Publié : novembre 2025

Publié : novembre 2025

Il y a plus de 125 ans, trois frères fondaient la compagnie Merkley Brothers limitée, et depuis un siècle, cette compagnie propose son expertise et des matériaux de construction d’excellente qualité dans toute la région. Robert Merkley en est le PDG depuis 1982, devenant ainsi la troisième génération à diriger la compagnie qui s’appelle aujourd’hui Merkley Supply ltée.

Depuis 40 ans maintenant, il plaide en faveur de la recherche sur le cancer et contribue à des changements au sein de notre collectivité. Il sait construire, pas seulement des bâtiments, mais aussi des collectivités, des institutions et des visions qui pérennisent et façonnent notre ville.

S’il y a une entreprise qui sait ce qu’il faut pour bâtir les fondations d’une ville, c’est bien Merkley Supply ltée. Ayant littéralement fourni les matériaux grâce auxquels les travaux de construction peuvent se faire, Robert porte le même regard sur les soins de santé : prendre conscience que les hôpitaux de calibre mondial sont la pierre angulaire d’une collectivité forte.

Et à présent, sa dernière contribution en date montre comment chaque dollar peut devenir un élément constitutif pour dessiner l’avenir des soins aux patients et la recherche. Robert va jumeler tous les dons, jusqu’à un total de 1 000 000  $, d’ici le 31 décembre 2025 !

Robert Merkley, PDG de Merkley Supply Ltd

Le jumelage de dons est une invitation lancée par Robert – un appel fait à notre collectivité pour qu’elle se rassemble et aide à donner vie au nouvel hôpital.

« Donner pour de vrai va bien au-delà de l’écriture d’un chèque. Il s’agit de se relever les manches, d’inspirer d’autres à en faire de même et de montrer l’exemple. Si nous voulons des soins de santé, des travaux de recherche et des installations de calibre mondial, c’est à nous de faire bouger les choses – notre collectivité le mérite. »

Le soutien de Robert à l’égard de l’hôpital date de bien longtemps avant ce don. En 2010, avec Roger Greenberg et Claude Des Rosiers, il a cofondé LE DÉFI, un vélotour pour amasser des fonds au profit de la recherche sur le cancer. Pendant plus d’une décennie, leur témérité collective a fait du DÉFI une tradition incontournable, qui a permis de recueillir plus de 14 millions de dollars pour faire avancer la recherche sur le cancer.

L’impact sur l’hôpital a été incontestable : lancement de nouveaux essais cliniques, percées dans le domaine de l’immunothérapie du cancer, découverte de nouveaux traitements anticancéreux novateurs et d’autres qui révolutionnent les soins dans le monde entier.

En 2003, il préside le comité de la Campagne Héritage et amasse 100 millions de dollars pour l’Urgence du Campus Civic, l’achat de nouveaux équipements et la recherche médicale –mettant ainsi sur pied des piliers essentiels pour les soins aux patients et l’innovation.

En 2008, il codirige la campagne Opération 20-20 de L’Hôpital d’Ottawa pour la construction d’un nouveau Centre de cancérologie, renforçant ainsi les fondations de l’Hôpital en matière d’excellence clinique et en recherche. Son dévouement laisse une empreinte indélébile, mettant en place les conditions propices aux découvertes et innovations qui continuent aujourd’hui de faire progresser les soins aux patients.

« Robert est un bénévole et un soutien indéfectible de L’Hôpital d’Ottawa depuis des décennies, de dire Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Lorsqu’il s’engage dans un projet, il est une force avec laquelle il faut compter, rassemblant les membres de la collectivité et inspirant d’autres à le rejoindre. Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur son soutien. »

L’impact de la générosité de Robert est perceptible dans tout l’Hôpital. En 2014, le Dr John Bell, éminent scientifique principal dans le domaine de la thérapeutique anticancéreuse, a rebaptisé son laboratoire de virothérapie oncolytique « Merkley Supply Bay » en hommage au soutien indéfectible de Robert. De nos jours, l’équipe du Dr Bell continue de repousser les frontières de la recherche sur le cancer, en découvrant des traitements novateurs qui améliorent les résultats de patients du monde entier.

« Chaque don, chaque élan de générosité, est une pierre apportée à l’édifice de notre avenir, de dire Robert. Si chacun de nous fait sa part, nous pourrons créer quelque chose qui restera fort pour les prochaines générations. Qu’attendons-nous pour le faire? »

Grâce au jumelage de dons d’ici à la fin de l’année proposé par Robert, il montre de nouveau comment le leadership visionnaire, la générosité et la mobilisation de la collectivité peuvent être à l’origine de changements concrets.

Ensemble, inspirés par son exemple, nous pouvons transformer chaque don en un « bloc de construction », créant ainsi des lendemains en meilleure santé pour tous.

Publié : octobre 2025

Publié : octobre 2025

Grâce à sa généreuse contribution de 500 000 $ à l’appui de la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa, le Mouvement Desjardins aide à bâtir un établissement de soins à la fine pointe de la technologie qui s’imposera comme l’un des hôpitaux de recherche les plus perfectionnés et centrés sur le patient au pays.

Ce soutien accordé dans le cadre du Fonds du Grand Mouvement de Desjardins s’inscrit dans une riche tradition. En effet, depuis 125 ans, le Mouvement Desjardins favorise la vitalité des communautés en misant sur la solidarité, l’équité et la bienveillance. La contribution du Mouvement Desjardins à la campagne découle aussi d’une profonde conviction voulant que lorsque les gens se rassemblent, ils puissent créer un avenir en meilleure santé, axé sur la résilience.

La campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa donne vie à cette même vision, qui s’articule autour d’une volonté de rassembler les gens, les idées et l’innovation pour redéfinir les soins de santé. Cette campagne de financement historique, qui vise à recueillir 500 millions de dollars, nous offre une occasion inédite de transformer les soins de santé.

« La création du Fonds du Grand Mouvement s’inscrit dans notre longue tradition de soutien aux communautés locales. La campagne Créons des lendemains se fonde sur une vision puissante et novatrice dont les bienfaits durables ne concerneront pas seulement les résidants d’Ottawa. Cette campagne bénéficiera aux populations de l’Est ontarien, de l’ouest du Québec et bien au-delà. Nous sommes très fiers de participer à ce grand projet », affirme Denis Dubois, le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins.

Le Fonds du Grand Mouvement de Desjardins soutient le développement socioéconomique et la vitalité des communautés en investissant à cette fin 280 millions de dollars d’ici 2027. Le don de Desjardins à l’appui du nouveau campus aidera notamment L’Hôpital d’Ottawa à réaliser son engagement à l’égard de la durabilité environnementale. Par exemple, cette somme servira à aménager des espaces verts et des jardins thérapeutiques où les patients, les employés et les visiteurs du nouvel hôpital pourront guérir et se ressourcer. Le nouvel hôpital abritera aussi des recherches révolutionnaires qui amélioreront les soins partout dans la région.

« Améliorer la vie des gens et des communautés est un puissant levier de motivation, ajoute Denis Dubois. Lorsque vous formez un réseau collaboratif de parties prenantes autour d’une ambition commune – celle d’améliorer la vie des gens tout en créant un effet d’entraînement dans les collectivités et dans l’ensemble du milieu de la santé à l’échelle nationale –, vous ne soutenez pas seulement une initiative isolée. Vous bâtissez quelque chose de plus grand. En quelques mots, vous créez de meilleurs lendemains. »

Exactement comme l’a fait il y a un siècle le maire d’Ottawa, Harold Fisher, lorsqu’il a rallié la communauté d’Ottawa autour du projet de développement de l’Hôpital Civic en réponse à la pandémie de grippe de 1918, Desjardins se tient aux côtés de notre population pour créer un hôpital qui répondra à ses besoins au cours des 100 prochaines années et fera progresser la recherche, l’innovation et les soins empreints de compassion pour les générations à venir.

« Nous ne nous contentons pas de souligner le 125e anniversaire de Desjardins avec des célébrations. Nous voulons le faire en posant des gestes concrets qui auront un impact tangible sur la santé et le bien-être des gens que nous servons », précise Denis Dubois.

Publié : septembre 2025

Temps de lecture : 2 minutes

Publié : septembre 2025

Temps de lecture :2 minutes

Dave Hale a grandi dans un milieu modeste à Munster, petite communauté agricole au sud-ouest d’Ottawa. Dans cet environnement paisible, inspiré par les actions de ses parents, il a beaucoup appris sur la vie.

Sa mère, en particulier, a façonné sa compréhension de l’esprit de communauté et de l’entraide. Éducatrice spécialisée de profession, la mère de Dave gérait une garderie, enseignait le piano, faisait du bénévolat à l’église et offrait son temps à tous ceux qui en avaient besoin. Même en dehors de ses heures de travail, elle se proposait comme gardienne pour des enfants ayant des besoins particuliers afin que leurs parents puissent profiter d’une rare soirée de sortie. Il ne s’agissait pas d’actes extraordinaires, mais ces petits gestes comptaient beaucoup pour les personnes qu’elle aidait.

« Ce fut probablement l’expérience la plus marquante de ma vie. J’ai compris que ce sont les petites choses, les microactions que l’on accomplit tout au long de sa vie, qui comptent vraiment. Nous devons nous demander : à quoi consacrons-nous notre temps ici-bas? »

Dave Hale

« Quand ma mère est décédée à l’âge de 61 ans, nous avons reçu plus de 300 lettres de personnes qu’elle avait touchées, se souvient Dave. Ce fut probablement l’expérience la plus marquante que nous avons vécue. Nous avons compris que ce sont les petites choses, les microactions que l’on accomplit tout au long de sa vie, qui comptent vraiment. Nous devons nous demander : à quoi consacrons-nous notre temps ici-bas? »

Ce n’est pas la richesse matérielle qui a appris à Dave et à sa femme, Arielle, la valeur de la communauté. Ce sont les petites actions discrètes, mais pleines d’altruisme, de la mère de Dave. Aujourd’hui, en tant que parents et chefs d’entreprise, Dave et Arielle constatent à quel point ces leçons façonnent leurs propres valeurs. Pour changer concrètement les choses, il n’est pas nécessaire de poser des gestes grandioses; il suffit de poser des gestes intentionnels, et les Hale sont déterminés à créer un héritage d’entraide et d’engagement.

Dave et sa mère

« Allié à un véritable engagement, le travail assidu peut être synonyme de succès. »

Cet état d’esprit motive Dave depuis ses débuts. À compter de l’âge de 13 ans, il travaille à la Ferme Saunders chaque été et chaque automne. Employé à temps plein de la ferme dès ses 17 ans, il deviendra responsable du marketing à 20 ans à peine. Cette expérience formative donnera le ton au reste de sa carrière. À la Ferme Saunders, il a assisté à la transformation d’une petite exploitation familiale proposant des attractions saisonnières qui est devenue une prospère entreprise multigénérationnelle. Cette expérience n’a pas seulement renforcé son éthique de travail. Elle a fait naître en lui une passion pour l’entrepreneuriat.

Dave en compagnie de sa fille et de Mark Saunders à l’occasion du festival annuel de l’épouvante à la Ferme Saunders

Grâce à cette occasion de formation et à l’expérience concrète acquise lors de la création de sa première entreprise en 2010, Dave a décelé une tendance dans l’approche de marketing de la plupart des organisations : une grande importance attachée aux apparences, au détriment de la stratégie.

En 2025, Arielle et Dave ont fondé un cabinet de conseil qu’ils ont nommé RDEL Group en l’honneur de la mère de Dave, dont le deuxième prénom était Ardell. En tirant parti d’une approche centrée sur l’entreprise, RDEL Group aide ses clients à se développer en dépensant plus judicieusement grâce à des logiciels efficaces, à des processus simplifiés et à des stratégies de développement commercial axées sur la croissance.

La philosophie de l’entreprise reflète les valeurs que la mère de Dave a inculquées à sa famille :  de petites actions intentionnelles et cohérentes peuvent entraîner des répercussions durables. Bien exécuté, l’effort intentionnel peut produire de grands résultats.

Travailler à bâtir ce qui compte vraiment

Dave a récemment saisi une occasion de tendre la main à la collectivité en participant à la campagne Créons des lendemains. Dans le cadre de la campagne, lui, Arielle et leurs filles Elliotte (7 ans) et Cordelia (6 ans) ont fait le don philanthropique le plus important versé jusqu’à maintenant. Un don qui, ils espèrent, saura inspirer d’autres jeunes familles à envisager sous un nouvel angle la philanthropie et les investissements pour l’avenir.

« Quand je roule sur la rue Preston, j’ai l’impression de voir l’avenir se bâtir sous mes yeux, dit Dave. Il ne s’agit pas seulement de demain. Il s’agit des 20 à 30 prochaines années, pour moi et ma famille. »

« Quand je roule sur la rue Preston, j’ai l’impression de voir l’avenir se bâtir sous mes yeux, dit Dave. Il ne s’agit pas seulement de demain. Il s’agit des 20 à 30 prochaines années, pour moi et ma famille. »

Dans leur démarche, Dave et Arielle veulent donner une voix à la prochaine génération et soulever des questions audacieuses au sujet de notre façon de donner, de la destination des fonds que nous versons et de l’importance de la transparence. Parce que lorsqu’ils visitent le site du nouvel hôpital, ils sont en mesure de pointer le chantier et de dire à leurs enfants, nous aidons à construire ça.

« Je pense que c’est une période excitante, explique-t-il. Vous pouvez inviter vos enfants à s’asseoir à l’arrière de la voiture, conduire jusqu’à l’intersection des rues Carling et Preston et leur montrer concrètement les fruits de votre investissement. Ce genre de preuve visible a une valeur inestimable pour transmettre des enseignements utiles aux enfants. »

Selon les Hale, verser un don pour le nouveau campus n’est pas seulement un acte de bienfaisance. C’est une décision d’affaires intelligente, car il s’agit d’un investissement assorti d’un rendement exponentiel : de meilleurs soins pour leur famille, le renforcement du système de santé pour l’ensemble de la collectivité et un héritage durable pour les générations futures.

C’est ce qui rend ce moment si particulier. En plus de nous donner les outils pour relever les défis d’aujourd’hui, le nouveau campus de l’Hôpital s’inscrit dans la planification des soins de santé à Ottawa pour plusieurs décennies.

Cette vision à long terme est rare, et c’est exactement ce qui pousse les chefs de file comme les Hale à s’engager dans un tel projet aux retombées durables.

Kelda Whalen est malheureusement décédée le 27 août 2025. Nous la remercions pour son immense générosité à l’égard de notre hôpital et l’empreinte qu’elle laisse derrière elle. 

Publié : Août 2025

Temps de lecture : 3 mins

Si Kelda Whalen devait indiquer sur une mappemonde chaque endroit où elle est allée, la carte serait remplie de punaises. Entre son travail consacré au Service extérieur et sa passion du voyage, elle visite les quatre coins du monde, mais elle revient toujours à Ottawa, sa ville natale. C’est là qu’elle apprécie les magnifiques paysages et le milieu des arts, et donne en retour notamment à des organismes de bienfaisance qui lui tiennent à cœur, parmi lesquels L’Hôpital d’Ottawa.

Née à Ottawa, au Campus Civic, elle a un goût inné des voyages, grâce à son père qui a fait partie des Forces armées canadiennes. Durant son enfance, sa famille bouge constamment aux quatre coins du Canada et vit dans différentes bases militaires; la famille a d’ailleurs vécu à deux reprises en Allemagne en raison du travail du père.

À 21 ans, sur un coup de tête, elle passe et réussit l’examen d’entrée pour le Service extérieur. C’est ainsi qu’elle commence sa carrière dans une direction assez différente de celle qu’elle avait envisagée en grandissant. « Au début, mes projets étaient de faire l’école des bibliothécaires, mais la vie m’a réservé autre chose », dit Kelda.

Kelda en voyage en Jamaïque

À la découverte du monde, sans oublier Ottawa, sa ville natale

Au cours de la décennie suivante, elle part en poste dans le monde entier. Chaque ville est pour elle une occasion unique qu’elle n’oubliera jamais. La première affectation de Kelda est à Dublin, en Irlande. « C’est un très bel endroit, bien qu’il pleuve tout le temps », se souvient Kelda.

Elle est ensuite basée à Londres, en Angleterre, une ville qu’elle aimera énormément.
« J’ai eu la chance d’y être lorsque le dollar est à la hausse, et la livre sterling à la baisse. Cela me permet de développer mon amour de l’art et de voir toutes ces magnifiques pièces de théâtre ».

Kelda célébrant la fête du Canada sur la rue Elgin

Après quatre années en Angleterre, Kelda est affectée à New Delhi puis à Hong Kong. Par la suite, elle revient brièvement à Ottawa avant que l’un de ses supérieurs l’informe d’une affectation temporaire à Beyrouth. « J’ai tout de suite dit, “Je veux y aller!”. Il faisait + 20 °C à Beyrouth ce jour-là, et – 20 °C à Ottawa; je n’ai pas hésité un seul instant. »

Cette affectation a été une expérience très différente des précédentes. Bien que la situation soit dangereuse à l’époque à cause de l’instabilité politique, elle parvient tout de même à découvrir la campagne environnante qui, selon elle, est tout à fait charmante.

Une tournure effroyable des événements

Son dernier grand voyage la conduit à Damas, puis elle revient à Ottawa entre deux affectations. C’est l’été 1982, et bien qu’il soit prévu qu’elle soit de nouveau déployée, sa vie prend un tournant tragique un chaud soir d’été.

Après un samedi soir passé à la piscine de l’immeuble où elle vit, elle décide de faire un sauna. « Je ne suis allée que deux fois au sauna de toute ma vie, et j’ignore pourquoi je décide d’y aller. Ma tension artérielle est basse – la chaleur m’incommode et je m’évanouis », se souvient Kelda.

Elle reprend immédiatement connaissance, mais s’évanouit quatre autres fois avant de tomber et de heurter la porte du sauna et de se retrouver sur le sol des vestiaires. « Je réussis à me relever et je trouve cela bizarre, mais je me sens globalement bien. J’apprendrai par la suite que cinq évanouissements consécutifs ont causé des dommages à une partie de mon cerveau appelée les noyaux gris centraux qui contrôlent la capacité du corps à se mouvoir. »

Diagnostic de dystonie posé après plusieurs évanouissements

Au bout de deux jours, et malgré qu’elle se sente bien, Kelda se regarde dans le miroir et voit que les muscles de son cou sont proéminents comme s’ils étaient contractés.

Cela prendra malheureusement plusieurs années avant qu’elle ne sache ce qui s’est passé. C’est en fait en 1996 qu’elle apprend qu’elle souffre de dystonie. C’est une maladie neurologique rare qui se caractérise par des contractions musculaires involontaires intermittentes ou prolongées, dans une ou plusieurs parties du corps qui aboutissent à long terme à des postures corporelles « anormales ». Ces contractions musculaires se produisent parce que le cerveau envoie des messages erronés aux muscles, même si la personne n’a pas l’intention de faire de mouvements.

À l’époque, Kelda est dirigée vers un hôpital de Toronto et le Dr Andres Lozano, un chirurgien de renommée internationale dans la stimulation cérébrale profonde. Contrairement à aujourd’hui, Ottawa n’avait pas à l’époque d’expertise dans ce domaine.

« J’ai 31 ans la première fois que je tombe. Cela met un terme à ma carrière dans le Service extérieur – je ne peux pas me rendre à l’étranger à cause de la douleur provoquée par les spasmes. J’ai subi plusieurs neurochirurgies au fil des ans à L’Hôpital d’Ottawa, mais cela n’a malheureusement pas permis d’atténuer les symptômes de la dystonie. »

Cette maladie n’a certes pas totalement empêché Kelda de faire des choses. Elle a persévéré et continué de travailler à temps partiel en tant qu’agente d’immigration avant de prendre sa retraite en 2002.

De plus, elle n’a pas laissé la dystonie l’empêcher de voyager, ce qu’elle a continué à faire abondamment avec des amis. À mesure que voyager devenait de plus en plus compliqué, elle s’est tournée vers des croisières, puis des périples en motorisé. Elle est allée trois fois à Venise, en Italie – sa destination de prédilection.

« Avec l’âge, j’ai de plus en plus de difficultés à marcher. Entre 2019 et 2023, j’ai eu un A-linker, un vélo de marche, et je sortais tous les matins à 6 h, car je suis une lève-tôt. J’aimais longer le canal et profiter des matins paisibles. »

Kelda visitant le canal de Panama

Se souvenir d’elle quand elle ne sera plus là

Mais même les sorties matinales sont devenues plus compliquées avec le temps en raison de la détérioration de sa mobilité et de la plus grande fréquence de ses chutes. Malgré les difficultés de plus en plus grandes, cela ne l’a pas empêchée de sortir. À vrai dire, c’est lors de l’une de ses promenades qu’elle a commencé à réfléchir à ce qu’elle laisserait et à la manière dont elle voulait que l’on se souvienne d’elle quand elle ne serait plus là.

« Avec ma conseillère financière, elle m’a parlé du nouvel hôpital et de la possibilité de donner mon nom à une chambre de patient; c’est alors que j’ai décidé de faire un don testamentaire à la campagne Créons des lendemains ».

« Je voulais laisser un signe, et c’est lors d’une promenade dans le jardin avant du Gouverneur général que j’ai vu des bancs qui portaient de petites plaques indiquant le nom de leur donateur, d’ajouter Kelda. Quand j’ai discuté avec ma conseillère financière, elle m’a parlé du nouvel hôpital et de la possibilité de donner mon nom à une chambre de patient; c’est alors que j’ai décidé de faire un don testamentaire à la campagne Créons des lendemains ».

Pour Kelda, patiente de longue date à L’Hôpital d’Ottawa, notamment pour y subir plusieurs neurochirurgies au fil des ans, l’idée de chambres individuelles pour le nouveau campus hospitalier lui a incontestablement plu.

« Je veux juste que l’on se souvienne de moi quand je ne serai plus là. »

Le souvenir de Kelda, qui a toujours donné aux organismes de sa communauté, notamment au milieu des arts, afin de venir en aide à d’autres personnes souffrant de dystonie ainsi qu’à notre hôpital, en faisant un don testamentaire, restera à jamais gravé pour avoir contribué à redessiner l’avenir des soins de santé. Son nom sera vu par d’autres patients, leur famille, les membres du personnel et les médecins passant devant cette chambre qui portera son nom à l’ouverture du nouvel hôpital. C’est la bonne façon d’aider de futurs patients qui, comme elle, auront besoin de l’hôpital.

Malgré la détérioration continue de son état de santé, elle ne cesse de penser aux autres. Peut-être qu’une chambre en neurologie portera mon nom; je ne suis certes pas difficile; l’endroit m’importe peu. Je veux juste que l’on se souvienne de moi quand je ne serai plus là. »

Publié : juillet 2025

L’ambition fait partie intégrante de la personnalité de Mathieu Chatelain. Véritable force motrice dans son parcours, l’ambition qui l’anime depuis toujours lui a permis de surmonter certains des plus grands défis auxquels il a fait face. Cet élan le pousse maintenant à aider les autres. Stimulé par sa volonté d’aider autrui, il veut appuyer la plus grande initiative de collecte de fonds de la région, soit la campagne Créons des lendemains, qui vise à amasser 500 millions de dollars.

Dès son plus jeune âge, à Navan, Mathieu se distinguait par l’excellence de son éthique de travail. Il commença à travailler à 12 ans et sept ans plus tard, il avait déjà lancé sa propre entreprise de construction. Pendant ses études collégiales en architecture, ses projets ambitieux continuèrent de se préciser, et à 19 ans, il avait construit sa première maison.

Toujours avide d’apprendre, Mathieu se plongea dans la lecture d’Atteindre l’excellence de Robert Greene. « Ce livre explique comment devenir maître dans son domaine. À la fin de ma vingtaine, j’avais compris que le secteur de la construction n’était pas fait pour moi », explique-t-il.

Redonner à la communauté et aider autrui

Cette réflexion l’orienta vers le domaine qui l’intéressait le plus quand il était plus jeune : l’argent. Surnommé « M. Budget » tout au long de son secondaire, Mathieu avait un jeu préféré : le Monopoly. Il décida de se lancer dans le monde de la finance et d’aider ses clients à s’orienter dans le domaine de la planification financière.

Cette décision changea le cours de sa vie et modela la personne qu’il est aujourd’hui : un conseiller financier, mais aussi un père, un mari et un citoyen qui se consacre à aider les autres dans sa communauté.

« Je me souviens d’avoir dit à quel point je voulais m’impliquer dans ma communauté et contribuer à changer les choses. »

C’est pendant ces années d’évolution que Mathieu découvrit la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Dans le but de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, Mathieu participa à la Fin de semaine des courses. Il fit aussi du bénévolat lors du DÉFI, le vélotour annuel de financement de l’Hôpital. « Je me souviens d’avoir dit à quel point je voulais m’impliquer dans ma communauté et contribuer à changer les choses. »

Mathieu lors de la Fin de semaine des courses d’Ottawa

Une expérience riche en émotions au Déjeuner du PDG

Par la suite, Mathieu a été invité à assister pour la première fois au Déjeuner du PDG, l’événement annuel de collecte de fonds de la Fondation qui réunit des dirigeants du milieu des affaires et de la fonction publique. Il n’est pas près d’oublier cette expérience. Il garde un souvenir très vif du moment où Natasha Lewis a pris la parole pour raconter comment elle avait appris qu’elle était atteinte d’une tumeur au cerveau, et comment L’Hôpital d’Ottawa allait lui sauver la vie et lui permettre de rentrer à la maison auprès de ses enfants.

« En l’écoutant, je versais des larmes. Je pleurais, vraiment; son récit me touchait profondément. L’homme assis à mes côtés m’a demandé pourquoi je pleurais. Je lui ai expliqué que cela me rappelait quand j’avais huit ans. Mon père devait aller à l’hôpital pour se faire opérer d’une tumeur. Il m’avait dit qu’il reviendrait dans deux jours. Ce n’est qu’après avoir entendu Natasha parler que j’ai compris l’ampleur de ce que mon père avait dû traverser. »

Cet homme à ses côtés, un médecin de l’Hôpital, jeta un coup d’œil au porte-nom de Mathieu et l’invita à demander à son père si le Dr Schramm l’avait opéré.

« Le hasard m’avait assis juste à côté du chirurgien qui avait opéré mon père 30 ans plus tôt; j’ai pu le serrer dans mes bras et le remercier de m’avoir redonné mon père. »

Mathieu texta à son père, qui ne tarda pas à confirmer qu’il avait été opéré par le Dr David Schramm, désormais chef du Département d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale. « Le hasard m’avait assis juste à côté du chirurgien qui avait opéré mon père 30 ans plus tôt; j’ai pu le serrer dans mes bras et le remercier de m’avoir redonné mon père », se souvient Mathieu, la voix brisée par l’émotion, à l’évocation de cette rencontre si spéciale ce matin-là.
Mathieu et son père
Mathieu submergé par l’émotion lors du Déjeuner du PDG

Redessiner l’avenir des soins de santé

Aujourd’hui, Mathieu souhaite aider d’autres familles. « Je ne suis ni médecin ni infirmier; je ne travaille pas dans le secteur de la santé. Mais je sais que je peux faire ma part, explique-t-il. J’ai entendu parler des plans du nouveau campus et j’ai écouté Cameron Love parler de changements de système et de processus. Son message a trouvé écho chez moi. Ce projet va bien plus loin que la construction d’un édifice. Moi aussi, je veux aider un parent à rentrer chez lui auprès de sa famille, comme mon père, quand j’étais enfant. »

« Je veux accomplir quelque chose qui est plus grand que moi, afin de faire connaître à notre communauté cette cause de première importance. »

Mathieu Chatelain et sa famille
Mathieu Chatelain et sa famille

Père de trois enfants se préparant à l’accueil d’un quatrième en août 2025, Mathieu veut assurer un avenir en santé non seulement à sa famille, mais aussi aux gens qu’il rencontre dans le cadre de son travail de conseiller financier. Par exemple, des familles confrontées à des difficultés en matière de soins de santé et qui ont besoin d’accéder à des services spécialisés.

« Au fil de toutes mes expériences, j’ai appris que pour changer les choses, je dois me dépasser. Je veux accomplir quelque chose qui est plus grand que moi, afin de faire connaître à notre communauté cette cause de première importance. »

Courir un ultramarathon pour amasser 100 000 $

Porté par sa volonté d’aller toujours plus loin, Mathieu a décidé que s’il parvenait à recueillir 100 000 $, il courrait 100 km en 12 heures. Les fonds récoltés seront versés à la campagne Créons des lendemains, la plus grande initiative de financement de l’histoire de la région en appui au plus grand projet d’infrastructure de santé, le nouveau campus.

L’idée de courir 100 km lui est venue après avoir lu un livre de David Goggins s’intitulant Plus rien ne pourra me blesser : maîtrisez votre esprit et défiez le destin. Mathieu décrit cet auteur comme un véritable superhéros, et lorsqu’il court, ce sont les mots de David Goggins qui résonnent dans son esprit. « L’entraînement sera la clé de mon projet. Je connais mon corps et je l’écoute, mais j’ai élaboré un plan pour parvenir à courir les 100 km. »

« Il ne se passe pas une semaine sans que j’apprenne que quelqu’un a besoin de recevoir des soins à L’Hôpital d’Ottawa. Voilà ce qui me motive. C’est à ça que je pense chaque fois que je cours. »

Au cours de la prochaine année, Mathieu se consacrera à l’entraînement. Même avec l’arrivée prochaine d’un nouveau-né, il prévoit courir ses 100 km à l’automne 2026 à Rockland, où il vit et dirige son entreprise.

Au fil de son entraînement, il puisera sa motivation dans les récits de ses pairs touchés par une maladie grave. « Il ne se passe pas une semaine sans que j’apprenne que quelqu’un a besoin de recevoir des soins à L’Hôpital d’Ottawa. Voilà ce qui me motive. C’est à ça que je pense chaque fois que je cours. »

Écoutez Mathieu Chatelain donner des nouvelles de sa campagne de collecte de fonds et de son entraînement en vue de sa course de 100 km pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa.

Listen Now:

Publié : février 2025

Les visiteurs du septième étage du Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa sont nombreux à s’arrêter devant la chambre 7123. Une plaque à côté de la porte mentionne « PapaJo » Johns. Mais qui était PapaJo? Et pourquoi l’appelait-on ainsi? La famille de PapaJo veut justement partager son histoire. L’histoire formidable d’un homme profondément aimé, d’une terrible maladie et d’un grand désir de changer les choses.

C’est dans la chambre 7123 que Peter « PapaJo » Johns a vécu ses derniers jours en 2016, après avoir lutté avec acharnement contre un sarcome pendant deux ans. Âgé d’à peine 50 ans, Peter est décédé entouré de 17 membres de sa famille s’entassant à ses côtés, soit le plus grand nombre de personnes que la petite chambre pouvait accueillir. Sa sœur, Lynda Clarke, affirme que l’élan positif de Peter s’est maintenu jusqu’à sa mort. À preuve, c’est Peter lui-même qui a suggéré à tout le monde d’entonner une chanson d’adieu écossaise, Auld Lang Syne.

« Il nous a dit : Maintenant, chacun d’entre vous doit prendre une parcelle de ma lumière et incarner une force positive dans ce monde ».

— Lynda Clarke

Lynda Clarke devant la salle 7123

« Nous étions un peu déconcertés. Nous lui avons demandé pourquoi il voulait que nous chantions cela, se souvient Lynda. D’habitude, c’est un chant de la veille du jour de l’An. On le chante pour dire adieu au passé et accueillir la nouvelle année. C’est ainsi que Peter souhaitait que nous vivions son décès. »

« Il savait que pour nous tous, la vie sans lui marquerait un nouveau début. Il nous a dit : J’ai cette lumière qui brille en moi. Maintenant, chacun d’entre vous doit prendre une parcelle de ma lumière et incarner une force positive dans ce monde. Et c’est ce que nous faisons », raconte Lynda.

100 jours de soins à L’Hôpital d’Ottawa

Lynda et son mari Greg dirigent Valley Utilities Ltd, une grande entreprise de services publics à Ottawa. Depuis 2007, leur entreprise a versé plus de 160 000 $ à L’Hôpital d’Ottawa pour répondre aux besoins prioritaires. Cette année-là, Greg avait été victime d’un grave accident de travail qui l’a conduit à l’Hôpital 80 fois en 100 jours.

«  Nous étions tout simplement renversés par la qualité exceptionnelle des soins qui lui ont été prodigués ».

— Lynda Clarke

« Son gros orteil avait été pratiquement sectionné. Il était couvert de coupures, il avait des morceaux d’asphalte chaud sur tout le corps. Et il a eu deux infections potentiellement mortelles, détaille Lynda. Mais l’hôpital s’est tellement bien occupé de lui. Nous étions tout simplement renversés par la qualité exceptionnelle des soins qui lui ont été prodigués. »

Peter “PapaJo” Johns

À l’appui de la campagne Créons des lendemains

Peu de temps après, Paul McCarney, un ami de Lynda et Greg qui soutient L’Hôpital d’Ottawa depuis longtemps, leur a demandé s’ils souhaitaient également appuyer l’Hôpital. Il les a invités à le faire à l’occasion du Déjeuner du PDG et, plus récemment, dans le cadre de la campagne Créons des lendemains. Chaque fois, Lynda et Greg ont accepté sans hésiter. Puis le diagnostic de sarcome de Peter les a aussi poussés à agir pour faire comprendre l’importance d’établir un nouveau campus en remplacement du Campus Civic, construit il y a un siècle.

Lorsqu’il ouvrira ses portes, le nouveau campus sera l’établissement hospitalier de recherche le plus avancé technologiquement au pays. Récemment, Lynda et Greg ont soutenu sa construction en faisant un don à la campagne Créons des lendemains. Cette ambitieuse campagne de 500 millions de dollars vise à propulser la recherche vers des sommets encore jamais atteints.

Faire briller la lumière de PapaJo dans la communauté

Toute sa vie, Peter a pratiqué des sports. Il aimait particulièrement le baseball et a cofondé l’équipe de baseball des Knights de Nepean. Père de trois enfants, il a entraîné leurs différentes équipes sportives. Lynda pense que le surnom « PapaJo » tire son origine de « Shoeless Joe » Jackson, nom d’un joueur de la ligue majeure de baseball au début des années 1900, mais personne n’en est tout à fait sûr.

Peter joue au baseball
Peter et Allison le jour de leur mariage

Les sarcomes sont des cancers rares qui se développent dans les os et les tissus mous. Peter était atteint d’un sous-type de sarcome qui formait des métastases. « Une fraction de la population reçoit un diagnostic de sarcome, explique Lynda. Selon nous, ce diagnostic très rare prouve à quel point Peter l’était aussi. »

« Il est temps que ce nouveau campus voie le jour. Nous avons tous assez attendu ».

— Lynda Clarke

Malheureusement, le cancer n’est pas rare dans la famille de Lynda. Plusieurs de ses proches luttent actuellement contre la maladie. Sa mère a eu quatre types de cancer. Lynda a aussi perdu deux de ses trois tantes à cause du cancer. Mais elle affirme que les recherches révolutionnaires déjà en cours à L’Hôpital d’Ottawa et le projet de nouveau campus lui donnent des raisons d’espérer.

« Il est temps que ce nouveau campus voie le jour. Nous avons tous assez attendu, dit-elle. J’espère ne jamais avoir besoin de ces services, mais je veux savoir qu’ils sont disponibles pour ceux qui en auront besoin. »

Tout en se tournant vers l’avenir, Lynda ne peut s’empêcher de penser au passé, en particulier à son frère qui, encore le jour de sa mort, se considérait comme l’homme le plus chanceux au monde.

« La prochaine fois que vous passerez devant la chambre 7123, vous connaîtrez l’histoire de PapaJo, dit-elle. J’espère qu’en passant par là, vous capterez un peu de sa lumière pour la partager avec les autres ».

Publié : février 2025

Lorsque Joanne Workman parcourt les quelques pas qui la mène au campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa pour son quart de bénévolat, elle constate immédiatement la progression des travaux de construction du futur site de notre nouveau campus. Grâce à son travail hebdomadaire de bénévole dévouée et à son soutien financier, Joanne contribue à créer de meilleurs lendemains pour les générations à venir.

Joanne a toujours eu à cœur les soins de santé. Pendant son enfance à Merrickville, elle regardait sa mère, Helen McKenna, se consacrer aux soins des patients à l’ancien hôpital St. Francis de Smiths Falls. Helen était une mère dévouée de sept enfants et une infirmière engagée qui aimait son travail.

Elle a commencé sa carrière très jeune dans des circonstances difficiles. Joanne se souvient que sa mère racontait, à elle ainsi qu’à sa fratrie, des histoires de son service pendant la Seconde Guerre mondiale, où elle avait pris soin de soldats blessés pendant la guerre éclair. « Maman a dit qu’elle n’avait jamais eu peur. Elle disait : ”Quand tu es jeune, tu n’as pas peur” », se souvient Joanne.

Il fut un temps où Joanne envisageait une carrière d’infirmière, mais en fin de compte, elle s’est dirigée vers l’enseignement, puis la comptabilité. Elle a voyagé à travers le Canada dans le cadre de son travail, puis dans le monde entier avec son mari qui travaillait au Yémen et en Indonésie pour la Banque mondiale.

Redonner en faisant du bénévolat

Giving back also came naturally to Joanne, and she even spent over a year volunteering with CUSO in Jamaica. When she settled back in Ottawa, not far from the Civic Campus, she decided to inquire about wearing the blue vest — attire that clearly identifies our dedicated volunteers around each hospital campus.

« Parce que je constate directement le besoin qui est si grand. Et nous devons soutenir la recherche et l’innovation à l’Hôpital. Ce n’est pas un petit établissement; il s’agit d’un important centre hospitalier de recherche  ».

Les bénévoles sont un élément essentiel de notre Hôpital. Environ 800 bénévoles travaillent dans nos bureaux d’information, à la réadaptation par les loisirs, dans nos unités de soins et nos cliniques externes, comme assistants de bureau ainsi qu’en zoothérapie. Joanne semble attirée par le bénévolat.

Joanne dans son rôle de bénévole à L’Hôpital d’Ottawa

« J’aime faire du bénévolat – j’en ai toujours fait au fil des ans. Tous les lundis, vous me trouverez ici au bureau d’information, parfois un peu plus souvent pendant les mois d’été lorsque la saison de curling est terminée », explique la joueuse de curling passionnée.

Joanne, qui en est aujourd’hui à sa huitième année de bénévolat, redonne à notre Hôpital de bien d’autres façons, notamment en tant que donatrice mensuelle. « J’ai commencé à le faire il y a quelques années parce que je constate directement le besoin qui est si grand. Et nous devons soutenir la recherche et l’innovation à l’Hôpital. Ce n’est pas un petit établissement; il s’agit d’un important centre hospitalier de recherche », explique Joanne.

Joanne à son club de curling

Ses dons mensuels l’amènent à faire un don testamentaire

Le soutien mensuel à notre Hôpital est vital. Cette source constante de revenus alimente les découvertes issues de la recherche et permet de nous assurer que les patients ont accès aux technologies et aux équipements les plus innovants qui existent. « C’est l’une des meilleures choses que je puisse faire, et ça me procure beaucoup de satisfaction », dit Joanne.

Lorsque le moment est venu pour Joanne de réécrire son testament, elle a parlé à son conseiller financier, qui l’a informée de l’incidence d’un don testamentaire à un organisme de bienfaisance ainsi que des avantages pour sa succession. Un don fait à un organisme de bienfaisance réduit les impôts payés par votre succession.

« Les soins qui sont donnés et dont je suis témoin tous les jours pendant mon travail de bénévolat m’ont inspiré à laisser une partie de mon héritage à l’Hôpital. »

Les dons testamentaires ont deux objectifs :

Pour Joanne, faire un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa était logique. « Les soins qui sont donnés et dont je suis témoin tous les jours pendant mon travail de bénévolat m’ont inspiré à laisser une partie de mon héritage à l’Hôpital. »

Le nouveau campus de l’Hôpital inspire un don testamentaire

Sa décision repose également sur l’enthousiasme concernant ce qui est encore à venir et ce que la campagne Créons des lendemains permettra de faire, c’est-à-dire de financer le nouveau campus de l’Hôpital et de hisser la recherche de pointe au niveau des meilleurs au monde.

L’observation des progrès sur le chantier inspire Joanne. « Nous avons besoin d’un nouvel hôpital. C’est incroyable de voir comment il sort du sol. On me dit qu’il devrait être plus simple de se diriger dans le nouvel hôpital en raison de la façon dont il sera disposé et qu’il sera beaucoup plus facile pour les gens de s’y déplacer. Les bâtiments actuels de l’hôpital ont simplement été raccordés les uns aux autres au fil du temps pour en permettre l’expansion. »

« En tant que collectivité, nous ne réalisons pas combien de personnes utilisent l’Hôpital. Les patients sont soignés et renvoyés chez eux, et ils sont satisfaits. L’Hôpital a toutefois besoin d’argent pour prodiguer ces soins et continuer à se développer, en particulier pour la recherche. »

Le nouveau campus de L’Hôpital d’Ottawa est le plus grand projet d’infrastructure de soins de santé jamais réalisé à Ottawa. Il sera bâti sur un site de 50 acres bordé par l’avenue Carling, la rue Preston et la promenade Prince of Wales, près du lac Dow. Bien qu’il s’agisse déjà de l’un des meilleurs hôpitaux du Canada, L’Hôpital d’Ottawa s’efforce de gagner sa place parmi les chefs de file mondiaux en matière de soins de santé. 

« En tant que collectivité, nous ne réalisons pas combien de personnes utilisent l’Hôpital. Les patients sont soignés et renvoyés chez eux, et ils sont satisfaits. L’Hôpital a toutefois besoin d’argent pour prodiguer ces soins et continuer à se développer, en particulier pour la recherche, explique Joanne. Je suis époustouflée par tous les diagnostics qu’ils posent là-bas, et cela change grandement la donne. Mais tout cela ne se fait pas sans effort. »

La construction d’un nouvel hôpital est une occasion unique au cours d’une génération. En plus de constituer un nouveau bâtiment de soins ambulatoires et de recherche, cet établissement de soins de santé moderne, accessible et à la fine pointe de la technologie, est construit pour notre collectivité, par notre collectivité. 

Joanne est impatiente d’accéder au nouveau campus de l’hôpital en tant que bénévole et de voir comment tout cela se met en place. Le nouveau campus est pour des gens avant-gardistes comme elle, qui laisseront un héritage pour les générations à venir.

Écoutez-le pour en savoir plus sur l’incidence d’un don testamentaire sur L’Hôpital d’Ottawa.

Listen Now:

Publié : novembre 2024

Sam et Uttra Bhargava ne connaissent que trop bien l’impact de la maladie et de la perte, mais au lieu de laisser la tragédie les définir, ils choisissent chaque jour de transformer leur expérience douloureuse en action.

Leur motivation est venue après une série de déchirements personnels. Ensemble, ils se sont occupés du père et de la mère de Sam qui luttaient contre la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, puis ils ont dû faire face à la perte dévastatrice de leur fille, Suruchi, paralysée à la suite d’un terrible accident de voiture. Les Bhargava étaient déterminés à s’impliquer dans les soins de santé, en particulier dans la recherche, et à avoir un impact.  

« Nous ne voulons pas que d’autres membres de la communauté vivent ce que nous avons vécu », de dire Uttra.

Uttra et Sam Bhargava à l’inauguration de la Clinique Bhargava de neurosciences.
Uttra (à gauche) et Sam (à droite) Bhargava avec Dr Schlossmacher (au centre).

Cette détermination les a conduits à devenir des défenseurs et des soutiens dévoués de la recherche médicale axée sur la découverte de traitements pour les maladies neurodégénératives et les lésions de la moelle épinière. 

Au fil des ans, ils ont parcouru le monde pour se familiariser avec la recherche dans ce domaine. Après tout ce qu’ils ont vu, ils ont décidé de contribuer de façon importante aux efforts de recherche ici même à L’Hôpital d’Ottawa.

En 2012, ils ont fait un don d’un million de dollars pour établir la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence, qui a été attribuée au Dr Michael Schlossmacher, un scientifique primé ayant fait de nombreuses découvertes majeures dans le domaine des maladies neurodégénératives. En hommage à leur fille, ils ont également mis sur pied la Chaire de recherche Suruchi Bhargava sur la moelle épinière. Puis, en 2021, ils ont fait un premier don de 500 000 $ à la campagne Créons des lendemains en soutien au nouveau campus, qui accueillera le nouveau Centre de neurosciences.  

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès ».

— Sam Bhargava

Aujourd’hui, ils constatent l’impact réel que le soutien philanthropique peut avoir sur les patients grâce à la recherche menée à L’Hôpital d’Ottawa.

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès, déclare Sam. Le diagnostic de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer était autrefois très difficile à poser. Dans le cas de ma mère, il a fallu huit ans pour obtenir un diagnostic d’Alzheimer. Depuis, le diagnostic s’est amélioré pour les deux maladies, et le Dr David Grimes, de l’Hôpital d’Ottawa, a rédigé un manuel sur le diagnostic de la maladie de Parkinson qui a tout changé. Ce n’est là qu’un exemple de la recherche qui modifie la pratique ici même à Ottawa; il y en a tant… ».

Uttra (à gauche) et Sam (à droit) Bhargava avec Dre Eve Tsai (au centre).

Et les Bhargava ne sont pas près de s’arrêter. Pour encourager d’autres personnes à les rejoindre dans leur mission, ils ont renforcé leur engagement en égalant tous les dons versés à la campagne entre le 1er novembre et le 31 décembre 2024, jusqu’à un maximum de 500 000 $. 

Pour eux, il ne s’agit pas seulement de donner, mais d’investir dans l’avenir. Ils sont particulièrement conscients de la pression croissante exercée sur notre système de santé par le vieillissement de la population : au cours des 20 prochaines années, la population canadienne âgée de plus de 65 ans devrait augmenter de plus de 40 %, passant d’environ 19 % à 25 % de la population.

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie ».

— Sam Bhargava

« Pour nous, c’est la chose rationnelle à faire; la chose qu’il convient de à faire. L’Hôpital d’Ottawa est très bien classé au Canada pour la recherche, et il utilise le pouvoir de la multitude en collaborant avec d’autres institutions de recherche ici au Canada et dans le monde entier. En fait, L’Hôpital d’Ottawa se classe au quatrième rang au Canada pour le financement de la recherche, précise Sam. C’est comme le capital-risque : nous misons sur quelque chose de prometteur, qui ne cesse de croître ».

Les Bhargava misent sur la philanthropie pour refaçonner les soins de santé : ils veulent s’assurer que les générations futures auront accès aux meilleurs soins de santé et à la recherche la plus innovante. Ils espèrent contribuer à façonner un avenir où les familles ne seront plus confrontées aux mêmes difficultés qu’eux.  

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie, dit Sam. Les enfants des Bhargava ont fièrement contribué à l’engagement de la famille dans la campagne de l’année dernière – un véritable héritage familial.

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

— Uttra Bhargava

Leur parcours personnel, leur passion pour la recherche et leur générosité sans faille ont fait des Bhargava des champions du changement. Aujourd’hui, ils invitent la communauté à se joindre à eux pour remettre en question les possibilités de demain. 

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

Sam et Uttra Bhargava en 2015 avec Dre Tsai, Dr Schlossmacher et Dr Grimes

Dans une famille comptant plus de 120 descendants, il peut être difficile de rassembler tout le monde autour d’une même cause. Mais lorsqu’il s’agit d’honorer les personnes mêmes dont ces descendants sont issus, c’est facile.

C’est une histoire que Camille Mikhael, résident d’Ottawa, aime raconter, celle des riches racines de sa famille, originaire du Liban, dispersée à travers le monde, et qui s’est installée, avec beaucoup de succès, à Ottawa. Ce sont des racines qui, aujourd’hui encore, nourrissent cette collectivité de bien des façons.

Mais pour comprendre l’histoire, il faut remonter au début, là où elle prend racine. Elle commence avec Youssef et Najebeh Mikhael, les grands-parents de Camille, qui dirigeaient une caisserie dans un petit village du Liban. Le couple a eu 13 enfants, dont plusieurs ont travaillé également dans l’entreprise. Camille raconte que lorsque la guerre civile a éclaté en 1975, Youssef et sa famille, membres d’une minorité religieuse, ont été pris pour cible. Après des tentatives d’assassinat contre lui et sa femme, Youssef a rassemblé toute la famille et s’est enfui au Canada, où l’un de ses fils allait déjà à l’école.

« Je crois qu’il y avait 20 personnes qui dormaient dans un appartement, raconte Camille. Mes grands-parents ne parlaient pas anglais, alors mes oncles et mes tantes ont trouvé des emplois en faisant tout ce qu’ils pouvaient ».

Camille avec sa famille devant la salle de consultation Najah Ayoub du Centre de santé du sein Rose Ages, qui porte le nom de la tante de Camille décédée d’un cancer du sein en 2010 à l’âge de 49 ans.

Soutenus par ces solides racines familiales et une bonne éthique de travail, ils ont tous réussi à créer des entreprises florissantes à Ottawa au fil des ans dans ce que Camille appelle « une belle histoire de réussite d’immigrants ». Et, comme tant d’autres qui sont reconnaissants à ce pays et à cette ville de les avoir accueillis, ils ont un fort désir de redonner.

« Il n’y a pas de meilleur hommage que celui-ci ».

— Camille Mikhael

La famille Mikhael vient de faire don de 100 000 $ provenant des recettes de son tournoi caritatif de poker à la campagne de L’Hôpital d’Ottawa Créons des lendemains. En guise de reconnaissance, une chambre d’hôpital du nouveau campus portera le nom de ses grands-parents.

« Il n’y a pas de meilleur hommage que celui-ci, explique Camille. Ce sont eux qui nous ont donné non seulement l’occasion de nous épanouir ici, mais aussi l’occasion de nous rassembler et de faire quelque chose de bien. Et voir leurs deux noms ensemble sur un mur est une si belle chose pour nous ».

Le don est fait par l’entremise de la Fondation Najah Ayoub, qui porte le nom de la tante de Camille, décédée d’un cancer du sein en 2010 à l’âge de 49 ans. La famille a déjà fait un don de 100 000 $ en sa mémoire et, en 2018, des membres de sa famille se sont rassemblés au Centre de santé du sein Rose Ages de L’Hôpital d’Ottawa pour assister au dévoilement de la salle de consultation Najah Ayoub.

« Notre objectif est de faire en sorte que notre lumière soit la plus brillante possible afin que nous puissions répandre notre générosité le plus loin possible ».

— Camille Mikhael

Camille explique que Najah avait pour surnom « Sunshine » en raison de son sourire et de sa joie de vivre qui rayonnaient dans la pièce. Après la mort de Najah, Camille, un professionnel de poker sponsorisé depuis de nombreuses années, a créé le plus grand tournoi caritatif de poker de la ville, appelé à juste titre le « Sunshine Poker Tournament », dont les recettes sont reversées à diverses causes, dont La Fondation de L’Hôpital d’Ottawa. Camille se dit impressionné par le fait que la Fondation est l’une des fondations de soins de santé les plus efficaces au Canada, avec un coût de 0,18 $ pour chaque dollar recueilli. De plus, pendant onze années consécutives, La Fondation de L’Hôpital d’Ottawa a été nommée parmi les organisations les plus performantes par l’Association of Healthcare Professionals.

À ce jour, la Fondation Najah Ayoub a recueilli plus d’un demi-million de dollars.

« Vous ne savez pas quand vous plantez ces graines de bonne qualité exactement quel genre d’arbre ou de fleur fleurira, explique Camille. Mais notre objectif est de faire en sorte que notre lumière soit la plus brillante possible afin que nous puissions répandre notre générosité le plus loin possible ».

Clifford North symbolise la résilience, l’autodétermination et la gratitude.

Adopté à la naissance et élevé dans une région rurale du Manitoba, il a eu des débuts modestes marqués par la précarité – y compris le manque de soins médicaux. Malgré tout, Clifford est toujours resté fort.

Alors qu’il menait déjà une vie indépendante à 21 ans, une analyse sanguine de routine révèle un problème jusque-là insoupçonné par manque de suivi médical régulier : Clifford est né avec un seul rein.

« Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

— Clifford North

Résolu à vivre longtemps et en bonne santé, il s’est attelé à suivre les recommandations de ses médecins. Il s’est imposé une alimentation saine et a évité les sports de contact, mais il ne s’est en aucun cas contenté de profiter de la vie. Très tôt, il a joué à la balle molle, puis s’est mis au curling et au golf. Aujourd’hui, à l’âge de 80 ans, il déclare : « Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

Clifford et Jocelyne le jour de leur mariage en 1988 avec leurs fils Darryl et Glen.
Jocelyne (au centre), en 2017 avec des membres de la famille représentant cinq générations.

Clifford a aussi mené une vie professionnelle très active. Il a eu plusieurs cordes à son arc : comptable, conseiller en informatique, planificateur financier et même sculpteur. Il a fait de l’aménagement paysager, installé des annexes et rénové des maisons pendant les 45 dernières années. « Quand je veux, je peux » est la devise qui l’a aidé à relever tous les défis et à engranger des succès.

Pendant 72 ans, le rein unique de Clifford a tenu bon, en grande partie grâce aux soins qu’il prenait pour le protéger. Mais il y a huit ans, la vie a pris un tournant décisif. Il avait besoin d’une greffe et aucun membre de sa famille n’était compatible. C’est alors qu’un ami et membre du North Grenville Curling Club comme lui a fait circuler une lettre demandant aux gens de se faire tester pour voir s’ils étaient compatibles avec Clifford.

Il s’est avéré que Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

Les tests ont été effectués sur une période de sept mois et, le 1er septembre 2016, Clifford a subi avec succès une greffe de rein au Campus Général d’Ottawa. Son taux de créatine était de 500 à l’arrivée, mais de 82 à la sortie de l’opération, et il n’a pas changé depuis. Aujourd’hui, lui et son donneur partagent un lien spécial, jouant au golf et au curling ensemble. « Nous plaisantons en disant que je m’occupe de son rein gauche pour lui », dit Clifford en riant.

Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

En réfléchissant à l’opération, Clifford ne se souvient d’aucune peur, malgré la gravité de la procédure. « Je fais face à la vie comme elle vient. L’opération ne m’a causé aucune douleur. J’ai reçu d’excellents soins au septième étage pendant les quatre ou cinq jours où j’y étais, et le suivi a été excellent. »

« Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

— Clifford North

Le même manque d’hésitation qui l’a poussé à suivre les consignes des médecins pendant toutes ces années est ce qui a poussé Clifford à soutenir L’Hôpital d’Ottawa en tant que donateur mensuel. « Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

Clifford et Jocelyne en famille.
Jocelyne et Clifford avec des amis au lac Chapala, Mexique.

Aujourd’hui à la retraite, Clifford mène une vie trépidante à Kanata avec son épouse, Jocelyne. Alors qu’ils célèbrent leurs 36 ans de mariage, ils chérissent la famille qu’ils ont bâtie ensemble : deux fils, deux filles, cinq petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. La retraite a donné à Clifford et Jocelyne la liberté de voyager beaucoup, que ce soit pour visiter les musées de Paris, dîner en Italie, explorer la République tchèque ou admirer un coucher de soleil à Hawaï, en Australie ou au Mexique. Même lorsqu’il est à la maison, Clifford joue au golf environ deux fois par semaine, explorant des parcours dans tout l’est de l’Ontario.

« Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

— Clifford North

L’histoire de Clifford est plus qu’un simple triomphe personnel, c’est un appel à l’action. « Je suis parti de rien pour prendre une retraite confortable et être en mesure d’aider financièrement l’hôpital », explique-t-il. « Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

Le soutien continu de Clifford témoigne du travail vital de l’hôpital et de l’incroyable communauté qui l’entoure. Il espère que le fait de partager son histoire incitera d’autres personnes à envisager de devenir des donateurs mensuels à L’Hôpital d’Ottawa, afin de s’assurer que les patients reçoivent des soins exceptionnels lorsqu’ils en ont besoin.

En raison de la grève de Postes Canada, les dons envoyés par la poste pourraient être retardés.
Veuillez envisager de faire un don en ligne ou appeler le 613-761-4295.