Transformer l’adversité en gestes concrets – un couple de jeunes philanthropes donne au suivant 

Il est plutôt rare que des gens réagissent à une expérience difficile en choisissant d’améliorer la vie des autres, mais c’est exactement ce que HarleyFinkelstein et LindsayTaub, philanthropes et entrepreneurs locaux, ont choisi de faire. Et ils espèrent que leur histoire inspirera d’autres personnes à en faire autant. 

Complications inattendues 

En février2019, Lindsay a senti le travail commencer pour l’accouchement du deuxième enfant du couple. Harley et elle se sont rendus au Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa, fébriles à l’idée de faire enfin connaissance avec leur nouvel enfantMalheureusement, l’accouchement ne s’est pas passé comme ils l’espéraient. Après un travail et un accouchement relativement facile pour leur premier enfant en 2016, ils s’attendaient à vivre le même genre d’expérience. Cette fois, cependant, le travail a été extrêmement difficile et incroyablement douloureux. 

Lindsay a dû subir une césarienne d’urgence. Ce n’était pas ce que Lindsay et Harley avaient envisagé. L’idée d’une intervention chirurgicale leur inspirait une certaine crainte, tant pour la mère que pour l’enfant à naître. Heureusement, la naissance s’est bien déroulée, et la mère et l’enfant étaient toutes deux en bonne santé. 

Épuisés, submergés par les émotions après cette série d’événements inattendus, Lindsay et Harley avaient désespérément besoin de décompresser et de se reposer, tout un défi lorsqu’on partage une chambre avec trois autres patients, avec le vaetvient incessant des infirmières, des médecins et des visiteurs.

Découverte d’un besoin 

En tant que chef des opérations à Shopify, une multinationale canadienne de commerce électronique installée ici même à Ottawa, Harley a connu sa part de situations stressantes, mais même lui a trouvé l’expérience éprouvante. « Cela a été une expérience stressante, que nous n’avions pas du tout prévue », raconte Harley. 

En tant que jeunes parents en santé, Harley et Lindsay ont eu la chance d’avoir peu d’interactions avec l’hôpital. Il a fallu cette expérience difficile pour qu’Harley prenne conscience de ce que l’on éprouve quand on est l’être cher d’une personne qui a un problème de santé. Lindsay et son enfant recevaient d’excellents soins et il savait qu’elles étaient entre bonnes mains. Pourtant, il a perçu un besoin pour les familles de disposer d’un espace qui leur permettrait de vivre une meilleure expérience après la naissance d’un enfant. «Lindsay et moi avons ressenti un besoin et vu l’occasion de faire quelque chose à ce propos », explique Harley.

« Chacun de nous peut faire quelque chose pour améliorer la vie de quelqu’un d’autre, explique Harley. Selon moi, l’idée de donner au suivant est ce qui permet de créer des communautés vibrantes, prospères et bien administrées. Et il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir 60 ans et d’être retraité pour le faire, il faut commencer dès que possible. » – Harley Finkelstein

Construire une communauté en donnant au suivant 

Harley et Lindsay viennent tous deux de milieux modestes, mais ils s’inspirent volontiers de leurs enfances respectives et de l’importance qu’on accordait alors au temps passé ensemble. C’est ce qui a incité Lindsay à ouvrir son propre bar laitier appelé Sundae School afin d’offrir aux familles un endroit où discuter tout en dégustant une gâterie. 

Alors que la carrière de l’un et l’entreprise de l’autre se développaient, ils ont acquis la conviction que leur bonne fortune comportait la responsabilité de donner au suivant et d’aider les autres. Ils sont maintenant bien connus dans la région d’Ottawa, non seulement pour leur réussite en affaires, mais aussi en tant que philanthropes influents dans une communauté dynamique qui s’efforce d’améliorer la vie à Ottawa, notamment en contribuant à la construction du centre juif Finkelstein Chabad. 

« Être philanthrope ne se résume pas toujours à signer de gros chèques, déclare Harley. C’est aussi trouver quelqu’un qui vit une période difficile et chercher à lui faciliter la vie. Il n’est pas nécessaire de tout changer, mais en faisant graduellement don de temps et d’argent, vous pouvez atteindre des résultats spectaculaires, particulièrement si vous inspirez d’autres personnes à en faire autant.»

Mom and baby look into camera in kitchen
Bébé Zoé à la maison avec sa maman, Lindsay.

Transformer des circonstances difficiles en passant aux actes 

C’est exactement ce que Harley et Lindsay entendent faire. Avec un don à L’Hôpital d’Ottawa, ils espèrent inspirer les autres à redonner à leur communauté d’une manière significative pour eux. 

« Soutenir l’hôpital est une démarche très personnelle étant donné que c’est là que j’ai accouché et que j’ai reçu d’excellents soins médicaux, mais je voulais aussi contribuer à d’autres aspects des expériences que les gens y vivent. C’était vraiment important pour nous, explique Lindsay. Je voulais que nos filles voient que nous nous occupons non seulement de nos entreprises, mais que nous attachons aussi une grande importance à notre communauté et nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour y contribuer, et il y a tellement de manières de le faire. » 

« Nous sommes très attachés à notre communauté et nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour y contribuer, et il y a tellement de manières de le faire. » – Lindsay Taub

Dans l’espoir d’inspirer les autres 

En fin de compte, Harley et Lindsay sont persuadés qu’ils doivent prêcher par l’exemple, non seulement en étant des modèles pour leurs propres filles, mais en motivant d’autres personnes dans la communauté. 

« Chacun de nous peut faire quelque chose pour améliorer la vie de quelqu’un d’autre, explique Harley. Selon moi, l’idée qui consiste à donner au suivant est ce qui permet de créer des communautés vibrantes, prospères et bien administrées. Et il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir 60 ans et d’être retraité pour le faire, il faut commencer dès que possible. »


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Un don testamentaire pour perpétuer un grand amour

« Quand je te cherche, je n’ai jamais besoin de regarder trop loin. Je sens ta présence dans chaque pièce, dans chaque recoin. »

Jim Whitehead a écrit ce poème pour sa défunte épouse, Pat, après sa mort. Le couple avait un lien magique qui a duré presque toute leur vie, y compris pendant plus de 35 ans de mariage.

Pat et Jim se sont rencontrés pour la première fois lorsqu’ils étaient de jeunes enfants dans un quartier d’Orangeville où Jim vivait et où Pat rendait visite à des parents. Par la suite, leurs chemins se sont séparés et, pendant la vingtaine d’années qui ont suivi, chacun s’est marié et a eu deux enfants, tous des garçons.

Ce n’est que vers la mi-quarantaine, alors qu’ils vivaient tous les deux à Ottawa, qu’ils se sont revus. « Nous sommes devenus “à la fois célibataires” et réunis », se souvient Jim, alors qu’un sourire illumine son visage.

La renaissance d’un amour

Le rétablissement des liens a été instantané. « Nous étions tous les deux à une fête à Barrhaven, organisée par un ami commun. Quand je l’ai vue, je savais que le moment était venu. »

Comme on dit, le reste appartient à l’histoire. Les deux se sont mariés et ont bâti leur vie dans leur maison confortable près du Campus Civil de L’Hôpital d’Ottawa. Ils partageaient la même passion pour la musique, l’art et les voyages, ce qui est évident lorsqu’on regarde leur maison. Ils avaient également un lien profond avec leur communauté – Pat soutenait régulièrement 40 organismes de bienfaisance locaux.

Après le décès de Pat en janvier 2018, après une lutte de sept ans contre les effets de la maladie d’Alzheimer, Jim a décidé de revoir les organismes de bienfaisance que sa défunte épouse et lui avaient soutenus.

Patricia Whitehead in sitting on a couch in her home.
Patricia, la défunte épouse de Jim, photographiée dans leur maison confortable.

L’héritage de leur amour

Finalement, Jim a décidé de faire un don testamentaire à 11 organismes, dont L’Hôpital d’Ottawa. Pendant ses années de travail, Jim a été employé à l’unité de gériatrie de L’Hôpital Civic, aujourd’hui le Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa. L’hôpital n’étant qu’à deux pas de chez lui, ce don était important pour lui. « Mes fils sont nés dans cet hôpital, mes deux beaux-fils aussi. J’y ai travaillé, Pat et moi avons été soignés à l’hôpital et je me suis rendu compte que je voulais en faire plus. »

Assis dans son salon, Jim pleure toujours la perte de son épouse bien-aimée. Cependant, la présence de cette dernière emplit leur maison, grâce aux touches spéciales qui viennent d’elle, de l’agrandissement qu’elle a dessiné aux tableaux accrochés au mur en passant par les marionnettes qu’elle a fabriquées de ses mains. Jim réfléchit à leur lien spécial, qui était si fort qu’il les a réunis. « Nous étions bien assortis, explique Jim en souriant. Je n’ai jamais autant aimé et je n’ai jamais été autant ni mieux aimé que par ma Patricia. »

Le don de Jim sera un héritage durable non seulement pour lui, mais aussi pour Pat, et il honorera leur amour profond l’un pour l’autre ainsi que pour leur communauté. Leur histoire d’amour se poursuivra pendant des générations grâce aux soins et à l’attention que nos équipes prodigueront aux patients au cours des prochaines années.


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D’atroces douleurs à la poitrine avaient tiré Phyllis Holmes d’un profond sommeil. Un séjour aux urgences a permis de constater qu’elle souffrait d’une torsion de l’intestin grêle. Les médecins ont utilisé une technique inhabituelle qui consistait à laisser son abdomen ouvert pendant deux jours après l’opération, c’est pour cette raison que Phyllis est en vie aujourd’hui.

Le premier d’une longue série de miracles

Pendant 18 mois, Phyllis a ressenti de la douleur intermittente à la poitrine. Certains épisodes n’ont duré que quelques minutes alors que d’autres ont duré plusieurs heures. Incapable de mettre le doigt sur la cause de la douleur, le médecin de Phyllis a entrepris un processus d’élimination et l’a envoyée passer divers tests, dont un à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Lorsque les résultats ont révélé que ce n’était pas son cœur qui causait tout cet inconfort, les médecins ont demandé une tomodensitométrie dans l’espoir qu’elle fournisse certaines réponses.

Cependant, à peine quelques jours avant son rendez-vous, Phyllis s’est réveillée en sursaut dans d’atroces douleurs. Couché à côté d’elle, inquiet, se trouvait son mari, Brian Jackson, qui a insisté pour qu’ils se rendent à l’urgence. Les douleurs de Phyllis étaient toujours présentes lorsque le couple est arrivé au Campus général de L’Hôpital d’Ottawa. Reconnaissent leur gravité, le personnel d’admission a immédiatement envoyé Phyllis en salle d’examen.

Un diagnostic de vie en danger

Dr. Guillaume Martel and Phyllis Holmes embrace at The Ottawa Hospital.
Le Dr Guillaume Martel et Phyllis Holmes.

Après plusieurs tests, Phyllis a subi une tomodensitométrie. Les résultats ont montré que sa vie était en jeu.

En se remémorant son expérience, Phyllis raconte qu’elle n’a entendu qu’une seule chose : elle devait être opérée d’urgence. « C’est tout ce que j’ai entendu, dit Phyllis, nous devons vous opérer d’urgence sinon vous pourriez faire face à une situation qui mettrait votre vie en danger. »

La tomodensitométrie a révélé une petite torsion dans son intestin, qui a fait que ce dernier est devenu violet, presque noir sur toute sa longueur. « Tout son intestin grêle se nécrosait », dit le chirurgien de Phyllis, le Dr Guillaume Martel, « ce qui n’offre aucune chance de survie. Par contre, nous avons traité Phyllis rapidement et, ce jour-là, les choses se sont parfaitement emboîtées. »

Habituellement, en présence d’un intestin dans cet état, les chirurgiens auraient enlevé la partie qui était compromise. Cependant, dans le cas de Phyllis, c’est presque tout son intestin était qui était en danger. L’ablation d’une aussi grande partie de son intestin l’aurait forcée à être nourrie par voie intraveineuse jusqu’à la fin de ses jours.

Une technique chirurgicale non conventionnelle

Une fois Phyllis dans la salle d’opération, les médecins ont pu mieux évaluer la gravité des dommages causés à son intestin. Il lui restait un peu de vitalité dans l’intestin, signe encourageant qu’il y avait une possibilité de le sauver. Plutôt que de procéder à l’ablation de l’intestin, ils ont décidé de laisser l’abdomen ouvert et d’attendre.

Pendant deux jours, Phyllis est restée sous sédatifs à l’unité des soins intensifs, l’abdomen ouvert. Pendant tout ce temps, Brian se souvient que les infirmières et les médecins étaient attentifs et compatissants et lui faisaient savoir ce qui se passait à chaque étape. « J’étais toujours au courant de la situation », dit Brian, ce dont il était reconnaissant pendant cette période particulièrement difficile et stressante.

« Il est plutôt rare de laisser un patient ouvert, mais cela peut être une manière de limiter les dégâts, explique le Dr Martel. Cette technique a enlevé beaucoup de pression dans l’abdomen de Phyllis, ce qui a donné du temps pour voir si son intestin survivrait. Cependant, il peut être difficile, pour un médecin, de savoir si cette technique fonctionnera pour un patient plutôt qu’un autre. Heureusement, dans le cas de Phyllis, ça a été un succès. »

L’attente était terminée

Lorsque Phyllis est revenue en salle d’opération pour sa deuxième intervention chirurgicale, le Dr Balaa, le chirurgien, a dit à Brian à quoi s’attendre. Il pourrait s’agir d’une longue intervention, au cours de laquelle on procéderait à l’ablation d’une partie de l’intestin de Phyllis et, à sa place, on mettrait un sac de colostomie. Brian s’est installé pour une longue attente angoissante, incertain de ce à quoi ressemblerait la vie de Phyllis une fois l’opération terminée. Mais moins d’une heure plus tard, le Dr Balaa est arrivé avec de très bonnes nouvelles.

Lorsque les médecins ont retiré la couverture, un drap qui protégeait l’abdomen de Phyllis pendant qu’elle était allongée et clampée, son intestin était sain et redevenu normal. À leur grand étonnement, il est resté viable et tout ce qu’ils avaient à faire, c’était des points de suture à Phyllis.

Période de récupération

Le lendemain matin, en se réveillant, Phyllis a vu le sourire chaleureux de Brian qui était à son chevet. Même si elle n’était pas consciente de la tournure incroyable des événements, elle était reconnaissante d’être en vie.

Elle est restée à l’hôpital pendant une semaine après la première opération. Pendant son rétablissement, Phyllis se souvient d’avoir reçu des soins exceptionnels. « Les médecins avaient toujours tellement de temps pour moi quand ils faisaient leur ronde, raconte Phyllis, ils ont été très patients et concernés par ma situation, c’était réconfortant et merveilleux. » Elle était tellement reconnaissante qu’elle voulait témoigner sa gratitude.

Montrer de la gratitude

Dr. Guillaume at The Ottawa Hospital
Le Dr Guillaume Martel faisait partie de l’équipe qui a sauvé la vie de Phyllis.

C’est alors que Phyllis a entendu parler du Programme des prix de gratitude. Ce programme a été conçu comme un geste attentionné pour que les patients puissent remercier les soignants qui vont au-delà de leurs seules obligations professionnelles pour prodiguer des soins extraordinaires, jour après jour. Pour les patients comme Phyllis, c’est une façon de reconnaître les soignants en faisant un don en leur honneur à L’Hôpital d’Ottawa. Les soignants reçoivent une épinglette et un message spécial du patient leur faisant savoir que leurs soins spéciaux ne sont pas passés inaperçus.

Rendre hommage au Dr Martel et à plusieurs autres personnes par l’entremise du Programme des prix de gratitude a été une façon concrète pour Phyllis de dire merci. « Je voulais pouvoir donner quelque chose en retour », dit Phyllis.

Ce geste a touché le Dr Martel. « C’est très gratifiant de recevoir une épinglette d’une patiente comme Phyllis, explique-t-il, on peut être fier de recevoir un cadeau comme ça. »

Une expérience réparatrice

Le séjour de Phyllis à L’Hôpital d’Ottawa ne se résume pas à une visite à l’urgence et à deux opérations. Appelée à réfléchir à son expérience, Phyllis raconte une histoire de soins empreints de compassion et de guérison, tant physique que mentale. « J’avais l’impression que même si j’étais là pour guérir physiquement, j’obtenais aussi du soutien psychologique », explique-t-elle. « Tous me regardaient dans les yeux ou me touchaient la main avec compassion. C’était très intime. J’ai vu leur divinité, précise Phyllis, je l’ai vue. J’en ai fait l’expérience directe. Et c’est la guérison. C’est la guérison qui a lieu quand on a ces rencontres très spéciales. Ça vous guérit. »

Aujourd’hui, Phyllis est en pleine forme et est profondément reconnaissante des soins qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa. « Ils étaient incomparables », dit-elle.

Dr. Guillaume Martel

En août 2019, le Dr Guillaume Martel a été nommé premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréatobiliaire. Le Dr Martel est un chirurgien chevronné de L’Hôpital d’Ottawa qui a sauvé et prolongé la vie d’innombrables personnes, en particulier celles atteintes d’un cancer. Après des recherches dans le monde entier, c’est ici même, à Ottawa, que l’on a trouvé le meilleur candidat pour diriger la chaire de recherche. Cette chaire de recherche ouvre la voie à des essais cliniques avant-gardistes et à des techniques chirurgicales de pointe, dont nos patients pourront profiter pendant de nombreuses années. Tout cela a été rendu possible grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs.

« Quand Arnie était malade, il devait se rendre à Montréal pour être traité. C’était extrêmement difficile pour lui d’être loin de chez nous et de nos six enfants. Nous voulions permettre aux gens de recevoir leurs traitements ici, à Ottawa. Cette chaire de recherche est un élément important qui contribue à perpétuer sa mémoire. » – Liz Vered


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Mise à jour : Malheureusement, Ida Chen est décédée le 6 novembre 2019. L’histoire suivante a été écrite plus tôt cette année, après qu’Ida a subi une chirurgie guidée par fluorescence à L’Hôpital d’Ottawa.

Des symptômes qui mènent à un bouleversant diagnostic de cancer du cerveau

En décembre 2016, Ida Chen se promène à vélo et profite de la chaleur de Palm Beach, en Floride, lorsqu’elle ressent quelque chose d’anormal dans une de ses jambes. Elle avait bien remarqué des symptômes mineurs au cours des semaines précédentes, mais soudainement, sa jambe droite ne fonctionne plus. Incapable de retrouver son équilibre, elle fait une chute et ne peut pas poursuivre sa promenade.

Ida se relève, un peu sonnée. « Après ma chute, je pouvais marcher. Le problème n’était pas permanent » explique-t-elle. Comme elle a une blessure à la jambe, elle se rend dans une clinique sans rendez-vous près de la maison de vacances qu’elle possède avec son mari, Clarence Byrd.

Ida raconte qu’après l’avoir assurée qu’il n’y a pas d’infection dans sa jambe, le médecin semble très préoccupé par ce qui a causé cette chute. Il lui conseille de consulter un neurologue.

Le neurologue lui fait passer un examen IRM qui révèle la présence d’une tumeur de 4 cm potentiellement maligne dans le cerveau d’Ida. Craignant qu’elle ne survive pas au voyage de retour au Canada pour y subir une intervention chirurgicale, le neurologue communique avec un neurochirurgien à l’hôpital universitaire de Miami, qui effectue l’opération quelques jours plus tard. L’analyse établit que la tumeur d’Ida est un glioblastome multiforme, une forme particulièrement agressive de cancer du cerveau. Malheureusement, comme la tumeur s’est infiltrée dans les zones qui contrôlent la jambe d’Ida, le chirurgien ne peut pas l’enlever au complet et doit en laisser 25 %.

Glioblastome multiforme – cancer du cerveau

Pour Clarence, la nouvelle est bouleversante.

« C’est un cancer particulièrement dangereux, car il a des bords flous qui empêchent le chirurgien de bien distinguer les tissus cancéreux des cellules saines. » Clarence Byrd, son mari

Ida met son médecin à Ottawa au courant de la situation. Bien qu’en pleine période des Fêtes, la Dre Lisa Lezack du Service de santé de l’Université d’Ottawa fait l’impossible pour s’assurer qu’Ida sera traitée dès son retour au Canada.

De retour au Canada au début de janvier, Ida doit commencer une radiothérapie et une chimiothérapie. Cependant, un nouvel examen d’IRM révèle que la tumeur a presque entièrement repris sa taille d’origine.

De nouveau, à peine quelques semaines après sa première chirurgie, Ida entre en salle d’opération, cette fois à L’Hôpital d’Ottawa sous les soins du Dr John Sinclair, neurochirurgien. L’intervention dure sept heures et est suivie de six semaines de radiothérapie et de chimiothérapie.

Initialement, Ida a reçu un pronostic de survie de 12 à 15 mois. Contre toute attente, elle est toujours en vie dix-huit mois après son diagnostic, mais le cancer est revenu et il faut une nouvelle intervention, la troisième en moins de deux ans. Cette fois, le Dr Sinclair a accès à un microscope révolutionnaire prêté à L’Hôpital d’Ottawa.

Ida, at home, enjoying every moment she gets to play piano.
Ida, à la maison, profitant de chaque moment qu’elle passe au piano.

Illuminer le cancer

Le Dr Sinclair a suivi en Suisse une formation en chirurgie cérébrale guidée par fluorescence, et il peut effectuer ce type de chirurgie avec un microscope prêté à L’Hôpital d’Ottawa. Pour cette technique, les patients doivent ingérer un liquide qui contient de l’acide 5-aminolévulinique (5 – ALA) quelques heures avant l’intervention. Le 5 – ALA se concentre dans les tissus cancéreux et ne touche pas aux tissus sains. Ainsi, les gliomes malins « brillent » en rose fluorescent sous la lumière bleue d’une longueur d’onde spéciale générée par le microscope tandis que les tissus sains ne sont pas fluorescents. Le chirurgien peut donc exécuter une résection totale d’une tumeur chez beaucoup plus de patients et des études récentes établissent qu’on peut atteindre ce genre de résultat dans 70 % des interventions comparativement à l’ancienne moyenne de 30 %.

« Le fait de voir les tumeurs aux couleurs fluorescentes aide les neurochirurgiens à éliminer davantage de cellules cancéreuses, déclare le Dr Sinclair. C’est comme si on allumait une lumière. Vous pouvez vraiment voir la différence entre la tumeur et le tissu cérébral. C’est spectaculaire. »

« Cette technologie améliore considérablement la survie et la qualité de vie », ajoute-t-il.

Lors de discussions ultérieures avec le Dr Sinclair, il est clairement apparu que sans l’utilisation du microscope, Ida aurait perdu l’usage de sa jambe droite. « Il aurait fallu qu’il enlève plus de tissus cérébraux, quitte à me rendre invalide, pour s’assurer d’enlever toutes les cellules cancéreuses », explique Ida. Elle a également appris que comme le microscope était prêté pour un temps limité par le fabricant, elle fait partie des dix patients au Canada qui ont pu profiter du prêt de ce microscope.

Peu après l’intervention chirurgicale d’Ida, on a organisé une campagne de financement pour acquérir définitivement un microscope de chirurgie guidée par fluorescence à L’Hôpital d’Ottawa. Conscients de l’importance vitale de cet équipement, Ida et Clarence ont contribué substantiellement à cette campagne. Le Dr Sinclair a effectué sa première intervention avec le nouveau microscope le 26 août.

« Il m’a sauvé la vie. »

Grâce aux soins révolutionnaires reçus ici, chez elle, Ida mène maintenant une vie normale. « Ida a reçu des soins exceptionnels à L’Hôpital d’Ottawa. Le Dr Sinclair m’a particulièrement impressionné », précise Clarence.
« Il m’a sauvé la vie, ajoute rapidement Ida, deux fois »


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Un donateur militant local s’engage à verser 500 000 $ pour s’attaquer au cancer

Gavin Murphy takes pride in describing himself an activist donor.
Gavin Murphy est fier de se décrire comme un donateur militant.

Gavin Murphy a le désir inébranlable de maintenir un système de santé de classe mondiale dans notre ville. Il ne veut pas se contenter de moins et pense que personne dans notre communauté ne devrait le faire non plus. Gavin croit que chaque résident doit jouer un rôle actif lorsqu’il s’agit de redonner et c’est pourquoi ce donateur qui se décrit comme un « militant » partage son histoire – une histoire qu’il espère mènera à la découverte d’un remède contre le cancer.

Ce résident de New Edinburgh s’est engagé à verser 500 000 $ pour appuyer le Programme de médecine des rayonnements – c’est ce qu’il veut laisser comme héritage durable.

Bien qu’il ne cherche pas la reconnaissance publique, cet avocat d’Ottawa n’hésite pas à diffuser la nouvelle de son don, car il espère que cela inspirera d’autres personnes à l’imiter. « Les maigres ressources du gouvernement exigent que les personnes qui sont en mesure de faire des dons importants se manifestent et soutiennent L’Hôpital d’Ottawa. Et il ajoute : « En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. »

L’intérêt de Gavin pour la recherche de pointe l’a incité à faire cet énorme don au Programme de médecine des rayonnements dans l’espoir que les résultats seront un jour publiés. Il est enthousiasmé par les possibilités que nous réserve l’avenir et les progrès qui seront faits.

« En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. » – Gavin Murphy

C’est le fruit de son travail qui lui permettra de laisser son empreinte sur les progrès réalisés dans les soins du cancer pour aider les autres dans l’avenir. Pour Gavin, c’est vraiment excitant. « J’aime l’idée de financer des technologies nouvelles et novatrices. Cela laissera un héritage durable, et ce don fournit les bases sur lesquelles reposeront les futures recherches dans ce domaine. »

Le soutien des donateurs est essentiel pour fournir aux médecins et aux chercheurs des outils de pointe. C’est aussi ce qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’être un pionnier en matière d’avancées transformationnelles. Le Dr Miller MacPherson, chef, Physique médicale, à L’Hôpital d’Ottawa, affirme : « C’est la générosité de donateurs comme Gavin qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’innover avec de nouvelles technologies. Ce soutien donnera de nouvelles perspectives en vue de nouvelles découvertes et aura un impact sur les soins grâce aux progrès de la recherche et de la technologie dans le domaine du traitement du cancer. »

Le Dr Jason Pantarotto, chef, Radio oncologie, à L’Hôpital d’Ottawa, abonde dans le même sens, soulignant que les dons au Programme de médecine des rayonnements sont particulièrement précieux. « Bien que la radiothérapie soit un traitement clé pour près de 5 000 patients atteints de cancer chaque année à Ottawa, les fonds de recherche disponibles pour améliorer la science sont plutôt rares. Nous sommes extrêmement reconnaissants aux donateurs, comme Gavin, qui voient les avantages d’investir dans l’équipe et l’équipement qui existent ici à L’Hôpital d’Ottawa. »

Pour Gavin, le but ultime est de contribuer à la découverte d’un remède contre le cancer.

« Ce don fournira une base pour acquérir une meilleure compréhension du cancer et j’espère qu’il aidera à l’éradiquer dans un avenir proche. » – Gavin Murphy

Le fait est que L’Hôpital d’Ottawa touchera chaque membre de notre communauté d’une façon ou d’une autre. Pour Gavin, c’est une bonne raison non seulement pour lui-même, mais aussi pour les autres de se manifester. « Si les gens veulent qu’on s’occupe bien d’eux dans un système de classe mondiale, il faut s’assurer du maintien d’un système de classe mondiale. »

Selon Gavin, nous aurons tous besoin de L’Hôpital d’Ottawa à un moment ou à un autre, et il y a un moyen pour chaque personne dans notre communauté de l’appuyer. « On a besoin de gens qui sont en mesure de donner, et de gens qui peuvent donner de plus petites sommes, en plus grand nombre, pour soutenir l’hôpital également. »


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30 ans après le traitement, un survivant de la leucémie éternellement reconnaissant

Robert Noseworthy connaît bien l’importance de la recherche sur le cancer. Il y pense chaque fois qu’il se regarde dans le miroir.

Robert est un survivant du cancer et tous les jours, il apprécie chaque moment qu’il a pu partager avec ses deux enfants, maintenant adultes.

Le 21 octobre 1988, Robert a reçu un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique — une leucémie infantile. À l’époque, il vivait à Montréal avec sa jeune famille, comprenant Julianne qui avait 18 mois et son fils David, qui était un nourrisson.

Un pronostic sombre

« On m’a donné une chance de survie de 13 % avec 6 mois à vivre. Mon docteur m’a dit qu’il était très rare pour une personne de 30 ans d’avoir une leucémie infantile », raconte Robert.

Et c’est ainsi qu’a commencé le parcours du cancer pour ce père de deux enfants. Cela a inclus de nombreux cycles de chimiothérapie et de radiothérapie, qui ont entraîné une rémission, mais le parcours ne s’est pas terminé là. « En mars 1989, j’ai eu une greffe de moelle osseuse de ma sœur, qui avait une comptabilité de six sur six. »

Grâce à cette compatibilité, Robert a déjoué le pronostic. Il en attribue tout le crédit d’être en vie aujourd’hui à la recherche sur le cancer. C’est ce qui a motivé Robert et sa famille à devenir des partisans dévoués de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa. « C’est ma raison. Je fais mon petit bout de chemin afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer », dit-il.

Robert Noseworthy with his daughter Julianne after they cycled 109 kms during THE RIDE on September 8, 2019.
Robert Noseworthy et sa fille Julianne après avoir parcouru 109 km à vélo pendant LE DÉFI le 8 septembre 2019.

Le moment de redonner

Redonner est important pour Robert. Chaque année, sa famille se réunit pour pédaler et amasser des fonds dans le cadre du DÉFI, un vélotour de financement. Il était également important pour lui d’instiller cette valeur à ses enfants alors qu’ils grandissaient. « J’ai reçu toute cette aide et maintenant, le temps est venu de redonner. »

Pour Julianne, il est devenu tout aussi important de redonner en tant que famille à L’Hôpital d’Ottawa et de faire progresser la recherche.

« Sans la recherche sur le cancer et tout ce que mon père a dû traverser, nous ne serions pas la famille que nous sommes aujourd’hui. » – Julianne Noseworthy

Jetant un coup d’œil à son père, avec un sourire, Julianne ajoute : « Ma raison, c’est toi. »

La façon dont Robert voit les choses, c’est qu’il est vivant grâce à l’investissement d’autres personnes avant lui et il veut représenter l’espoir pour quelqu’un d’autre qui se bat contre le cancer. « Il y a 60 ans, quelqu’un a investi dans la recherche sur le cancer. Trente ans plus tard, j’ai bénéficié de cette générosité et c’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Mise à jour : Récemment, June a dû recommencer l’hémodialyse à cause de complications de la dialyse péritonéale qu’elle recevait depuis huit ans. En attendant de trouver un autre donneur de rein, June voit sa famille s’agrandir. Elle a maintenant quatre petits-enfants – deux filles et deux garçons. En août 2022, nous avons été ravis d’annoncer le don de 10 millions de dollars reçu de la famille Jones pour la campagne Créons des lendemains. Apprenez-en plus sur ce don incroyable.


June Jones a une double vie. Le jour, elle est occupée à faire des biscuits avec ses deux petites-filles, à travailler dans son jardin et à profiter de la vie. La nuit, elle dort branchée à un dialyseur. June a besoin d’un nouveau rein.

June making cookies after Christmas with her granddaughter Leah.
June fait des biscuits après Noël avec sa petite-fille.

La femme de 58 ans vit avec une maladie rénale depuis 30 ans, soit plus de la moitié de sa vie.

En avril 1989, peu après la naissance de son deuxième enfant, June se sentait épuisée. Son médecin était inquiet du fait qu’il y avait trop de sang dans son urine et l’a envoyée voir un néphrologue. Ce dernier lui a diagnostiqué la maladie de Berger, une maladie auto-immune atteignant les reins.

June a commencé à prendre divers médicaments après avoir reçu son diagnostic, mais en moins de neuf ans, la maladie avait progressé et ses reins avaient complètement cessé de fonctionner. Elle a commencé la dialyse en 1998.

« Il n’existe aucun remède contre les maladies rénales, dit-elle. Une fois que vos reins ne fonctionnent plus, vous devez avoir une dialyse ou une transplantation. Votre vie n’est plus tout à fait normale. »

Ce que font les reins

Les reins ont pour fonction de débarrasser le sang des déchets et de l’eau excédentaire pour produire de l’urine. Lorsque les reins cessent de fonctionner et de purifier le sang, les toxines s’accumulent dans l’organisme, ce qui peut être fatal. La dialyse est une méthode artificielle pour nettoyer le sang. Elle permet de garder une personne en vie, mais n’est pas un remède.

Il existe deux formes différentes de dialyse. L’hémodialyse débarrasse le sang des déchets et de l’eau excédentaire en le faisant passer et filtrer dans un appareil. C’est la forme la plus courante de dialyse qui est souvent offerte aux patients à l’hôpital. La dialyse péritonéale fait circuler un liquide à travers la paroi de l’abdomen, ou péritoine, et les déchets contenus dans le sang se mélangent à ce liquide.

Il y a environ 1 000 patients sous dialyse dans la région d’Ottawa et un peu plus de 200 patients sont sous dialyse péritonéale. Le Dr Brendan McCormick, directeur médical du programme de dialyse à domicile, a déclaré que certains patients sont sous dialyse péritonéale depuis plus de 10 ans, mais qu’ils suivent généralement ce traitement pendant environ trois ans. Les patients cessent la dialyse péritonéale dès qu’ils reçoivent une transplantation rénale. Cependant, certains d’entre eux doivent se tourner vers l’hémodialyse en raison de complications causées par le traitement.

Le programme de dialyse à domicile de L’Hôpital d’Ottawa a le plus haut taux de transplantation du rein de la province. Pour certains patients, la dialyse péritonéale sert de transition vers la transplantation rénale.

Besoin d’une dialyse qui sauve la vie

Selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé, publié en décembre 2018, seulement 16 % des Canadiens en traitement de dialyse survivent plus de 10 ans. Cependant, jusqu’à 74 % des Canadiens ayant subi une transplantation rénale ont encore un rein fonctionnel après 10 ans.

June était sous dialyse seulement depuis six mois lorsqu’on l’a informée qu’un donneur compatible avait été trouvé. Le 28 novembre 1998, elle a reçu le rein d’une personne décédée.

« Cela a duré 15 ans, à quatre mois près, dit June. Puis, la maladie a réapparu. Je suis de nouveau sous dialyse depuis six ans. »

Dans la région d’Ottawa, 52 personnes ont subi une transplantation rénale cette année. Malheureusement, il y a toujours 165 personnes sur une liste d’attente.

« De nombreuses transplantations sont nécessaires pour que les gens cessent la dialyse et vivent plus longtemps tout en ayant une meilleure qualité de vie », déclare la Dre Ann Bugeja, néphrologue et directrice du Programme de don d’organes de personnes vivantes. « Nous savons que le meilleur traitement de l’insuffisance rénale terminale est le don de rein de personnes vivantes, car le rein dure plus longtemps que celui d’une personne décédée. »

Lorsque la transplantation rénale de June a échoué il y a six ans et demi, elle a dû retourner en hémodialyse. Elle a changé pour la dialyse péritonéale en juillet 2013. Elle a de nouveau un dialyseur à la maison, mais cette fois-ci, elle est sous dialyse neuf heures chaque nuit. Cela permet de nettoyer son sang pendant son sommeil.

La routine de nuit de June est difficile et ne constitue pas une solution permanente. La membrane autour de son estomac a commencé à durcir, ce qui signifie que les liquides ne peuvent circuler aussi aisément et que par conséquent, June devra commencer l’hémodialyse. La technologie n’a pas changé depuis qu’elle subissait ces traitements il y a 20 ans, et elle se souvient trop bien des violents maux de tête et de la douleur qui les accompagnaient.

Changer les choses pour les générations futures

The Joneses at the unveiling of the plaque outside the Jones Family Foundation Kidney Research Laboratory in honour of their million dollar donation to Kidney Research.
Les Jones au dévoilement de la plaque à l’extérieur du Laboratoire de recherche sur les maladies du rein de la Fondation de la famille Jones en l’honneur de leur don d’un million de dollars pour la recherche sur les maladies du rein.

June a besoin d’un nouveau rein et son nom figure sur une liste d’attente pancanadienne.

« Le don de rein peut changer la vie de quelqu’un », dit la Dre Bugeja.

June vit chaque jour avec l’espoir d’une deuxième transplantation.

Son mari Russ et elle savent d’expérience à quel point la recherche est importante pour améliorer la situation des personnes atteintes d’une maladie rénale. Ils ont entendu dire que les chercheurs à L’Hôpital d’Ottawa faisaient des avancées remarquables pour trouver des solutions aux maladies du rein, y compris détecter rapidement celles-ci et explorer le potentiel des cellules souches pour traiter les reins endommagés.

Ils ont décidé que la recherche était la seule façon de changer les choses pour les générations futures de patients et ils ont fait un don d’un million de dollars pour soutenir la recherche sur les maladies du rein au Centre de recherche sur les maladies du rein de L’Hôpital d’Ottawa.

Leur soutien permettra à l’équipe de recherche du Centre de recherche sur les maladies du rein de poursuivre l’avancement du savoir et d’améliorer les soins aux patients atteints de maladies rénales grâce à des études et à des recherches de renommée mondiale.

Les enfants de June sont maintenant adultes et mariés, chacun parent d’une adorable petite fille.

Le 8 janvier 2019, toute la famille était au Centre de recherche sur les maladies du rein de L’Hôpital d’Ottawa pour dévoiler une plaque à l’extérieur du Laboratoire de recherche sur les maladies du rein de la Fondation de la famille Jones. Cette plaque souligne l’incroyable soutien de la famille envers la recherche sur les maladies du rein.

« J’espère que les progrès de la recherche me permettront de vivre assez longtemps pour assister aux événements mémorables de mes petits-enfants. » – June Jones

J’espère être présente à leurs remises de diplôme d’études secondaires et universitaires, à leur mariage et lorsqu’ils auront des enfants. J’espère aussi que des avancées remarquables permettront à leur génération de trouver un remède. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Liam et Rhys White mais leur naissance a été extraordinaire.

Ils sont nés à L’Hôpital d’Ottawa le 22 décembre 2006, trois mois et demi trop tôt. Rhys pesait 1 lb et 8 oz; son jumeau identique Cullen pesait 1 lb et 4 oz, tandis que son frère Liam pesait 1 lb et 10 oz, son jumeau identique Daniel, 1 lb et 3 oz.

« Nous avons découvert qu’il s’agissait de quadruplets lors de la première échographie à huit semaines. Quatre cœurs battaient, a raconté Nora Shipton, la mère des garçons. Nos deux paires de jumeaux identiques sont nées par césarienne. Une équipe exceptionnelle de 25 personnes était présente dans la salle d’accouchement. »

La naissance des garçons a été exceptionnellement précoce, à 26 semaines et 2 jours. On considère que les bébés nés avant 35 semaines sont à risque élevé : leurs poumons et leur cœur ne sont pas encore complètement développés.

Soins spécialisés à L’Hôpital d’Ottawa

Liam and Rhys at 2.5 months old

Lorsque les quadruplets White ont été admis à l’Unité de soins intensifs néonataux (USIN) au Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa, il fallait à tout prix s’assurer qu’ils ne cessent pas de Liam et Rhysrespirer. Liam n’avait pas besoin d’un tube pour ouvrir ses voies respiratoires, il a plutôt reçu de l’oxygène par un tube dans son nez. Les trois autres garçons, cependant, ont dû être intubés (il fallait insérer un tube respiratoire). En plus de troubles respiratoires, Rhys et Liam ont été opérés au cœur la même journée pour la correction d’un problème aux valvules cardiaques.

Malheureusement, malgré tous les efforts, leur frère Cullen est décédé le 16 janvier 2007 et leur frère Daniel deux jours plus tard.

« Les soins reçus à l’USIN allaient au-delà de l’excellence. Les infirmières et les médecins étaient très compatissants et attentionnés, et ils nous ont aidés à passer à travers les hauts et les bas vécus par tous les parents de patients à l’USIN, a expliqué Nora. Nous leur serons toujours reconnaissants de l’amour et des soins qu’ils ont donnés à tous nos bébés. » – Nora Shipton

Liam et Rhys ont passé respectivement 88 et 98 jours à l’USIN. L’arrivée à la maison de Liam et de Rhys a provoqué un mélange d’émotions chez Nora et Rob White.

Trois mois après avoir perdu deux de leurs fils, Nora et Rob ont décidé de faire quelque chose en retour : contribuer à appuyer l’USIN pour avoir aidé Liam et Rhys à survivre à leurs premiers moments en ce monde. Ils ont d’abord eu l’intention de contribuer à l’acquisition d’un lit d’eau à deux places dont l’Hôpital avait besoin. Les garçons étaient dans des lits d’eau individuels, mais il a été démontré que le sommeil partagé contribuait à la guérison. Nora et Rob ont toutefois réalisé que le lit d’eau était un don ponctuel, et ils préféraient offrir quelque chose qui donnerait encore et encore, selon les besoins. Le père de Nora, Ralph Shipton, aujourd’hui décédé, a fait des recherches sur un fonds de dotation en héritage. C’était exactement ce qu’ils cherchaient. La famille a alors créé le Fonds de dotation en héritage Cullen James et Daniel Morgan White, qui fournira une contribution à long terme pour répondre aux besoins sans limites de l’USIN.

Rhys et Liam Shipton
Le premier Noël de Rhys et de Liam
Rhys et Liam White célèbrent leur premier anniversaire
Les garçons célèbrent leur premier anniversaire.

Nos anciens de l’USIN aujourd’hui

Liam et Rhys

Les garçons ont 13 ans et mènent une vie active et remplie. Ils aiment le ski alpin, la natation et le camping, bien qu’ils ne soient pas de grands amateurs de sports. Leurs grands-parents ont une ferme, et ils aiment s’y promener en VTT et pêcher. Rhys est un lecteur vorace et aime nager. Liam aussi aime nager et il fait de l’équitation. Comme beaucoup d’enfants, ils ont un peu de mal en maths. Ce sont des garçons heureux et en bonne santé.  

Courez pour une raison

En mai 2020, Liam et Rhys feront quelque chose d’extraordinaire pour l’USIN de L’Hôpital d’Ottawa. Ils courront 5 km en équipe familiale à l’occasion de la Fin de semaine des courses d’Ottawa. En plus de participer à une activité saine et amusante, ils courent pour recueillir de l’argent pour l’USIN et pour leurs frères Cullen et Daniel, afin que de futures familles comme la leur puissent rester unies. 

L’argent recueilli par le Fonds de dotation en héritage Cullen James et Daniel Morgan White (aussi connu sous le nom Preemies 4 Preemies) est affecté aux besoins des bébés. Il peut servir à acheter un gros article comme une couveuse ou un lit d’eau qui aide à maintenir la température corporelle du bébé lorsqu’il sort de la couveuse, ou des articles plus petits comme des chauffe-biberons sans eau, des aides au positionnement, des stérilisateurs de téléphone cellulaire ou des chaises Kangourou. Le fonds de dotation créé à la mémoire de Cullen et de Daniel continuera d’aider d’autres familles qui auront besoin des soins les plus récents et les plus novateurs pour leurs bébés prématurés. Grâce à leur grand-père visionnaire, le fonds de dotation en héritage de leurs frères pourra continuer à apporter du soutien dans l’avenir. 


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Phil et son fils Sean
Sean  Downey a donné un rein à son père.

« À quel âge vais-je te donner mon rein? », demande Liam, âgé de sept ans, après que son père, Sean  Downey, eût donné son rein à son propre père.

Le jeune Liam sait intuitivement que le don fait partie de la philosophie des Downey.

Phil  Downey, le père de Sean, affirme qu’en grandissant dans la région rurale de Carp, il a toujours reconnu l’importance d’aider les autres. C’est quelque chose qui se faisait naturellement. Il mentionne que sa mère, qui était infirmière à l’Hôpital Civic dans les années  1940, conservait un poème sur le « don » qu’elle avait retranché d’une carte de souhaits. Il était toujours affiché sur le réfrigérateur afin de leur rappeler l’importance de donner aux autres. Phil affirme qu’une copie de ce même poème est affichée sur son propre réfrigérateur aujourd’hui, et que ses cinq enfants adultes l’ont également affiché chez eux. Il s’agit du credo familial.

« Je crois qu’il est important de donner lorsqu’il est possible de le faire, déclare Sean. Nous vivons dans le meilleur pays du monde et notre capacité de donner est supérieure à celle de nombreux autres pays. Si toutes les personnes pensaient ainsi, nous pourrions vivre dans un monde meilleur. »

Il y a environ 12  ans, Phil a reçu un diagnostic de maladie rénale qui allait entraîner une insuffisance rénale. Environ au même moment, il a reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Après l’ablation de sa prostate, il lui a été recommandé d’attendre cinq ans avant de recevoir une greffe de rein, car il aurait besoin de prendre des médicaments anti-rejet immunosuppresseurs susceptibles d’augmenter les risques de cancer.

Cinq ans plus tard, Phil n’avait toujours pas eu de récidive de cancer, mais il vivait sous dialyse et avait désespérément besoin d’un rein. Sa conjointe Gail, ses enfants et ses beaux-enfants se sont portés volontaires pour lui donner un rein. Sean, son fils cadet, était le donneur le plus compatible.

« Beaucoup de gens souffrent du cancer ou d’autres terribles maladies. J’ai des amis qui ont perdu des proches et qui se seraient fait couper un bras pour les sauver », affirme Sean, âgé de 42 ans. « Dans le cas des maladies rénales, il existe un savoir-faire médical qui peut sauver la vie de quelqu’un et permettre à l’autre personne de continuer à mener une vie normale et heureuse. » Selon lui, le don d’un rein est « quelque chose que l’on fait pour son père ».

 

La famille Downey dans son jardin.
La famille Downey, lors de son cocktail de financement en août. De gauche à droite: Sean Downey, Karen Leonard, Bruce Downey, Shannon Downey, Kevin Wolfe, Bryan Buchanan, Kate Wolfe, Jessica Wolfe, Phil, Gail Downey, et Liam Downey.

En juillet  2013, Sean et Phil se sont fait opérer en même temps. La greffe de rein a été un succès. Phil s’est rapidement senti mieux. Même encore à l’hôpital, il avait plus d’énergie qu’il n’en

Phil et Gail
En avril 2019, Phil et Gail  Downey ont reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles.

avait eue depuis plusieurs années. Sean et Phil se sont rapprochés pendant leur rétablissement commun. Le père et le fils tenaient des compétitions amicales pour atteindre des étapes importantes : ils cherchaient à savoir qui pouvait marcher le plus souvent et qui pouvait physiquement faire le plus de choses ou le plus rapidement. Pendant leur rétablissement, Phil a convaincu Sean de se joindre à ses affaires immobilières, et ils travaillent maintenant ensemble.

Phil et Gail étaient si reconnaissants des merveilleux soins offerts au fil des ans par L’Hôpital d’Ottawa qu’ils ont participé activement à des campagnes de financement pour répo

ndre aux besoins urgents de l’Hôpital, comme dans le cas du CyberKnife, du Centre de dermatologie Charlie et Claudette Logue, et le Centre de santé du sein Rose Ages. Ils se sont rendu compte que la philanthropie était également importante pour leurs enfants adultes. Les membres de la famille ont décidé d’encourager leurs amis à inspirer le don, à leur tour, au sein des différentes générations de leurs propres familles.

En août, Phil et Gail ont organisé un cocktail dans leur cour arrière pour leur famille et leurs amis proches. Ils ont annoncé qu’en reconnaissance des traitements et des soins reçus par Phil à L’Hôpital d’Ottawa, ils allaient faire un don important pour la recherche sur les reins. Sachant que l’Hôpital avait touché tous ceux qui étaient présents, les Downey ont demandé à leurs amis d’encourager l’engagement de leurs propres enfants, c’est-à-dire de la prochaine génération, en vue d’appuyer les soins de calibre mondial à L’Hôpital d’Ottawa.

La famille  Downey donne aux suivants, sachant qu’elle contribuera à influencer l’avenir des soins de santé à Ottawa pour les générations de Downey à venir.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Michael Baine était en vacances en Floride lorsque le bureau de la gouverneure générale l’a appelé pour lui dire qu’il recevait la Médaille du souverain pour les bénévoles.

Mike Baine
Mike Baine a été que capitaine de table au Petit déjeuner du président depuirs.

« J’étais époustouflé », raconte Mike, un bénévole dévoué de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa depuis 2004. « Vous ne pensez jamais à ça lorsque vous faites du bénévolat. Dans mon cas, j’aime le travail. J’aime la cause. Cela a toujours été une situation gagnant-gagnant pour moi. »

La médaille, anciennement connue sous le nom de Prix canadien l’entraide, est décernée pour honorer les personnes dévouées, comme Mike, qui ont fait une importante contribution à la collectivité en tant que bénévole.

Mike a de nombreux parents et amis qui ont été des patients à L’Hôpital d’Ottawa et a vu de première main les excellents soins et traitements qu’ils y ont reçus. En 2004, il a entendu parler de l’événement de financement que constitue le Petit déjeuner du président et a trouvé qu’il s’agissait d’une « façon » brillante d’informer les gens sur les soins et la recherche remarquables à L’Hôpital d’Ottawa. Il a offert d’animer une table et a invité neuf  personnes à se joindre à lui.

Ses invités et lui ont été impressionnés durant le petit déjeuner d’une heure, en écoutant les patients raconter comment leur vie – transformée par un accident ou une maladie – a été sauvée par L’Hôpital d’Ottawa. Ils ont aussi entendu le président-directeur général, le D  Jack  Kitts, parler de sa vision des soins de santé. Ces histoires extraordinaires de guérison les ont incités à faire un don à l’hôpital.

« Je ne fréquente pas de gens riches, mais je connais des personnes qui sont dévouées envers les autres », dit Mike qui a commencé à enseigner au Ottawa Catholic School Board en 1972 et a pris sa retraite en 2007, alors qu’il occupait le poste de Surintendant, Enseignement spécial et Services aux étudiants. « Mes collègues et mes amis ont tous choisi une profession orientée sur les personnes. Ils aiment aider les gens, alors je leur en ai parlé. »

Mike a été tellement impressionné par ces témoignages incroyables et a ressenti tellement d’ondes positives que chaque année depuis, il a été capitaine de table, invitant neuf amis pour qu’eux aussi ressentent de l’inspiration. Au cours des 14  dernières années, Mike a invité plus de 100  personnes au Petit déjeuner du président.

Mike Baine
Mike a été un cycliste dans chaque Défi de la Fondation depuis le début il y a neuf  ans.

« Certains de mes invités sont eux-mêmes devenus capitaines de table. Mais réellement, beaucoup d’entre eux sont maintenant de grands ambassadeurs de L’Hôpital d’Ottawa en raison de l’expérience extraordinaire que fait vivre cette heure-là » dit-il.

Puis en 2009, lorsque la Fondation a mis sur pied un groupe de discussion pour explorer l’idée d’organiser un événement de cyclisme afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer, elle a demandé à Mike d’en faire partie. Le groupe a accepté la proposition avec enthousiasme. Et en 2010, Mike a amassé de l’argent pour la recherche sur le cancer et le 11  septembre, quatre  jours avant d’animer une table durant le Petit déjeuner du président, il a enfourché son vélo pour participer au premier Vélo Rideau (maintenant appelé LE DÉFI). Il a tellement aimé l’événement qu’il s’est inscrit pour l’année suivante et y a participé chaque année depuis. En septembre  2018, Mike avait une plus grande raison de participer, car un de ses amis proches est décédé du cancer. Il a battu son record personnel en amassant 5 000 $ pour L’Hôpital d’Ottawa.

« J’ai rencontré tellement de gens merveilleux en faisant du bénévolat. Des gens que vous découvrez parce que vous êtes ensemble aux mêmes événements, dit Mike. Et vous rencontrez les mêmes personnes au DÉFI ou à la ligne d’arrivée. Cela devient une partie intégrante de votre vie – ce genre de philanthropie. »

Mike a également été bénévole pour le CHEO, la Société de l’aide à l’enfance d’Ottawa et le Bureau des services à la jeunesse. Transformer la vie des enfants est une autre cause qui lui tient à cœur.

Mike a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles lors d’une cérémonie qui a eu lieu le 9  avril  2109. Les félicitations sont de mises pour d’autres bénévoles de la Fondation qui ont aussi reçu ce prix en raison de leur engagement exceptionnel et de leur extraordinaire soutien envers L’Hôpital d’Ottawa : Gail et Philip  Downey, le D  Lothar  Huebsch et Sheryl  McDiarmid.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

En raison de la grève de Postes Canada, les dons envoyés par la poste pourraient être retardés.
Veuillez envisager de faire un don en ligne ou appeler le 613-761-4295.