Publié : Août 2025

Temps de lecture : 3 mins

Si Kelda Whalen devait indiquer sur une mappemonde chaque endroit où elle est allée, la carte serait remplie de punaises. Entre son travail consacré au Service extérieur et sa passion du voyage, elle visite les quatre coins du monde, mais elle revient toujours à Ottawa, sa ville natale. C’est là qu’elle apprécie les magnifiques paysages et le milieu des arts, et donne en retour notamment à des organismes de bienfaisance qui lui tiennent à cœur, parmi lesquels L’Hôpital d’Ottawa.

Née à Ottawa, au Campus Civic, elle a un goût inné des voyages, grâce à son père qui a fait partie des Forces armées canadiennes. Durant son enfance, sa famille bouge constamment aux quatre coins du Canada et vit dans différentes bases militaires; la famille a d’ailleurs vécu à deux reprises en Allemagne en raison du travail du père.

À 21 ans, sur un coup de tête, elle passe et réussit l’examen d’entrée pour le Service extérieur. C’est ainsi qu’elle commence sa carrière dans une direction assez différente de celle qu’elle avait envisagée en grandissant. « Au début, mes projets étaient de faire l’école des bibliothécaires, mais la vie m’a réservé autre chose », dit Kelda.

Kelda en voyage en Jamaïque

À la découverte du monde, sans oublier Ottawa, sa ville natale

Au cours de la décennie suivante, elle part en poste dans le monde entier. Chaque ville est pour elle une occasion unique qu’elle n’oubliera jamais. La première affectation de Kelda est à Dublin, en Irlande. « C’est un très bel endroit, bien qu’il pleuve tout le temps », se souvient Kelda.

Elle est ensuite basée à Londres, en Angleterre, une ville qu’elle aimera énormément.
« J’ai eu la chance d’y être lorsque le dollar est à la hausse, et la livre sterling à la baisse. Cela me permet de développer mon amour de l’art et de voir toutes ces magnifiques pièces de théâtre ».

Kelda célébrant la fête du Canada sur la rue Elgin

Après quatre années en Angleterre, Kelda est affectée à New Delhi puis à Hong Kong. Par la suite, elle revient brièvement à Ottawa avant que l’un de ses supérieurs l’informe d’une affectation temporaire à Beyrouth. « J’ai tout de suite dit, “Je veux y aller!”. Il faisait + 20 °C à Beyrouth ce jour-là, et – 20 °C à Ottawa; je n’ai pas hésité un seul instant. »

Cette affectation a été une expérience très différente des précédentes. Bien que la situation soit dangereuse à l’époque à cause de l’instabilité politique, elle parvient tout de même à découvrir la campagne environnante qui, selon elle, est tout à fait charmante.

Une tournure effroyable des événements

Son dernier grand voyage la conduit à Damas, puis elle revient à Ottawa entre deux affectations. C’est l’été 1982, et bien qu’il soit prévu qu’elle soit de nouveau déployée, sa vie prend un tournant tragique un chaud soir d’été.

Après un samedi soir passé à la piscine de l’immeuble où elle vit, elle décide de faire un sauna. « Je ne suis allée que deux fois au sauna de toute ma vie, et j’ignore pourquoi je décide d’y aller. Ma tension artérielle est basse – la chaleur m’incommode et je m’évanouis », se souvient Kelda.

Elle reprend immédiatement connaissance, mais s’évanouit quatre autres fois avant de tomber et de heurter la porte du sauna et de se retrouver sur le sol des vestiaires. « Je réussis à me relever et je trouve cela bizarre, mais je me sens globalement bien. J’apprendrai par la suite que cinq évanouissements consécutifs ont causé des dommages à une partie de mon cerveau appelée les noyaux gris centraux qui contrôlent la capacité du corps à se mouvoir. »

Diagnostic de dystonie posé après plusieurs évanouissements

Au bout de deux jours, et malgré qu’elle se sente bien, Kelda se regarde dans le miroir et voit que les muscles de son cou sont proéminents comme s’ils étaient contractés.

Cela prendra malheureusement plusieurs années avant qu’elle ne sache ce qui s’est passé. C’est en fait en 1996 qu’elle apprend qu’elle souffre de dystonie. C’est une maladie neurologique rare qui se caractérise par des contractions musculaires involontaires intermittentes ou prolongées, dans une ou plusieurs parties du corps qui aboutissent à long terme à des postures corporelles « anormales ». Ces contractions musculaires se produisent parce que le cerveau envoie des messages erronés aux muscles, même si la personne n’a pas l’intention de faire de mouvements.

À l’époque, Kelda est dirigée vers un hôpital de Toronto et le Dr Andres Lozano, un chirurgien de renommée internationale dans la stimulation cérébrale profonde. Contrairement à aujourd’hui, Ottawa n’avait pas à l’époque d’expertise dans ce domaine.

« J’ai 31 ans la première fois que je tombe. Cela met un terme à ma carrière dans le Service extérieur – je ne peux pas me rendre à l’étranger à cause de la douleur provoquée par les spasmes. J’ai subi plusieurs neurochirurgies au fil des ans à L’Hôpital d’Ottawa, mais cela n’a malheureusement pas permis d’atténuer les symptômes de la dystonie. »

Cette maladie n’a certes pas totalement empêché Kelda de faire des choses. Elle a persévéré et continué de travailler à temps partiel en tant qu’agente d’immigration avant de prendre sa retraite en 2002.

De plus, elle n’a pas laissé la dystonie l’empêcher de voyager, ce qu’elle a continué à faire abondamment avec des amis. À mesure que voyager devenait de plus en plus compliqué, elle s’est tournée vers des croisières, puis des périples en motorisé. Elle est allée trois fois à Venise, en Italie – sa destination de prédilection.

« Avec l’âge, j’ai de plus en plus de difficultés à marcher. Entre 2019 et 2023, j’ai eu un A-linker, un vélo de marche, et je sortais tous les matins à 6 h, car je suis une lève-tôt. J’aimais longer le canal et profiter des matins paisibles. »

Kelda visitant le canal de Panama

Se souvenir d’elle quand elle ne sera plus là

Mais même les sorties matinales sont devenues plus compliquées avec le temps en raison de la détérioration de sa mobilité et de la plus grande fréquence de ses chutes. Malgré les difficultés de plus en plus grandes, cela ne l’a pas empêchée de sortir. À vrai dire, c’est lors de l’une de ses promenades qu’elle a commencé à réfléchir à ce qu’elle laisserait et à la manière dont elle voulait que l’on se souvienne d’elle quand elle ne serait plus là.

« Avec ma conseillère financière, elle m’a parlé du nouvel hôpital et de la possibilité de donner mon nom à une chambre de patient; c’est alors que j’ai décidé de faire un don testamentaire à la campagne Créons des lendemains ».

« Je voulais laisser un signe, et c’est lors d’une promenade dans le jardin avant du Gouverneur général que j’ai vu des bancs qui portaient de petites plaques indiquant le nom de leur donateur, d’ajouter Kelda. Quand j’ai discuté avec ma conseillère financière, elle m’a parlé du nouvel hôpital et de la possibilité de donner mon nom à une chambre de patient; c’est alors que j’ai décidé de faire un don testamentaire à la campagne Créons des lendemains ».

Pour Kelda, patiente de longue date à L’Hôpital d’Ottawa, notamment pour y subir plusieurs neurochirurgies au fil des ans, l’idée de chambres individuelles pour le nouveau campus hospitalier lui a incontestablement plu.

« Je veux juste que l’on se souvienne de moi quand je ne serai plus là. »

Le souvenir de Kelda, qui a toujours donné aux organismes de sa communauté, notamment au milieu des arts, afin de venir en aide à d’autres personnes souffrant de dystonie ainsi qu’à notre hôpital, en faisant un don testamentaire, restera à jamais gravé pour avoir contribué à redessiner l’avenir des soins de santé. Son nom sera vu par d’autres patients, leur famille, les membres du personnel et les médecins passant devant cette chambre qui portera son nom à l’ouverture du nouvel hôpital. C’est la bonne façon d’aider de futurs patients qui, comme elle, auront besoin de l’hôpital.

Malgré la détérioration continue de son état de santé, elle ne cesse de penser aux autres. Peut-être qu’une chambre en neurologie portera mon nom; je ne suis certes pas difficile; l’endroit m’importe peu. Je veux juste que l’on se souvienne de moi quand je ne serai plus là. »

Publié : juillet 2025

L’ambition fait partie intégrante de la personnalité de Mathieu Chatelain. Véritable force motrice dans son parcours, l’ambition qui l’anime depuis toujours lui a permis de surmonter certains des plus grands défis auxquels il a fait face. Cet élan le pousse maintenant à aider les autres. Stimulé par sa volonté d’aider autrui, il veut appuyer la plus grande initiative de collecte de fonds de la région, soit la campagne Créons des lendemains, qui vise à amasser 500 millions de dollars.

Dès son plus jeune âge, à Navan, Mathieu se distinguait par l’excellence de son éthique de travail. Il commença à travailler à 12 ans et sept ans plus tard, il avait déjà lancé sa propre entreprise de construction. Pendant ses études collégiales en architecture, ses projets ambitieux continuèrent de se préciser, et à 19 ans, il avait construit sa première maison.

Toujours avide d’apprendre, Mathieu se plongea dans la lecture d’Atteindre l’excellence de Robert Greene. « Ce livre explique comment devenir maître dans son domaine. À la fin de ma vingtaine, j’avais compris que le secteur de la construction n’était pas fait pour moi », explique-t-il.

Redonner à la communauté et aider autrui

Cette réflexion l’orienta vers le domaine qui l’intéressait le plus quand il était plus jeune : l’argent. Surnommé « M. Budget » tout au long de son secondaire, Mathieu avait un jeu préféré : le Monopoly. Il décida de se lancer dans le monde de la finance et d’aider ses clients à s’orienter dans le domaine de la planification financière.

Cette décision changea le cours de sa vie et modela la personne qu’il est aujourd’hui : un conseiller financier, mais aussi un père, un mari et un citoyen qui se consacre à aider les autres dans sa communauté.

« Je me souviens d’avoir dit à quel point je voulais m’impliquer dans ma communauté et contribuer à changer les choses. »

C’est pendant ces années d’évolution que Mathieu découvrit la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Dans le but de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, Mathieu participa à la Fin de semaine des courses. Il fit aussi du bénévolat lors du DÉFI, le vélotour annuel de financement de l’Hôpital. « Je me souviens d’avoir dit à quel point je voulais m’impliquer dans ma communauté et contribuer à changer les choses. »

Mathieu lors de la Fin de semaine des courses d’Ottawa

Une expérience riche en émotions au Déjeuner du PDG

Par la suite, Mathieu a été invité à assister pour la première fois au Déjeuner du PDG, l’événement annuel de collecte de fonds de la Fondation qui réunit des dirigeants du milieu des affaires et de la fonction publique. Il n’est pas près d’oublier cette expérience. Il garde un souvenir très vif du moment où Natasha Lewis a pris la parole pour raconter comment elle avait appris qu’elle était atteinte d’une tumeur au cerveau, et comment L’Hôpital d’Ottawa allait lui sauver la vie et lui permettre de rentrer à la maison auprès de ses enfants.

« En l’écoutant, je versais des larmes. Je pleurais, vraiment; son récit me touchait profondément. L’homme assis à mes côtés m’a demandé pourquoi je pleurais. Je lui ai expliqué que cela me rappelait quand j’avais huit ans. Mon père devait aller à l’hôpital pour se faire opérer d’une tumeur. Il m’avait dit qu’il reviendrait dans deux jours. Ce n’est qu’après avoir entendu Natasha parler que j’ai compris l’ampleur de ce que mon père avait dû traverser. »

Cet homme à ses côtés, un médecin de l’Hôpital, jeta un coup d’œil au porte-nom de Mathieu et l’invita à demander à son père si le Dr Schramm l’avait opéré.

« Le hasard m’avait assis juste à côté du chirurgien qui avait opéré mon père 30 ans plus tôt; j’ai pu le serrer dans mes bras et le remercier de m’avoir redonné mon père. »

Mathieu texta à son père, qui ne tarda pas à confirmer qu’il avait été opéré par le Dr David Schramm, désormais chef du Département d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale. « Le hasard m’avait assis juste à côté du chirurgien qui avait opéré mon père 30 ans plus tôt; j’ai pu le serrer dans mes bras et le remercier de m’avoir redonné mon père », se souvient Mathieu, la voix brisée par l’émotion, à l’évocation de cette rencontre si spéciale ce matin-là.
Mathieu et son père
Mathieu submergé par l’émotion lors du Déjeuner du PDG

Redessiner l’avenir des soins de santé

Aujourd’hui, Mathieu souhaite aider d’autres familles. « Je ne suis ni médecin ni infirmier; je ne travaille pas dans le secteur de la santé. Mais je sais que je peux faire ma part, explique-t-il. J’ai entendu parler des plans du nouveau campus et j’ai écouté Cameron Love parler de changements de système et de processus. Son message a trouvé écho chez moi. Ce projet va bien plus loin que la construction d’un édifice. Moi aussi, je veux aider un parent à rentrer chez lui auprès de sa famille, comme mon père, quand j’étais enfant. »

« Je veux accomplir quelque chose qui est plus grand que moi, afin de faire connaître à notre communauté cette cause de première importance. »

Mathieu Chatelain et sa famille
Mathieu Chatelain et sa famille

Père de trois enfants se préparant à l’accueil d’un quatrième en août 2025, Mathieu veut assurer un avenir en santé non seulement à sa famille, mais aussi aux gens qu’il rencontre dans le cadre de son travail de conseiller financier. Par exemple, des familles confrontées à des difficultés en matière de soins de santé et qui ont besoin d’accéder à des services spécialisés.

« Au fil de toutes mes expériences, j’ai appris que pour changer les choses, je dois me dépasser. Je veux accomplir quelque chose qui est plus grand que moi, afin de faire connaître à notre communauté cette cause de première importance. »

Courir un ultramarathon pour amasser 100 000 $

Porté par sa volonté d’aller toujours plus loin, Mathieu a décidé que s’il parvenait à recueillir 100 000 $, il courrait 100 km en 12 heures. Les fonds récoltés seront versés à la campagne Créons des lendemains, la plus grande initiative de financement de l’histoire de la région en appui au plus grand projet d’infrastructure de santé, le nouveau campus.

L’idée de courir 100 km lui est venue après avoir lu un livre de David Goggins s’intitulant Plus rien ne pourra me blesser : maîtrisez votre esprit et défiez le destin. Mathieu décrit cet auteur comme un véritable superhéros, et lorsqu’il court, ce sont les mots de David Goggins qui résonnent dans son esprit. « L’entraînement sera la clé de mon projet. Je connais mon corps et je l’écoute, mais j’ai élaboré un plan pour parvenir à courir les 100 km. »

« Il ne se passe pas une semaine sans que j’apprenne que quelqu’un a besoin de recevoir des soins à L’Hôpital d’Ottawa. Voilà ce qui me motive. C’est à ça que je pense chaque fois que je cours. »

Au cours de la prochaine année, Mathieu se consacrera à l’entraînement. Même avec l’arrivée prochaine d’un nouveau-né, il prévoit courir ses 100 km à l’automne 2026 à Rockland, où il vit et dirige son entreprise.

Au fil de son entraînement, il puisera sa motivation dans les récits de ses pairs touchés par une maladie grave. « Il ne se passe pas une semaine sans que j’apprenne que quelqu’un a besoin de recevoir des soins à L’Hôpital d’Ottawa. Voilà ce qui me motive. C’est à ça que je pense chaque fois que je cours. »

Écoutez Mathieu Chatelain donner des nouvelles de sa campagne de collecte de fonds et de son entraînement en vue de sa course de 100 km pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa.

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Publié : février 2025

Les visiteurs du septième étage du Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa sont nombreux à s’arrêter devant la chambre 7123. Une plaque à côté de la porte mentionne « PapaJo » Johns. Mais qui était PapaJo? Et pourquoi l’appelait-on ainsi? La famille de PapaJo veut justement partager son histoire. L’histoire formidable d’un homme profondément aimé, d’une terrible maladie et d’un grand désir de changer les choses.

C’est dans la chambre 7123 que Peter « PapaJo » Johns a vécu ses derniers jours en 2016, après avoir lutté avec acharnement contre un sarcome pendant deux ans. Âgé d’à peine 50 ans, Peter est décédé entouré de 17 membres de sa famille s’entassant à ses côtés, soit le plus grand nombre de personnes que la petite chambre pouvait accueillir. Sa sœur, Lynda Clarke, affirme que l’élan positif de Peter s’est maintenu jusqu’à sa mort. À preuve, c’est Peter lui-même qui a suggéré à tout le monde d’entonner une chanson d’adieu écossaise, Auld Lang Syne.

« Il nous a dit : Maintenant, chacun d’entre vous doit prendre une parcelle de ma lumière et incarner une force positive dans ce monde ».

— Lynda Clarke

Lynda Clarke devant la salle 7123

« Nous étions un peu déconcertés. Nous lui avons demandé pourquoi il voulait que nous chantions cela, se souvient Lynda. D’habitude, c’est un chant de la veille du jour de l’An. On le chante pour dire adieu au passé et accueillir la nouvelle année. C’est ainsi que Peter souhaitait que nous vivions son décès. »

« Il savait que pour nous tous, la vie sans lui marquerait un nouveau début. Il nous a dit : J’ai cette lumière qui brille en moi. Maintenant, chacun d’entre vous doit prendre une parcelle de ma lumière et incarner une force positive dans ce monde. Et c’est ce que nous faisons », raconte Lynda.

100 jours de soins à L’Hôpital d’Ottawa

Lynda et son mari Greg dirigent Valley Utilities Ltd, une grande entreprise de services publics à Ottawa. Depuis 2007, leur entreprise a versé plus de 160 000 $ à L’Hôpital d’Ottawa pour répondre aux besoins prioritaires. Cette année-là, Greg avait été victime d’un grave accident de travail qui l’a conduit à l’Hôpital 80 fois en 100 jours.

«  Nous étions tout simplement renversés par la qualité exceptionnelle des soins qui lui ont été prodigués ».

— Lynda Clarke

« Son gros orteil avait été pratiquement sectionné. Il était couvert de coupures, il avait des morceaux d’asphalte chaud sur tout le corps. Et il a eu deux infections potentiellement mortelles, détaille Lynda. Mais l’hôpital s’est tellement bien occupé de lui. Nous étions tout simplement renversés par la qualité exceptionnelle des soins qui lui ont été prodigués. »

Peter “PapaJo” Johns

À l’appui de la campagne Créons des lendemains

Peu de temps après, Paul McCarney, un ami de Lynda et Greg qui soutient L’Hôpital d’Ottawa depuis longtemps, leur a demandé s’ils souhaitaient également appuyer l’Hôpital. Il les a invités à le faire à l’occasion du Déjeuner du PDG et, plus récemment, dans le cadre de la campagne Créons des lendemains. Chaque fois, Lynda et Greg ont accepté sans hésiter. Puis le diagnostic de sarcome de Peter les a aussi poussés à agir pour faire comprendre l’importance d’établir un nouveau campus en remplacement du Campus Civic, construit il y a un siècle.

Lorsqu’il ouvrira ses portes, le nouveau campus sera l’établissement hospitalier de recherche le plus avancé technologiquement au pays. Récemment, Lynda et Greg ont soutenu sa construction en faisant un don à la campagne Créons des lendemains. Cette ambitieuse campagne de 500 millions de dollars vise à propulser la recherche vers des sommets encore jamais atteints.

Faire briller la lumière de PapaJo dans la communauté

Toute sa vie, Peter a pratiqué des sports. Il aimait particulièrement le baseball et a cofondé l’équipe de baseball des Knights de Nepean. Père de trois enfants, il a entraîné leurs différentes équipes sportives. Lynda pense que le surnom « PapaJo » tire son origine de « Shoeless Joe » Jackson, nom d’un joueur de la ligue majeure de baseball au début des années 1900, mais personne n’en est tout à fait sûr.

Peter joue au baseball
Peter et Allison le jour de leur mariage

Les sarcomes sont des cancers rares qui se développent dans les os et les tissus mous. Peter était atteint d’un sous-type de sarcome qui formait des métastases. « Une fraction de la population reçoit un diagnostic de sarcome, explique Lynda. Selon nous, ce diagnostic très rare prouve à quel point Peter l’était aussi. »

« Il est temps que ce nouveau campus voie le jour. Nous avons tous assez attendu ».

— Lynda Clarke

Malheureusement, le cancer n’est pas rare dans la famille de Lynda. Plusieurs de ses proches luttent actuellement contre la maladie. Sa mère a eu quatre types de cancer. Lynda a aussi perdu deux de ses trois tantes à cause du cancer. Mais elle affirme que les recherches révolutionnaires déjà en cours à L’Hôpital d’Ottawa et le projet de nouveau campus lui donnent des raisons d’espérer.

« Il est temps que ce nouveau campus voie le jour. Nous avons tous assez attendu, dit-elle. J’espère ne jamais avoir besoin de ces services, mais je veux savoir qu’ils sont disponibles pour ceux qui en auront besoin. »

Tout en se tournant vers l’avenir, Lynda ne peut s’empêcher de penser au passé, en particulier à son frère qui, encore le jour de sa mort, se considérait comme l’homme le plus chanceux au monde.

« La prochaine fois que vous passerez devant la chambre 7123, vous connaîtrez l’histoire de PapaJo, dit-elle. J’espère qu’en passant par là, vous capterez un peu de sa lumière pour la partager avec les autres ».

Publié : février 2025

Lorsque Joanne Workman parcourt les quelques pas qui la mène au campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa pour son quart de bénévolat, elle constate immédiatement la progression des travaux de construction du futur site de notre nouveau campus. Grâce à son travail hebdomadaire de bénévole dévouée et à son soutien financier, Joanne contribue à créer de meilleurs lendemains pour les générations à venir.

Joanne a toujours eu à cœur les soins de santé. Pendant son enfance à Merrickville, elle regardait sa mère, Helen McKenna, se consacrer aux soins des patients à l’ancien hôpital St. Francis de Smiths Falls. Helen était une mère dévouée de sept enfants et une infirmière engagée qui aimait son travail.

Elle a commencé sa carrière très jeune dans des circonstances difficiles. Joanne se souvient que sa mère racontait, à elle ainsi qu’à sa fratrie, des histoires de son service pendant la Seconde Guerre mondiale, où elle avait pris soin de soldats blessés pendant la guerre éclair. « Maman a dit qu’elle n’avait jamais eu peur. Elle disait : ”Quand tu es jeune, tu n’as pas peur” », se souvient Joanne.

Il fut un temps où Joanne envisageait une carrière d’infirmière, mais en fin de compte, elle s’est dirigée vers l’enseignement, puis la comptabilité. Elle a voyagé à travers le Canada dans le cadre de son travail, puis dans le monde entier avec son mari qui travaillait au Yémen et en Indonésie pour la Banque mondiale.

Redonner en faisant du bénévolat

Giving back also came naturally to Joanne, and she even spent over a year volunteering with CUSO in Jamaica. When she settled back in Ottawa, not far from the Civic Campus, she decided to inquire about wearing the blue vest — attire that clearly identifies our dedicated volunteers around each hospital campus.

« Parce que je constate directement le besoin qui est si grand. Et nous devons soutenir la recherche et l’innovation à l’Hôpital. Ce n’est pas un petit établissement; il s’agit d’un important centre hospitalier de recherche  ».

Les bénévoles sont un élément essentiel de notre Hôpital. Environ 800 bénévoles travaillent dans nos bureaux d’information, à la réadaptation par les loisirs, dans nos unités de soins et nos cliniques externes, comme assistants de bureau ainsi qu’en zoothérapie. Joanne semble attirée par le bénévolat.

Joanne dans son rôle de bénévole à L’Hôpital d’Ottawa

« J’aime faire du bénévolat – j’en ai toujours fait au fil des ans. Tous les lundis, vous me trouverez ici au bureau d’information, parfois un peu plus souvent pendant les mois d’été lorsque la saison de curling est terminée », explique la joueuse de curling passionnée.

Joanne, qui en est aujourd’hui à sa huitième année de bénévolat, redonne à notre Hôpital de bien d’autres façons, notamment en tant que donatrice mensuelle. « J’ai commencé à le faire il y a quelques années parce que je constate directement le besoin qui est si grand. Et nous devons soutenir la recherche et l’innovation à l’Hôpital. Ce n’est pas un petit établissement; il s’agit d’un important centre hospitalier de recherche », explique Joanne.

Joanne à son club de curling

Ses dons mensuels l’amènent à faire un don testamentaire

Le soutien mensuel à notre Hôpital est vital. Cette source constante de revenus alimente les découvertes issues de la recherche et permet de nous assurer que les patients ont accès aux technologies et aux équipements les plus innovants qui existent. « C’est l’une des meilleures choses que je puisse faire, et ça me procure beaucoup de satisfaction », dit Joanne.

Lorsque le moment est venu pour Joanne de réécrire son testament, elle a parlé à son conseiller financier, qui l’a informée de l’incidence d’un don testamentaire à un organisme de bienfaisance ainsi que des avantages pour sa succession. Un don fait à un organisme de bienfaisance réduit les impôts payés par votre succession.

« Les soins qui sont donnés et dont je suis témoin tous les jours pendant mon travail de bénévolat m’ont inspiré à laisser une partie de mon héritage à l’Hôpital. »

Les dons testamentaires ont deux objectifs :

Pour Joanne, faire un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa était logique. « Les soins qui sont donnés et dont je suis témoin tous les jours pendant mon travail de bénévolat m’ont inspiré à laisser une partie de mon héritage à l’Hôpital. »

Le nouveau campus de l’Hôpital inspire un don testamentaire

Sa décision repose également sur l’enthousiasme concernant ce qui est encore à venir et ce que la campagne Créons des lendemains permettra de faire, c’est-à-dire de financer le nouveau campus de l’Hôpital et de hisser la recherche de pointe au niveau des meilleurs au monde.

L’observation des progrès sur le chantier inspire Joanne. « Nous avons besoin d’un nouvel hôpital. C’est incroyable de voir comment il sort du sol. On me dit qu’il devrait être plus simple de se diriger dans le nouvel hôpital en raison de la façon dont il sera disposé et qu’il sera beaucoup plus facile pour les gens de s’y déplacer. Les bâtiments actuels de l’hôpital ont simplement été raccordés les uns aux autres au fil du temps pour en permettre l’expansion. »

« En tant que collectivité, nous ne réalisons pas combien de personnes utilisent l’Hôpital. Les patients sont soignés et renvoyés chez eux, et ils sont satisfaits. L’Hôpital a toutefois besoin d’argent pour prodiguer ces soins et continuer à se développer, en particulier pour la recherche. »

Le nouveau campus de L’Hôpital d’Ottawa est le plus grand projet d’infrastructure de soins de santé jamais réalisé à Ottawa. Il sera bâti sur un site de 50 acres bordé par l’avenue Carling, la rue Preston et la promenade Prince of Wales, près du lac Dow. Bien qu’il s’agisse déjà de l’un des meilleurs hôpitaux du Canada, L’Hôpital d’Ottawa s’efforce de gagner sa place parmi les chefs de file mondiaux en matière de soins de santé. 

« En tant que collectivité, nous ne réalisons pas combien de personnes utilisent l’Hôpital. Les patients sont soignés et renvoyés chez eux, et ils sont satisfaits. L’Hôpital a toutefois besoin d’argent pour prodiguer ces soins et continuer à se développer, en particulier pour la recherche, explique Joanne. Je suis époustouflée par tous les diagnostics qu’ils posent là-bas, et cela change grandement la donne. Mais tout cela ne se fait pas sans effort. »

La construction d’un nouvel hôpital est une occasion unique au cours d’une génération. En plus de constituer un nouveau bâtiment de soins ambulatoires et de recherche, cet établissement de soins de santé moderne, accessible et à la fine pointe de la technologie, est construit pour notre collectivité, par notre collectivité. 

Joanne est impatiente d’accéder au nouveau campus de l’hôpital en tant que bénévole et de voir comment tout cela se met en place. Le nouveau campus est pour des gens avant-gardistes comme elle, qui laisseront un héritage pour les générations à venir.

Écoutez-le pour en savoir plus sur l’incidence d’un don testamentaire sur L’Hôpital d’Ottawa.

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Publié : novembre 2024

Sam et Uttra Bhargava ne connaissent que trop bien l’impact de la maladie et de la perte, mais au lieu de laisser la tragédie les définir, ils choisissent chaque jour de transformer leur expérience douloureuse en action.

Leur motivation est venue après une série de déchirements personnels. Ensemble, ils se sont occupés du père et de la mère de Sam qui luttaient contre la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, puis ils ont dû faire face à la perte dévastatrice de leur fille, Suruchi, paralysée à la suite d’un terrible accident de voiture. Les Bhargava étaient déterminés à s’impliquer dans les soins de santé, en particulier dans la recherche, et à avoir un impact.  

« Nous ne voulons pas que d’autres membres de la communauté vivent ce que nous avons vécu », de dire Uttra.

Uttra et Sam Bhargava à l’inauguration de la Clinique Bhargava de neurosciences.
Uttra (à gauche) et Sam (à droite) Bhargava avec Dr Schlossmacher (au centre).

Cette détermination les a conduits à devenir des défenseurs et des soutiens dévoués de la recherche médicale axée sur la découverte de traitements pour les maladies neurodégénératives et les lésions de la moelle épinière. 

Au fil des ans, ils ont parcouru le monde pour se familiariser avec la recherche dans ce domaine. Après tout ce qu’ils ont vu, ils ont décidé de contribuer de façon importante aux efforts de recherche ici même à L’Hôpital d’Ottawa.

En 2012, ils ont fait un don d’un million de dollars pour établir la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence, qui a été attribuée au Dr Michael Schlossmacher, un scientifique primé ayant fait de nombreuses découvertes majeures dans le domaine des maladies neurodégénératives. En hommage à leur fille, ils ont également mis sur pied la Chaire de recherche Suruchi Bhargava sur la moelle épinière. Puis, en 2021, ils ont fait un premier don de 500 000 $ à la campagne Créons des lendemains en soutien au nouveau campus, qui accueillera le nouveau Centre de neurosciences.  

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès ».

— Sam Bhargava

Aujourd’hui, ils constatent l’impact réel que le soutien philanthropique peut avoir sur les patients grâce à la recherche menée à L’Hôpital d’Ottawa.

« Nous avons qualifié la philanthropie d’acompte sur un remède, et c’est tout à fait vrai. Nous sommes encore en train de payer, mais nous constatons des progrès, déclare Sam. Le diagnostic de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer était autrefois très difficile à poser. Dans le cas de ma mère, il a fallu huit ans pour obtenir un diagnostic d’Alzheimer. Depuis, le diagnostic s’est amélioré pour les deux maladies, et le Dr David Grimes, de l’Hôpital d’Ottawa, a rédigé un manuel sur le diagnostic de la maladie de Parkinson qui a tout changé. Ce n’est là qu’un exemple de la recherche qui modifie la pratique ici même à Ottawa; il y en a tant… ».

Uttra (à gauche) et Sam (à droit) Bhargava avec Dre Eve Tsai (au centre).

Et les Bhargava ne sont pas près de s’arrêter. Pour encourager d’autres personnes à les rejoindre dans leur mission, ils ont renforcé leur engagement en égalant tous les dons versés à la campagne entre le 1er novembre et le 31 décembre 2024, jusqu’à un maximum de 500 000 $. 

Pour eux, il ne s’agit pas seulement de donner, mais d’investir dans l’avenir. Ils sont particulièrement conscients de la pression croissante exercée sur notre système de santé par le vieillissement de la population : au cours des 20 prochaines années, la population canadienne âgée de plus de 65 ans devrait augmenter de plus de 40 %, passant d’environ 19 % à 25 % de la population.

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie ».

— Sam Bhargava

« Pour nous, c’est la chose rationnelle à faire; la chose qu’il convient de à faire. L’Hôpital d’Ottawa est très bien classé au Canada pour la recherche, et il utilise le pouvoir de la multitude en collaborant avec d’autres institutions de recherche ici au Canada et dans le monde entier. En fait, L’Hôpital d’Ottawa se classe au quatrième rang au Canada pour le financement de la recherche, précise Sam. C’est comme le capital-risque : nous misons sur quelque chose de prometteur, qui ne cesse de croître ».

Les Bhargava misent sur la philanthropie pour refaçonner les soins de santé : ils veulent s’assurer que les générations futures auront accès aux meilleurs soins de santé et à la recherche la plus innovante. Ils espèrent contribuer à façonner un avenir où les familles ne seront plus confrontées aux mêmes difficultés qu’eux.  

« Nous continuerons de recueillir des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à ce que nous ne puissions plus le faire, et nos enfants se sont joints à nous dans notre philanthropie, dit Sam. Les enfants des Bhargava ont fièrement contribué à l’engagement de la famille dans la campagne de l’année dernière – un véritable héritage familial.

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

— Uttra Bhargava

Leur parcours personnel, leur passion pour la recherche et leur générosité sans faille ont fait des Bhargava des champions du changement. Aujourd’hui, ils invitent la communauté à se joindre à eux pour remettre en question les possibilités de demain. 

« Ce qui se passe à L’Hôpital d’Ottawa nous touche droit au cœur, d’ajouter Uttra. Si nous aidons les personnes qui y font des découvertes, elles nous aideront tous un jour ».

Sam et Uttra Bhargava en 2015 avec Dre Tsai, Dr Schlossmacher et Dr Grimes

Dans une famille comptant plus de 120 descendants, il peut être difficile de rassembler tout le monde autour d’une même cause. Mais lorsqu’il s’agit d’honorer les personnes mêmes dont ces descendants sont issus, c’est facile.

C’est une histoire que Camille Mikhael, résident d’Ottawa, aime raconter, celle des riches racines de sa famille, originaire du Liban, dispersée à travers le monde, et qui s’est installée, avec beaucoup de succès, à Ottawa. Ce sont des racines qui, aujourd’hui encore, nourrissent cette collectivité de bien des façons.

Mais pour comprendre l’histoire, il faut remonter au début, là où elle prend racine. Elle commence avec Youssef et Najebeh Mikhael, les grands-parents de Camille, qui dirigeaient une caisserie dans un petit village du Liban. Le couple a eu 13 enfants, dont plusieurs ont travaillé également dans l’entreprise. Camille raconte que lorsque la guerre civile a éclaté en 1975, Youssef et sa famille, membres d’une minorité religieuse, ont été pris pour cible. Après des tentatives d’assassinat contre lui et sa femme, Youssef a rassemblé toute la famille et s’est enfui au Canada, où l’un de ses fils allait déjà à l’école.

« Je crois qu’il y avait 20 personnes qui dormaient dans un appartement, raconte Camille. Mes grands-parents ne parlaient pas anglais, alors mes oncles et mes tantes ont trouvé des emplois en faisant tout ce qu’ils pouvaient ».

Camille avec sa famille devant la salle de consultation Najah Ayoub du Centre de santé du sein Rose Ages, qui porte le nom de la tante de Camille décédée d’un cancer du sein en 2010 à l’âge de 49 ans.

Soutenus par ces solides racines familiales et une bonne éthique de travail, ils ont tous réussi à créer des entreprises florissantes à Ottawa au fil des ans dans ce que Camille appelle « une belle histoire de réussite d’immigrants ». Et, comme tant d’autres qui sont reconnaissants à ce pays et à cette ville de les avoir accueillis, ils ont un fort désir de redonner.

« Il n’y a pas de meilleur hommage que celui-ci ».

— Camille Mikhael

La famille Mikhael vient de faire don de 100 000 $ provenant des recettes de son tournoi caritatif de poker à la campagne de L’Hôpital d’Ottawa Créons des lendemains. En guise de reconnaissance, une chambre d’hôpital du nouveau campus portera le nom de ses grands-parents.

« Il n’y a pas de meilleur hommage que celui-ci, explique Camille. Ce sont eux qui nous ont donné non seulement l’occasion de nous épanouir ici, mais aussi l’occasion de nous rassembler et de faire quelque chose de bien. Et voir leurs deux noms ensemble sur un mur est une si belle chose pour nous ».

Le don est fait par l’entremise de la Fondation Najah Ayoub, qui porte le nom de la tante de Camille, décédée d’un cancer du sein en 2010 à l’âge de 49 ans. La famille a déjà fait un don de 100 000 $ en sa mémoire et, en 2018, des membres de sa famille se sont rassemblés au Centre de santé du sein Rose Ages de L’Hôpital d’Ottawa pour assister au dévoilement de la salle de consultation Najah Ayoub.

« Notre objectif est de faire en sorte que notre lumière soit la plus brillante possible afin que nous puissions répandre notre générosité le plus loin possible ».

— Camille Mikhael

Camille explique que Najah avait pour surnom « Sunshine » en raison de son sourire et de sa joie de vivre qui rayonnaient dans la pièce. Après la mort de Najah, Camille, un professionnel de poker sponsorisé depuis de nombreuses années, a créé le plus grand tournoi caritatif de poker de la ville, appelé à juste titre le « Sunshine Poker Tournament », dont les recettes sont reversées à diverses causes, dont La Fondation de L’Hôpital d’Ottawa. Camille se dit impressionné par le fait que la Fondation est l’une des fondations de soins de santé les plus efficaces au Canada, avec un coût de 0,18 $ pour chaque dollar recueilli. De plus, pendant onze années consécutives, La Fondation de L’Hôpital d’Ottawa a été nommée parmi les organisations les plus performantes par l’Association of Healthcare Professionals.

À ce jour, la Fondation Najah Ayoub a recueilli plus d’un demi-million de dollars.

« Vous ne savez pas quand vous plantez ces graines de bonne qualité exactement quel genre d’arbre ou de fleur fleurira, explique Camille. Mais notre objectif est de faire en sorte que notre lumière soit la plus brillante possible afin que nous puissions répandre notre générosité le plus loin possible ».

Clifford North symbolise la résilience, l’autodétermination et la gratitude.

Adopté à la naissance et élevé dans une région rurale du Manitoba, il a eu des débuts modestes marqués par la précarité – y compris le manque de soins médicaux. Malgré tout, Clifford est toujours resté fort.

Alors qu’il menait déjà une vie indépendante à 21 ans, une analyse sanguine de routine révèle un problème jusque-là insoupçonné par manque de suivi médical régulier : Clifford est né avec un seul rein.

« Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

— Clifford North

Résolu à vivre longtemps et en bonne santé, il s’est attelé à suivre les recommandations de ses médecins. Il s’est imposé une alimentation saine et a évité les sports de contact, mais il ne s’est en aucun cas contenté de profiter de la vie. Très tôt, il a joué à la balle molle, puis s’est mis au curling et au golf. Aujourd’hui, à l’âge de 80 ans, il déclare : « Je suis probablement en bien meilleure forme que je ne l’ai été depuis de nombreuses années ».

Clifford et Jocelyne le jour de leur mariage en 1988 avec leurs fils Darryl et Glen.
Jocelyne (au centre), en 2017 avec des membres de la famille représentant cinq générations.

Clifford a aussi mené une vie professionnelle très active. Il a eu plusieurs cordes à son arc : comptable, conseiller en informatique, planificateur financier et même sculpteur. Il a fait de l’aménagement paysager, installé des annexes et rénové des maisons pendant les 45 dernières années. « Quand je veux, je peux » est la devise qui l’a aidé à relever tous les défis et à engranger des succès.

Pendant 72 ans, le rein unique de Clifford a tenu bon, en grande partie grâce aux soins qu’il prenait pour le protéger. Mais il y a huit ans, la vie a pris un tournant décisif. Il avait besoin d’une greffe et aucun membre de sa famille n’était compatible. C’est alors qu’un ami et membre du North Grenville Curling Club comme lui a fait circuler une lettre demandant aux gens de se faire tester pour voir s’ils étaient compatibles avec Clifford.

Il s’est avéré que Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

Les tests ont été effectués sur une période de sept mois et, le 1er septembre 2016, Clifford a subi avec succès une greffe de rein au Campus Général d’Ottawa. Son taux de créatine était de 500 à l’arrivée, mais de 82 à la sortie de l’opération, et il n’a pas changé depuis. Aujourd’hui, lui et son donneur partagent un lien spécial, jouant au golf et au curling ensemble. « Nous plaisantons en disant que je m’occupe de son rein gauche pour lui », dit Clifford en riant.

Wayne Pitt était compatible, et il a gracieusement offert d’être le donneur.

En réfléchissant à l’opération, Clifford ne se souvient d’aucune peur, malgré la gravité de la procédure. « Je fais face à la vie comme elle vient. L’opération ne m’a causé aucune douleur. J’ai reçu d’excellents soins au septième étage pendant les quatre ou cinq jours où j’y étais, et le suivi a été excellent. »

« Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

— Clifford North

Le même manque d’hésitation qui l’a poussé à suivre les consignes des médecins pendant toutes ces années est ce qui a poussé Clifford à soutenir L’Hôpital d’Ottawa en tant que donateur mensuel. « Ma greffe de rein à L’Hôpital d’Ottawa remonte maintenant à huit ans. J’ai senti que je pouvais me le permettre. C’est ma façon de rendre la pareille. »

Clifford et Jocelyne en famille.
Jocelyne et Clifford avec des amis au lac Chapala, Mexique.

Aujourd’hui à la retraite, Clifford mène une vie trépidante à Kanata avec son épouse, Jocelyne. Alors qu’ils célèbrent leurs 36 ans de mariage, ils chérissent la famille qu’ils ont bâtie ensemble : deux fils, deux filles, cinq petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. La retraite a donné à Clifford et Jocelyne la liberté de voyager beaucoup, que ce soit pour visiter les musées de Paris, dîner en Italie, explorer la République tchèque ou admirer un coucher de soleil à Hawaï, en Australie ou au Mexique. Même lorsqu’il est à la maison, Clifford joue au golf environ deux fois par semaine, explorant des parcours dans tout l’est de l’Ontario.

« Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

— Clifford North

L’histoire de Clifford est plus qu’un simple triomphe personnel, c’est un appel à l’action. « Je suis parti de rien pour prendre une retraite confortable et être en mesure d’aider financièrement l’hôpital », explique-t-il. « Je ne vois pas d’autre endroit aussi important. Presque chacun d’entre nous sera un jour ou l’autre touché par L’Hôpital d’Ottawa. »

Le soutien continu de Clifford témoigne du travail vital de l’hôpital et de l’incroyable communauté qui l’entoure. Il espère que le fait de partager son histoire incitera d’autres personnes à envisager de devenir des donateurs mensuels à L’Hôpital d’Ottawa, afin de s’assurer que les patients reçoivent des soins exceptionnels lorsqu’ils en ont besoin.

Agnès Jaouich et son mari Rémy.

Publié : mars 2024

Agnès Jaouich et son mari Rémy croient fermement au pouvoir de la générosité. Leur parcours de soutien à L’Hôpital d’Ottawa a commencé il y a deux décennies, lorsque Rémy était pharmacien hospitalier dans la région et qu’Agnès a été nommée vice-présidente du Conseil des gouverneurs de L’Hôpital d’Ottawa. À ce titre, elle a pu constater le dévouement du personnel, les défis auxquels il était confronté et son engagement indéfectible envers ses patients.

« Il était évident qu’il y avait un besoin de financement pour soutenir les soins de santé de la collectivité, dit Agnès, nous sommes donc devenus des donateurs mensuels et nous soutenons maintenant la campagne Créons des lendemains. »

Leur engagement est devenu très personnel lorsqu’en 2021, Rémy a reçu un diagnostic de cancer du côlon. L’équipe du Dr Robin Boushey de L’Hôpital d’Ottawa s’était immédiatement mise au travail. Les résultats de la chirurgie étaient encourageants et, heureusement, aucun autre traitement n’était nécessaire.

Or, leur parcours était loin d’être terminé.

« Dès que le diagnostic a été posé, raconte Agnès, l’infirmière Kelly a tapé sur l’épaule de Rémy et lui a dit : “Bienvenue dans la famille”… Elle comprenait l’effet de cette nouvelle et voulait rassurer Rémy qu’il était entre de bonnes mains. »

— Agnès Jaouich

Un an plus tard, Rémy a dû livrer un autre combat, cette fois contre un cancer de la vessie. À la Clinique d’urologie, le Dr Jeffrey Warren a identifié la tumeur. « Dès que le diagnostic a été posé, raconte Agnès, l’infirmière Kelly a tapé sur l’épaule de Rémy et lui a dit : “Bienvenue dans la famille”. Elle savait que Rémy aurait de nombreuses visites. Elle comprenait l’effet de cette nouvelle et voulait rassurer Rémy qu’il était entre de bonnes mains. »

Ils ont été orientés vers les Drs Scott Morgan et Christina Canil, qui ont mis au point et dirigé les traitements de radiothérapie et de chimiothérapie de Rémy avec expertise et optimisme, offrant de l’espoir face à l’adversité.

« La différence entre le traitement du cancer de mes parents et celui de Rémy était comme le jour et la nuit. On voit à quel point la recherche et l’innovation sont importantes dans le traitement du cancer et à quel point les dons peuvent changer la donne. »

— Agnès Jaouich

« Tout au long de ce processus, chaque membre de l’équipe a été là pour lui, se souvient Agnès. Qu’il s’agisse de répondre à ses questions ou à son malaise pendant les traitements, ils ont toujours eu une approche positive et encourageante. »

Rémy entouré de sa famille le week-end de la fête des Pères 2023.
Agnès et Rémy.

Cette expérience a également renforcé son sentiment quant à l’importance de la recherche à L’Hôpital d’Ottawa. « J’ai perdu mes deux parents à cause du cancer, et ils sont tous les deux décédés à un jeune âge. La différence entre le traitement du cancer de mes parents et celui de Rémy était comme le jour et la nuit. On voit à quel point la recherche et l’innovation sont importantes dans le traitement du cancer et à quel point les dons peuvent changer la donne. »

La dernière visite de Rémy à l’hôpital n’ayant révélé aucun signe de cancer, Agnès et Rémy ont repris goût à la vie. « Après les traitements, il a repris une vie normale », raconte Agnès.

Pour eux, la campagne Créons des lendemains n’est pas seulement une question de construction d’un bâtiment; il s’agit de créer un avenir où chaque patient reçoit les soins empreints de compassion qu’il mérite.

Grâce à nos donateurs mensuels, comme Agnès et Rémy, nous continuons à voir des percées dans la recherche et les soins qui semblaient autrefois irréalisables devenir les soins de santé sur lesquels nous comptons aujourd’hui.

Publié : mars 2024

Rupert à l'Hôpital d'Ottawa

La vie de Rupert Bonham-Carter, ancien cadre de Cognos, a pris un tournant inattendu lors d’une visite en Floride, lorsqu’une chute lui a causé une luxation de l’épaule. Après s’être fait déplacer l’épaule dans un hôpital de Floride loin de chez lui, Rupert a écourté son voyage et est rentré à Ottawa – et à l’Urgence du Campus Civic où une opération de l’épaule a été planifiée.  

Mais sa deuxième visite, quelques jours plus tard, a pris une tournure beaucoup plus urgente après que sa situation s’est aggravée. 

De retour à l’Urgence, Rupert se souvient qu’il était soudainement en détresse et qu’il avait du mal à respirer. Une infirmière de triage vigilante l’a immédiatement installé sur un brancard et les médecins ont découvert qu’il souffrait d’un pneumothorax massif (un affaissement) au niveau du poumon droit. Pendant 12 jours, il est resté sous les soins de l’équipe de traumatologie du Campus Civic, subissant un traitement qui a sauvé son poumon ainsi qu’une opération de l’épaule. 

Un lien profond avec L’Hôpital d’Ottawa

« J’ai levé les yeux et j’ai vu le logo de Cognos sur une plaque de reconnaissance. À ce moment-là, j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour de la question. »

Le lien entre Rupert et L’Hôpital d’Ottawa est profond, puisqu’il s’étend sur plus de vingt ans d’événements marquants de la vie et d’urgences médicales. « J’y suis allé souvent dans ma vie. J’ai perdu un doigt dans un accident, et L’Hôpital d’Ottawa était là pour s’occuper de moi. Mes enfants y sont nés et on m’a retiré ma vésicule biliaire en urgence. L’Hôpital d’Ottawa a été là pour moi au cours des 25 dernières années. » 

Mais ce jour-là, lorsqu’il a été admis, Rupert a éprouvé un profond sentiment de réconfort alors qu’il était transporté dans l’Urgence. 

« J’ai levé les yeux et j’ai vu le logo de Cognos sur une plaque de reconnaissance. À ce moment-là, j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour de la question. Je faisais partie du groupe de Cognos qui avait recueilli des fonds pour la Campagne Héritage de L’Hôpital d’Ottawa il y a plusieurs années. En voyant ce logo, je me suis senti réconforté, et j’étais nostalgique de la communauté de Cognos et des efforts que nous avions déployés pour soutenir l’hôpital. » 

Inspiré, une fois de plus, à donner en retour

«  L’Hôpital d’Ottawa est le nôtre. Il appartient à la communauté et nous avons la responsabilité, en tant que communauté, d’en prendre soin. »

Le fait de voir la plaque Cognos soulignant la contribution passée de l’entreprise a non seulement réconforté Rupert, mais l’a également incité à s’impliquer personnellement dans la campagne Créons des lendemains. « Au cours de ma plus récente expérience, il m’est apparu clairement que L’Hôpital d’Ottawa est le nôtre. Il appartient à la communauté et nous avons la responsabilité, en tant que communauté, d’en prendre soin. » 

C’est avec ce sentiment à l’esprit que Rupert a décidé de se joindre au cabinet de la campagne, et il aide à inspirer la communauté à soutenir la plus grande campagne de financement de l’histoire d’Ottawa. Avec un objectif de 500 millions de dollars, la campagne Créons des lendemains est une occasion unique de transformer les soins de santé en portant la recherche à un niveau sans précédent et en construisant l’hôpital de recherche le plus avancé technologiquement au pays.  

Rupert a reconnu le potentiel de la campagne et s’est senti plus motivé que jamais pour apporter sa contribution. « Si je n’étais pas sûr avant cette expérience, je l’étais après. L’Hôpital d’Ottawa et son personnel étaient là pour moi, et je savais que je devais faire quelque chose. J’ai donc participé à la première collecte de fonds et j’ai fait un don. Maintenant, ce que je peux faire, c’est essayer de motiver d’autres personnes à faire un don. » 

Le don de Rupert est destiné à soutenir la campagne Créons des lendemains, qui contribuera à financer le nouveau campus hospitalier.

Parallèlement au développement de leur entreprise, Myers et la famille Mews construisent des communautés.

Vous n’avez pas besoin d’aller plus loin que votre propre rue, peut-être même votre propre allée, pour trouver un lien dans cette ville avec Myers Automotive Group. Après tout, cela fait près d’un siècle qu’ils placent les gens dans le siège du conducteur. Mais, comme l’atteste leur site web, ils sont bien plus que cela – les membres de leur équipe sont nos amis et nos voisins, et l’entreprise fait partie intégrante de notre communauté.   

« Sans le soutien de la communauté, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui »

Harry Mews

Si Gordon Myers a fondé l’entreprise en 1942, c’est Hank Mews qui l’a reprise en 1972, développant l’entreprise tout en contribuant, avec sa famille, à la construction de cette communauté. 

« Notre père a estimé que c’était ici qu’ils avaient élu domicile et développé leur entreprise. Et sans le soutien de la communauté, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui », déclare Harry Mews, qui dirige aujourd’hui l’entreprise avec son frère Rob Mews. Ils ont été à l’origine de la croissance de l’entreprise et s’apprêtent à ouvrir leur 17e concession au printemps.  

L’histoire des Mews a des racines à la fois riches en histoire et en philanthropie. Elle commence par un tir en course mal exécuté sur un terrain de basket-ball à Terre-Neuve, lorsque le jeune Hank Mews tombe sur les genoux d’une admiratrice qu’il se promet d’épouser. Et il l’a fait. Phyllis et Hank célébreront 61 ans de vie commune, jusqu’au décès de Hank en 2022. Ils ont élu domicile à Ottawa et, ensemble, ils ont bâti une entreprise prospère et une famille aussi dévouée à cette communauté que possible.  

« Toutes les entreprises dépendent de la communauté pour leur succès. Et ce n’est qu’un moyen de rendre la pareille. » 

Rob Mews

Rob dit que c’est un honneur pour eux de faire des dons.  

« Je pense qu’il est important pour toutes les entreprises d’aider autant qu’elles le peuvent, que ce soit en donnant de l’argent ou du temps. Vous savez, toutes les entreprises dépendent de la communauté pour leur succès. Et ce n’est qu’un moyen de rendre la pareille. » 

Cette générosité n’est pas passée inaperçue. En fait, Myers Automotive Group a récemment été récompensé lors de la cérémonie de remise des prix de l’AFP 2023 pour son action philanthropique exceptionnelle. Cela ne surprendra pas les milliers d’athlètes qui ont arboré le logo Myers, ni les banques alimentaires et les centres communautaires qui ont bénéficié de la générosité de la famille Mews. Cette famille est véritablement une force motrice dans notre communauté.  

Mais nulle part leur mission n’a été plus orientée et leur engagement plus profond que dans le domaine des soins de santé. En 2015, l’Hôpital Queensway-Carleton a reçu 1 M$ du Myers Automotive Group pour la construction de l’Unité de soins aigus aux personnes âgées. En 2022, cinq ans après l’opération de remplacement valvulaire de Hank Mews, l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa a reçu 1 M$ du Myers Automotive Group. Et maintenant, L’Hôpital d’Ottawa a reçu 2,5 M$ pour la campagne Créons des lendemains. Il s’agit du plus important don philanthropique de l’entreprise à ce jour.

« En fin de compte, si la communauté ne peut pas soutenir un projet comme celui-ci, nous ne l’aurons pas. »  

Harry Mews

« Nous avons estimé qu’il était important de soutenir cet effort parce que la santé est essentielle. Nous l’avons constaté directement dans notre famille », déclare Harry Mews. « Nos hôpitaux, notre système de santé, nous sommes tellement chanceux d’avoir le système que nous avons au Canada, et il est important que tout le monde le reconnaisse. En fin de compte, si la communauté ne peut pas soutenir un projet comme celui-ci, nous ne l’aurons pas. »  

Les frères Mews – et l’ensemble du groupe Myers – sont fiers de soutenir la communauté qui les a soutenus au fil des décennies. Si Hank Mews n’a peut-être pas perfectionné son tir en course au basket-ball, il est clair qu’il a réussi à inculquer de précieuses leçons de vie à ses proches : qu’il s’agisse d’un million de dollars ou de quelques dollars, l’acte de donner en permanence est ce qui permettra à notre communauté d’aller de l’avant.