profondément engagée auprès de la communauté chinoise et de nombreuses autres communautés d’Ottawa, elle cherche sans cesse des moyens novateurs d’avoir un impact durable. Que ce soit dans le cadre de ses accomplissements professionnels, de l’organisation d’événements ou d’initiatives personnelles, Helen voue une profonde passion pour la philanthropie et se consacre à insuffler des changements positifs qui seront ressentis dans toute la collectivité.

Le don en héritage

Lorsque son père, professeur d’université à la retraite, a appris qu’il souffrait d’un syndrome myélodysplasique, une maladie affectant la capacité de la moelle osseuse à produire suffisamment de globules rouges, il est allé trois fois par semaine aux Campus Général et Civic de L’Hôpital d’Ottawa pour y être soigné. En raison de la lourdeur du traitement, lui et ses proches ont passé de nombreuses heures dans notre hôpital.

« Mon père m’a inculqué à un très jeune âge l’importance de se soucier, de donner et de se dévouer à sa collectivité. C’est ainsi qu’il a vécu sa vie, et c’est ainsi que j’ai toujours voulu vivre la mienne ».

— Helen Tang

Face à l’adversité, le père d’Helen a reçu d’excellents soins grâce à un traitement spécialisé et à un soutien empreint de compassion, et l’immense dévouement de l’équipe envers son bien-être a profondément marqué Helen et sa famille. Inspirée par la différence positive faite sur sa vie, Helen a décidé que le moment était venu pour elle de donner en retour. Elle a commencé à donner du sang et décidé de s’impliquer dans la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa, soucieuse de veiller à ce que d’autres bénéficient des mêmes excellents soins.

« Mon père m’a inculqué à un très jeune âge l’importance de se soucier, de donner et de se dévouer à sa collectivité. C’est ainsi qu’il a vécu sa vie, et c’est ainsi que j’ai toujours voulu vivre la mienne ».

Helen Tang et son père
Helen fait un don de sang

Participation à la campagne Créons des lendemains

En 2024, Helen a endossé le rôle de membre du cabinet de la Campagne, en étendant ainsi son influence et sa passion pour le service communautaire à un niveau plus large et retentissant. Animée par un profond sentiment de gratitude, elle s’engage plus que jamais à donner en retour.

« L’Hôpital a tant fait pour moi, et je me dois de soutenir cette campagne, de dire Helen. J’espère pouvoir inspirer d’autres chefs d’entreprise des environs à en faire de même – l’union fait la force ».

« Je suis convaincue que le fait d’aider son prochain est la véritable recette du bonheur. Me joindre à cette campagne en tant que membre du cabinet est mon engagement à cet égard ».

— Helen Tang

Grâce à son leadership et à son dévouement, elle espère insuffler un élan collectif qui aura des répercussions importantes et durables sur les soins de santé à Ottawa et fera une différence pour les générations à venir.

« Je suis convaincue que le fait d’aider son prochain est la véritable recette du bonheur. Me joindre à cette campagne en tant que membre du cabinet est mon engagement à cet égard, d’ajouter Helen. Je suis très reconnaissante de l’aide que j’ai reçue, et c’est l’occasion idéale pour moi de donner en retour, de dynamiser notre collectivité et de travailler ensemble à la création de lendemains plus radieux et en santé pour tout un chacun ».

Forger un chemin retentissant

L’expérience d’Helen est une véritable leçon de résilience et de transformation. Originaire de la Chine, elle est venue au Canada en 1996. Elle a décroché un Ph. D. en génie électrique de l’Université Carleton et a travaillé pendant près de deux décennies comme scientifique pour le gouvernement fédéral. À 43 ans, elle s’est découvert une passion pour aider d’autres à s’enrichir grâce à l’immobilier. Elle a fait un saut dans l’inconnu et a fondé Helen Tang (HT) Realty.

Ces 11 dernières années, Helen a dirigé sa société immobilière avec un succès remarquable, se classant parmi le 1 % à Ottawa et les 5 premiers à Keller Williams au Canada. Son impact ne s’arrête certes pas là. Elle est bénévole active en tant que membre du conseil d’administration d’organismes sans but lucratif comme WeWorkingWomen.com, Elevate International et le festival des bateaux-dragons d’Ottawa. Son leadership et son dévouement à l’égard d’autrui lui ont valu de nombreuses distinctions, notamment le Prix pour contribution communautaire exceptionnelle et le Prix aux entrepreneurs immigrants d’Ottawa.  

Helen Tang recevant le Prix aux entrepreneurs immigrants de la ville d’Ottawa.

Elle a également fondé la HT Foundation, le volet caritatif de HTRealty, dont la mission consiste à susciter des changements et à soutenir les diverses communautés d’Ottawa. Cette fondation a été créée pour mettre à profit le pouvoir de la philanthropie dans le but de favoriser des liens et d’inspirer des chefs d’entreprise à s’impliquer dans la collectivité. En promouvant des initiatives encourageant l’inclusivité et l’accessibilité, elle ne se limite pas à créer une entreprise – elle façonne un avenir où tout le monde pourra s’épanouir.

« La philanthropie prend différentes formes : argent, temps, actes de bonté ou idée. Nous avons tous en nous quelque chose à donner; il n’y a pas de petits gestes ».

— Helen Tang

En novembre dernier, la HT Foundation a organisé et animé le gala de bienfaisance Stronger Together afin de recueillir des fonds et de parler de la campagne Créons des lendemains. Le gala a connu un immense succès, en rassemblant diverses communautés derrière une vision commune d’amélioration des soins de santé pour tous et en amassant plus de 15 000 $ en soutien à L’Hôpital d’Ottawa.

« La philanthropie prend différentes formes : argent, temps, actes de bonté ou idée. Nous avons tous en nous quelque chose à donner; il n’y a pas de petits gestes ».

Grâce à son dévouement indéfectible envers les autres, Helen incarne la manière dont le leadership peut être une force au service du bien. Son extraordinaire parcours, comme scientifique, puis entrepreneure et philanthrope, a laissé une marque indélébile à Ottawa. Cette force vive contribuant à la campagne Créons des lendemains crée un héritage axé sur l’inclusivité, l’espoir et la transformation. 

Publié : janvier 2025

L’équipe Télésat est de retour et s’entraîne pour Ottawa – prête à apporter une contribution significative à la campagne Créons des lendemains et à continuer à soutenir le mouvement dynamique qui remodèle l’avenir des soins de santé.

Fondée en 1969, Télésat est une entreprise canadienne qui fournit des services mondiaux par satellite. En tant qu’acteur clé dans l’amélioration de l’infrastructure des communications dans les zones urbaines et éloignées, Télésat s’engage à changer la donne. En mai, les employés s’éloignent de la technologie pour avoir un impact – en utilisant leurs pas pour donner en retour.

Une longue tradition

Télésat est une entreprise donatrice engagée auprès de L’Hôpital d’Ottawa depuis 1983, jouant un rôle vital dans le soutien de la recherche médicale et des soins aux patients dans toute la région.

De 2010 à 2019, l’entreprise a contribué à une campagne interne, soutenant des initiatives telles que la recherche sur le cancer et la médecine régénérative. Télésat a également soutenu divers événements de collecte de fonds, y compris un ancien événement cycliste appelé THE RIDE et la Fin de semaine des courses, et a été un commanditaire de longue date du gala de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. La philanthropie continue de Télésat a eu un impact important sur le travail de l’hôpital en matière de prestation des meilleurs soins aux patients et de recherche révolutionnaire, et elle a des retombées concrètes dans la vie de ceux qui comptent sur les soins spécialisés de L’Hôpital d’Ottawa.

Team Telesat captain Amber Fifer

En 2020, au milieu de la pandémie, Télésat s’est rapidement adaptée pour maintenir l’élan de sa collecte de fonds. La Fin de semaine des courses devenant virtuelle, l’organisation a fortement promu la page de collecte de fonds de Télésat pour notre hôpital et s’est engagée à égaler les dons jusqu’à concurrence de 10 000 $. De 2020 à 2024, Télésat a lancé les « Défis en trois étapes » pour les employés d’Ottawa, encourageant un mode de vie sain tout en soutenant L’Hôpital d’Ottawa. L’initiative a permis de recueillir près de 10 000 $ en dons, ce qui démontre l’engagement continu de Télésat pour la philanthropie.

L’engagement de Télésat a été déterminant pour permettre à notre hôpital de rester à la pointe des progrès médicaux et de fournir des soins de calibre mondial aux patients. Les décennies de contributions de Télésat démontrent un engagement fort à améliorer les résultats des soins de santé et à s’assurer que la région d’Ottawa a accès à des soins et à des services médicaux de pointe.

L’équipe Télésat est de retour

Sous la direction d’Amber Fifer, capitaine de l’équipe, les employés de Télésat participent avec enthousiasme à divers événements de la Fin de semaine des courses, s’attaquant à de multiples distances pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa. Elle-même passionnée de course à pied, Amber ne se doutait pas que sa propre passion susciterait l’intérêt de ses collègues et relancerait l’équipe Télésat.

L’équipe Telesat

« J’ai participé à ma première Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa l’an dernier. C’était un objectif important que je m’étais fixé, celui de me pousser au-delà de ce que je pensais pouvoir faire. Dès que la course a été terminée, j’ai su que je m’inscrirais de nouveau cette année », explique Amber. « J’ai hâte de partager cette expérience avec mes collègues de travail. C’est une excellente occasion pour les employés de Télésat de se rassembler et d’incarner nos valeurs fondamentales de collaboration et de détermination. »

« Les employés d’hier, d’aujourd’hui et de demain ont personnellement fait l’expérience des soins fournis par L’Hôpital d’Ottawa, ou ont un proche qui en a bénéficié. Ce lien personnel rend la cause importante pour notre équipe ».

— Amber Fifer

Qu’il s’agisse d’un 5 km, d’un 10 km, d’un demi-marathon ou d’un marathon complet, les membres de l’équipe de Télésat relèvent le défi, quel que soit leur niveau d’expérience. Qu’ils soient marathoniens depuis 13 ans ou qu’ils participent pour la première fois, les employés peuvent prendre part à une distance qui correspond à leurs capacités, ce qui favorise l’inclusion au sein de leur équipe et au bureau. La diversité des participants stimule l’esprit d’équipe, les employés s’unissant pour soutenir une cause commune tout en repoussant leurs limites personnelles.

« Le siège social de Télésat et bon nombre de ses employés font partie de la collectivité d’Ottawa depuis plus de 55 ans. Les employés d’hier, d’aujourd’hui et de demain ont personnellement fait l’expérience des soins fournis par L’Hôpital d’Ottawa, ou ont un proche qui en a bénéficié. Ce lien personnel rend la cause importante pour notre équipe », déclare Amber.

Donner l’exemple dans la collectivité

Avec un objectif de collecte de fonds ambitieux de 5 000 $, Télésat s’engage non seulement à atteindre cet objectif, mais aussi à donner un exemple puissant au sein de la collectivité des affaires d’Ottawa.

« Il est important pour tous les organismes de s’impliquer dans la collectivité, déclare Amber. Cela permet de favoriser des liens plus forts entre l’organisation, les employés et la collectivité. Télésat valorise le travail d’équipe, la responsabilité sociale et l’engagement dans la collectivité. La collecte de fonds s’aligne sur ces valeurs. »

Publié : janvier 2025

En 2022, alors que la ville commençait à se remettre de la pandémie, Nick Kerr gérait le soutien clinique dans un foyer de soins de longue durée. Après deux ans d’incertitude en première ligne, il a ressenti une forte envie de se fixer un nouvel objectif ambitieux : courir un marathon.

Cette année-là, Nick s’est fixé l’objectif audacieux de courir le marathon virtuel de la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack. Le succès de cette course a suffi pour déclencher sa passion, le propulsant vers d’autres marathons, des triathlons, plusieurs défis Ironman; en 2023, il a même participé aux Championnats du monde Ironman d’Hawaï. Bref, Nick est une force avec laquelle il faut compter lorsqu’il s’agit d’atteindre des objectifs.

Lors de la prochaine édition qui se déroulera les 24 et 25 mai 2025, il relèvera le défi en prenant la tête d’une équipe de collecte de fonds composée de collègues qui s’attaqueront à différentes distances pour soutenir la campagne Créons des lendemains.

Cette course offre un choix remarquable de six distances différentes, pour faire en sorte que chaque participant puisse trouver un défi pour une cause qui lui tient à cœur. Que vous soyez prêt à vous surpasser dans une expérience de plusieurs jours ou simplement à faire un pas important avec une marche de 2 km, il y a une place pour chaque collecteur de fonds dans des équipes comme celle de Nick. Ces équipes de collecte de fonds constituent une force puissante, unissant des personnes animées d’une passion profonde pour une cause chère à son cœur.

Nick Kerr

Pour Nick, il ne s’agit pas seulement de relever un défi, mais aussi d’honorer quelque chose qui lui tient à cœur et de donner tout ce qu’il a pour apporter sa contribution. Que vous choisissiez de marcher, de courir ou de rouler, vous ferez partie d’une aventure incroyable, en union avec d’autres pour avoir une influence considérable dans notre collectivité!

Un athlète dans les couloirs de L’Hôpital d’Ottawa.

Si le parcours de Nick est une véritable source d’inspiration, son expérience à L’Hôpital d’Ottawa est tout aussi remarquable et enrichissante.

En 2011, Nick s’est joint à l’hôpital en tant que commis dans une unité de soins tout en étudiant à l’université. Il s’est intéressé à la gestion des services de santé et a décidé d’obtenir une maîtrise en gestion des services de santé (MGSS). Pendant qu’il terminait sa maîtrise, il est devenu gestionnaire adjoint de l’Unité d’orthopédie.

Pendant la pandémie, il a eu la chance de faire partie de l’équipe dirigeante de L’Hôpital d’Ottawa, intervenant pour soutenir les soins de longue durée alors que l’hôpital répondait aux besoins urgents de certaines des zones les plus vulnérables de notre collectivité, y compris les maisons de santé. Au cours des années qui ont suivi, Nick a acquis de l’expérience dans divers secteurs de l’hôpital, depuis les Admissions et le Cheminement des patients jusqu’à l’Unité de médecine d’un jour, en passant par les programmes de cancérologie et de médecine.

Nick Kerr at The Ottawa Hospital.

Il est clair que les 14 années passées dans notre hôpital lui tiennent à cœur.

« L’Hôpital d’Ottawa a toujours joué un rôle important dans mon développement personnel et professionnel. Même lorsque j’ai travaillé avec d’autres groupes de soins de santé, j’ai fini par revenir, et cette expérience ailleurs m’a permis d’apprécier davantage L’Hôpital d’Ottawa et les personnes qui y travaillent. »

En 2025, c’est plus qu’une simple course.

Animé par son enthousiasme pour le nouveau campus hospitalier, Nick insiste sur l’importance du soutien de la collectivité et de la participation active des membres du personnel, qui travaillent quotidiennement à l’hôpital. Il est déterminé à constituer une équipe de collecte de fonds composée de collègues qui, ensemble, auront un impact significatif sur la campagne Créons des lendemains.

Nick Kerr

« Le nouveau campus suscite de l’enthousiasme. On est impatient de voir à quoi ressembleront les différents espaces, de comprendre comment cela révolutionnera les soins de santé à Ottawa – c’est là que beaucoup d’entre nous iront travailler tous les jours. C’est là que beaucoup d’entre nous passeront leur temps à s’occuper de leurs patients et de leurs proches. La construction d’un hôpital est quelque chose qui marque une génération. »

Nick reconnaît le rôle essentiel que jouent les collectes de fonds dans le soutien de projets tels que le nouvel hôpital, qui améliorera les soins prodigués aux patients et à leur famille, raccourcira les séjours à l’hôpital et améliorera l’expérience globale des patients – des bienfaits dont il sera un témoin oculaire.

« Il est important pour la collectivité que nous (L’Hôpital d’Ottawa) fassions les choses correctement. Nous voulons nous assurer que nous pouvons maximiser chaque dollar et que nous avons un espace et un bâtiment dont nous sommes fiers. »

Fixer des objectifs et relever des défis

Nick se fixe des objectifs et relève les défis avec enthousiasme. Il cherche continuellement à atteindre de nouveaux sommets, tant dans son conditionnement physique que dans sa carrière professionnelle, estimant que sa capacité à s’adapter aux défis, comme la pandémie, a été la clé de son succès.

Il est intéressant de noter que ce qu’il apprécie le plus dans la course n’est pas l’énergie excitante sur la ligne de départ – une expérience qu’il apprécie profondément – ou les célébrations qui suivent le franchissement de la ligne d’arrivée. C’est plutôt la joie de s’entraîner avec des amis et d’autres coureurs, unis dans la poursuite d’un objectif commun.

« Ça me fait penser à des briques. C’est le fait de savoir que nous construisons quelque chose, et ce parcours est toujours très intrigant pour moi. Évidemment, tout au long de cette aventure, on tisse des liens d’amitié des relations. C’est vrai, on se pousse au-delà de ses limites, mais je pense que c’est cet effort qui donne son sens au résultat final – quand on est capable d’atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, » Nick affirme avec force.

Ce sont des personnes comme Nick qui font partie intégrante de la réussite de la campagne Créons des lendemains et qui contribuent à refaçonner l’avenir des soins de santé dans notre région.