Phil et son fils Sean
Sean  Downey a donné un rein à son père.

« À quel âge vais-je te donner mon rein? », demande Liam, âgé de sept ans, après que son père, Sean  Downey, eût donné son rein à son propre père.

Le jeune Liam sait intuitivement que le don fait partie de la philosophie des Downey.

Phil  Downey, le père de Sean, affirme qu’en grandissant dans la région rurale de Carp, il a toujours reconnu l’importance d’aider les autres. C’est quelque chose qui se faisait naturellement. Il mentionne que sa mère, qui était infirmière à l’Hôpital Civic dans les années  1940, conservait un poème sur le « don » qu’elle avait retranché d’une carte de souhaits. Il était toujours affiché sur le réfrigérateur afin de leur rappeler l’importance de donner aux autres. Phil affirme qu’une copie de ce même poème est affichée sur son propre réfrigérateur aujourd’hui, et que ses cinq enfants adultes l’ont également affiché chez eux. Il s’agit du credo familial.

« Je crois qu’il est important de donner lorsqu’il est possible de le faire, déclare Sean. Nous vivons dans le meilleur pays du monde et notre capacité de donner est supérieure à celle de nombreux autres pays. Si toutes les personnes pensaient ainsi, nous pourrions vivre dans un monde meilleur. »

Il y a environ 12  ans, Phil a reçu un diagnostic de maladie rénale qui allait entraîner une insuffisance rénale. Environ au même moment, il a reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Après l’ablation de sa prostate, il lui a été recommandé d’attendre cinq ans avant de recevoir une greffe de rein, car il aurait besoin de prendre des médicaments anti-rejet immunosuppresseurs susceptibles d’augmenter les risques de cancer.

Cinq ans plus tard, Phil n’avait toujours pas eu de récidive de cancer, mais il vivait sous dialyse et avait désespérément besoin d’un rein. Sa conjointe Gail, ses enfants et ses beaux-enfants se sont portés volontaires pour lui donner un rein. Sean, son fils cadet, était le donneur le plus compatible.

« Beaucoup de gens souffrent du cancer ou d’autres terribles maladies. J’ai des amis qui ont perdu des proches et qui se seraient fait couper un bras pour les sauver », affirme Sean, âgé de 42 ans. « Dans le cas des maladies rénales, il existe un savoir-faire médical qui peut sauver la vie de quelqu’un et permettre à l’autre personne de continuer à mener une vie normale et heureuse. » Selon lui, le don d’un rein est « quelque chose que l’on fait pour son père ».

 

La famille Downey dans son jardin.
La famille Downey, lors de son cocktail de financement en août. De gauche à droite: Sean Downey, Karen Leonard, Bruce Downey, Shannon Downey, Kevin Wolfe, Bryan Buchanan, Kate Wolfe, Jessica Wolfe, Phil, Gail Downey, et Liam Downey.

En juillet  2013, Sean et Phil se sont fait opérer en même temps. La greffe de rein a été un succès. Phil s’est rapidement senti mieux. Même encore à l’hôpital, il avait plus d’énergie qu’il n’en

Phil et Gail
En avril 2019, Phil et Gail  Downey ont reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles.

avait eue depuis plusieurs années. Sean et Phil se sont rapprochés pendant leur rétablissement commun. Le père et le fils tenaient des compétitions amicales pour atteindre des étapes importantes : ils cherchaient à savoir qui pouvait marcher le plus souvent et qui pouvait physiquement faire le plus de choses ou le plus rapidement. Pendant leur rétablissement, Phil a convaincu Sean de se joindre à ses affaires immobilières, et ils travaillent maintenant ensemble.

Phil et Gail étaient si reconnaissants des merveilleux soins offerts au fil des ans par L’Hôpital d’Ottawa qu’ils ont participé activement à des campagnes de financement pour répo

ndre aux besoins urgents de l’Hôpital, comme dans le cas du CyberKnife, du Centre de dermatologie Charlie et Claudette Logue, et le Centre de santé du sein Rose Ages. Ils se sont rendu compte que la philanthropie était également importante pour leurs enfants adultes. Les membres de la famille ont décidé d’encourager leurs amis à inspirer le don, à leur tour, au sein des différentes générations de leurs propres familles.

En août, Phil et Gail ont organisé un cocktail dans leur cour arrière pour leur famille et leurs amis proches. Ils ont annoncé qu’en reconnaissance des traitements et des soins reçus par Phil à L’Hôpital d’Ottawa, ils allaient faire un don important pour la recherche sur les reins. Sachant que l’Hôpital avait touché tous ceux qui étaient présents, les Downey ont demandé à leurs amis d’encourager l’engagement de leurs propres enfants, c’est-à-dire de la prochaine génération, en vue d’appuyer les soins de calibre mondial à L’Hôpital d’Ottawa.

La famille  Downey donne aux suivants, sachant qu’elle contribuera à influencer l’avenir des soins de santé à Ottawa pour les générations de Downey à venir.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Michael Baine était en vacances en Floride lorsque le bureau de la gouverneure générale l’a appelé pour lui dire qu’il recevait la Médaille du souverain pour les bénévoles.

Mike Baine
Mike Baine a été que capitaine de table au Petit déjeuner du président depuirs.

« J’étais époustouflé », raconte Mike, un bénévole dévoué de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa depuis 2004. « Vous ne pensez jamais à ça lorsque vous faites du bénévolat. Dans mon cas, j’aime le travail. J’aime la cause. Cela a toujours été une situation gagnant-gagnant pour moi. »

La médaille, anciennement connue sous le nom de Prix canadien l’entraide, est décernée pour honorer les personnes dévouées, comme Mike, qui ont fait une importante contribution à la collectivité en tant que bénévole.

Mike a de nombreux parents et amis qui ont été des patients à L’Hôpital d’Ottawa et a vu de première main les excellents soins et traitements qu’ils y ont reçus. En 2004, il a entendu parler de l’événement de financement que constitue le Petit déjeuner du président et a trouvé qu’il s’agissait d’une « façon » brillante d’informer les gens sur les soins et la recherche remarquables à L’Hôpital d’Ottawa. Il a offert d’animer une table et a invité neuf  personnes à se joindre à lui.

Ses invités et lui ont été impressionnés durant le petit déjeuner d’une heure, en écoutant les patients raconter comment leur vie – transformée par un accident ou une maladie – a été sauvée par L’Hôpital d’Ottawa. Ils ont aussi entendu le président-directeur général, le D  Jack  Kitts, parler de sa vision des soins de santé. Ces histoires extraordinaires de guérison les ont incités à faire un don à l’hôpital.

« Je ne fréquente pas de gens riches, mais je connais des personnes qui sont dévouées envers les autres », dit Mike qui a commencé à enseigner au Ottawa Catholic School Board en 1972 et a pris sa retraite en 2007, alors qu’il occupait le poste de Surintendant, Enseignement spécial et Services aux étudiants. « Mes collègues et mes amis ont tous choisi une profession orientée sur les personnes. Ils aiment aider les gens, alors je leur en ai parlé. »

Mike a été tellement impressionné par ces témoignages incroyables et a ressenti tellement d’ondes positives que chaque année depuis, il a été capitaine de table, invitant neuf amis pour qu’eux aussi ressentent de l’inspiration. Au cours des 14  dernières années, Mike a invité plus de 100  personnes au Petit déjeuner du président.

Mike Baine
Mike a été un cycliste dans chaque Défi de la Fondation depuis le début il y a neuf  ans.

« Certains de mes invités sont eux-mêmes devenus capitaines de table. Mais réellement, beaucoup d’entre eux sont maintenant de grands ambassadeurs de L’Hôpital d’Ottawa en raison de l’expérience extraordinaire que fait vivre cette heure-là » dit-il.

Puis en 2009, lorsque la Fondation a mis sur pied un groupe de discussion pour explorer l’idée d’organiser un événement de cyclisme afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer, elle a demandé à Mike d’en faire partie. Le groupe a accepté la proposition avec enthousiasme. Et en 2010, Mike a amassé de l’argent pour la recherche sur le cancer et le 11  septembre, quatre  jours avant d’animer une table durant le Petit déjeuner du président, il a enfourché son vélo pour participer au premier Vélo Rideau (maintenant appelé LE DÉFI). Il a tellement aimé l’événement qu’il s’est inscrit pour l’année suivante et y a participé chaque année depuis. En septembre  2018, Mike avait une plus grande raison de participer, car un de ses amis proches est décédé du cancer. Il a battu son record personnel en amassant 5 000 $ pour L’Hôpital d’Ottawa.

« J’ai rencontré tellement de gens merveilleux en faisant du bénévolat. Des gens que vous découvrez parce que vous êtes ensemble aux mêmes événements, dit Mike. Et vous rencontrez les mêmes personnes au DÉFI ou à la ligne d’arrivée. Cela devient une partie intégrante de votre vie – ce genre de philanthropie. »

Mike a également été bénévole pour le CHEO, la Société de l’aide à l’enfance d’Ottawa et le Bureau des services à la jeunesse. Transformer la vie des enfants est une autre cause qui lui tient à cœur.

Mike a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles lors d’une cérémonie qui a eu lieu le 9  avril  2109. Les félicitations sont de mises pour d’autres bénévoles de la Fondation qui ont aussi reçu ce prix en raison de leur engagement exceptionnel et de leur extraordinaire soutien envers L’Hôpital d’Ottawa : Gail et Philip  Downey, le D  Lothar  Huebsch et Sheryl  McDiarmid.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Il y a maintenant près de 60 ans que la famille Tod compte sur le soutien de L’Hôpital d’Ottawa.

Au fil des ans, les médecins de L’Hôpital d’Ottawa ont traité la famille pour un éventail de maux, des amygdalites aux appendicites en passant par les commotions cérébrales, les foulures et les coupures. C’est là que Charles a fait ajuster ses prothèses auditives et que Melanie a subi une intervention d’exploration. C’est aussi là, plus récemment, que Maureen a été traitée pour une suite de mini-AVC qui avaient occasionné plusieurs chutes.

Les Tod n’étaient pas les seuls à profiter de la proximité de l’Hôpital : il n’était pas rare que des amis qui subissaient des traitements s’arrêtent à la maison pour y boire une réconfortante tasse de thé.

Peu importe ce qui n’allait pas, les Tod savaient que L’Hôpital d’Ottawa était l’endroit où se rendre pour obtenir des soins de calibre mondial.

N’ayant jamais été du genre à recevoir sans donner au suivant, Maureen s’est proposée comme bénévole à la boutique de cadeaux. Elle est aussi devenue donatrice et a inspiré sa fille Melanie à faire de même. Il était donc tout naturel pour Maureen d’inclure un legs à L’Hôpital d’Ottawa dans son testament.

« Ce sera utile pour permettre aux gens d’avoir accès aux soins. À près de 90 ans, je n’ai pas eu beaucoup recours aux services de soins de santé, mais quand j’en ai eu besoin, on s’est bien occupé de moi, et je me porte encore bien. Je veux transmettre cela. »

– Maureen Tod


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Kathleen est née à Kemptville, en Ontario, en 1906. Ses affinités pour les enfants, évidentes dès son plus jeune âge, l’ont poussée à obtenir son certificat d’enseignement en 1925.

Diplôme en main, Kathleen est devenue institutrice dans une petite école d’une seule classe, remplie d’élèves de la 1re à la 8e année. Pendant deux ans, elle s’est consacrée à former ces jeunes esprits et à leur transmettre des valeurs telles que la compassion, le sens du devoir et l’entraide.

Comme son vif intérêt pour l’enfance n’a fait que grandir durant ces années, Kathleen a décidé de le pousser un peu plus loin. Elle a déménagé à Guelph, où elle a décroché un diplôme en économie domestique en 1929 qui lui a permis de travailler comme diététicienne à l’Hôpital pour enfants malades de Toronto.

Kathleen trouvait son travail exigeant, mais aussi profondément gratifiant. Voir des bambins malades souffrir lui brisait le cœur, mais c’est aussi ce qui la motivait à faire de son mieux pour les réconforter autant que possible.

Elle n’a jamais oublié le sentiment d’injustice qu’elle ressentait devant ces enfants qui faisaient face à un tel désavantage, ces jeunes vies pleines de promesses ravagées par la maladie. C’est ce qui l’a inspirée à faire un don par testament pour financer la formation des infirmières qui souhaitent se spécialiser en soins néonataux.

Kathleen a consacré sa vie à aider les générations futures à s’épanouir. Son legs durera pendant des décennies grâce à son don par testament à L’Hôpital d’Ottawa.


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Voici Annie.

Annie et Hernan sont arrivés à Ottawa avec deux valises, un bambin et 500 $ en poche.

Annie est devenue directrice financière de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Au fil des ans, elle a constaté l’importance des soins qui sauvent des vies : lorsqu’un virus rare s’est attaqué à ses reins, l’obligeant à subir des traitements de dialyse, les médecins de L’Hôpital d’Ottawa l’ont remise sur pied. C’est aussi là qu’Hernan a reçu, avec succès, une greffe de la cornée.

« J’ai remarqué qu’un nombre croissant d’habitants d’Ottawa et des environs faisaient des legs testamentaires à L’Hôpital d’Ottawa. Même si ce type de don n’attire généralement pas tellement l’attention, j’ai appris qu’il s’agissait d’une source majeure de revenus pour la recherche clinique, l’achat d’équipement médical et la prestation de soins de calibre mondial. »

Quand Annie s’est remise de sa maladie rénale, le couple a décidé d’inclure un legs à L’Hôpital d’Ottawa dans sa planification successorale.

Ils y ont peu repensé jusqu’en 2015, lorsqu’Hernan a reçu un diagnostic de cancer du appendiculaire (ou cancer de l’appendice, une forme très rare de cancer). L’Hôpital d’Ottawa a été là pour eux une fois de plus. Même si Hernan a lutté du plus fort qu’il pouvait, il a été tragiquement emporté par la maladie.

Bien qu’elle s’ennuie terriblement d’Hernan, Annie fait de son mieux pour profiter pleinement de la vie, comme il l’aurait voulu. Elle sait en outre que grâce à leur legs testamentaire, la bonté et le sens de la communauté de son mari sont toujours bien présents.

« Lorsque je repense à ma vie, je nous vois comme une équipe, Hernan et moi. Nous avons tellement bâti et nous laisserons tellement. Nous avons eu de beaux enfants brillants. Nous avons travaillé dur au service d’autrui. Notre legs testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa contribuera à ce que les générations futures reçoivent les meilleurs soins possible quand elles en auront le plus besoin. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.