Le Myers Automotive Group continue d’être une force motrice dans notre communauté
Category: Donateurs
Parallèlement au développement de leur entreprise, Myers et la famille Mews construisent des communautés.
Vous n’avez pas besoin d’aller plus loin que votre propre rue, peut-être même votre propre allée, pour trouver un lien dans cette ville avec Myers Automotive Group. Après tout, cela fait près d’un siècle qu’ils placent les gens dans le siège du conducteur. Mais, comme l’atteste leur site web, ils sont bien plus que cela – les membres de leur équipe sont nos amis et nos voisins, et l’entreprise fait partie intégrante de notre communauté.
« Sans le soutien de la communauté, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui »
— Harry Mews
Si Gordon Myers a fondé l’entreprise en 1942, c’est Hank Mews qui l’a reprise en 1972, développant l’entreprise tout en contribuant, avec sa famille, à la construction de cette communauté.
« Notre père a estimé que c’était ici qu’ils avaient élu domicile et développé leur entreprise. Et sans le soutien de la communauté, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui », déclare Harry Mews, qui dirige aujourd’hui l’entreprise avec son frère Rob Mews. Ils ont été à l’origine de la croissance de l’entreprise et s’apprêtent à ouvrir leur 17e concession au printemps.
L’histoire des Mews a des racines à la fois riches en histoire et en philanthropie. Elle commence par un tir en course mal exécuté sur un terrain de basket-ball à Terre-Neuve, lorsque le jeune Hank Mews tombe sur les genoux d’une admiratrice qu’il se promet d’épouser. Et il l’a fait. Phyllis et Hank célébreront 61 ans de vie commune, jusqu’au décès de Hank en 2022. Ils ont élu domicile à Ottawa et, ensemble, ils ont bâti une entreprise prospère et une famille aussi dévouée à cette communauté que possible.
«Toutes les entreprises dépendent de la communauté pour leur succès. Et ce n’est qu’un moyen de rendre la pareille. »
— Rob Mews
Rob dit que c’est un honneur pour eux de faire des dons.
« Je pense qu’il est important pour toutes les entreprises d’aider autant qu’elles le peuvent, que ce soit en donnant de l’argent ou du temps. Vous savez, toutes les entreprises dépendent de la communauté pour leur succès. Et ce n’est qu’un moyen de rendre la pareille. »
Cette générosité n’est pas passée inaperçue. En fait, Myers Automotive Group a récemment été récompensé lors de la cérémonie de remise des prix de l’AFP 2023 pour son action philanthropique exceptionnelle. Cela ne surprendra pas les milliers d’athlètes qui ont arboré le logo Myers, ni les banques alimentaires et les centres communautaires qui ont bénéficié de la générosité de la famille Mews. Cette famille est véritablement une force motrice dans notre communauté.
Mais nulle part leur mission n’a été plus orientée et leur engagement plus profond que dans le domaine des soins de santé. En 2015, l’Hôpital Queensway-Carleton a reçu 1 M$ du Myers Automotive Group pour la construction de l’Unité de soins aigus aux personnes âgées. En 2022, cinq ans après l’opération de remplacement valvulaire de Hank Mews, l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa a reçu 1 M$ du Myers Automotive Group. Et maintenant, L’Hôpital d’Ottawa a reçu 2,5 M$ pour la campagne Créons des lendemains. Il s’agit du plus important don philanthropique de l’entreprise à ce jour.
« En fin de compte, si la communauté ne peut pas soutenir un projet comme celui-ci, nous ne l’aurons pas. »
— Harry Mews
« Nous avons estimé qu’il était important de soutenir cet effort parce que la santé est essentielle. Nous l’avons constaté directement dans notre famille », déclare Harry Mews. « Nos hôpitaux, notre système de santé, nous sommes tellement chanceux d’avoir le système que nous avons au Canada, et il est important que tout le monde le reconnaisse. En fin de compte, si la communauté ne peut pas soutenir un projet comme celui-ci, nous ne l’aurons pas. »
Les frères Mews – et l’ensemble du groupe Myers – sont fiers de soutenir la communauté qui les a soutenus au fil des décennies. Si Hank Mews n’a peut-être pas perfectionné son tir en course au basket-ball, il est clair qu’il a réussi à inculquer de précieuses leçons de vie à ses proches : qu’il s’agisse d’un million de dollars ou de quelques dollars, l’acte de donner en permanence est ce qui permettra à notre communauté d’aller de l’avant.
VAINCRE LE CANCER UN PAS À LA FOIS
Des années après avoir perdu son père à cause du cancer, Robert Nsengiyumva est confronté à son propre diagnostic.
Publié : février 2024
À l’âge de 24 ans, Robert Nsengiyumva a perdu son père, emporté par un cancer du foie. Ce fut une période dévastatrice pour ce jeune homme et sa famille. Il était loin de se douter que 25 ans plus tard, il serait lui-même confronté à un diagnostic de cancer – un cancer de l’estomac de stade IV.
Après la mort de son père, Robert a assumé le rôle de figure paternelle pour ses quatre jeunes frères et sœurs – deux sœurs et deux frères. Alors que sa mère travaillait pour subvenir aux besoins de la famille, il s’est également engagé à s’occuper de sa famille et à la soutenir financièrement.
Dans les années qui ont suivi, le cancer n’a pas été étranger à la famille de Robert – plusieurs autres membres ont également été confrontés à un diagnostic de cancer. Puis, en 2021, il a reçu lui aussi un diagnostic dévastateur après avoir perdu du poids et ressenti des douleurs abdominales, ainsi que des nausées et des vomissements. « J’avais 50 ans. J’étais une personne active, et ce fut donc une période très difficile pour moi », explique Robert.
L’acceptation de la nouvelle a également été difficile pour ses proches, comme sa femme et son cercle d’amis. « Je ne mentirai pas, j’ai eu l’impression qu’une bombe était tombée, c’était si choquant. Lorsque j’ai décidé de raconter ce qui se passait à quelques amis, ils ne m’ont d’abord pas cru. Ils pensaient qu’il s’agissait d’une blague, puis ils ont réalisé que c’était vrai », explique Robert.
Comprendre un diagnostic de cancer de l’estomac
Le cancer de l’estomac – également connu sous le nom de cancer gastrique – est une prolifération de cellules qui se développe dans l’estomac. Bien qu’il commence souvent dans la muqueuse, il peut se développer n’importe où dans l’estomac. Heureusement, l’incidence de ce type de cancer a diminué, mais il reste l’un des cancers les plus répandus dans le monde.
Robert Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa. Photo : Ashley Fraser
Selon la Société canadienne du cancer, la plupart des cancers de l’estomac sont découverts lorsque la maladie est avancée et qu’une rémission est peu probable. Lorsqu’il se propage au-delà de la paroi de l’estomac ou dans d’autres parties du corps, il est plus difficile à guérir.
Au Canada, le taux de survie à 5 ans pour le cancer de l’estomac est de 29 %.
Étant donné le stade du cancer de Robert, le traitement a commencé immédiatement. L’équipe médicale de L’Hôpital d’Ottawa, composée du Dr Dominick Bossé, oncologue médical, et de la Dre Carolyn Nessim, oncologue chirurgicale, avait déjà un plan. Le premier plan d’action consistait en quatre traitements de chimiothérapie. Ceux-ci ont commencé le 18 octobre 2021 et le dernier traitement a eu lieu à la fin du mois de novembre. L’étape suivante était la chirurgie.
Début janvier 2022, Robert a été opéré de l’estomac, sous la direction du Dr Nessim. « C’était une période d’isolement. J’ai dû vivre entre quatre murs à cause de la pandémie. Je devais faire attention à ne pas attraper la COVID », raconte-t-il.
Après une opération réussie, Robert a bénéficié d’un temps de récupération avant de reprendre les traitements de chimiothérapie. À la fin du mois d’avril, ses traitements étaient terminés et considérés comme un succès.
« La première série de traitements de chimiothérapie a été très difficile; j’ai beaucoup souffert, mais les quatre dernières ont été beaucoup plus faciles. Une fois les traitements terminés, j’ai commencé à m’améliorer et à me sentir mieux », explique Robert.
Donateur par reconnaissance
En juillet 2022, Robert a repris le travail à temps partiel. « En août, j’ai retrouvé mon poste de technicien en mécanique du bâtiment dans la fonction publique, à temps plein. C’est quelque chose que je n’aurais jamais cru possible lorsque j’ai reçu mon diagnostic », déclare Robert.
« Je voulais soutenir ceux qui, comme moi, étaient confrontés au cancer. C’est pourquoi il m’a été facile de devenir un donateur de L’Hôpital d’Ottawa . »
— Robert Nsengiyumva
Aujourd’hui, il ne montre aucun signe de récidive et Robert profite au maximum de chaque jour.
Robert Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa. Photo : Ashley Fraser
Il est également très reconnaissant envers l’équipe d’experts médicaux qui étaient prêts à s’occuper de lui lorsqu’il en avait le plus besoin. En fait, il a toujours voulu rendre la pareille d’une manière ou d’une autre. « Je voulais soutenir ceux qui, comme moi, étaient confrontés au cancer. C’est pourquoi il m’a été facile de devenir un donateur de L’Hôpital d’Ottawa », explique Robert.
Il s’agit d’un don mensuel qui lui permet de remercier régulièrement ceux qui l’ont aidé à vivre plus longtemps. « C’est ma façon de remercier tous ceux qui ont pris soin de moi. Le personnel, y compris les médecins et les infirmières du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa, qui m’ont soigné pendant ma maladie. Je ne sais pas comment les remercier suffisamment, alors j’ai décidé d’envoyer mon don tous les mois, et cela me fait du bien. »
Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.
Catégories : Cancer, Donateurs, Soins aux patients
Publié : décembre 2023
Difficile de trouver quelqu’un vivant à Ottawa qui n’a pas mangé une pointe de pizza de Gabriel Pizza.
Servie dans 42 restaurants en Ontario et au Québec, lors d’événements comme le tournoi de volley-ball de plage H.O.P.E., le RBC Bluesfest, CityFolk, et le Festival de bateaux-dragons d’Ottawa, ou dégusté tout en encourageant les Sénateurs d’Ottawa, le Rouge et Noir ou le 67, Gabriel Pizza fait partie intégrante de la scène culinaire d’Ottawa depuis 1977.
Lorsque Michael Hanna a ouvert son premier restaurant sur le boulevard Saint-Joseph, il n’a pas seulement commencé quelque chose qui se retrouverait sur notre table, il a aussi commencé quelque chose qui se retrouverait au cœur de notre ville.
« Mon père a toujours eu cette philosophie de redonner à la communauté, sous la forme d’une pizza gratuite ou d’un chèque remis à une équipe de baseball ou de hockey, de dire George Hanna, président et directeur de l’exploitation de Gabriel Pizza.
« Tout ce que je peux faire pour aider, tout ce que nous pouvons faire pour prêter main-forte, pour faire prospérer notre ville et la rendre encore bien meilleure pour nos enfants et les futures générations, nous le ferons ».
Michael Hanna
Michael, le père de George, a conservé cette philosophie lorsque lui et sa famille ont quitté le Liban pour le Canada en 1968. Il a bâti la réputation de Gabriel et, en 1985, a il ouvert son deuxième restaurant. Cette dynamique, sur le plan professionnel et de la générosité, n’a jamais depuis cessé.
À vrai dire, Gabriel Pizza compte désormais 23 restaurants dans la région de la capitale nationale. Et au courant de l’été 2023, Gabriel Pizza a ouvert son tout premier restaurant dans le Canada atlantique, à Antigonish, en Nouvelle-Écosse.
Michael Hanna (à droite) avec son frère
George Hanna de Gabriel Pizza (au milieu, à gauche) avec le président-directeur général de l'Hôpital d'Ottawa, Cameron Love (au milieu, à droite) et les anciens Sénateurs d'Ottawa Chris Neil (à l'extrême gauche) et Laurie Boschman (à l'extrême droite).
Même pendant cette expansion, George met l’accent sur l’importance de sa ville d’attache. « Ottawa et Gatineau sont les endroits où nous avons connu le plus de succès, et c’est la raison pour laquelle nous aimons toujours redonner à notre collectivité, pour être reconnaissants de l’occasion qui nous a été donnée. C’est notre philosophie depuis le début ».
L’engagement de Gabriel Pizza à l’égard de la collectivité se manifeste chaque année à l’occasion de la Semaine de reconnaissance du personnel de L’Hôpital d’Ottawa, au cours de laquelle quelque 14 000 pointes de pizza sont servies aux membres du personnel. Même pendant la période difficile de la pandémie, Gabriel Pizza n’a cessé de donner en retour. Comme le dit si bien George, « Je travaille dans le domaine de la pizza. Si j’ai les moyens de donner gratuitement de la pizza et de rendre tout le monde heureux, et d’aider l’hôpital à faire quelques économies et d’utiliser cet argent pour autre chose, alors pourquoi pas? »
L’engagement de Gabriel Pizza à l’égard de L’Hôpital d’Ottawa et de la collectivité ne se limite pas à des pointes de pizza. En 2014, Gabriel Pizza a fait un important don de 250 000 $ en soutien à la santé des femmes, ce qui s‘est traduit par la désignation de la salle d’attente Famille Hanna et Gabriel Pizza au Centre de santé du sein Rose Ages situé au Campus Général. À présent, Gabriel Pizza fait un autre don majeur, cette fois-ci de 500 000 $ – son plus important don philanthropique à ce jour – à la campagneCréons des lendemains.
« Nous en avons besoin. Pouvoir construire un nouvel hôpital ultramoderne dans notre collectivité va aider à sauver des vies ».
Cette ambitieuse campagne est la plus importante dans l’histoire d’Ottawa et amorce la réalisation d’une vision qui va radicalement transformer les soins de santé en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain et en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé au Canada.
Bien conscient des besoins criants, George déclare, « Nous en avons besoin. Pouvoir construire un nouvel hôpital ultramoderne dans notre collectivité va aider à sauver des vies ».
Pour Gabriel Pizza et la famille Hanna, George dit que donner en retour va au-delà du geste ponctuel; c’est un mode de vie. « Il y a un sentiment de fierté de voir que sa compagnie est au premier plan de nombreuses initiatives communautaires. C’est ainsi que nous avons été élevés ».
La famille Hanna et Gabriel Pizza soutiennent depuis longtemps différentes initiatives à L’Hôpital d’Ottawa. Leur générosité est mise en avant au Centre de cancérologie de l’hôpital.
Il insisteaussi sur le fait que tout don à la campagne, qu’ils’agisse d’un don de 1million de dollars ou de 1 000 dollars, que cedonprovienned’uneentreprise locale ou d’un habitant d’Ottawa, contribueralargement à la concrétisation de la vision d’un nouvelhôpital. Pour lui, c’estune question de leadership et de faire unedifférence.
« Selon moi, les entreprises et les citoyens d’Ottawa ont leur part de responsabilité. Je pense que nous devons donner en retour ».
Tourné vers l’avenir, George est enthousiaste à l’idée de continuer à apporter son soutien à l’hôpital et à la collectivité. Il attend avec impatience la Semaine de reconnaissance du personnel de l’année prochaine, et il envisage déjà de donner des pizzas pour exprimer sa gratitude au personnel dévoué de l’hôpital.
Pour George et sa famille, la véritable récompense est d’avoir un impact positif. « Le simple fait de savoir que j’ai pu faire une différence vaut pour moi tout l’or du monde ».
Catégories : Créons des lendemains, Donateurs
Honorer des liens étroits avec la collectivité qui a accueilli sa famille
Avec 10 000 $, on peut acheter une bonne voiture usagée. Peut-être un voyage en Europe et certainement pour plusieurs mois d’épiceries. Cependant, pour Kareem et Souhaila Saikaley, cette somme leur a permis de quitter le Liban en 1954 afin de bâtir un avenir pour leur famille au Canada.
Des années plus tard, les résidants d’Ottawa récolteraient les fruits de leur décision, la famille Saikaley étant très engagée envers le développement communautaire et la philanthropie dans notre région.
« Je suis né et j’ai grandi à Ottawa », affirme Charles Saikaley, fils de Kareem et de Souhaila. « Tous mes enfants et petits-enfants sont nés à Ottawa, ce qui nous rend très heureux et fiers. »
C’est cet amour pour la famille et cette fierté pour leur collectivité qui a récemment motivé Charles et son épouse Majida à verser 1 M$ à la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.
Majida et Charles Saikaley
« Il est important que tous les résidants d’Ottawa et de l’Est ontarien puissent bénéficier d’un nouvel hôpital ultra moderne. »
Charles exerçait le droit de l’immobilier et était associé chez Perley-Robertson, Hill & McDougall. Il a cessé d’exercer le droit et dirige maintenant l’entreprise familiale, Saickley Enterprises Ltd., propriétaire de plusieurs immeubles d’appartements dans la ville, qu’elle s’occupe de gérer. Père de quatre filles et plusieurs fois grand-père, Charles reconnaît l’importance de bâtir un des hôpitaux les plus modernes, centrés sur le patient et technologiquement avancés au pays, ici même, à Ottawa.
« Nous avons tous fait partie du système de santé d’Ottawa, affirme-t-il. Il est important que tous les résidants d’Ottawa et de l’Est ontarien puissent bénéficier d’un nouvel hôpital ultra moderne, y compris mes enfants et mes petits-enfants pendant bien des années après que je les aurai quittés. J’espère que ce don enseignera à mes enfants et à d’autres personnes qu’il faut redonner à la collectivité. »
La famille espère aussi que son don inspirera les autres, surtout les membres de la communauté libanaise, à faire un don à la campagne, la plus importante dans l’histoire d’Ottawa. La campagne vise à concrétiser une vision : complètement refaçonner les soins de santé en construisant l’hôpital le plus technologiquement avancé au Canada et en propulsant une recherche et une innovation de pointe vers de nouveaux sommets.
« Je crois qu’il est important pour la communauté libanaise que des dons d’envergure comme celui-ci soient reconnus et symbolisent la philanthropie des personnes d’origine libanaise qui vivent à Ottawa. »
« J’ai trouvé que c’était important, si nous en avions les moyens, de redonner à la ville d’une manière ou d’une autre. »
Mais ce qui compte le plus, selon Charles, c’est que ce don soit pour sa famille un legs, une façon d’honorer les liens étroits qui unissent les Saikaley à la collectivité qui a accueilli les jeunes Kareem et Souhaila il y a tant d’années.
Malheureusement, Souhaila est décédée il y a dix ans. Jusqu’à la fin, elle a été fière de la vie qu’elle a donnée à ses enfants et de la collectivité que sa famille a aidé à bâtir.
Le don de Charles et de Majida est le dernier exemple de tout ce que leur famille élargie apporte à notre collectivité depuis des années et de leur engagement envers sa prospérité. « J’ai trouvé que c’était important, si nous en avions les moyens, de redonner à la ville d’une manière ou d’une autre. »
Joignez-vous à la famille Saikaley pour aider à créer de meilleurs lendemains en faisant un don dès aujourd’hui.
À propos de la campagne « Créons des lendemains »
Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.
Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
Avant janvier 2008, la famille de Georges Gratton et Jeannine Constantin n’avait jamais eu besoin de L’Hôpital d’Ottawa. Vivant à Boucherville, au Québec, puis dans la région de l’Outaouais, ils s’étaient toujours fait soigner à leur clinique ou hôpital local. Mais lorsque leur grande fille, Geneviève Gratton, a appris qu’elle avait une leucémie lymphoblastique aiguë, elle a eu besoin de soins spécialisés et a été transférée à L’Hôpital d’Ottawa le lendemain de son diagnostic.
Geneviève et ses parents en juillet 2023.
Des soins spécialisés pour les patients de l’ouest du Québec et d’ailleurs
Un tel scénario n’est pas propre au cas de Geneviève. En réalité, L’Hôpital d’Ottawa offre régulièrement des soins qui vont bien au-delà des limites de la ville; 25 % de ses patients vivent en fait en zone rurale.
De nombreux patients de la région de l’Outaouais choisissent de venir ou doivent se rendre à L’Hôpital d’Ottawa, en particulier à l’Urgence, pour obtenir des soins ou, comme dans le cas de Geneviève, des soins spécialisés pour traiter un cancer auxquels ils n’ont pas accès près de chez eux. En plus de ceux qui font le voyage depuis l’ouest du Québec, des patients viennent aussi de tout l’Est de l’Ontario et d’aussi loin que le Nunavut. À l’occasion, des personnes d’un bout à l’autre du pays viennent à L’Hôpital d’Ottawa pour des soins qu’ils ne peuvent pas obtenir ailleurs.
« Notre hôpital occupe une position stratégique dans la prestation de soins à des patients qui nous viennent de partout et qui ont un large éventail de besoins ».
— Suzanne Madore
Aux dires de Suzanne Madore, directrice de l’exploitation et chef des soins infirmiers, L’Hôpital d’Ottawa joue un rôle important dans la prestation de soins de santé à Ottawa et ailleurs. « Notre hôpital occupe une position stratégique dans la prestation de soins à des patients qui nous viennent de partout et qui ont un large éventail de besoins, dit-elle. De plus, nous n’avons pas ménagé nos efforts pour mettre sur pied plusieurs partenariats de collaboration dans la région qui permettent à nos patients d’avoir accès à des soins spécialisés ».
Un diagnostic qui aboutit à une greffe de cellules souches
S’il est vrai que c’était la première fois que Geneviève a eu besoin de L’Hôpital d’Ottawa, elle est reconnaissante d’avoir reçu les soins spécialisés contre le cancer dont elle avait besoin. À l’époque, Geneviève était notaire au Québec et élevait trois jeunes enfants (1, 6 et 9 ans), lorsque sa rate s’est brusquement rompue.
Un mois plus tard, Geneviève et son mari Jean-François ont remarqué qu’elle ne cicatrisait pas bien à la suite de sa chirurgie de la rate. Geneviève était extrêmement faible et pâle, en plus d’avoir toute une série d’autres symptômes, notamment des taches rougeâtres sur tout le corps (pétéchies), des cauchemars incessants et de la fièvre.
Geneviève et son mari, Jean-François, et leurs enfants.
« Mon mari m’a emmenée à l’hôpital de Hull à deux reprises, et lors d’une prise de sang à l’occasion de l’une de ces visites, mon sang a commencé à couler à grands flots, se rappelle Geneviève. Un hématologue a fait une biopsie et a conclu qu’il s’agissait d’une leucémie ».
En moins de 24 heures, Geneviève était transférée à L’Hôpital d’Ottawa pour y recevoir immédiatement des soins spécialisés.
Sa famille se sert les coudes à la suite du diagnostic de leucémie
Geneviève avec sa sœur Julie en février 2018.
Tout le réseau familial et amical de Geneviève propose immédiatement de l’aider, mais aussi d’aider son mari et ses enfants pendant toute cette épreuve.
« On aurait dit un filet qui se déployait pour me protéger et me soutenir ».
— Geneviève Gratton
Après son premier traitement, son équipe de soins lui dit qu’elle va avoir besoin d’une allogreffe de cellules souches, c’est-à-dire que les cellules souches doivent provenir d’un donneur, au lieu d’utiliser celles de Geneviève. Fort heureusement, sa sœur Julie Gratton est parfaitement compatible, et elle n’hésite pas un seul instant à faire don de ses cellules souches pour aider à sauver sa petite sœur.
« Bien que le tout ait été effrayant, je le referais pour Geneviève. L’Hôpital d’Ottawa m’a rassurée quant à ce que je devais faire pour donner mes cellules souches. Ce n’était pas douloureux, et j’ai été bien traitée » de dire Julie.
« Bien que le tout ait été effrayant, je le referais pour Geneviève ».
— Julie Gratton
Pour les parents de Geneviève, cette expérience a été synonyme de montagnes russes émotionnelles. Ils s’inquiétaient pour elle et se souciaient de la gravité de son diagnostic, tout en étant profondément reconnaissants du fait que Julie soit compatible et prête à faire don de ses cellules souches. Au fur et à mesure que la date de la greffe approchait, toute la famille attendait avec angoisse et espérait le meilleur.
Le frère aîné de Geneviève surmonta sa peur des hôpitaux pour pouvoir passer du temps avec elle. Il lui rase même la tête avant ses traitements.
L’Hôpital d’Ottawa, un centre d’excellence en traitements par cellules souches
Cette expertise a été couronnée de succès. La première équipe de soins de Geneviève comptait le DrMitchell Sabloff, directeur du programme de traitement de la leucémie de L’Hôpital d’Ottawa, et la Dre Jill Fulcher, hématologue. À la suite de sa greffe de cellules souches le 29 mars 2018, c’est la DreNatasha Kekre, titulaire de la nouvelle chaire de recherche sur les traitements avancés par cellules souches de L’Hôpital d’Ottawa, qui a pris soin d’elle, avec l’aide des équipes de soins prolongés au Campus Général, qui ont accompagné Geneviève à chaque instant.
La greffe de cellules souches a réussi, et Geneviève est depuis en rémission.
Au cours des semaines qui ont suivi la greffe, comme Geneviève se sentait faible et fragile, elle s’est installée chez ses parents qui avaient emménagé dans un appartement de la région d’Ottawa pour pouvoir prendre soin d’elle. Il aurait été dangereux pour elle de rester chez elle avec son mari et ses enfants, vu que son système immunitaire se remettait encore de sa greffe de cellules souches. En dehors de la difficulté de l’éloignement, Geneviève s’estimait chanceuse d’avoir la présence aimante de ses parents. Grâce à leur aide, elle a repris les forces nécessaires pour aborder cette prochaine étape de guérison.
Nous tenions à leur témoigner notre reconnaissance pour tout ce qu’ils avaient fait, pour leur gentillesse et leur sensibilité lors des soins qu’ils m’avaient prodigués depuis janvier 2018. Ils ont mon éternelle gratitude ».
— Geneviève Gratton
Après sa greffe de cellules souches, Geneviève doit se rendre tous les jours à l’hôpital pour faire des analyses de sang et des transfusions, au besoin. L’équipe de soins devient sa seconde famille, en veillant toujours à ce qu’elle soit le plus à l’aise possible.
« À l’occasion du 100e jour suivant ma greffe de cellules souches, étant donné que j’avais traversé une période très difficile, ma maman et moi avons apporté deux énormes gâteaux à L’Hôpital d’Ottawa; un pour l’équipe du module L et un autre pour l’équipe du 5e étage, dit Geneviève. Nous tenions à leur témoigner notre reconnaissance pour tout ce qu’ils avaient fait, pour leur gentillesse et leur sensibilité lors des soins qu’ils m’avaient prodigués depuis janvier 2018. Ils ont mon éternelle gratitude ».
« Nous sommes éternellement reconnaissants »
Geneviève après son traitement à l’occasion de ses 15 ans de mariage.
« Nous voulons appuyer la recherche et les efforts déployés par l’hôpital en matière de soins, et nous sommes convaincus que même un petit don régulier exprime notre soutien à cet hôpital ».
— Georges Gratton
Ce sont les soins salvateurs qu’a reçus Geneviève à L’Hôpital d’Ottawa qui ont donné l’idée à Georges et à Jeannine de faire un don et, depuis, ils font un don tous les mois. Ils tiennent à s’assurer que l’hôpital dispose des moyens financiers nécessaires pour continuer à offrir des soins spécialisés à des patients comme leur fille.
« Nous voulons appuyer la recherche et les efforts déployés par l’hôpital en matière de soins, et nous sommes convaincus que même un petit don régulier exprime notre soutien à cet hôpital » dit Georges.
Leur don mensuel est aussi pour eux un moyen concret d’exprimer toute leur gratitude de savoir que Geneviève a vaincu son cancer et qu’elle peut de nouveau voir ses trois enfants grandir.
« Nous donnons en guise de remerciement pour les soins exceptionnels qu’a reçus Geneviève, de dire Jeannine. L’Hôpital d’Ottawa lui a sauvé la vie, et nous sommes éternellement reconnaissants ».
Geneviève a recommencé à travailler et passe du temps avec ses enfants, en faisant ce qu’elle aime le plus, comme lire, faire du bateau et des randonnées dans le parc de la Gatineau. Elle est non seulement reconnaissante d’être en meilleure santé, mais profite aussi de chaque jour qui lui est donné de vivre.
En 2019, Geneviève et Jean-François, son mari, emmènent leurs trois enfants passer leurs premières vacances en famille après la leucémie de Geneviève.
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Publié : août 2023
Pendant près d’un an, la dernière chose dont s’est souvenue Aida Attar d’un séjour au chalet d’amis en août 2022, c’est de s’être arrêtés à Smith Falls pour prendre une collation. Puis, plus rien, jusqu’à son réveil aux Soins intensifs du Campus Civic, deux mois plus tard. Elle avait été héliportée jusqu’au Centre de traumatologie de L’Hôpital d’Ottawa après avoir convulsé en nageant, risquant ainsi de se noyer. Bien qu’elle ait pu être réanimée, cette jeune femme était entre la vie et la mort, et de nombreuses équipes de spécialistes ont tout fait pour la sauver.
C’était un jour de fin d’été, au mois d’août. L’étudiante universitaire de 18 ans nageait dans un lac avec son amie, Taylor. Taylor a depuis expliqué à Aida qu’alors qu’elles étaient toutes les deux dans l’eau, qu’Aida avait commencé à fixer le vide. « Soudainement, j’ai commencé à regarder dans le vide. Le quai flottant s’est dérobé sous mes pieds et j’ai coulé. Mon amie a sans doute pensé que je plongeais ma tête dans l’eau pour me rafraîchir, mais elle m’a attrapée par les cheveux et m’a remontée à la surface », explique Aida. Ce que personne ne savait alors, c’est qu’elle avait fait des convulsions, ce qui l’avait privée de ses moyens et l’avait fait couler.
À partir de ce moment-là, les événements se sont enchaînés pour tenter de réanimer la jeune femme. Alors que l’amie d’Aida faisait en sorte de garder sa tête hors de l’eau, la mère de Taylor s’est jetée à l’eau pour essayer de ramener sur la terre ferme Aida inanimée. Dans l’intervalle, son grand-père a enfourché un VTT pour aller à la rencontre des ambulanciers, qui avaient été contactés et tentaient d’atteindre au plus vite cette zone éloignée.
Les secours en route, d’importants efforts ont continué dêtre déployés pour tenter de réanimer Aida, notamment la réanimation cardiorespiratoire. Elle a alors commencé à vomir et, comme ses mâchoires étaient contractées, elle aspirait son vomi. C’était une situation terrifiante pour toutes les personnes présentes qui essayaient désespérément de venir en aide à Aida.
Une course contre la montre
Les ambulanciers ont conduit de toute urgence la jeune femme, toujours inaminée, à l’Hôpital du district de Perth et de Smiths Falls. Les membres de la famille d’Aida, dont plusieurs ont un chalet dans les environs, se sont vite réunis à son chevet, parmi lesquels sa tante, la Dre Catherine Mann.
Aida a été heureusement réanimée et son état s’est stabilisé grâce à une équipe dirigée par la Dre Annelise Miller. Il a été décidé qu’elle avait besoin de soins spécialisés, et Aida a été héliportée jusqu’au Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa, où se trouve le seul centre de traumatologie pour adultes dans la région.
Les soins qui lui ont été prodigués à Smiths Falls ont été déterminants dans la suite de sa prise en charge, de dire la Dre Erin Rosenberg, intensiviste à L’Hôpital d’Ottawa. « L’équipe de Smiths Falls a fait un travail absolument incroyable en matière de réanimation. Quand elle nous a été confiée, son SDRA, ou syndrome de détresse respiratoire aiguë, était si grave que nous ne pouvions pas lui fournir suffisamment d’oxygène, même avec le ventilateur, se souvient-elle. C’est pour cela qu’elle a dû être prise en charge par l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa afin de bénéficier de l’assistance cardiorespiratoire extracorporelle (ECMO) ».
L’équipe du Campus Civic, dirigée par le Dr Akshai Iyengar, a réussi à stabiliser l’état d’Aida, avant de la transférer à l’Institut de cardiologie en empruntant les tunnels de l’hôpital. Elle a été branchée à l’appareil ECMO, et l’attente a alors commencé.
Aida Attar au Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa.
Un appareil ECMO (une technique d’assistance cardiorespiratoire extracorporelle) extrait le sang désoxygéné du corps du patient à l’aide d’un appareil de circulation extracorporelle afin d’en retirer le dioxyde de carbone, avant de réinjecter le sang ainsi oxygéné, après l’avoir fait passer à travers un réchauffeur pour rétablir la normothermie sanguine. Cet appareil permet au sang de contourner le cœur et les poumons, en les mettant au repos et en leur permettant de guérir.
Plongée dans un coma artificiel, Aida est restée branchée à l’appareil pendant 35 jours, alors que sa famille vivait une attente insoutenable. « Je remercie l’Institut de cardiologie de tout ce qui a été fait pour me permettre d’être branchée à l’appareil ECMO, et de ne pas avoir baissé les bras pendant tout ce temps-là », dit Aida.
La Dre Erin Rosenberg travaille aux Soins intensifs de L’Hôpital d’Ottawa.
L’avantage de sa jeunesse
La première lueur d’espoir a jailli lorsque Aida a pu être débranchée de l’appareil ECMO et revenir aux Soins intensifs du Campus Civic – c’était début octobre. Son état demeurait toutefois critique. C’est à ce moment-là que la Dre Rosenberg a rencontré Aida pour la première fois.
« Nous voyons des personnes très malades aux Soins intensifs, mais il est rare d’y croiser des personnes aussi jeunes qu’elle. Dans un tel cas de figure, les attentes sont encore plus grandes – la personne n’est qu’au tout début de sa vie ».
« Nous voyons des personnes très malades aux Soins intensifs, mais il est rare d’y croiser des personnes aussi jeunes qu’elle. Dans un tel cas de figure, les attentes sont encore plus grandes – la personne n’est qu’au tout début de sa vie ».
L’âge d’Aida a aussi été un avantage pour elle. « À l’époque, j’ai dit à ses parents que la situation aurait été complètement différente si elle avait 40 ou 60 ans. Je ne pense pas qu’elle serait encore en vie, se souvient la Dre Rosenberg. C’est son jeune âge qui l’a sauvée. Son cerveau et son corps auront plus de facilité à traverser une telle épreuve qu’une personne plus âgée ».
La famille d’Aida est demeurée à son chevet, à la surveiller et à attendre son réveil.
« Elle a eu 19 ans durant cette période, et son corps a beaucoup enduré, se rappelle sa tante, la Dre Mann. Elle a été sédatée pendant cinq semaines. Elle en a été sortie doucement; ses poumons ont du alors réapprendre à fonctionner sans assistance. C’est très progressivement que l’équipe de soins l’a débranchée du ventilateur. Au début, pendant 30 minutes, puis pendant 2 heures, et ainsi de suite ».
Un système affaibli et un état confus
Lorsque Aida a enfin repris connaissance, elle était affaiblie après avoir passé deux mois dans un état critique. « Je n’avais plus de tonus musculaire. J’avais besoin d’aide pour m’asseoir. Je ne pouvais pas marcher. Je pense ne même pas avoir pu bouger mes bras pour me gratter parce que j’étais trop faible ».
« Je n’arrivais pas à mémoriser l’information, d’ajouter Aida. Je trouvais cela difficile, mais l’équipe m’a aidée à traverser ces moments, notamment une physiothérapeute, Michelle Cummings. Elle a considérablement contribué à mon rétablissement ».
Le système immunitaire d’Aida était également affaibli et elle risquait d’attraper des infections. Il lui arrivait souvent d’ouvrir les yeux et d’être très confuse. « Qu’elle entrouvre à peine les yeux ou qu’elle les garde fermés, nous la rassurions quant à ce qui lui était arrivé et lui indiquions où elle se trouvait, même s’il fallait le faire à de nombreuses reprises, de dire la Dre Rosenberg. Tout comme si c’était la première fois qu’elle l’entendait de nouveau ».
Aida a fini par quitter les Soins intensifs pour l’Aire de surveillance intensive (ASI) où elle a séjourné pendant environ une semaine. C’est alors que le tube de trachéotomie, le cathéter et la sonde d’alimentation lui ont été retirés; elle a ainsi pu recommencer à s’alimenter toute seule.
Malgré quelques signes d’amélioration et sa prise en charge par une exceptionnelle équipe de soins, Aida se souvient d’avoir connu des hauts et des bas. « Je me sentais très seule. Même quand ma famille passait 23 heures et 59 minutes de la journée à mon chevet, cette minute semblait une éternité. J’étais timide, et je ne comprenais pas ce qui se passait. Je n’arrivais pas à mémoriser l’information, d’ajouter Aida. Je trouvais cela difficile, mais l’équipe m’a aidée à traverser ces moments, notamment une physiothérapeute, Michelle Cummings. Elle a considérablement contribué à mon rétablissement ».
Aida Attar et Michelle Cummings.
La contribution du Centre de réadaptation au rétablissement d’Aida
Le système CAREN
Le système CAREN est un environnement de réadaptation assistée par ordinateur. Ce système de pointe permet aux patients d’explorer des mises en situation en 3D sur des écrans géants à 180 degrés qui fonctionnent conjointement avec une plateforme mobile, un tapis roulant contrôlé à distance et une sonorisation ambiophonique.
Au fur et à mesure qu’Aida continuait à se rétablir, elle a commencé à comprendre le caractère complexe de ce que son corps avait traversé à cause de son expérience traumatisante. À la mi-novembre, elle était transférée au Centre de réadaptation du Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa, ce qui allait être une autre étape importante dans le rétablissement d’Aida.
Les soins prodigués au Centre de réadaptation avaient un double aspect : aider son corps et son cerveau à se rétablir. Une partie du réapprentissage de la marche autonome a consisté à recourir au système CAREN, un système de réalité virtuelle en 3D, unique en son genre, financé grâce au soutien communautaire en partenariat avec les Forces armées canadiennes Mais en raison de sa lésion cérébrale anoxique, résultant d’une perte totale de l’apport en oxygène dans le cerveau alors qu’elle était sous l’eau, une grande partie de la réadaptation d’Aida a porté sur le traitement de sa lésion cérébrale. « Ma mémoire était très parcellaire; je n’avais aucune mémoire à court terme, dit Aida. Mes propos étaient confus. Mon cerveau ne réfléchissait pas et avait besoin d’aide ».
Après tout ce qu’elle a traversé, le 8 décembre 2022, Aida a pu rentrer chez elle. Elle est sortie en marchant du Centre de réadaptation sans la moindre aide, et sa mémoire a continué de s’améliorer. La Dre Rosenberg ne s’attendait pas à un rétablissement aussi fulgurant.
« Elle a en fait dépassé nos attentes quant à la rapidité de son rétablissement ».
« Je me revois dire à sa famille de s’attendre à ce qu’elle reste aux Soins intensifs jusqu’en décembre et sans doute encore plus longtemps à l’hôpital. Elle a en fait dépassé nos attentes quant à la rapidité de son rétablissement ».
De nos jours, Aida retrouve doucement sa vie d’avant; elle est plus forte chaque jour. Elle conduit de nouveau, travaille dans le commerce de détail, et songe à poursuivre ses études en neurosciences cet automne à l’Université Carleton. « J’avais terminé ma première année d’études universitaires avant mon accident. J’ai travaillé comme assistante de recherche dans un laboratoire de neurosciences à Carleton au cours de l’été 2022. Je travaillais en fait à l’époque sur un projet portant sur les lésions cérébrales traumatiques ».
Une profonde gratitude à l’égard des personnes qui lui ont sauvé la vie
S’il est vrai qu’elle garde peu de détails de la première partie de son hospitalisation, Aida remercie l’équipe qui lui a donné une chance de s’en tirer. « Sans tout ce qu’ils ont fait pour moi, je serais morte. Les médecins n’ont pas lésiné sur les moyens. Tant de choses ne se sont pas passées comme prévu. J’ai fait des infections du sang et des réactions allergiques; j’étais tout simplement dans un sale état. Ils n’ont pas baissé les bras et n’ont pas perdu espoir. Ils me prodiguaient des soins de niveau supérieur, sans lesquels je ne m’en serais certainement pas sortie ».
Aida Attar chez elle, parmi les siens.
« L’équipe de soins travaille sans relâche, et ces personnes ont travaillé sans relâche. Nous sommes très reconnaissants envers tous et nous remercions, en particulier, les Drs Iyengar et Rosenberg. Cette situation a été traumatisante pour toute notre famille, et cette équipe n’a jamais baissé les bras pour Aida ».
Des soins exceptionnels ont été fournis jusqu’au bout, ce qui n’est pas passé inaperçu aux yeux de la Dre Mann. « Elle a été entourée d’un très grand nombre de personnes extraordinaires et, parmi elles, de quelques-unes encore plus extraordinaires. Lorsque Aida est arrivé au Campus Civic, le Dr Iyengar y était, entièrement dévoué. La Dre Rosenberg a été présente chaque fois que Aida est revenue aux Soins intensifs du Campus Civic en octobre, et à de nombreuses autres reprises ».
C’est ce qui a poussé la Dre Mann, médecin à L’Hôpital d’Ottawa pendant 22 ans, à faire un don à L’Hôpital d’Ottawa, pour remercier l’équipe qui avait sauvé la vie de sa nièce. « L’équipe de soins travaille sans relâche, et ces personnes ont travaillé sans relâche. Nous sommes très reconnaissants envers tous et nous remercions, en particulier, les Drs Iyengar et Rosenberg. Cette situation a été traumatisante pour toute notre famille, et cette équipe n’a jamais baissé les bras pour Aida ».
Pour la Dre Rosenberg, une histoire qui finit bien est ce qu’elle aime dans son travail. Bien que cela ne soit pas toujours le cas, quand cela arrive, c’est gratifiant pour toute l’équipe. « Aida est venue faire un tour aux Soins intensifs il y a quelques semaines de cela, juste pour dire bonjour. Tout le monde a été ravi de la voir; toutes les infirmières se souviennent de la patiente qu’elle a été. C’est très très gratifiant pour nous d’être témoins d’histoires qui se finissent bien. Et je pense que c’est ce qui explique pourquoi nous le faisons ».
Aida Attar se remet à l’eau pour la première fois depuis qu’elle a convulsé.
Retour à l’eau
Fin mai 2023, Aida est allée rendre visite à sa tante à son chalet et elle s’est baignée pour la première fois depuis son accident. En sentant l’eau froide sur ses pieds et ses jambes, des souvenirs lui sont revenus. « Je me suis aussitôt revue dans l’eau avec Taylor. Cela m’a ramenée en arrière, au jour de mon accident, et cela m’a ébranlée parce que je ne pensais pas m’en souvenir ».
S’il est vrai qu’elle est ravie d’avoir retrouvé sa vie d’avant, il demeure une zone d’ombre quant à la cause de ses convulsions ce jour-là. Elle continue de faire des examens médicaux, mais pour le moment, elle prend des précautions en portant notamment un gilet de sauvetage pour nager. « Cela reste difficile pour moi. Avoir traversé tout cela et ne pas savoir pourquoi cela est arrivé ».
Elle sait, par contre, qu’elle ne serait pas là sans toutes les personnes qui ont contribué à son rétablissement, et elle leur en est reconnaissante.
Catégories : Donateurs, Réadaptation, Soins aux patients, Traumatologie
Publié : juin 2023
Lorsque son lymphome non hodgkinien est réapparu peu après avoir terminé six traitements de chimiothérapie, Patrick Morris, 73 ans, a été profondément ébranlé.
« Personne ne prévoit avoir un cancer. Et personne ne s’y prépare. J’ai été profondément ébranlé par l’annonce de ce diagnostic. Cela m’a abasourdi. Ma vie a été bouleversée, se souvient Patrick. Vous prenez soudainement conscience que votre vie d’avant est finie. Un diagnostic de cancer vous rend humble ».
Patrick avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970.
Le Dr Andrew Aw, l’hématologue de Patrick, a parlé de « cancer réfractaire », parce que, bien qu’il ait répondu à la chimiothérapie, il est réapparu rapidement. Le Dr Aw a donc prévu un nouveau traitement de chimiothérapie à commencer immédiatement.
Cette période a été très éprouvante pour Patrick qui, jusqu’à ce moment-là de sa vie, avait eu la chance d’être en bonne santé et ne restait jamais les bras croisés. À vrai dire, il avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970, et c’est cette même motivation qui lui avait valu de se classer parmi les meilleurs de son domaine en tant qu’agent immobilier primé de la région d’Ottawa au sein d’une prospère société de courtage en immeuble, l’équipe Morris Home à Royal LePage Performance Realty.
Prendre soin de son « âme sœur »
Patrick ne serait pas là où il est sans l’aide de son épouse, Susan. Dynamique, attentionnée et enjouée, Susan a été son associée en affaires pendant des années et son âme sœur. Elle a aussi été une maman hors pair pour leurs trois filles et une « mamie » gâteau. Malheureusement, en 2017, Susan a été diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer et la démence à corps de Lewy. Patrick a pris soin d’elle en permanence, mais son état de santé a continué de se détériorer et il a finalement fallu la placer dans un établissement de soins de longue durée en 2021.
Patrick avec sa femme Susan.
« Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».
– Patrick Morris
« J’ai eu de la chance d’avoir Susan comme épouse, associée en affaires pendant de nombreuses année, et âme sœur, d’ajouter Patrick. Notre mariage a tenu parce que nous vivions une histoire d’amour sans fin ».
Bien que Susan ne reconnaisse plus leurs filles ou Patrick, il reste très reconnaissant d’avoir partagé plus de 40 ans de vie commune. « Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».
Envisager une thérapie immunocellulaire CAR-T
Confronté à ses propres problèmes de santé, Patrick devait affronter un cancer impitoyable. Durant sa seconde série de traitements, il a reçu une autre nouvelle bouleversante – son cancer s’était propagé au bas de son cou. Bien que préoccupé, le Dr Aw avait un plan grâce auquel Patrick aurait en fin de compte la vie sauve.
Patrick à l’hôpital.
« Le Dr Aw m’a dit “Il ne faut pas ce que cela atteigne votre cerveau”. Et c’est à ce moment-là que nous avons interrompu le second traitement de chimiothérapie, et qu’il a recommandé des séances quotidiennes de radiothérapie ». Puis, le Dr Aw a examiné si Patrick était admissible à la thérapie immunocellulaire CAR-T.
Ce traitement révolutionnaire exploite le pouvoir des cellules immunitaires propres au patient, appelées cellules T, pour traiter son cancer. Les cellules T jouent un rôle déterminant dans le système immunitaire en éradiquant les cellules anormales, mais il arrive que des cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes. Cependant, grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T, ces cellules CAR-T sont prélevées et reprogrammées en laboratoire de sorte qu’elles reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses. Ces cellules reprogrammées sont alors réinjectées au patient, où elles se multiplient par millions pour attaquer et tuer les cellules cancéreuses.
« Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».
– Patrick Morris
Les cellules T de Patrick ont été envoyées aux États-Unis pour y être reprogrammées, mais ce sont des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa qui, en collaboration avec des collègues de la Colombie-Britannique, ont élaboré le premier traitement utilisant des cellules CAR-T fabriquées au Canada. Cette approche permet un accès plus équitable à la thérapie immunocellulaire CAR-T partout au pays, tout en encourageant des recherches avant-gardistes pour améliorer les thérapies CAR-T susceptibles d’être plus efficaces contre davantage de types de cancer. Ce genre de recherches est possible grâce aux ressources et aux installations de recherche de calibre mondial de l’hôpital, notamment le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques et le Centre de méthodologie d’Ottawa.
Cancer treatment delivers knockout punch
Pour Patrick, la thérapie immunocellulaire CAR-T a eu raison de son lymphome. Depuis que Patrick a reçu ce traitement en novembre 2022, ses examens d’imaergie ne montrent aucune trace de cancer.
« J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».
– Patrick Morris
« Faire face à sa propre mortalité change sa vie à tout jamais. Vous voulez pouvoir compter sur les meilleurs professionnels de la santé et la fine pointe de la science médicale, de dire Patrick. En tant que patient hospitalisé, j’ai été un témoin privilégié du dévouement, de l’engagement et de l’altruisme de chaque travailleur de la santé. Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».
Le soutien qu’il a reçu de son équipe de soins est à l’image de sa famille et de sa collectivité qui, comme le souligne sans détour Patrick, sont aussi touchées lorsqu’un proche apprend qu’il a un cancer. « Mes filles à Ottawa ont été mes anges sur terre. Elles ont parcouru des centaines de kilomètres en voiture, pour m’emmener au Centre de cancérologie, tout en veillant à ce que l’on prenne soin de moi à la maison, souligne Patrick. « Ma benjamine qui ne vit pas à Ottawa était en constante communication avec moi, et si elle avait vécu à Ottawa, elle aurait aussi fait partie du réseau de soutien. Le soutien de ma fratrie et de mes proches a été très important. Mes voisins, mes amis et mes collègues de travail étaient là pour moi au quotidien. J’ai pu compter sur le soutien et l’aide de nombreuses personnes. Cela m’a aidé à rester positif, surtout pendant les moments les plus difficiles ».
Les filles de Patrick.
Un sentiment de profonde gratitude à l’origine d’un premier don
Alors qu’il combattait son lymphome, Patrick n’a jamais cessé de penser à Susan et à ce qu’elle aurait pu lui dire. « Je sais que je dois songer à l’avenir. C’est ce que m’aurait dit mon épouse, avec insistance, d’ajouter Patrick. Cela me fait sourire parce que lorsque j’écoutais Susan, elle avait habituellement raison ».
Tout en pensant à l’avenir, et pour exprimer sa gratitude, Patrick a décidé de faire un premier don majeur de 150 000 $ à L’Hôpital d’Ottawa. Il espère ainsi encourager d’autres personnes à donner et à faire profiter de futurs patients des traitements révolutionnaires en cours d’élaboration à l’hôpital – à l’instar de la thérapie immunocellulaire CAR-T dont il a bénéficié. Il fait aussi gracieusement don de son temps en tant qu’hôte d’une table au Déjeuner annuel du PDG de L’Hôpital d’Ottawa et il a convaincu d’autres personnes de se joindre à lui à cette occasion.
« Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes ».
– Patrick Morris
« L’Hôpital d’Ottawa est un précurseur dans le domaine de l’immunothérapie, dit-il. Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes. J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».
Catégories : Cancer, Créons des lendemains, Donateurs
Le 19 juin 2023, OTTAWA, ON – Des associés chez Deloitte Canada n’ont pas hésité à soutenir la campagne Créons des lendemains d’une manière sans précédent. Des membres de l’équipe d’associés chez Deloitte qui s’étaient fixés pour objectif d’amasser 1 million de dollars ont affiché leur dévouement et leur engagement à l’égard de cette occasion qui ne se présente qu’une seule fois par génération.
Sous l’impulsion de Mark Noonan, vice-président de Deloitte et membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, les associés ont atteint leur objectif. « La responsabilité des entreprises est d’une extrême importance pour valoriser davantage notre ville, surtout quand il est question de santé. Nos partenaires à Deloitte, ainsi que leurs proches et leurs amis, ont compris la nécessité de ce nouveau campus. Nous encourageons à présent le reste de notre secteur d’activité à se joindre à nous afin d’aider à ériger l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé au Canada qui offrira les soins les plus centrés sur le patient. Nous sommes très fiers d’être des pionniers ».
Entouré de 50 associés du bureau de Deloitte à Ottawa participant à cet effort inédit en soutien à la campagne Créons des lendemains, Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a déclaré qu’il s’agissait là d’un excellent exemple d’union d’entreprises dans le but de redessiner l’avenir des soins de santé pour les générations futures. « Nous exprimons toute notre gratitude à Mark, qui a dirigé cette initiative de financement et mobilisé ses partenaires. Ils ont levé la main et se sont tous personnellement engagés à l’égard de cette campagne. Ils ont reconnu la nécessité de construire ce nouveau campus et de propulser la recherche à un niveau supérieur. C’est réellement inspirant. J’ai la conviction que d’autres entreprises à l’esprit altruiste prendront exemple sur nous ».
Pour contribuer à la campagne Créons des lendemains en soutien à L’Hôpital d’Ottawa, visitez CreonsDesLendemains.ca.
Qui sommes-nous?
L’un des principaux centres hospitaliers d’enseignement et de recherche au Canada, L’Hôpital d’Ottawa est guidé par sa vision d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. Affilié à l’Université d’Ottawa et réparti sur plusieurs campus, L’Hôpital d’Ottawa abrite le Centre régional de traumatologie et le Centre de cancérologie, et des découvertes qui sont adoptées partout dans le monde.
Grâce au généreux soutien de la collectivité, nous œuvrons à redessiner l’avenir des soins de santé au bénéfice de notre population diversifiée de patients provenant de l’Est de l’Ontario, de l’ouest du Québec et du Nunavut.
Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez FondationHO.ca.
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Le Major à la retraite James Morrison est l’incarnation même du dévouement. Il est profondément dévoué à son pays, à son épouse et à notre système de santé. Une loyauté de plusieurs décennies – le Major aura 100 ans en 2024. Il est né en 1924, l’année de l’inauguration du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa.
Major James Morrison et sa femme, Betty.
Chaque année, depuis 29 ans, le Major Morrison fait de généreux dons à L’Hôpital d’Ottawa.
« Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »
— James Morrison
À la question de savoir ce qui motive ses dons durables, il répond par un sourire charmeur. « Eh bien, c’est surtout parce que je suis un client. Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »
D’abord, c’étaient pour des problèmes cardiaques, ensuite, pour un cancer de la prostate, il y a dix ans.
« On m’a très bien traité », affirme le Major, en revenant sur la façon dont, à la fin de son traitement contre le cancer, il a eu la chance de sonner la cloche, pas une, mais huit fois.
« C’est une tradition dans la marine », explique le Major. Il faisait référence à la cloche d’un navire qu’on fait sonner huit fois pour marquer la fin d’un quart, ou qu’on utilise parfois pour signifier qu’on a terminé une tâche.
Malgré la référence du Major Morrison à cette tradition précise, ce n’est pourtant pas dans la marine qu’il a passé sa longue carrière, mais bien dans l’Aviation royale canadienne, qu’il a rejointe à l’âge de 18 ans.
James Morrison en 1943.James Morrison en 1943.James Morrison (à gauche) et Doug Neil (à droite) en février 1946.
« Je pesais seulement 118 livres et on m’a dit que je devais en avoir 120 pour pouvoir m’engager et que je devais retourner chez moi et prendre du poids. Alors, je suis rentré et je me suis gavé », se rappelle le Major.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était posté au Southeast Asia Air Command. À la fin de la guerre, il a transporté des prisonniers aux procès sur les crimes de guerre.
Le Major Morrison a épousé l’amour de sa vie, Betty, en 1951, avec qui il a fondé une famille. Sa carrière l’a amené dans divers postes au Canada, et en 1970, il était un officier commandant du centre d’opérations des Forces canadiennes où il a offert des instructions quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée le 16 octobre de la même année.
Plus tard dans la vie, il a commencé à patrouiller dans les zones publiques de l’aéroport comme surveillant aéroportuaire, et Betty l’accompagnait pendant nombre de ses quarts de nuit. Sa dernière patrouille auprès de la Surveillance aéroportuaire était en janvier 2014 – le jour de son 90e anniversaire.
Voilà quelques moments clés de son itinéraire de presque 10 décennies sur cette terre, allant des hauts faits de son engagement dans l’armée comme jeune homme aux épreuves de la maladie d’Alzheimer de son épouse. « Elle ne me reconnaît plus. »
Ils sont mariés depuis 72 ans, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne lui rende visite.
La loyauté incontestable du Major Morrison est évidente. Alors que nombre de ces récits relèvent du passé, c’est sur l’avenir qu’il invite les résidants d’Ottawa à se concentrer. Il encourage aussi les autres à soutenir la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.
« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir ».
— Major James Morrison
La campagne de 500 millions de dollars est la plus importante de l’histoire d’Ottawa et concrétise une vision de transformation complète des soins de santé par la construction de l’hôpital de recherche le plus perfectionné sur le plan technologique au Canada et en menant la recherche et l’innovation vers des pistes novatrices encore inégalées. Cette initiative mérite d’être soutenue, selon le Major Morrison.
« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir », conseille-t-il aux prochaines générations. « Le nouveau campus leur appartient. »
Le nouvel hôpital devrait ouvrir ses portes en 2028, et nous serions ravis d’y voir le Major Morrison le jour de son inauguration. « J’aurais aimé voir ce jour », déclare-t-il.
Major James Morrison, nous vous remercions pour vos services rendus à notre pays et à notre collectivité.
Catégories : Cancer, Créons des lendemains, Donateurs, Soins aux patients
Publié : février 2023
Durant ses 29 années en tant qu’enseignante au niveau primaire, Pat a croisé le chemin de centaines d’élèves et de leurs parents. Toutefois, une famille en particulier a bouleversé sa vie.
Pat, qui a grandi dans la région de Montréal, a étudié à l’Université McGill où elle a obtenu son diplôme d’enseignante. Elle a consacré les débuts de sa carrière à l’enseignement théorique avant de travailler sur le terrain et de se rendre dans différentes écoles de sa circonscription pour offrir des ateliers sur l’utilisation des systèmes multimédias. À l’époque, on utilisait des diapositives et des rétroprojecteurs. Pat est finalement retournée à l’enseignement, et c’est ainsi qu’elle a rencontré son futur mari et les deux garçons qu’elle allait un jour adopter.
« J’enseignais à Robbie en 5e année, et c’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance de son papa, John, lors d’une entrevue de parents et professeurs. Il était veuf : il avait perdu son épouse des suites d’un cancer, et ses garçons n’avaient plus leur maman. Le frère aîné de Robbie, qui s’appelait aussi John, était au secondaire », explique Pat.
Ce fut le coup de foudre, et le couple finit par se marier. Au début des années 1980, la famille quitte le Québec pour s’installer à Saint-Eugène, une communauté rurale à l’est d’Ottawa, où elle achète une ferme d’agrément. Pat prend finalement sa retraite de l’enseignement et ouvre un magasin d’antiquités et d’artisanat. John, qui s’est retiré de la vice-présidence d’International Paints Canada, passe son temps à s’occuper des chevaux de la ferme. Le couple aime la vie qu’il mène – une vie remplie de bonheur et de rires. Alors que le couple voit les deux garçons devenir de jeunes hommes – ils vont bientôt devoir faire appel à l’aide de L’Hôpital d’Ottawa.
Des soins empreints de compassion indélébiles
La famille a un premier contact avec L’Hôpital d’Ottawa en 1984 lorsque Robbie apprend qu’il a le sida. Il n’a que 19 ans. Il lui faudra pourtant plusieurs années avant d’annoncer sa maladie à sa famille – c’est environ deux ans avant sa mort que Robbie en informera ses parents.
« L’équipe de soins de L’Hôpital d’Ottawa s’est occupée de lui avec humour et grâce à une époque où des gens ne voulaient pas toucher ou côtoyer des patients atteints du sida. Cette équipe a été remarquable ».
— Pat
Pat et sa famille.
Ce sont des moments éprouvants pour la famille, mais Pat n’oubliera jamais les soins prodigués par l’équipe de soins à son fils. « Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de savoir qu’il a dû porter seul ce fardeau. L’Hôpital d’Ottawa a certes fait un travail extraordinaire dans la prise en charge médicale de Robbie. Il a suivi un protocole appelé AZT, et il a survécu plus longtemps que la plupart des patients sidéens de son âge à cette époque-là ».
« Robbie avait aussi une force de caractère et était un boute-en-train », a précisé Pat. « L’équipe de soins de L’Hôpital d’Ottawa s’est occupée de lui avec humour et grâce à une époque où des gens ne voulaient pas toucher ou côtoyer des patients atteints du sida. Cette équipe a été remarquable ».
Robbie est malheureusement décédé en 1996 à 31 ans, entouré d’amour. Jusqu’à ce jour, Pat continue de remercier la Dre Louise Coulomb de lui avoir prodigué, à domicile, des soins palliatifs empreints de compassion.
L’Hôpital d’Ottawa ne laisse personne insensible
Ce n’est là que le début du lien qui va unir cette famille à L’Hôpital d’Ottawa. Après le décès de Robbie, Pat et John père ont chacun leur propre expérience de soins à l’hôpital – principalement entre les mains de l’équipe d’orthopédie. « John père a trois arthroplasties du genou. J’en ai deux, et une arthroplastie de la hanche. Je suis sur une liste d’attente pour une autre arthroplastie de la hanche. J’ai eu 13 chirurgies de la main et plusieurs chirurgies du pied. C’est une très longue liste. » de dire Pat.
Puis, le 1er juillet 2015, la famille est ébranlée d’apprendre que John père a un cancer du pancréas. Au Canada, le taux de survie sur 5 ans est de 10 %. De nouveau, la famille fait appel à l’expertise de L’Hôpital d’Ottawa, et John père suit un traitement lourd et a notamment une chirurgie de Whipple. Selon Pat, c’est grâce aux Drs Richard Mimeault et Guillaume Martel que John a la vie sauve. En fait, le Dr Martel est nommé en tant que premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréato-biliaire en 2019. Cette chaire de recherche a pu voir le jour grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs. Le but de cette chaire est de se consacrer à améliorer le traitement des cancers touchant le système hépato-pancréato-biliaire, qui comprend le foie, le pancréas, la vésicule biliaire et les canaux biliaires.
Pat fait un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa.
« Mon cher John est en vie et va bien depuis maintenant six ans. C’est un miraculé. Vous comprenez alors que je sois redevable à L’Hôpital d’Ottawa »?
— Pat
Par la suite, des tumeurs sont trouvées dans le foie de John, une autre nouvelle accablante. Son équipe de soins fait une CETA – une chimioembolisation transartérielle – qui consiste à injecter un mélange de médicaments anticancéreux et un agent pour bloquer l’apport en sang à la tumeur, en ayant peu ou pas d’effets sur les fonctions hépatiques. « Mon cher John est en vie et va bien depuis maintenant six ans. C’est un miraculé. Vous comprenez alors que je sois redevable à L’Hôpital d’Ottawa. », a conclu Pat.
John père décède malheureusement à peine quelques mois après le diagnostic de John fils et ne saura donc jamais que celui-ci a survécu.
Donner en retour, c’est une histoire de famille
Chaque fois qu’un membre de sa famille a eu besoin de L’Hôpital d’Ottawa, Pat a su mesurer toute l’importance de l’expertise et de la compassion dont elle a été témoin ─ et c’est pour cela qu’elle a commencé à faire des dons. Après chaque expérience qu’elle a vécue, elle a toujours fait l’effort de donner en retour. Au fil du temps, elle a soutenu L’Hôpital d’Ottawa par l’entremise du Programme des prix de gratitude et de dons annuels.
« Voyez tout ce que L’Hôpital d’Ottawa a fait pour ma famille. Recevoir de tels soins valait tout l’or du monde ».
— Pat
Après la mort de son mari en novembre 2015, Pat a commencé à songer au legs qu’elle pourrait laisser aux prochaines générations en faisant un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa. « Voyez tout ce que L’Hôpital d’Ottawa a fait pour ma famille. Recevoir de tels soins valait tout l’or du monde ».
Lorsque Pat repense à l’importance de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, elle remercie ses parents et les enseignements qu’ils lui ont inculqués sur la philanthropie et qu’elle met encore à profit aujourd’hui. « Je pense avoir eu les meilleurs parents qu’un enfant puisse souhaiter avoir. Ma maman était extraordinaire, tout comme mon papa. Les deux enseignaient, et ma maman disait qu’elle ne pouvait pas donner beaucoup d’argent, mais qu’elle pouvait faire de la sollicitation. Elle a frappé à de nombreuses portes, en répétant sans cesse que nous avions l’obligation de quitter ce monde en le laissant meilleur que nous ne l’avions trouvé. Je pense qu’elle a un peu déteint sur moi ».
Pat montrant des photos de sa famille.
Catégories : Don Testamentaire, Donateurs, Soins aux patients
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