Publié : juin 2023

Lorsque son lymphome non hodgkinien est réapparu peu après avoir terminé six traitements de chimiothérapie, Patrick Morris, 73 ans, a été profondément ébranlé.

« Personne ne prévoit avoir un cancer. Et personne ne s’y prépare. J’ai été profondément ébranlé par l’annonce de ce diagnostic. Cela m’a abasourdi. Ma vie a été bouleversée, se souvient Patrick. Vous prenez soudainement conscience que votre vie d’avant est finie. Un diagnostic de cancer vous rend humble ».

Patrick avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970.

Le Dr Andrew Aw, l’hématologue de Patrick, a parlé de « cancer réfractaire », parce que, bien qu’il ait répondu à la chimiothérapie, il est réapparu rapidement. Le Dr Aw a donc prévu un nouveau traitement de chimiothérapie à commencer immédiatement.

Cette période a été très éprouvante pour Patrick qui, jusqu’à ce moment-là de sa vie, avait eu la chance d’être en bonne santé et ne restait jamais les bras croisés. À vrai dire, il avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970, et c’est cette même motivation qui lui avait valu de se classer parmi les meilleurs de son domaine en tant qu’agent immobilier primé de la région d’Ottawa au sein d’une prospère société de courtage en immeuble, l’équipe Morris Home à Royal LePage Performance Realty.

Prendre soin de son « âme sœur »

Patrick ne serait pas là où il est sans l’aide de son épouse, Susan. Dynamique, attentionnée et enjouée, Susan a été son associée en affaires pendant des années et son âme sœur. Elle a aussi été une maman hors pair pour leurs trois filles et une « mamie » gâteau. Malheureusement, en 2017, Susan a été diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer et la démence à corps de Lewy. Patrick a pris soin d’elle en permanence, mais son état de santé a continué de se détériorer et il a finalement fallu la placer dans un établissement de soins de longue durée en 2021.

Patrick avec sa femme Susan.

« Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».

– Patrick Morris

« J’ai eu de la chance d’avoir Susan comme épouse, associée en affaires pendant de nombreuses année, et âme sœur, d’ajouter Patrick. Notre mariage a tenu parce que nous vivions une histoire d’amour sans fin ».

Bien que Susan ne reconnaisse plus leurs filles ou Patrick, il reste très reconnaissant d’avoir partagé plus de 40 ans de vie commune. « Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».

Envisager une thérapie immunocellulaire CAR-T

Confronté à ses propres problèmes de santé, Patrick devait affronter un cancer impitoyable. Durant sa seconde série de traitements, il a reçu une autre nouvelle bouleversante – son cancer s’était propagé au bas de son cou. Bien que préoccupé, le Dr Aw avait un plan grâce auquel Patrick aurait en fin de compte la vie sauve.

« Le Dr Aw m’a dit “Il ne faut pas ce que cela atteigne votre cerveau”. Et c’est à ce moment-là que nous avons interrompu le second traitement de chimiothérapie, et qu’il a recommandé des séances quotidiennes de radiothérapie ». Puis, le Dr Aw a examiné si Patrick était admissible à la thérapie immunocellulaire CAR-T.

Ce traitement révolutionnaire exploite le pouvoir des cellules immunitaires propres au patient, appelées cellules T, pour traiter son cancer. Les cellules T jouent un rôle déterminant dans le système immunitaire en éradiquant les cellules anormales, mais il arrive que des cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes. Cependant, grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T, ces cellules CAR-T sont prélevées et reprogrammées en laboratoire de sorte qu’elles reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses. Ces cellules reprogrammées sont alors réinjectées au patient, où elles se multiplient par millions pour attaquer et tuer les cellules cancéreuses.

« Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».

– Patrick Morris

Les cellules T de Patrick ont été envoyées aux États-Unis pour y être reprogrammées, mais ce sont des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa qui, en collaboration avec des collègues de la Colombie-Britannique, ont élaboré le premier traitement utilisant des cellules CAR-T fabriquées au Canada. Cette approche permet un accès plus équitable à la thérapie immunocellulaire CAR-T partout au pays, tout en encourageant des recherches avant-gardistes pour améliorer les thérapies CAR-T susceptibles d’être plus efficaces contre davantage de types de cancer. Ce genre de recherches est possible grâce aux ressources et aux installations de recherche de calibre mondial de l’hôpital, notamment le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques et le Centre de méthodologie d’Ottawa.

Cancer treatment delivers knockout punch

Pour Patrick, la thérapie immunocellulaire CAR-T a eu raison de son lymphome. Depuis que Patrick a reçu ce traitement en novembre 2022, ses examens d’imaergie ne montrent aucune trace de cancer.

« J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».

– Patrick Morris

« Faire face à sa propre mortalité change sa vie à tout jamais. Vous voulez pouvoir compter sur les meilleurs professionnels de la santé et la fine pointe de la science médicale, de dire Patrick. En tant que patient hospitalisé, j’ai été un témoin privilégié du dévouement, de l’engagement et de l’altruisme de chaque travailleur de la santé. Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».

Le soutien qu’il a reçu de son équipe de soins est à l’image de sa famille et de sa collectivité qui, comme le souligne sans détour Patrick, sont aussi touchées lorsqu’un proche apprend qu’il a un cancer. « Mes filles à Ottawa ont été mes anges sur terre. Elles ont parcouru des centaines de kilomètres en voiture, pour m’emmener au Centre de cancérologie, tout en veillant à ce que l’on prenne soin de moi à la maison, souligne Patrick. « Ma benjamine qui ne vit pas à Ottawa était en constante communication avec moi, et si elle avait vécu à Ottawa, elle aurait aussi fait partie du réseau de soutien. Le soutien de ma fratrie et de mes proches a été très important. Mes voisins, mes amis et mes collègues de travail étaient là pour moi au quotidien. J’ai pu compter sur le soutien et l’aide de nombreuses personnes. Cela m’a aidé à rester positif, surtout pendant les moments les plus difficiles ».

Les filles de Patrick.

Un sentiment de profonde gratitude à l’origine d’un premier don

Alors qu’il combattait son lymphome, Patrick n’a jamais cessé de penser à Susan et à ce qu’elle aurait pu lui dire. « Je sais que je dois songer à l’avenir. C’est ce que m’aurait dit mon épouse, avec insistance, d’ajouter Patrick. Cela me fait sourire parce que lorsque j’écoutais Susan, elle avait habituellement raison ».

Tout en pensant à l’avenir, et pour exprimer sa gratitude, Patrick a décidé de faire un premier don majeur de 150 000 $ à L’Hôpital d’Ottawa. Il espère ainsi encourager d’autres personnes à donner et à faire profiter de futurs patients des traitements révolutionnaires en cours d’élaboration à l’hôpital – à l’instar de la thérapie immunocellulaire CAR-T dont il a bénéficié. Il fait aussi gracieusement don de son temps en tant qu’hôte d’une table au Déjeuner annuel du PDG de L’Hôpital d’Ottawa et il a convaincu d’autres personnes de se joindre à lui à cette occasion.

« Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes ».

– Patrick Morris

« L’Hôpital d’Ottawa est un précurseur dans le domaine de l’immunothérapie, dit-il. Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes. J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».

Le 19 juin 2023, OTTAWA, ON – Des associés chez Deloitte Canada n’ont pas hésité à soutenir la campagne Créons des lendemains d’une manière sans précédent. Des membres de l’équipe d’associés chez Deloitte qui s’étaient fixés pour objectif d’amasser 1 million de dollars ont affiché leur dévouement et leur engagement à l’égard de cette occasion qui ne se présente qu’une seule fois par génération.

Sous l’impulsion de Mark Noonan, vice-président de Deloitte et membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, les associés ont atteint leur objectif. « La responsabilité des entreprises est d’une extrême importance pour valoriser davantage notre ville, surtout quand il est question de santé. Nos partenaires à Deloitte, ainsi que leurs proches et leurs amis, ont compris la nécessité de ce nouveau campus. Nous encourageons à présent le reste de notre secteur d’activité à se joindre à nous afin d’aider à ériger l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé au Canada qui offrira les soins les plus centrés sur le patient. Nous sommes très fiers d’être des pionniers ».

Entouré de 50 associés du bureau de Deloitte à Ottawa participant à cet effort inédit en soutien à la campagne Créons des lendemains, Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a déclaré qu’il s’agissait là d’un excellent exemple d’union d’entreprises dans le but de redessiner l’avenir des soins de santé pour les générations futures. « Nous exprimons toute notre gratitude à Mark, qui a dirigé cette initiative de financement et mobilisé ses partenaires. Ils ont levé la main et se sont tous personnellement engagés à l’égard de cette campagne. Ils ont reconnu la nécessité de construire ce nouveau campus et de propulser la recherche à un niveau supérieur. C’est réellement inspirant. J’ai la conviction que d’autres entreprises à l’esprit altruiste prendront exemple sur nous ».

Pour contribuer à la campagne Créons des lendemains en soutien à L’Hôpital d’Ottawa, visitez CreonsDesLendemains.ca.

Qui sommes-nous?

L’un des principaux centres hospitaliers d’enseignement et de recherche au Canada, L’Hôpital d’Ottawa est guidé par sa vision d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. Affilié à l’Université d’Ottawa et réparti sur plusieurs campus, L’Hôpital d’Ottawa abrite le Centre régional de traumatologie et le Centre de cancérologie, et des découvertes qui sont adoptées partout dans le monde.

Grâce au généreux soutien de la collectivité, nous œuvrons à redessiner l’avenir des soins de santé au bénéfice de notre population diversifiée de patients provenant de l’Est de l’Ontario, de l’ouest du Québec et du Nunavut.

Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez FondationHO.ca.   

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Le Major à la retraite James Morrison est l’incarnation même du dévouement. Il est profondément dévoué à son pays, à son épouse et à notre système de santé. Une loyauté de plusieurs décennies – le Major aura 100 ans en 2024. Il est né en 1924, l’année de l’inauguration du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa.

Major James Morrison et sa femme, Betty.

Chaque année, depuis 29 ans, le Major Morrison fait de généreux dons à L’Hôpital d’Ottawa.

« Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

— James Morrison

À la question de savoir ce qui motive ses dons durables, il répond par un sourire charmeur. « Eh bien, c’est surtout parce que je suis un client. Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

D’abord, c’étaient pour des problèmes cardiaques, ensuite, pour un cancer de la prostate, il y a dix ans.

« On m’a très bien traité », affirme le Major, en revenant sur la façon dont, à la fin de son traitement contre le cancer, il a eu la chance de sonner la cloche, pas une, mais huit fois.

« C’est une tradition dans la marine », explique le Major. Il faisait référence à la cloche d’un navire qu’on fait sonner huit fois pour marquer la fin d’un quart, ou qu’on utilise parfois pour signifier qu’on a terminé une tâche.

Malgré la référence du Major Morrison à cette tradition précise, ce n’est pourtant pas dans la marine qu’il a passé sa longue carrière, mais bien dans l’Aviation royale canadienne, qu’il a rejointe à l’âge de 18 ans.

« Je pesais seulement 118 livres et on m’a dit que je devais en avoir 120 pour pouvoir m’engager et que je devais retourner chez moi et prendre du poids. Alors, je suis rentré et je me suis gavé », se rappelle le Major.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était posté au Southeast Asia Air Command. À la fin de la guerre, il a transporté des prisonniers aux procès sur les crimes de guerre.

Le Major Morrison a épousé l’amour de sa vie, Betty, en 1951, avec qui il a fondé une famille. Sa carrière l’a amené dans divers postes au Canada, et en 1970, il était un officier commandant du centre d’opérations des Forces canadiennes où il a offert des instructions quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée le 16 octobre de la même année.

Plus tard dans la vie, il a commencé à patrouiller dans les zones publiques de l’aéroport comme surveillant aéroportuaire, et Betty l’accompagnait pendant nombre de ses quarts de nuit. Sa dernière patrouille auprès de la Surveillance aéroportuaire était en janvier 2014 – le jour de son 90e anniversaire.

Voilà quelques moments clés de son itinéraire de presque 10 décennies sur cette terre, allant des hauts faits de son engagement dans l’armée comme jeune homme aux épreuves de la maladie d’Alzheimer de son épouse. « Elle ne me reconnaît plus. »

Ils sont mariés depuis 72 ans, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne lui rende visite.

La loyauté incontestable du Major Morrison est évidente. Alors que nombre de ces récits relèvent du passé, c’est sur l’avenir qu’il invite les résidants d’Ottawa à se concentrer. Il encourage aussi les autres à soutenir la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir ».

— Major James Morrison

La campagne de 500 millions de dollars est la plus importante de l’histoire d’Ottawa et concrétise une vision de transformation complète des soins de santé par la construction de l’hôpital de recherche le plus perfectionné sur le plan technologique au Canada et en menant la recherche et l’innovation vers des pistes novatrices encore inégalées. Cette initiative mérite d’être soutenue, selon le Major Morrison.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir », conseille-t-il aux prochaines générations. « Le nouveau campus leur appartient. »

Le nouvel hôpital devrait ouvrir ses portes en 2028, et nous serions ravis d’y voir le Major Morrison le jour de son inauguration. « J’aurais aimé voir ce jour », déclare-t-il.

Major James Morrison, nous vous remercions pour vos services rendus à notre pays et à notre collectivité.

Publié : février 2023

Durant ses 29 années en tant qu’enseignante au niveau primaire, Pat a croisé le chemin de centaines d’élèves et de leurs parents. Toutefois, une famille en particulier a bouleversé sa vie.

Pat, qui a grandi dans la région de Montréal, a étudié à l’Université McGill où elle a obtenu son diplôme d’enseignante. Elle a consacré les débuts de sa carrière à l’enseignement théorique avant de travailler sur le terrain et de se rendre dans différentes écoles de sa circonscription pour offrir des ateliers sur l’utilisation des systèmes multimédias. À l’époque, on utilisait des diapositives et des rétroprojecteurs. Pat est finalement retournée à l’enseignement, et c’est ainsi qu’elle a rencontré son futur mari et les deux garçons qu’elle allait un jour adopter.

« J’enseignais à Robbie en 5e année, et c’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance de son papa, John, lors d’une entrevue de parents et professeurs. Il était veuf : il avait perdu son épouse des suites d’un cancer, et ses garçons n’avaient plus leur maman. Le frère aîné de Robbie, qui s’appelait aussi John, était au secondaire », explique Pat.

Ce fut le coup de foudre, et le couple finit par se marier. Au début des années 1980, la famille quitte le Québec pour s’installer à Saint-Eugène, une communauté rurale à l’est d’Ottawa, où elle achète une ferme d’agrément. Pat prend finalement sa retraite de l’enseignement et ouvre un magasin d’antiquités et d’artisanat. John, qui s’est retiré de la vice-présidence d’International Paints Canada, passe son temps à s’occuper des chevaux de la ferme. Le couple aime la vie qu’il mène – une vie remplie de bonheur et de rires. Alors que le couple voit les deux garçons devenir de jeunes hommes – ils vont bientôt devoir faire appel à l’aide de L’Hôpital d’Ottawa.

Des soins empreints de compassion indélébiles

La famille a un premier contact avec L’Hôpital d’Ottawa en 1984 lorsque Robbie apprend qu’il a le sida. Il n’a que 19 ans. Il lui faudra pourtant plusieurs années avant d’annoncer sa maladie à sa famille – c’est environ deux ans avant sa mort que Robbie en informera ses parents.

« L’équipe de soins de L’Hôpital d’Ottawa s’est occupée de lui avec humour et grâce à une époque où des gens ne voulaient pas toucher ou côtoyer des patients atteints du sida. Cette équipe a été remarquable ».

— Pat
Pat et sa famille.

Ce sont des moments éprouvants pour la famille, mais Pat n’oubliera jamais les soins prodigués par l’équipe de soins à son fils. « Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de savoir qu’il a dû porter seul ce fardeau. L’Hôpital d’Ottawa a certes fait un travail extraordinaire dans la prise en charge médicale de Robbie. Il a suivi un protocole appelé AZT, et il a survécu plus longtemps que la plupart des patients sidéens de son âge à cette époque-là ».

« Robbie avait aussi une force de caractère et était un boute-en-train », a précisé Pat. « L’équipe de soins de L’Hôpital d’Ottawa s’est occupée de lui avec humour et grâce à une époque où des gens ne voulaient pas toucher ou côtoyer des patients atteints du sida. Cette équipe a été remarquable ».

Robbie est malheureusement décédé en 1996 à 31 ans, entouré d’amour. Jusqu’à ce jour, Pat continue de remercier la Dre Louise Coulomb de lui avoir prodigué, à domicile, des soins palliatifs empreints de compassion.

L’Hôpital d’Ottawa ne laisse personne insensible

Ce n’est là que le début du lien qui va unir cette famille à L’Hôpital d’Ottawa. Après le décès de Robbie, Pat et John père ont chacun leur propre expérience de soins à l’hôpital – principalement entre les mains de l’équipe d’orthopédie. « John père a trois arthroplasties du genou. J’en ai deux, et une arthroplastie de la hanche. Je suis sur une liste d’attente pour une autre arthroplastie de la hanche. J’ai eu 13 chirurgies de la main et plusieurs chirurgies du pied. C’est une très longue liste. » de dire Pat.

Puis, le 1er juillet 2015, la famille est ébranlée d’apprendre que John père a un cancer du pancréas. Au Canada, le taux de survie sur 5 ans est de 10 %. De nouveau, la famille fait appel à l’expertise de L’Hôpital d’Ottawa, et John père suit un traitement lourd et a notamment une chirurgie de Whipple. Selon Pat, c’est grâce aux Drs Richard Mimeault et Guillaume Martel que John a la vie sauve. En fait, le Dr Martel est nommé en tant que premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréato-biliaire en 2019. Cette chaire de recherche a pu voir le jour grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs. Le but de cette chaire est de se consacrer à améliorer le traitement des cancers touchant le système hépato-pancréato-biliaire, qui comprend le foie, le pancréas, la vésicule biliaire et les canaux biliaires.

Pat fait un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa.

« Mon cher John est en vie et va bien depuis maintenant six ans. C’est un miraculé. Vous comprenez alors que je sois redevable à L’Hôpital d’Ottawa »?

— Pat

Par la suite, des tumeurs sont trouvées dans le foie de John, une autre nouvelle accablante. Son équipe de soins fait une CETA – une chimioembolisation transartérielle – qui consiste à injecter un mélange de médicaments anticancéreux et un agent pour bloquer l’apport en sang à la tumeur, en ayant peu ou pas d’effets sur les fonctions hépatiques. « Mon cher John est en vie et va bien depuis maintenant six ans. C’est un miraculé. Vous comprenez alors que je sois redevable à L’Hôpital d’Ottawa. », a conclu Pat.

John père décède malheureusement à peine quelques mois après le diagnostic de John fils et ne saura donc jamais que celui-ci a survécu.

Donner en retour, c’est une histoire de famille

Chaque fois qu’un membre de sa famille a eu besoin de L’Hôpital d’Ottawa, Pat a su mesurer toute l’importance de l’expertise et de la compassion dont elle a été témoin ─ et c’est pour cela qu’elle a commencé à faire des dons. Après chaque expérience qu’elle a vécue, elle a toujours fait l’effort de donner en retour. Au fil du temps, elle a soutenu L’Hôpital d’Ottawa par l’entremise du Programme des prix de gratitude et de dons annuels.

« Voyez tout ce que L’Hôpital d’Ottawa a fait pour ma famille. Recevoir de tels soins valait tout l’or du monde ».

— Pat

Après la mort de son mari en novembre 2015, Pat a commencé à songer au legs qu’elle pourrait laisser aux prochaines générations en faisant un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa. « Voyez tout ce que L’Hôpital d’Ottawa a fait pour ma famille. Recevoir de tels soins valait tout l’or du monde ».

Lorsque Pat repense à l’importance de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, elle remercie ses parents et les enseignements qu’ils lui ont inculqués sur la philanthropie et qu’elle met encore à profit aujourd’hui. « Je pense avoir eu les meilleurs parents qu’un enfant puisse souhaiter avoir. Ma maman était extraordinaire, tout comme mon papa. Les deux enseignaient, et ma maman disait qu’elle ne pouvait pas donner beaucoup d’argent, mais qu’elle pouvait faire de la sollicitation. Elle a frappé à de nombreuses portes, en répétant sans cesse que nous avions l’obligation de quitter ce monde en le laissant meilleur que nous ne l’avions trouvé. Je pense qu’elle a un peu déteint sur moi ».

Pat montrant des photos de sa famille.

Pour Sol et Zelaine Shinder, le concept hébraïque de tzedakah – donner en retour – revêt une immense importance. Leur générosité de longue date à l’égard de la collectivité, notamment de L’Hôpital d’Ottawa, est jalonnée de certains chiffres, voire d’événements marquants, qui ont de l’importance et aident à brosser le tableau de leur legs.

Par exemple, ils viennent tout juste d’ajouter leur 409e membre sur l’arbre généalogique des Shinder. À chaque fois que leur famille s’agrandit, à la suite d’une naissance ou d’un mariage, le nouveau membre se voit remettre un tee-shirt spécial Shinder.

Que dire aussi des 62 ans de mariage de Sol et Zelaine? Au cours de leur union, ils ont accueilli deux enfants et cinq petits-enfants, dont plusieurs nés au Campus Civic.

Le Campus Civic s’apprête, lui aussi, à célébrer un événement marquant à l’occasion de ses 100 ans d’existence en 2024. Il a été construit la même année où le grand-père de Sol est venu s’installer avec sa famille au Canada. C’était une décision tout aussi fortuite pour
Sol et Zelaine que celle de choisir Ottawa. L’engagement de la famille Shinder à l’égard de la collectivité remonte très loin dans son histoire, avec Sol et Zelaine ayant tous les deux appris l’importance de tzedakah.

« Chaque ville d’exception ne peut pas se passer d’un excellent hôpital. Il est indispensable qu’Ottawa offre des soins de santé et un enseignement hors pair pour attirer les plus talentueux et proposer les meilleurs soins possible ».

— Sol Shinder 

« Nous pouvons seulement contribuer en faisant nous-mêmes notre part et en aidant notre prochain », de dire Sol Shinder. Et ils ont tenu leur promesse.

Sol a été pendant 12 ans membre du Conseil des gouverneurs de l’Hôpital Civic et président de ce Conseil, en 1998, durant la fusion des trois campus – et il est aujourd’hui le dernier des quatre administrateurs fondateurs. La motivation première de Sol était son désir profond d’aider les patients et d’améliorer les soins. Sa motivation reste intacte de nos jours.

En plus de son action bénévole pour L’Hôpital d’Ottawa, Sol est depuis longtemps bénévole au sein de la communauté juive, en plus d’avoir été président de Vaad Ha’Ir (l’actuelle Jewish Federation of Ottawa) entre 1979 et 1981. En 1986, la collectivité a décerné à Sol sa plus haute distinction – le prix Gilbert Greenberg pour services distingués. Zelaine partage cet engagement indéfectible envers la collectivité en tant que bénévole de longue date, enseignante, puis fondatrice et directrice du Jewish Resource Center, qui offrait du matériel pédagogique sur le judaïsme à des écoles publiques et privées d’Ottawa. Sol et Zelaine qui ont suivi les traces de leurs parents qu’ils qualifient de bâtisseurs communautaires, ont à leur tour inculqué ces mêmes valeurs philanthropiques à leurs enfants et petits-enfants, en perpétuant ainsi la tradition du tzedakah.

Il y a encore un chiffre qui reflète l’histoire de la famille Shinder et représente un jalon important quant à son impact continu sur la collectivité. Dans la religion juive, le chiffre 18 symbolise le « chai » ou la vie. C’est un présage de chance et de prospérité. Et c’est pour cette raison que Sol et Zelaine ont annoncé le versement de 180 000 $ à la campagne
Créons des lendemains
– une chance salutaire qui, l’espèrent-ils, incitera d’autres à faire un don.

Pour les Shinder, leur avenir s’accompagne incontestablement de l’ajout de nouveaux membres au sein de leur famille, de la célébration de nombreux autres anniversaires et de l’atteinte de nouveaux jalons. Par-dessus tout, le leadership et la générosité dont ils font preuve continueront d’avoir des retombées durables sur notre collectivité.

Janet McKeage qui a grandi au sein d’une famille de militaires a toujours bougé. Les villes changeaient, mais pas la politique de la porte ouverte prônée par sa famille. Ses parents étaient toujours disposés à aider leurs prochains et à donner en retour. Et jusqu’à présent, Janet les remercie de lui avoir inculqué cette valeur fondamentale qu’elle et son mari transmettent aujourd’hui à leurs quatre enfants. « Mes parents n’avaient pas beaucoup d’argent, mais ils m’ont appris l’importance d’aider son prochain de son mieux. Il arrivait que de jeunes militaires qui étaient loin des leurs se retrouvent autour de notre table – nous étions souvent très nombreux à partager un repas », raconte Janet.

Janet avait à peine 20 ans lorsqu’elle a perdu son père des suites d’un cancer du pancréas. Bien qu’il soit décédé plusieurs mois après son diagnostic, Janet se souvient comme si c’était hier des soins empreints de compassion qu’il a reçus de l’équipe de spécialistes, ici, à L’Hôpital d’Ottawa. Puis, il y a une dizaine d’années, une autre nouvelle dévastatrice – la meilleure amie de Janet, Sindy, apprenait aussi qu’elle était atteinte d’un cancer du pancréas. « C’est ce qui m’a convaincue de soutenir L’Hôpital d’Ottawa. Je savais que mon père y avait été très bien soigné. Et j’avais une amie très chère qui avait maintenant besoin des mêmes excellents soins que mon père avait reçus à l’époque. Lorsque j’ai eu la chance d’en apprendre plus sur les recherches menées à L’Hôpital d’Ottawa, je suis véritablement restée bouche bée ».

« Lorsque je pense à la notion de réussite dans la vie, la santé est la chose la plus importante selon moi – disposer d’un hôpital dans notre ville où se multiplient les recherches avant-gardistes, les nouvelles découvertes et les nouveaux traitements, et qui offre les meilleurs soins possible. C’est primordial ».

– Janet McKeage

Aujourd’hui conseillère principale en investissement pour RBC PH&N Services-conseils en placements, Janet s’estime très chanceuse d’avoir une carrière de 30 ans avec la RBC. Cela cadre bien avec ses propres valeurs philanthropiques, car elle aide des familles avec leurs propres investissements en matière de santé et de patrimoine. Janet ne perd pas de temps pour établir le lien étroit entre les deux et préciser que c’est ce qui influence son propre leadership philanthropique en faveur de L’Hôpital d’Ottawa. « Lorsque je pense à la notion de réussite dans la vie, la santé est la chose la plus importante selon moi – disposer d’un hôpital dans notre ville où se multiplient les recherches avant-gardistes, les nouvelles découvertes et les nouveaux traitements, et qui offre les meilleurs soins possible. C’est primordial ».

« Il n’est pas question de s’impliquer auprès d’un organisme parce que cela paraît bien sur un C.V. Il s’agit vraiment de se soucier des autres et de faire des choses utiles ».

– Janet McKeage

Janet ne se limite pas à soutenir L’Hôpital d’Ottawa, elle pose aussi des gestes concrets, en commençant par courir avec l’équipe de Sindy #MEMC (Make Every Moment Count) à l’occasion de Courez pour une raison. Elle est ensuite devenue bénévole, puis coprésidente du Déjeuner du PDG, avant de devenir membre du Conseil d’administration de la Fondation et, en juin 2022, d’en assurer la présidence. « Il n’est pas question de s’impliquer auprès d’un organisme parce que cela paraît bien sur un C.V. Il s’agit vraiment de se soucier des autres et de faire des choses utiles. La présidence de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa est en quelque sorte l’aboutissement de toutes les choses qui m’importent et me permet de mettre à profit mon expérience professionnelle, mes années de bénévolat et d’engagement pour quelque chose qui me passionne. Selon moi, un hôpital est indispensable et essentiel à la prospérité d’une collectivité, d’une famille. Soyons réalistes : si les gens n’ont pas encore fait une telle expérience de l’hôpital jusqu’à présent dans leur vie, ils la feront sans doute un jour, et je veux m’assurer que cette expérience leur sera inoubliable ».

C’est la raison pour laquelle Janet prend les devants avec la campagne Mardi je donne du 29 novembre 2022, en s’engageant à tripler chaque don jusqu’à concurrence de 100 000 $.

Janet est plus motivée que jamais auparavant après avoir appris que le cancer de Sindy était revenu. « C’est grâce à la philanthropie que Sindy a pu bénéficier de soins exceptionnels. Près de 10 ans se sont écoulés depuis son diagnostic, et je remercie chaque jour qui passe. Il faut faire plus de recherches pour donner à des personnes, comme Sindy, l’espoir de jours meilleurs », de conclure Janet.

Tout en ne ménageant pas ses efforts pour recueillir davantage de soutien pour L’Hôpital d’Ottawa, Janet continue de chérir le puissant message de sa meilleure amie – chaque moment compte.

• Cyril Leeder et Janet McKeage, coprésidents du Déjeuner du PDG de L’Hôpital d’Ottawa de 2018 à 2020.
Sarah Grand, coprésidente du Déjeuner du PDG de 2022 et Janet McKeage, présidente du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Photo prise par Ashley Fraser

Une volonté insatiable d’aider les autres à l’origine d’un généreux don

Le Dr  Shiv Jindal, néphrologue de renom, et son épouse Sarita font un don de 1 million de dollars à la campagne Créons des lendemains 

Le Dr Shiv Jindal et son épouse Sarita partagent la même perspective philosophique quand il s’agit de philanthropie : si quelque chose de bien et d’important se produit pour le bien de la collectivité, pourquoi ne pas en faire partie?

C’est cette perspective simple qui les a poussés à appuyer la construction du nouveau campus sur l’avenue Carling dans le cadre de notre campagne sans précédent Créons des lendemains. Grâce à ce projet, ils ont vu une occasion d’aider leur collectivité, tout en faisant un clin d’œil affectueux au campus de L’Hôpital d’Ottawa où le Dr Shiv Jindal a passé 45 ans d’une carrière bien remplie comme néphrologue après son arrivée au Canada en 1967.

« Si l’occasion vous est donnée de faire le bien, n’y pensez pas à deux fois ».

Dr Shiv et Sarita Jindal
Dr. Shiv Jindal and Mrs. Sarita Jindal made a major gift to the Campaign to Create Tomorrow
Dr Shiv Jindal et son épouse, Sarita, offrent 1 million de dollars à la campagne Créons des lendemains.

Le Dr Jindal a contribué à la création du Service de néphrologie à l’Hôpital Civic alors que cette spécialité médicale n’en était encore qu’à ses débuts. Sur le plan professionnel, le Dr Jindal est un ardent défenseur de la prévention des maladies. D’ailleurs, en 2007, les Jindal ont fait don de 1 million de dollars pour financer une chaire au Centre de recherche sur les maladies du rein à L’Hôpital d’Ottawa pour faire des recherches permettant de prévenir les maladies chroniques du rein. Leur dernier don de 1 million de dollars souligne leur désir profond de faire en sorte que leur ville et d’autres villes deviennent des endroits où il fait bon vivre. Pour les Jindal, ce don est un investissement dans une campagne qui a le pouvoir d’améliorer la vie des patients et de contribuer à redéfinir notre approche en matière de prophylaxie, en particulier au nouveau campus.

Grâce à la campagne Créons des lendemains d’un montant de 500 millions de dollars, la plus importante campagne de financement dans l’histoire d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa amorce la réalisation de sa vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier, en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain.

Les Jindal sont de généreux donateurs de longue date et sont très respectés parmi notre collectivité indocanadienne et le milieu médical local. Leur souhait d’améliorer la vie d’autres personnes ne s’est jamais limité aux frontières de la Ville d’Ottawa. Pendant la plupart des hivers de 1995 à 2015, les Jindal ont passé entre quatre et six semaines en Inde afin de sensibiliser les populations de plus de 60 villages sur la prévention des maladies, l’éducation et la création d’emplois. L’altruisme est, chez eux, une seconde nature.

Merci, Shiv et Sarita, pour votre générosité inspirante et votre engagement indéfectible pour faire en sorte qu’Ottawa et le monde entier deviennent des endroits où il fait bon vivre.

La vidéo est uniquement disponible en anglais.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

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RECHERCHE DE CALIBRE MONDIAL

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RENFORCEMENT DES SERVICES CRITIQUES

Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
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Publié : septembre 2022

Subhas « Sam » et Uttra Bhargava redonnent à leur collectivité depuis leur première rencontre il y a 60 ans – et cette sollicitude a pris une nouvelle dimension après la perte de plusieurs êtres chers.

Ensemble, ils ont pris soin du père et de la mère de Sam, l’un atteint de la maladie de Parkinson et l’autre de la maladie d’Alzheimer. Leur fille aînée, Suruchi, est devenue tétraplégique après avoir été heurtée par un conducteur ivre. Les trois sont malheureusement décédés à la suite de la détérioration de leur état de santé. Ces tragédies ont fait entrer Sam et Uttra dans le monde de la santé et de la recherche, en les encourageant à redoubler d’efforts pour d’autres confrontés à des difficultés semblables.

« Nous savions que nous devions faire quelque chose pour que personne ne souffre comme nous », de dire Uttra.

« Nous savions que nous devions faire quelque chose pour que personne ne souffre comme nous ».

– Uttra Bhargava

Uttra et Sam Bhargava à l’inauguration de la Clinique Bhargava de neurosciences.

Bénévoles et philanthropes depuis des décennies, les Bhargava permettent de mieux comprendre les recherches menées à L’Hôpital d’Ottawa, tout en nouant un lien étroit avec le Dr Michael Schlossmacher, directeur du Programme de neurosciences et scientifique clinique, qui se consacre à améliorer la vie des personnes atteintes de maladies neurodégénératives.

« La recherche est la seule source d’espoir et d’innovation ».

– Sam Bhargava

« Le Dr Schlossmacher est un éminent scientifique et un homme particulièrement remarquable… Je l’admire beaucoup », d’ajouter Uttra, quand elle et son mari parlent de l’importance de garder à Ottawa les meilleurs chercheurs au monde. « Les personnes talentueuses ne manquent pas; elles peuvent tout faire », de conclure Sam.

C’est cette conviction profonde qui a poussé Sam et Uttra à soutenir la recherche à L’Hôpital d’Ottawa et les soins pour les patients atteints d’une lésion cérébrale ou de la moelle épinière. Ils espèrent que leur soutien aidera à trouver des remèdes pour certaines des maladies et blessures les plus graves – tout en restant conscients que cela n’arrivera pas du jour au lendemain. Ils qualifient leur soutien d’acompte sur leur rêve de guérison. « La recherche est la seule source d’espoir et d’innovation, de dire Sam. Sans cela, c’est peine perdue ».

Les Bhargava donnent généreusement et s’estiment chanceux de pouvoir le faire. En 2012, ils ont fait un don de 1 million de dollars pour créer la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence à L’Hôpital d’Ottawa – le Dr Schlossmacher en est l’actuel titulaire, et Sam est aussi le président fondateur du Consortium pour la recherche sur le Parkinson. En hommage à leur fille aînée, ils ont également mis sur pied la Chaire de recherche Suruchi Bhargava sur la moelle épinière, qui appuie les travaux de recherche en neurochirurgie de la Dre Eve Tsai.

Uttra (à gauche) and Sam (à droite) Bhargava with Dr Schlossmacher (au centre).

Dernièrement, ils ont fait don de 500 000 $ à la campagne Créons des lendemains, une campagne qui, en plus de soutenir la construction du nouveau campus qui abritera un nouvel institut de neurosciences, propulsera la recherche vers de nouveaux sommets.

« Pour aider la collectivité, il faut investir dans la recherche. Sans cela, c’est peine perdue ».

– Uttra Bhargava

En plus de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, Sam et Uttra font preuve d’un esprit philanthropique qui profite à de nombreuses autres initiatives communautaires, comme des programmes d’alphabétisation des jeunes enfants et des programmes de dépistage auditif destinés aux enfants d’âge préscolaire. Ils ont par ailleurs joué un rôle important dans la proclamation par le Parlement de la Journée nationale de l’enfant au Canada. De nos jours, en plus de soutenir la recherche à L’Hôpital d’Ottawa, Sam et Uttra militent pour faire changer la manière dont nous prenons soin de notre population vieillissante. Avec l’aide d’une équipe de premiers sympathisants, ils se mobilisent sur le terrain pour adresser une pétition à la Chambre des communes demandant d’accorder une plus grande priorité à la santé et au mieux-être des aînés et des personnes handicapées. Sam et Uttra sont convaincus que la recherche et l’innovation permettent d’améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens.

Les Bhargava se servent de leur notoriété professionnelle et communautaire pour remonter le moral des personnes de leur entourage, qu’ils ne rencontreront jamais pour la plupart. Ils s’efforcent d’éviter à d’autres de faire face aux mêmes tragédies que les leurs, en leur apportant un soutien financier et en consacrant du temps et de l’énergie à des causes qui les touchent directement. « Nous voulons donner de l’argent, de dire Uttra, et en même temps, nous voulons collaborer avec la collectivité ».

« Pour aider la collectivité, il faut investir dans la recherche. Sans cela, c’est peine perdue ».

Uttra (à gauche) and Sam (à droit) Bhargava avec Dre Eve Tsai (au centre).

L’Hôpital d’Ottawa est un important hôpital universitaire d’enseignement et de recherche fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.

Un couple solidaire de la collectivité concrétise sa gratitude

Tony Sottile et Barbara Robertson font leur plus important don à ce jour en investissant 2 M$ dans la campagne Créons des lendemains

Certains ont le don de découvrir des occasions en or. Ils voient grand et n’hésitent pas à se lancer le moment venu. Tony Sottile et Barbara Robertson sont parmi ces personnes-là – humbles, travaillants et capables de reconnaître un grand projet lorsqu’il se présente.

Originaire de San Martino in Pensilis, en Italie, la famille de Tony s’est établie au Canada en 1966. Ses parents, Giuseppe et Tina, n’ont rien ménagé pour se forger une nouvelle vie à Ottawa. Pendant trois décennies, ils ont dirigé Kanata Cleaners tout en inculquant à leurs enfants qu’un travail intense en vaut la peine. Son diplôme en génie mécanique en poche, Tony s’est lancé sur sa propre voie en accédant à la présidence de Modern Niagara en 2002 avant de devenir PDG de l’entreprise en 2004, poste qu’il a occupé jusqu’à sa retraite en 2016.

Le succès de Tony ne lui a pas fermé les yeux aux besoins de la collectivité, qu’il aide sans compter en toute humilité. Avec Barbara, son épouse, il appuie depuis des années de nombreuses causes à Ottawa et en inspire d’autres à faire de même. Enseignante à la retraite, Barbara fait du bénévolat chaque semaine aux Bergers de l’espoir et au Manoir Ronald McDonald. De son côté, Tony siège au Conseil des gouverneurs de L’Hôpital d’Ottawa. Ce ne sont là que des exemples de ce qu’ils font pour le mieux-être de notre collectivité.

Par son don récent de 2 millions de dollars à la campagne Créons des lendemains, le couple exprime sa gratitude envers une ville qu’il estime lui avoir tant apporté. Il souhaite ainsi investir dans la création d’un centre mondial de soins de santé et de formation, projet dont les retombées économiques seront sans égal.

La campagne Créons des lendemains concrétise une vision pour la transformation des soins de santé dans le monde. Il s’agit de bâtir l’hôpital le plus technologiquement avancé au pays et de propulser vers de nouveaux sommets une recherche de pointe et l’innovation.

Tony Sottile et Barbara Robertson.

Merci, Tony et Barbara, de vous investir dans notre collectivité et dans notre hôpital, et de nous donner l’exemple par votre générosité.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

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RECHERCHE DE CALIBRE MONDIAL

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Pendant son enfance à Mumbai, en Inde, le Dr Pradeep Merchant rêve de devenir médecin. Le frère cadet de son père est médecin et lui sert de modèle, l’aidant à tracer sa voie vers l’avenir.

Le Dr Merchant immigre au Canada au milieu des années 1980 lorsqu’il commence des études en pédiatrie à l’Université Queen’s. Attiré par une surspécialité en néonatologie, il met ensuite le cap sur SickKids à Toronto, où il achève sa formation. Mais c’est L’Hôpital d’Ottawa qui, il y a 30 ans, retient son attention avec une intéressante bourse de recherche qu’il accepte sans hésiter.

C’est donc à Ottawa que le Dr Merchant et son épouse Anita s’établissent et élèvent leur famille. Depuis 25 ans, le Dr Merchant est chef de la Division de néonatologie au Campus Civic, où il se dévoue pour nos patients les plus petits et les plus vulnérables. Il leur donne une voix, réclamant toujours une technologie et des outils de pointe pour soigner les bébés prématurés et leur mère.

Dr Pradeep et Mme Anita Merchant

« Nous avons accompli tant de choses pour notre collectivité avec un édifice quasi centenaire au Campus Civic – imaginez ce que nous pourrons faire avec le nouveau campus. »

– Dr Pradeep Merchant

Pour le Dr Merchant, le dévouement est aussi synonyme d’aider notre hôpital à réaliser son plein potentiel, en l’occurrence en siégeant bénévolement au conseil d’administration de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, et, récemment, en devenant l’un des dirigeants de la campagne Créons des lendemains.

Mais comme si cela ne suffisait pas, le Dr Merchant et son épouse estiment qu’il est aussi important d’épauler la campagne en faisant un don considérable, ce qui, l’espèrent-ils, incitera d’autres à donner aussi. Le couple s’est donc engagé à verser à la campagne une somme équivalente à tout nouveau don mensuel jusqu’à concurrence de 50 000 $, et ce, d’ici au 15 novembre.

Le couple croit que la campagne, qui consiste à propulser la recherche vers de nouveaux sommets et à appuyer la construction du nouveau campus sur l’avenue Carling, changera la donne dans notre ville. « Nous avons accompli tant de choses pour notre collectivité avec un édifice quasi centenaire au Campus Civic – imaginez ce que nous pourrons faire avec le nouveau campus. Une merveille d’ingénierie, l’imposant bâtiment nous permettra d’offrir les meilleurs soins qui soient. Pour moi, le plus emballant, c’est que nous allons attirer les meilleurs médecins de partout au monde », affirme le médecin.

Le Dr Merchant n’hésite pas à communiquer sa vision à d’autres, y compris à la communauté indocanadienne avec laquelle il collabore à des projets depuis des années. « La philanthropie commence chez soi et parmi les siens. Lorsque les gens voient que je ne fais pas que parler, mais que je passe aux actes en faisant mon possible pour aider, j’espère que cela les incite à faire leur possible aussi. Car dans une ville, des soins de santé formidables, novateurs et transformationnels bénéficient à tous, et non seulement à un petit nombre. »

Ce sont les gens d’ici et leur avenir qui motivent le Dr Merchant à participer à cette grande campagne. « Je suis au crépuscule de ma carrière, mais je me sens aussi motivé que lorsque j’ai commencé à travailler dans cet hôpital en 1992. Voici une occasion phénoménale de participer à un grand mouvement et d’y contribuer, et d’offrir à notre population les meilleurs soins de santé pour les 100 prochaines années. »

« La philanthropie commence chez soi et parmi les siens. Lorsque les gens voient que je ne fais pas que parler, mais que je passe aux actes en faisant mon possible pour aider, j’espère que cela les incite à faire leur possible aussi. »

– Dr Pradeep Merchant

La philanthropie du Dr Merchant, qui s’efforce sans relâche de redonner depuis des décennies, ne passe pas inaperçue. Il a reçu l’un des plus grands honneurs lorsqu’il est devenu membre de l’Ordre du Canada en 2021. « Le Canada m’a tant donné et je m’émeus, même à ce jour, d’avoir reçu l’appel du bureau du gouverneur général. J’en suis ému et honoré. Je ne m’y attendais pas. Je remercie notre pays, mais aussi notre société, d’avoir fait de moi ce que je suis devenu aujourd’hui. »