La philanthropie est profondément ancrée dans la famille de Joan Johnston. En fait, elle remonte à un siècle. Son arrière-grand-père, le sénateur Lawrence Wilson, a fait don d’une partie de sa propriété en 1923 pour l’aménagement d’un parc dans la ville de Coteau-du-Lac et a fait construire des bibliothèques et des centres communautaires dans la région. Sa mère, Josette Robertson, qui a vécu jusqu’à 101 ans, a inspiré Joan par son engagement de toute une vie à redonner à la société, en particulier dans le domaine des soins de santé. Aujourd’hui, Joan perpétue cette tradition, animée par ses propres passions : la protection de l’environnement et l’avancement de la recherche médicale.

« S’il existe une cause qui pourrait profiter à tous les habitants d’Ottawa et au-delà, c’est bien le nouvel hôpital. »

— Joan Johnstron

« La Josette Robertson and Joan Johnston Family Foundation est heureuse de contribuer à hauteur de 3 millions de dollars à la campagne Créons des lendemains de l’Hôpital d’Ottawa,
déclare-t-elle. S’il existe une cause qui pourrait profiter à tous les habitants d’Ottawa et au-delà, c’est bien le nouvel hôpital. »

Il est primordial que L’Hôpital d’Ottawa se dote d’un site qui favorise la santé et la guérison, tant pour les individus que pour l’environnement. Ce don qui est porteur de changements soutiendra les plans de conception de l’hôpital en vue de la création de jardins thérapeutiques, d’espaces verts et d’une microforêt urbaine peuplée d’oiseaux et de papillons, des aspects du projet qui revêtent une importance particulière pour Joan.

« Ces plantations, la microforêt urbaine et les espaces verts contribuent non seulement à la communauté hospitalière des patients, du personnel et des visiteurs, mais aussi à l’environnement et à la collectivité pour les générations à venir », explique Joan.

L’engagement de Joan envers les microforêts urbaines s’étend à toute la ville. Grâce à des partenariats avec Forêt Capitale Forest et EnviroCentre, sa Fondation a transformé des cours d’école et des sites de logements communautaires en écosystèmes florissants qui se développent rapidement, enrichissent le sol et favorisent la biodiversité.

Bien que ce don soit axé sur l’environnement, il s’inscrit également dans le prolongement du soutien de longue date de Joan à la médecine régénératrice. Après le grave accident dont a été victime son petit-cousin à l’âge de 19 ans, elle ne jure que par la Dre Eve Tsai, neurochirurgienne à L’Hôpital d’Ottawa, et ses recherches sur les lésions de la moelle épinière.

« Je n’ai rien pu faire de particulier pour lui, précise Joan, mais j’ai cherché quelqu’un que je pouvais appuyer et qui faisait des recherches dans ce domaine. La Dre Tsai est brillante et pleine de compassion, et c’est avec un immense plaisir que j’ai apporté mon soutien à son travail. »

Pour Joan, prendre soin de l’environnement et soutenir la recherche médicale découlent de la même conviction : celle de la guérison et de l’espoir.

« Peu m’importe que mon nom y soit associé, dit-elle. Ce qui compte, c’est que nous puissions créer un environnement durable et magnifique qui profitera aux citoyens de la ville pendant de nombreuses années. C’est le cadeau que je fais à Ottawa. »

Grâce à ce don extraordinaire, Joan Johnston contribue à la création d’un hôpital qui sera plus qu’un simple lieu de soins : ce sera un sanctuaire où la nature et les soins se conjugueront pour revigorer le corps, l’esprit et l’âme. Et lorsque le moment sera venu de lancer les travaux, Joan prévoit être présente, pelle à la main.

« Croyez-moi, je serai là, à quatre pattes, avec une truelle, dit-elle. Je ne manquerais ça pour rien au monde. »

L’empreinte « Merkley » : Bâtir des lendemains en meilleure santé

Il y a plus de 125 ans, trois frères fondaient la compagnie Merkley Brothers limitée, et depuis le siècle dernier, cette compagnie propose son expertise et des matériaux de construction d’excellente qualité dans toute la région. Robert Merkley en est le PDG depuis 1982, devenant ainsi la troisième génération à diriger la compagnie qui s’appelle aujourd’hui Merkley Supply ltée.

Depuis 40 ans maintenant, il plaide en faveur de la recherche sur le cancer et contribue à des changements au sein de notre collectivité. Il sait construire, pas seulement des bâtiments, mais aussi des collectivités, des institutions et des visions qui pérennisent et façonnent notre ville.

S’il y a une entreprise qui sait ce qu’il faut pour bâtir les fondations d’une ville, c’est bien Merkley Supply ltée. Ayant littéralement fourni les matériaux grâce auxquels les travaux de construction peuvent se faire, Robert porte le même regard sur les soins de santé : prendre conscience que les hôpitaux de calibre mondial sont la pierre angulaire d’une collectivité forte.

Et à présent, sa dernière contribution en date montre comment chaque dollar peut devenir un élément constitutif pour dessiner l’avenir des soins aux patients et la recherche. Robert va jumeler tous les dons, jusqu’à un total de 1 000 000 $, d’ici le 31 décembre 2025!

Le jumelage de dons est une invitation lancée par Robert – un appel fait à notre collectivité pour qu’elle se rassemble et aide à donner vie au nouvel hôpital.

« Donner pour de vrai va bien au-delà de l’écriture d’un chèque. Il s’agit de se relever les manches, d’inspirer d’autres à en faire de même et de montrer l’exemple. Si nous voulons des soins de santé, des travaux de recherche et des installations de calibre mondial, c’est à nous de faire bouger les choses – notre collectivité le mérite. »

Le soutien de Robert à l’égard de l’hôpital date de bien longtemps avant ce don. En 2010, avec Roger Greenberg et Claude Des Rosiers, il a cofondé LE DÉFI, un vélotour pour amasser des fonds au profit de la recherche sur le cancer. Pendant plus d’une décennie, leur témérité collective a fait du DÉFI une tradition incontournable, qui a permis de recueillir plus de 14 millions de dollars pour faire avancer la recherche sur le cancer.

L’impact sur l’hôpital a été incontestable : lancement de nouveaux essais cliniques, percées dans le domaine de l’immunothérapie du cancer, découverte de nouveaux traitements anticancéreux novateurs et d’autres qui révolutionnent les soins dans le monde entier.

En 2003, il préside le comité de la Campagne Héritage et amasse 100 millions de dollars pour l’Urgence du Campus Civic, l’achat de nouveaux équipements et la recherche médicale –mettant ainsi sur pied des piliers essentiels pour les soins aux patients et l’innovation.

En 2008, il codirige la campagne Opération 20-20 de L’Hôpital d’Ottawa pour la construction d’un nouveau Centre de cancérologie, renforçant ainsi les fondations de l’Hôpital en matière d’excellence clinique et en recherche. Son dévouement laisse une empreinte indélébile, mettant en place les conditions propices aux découvertes et innovations qui continuent aujourd’hui de faire progresser les soins aux patients.

« Robert est un bénévole et un soutien indéfectible de L’Hôpital d’Ottawa depuis des décennies, de dire Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Lorsqu’il s’engage dans un projet, il est une force avec laquelle il faut compter, rassemblant les membres de la collectivité et inspirant d’autres à le rejoindre. Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur son soutien. »

L’impact de la générosité de Robert est perceptible dans tout l’Hôpital. En 2014, le Dr John Bell, éminent scientifique principal dans le domaine de la thérapeutique anticancéreuse, a rebaptisé son laboratoire de virothérapie oncolytique « Merkley Supply Bay » en hommage au soutien indéfectible de Robert. De nos jours, l’équipe du Dr Bell continue de repousser les frontières de la recherche sur le cancer, en découvrant des traitements novateurs qui améliorent les r֖ésultats de patients du monde entier.

« Chaque don, chaque élan de générosité, est une pierre apportée à l’édifice de notre avenir, de dire Robert. Si chacun de nous fait sa part, nous pourrons créer quelque chose qui restera fort pour les prochaines générations. Qu’attendons-nous pour le faire? »

Grâce au jumelage de dons d’ici à la fin de l’année proposé par Robert, il montre de nouveau comment le leadership visionnaire, la générosité et la mobilisation de la collectivité peuvent être à l’origine de changements concrets.

Ensemble, inspirés par son exemple, nous pouvons transformer chaque don en un « bloc de construction », créant ainsi des lendemains en meilleure santé pour tous.

Publié : octobre 2025

Temps de lecture : 3 min

Publié : octobre 2025

Temps de lecture : 3 min

Au moment d’amorcer sa carrière en enseignement, c’est en quête d’une expérience de vie dans une grande ville que Danika Fleury a décidé de déménager à Ottawa. Elle était loin de se douter qu’à ce moment décisif de sa vie de jeune adulte, elle aurait bientôt besoin de recevoir des soins médicaux complexes afin de traiter un cancer du sein à un stade précoce et de soulager chirurgicalement une endométriose. Pourtant, quand Danika a eu besoin de soins spécialisés et de réponses, L’Hôpital d’Ottawa était prêt à l’accueillir.

Avant de s’installer à Ottawa en 2014, cette enseignante de l’école primaire publique Broadview avait grandi à Sudbury, en Ontario. Après son arrivée dans la région, elle découvre qu’elle se plaît beaucoup dans la capitale nationale, dont elle adore explorer les espaces verts, les pistes cyclables et les nombreux festivals.

À la fin de l’été 2021, Danika et son fiancé prévoient se marier en Colombie-Britannique. Auparavant, elle avait remarqué qu’une masse dans son sein semblait grossir. « J’ai toujours eu des bosses dans les seins. De temps en temps, je devais passer une échographie, mais je n’avais jamais eu à m’inquiéter. Cette fois-là, la masse était plus grosse et semblait grossir », explique Danika.

Découverte d’une masse en croissance

Danika à l'hôpital

Son médecin a suggéré qu’elle passe une échographie. Néanmoins, Danika et son fiancé sont allés de l’avant avec leur projet de mariage, qu’ils ont célébré lors d’une belle cérémonie. « C’était comme un conte de fées. Au cours de ce voyage extraordinaire, je me souviens avoir songé : “Et si j’avais un cancer?”. Je chassais ensuite cette pensée en me disant que j’étais jeune et en bonne santé. Cela n’arrive pas aux personnes jeunes. »

À son retour dans la région et dans sa salle de classe, l’automne était bien amorcé quand Danika a finalement pris rendez-vous pour l’échographie. Quelques heures après le test, elle a reçu un appel pour programmer une biopsie. « Immédiatement, mon cœur a sombré. »

« J’étais bouleversée. Malgré les inquiétudes qui m’avaient habitée, je ne pensais vraiment pas que cela allait se produire. Je n’avais que 30 ans. C’est à ce moment-là que tout a changé pour moi. »

Et c’est au début de la nouvelle année que Danika a reçu une nouvelle qu’elle ne pensait jamais entendre : elle était atteinte d’un cancer du sein. Le jour de la biopsie, notre équipe spécialisée avait procédé à une échographie et découvert une petite masse cachée qui s’est révélée cancéreuse. La bosse initialement examinée était bénigne. « J’étais bouleversée. Malgré les inquiétudes qui m’avaient habitée, je ne pensais vraiment pas que cela allait se produire. Je n’avais que 30 ans. C’est à ce moment-là que tout a changé pour moi. »

À la suite du diagnostic, Danika a été orientée vers le Centre de santé du sein Rose Ages de L’Hôpital d’Ottawa au Campus Général, où elle a rencontré la Dre Lisa Findlay-Shirras, chirurgienne.

Heureusement pour Danika, son cancer du sein avait été diagnostiqué à un stade précoce. Mais compte tenu de son jeune âge, l’équipe de soins devait se pencher sur d’autres aspects.

« Elle a subi des tests génétiques, comme un grand nombre de nos jeunes patientes. Heureusement, les résultats étaient négatifs, explique la Dre Findlay-Shirras. Nous avons retiré la tumeur, et Danika a opté pour une mastectomie avec reconstruction mammaire, afin d’éviter la radiothérapie. C’est souvent ce que choisissent nos jeunes patientes. »

Dre Lisa Findlay-Shirras

Du soutien pour les jeunes femmes faisant face au cancer et à des défis de fertilité

La planification familiale est un autre facteur d’importance pour les jeunes patientes. « Chez les jeunes patientes comme Danika, nous voulons éviter les grossesses pendant quelques années si la tumeur est hormonodépendante, car dans ces cas-là, le risque de récidive est le plus élevé. Je me souviens que cette recommandation a été très difficile à accepter pour Danika », ajoute la Dre Findlay-Shirras. À l’initiative de la Dre Amirrtha Srikanthan, oncologue médicale, L’Hôpital d’Ottawa a mis en place un nouveau programme s’adressant tout particulièrement aux jeunes femmes. Selon la Dre Findlay-Shirras, ces patientes ont besoin d’une approche différente, car elles doivent avoir des discussions difficiles sur la fertilité. « Si vous n’avez pas encore fondé votre famille au moment où l’on vous diagnostique un cancer du sein, il faut revoir votre avenir tel que vous l’aviez imaginé en tenant compte des limites dictées par les traitements contre le cancer dont vous avez besoin. Vous devez faire le deuil de cette conception de l’avenir, ce qui est très difficile. C’est pourquoi il est essentiel de proposer des ressources adaptées à la réalité des jeunes femmes. »

Nouvellement mariée et prête à fonder une famille, Danika vivait difficilement cette situation. En raison de son diagnostic de cancer du sein, elle a dû cesser de prendre la pilule contraceptive, car les hormones qu’elle contient peuvent augmenter le risque de récidive. C’est alors que des symptômes d’endométriose sont réapparus. « J’avais des règles douloureuses et des kystes ovariens depuis mon plus jeune âge. Dans ma vingtaine, de fortes douleurs pelviennes avaient amené mon gynécologue à soupçonner une endométriose, et j’avais commencé à suivre une contraception continue pour supprimer mes symptômes, explique Danika. Lorsque j’ai arrêté de prendre les contraceptifs, l’endométriose a refait surface et mes symptômes sont devenus invalidants. Cela a déclenché une nouvelle vague de consultations, d’examens et, finalement, une nouvelle intervention chirurgicale. »

Qu’est-ce que l’endométriose?

Le Dr Sony Singh, chirurgien et chef du Département d’obstétrique, de gynécologie et de soins aux nouveau-nés de L’Hôpital d’Ottawa, défend depuis des années les intérêts des personnes atteintes d’endométriose. Il s’agit d’une maladie chronique dans laquelle des tissus, comme la muqueuse utérine, se développent à l’extérieur de l’utérus, dans la région pelvienne. L’endométriose se manifeste souvent par des règles douloureuses. Les patientes qui en sont atteintes prennent la pilule contraceptive ou d’autres médicaments hormonaux. Bien que ces médicaments puissent réduire la douleur, ils n’arrêtent pas la progression de la maladie.

« On dit souvent aux femmes que leur douleur est normale et qu’elles doivent s’en accommoder. Il y a encore beaucoup d’incompréhension et de confusion au sujet de la maladie », déclare le Dr Singh.

Rencontrez le Dr Sony Singh

Découvrez son rôle dans la façon dont nous détectons et traitons l’endométriose à L’Hôpital d’Ottawa.

Il est important de reconnaître que toutes les femmes ne veulent pas prendre des hormones; de plus, certaines ne peuvent tout simplement pas suivre un tel traitement, comme Danika après son diagnostic de cancer du sein. Dans ces cas-là, l’équipe du Centre de santé pour les femmes Shirley-E.-Greenberg doit envisager des solutions de rechange, comme des traitements non hormonaux ou une intervention chirurgicale. La chirurgie, dans les cas complexes, sera pratiquée par une équipe interdisciplinaire dotée d’une expertise de pointe. « L’expertise de L’Hôpital d’Ottawa en matière d’endométriose est reconnue à l’échelle nationale », précise le Dr Singh.

L’endométriose de Danika a certainement marqué l’imaginaire du Dr Singh et de son équipe. « La maladie de Danika figure parmi les cas les plus complexes que notre hôpital et moi-même ayons jamais traités. »

Tout savoir sur l’endométriose

Apprenez-en plus sur l’endométriose : qui a découvert cette maladie, pourquoi elle se produit, et la manière dont L’Hôpital d’Ottawa peut aider.

Planification d’une chirurgie complexe de traitement de l’endométriose

Ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que l’endométriose ne se limite pas à la région pelvienne. Elle peut envahir d’autres organes, comme l’intestin, la vessie, l’uretère et les reins. Dans le cas de Danika, le Dr Singh attribue à la Dre Kelly Harper, radiodiagnosticienne spécialisée, le mérite d’avoir déterminé que l’endométriose de Danika avait envahi les nerfs pelviens, qui soutiennent la fonction musculaire et la capacité de marcher et de se déplacer, grâce à des examens d’imagerie de pointe.

«L’application de l’imagerie radiologique avancée pour le traitement de l’endométriose est un domaine dans lequel nous sommes désormais bien connus »

« Pour la première fois à L’Hôpital d’Ottawa, nous avons une experte capable de me dire que le cancer envahit les nerfs pelviens. C’est une étape extraordinaire pour nous et nos patientes. L’application de l’imagerie radiologique avancée pour le traitement de l’endométriose est un domaine dans lequel nous sommes désormais bien connus », déclare le Dr Singh.

Non seulement l’équipe a-t-elle pu découvrir ce qui causait les douleurs de Danika, mais elle a fait appel aux services d’un programme de recherche en réalité virtuelle (RV) mené par Realize Medical, une jeune entreprise qui collabore avec les équipes de l’Hôpital et a créé un modèle du bassin de la jeune patiente. Le modèle a permis à cette dernière de mieux comprendre les symptômes de sa maladie, en plus d’aider l’équipe de soins à se préparer à l’intervention chirurgicale.

« Tous ces éléments réunis permettent à ces personnes de bénéficier de soins à proximité de leur domicile. Sans ces services, ces patientes devraient se rendre à l’étranger pour obtenir les soins », ajoute le Dr Singh.

Le Dr Sony Singh, la Dre Gen Horwood, et la boursière Sara-Michelle Gratton se préparent pour l'intervention dans Le Centre de compétences et de simulation de l’Université d’Ottawa.

« Il s’agit d’une neurochirurgie pelvienne complexe. Nous faisons appel à une préparation de haut niveau pour les problèmes complexes touchant à la santé des femmes. À l’échelle mondiale, seulement quelques institutions offrent de tels services. »

C’est au Centre de compétences et de simulation de l’Université d’Ottawa, au Campus Civic, que le Dr Singh a réuni son équipe avant l’opération de Danika. Le Dr Singh explique que, grâce au modèle de RV, ils ont pu simuler la chirurgie et comprendre exactement ce qui se passerait dans la salle d’opération. « Il s’agit d’une neurochirurgie pelvienne complexe. Nous faisons appel à une préparation de haut niveau pour les problèmes complexes touchant à la santé des femmes. À l’échelle mondiale, seulement quelques institutions offrent de tels services. »

« Toutes les personnes avec qui j’ai eu des interactions pendant mes soins ont été adorables, chaleureuses et gentilles. Elles ont été très respectueuses de ma personne et de mes souhaits et ont vraiment pris le temps de comprendre ce qui était important pour moi. »

Depuis l’intervention chirurgicale de début septembre 2025, Danika continue d’être suivie par deux équipes spécialisées de L’Hôpital d’Ottawa. « Je guéris bien et je ressens déjà un grand soulagement. Je ne saurais remercier suffisamment le Dr Singh et son équipe pour les soins qu’ils m’ont prodigués, leur expertise et l’utilisation de technologies de pointe dans la gestion de mon opération complexe. Ils ont préservé ma mobilité, rétabli mon bien-être général et ma santé reproductive et, surtout, ils m’ont donné de l’espoir. Grâce à eux, j’ai recommencé à vivre pleinement ma vie. »

Jamais Danika n’aurait pensé devoir recevoir ce type de soins médicaux intensifs à son âge. Elle est reconnaissante envers chaque professionnel de la santé qui l’a accompagnée pendant son cheminement.

« Toutes les personnes avec qui j’ai eu des interactions pendant mes soins ont été adorables, chaleureuses et gentilles. Elles ont été très respectueuses de ma personne et de mes souhaits et ont vraiment pris le temps de comprendre ce qui était important pour moi. »

Le Dr Singh, quant à lui, continuera de militer pour que davantage de personnes comprennent qu’elles n’ont pas à souffrir et qu’il y a de l’espoir. « Le Centre de santé pour les femmes Shirley-E.-Greenberg est un centre d’excellence pour le traitement de l’endométriose. Nous avons embauché une infirmière responsable du triage. Elle examine toutes les demandes de consultation des médecins de famille. Plus les gens seront informés de nos services, plus nous pourrons aider ces femmes qui souffrent depuis trop longtemps. »

Danika au château de Neuschwanstein en Allemagne
Danika au parc provincial Golden Ears, en Colombie-Britannique

Publié : septembre 2025

Temps de lecture : 2 minutes

Publié : septembre 2025

Temps de lecture :2 minutes

Dave Hale a grandi dans un milieu modeste à Munster, petite communauté agricole au sud-ouest d’Ottawa. Dans cet environnement paisible, inspiré par les actions de ses parents, il a beaucoup appris sur la vie.

Sa mère, en particulier, a façonné sa compréhension de l’esprit de communauté et de l’entraide. Éducatrice spécialisée de profession, la mère de Dave gérait une garderie, enseignait le piano, faisait du bénévolat à l’église et offrait son temps à tous ceux qui en avaient besoin. Même en dehors de ses heures de travail, elle se proposait comme gardienne pour des enfants ayant des besoins particuliers afin que leurs parents puissent profiter d’une rare soirée de sortie. Il ne s’agissait pas d’actes extraordinaires, mais ces petits gestes comptaient beaucoup pour les personnes qu’elle aidait.

« Ce fut probablement l’expérience la plus marquante de ma vie. J’ai compris que ce sont les petites choses, les microactions que l’on accomplit tout au long de sa vie, qui comptent vraiment. Nous devons nous demander : à quoi consacrons-nous notre temps ici-bas? »

Dave Hale

« Quand ma mère est décédée à l’âge de 61 ans, nous avons reçu plus de 300 lettres de personnes qu’elle avait touchées, se souvient Dave. Ce fut probablement l’expérience la plus marquante que nous avons vécue. Nous avons compris que ce sont les petites choses, les microactions que l’on accomplit tout au long de sa vie, qui comptent vraiment. Nous devons nous demander : à quoi consacrons-nous notre temps ici-bas? »

Ce n’est pas la richesse matérielle qui a appris à Dave et à sa femme, Arielle, la valeur de la communauté. Ce sont les petites actions discrètes, mais pleines d’altruisme, de la mère de Dave. Aujourd’hui, en tant que parents et chefs d’entreprise, Dave et Arielle constatent à quel point ces leçons façonnent leurs propres valeurs. Pour changer concrètement les choses, il n’est pas nécessaire de poser des gestes grandioses; il suffit de poser des gestes intentionnels, et les Hale sont déterminés à créer un héritage d’entraide et d’engagement.

Dave et sa mère

« Allié à un véritable engagement, le travail assidu peut être synonyme de succès. »

Cet état d’esprit motive Dave depuis ses débuts. À compter de l’âge de 13 ans, il travaille à la Ferme Saunders chaque été et chaque automne. Employé à temps plein de la ferme dès ses 17 ans, il deviendra responsable du marketing à 20 ans à peine. Cette expérience formative donnera le ton au reste de sa carrière. À la Ferme Saunders, il a assisté à la transformation d’une petite exploitation familiale proposant des attractions saisonnières qui est devenue une prospère entreprise multigénérationnelle. Cette expérience n’a pas seulement renforcé son éthique de travail. Elle a fait naître en lui une passion pour l’entrepreneuriat.

Dave en compagnie de sa fille et de Mark Saunders à l’occasion du festival annuel de l’épouvante à la Ferme Saunders

Grâce à cette occasion de formation et à l’expérience concrète acquise lors de la création de sa première entreprise en 2010, Dave a décelé une tendance dans l’approche de marketing de la plupart des organisations : une grande importance attachée aux apparences, au détriment de la stratégie.

En 2025, Arielle et Dave ont fondé un cabinet de conseil qu’ils ont nommé RDEL Group en l’honneur de la mère de Dave, dont le deuxième prénom était Ardell. En tirant parti d’une approche centrée sur l’entreprise, RDEL Group aide ses clients à se développer en dépensant plus judicieusement grâce à des logiciels efficaces, à des processus simplifiés et à des stratégies de développement commercial axées sur la croissance.

La philosophie de l’entreprise reflète les valeurs que la mère de Dave a inculquées à sa famille :  de petites actions intentionnelles et cohérentes peuvent entraîner des répercussions durables. Bien exécuté, l’effort intentionnel peut produire de grands résultats.

Travailler à bâtir ce qui compte vraiment

Dave a récemment saisi une occasion de tendre la main à la collectivité en participant à la campagne Créons des lendemains. Dans le cadre de la campagne, lui, Arielle et leurs filles Elliotte (7 ans) et Cordelia (6 ans) ont fait le don philanthropique le plus important versé jusqu’à maintenant. Un don qui, ils espèrent, saura inspirer d’autres jeunes familles à envisager sous un nouvel angle la philanthropie et les investissements pour l’avenir.

« Quand je roule sur la rue Preston, j’ai l’impression de voir l’avenir se bâtir sous mes yeux, dit Dave. Il ne s’agit pas seulement de demain. Il s’agit des 20 à 30 prochaines années, pour moi et ma famille. »

« Quand je roule sur la rue Preston, j’ai l’impression de voir l’avenir se bâtir sous mes yeux, dit Dave. Il ne s’agit pas seulement de demain. Il s’agit des 20 à 30 prochaines années, pour moi et ma famille. »

Dans leur démarche, Dave et Arielle veulent donner une voix à la prochaine génération et soulever des questions audacieuses au sujet de notre façon de donner, de la destination des fonds que nous versons et de l’importance de la transparence. Parce que lorsqu’ils visitent le site du nouvel hôpital, ils sont en mesure de pointer le chantier et de dire à leurs enfants, nous aidons à construire ça.

« Je pense que c’est une période excitante, explique-t-il. Vous pouvez inviter vos enfants à s’asseoir à l’arrière de la voiture, conduire jusqu’à l’intersection des rues Carling et Preston et leur montrer concrètement les fruits de votre investissement. Ce genre de preuve visible a une valeur inestimable pour transmettre des enseignements utiles aux enfants. »

Selon les Hale, verser un don pour le nouveau campus n’est pas seulement un acte de bienfaisance. C’est une décision d’affaires intelligente, car il s’agit d’un investissement assorti d’un rendement exponentiel : de meilleurs soins pour leur famille, le renforcement du système de santé pour l’ensemble de la collectivité et un héritage durable pour les générations futures.

C’est ce qui rend ce moment si particulier. En plus de nous donner les outils pour relever les défis d’aujourd’hui, le nouveau campus de l’Hôpital s’inscrit dans la planification des soins de santé à Ottawa pour plusieurs décennies.

Cette vision à long terme est rare, et c’est exactement ce qui pousse les chefs de file comme les Hale à s’engager dans un tel projet aux retombées durables.

Kelda Whalen est malheureusement décédée le 27 août 2025. Nous la remercions pour son immense générosité à l’égard de notre hôpital et l’empreinte qu’elle laisse derrière elle. 

Publié : Août 2025

Temps de lecture : 3 mins

Si Kelda Whalen devait indiquer sur une mappemonde chaque endroit où elle est allée, la carte serait remplie de punaises. Entre son travail consacré au Service extérieur et sa passion du voyage, elle visite les quatre coins du monde, mais elle revient toujours à Ottawa, sa ville natale. C’est là qu’elle apprécie les magnifiques paysages et le milieu des arts, et donne en retour notamment à des organismes de bienfaisance qui lui tiennent à cœur, parmi lesquels L’Hôpital d’Ottawa.

Née à Ottawa, au Campus Civic, elle a un goût inné des voyages, grâce à son père qui a fait partie des Forces armées canadiennes. Durant son enfance, sa famille bouge constamment aux quatre coins du Canada et vit dans différentes bases militaires; la famille a d’ailleurs vécu à deux reprises en Allemagne en raison du travail du père.

À 21 ans, sur un coup de tête, elle passe et réussit l’examen d’entrée pour le Service extérieur. C’est ainsi qu’elle commence sa carrière dans une direction assez différente de celle qu’elle avait envisagée en grandissant. « Au début, mes projets étaient de faire l’école des bibliothécaires, mais la vie m’a réservé autre chose », dit Kelda.

Kelda en voyage en Jamaïque

À la découverte du monde, sans oublier Ottawa, sa ville natale

Au cours de la décennie suivante, elle part en poste dans le monde entier. Chaque ville est pour elle une occasion unique qu’elle n’oubliera jamais. La première affectation de Kelda est à Dublin, en Irlande. « C’est un très bel endroit, bien qu’il pleuve tout le temps », se souvient Kelda.

Elle est ensuite basée à Londres, en Angleterre, une ville qu’elle aimera énormément.
« J’ai eu la chance d’y être lorsque le dollar est à la hausse, et la livre sterling à la baisse. Cela me permet de développer mon amour de l’art et de voir toutes ces magnifiques pièces de théâtre ».

Kelda célébrant la fête du Canada sur la rue Elgin

Après quatre années en Angleterre, Kelda est affectée à New Delhi puis à Hong Kong. Par la suite, elle revient brièvement à Ottawa avant que l’un de ses supérieurs l’informe d’une affectation temporaire à Beyrouth. « J’ai tout de suite dit, “Je veux y aller!”. Il faisait + 20 °C à Beyrouth ce jour-là, et – 20 °C à Ottawa; je n’ai pas hésité un seul instant. »

Cette affectation a été une expérience très différente des précédentes. Bien que la situation soit dangereuse à l’époque à cause de l’instabilité politique, elle parvient tout de même à découvrir la campagne environnante qui, selon elle, est tout à fait charmante.

Une tournure effroyable des événements

Son dernier grand voyage la conduit à Damas, puis elle revient à Ottawa entre deux affectations. C’est l’été 1982, et bien qu’il soit prévu qu’elle soit de nouveau déployée, sa vie prend un tournant tragique un chaud soir d’été.

Après un samedi soir passé à la piscine de l’immeuble où elle vit, elle décide de faire un sauna. « Je ne suis allée que deux fois au sauna de toute ma vie, et j’ignore pourquoi je décide d’y aller. Ma tension artérielle est basse – la chaleur m’incommode et je m’évanouis », se souvient Kelda.

Elle reprend immédiatement connaissance, mais s’évanouit quatre autres fois avant de tomber et de heurter la porte du sauna et de se retrouver sur le sol des vestiaires. « Je réussis à me relever et je trouve cela bizarre, mais je me sens globalement bien. J’apprendrai par la suite que cinq évanouissements consécutifs ont causé des dommages à une partie de mon cerveau appelée les noyaux gris centraux qui contrôlent la capacité du corps à se mouvoir. »

Diagnostic de dystonie posé après plusieurs évanouissements

Au bout de deux jours, et malgré qu’elle se sente bien, Kelda se regarde dans le miroir et voit que les muscles de son cou sont proéminents comme s’ils étaient contractés.

Cela prendra malheureusement plusieurs années avant qu’elle ne sache ce qui s’est passé. C’est en fait en 1996 qu’elle apprend qu’elle souffre de dystonie. C’est une maladie neurologique rare qui se caractérise par des contractions musculaires involontaires intermittentes ou prolongées, dans une ou plusieurs parties du corps qui aboutissent à long terme à des postures corporelles « anormales ». Ces contractions musculaires se produisent parce que le cerveau envoie des messages erronés aux muscles, même si la personne n’a pas l’intention de faire de mouvements.

À l’époque, Kelda est dirigée vers un hôpital de Toronto et le Dr Andres Lozano, un chirurgien de renommée internationale dans la stimulation cérébrale profonde. Contrairement à aujourd’hui, Ottawa n’avait pas à l’époque d’expertise dans ce domaine.

« J’ai 31 ans la première fois que je tombe. Cela met un terme à ma carrière dans le Service extérieur – je ne peux pas me rendre à l’étranger à cause de la douleur provoquée par les spasmes. J’ai subi plusieurs neurochirurgies au fil des ans à L’Hôpital d’Ottawa, mais cela n’a malheureusement pas permis d’atténuer les symptômes de la dystonie. »

Cette maladie n’a certes pas totalement empêché Kelda de faire des choses. Elle a persévéré et continué de travailler à temps partiel en tant qu’agente d’immigration avant de prendre sa retraite en 2002.

De plus, elle n’a pas laissé la dystonie l’empêcher de voyager, ce qu’elle a continué à faire abondamment avec des amis. À mesure que voyager devenait de plus en plus compliqué, elle s’est tournée vers des croisières, puis des périples en motorisé. Elle est allée trois fois à Venise, en Italie – sa destination de prédilection.

« Avec l’âge, j’ai de plus en plus de difficultés à marcher. Entre 2019 et 2023, j’ai eu un A-linker, un vélo de marche, et je sortais tous les matins à 6 h, car je suis une lève-tôt. J’aimais longer le canal et profiter des matins paisibles. »

Kelda visitant le canal de Panama

Se souvenir d’elle quand elle ne sera plus là

Mais même les sorties matinales sont devenues plus compliquées avec le temps en raison de la détérioration de sa mobilité et de la plus grande fréquence de ses chutes. Malgré les difficultés de plus en plus grandes, cela ne l’a pas empêchée de sortir. À vrai dire, c’est lors de l’une de ses promenades qu’elle a commencé à réfléchir à ce qu’elle laisserait et à la manière dont elle voulait que l’on se souvienne d’elle quand elle ne serait plus là.

« Avec ma conseillère financière, elle m’a parlé du nouvel hôpital et de la possibilité de donner mon nom à une chambre de patient; c’est alors que j’ai décidé de faire un don testamentaire à la campagne Créons des lendemains ».

« Je voulais laisser un signe, et c’est lors d’une promenade dans le jardin avant du Gouverneur général que j’ai vu des bancs qui portaient de petites plaques indiquant le nom de leur donateur, d’ajouter Kelda. Quand j’ai discuté avec ma conseillère financière, elle m’a parlé du nouvel hôpital et de la possibilité de donner mon nom à une chambre de patient; c’est alors que j’ai décidé de faire un don testamentaire à la campagne Créons des lendemains ».

Pour Kelda, patiente de longue date à L’Hôpital d’Ottawa, notamment pour y subir plusieurs neurochirurgies au fil des ans, l’idée de chambres individuelles pour le nouveau campus hospitalier lui a incontestablement plu.

« Je veux juste que l’on se souvienne de moi quand je ne serai plus là. »

Le souvenir de Kelda, qui a toujours donné aux organismes de sa communauté, notamment au milieu des arts, afin de venir en aide à d’autres personnes souffrant de dystonie ainsi qu’à notre hôpital, en faisant un don testamentaire, restera à jamais gravé pour avoir contribué à redessiner l’avenir des soins de santé. Son nom sera vu par d’autres patients, leur famille, les membres du personnel et les médecins passant devant cette chambre qui portera son nom à l’ouverture du nouvel hôpital. C’est la bonne façon d’aider de futurs patients qui, comme elle, auront besoin de l’hôpital.

Malgré la détérioration continue de son état de santé, elle ne cesse de penser aux autres. Peut-être qu’une chambre en neurologie portera mon nom; je ne suis certes pas difficile; l’endroit m’importe peu. Je veux juste que l’on se souvienne de moi quand je ne serai plus là. »

Publié : Août 2025

Temps de lecture : 3-4 minutes

Pour les jeunes patients atteints d’un cancer, chaque millimètre est important : la radiothérapie doit être administrée avec une précision extrême afin de ne pas endommager les tissus sains avoisinants et parfois toujours en croissance. Heureusement, L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file dans ce domaine. Il fournit des soins à toute la population de l’Est de l’Ontario, de l’Ouest du Québec et du Nunavut, dont les enfants. Récemment, notre hôpital a franchi une étape importante en donnant aux patients de meilleures chances de rétablissement complet avec moins d’effets secondaires découlant du rayonnement. Pour les patients plus jeunes, qui sont toujours en croissance et qui ont une vie bien remplie devant eux, il s’agit d’un progrès vital.

On estime qu’environ 50 % des patients ayant reçu un diagnostic de cancer devront recevoir des traitements de radiothérapie, soit comme traitement autonome, soit en combinaison avec une chimiothérapie ou une chirurgie. Bien que le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) demeure le principal centre de traitement des enfants atteints du cancer dans notre région, des traitements de radiothérapie destinés aux jeunes patients sont administrés à L’Hôpital d’Ottawa. Cette collaboration permet donc aux enfants et à leur famille de recevoir des soins aussi complets que possible.

Cody Church et Dr Vimoj Nair

Rencontrer le Dr Vimoj Nair

Découvrez comment le Dr Nair se spécialise dans la radiochirurgie, une forme d'irradiation extrêmement précise qui ne nécessite aucune incision.

Soutenir les enfants atteints du cancer lorsqu’ils atteignent l’âge adulte

Le Dr Vimoj Nair, un radio-oncologue, est l’un des deux spécialistes de notre hôpital qui se spécialisent dans le traitement des enfants et des jeunes adultes atteints du cancer. Il explique pourquoi la précision du rayonnement est d’une importance vitale pour éviter les complications graves découlant du traitement, plus tard dans la vie. « Lorsqu’un jeune patient est en rémission et qu’il atteint l’âge de 18 ans, il termine son parcours au CHEO. Jusqu’à 80 % des enfants ayant survécu à un cancer développeront un effet tardif grave ou potentiellement mortel avant l’âge de 45 ans. Par conséquent, ils ont besoin d’être surveillés tout au long de leur vie, et c’est là que nous intervenons. »

Cette forme de suivi à long terme est possible grâce à un programme connu sous le nom de clinique du POGO. Il s’agit d’une clinique spécialisée qui prend en charge les enfants ayant survécu à un cancer une fois qu’ils atteignent l’âge adulte; notre hôpital offre ce soutien à ceux qui subissent les effets à long terme du traitement de ce cancer.

Le lymphome de Hodgkin est un exemple de cancer qui touche les adolescents et qui présente de fortes chances de rémission. La radiothérapie fait souvent partie du plan de traitement.

Supporting pediatric cancer survivors into their adult years

For young patients facing cancer, every milimetre matters — radiation treatment must be delivered with extreme precision to make every effort to avoid damaging the healthy, and sometimes still growing, surrounding tissue. Thankfully, The Ottawa Hospital is a leader in this field, providing care for all residents in Eastern Ontario, Western Quebec, and Nunavut, including children. Recently, our hospital took a big step forward to give patients a better chance at a full recovery with fewer side effects from radiation. For younger patients, who are still growing and have a full life ahead of them, this is critical progress.

It is estimated that about 50% of patients diagnosed with cancer will need to receive radiation treatment during their cancer journey — either as a stand-alone treatment or in combination with chemotherapy and/or surgery. While the Children’s Hospital of Eastern Ontario (CHEO) remains the primary treatment center for pediatric cancer in our region, radiation treatments for young patients are administered at The Ottawa Hospital. This collaboration ensures that children and their families receive the most comprehensive care available.

Rencontrer le Dr Vimoj Nair

Découvrez comment le Dr Nair se spécialise dans la radiochirurgie, une forme d'irradiation extrêmement précise qui ne nécessite aucune incision.
« Ce type de cancer survient habituellement dans la poitrine, autour du cœur. Bien que le rayonnement guérisse avec succès le cancer dans plus de 90 % des cas, il peut également exposer par inadvertance le cœur à des doses modérées de rayonnement, ce qui augmente le risque à long terme de maladie ou d’insuffisance cardiaque », explique le Dr Nair. « À la clinique du POGO, nous effectuons une surveillance de ces effets tardifs, qui peuvent apparaître 20 ans ou plus après l’exposition. Notre équipe est donc constamment à la recherche de nouvelles technologies permettant de réduire ces effets secondaires tardifs chez les jeunes et les enfants qui ont des chances de survie à long terme. »

Nouveau traitement offrant la dose de rayonnement la plus faible

Notre équipe d’experts spécialisés en rayonnement est constamment à la recherche de nouvelles façons d’offrir les meilleurs résultats possibles à long terme pour nos patients. En faisant preuve d’imagination, elle est parvenue à utiliser une combinaison novatrice de technologies pour traiter une tumeur située près du cœur d’un jeune patient atteint d’un lymphome, une première au Canada pour ce type de cas pédiatrique.

Malgré le fait que des approches similaires aient pu être utilisées chez les patients adultes, leur utilisation chez les patients plus jeunes demeure extrêmement rare. « Cette technique a été perfectionnée à L’Hôpital d’Ottawa pour ce type de patient. Elle a considérablement réduit l’exposition au rayonnement du cœur et des poumons, offrant une protection significative contre les effets secondaires à long terme, un facteur particulièrement important pour un patient si jeune », affirme le Dr Nair.

Imaginez pouvoir maintenir le corps d’un patient immobile, sans que rien – ni même le plus petit souffle – ne puisse dévier sa trajectoire. Cody  Church est physicien médical à notre hôpital. En compagnie de son équipe de collègues, dont Kim Charbonneau, il a dirigé la mise en place d’un dispositif de contrôle actif de la respiration (ABC).

Rencontrer Cody Church

Découvrez comment un physicien médical de l'Hôpital d'Ottawa utilise les dernières technologies pour personnaliser les traitements.

« Le dispositif communique avec nos machines pour allumer et éteindre le faisceau de rayonnement en fonction d’un seuil que nous avons fixé », explique Cody. « Nous calibrons le dispositif en fonction du niveau de confort de chaque patient afin que, lorsque ce dernier inspire jusqu’à ce niveau, l’appareil retienne son souffle et le faisceau de rayonnement s’allume. Une fois que le patient a terminé de retenir son souffle, le faisceau est mis sur pause, ce qui lui permet de retrouver son niveau de confort avant la prochaine ronde. »

Les anciens modèles du dispositif ABC obligeaient le thérapeute à allumer et à éteindre manuellement le faisceau, ce qui rendait les traitements plus longs et plus difficiles à cibler avec précision.

« Avec la technologie standard, le rayonnement est administré pendant que le patient respire, ce qui signifie que tout ce qui se trouve dans le champ de rayonnement, à savoir la tumeur et les zones avoisinantes comme le cœur, peut être irradié. Puisque la respiration fait bouger le cœur et les autres organes, cela se traduit par un traitement moins précis », explique le Dr Nair. « Grâce à cette nouvelle technique, nous arrêtons ce mouvement en demandant au patient de retenir son souffle pendant la radiothérapie. Ce faisant, le traitement n’est administré qu’à la tumeur, permettant ainsi une irradiation beaucoup plus précise et ciblée et une exposition minimale des tissus sains avoisinants et, par conséquent, moins d’effets tardifs. »

Rencontrer Kim Charbonneau

Découvrez comment une radiothérapeute médicale résout le mystère de la prestation des meilleurs soins à chaque patient qui vient la consulter pour une radiothérapie à l'Hôpital d'Ottawa.

Comment fonctionne cette technique novatrice

L’objectif consiste à administrer une dose exacte de rayonnement à la tumeur cancéreuse en ciblant les cellules malignes pour les détruire ou les rétrécir, sans affecter les cellules normales avoisinantes. Ce niveau de précision aide à limiter les effets secondaires chez le patient.

Le dispositif est muni d’un petit embout en plastique, semblable à celui d’un tuba, qui repose sur les dents du patient. Un bras pliable connecté contrôle le logiciel de surveillance de la respiration. C’est un processus que le patient répète à de nombreuses reprises pour se préparer à ce moment.

« Le principe du dispositif ABC est de contrôler avec précision le volume d’air retenu afin de reproduire fidèlement, à chaque fois, la position de la tumeur et des tissus sains avoisinants. Il peut sembler extrême d’avoir une machine qui contrôle votre respiration; la première fois que vous en faites l’expérience, c’est un peu choquant. Mais après avoir ressenti la sensation, vous comprenez tout de suite », affirme Cody.

Ce traitement a été administré au patient pendant une période d’inhalation de 30 secondes. C’est ce qu’on appelle un traitement par inhalation. Bien qu’il puisse aussi être administré par exhalation, le traitement procure davantage de bienfaits lorsque le patient inspire. « Il y a une raison pour laquelle nous préférons l’inhalation pour ce traitement. Lorsque vos poumons se remplissent d’air, votre cœur se déplace vers le bas, ce qui l’éloigne de la zone ciblée. »

En moyenne, le patient répète ce processus entre 9 et 15 fois au cours d’une radiothérapie.

Si, à tout moment, le patient estime qu’il ne peut pas suivre le traitement ou continuer de le suivre, l’équipe de soins revient au plan de traitement d’origine pour s’assurer que le patient obtient le meilleur résultat possible.

Donner aux jeunes patients en rémission toutes les chances d’avoir une vie longue et saine

Cette nouvelle option procure un nouvel espoir pour une vie longue et saine, surtout pour les jeunes patients. « Il s’agit de la meilleure solution de remplacement sur le plan de ce qui se passe à l’intérieur du corps pendant le traitement comparativement aux autres technologies offertes. Habituellement, ces technologies peuvent prendre la forme de marqueurs placés sur la poitrine pour surveiller la respiration du patient ou d’une caméra optique qui éclaire la poitrine pour observer la peau. Elles présentent toutes des avantages et des inconvénients, mais avec le dispositif ABC, nous mesurons ce qui se passe à l’intérieur », explique Cody.

Il est important de noter que ce type de radiothérapie ne convient pas à tout le monde. Le tout dépend des capacités du patient, qu’il soit adulte ou adolescent, des particularités de sa situation ainsi que de la mise en place d’une préparation et d’un accompagnement constants. Mais l’équipe se réjouit de pouvoir offrir ce type de radiothérapie dès maintenant, surtout aux jeunes patients.

« Il s’agit de la solution la plus efficace possible et les enfants sont ceux qui en bénéficient le plus. C’est donc la combinaison idéale pour ce qui est de l’adopter dans un premier groupe », explique Cody. « C’est un honneur de faire partie de quelque chose qui aide les patients. J’ai l’impression que chaque nouvelle amélioration que nous pouvons apporter à nos patients mérite tous nos efforts. »

Équipe de coordination de la respiration active

* Cette vidéo est uniquement disponible en anglais.

Howard Silver, investisseur immobilier et philanthrope, et son épouse Lisa Johnson rendent hommage au père de Howard, tout en étant une source d’inspiration pour leurs enfants, en faisant un don de 1 million de dollars à L’Hôpital d’Ottawa.

Howard Silver n’aime pas être au centre de l’attention, même s’il admet qu’il est parfois important de se mettre en avant – et c’en est un.

« Je fais vraiment cela pour nos enfants et la prochaine génération », dit-il.

Howard fait référence au récent don de 1 million de dollars que son épouse, Lisa, et lui ont fait à la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa. Ce don se veut profondément personnel. Ses deux filles sont nées au centenaire Campus Civic, et son père, Leon Silver, est décédé des suites d’un cancer du côlon à 59 ans au Campus Général.

« Je l’ai emmené à tous ses rendez-vous pendant la dernière année de sa vie, de dire Howard. Durant les deux derniers mois de sa vie, ma fratrie et moi avons avons, chacun à notre tour, dormi la nuit à l’hôpital pour qu’il ne soit pas seul. Nous avons fait en sorte que notre père ait tous les soins et l’attention que, selon nous, il méritait ».

Une chaise longue bleu turquoise est devenue le lit de Howard chaque nuit, alors qu’il passait ses journées au bureau. Il a passé tous ses moments libres aux côtés de son père. Durant cette période, Howard est tombé malade, et cela a marqué un tournant dans sa vie.

« J’ai décidé que je devais complètement changer ma vie. Je devais faire quelque chose de drastique; j’ai donc décidé de commencer à courir ».

Depuis, Howard a couru plus d’une dizaine de demi-marathons et de marathons. « Cela fait mal, reconnaît-il avec un sourire, mais je l’ai fait. C’est une question de force mentale ».

Un héritage de travail acharné et d’altruisme 

Howard doit à son père Leon de lui avoir appris la « persévérance ».

« Il m’a appris à ne rien tenir pour acquis, ajoute Howard. C’est sans doute l’une des principales raisons de ma réussite. Aussi bon cela soit-il, cela peut toujours être mieux ».

Leon était comptable de formation et il a quitté sa Barbade natale pour le Canada à un très jeune âge. Il s’est bâti une vie pour lui et sa famille en ne ménageant pas ses efforts, en faisant preuve d’intégrité et d’altruisme. Leon a cofondé la société immobilière familiale, The Silver Group, avec Howard et sa sœur Sharon au début des années 1990 et il est resté très actif au sein de sa communauté, notamment en aidant à mettre sur pied le Black Canadian Scholarship Fund (un fonds de bourses d’études pour les Afro-Canadiens) et à contribuer à d’autres activités de bienfaisance.

Howard perpétue cette tradition. « Mon père était connu pour son immense altruisme, dit-il. Je dirai que pendant les 8 ou 9 dernières années, Lisa et moi avons essayé de trouver des organismes de bienfaisance qui auront un impact égal au nôtre sur la communauté ».

Un don pour l’avenir – et pour ses enfants  

S’il est vrai que la compagnie de Howard a soutenu de nombreuses causes au fil des ans, qu’il s’agisse du Manoir Ronald McDonald ou de Repaire Jeunesse, pour ne citer que quelques exemples, ce don transformationnel fait à la campagne Créons des lendemains est, selon lui, différent.

« Il y a quelques mois de cela, j’ai parlé à Mike Runia, qui fait partie du Comité exécutif de la campagne Créons des lendemains, et je lui ai demandé ce que nous pourrions faire en tant que famille pour apporter notre contribution ».

Passant régulièrement en voiture devant le chantier du nouveau campus de l’Hôpital, Howard a commencé à réfléchir à ce que cet hôpital pourrait représenter – pas seulement pour Ottawa et sa population aujourd’hui, mais pour ce pays et les prochaines générations à l’avenir.

« Il donnera de meilleurs résultats pour les patients et leur famille, en particulier grâce aux chambres individuelles. Qui sait, dans les 20 prochaines années, avec l’ajout d’établissements de recherche attirant encore plus d’éminents chercheurs, nous trouverons plus de cures. Je pense que le jour où cet hôpital ouvrira ses portes, il va métamorphoser notre ville ».

Selon lui, le moment est bien choisi pour que le milieu des affaires d’Ottawa passe à la vitesse supérieure.

« Cette campagne a besoin de pouvoir compter sur les gens d’affaires, qui ont les moyens. Car autrement, tout le monde se met en retrait et se demande « Qui va le faire? »

Hommage à la mémoire de son père

Pour Howard, ce don est également l’occasion d’inculquer à ses enfants la véritable signification du succès. Lui et son épouse ont une famille recomposée comptant quatre enfants de 15 à 32 ans.

« Dans la religion juive, nous estimons qu’il est important d’être un mensch, une personne qui a le sens du juste et cherche à faire le bien autour d’elle ».

Plus que cela, cela permet à Howard de rendre hommage à l’homme qui lui a appris cette importante leçon : son associé en affaires, son mentor, son père.

« C’est pour moi une excellente façon d’honorer la mémoire de mon père et sa contribution à ma réussite. Qui aurait pu croire il y a 30 ans qu’aujourd’hui que je pourrais faire un don de 1 million de dollars à quoi que ce soit, et encore moins à un projet d’infrastructure comme celui qui va transformer les soins de santé? »

« Je pense que c’est tout simplement incroyable, ajoute-t-il, et c’est pour moi un honneur d’y contribuer ».

Publié : juillet 2025

Pour la toute première fois, Ottawa sera fière d’accueillir Ironman Canada – un événement d’endurance de renommée mondiale au cours duquel les athlètes repousseront leurs limites dans les rues, dans les cours d’eau et sur les collines de notre ville, alors qu’ils tentent de remporter une épreuve héroïque de force et de détermination.

Cette course épuisante est composée de trois étapes enchaînées : 3,86 km de natation, 180,25 km de vélo et un marathon complet de 42,20 km.

L’organisation d’un événement d’une telle envergure mobilise toute une collectivité – pour l’hébergement, les services de restauration, le contrôle des foules et de la circulation, et les soins médicaux spécialisés. Et c’est là où L’Hôpital d’Ottawa joue un rôle essentiel.

L’Hôpital met à profit son expertise exceptionnelle lors de grands événements sportifs tels que l’Ironman. Au cours des 10 dernières années, l’Hôpital a été responsable de la tente médicale et des services médicaux sur le parcours pendant la Fin de semaine des courses d’Ottawa – mais son engagement remonte à plus loin, étant donné que son personnel offre des soins médicaux lors d’événements depuis plus de 30 ans. Ce partenariat de confiance de longue date est essentiel pour un événement qui dépend d’une équipe hautement qualifiée pour fournir des soins critiques pendant la course.

Karen Lawrence, chef de l’équipe médicale d’Ironman Canada Ottawa et agente de développement à La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa

Karen Lawrence, chef de l’équipe médicale d’Ironman Canada Ottawa et agente de développement à La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, trouve magnifique ce que l’événement, qui aura lieu le 3 août, signifie pour la ville.

« Ottawa sera mise en valeur en tant que destination. L’événement constitue le seul Ironman de pleine distance au Canada. Les participants se déplaceront d’ouest en est à travers notre ville et verront des endroits incroyables. »

Pour la toute première fois, Ottawa sera fière d’accueillir Ironman Canada – un événement d’endurance de renommée mondiale au cours duquel les athlètes repousseront leurs limites dans les rues, dans les cours d’eau et sur les collines de notre ville, alors qu’ils tentent de remporter une épreuve héroïque de force et de détermination.

Cette course épuisante est composée de trois étapes enchaînées : 3,86 km de natation, 180,25 km de vélo et un marathon complet de 42,20 km.

L’organisation d’un événement d’une telle envergure mobilise toute une collectivité – pour l’hébergement, les services de restauration, le contrôle des foules et de la circulation, et les soins médicaux spécialisés. Et c’est là où L’Hôpital d’Ottawa joue un rôle essentiel.

L’Hôpital met à profit son expertise exceptionnelle lors de grands événements sportifs tels que l’Ironman. Au cours des 10 dernières années, l’Hôpital a été responsable de la tente médicale et des services médicaux sur le parcours pendant la Fin de semaine des courses d’Ottawa – mais son engagement remonte à plus loin, étant donné que son personnel offre des soins médicaux lors d’événements depuis plus de 30 ans. Ce partenariat de confiance de longue date est essentiel pour un événement qui dépend d’une équipe hautement qualifiée pour fournir des soins critiques pendant la course.

Karen Lawrence, chef de l’équipe médicale d’Ironman Canada Ottawa et agente de développement à La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, trouve magnifique ce que l’événement, qui aura lieu le 3 août, signifie pour la ville.

« Ottawa sera mise en valeur en tant que destination. L’événement constitue le seul Ironman de pleine distance au Canada. Les participants se déplaceront d’ouest en est à travers notre ville et verront des endroits incroyables. »

Karen Lawrence, chef de l’équipe médicale d’Ironman Canada Ottawa et agente de développement à La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa

Rapprocher l’Hôpital de la collectivité

En collaboration avec Ironman Global, L’Hôpital d’Ottawa dirigera le soutien médical lors de l’événement et aura une clinique médicale satellite pour l’événement près de la ligne d’arrivée sur la promenade Sussex, non loin du Musée des beaux-arts. La clinique de l’Hôpital comptera six chefs d’équipe médicale et sera soutenue par plus de 300 bénévoles, qui permettront d’aider 2900 participants.

« Qu’on parle de traitement rapide et spécialisé de la déshydratation, de gestion des blessures sur place ou de transfert immédiat et sans heurt à l’hôpital, il s’agit de soins spécialisés – c’est ce que nous offrons à L’Hôpital d’Ottawa, explique Karen. Les soins offerts pendant les courses constituent un domaine à part entière qui nécessite une approche unique. Nous offrons les bons soins, au bon endroit et au bon moment. »

Notre hôpital estime que le soutien aux événements communautaires fait partie de notre responsabilité. En fournissant des soins rapides et sur place par le biais de notre clinique médicale satellite à l’événement Ironman Canada, nous réduisons la pression sur les Urgences d’Ottawa et permettons aux paramédics locaux de décharger les patients directement.

« Nous voulons que des professionnels dévoués soutiennent nos athlètes lors de cette compétition internationale », explique Dave Holme, directeur de course d’Ironman Ottawa, lorsqu’on lui demande pourquoi le partenariat avec L’Hôpital d’Ottawa est si important. « Tout au long de notre planification et de notre organisation, nous avons eu droit à un professionnalisme hors pair et à des suggestions sur la manière d’améliorer les soins médicaux lors de notre événement. Nous sommes extrêmement heureux d’accueillir tous nos athlètes le 3 août en partenariat avec L’Hôpital d’Ottawa! »

Une occasion de soutenir et de faire avancer la recherche médicale

Ironman Canada ne se contente pas de s’associer à L’Hôpital d’Ottawa pour fournir des soins médicaux sur place – il soutient aussi fièrement La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa en faisant un don généreux à la campagne Créons des lendemains afin d’aider à construire un hôpital de calibre mondial pour notre ville.

Mais ce n’est pas tout – de nombreux participants se servent de la course Ironman Ottawa comme plateforme pour mettre en lumière les soins exceptionnels que leurs proches ou qu’ils ont eux-mêmes reçus à L’Hôpital d’Ottawa.

Avant l’Ironman, le Dr Jon Hooper, ancien médecin des soins intensifs et actuel anesthésiologiste à L’Hôpital d’Ottawa, a aidé à coordonner la logistique de la tente médicale satellite de l’Hôpital. Le jour de la course, il courra et collectera des fonds en mémoire de sa femme, Sindy, et pour soutenir la recherche contre le cancer.

C’est en janvier 2013 que Sindy a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du pancréas. Malgré la chimiothérapie, la chirurgie et la radiothérapie, Sindy a terminé l’Ironman Canada à Whistler cette même année, tout en suivant son traitement.

« Elle a refusé d’abandonner, explique Jon. Ce moment a donné naissance à un mouvement : Make Every Moment Count (MEMC). Elle a fait de la course une plateforme pour atteindre un objectif, inspirer les autres et collecter des fonds, même lorsqu’elle luttait contre le cancer. Aujourd’hui, avec l’arrivée d’Ironman Canada dans sa propre cour, c’est comme si la boucle était bouclée. »

L’esprit de Sindy continue d’animer l’équipe MEMC. Le 3 août, Jon et le fils de Sindy, Chris Dobson, participeront ensemble à l’épreuve Ironman en son honneur.

Sindy et Jon Hooper
Sindy et son fils Chris Dobson

À vos marques!

Alors qu’Ironman Canada fait ses débuts à Ottawa, il apporte plus qu’une compétition de classe mondiale – il apporte des histoires de résilience, de mémoire et d’esprit communautaire. Des efforts inlassables des équipes médicales de L’Hôpital d’Ottawa au parcours impressionnant des collecteurs de fonds, cet événement témoigne de ce qui se produit lorsque les habitants d’une ville s’unissent avec cœur.

Que ce soit sur le terrain ou dans les coulisses, L’Hôpital d’Ottawa est là quand vous en avez le plus besoin.

Publié : juillet 2025

L’ambition fait partie intégrante de la personnalité de Mathieu Chatelain. Véritable force motrice dans son parcours, l’ambition qui l’anime depuis toujours lui a permis de surmonter certains des plus grands défis auxquels il a fait face. Cet élan le pousse maintenant à aider les autres. Stimulé par sa volonté d’aider autrui, il veut appuyer la plus grande initiative de collecte de fonds de la région, soit la campagne Créons des lendemains, qui vise à amasser 500 millions de dollars.

Dès son plus jeune âge, à Navan, Mathieu se distinguait par l’excellence de son éthique de travail. Il commença à travailler à 12 ans et sept ans plus tard, il avait déjà lancé sa propre entreprise de construction. Pendant ses études collégiales en architecture, ses projets ambitieux continuèrent de se préciser, et à 19 ans, il avait construit sa première maison.

Toujours avide d’apprendre, Mathieu se plongea dans la lecture d’Atteindre l’excellence de Robert Greene. « Ce livre explique comment devenir maître dans son domaine. À la fin de ma vingtaine, j’avais compris que le secteur de la construction n’était pas fait pour moi », explique-t-il.

Redonner à la communauté et aider autrui

Cette réflexion l’orienta vers le domaine qui l’intéressait le plus quand il était plus jeune : l’argent. Surnommé « M. Budget » tout au long de son secondaire, Mathieu avait un jeu préféré : le Monopoly. Il décida de se lancer dans le monde de la finance et d’aider ses clients à s’orienter dans le domaine de la planification financière.

Cette décision changea le cours de sa vie et modela la personne qu’il est aujourd’hui : un conseiller financier, mais aussi un père, un mari et un citoyen qui se consacre à aider les autres dans sa communauté.

« Je me souviens d’avoir dit à quel point je voulais m’impliquer dans ma communauté et contribuer à changer les choses. »

C’est pendant ces années d’évolution que Mathieu découvrit la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Dans le but de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, Mathieu participa à la Fin de semaine des courses. Il fit aussi du bénévolat lors du DÉFI, le vélotour annuel de financement de l’Hôpital. « Je me souviens d’avoir dit à quel point je voulais m’impliquer dans ma communauté et contribuer à changer les choses. »

Mathieu lors de la Fin de semaine des courses d’Ottawa

Une expérience riche en émotions au Déjeuner du PDG

Par la suite, Mathieu a été invité à assister pour la première fois au Déjeuner du PDG, l’événement annuel de collecte de fonds de la Fondation qui réunit des dirigeants du milieu des affaires et de la fonction publique. Il n’est pas près d’oublier cette expérience. Il garde un souvenir très vif du moment où Natasha Lewis a pris la parole pour raconter comment elle avait appris qu’elle était atteinte d’une tumeur au cerveau, et comment L’Hôpital d’Ottawa allait lui sauver la vie et lui permettre de rentrer à la maison auprès de ses enfants.

« En l’écoutant, je versais des larmes. Je pleurais, vraiment; son récit me touchait profondément. L’homme assis à mes côtés m’a demandé pourquoi je pleurais. Je lui ai expliqué que cela me rappelait quand j’avais huit ans. Mon père devait aller à l’hôpital pour se faire opérer d’une tumeur. Il m’avait dit qu’il reviendrait dans deux jours. Ce n’est qu’après avoir entendu Natasha parler que j’ai compris l’ampleur de ce que mon père avait dû traverser. »

Cet homme à ses côtés, un médecin de l’Hôpital, jeta un coup d’œil au porte-nom de Mathieu et l’invita à demander à son père si le Dr Schramm l’avait opéré.

« Le hasard m’avait assis juste à côté du chirurgien qui avait opéré mon père 30 ans plus tôt; j’ai pu le serrer dans mes bras et le remercier de m’avoir redonné mon père. »

Mathieu texta à son père, qui ne tarda pas à confirmer qu’il avait été opéré par le Dr David Schramm, désormais chef du Département d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale. « Le hasard m’avait assis juste à côté du chirurgien qui avait opéré mon père 30 ans plus tôt; j’ai pu le serrer dans mes bras et le remercier de m’avoir redonné mon père », se souvient Mathieu, la voix brisée par l’émotion, à l’évocation de cette rencontre si spéciale ce matin-là.
Mathieu et son père
Mathieu submergé par l’émotion lors du Déjeuner du PDG

Redessiner l’avenir des soins de santé

Aujourd’hui, Mathieu souhaite aider d’autres familles. « Je ne suis ni médecin ni infirmier; je ne travaille pas dans le secteur de la santé. Mais je sais que je peux faire ma part, explique-t-il. J’ai entendu parler des plans du nouveau campus et j’ai écouté Cameron Love parler de changements de système et de processus. Son message a trouvé écho chez moi. Ce projet va bien plus loin que la construction d’un édifice. Moi aussi, je veux aider un parent à rentrer chez lui auprès de sa famille, comme mon père, quand j’étais enfant. »

« Je veux accomplir quelque chose qui est plus grand que moi, afin de faire connaître à notre communauté cette cause de première importance. »

Mathieu Chatelain et sa famille
Mathieu Chatelain et sa famille

Père de trois enfants se préparant à l’accueil d’un quatrième en août 2025, Mathieu veut assurer un avenir en santé non seulement à sa famille, mais aussi aux gens qu’il rencontre dans le cadre de son travail de conseiller financier. Par exemple, des familles confrontées à des difficultés en matière de soins de santé et qui ont besoin d’accéder à des services spécialisés.

« Au fil de toutes mes expériences, j’ai appris que pour changer les choses, je dois me dépasser. Je veux accomplir quelque chose qui est plus grand que moi, afin de faire connaître à notre communauté cette cause de première importance. »

Courir un ultramarathon pour amasser 100 000 $

Porté par sa volonté d’aller toujours plus loin, Mathieu a décidé que s’il parvenait à recueillir 100 000 $, il courrait 100 km en 12 heures. Les fonds récoltés seront versés à la campagne Créons des lendemains, la plus grande initiative de financement de l’histoire de la région en appui au plus grand projet d’infrastructure de santé, le nouveau campus.

L’idée de courir 100 km lui est venue après avoir lu un livre de David Goggins s’intitulant Plus rien ne pourra me blesser : maîtrisez votre esprit et défiez le destin. Mathieu décrit cet auteur comme un véritable superhéros, et lorsqu’il court, ce sont les mots de David Goggins qui résonnent dans son esprit. « L’entraînement sera la clé de mon projet. Je connais mon corps et je l’écoute, mais j’ai élaboré un plan pour parvenir à courir les 100 km. »

« Il ne se passe pas une semaine sans que j’apprenne que quelqu’un a besoin de recevoir des soins à L’Hôpital d’Ottawa. Voilà ce qui me motive. C’est à ça que je pense chaque fois que je cours. »

Au cours de la prochaine année, Mathieu se consacrera à l’entraînement. Même avec l’arrivée prochaine d’un nouveau-né, il prévoit courir ses 100 km à l’automne 2026 à Rockland, où il vit et dirige son entreprise.

Au fil de son entraînement, il puisera sa motivation dans les récits de ses pairs touchés par une maladie grave. « Il ne se passe pas une semaine sans que j’apprenne que quelqu’un a besoin de recevoir des soins à L’Hôpital d’Ottawa. Voilà ce qui me motive. C’est à ça que je pense chaque fois que je cours. »

Écoutez Mathieu Chatelain donner des nouvelles de sa campagne de collecte de fonds et de son entraînement en vue de sa course de 100 km pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa.

Listen Now:

Publié : juin 2025

Entre un quart et un tiers des personnes qui ont une chirurgie hépatique majeure, souvent en raison d’un cancer, devront recevoir une transfusion sanguine. Maintenant, imaginez pouvoir réduire la nécessité de ce type de transfusion et l’impact qu’une telle réduction aurait à l’échelle mondiale. C’est une vision qui anime le Dr Guillaume Martel, chirurgien et chercheur, titulaire de la chaire Famille Arnie Vered en recherche hépato-pancréato-biliaire (financée par des donateurs) à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Université d’Ottawa.

Alors que le Dr Martel étudiait comme boursier à Montréal, il a été témoin d’une technique de chirurgie du foie inédite pour lui. Cette technique réduit la perte de sang pendant une opération hépatique, et l’idée l’a fasciné et intrigué. Mais lorsqu’il a creusé davantage, le jeune médecin s’est rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de contexte sur la technique et qu’il n’y avait pas d’essais cliniques – aucune preuve concrète de sa valeur.

Dr Guillaume Martel
The Vered family joined together for a photo.
Liz et Arnie Vered avec leurs six enfants et leur beau-fils

En août 2019, le Dr Guillaume Martel a été nommé premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréatobiliaire. Le Dr Martel est un chirurgien chevronné de L’Hôpital d’Ottawa qui a sauvé et prolongé la vie d’innombrables personnes, en particulier celles atteintes d’un cancer. Après des recherches dans le monde entier, c’est ici même, à Ottawa, que l’on a trouvé le meilleur candidat pour diriger la chaire de recherche. Cette chaire de recherche ouvre la voie à des essais cliniques avant-gardistes et à des techniques chirurgicales de pointe, dont nos patients pourront profiter pendant de nombreuses années. Tout cela a été rendu possible grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs.

« Quand Arnie était malade, il devait se rendre à Montréal pour être traité. C’était extrêmement difficile pour lui d’être loin de chez nous et de nos six enfants. Nous voulions permettre aux gens de recevoir leurs traitements ici, à Ottawa. Cette chaire de recherche est un élément important qui contribue à perpétuer sa mémoire. » – Liz Vered

Lancement du plus grand essai clinique du genre

Dès son arrivée à L’Hôpital d’Ottawa, il s’est donné pour mission personnelle d’en apprendre davantage sur la technique, appelée phlébotomie hypovolémique, dans laquelle une quantité contrôlée de sang est prélevée du patient avant la chirurgie, puis réinjectée dans le patient par la suite. Après avoir perfectionné la technique, lui et son équipe, dont l’anesthésiologiste Dr Chris Wherrett, ont décidé de faire leurs propres recherches afin de réunir des preuves concrètes de l’impact de cette technique qui change la pratique.

Souvent, les dons de la communauté aident à lancer des projets de recherche en phase préliminaire, attirant par la suite un financement à grande échelle grâce à des subventions permettant de lancer des recherches approfondies.

Une fois avoir testé l’innocuité et la faisabilité de la technique dans le cadre d’un essai de phase 1 à notre hôpital, l’équipe du Dr Martel a lancé le plus grand essai du genre, grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada.

Au cours d’une période de cinq ans, qui a pris fin en 2023, 446 personnes ont été recrutées dans quatre hôpitaux canadiens, dont L’Hôpital d’Ottawa, pour participer aux essais. « Une fois sous anesthésie, des patients ont été sélectionnés au hasard pour recevoir soit une phlébotomie hypovolémique, afin de diminuer les transfusions sanguines, soit des soins habituels », explique le Dr Martel.

Seul l’anesthésiologiste savait quels patients appartenaient à quel groupe.

Rowan Ladd a participé à un essai clinique à L’Hôpital d’Ottawa

Volontaire pour participer à la recherche

Parmi ces patients inscrits figure Rowan Ladd, une ancienne analyste pour le ministère de la Défense nationale, qui a reçu un diagnostic de cancer du côlon en décembre 2020 à l’âge de 44 ans.

« J’étais tellement effrayée, et je pensais que j’allais mourir. »

Au cours de la période précédant son diagnostic, la mère de deux enfants se souvient avoir remarqué de nombreux signes qu’elle avait alors ignorés parce qu’elle les attribuait simplement au stress, de sorte que lorsqu’elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer, elle a été choquée. « J’étais tellement effrayée, et je pensais que j’allais mourir. »

Au cours des trois mois suivant son diagnostic, elle a eu une colectomie, une intervention chirurgicale qui consiste à retirer une partie ou la totalité du côlon, et quatre mois plus tard, elle est retournée au travail.

Toutefois, deux ans plus tard, un examen régulier par IRM a révélé une tache sur son foie. Son cancer s’était propagé. C’était une nouvelle dévastatrice, et c’est à ce moment qu’elle a rencontré le Dr Martel. « On entend “stade 4”, et on se dit que c’est la fin. Mais le Dr Martel m’a expliqué qu’un stade 4 ne signifie pas nécessairement une mort prochaine. Il avait des patients chez qui il avait pratiqué une intervention qui étaient encore vivants des années plus tard », se rappelle Rowan.

« Je soutiens pleinement la recherche. Cette étude me semblait intéressante parce qu’elle avait obtenu d’excellents résultats dans le cadre de l’essai pilote. »

Quand est venu le temps d’enlever la tumeur, Rowan n’a pas hésité à se porter volontaire pour participer à l’essai clinique. « Je soutiens pleinement la recherche. Cette étude me semblait intéressante parce qu’elle avait obtenu d’excellents résultats dans le cadre de l’essai pilote », affirme Rowan. « On vous dit avant la chirurgie que le foie est plein de vaisseaux sanguins et qu’il y a donc des risques d’hémorragie majeure. Je trouvais ça formidable que les chercheurs essaient des choses pour réduire ces risques. » 

C’était une chose d’accepter de participer, mais Rowan avait bon espoir d’être choisie pour l’essai. Son intervention chirurgicale a eu lieu en octobre 2022, et c’est seulement par la suite qu’elle a appris qu’elle avait en fait été choisie au hasard pour une phlébotomie hypovolémique.

Rowan avec son chien
Rowan avec ses deux filles et son conjoint

Réduire le risque de perte de sang

Pour les patients du groupe de phlébotomie hypovolémique, l’anesthésiologiste a retiré l’équivalent d’un don de sang (environ 450 mL) avant la chirurgie. Si le patient avait besoin de sang pendant l’intervention chirurgicale, on utilisait d’abord son propre sang. Dans le cas contraire, le sang était réinfusé avant son réveil.

« La perte de sang est une préoccupation majeure en chirurgie du foie. Retirer un demi-litre de sang juste avant une importante chirurgie hépatique est la meilleure chose que nous avons trouvée jusqu’à présent pour réduire la perte de sang et les transfusions », explique le Dr Martel. « Ça fonctionne en abaissant la pression artérielle dans le foie. La technique est sécuritaire, simple, peu coûteuse et devrait être envisagée pour toute chirurgie du foie comportant un risque élevé d’hémorragie. »

« Participer à cet essai a été une expérience vraiment positive, et l’équipe a été merveilleuse. Je suis tellement contente d’avoir été sélectionnée, et je suis contente que ça pourra aider d’autres patients. » 

Rowan était ravie d’avoir été sélectionnée. Elle n’a pas eu besoin d’une transfusion sanguine et après quatre jours d’hospitalisation, elle était de retour à la maison auprès de sa famille à Dunrobin. Aujourd’hui, deux ans plus tard, elle est toujours en rémission.

« Pour moi, cette chirurgie m’a sauvé la vie. J’ai eu la malchance d’avoir un cancer, mais ça m’a vraiment réveillée. Maintenant, je me sens plus vivante, et je profite vraiment de la vie, alors qu’avant, je ne faisais qu’exister », explique-t-elle. « Participer à cet essai a été une expérience vraiment positive, et l’équipe a été merveilleuse. Je suis tellement contente d’avoir été sélectionnée, et je suis contente que ça pourra aider d’autres patients. » 

Le coût de la conservation du sang pour ceux qui en ont le plus besoin

La chirurgie du foie est considérée comme une intervention majeure. Le risque de saignement important est plus élevé que la moyenne, et une des conséquences est la nécessité d’une transfusion sanguine pendant l’opération pour aider le patient à rester en vie, à se rétablir et à prospérer.

« Les transfusions sanguines peuvent sauver des vies, mais si vous n’en avez pas besoin pour sauver votre vie, il vaut mieux l’éviter », explique le Dr Dean Fergusson, auteur principal de l’étude et directeur scientifique adjoint, Recherche clinique, à L’Hôpital d’Ottawa.

Rencontrer le Dr Dean Fergusson

En savoir plus sur le Dr Dean Fergusson, , auteur principal de l’étude et directeur scientifique adjoint, Recherche clinique, à L’Hôpital d’Ottawa.

« Les hôpitaux ne disposent pas de quantités de sang illimitées – c’est en fait une ressource très précieuse . »

Une transfusion sanguine au Canada coûte environ 500 $, principalement en ressources humaines. Les poches de sang et les tubes utilisés pour la phlébotomie hypovolémique coûtent moins de 30 $. Comme le fait remarquer le Dr Martel, « Les hôpitaux ne disposent pas de quantités de sang illimitées – c’est en fait une ressource très précieuse ».

Il souligne aussi que la collecte de sang donne lieu à une émission de carbone considérable. « On se procure le sang auprès des donneurs et des cliniques, puis on le transporte. Il doit ensuite être traité et fractionné en composants dans une installation, puis entreposé. Tout cela mène à une empreinte carbone assez importante », ajoute le Dr Martel.

Qu’est-ce que cela signifie pour les patients?

Selon les données des banques de sang des hôpitaux et les dossiers médicaux des patients, 7,6 % des patients ayant subi une phlébotomie hypovolémique ont reçu des transfusions sanguines dans les 30 jours suivant la chirurgie, comparativement à 16,1 % des patients ayant reçu des soins habituels. La phlébotomie hypovolémique n’a pas causé plus de complications que les soins habituels. 

« Avec cette technique, vos probabilités de nécessiter une transfusion sanguine diminuent de moitié, sans risque supplémentaire pour vous. Tout le monde y gagne. » 

Les chirurgiens affirment aussi que la technique a facilité la chirurgie parce qu’il y avait moins de sang obscurcissant les endroits qu’ils devaient couper.

Selon le Dr Martel, c’est un véritable second souffle pour les patients qui subissent une importante chirurgie hépatique. « Avec cette technique, vos probabilités de nécessiter une transfusion sanguine diminuent de moitié, sans risque supplémentaire pour vous. Tout le monde y gagne. »

L’objectif est maintenant de faire passer le mot et de sensibiliser les chirurgiens partout dans le monde. Les hôpitaux qui ont participé à l’essai, y compris L’Hôpital d’Ottawa, ont mis en œuvre la technique comme norme de soins, et on croit que d’autres hôpitaux à l’échelle mondiale commenceront à l’adopter lorsqu’ils découvriront les résultats transformationnels.

Écoutez le Dr Guillaume Martel dans l’épisode 40 du balado Pulse discuter de chirurgies abdominales complexes et de la chaire Famille Arnie Vered en recherche hépato-pancréato-biliaire.

Écouter maintenant :

En raison de la grève de Postes Canada, les dons envoyés par la poste pourraient être retardés.
Veuillez envisager de faire un don en ligne ou appeler le 613-761-4295.