Honorer des liens étroits avec la collectivité qui a accueilli sa famille

Avec 10 000 $, on peut acheter une bonne voiture usagée. Peut-être un voyage en Europe et certainement pour plusieurs mois d’épiceries. Cependant, pour Kareem et Souhaila Saikaley, cette somme leur a permis de quitter le Liban en 1954 afin de bâtir un avenir pour leur famille au Canada.

Des années plus tard, les résidants d’Ottawa récolteraient les fruits de leur décision, la famille Saikaley étant très engagée envers le développement communautaire et la philanthropie dans notre région.

 « Je suis né et j’ai grandi à Ottawa », affirme Charles Saikaley, fils de Kareem et de Souhaila. « Tous mes enfants et petits-enfants sont nés à Ottawa, ce qui nous rend très heureux et fiers. » 

C’est cet amour pour la famille et cette fierté pour leur collectivité qui a récemment motivé Charles et son épouse Majida à verser 1 M$ à la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.

Majida et Charles Saikaley

« Il est important que tous les résidants d’Ottawa et de l’Est ontarien puissent bénéficier d’un nouvel hôpital ultra moderne. »

— Charles Saikaley

Charles exerçait le droit de l’immobilier et était associé chez Perley-Robertson, Hill & McDougall. Il a cessé d’exercer le droit et dirige maintenant l’entreprise familiale, Saickley Enterprises Ltd., propriétaire de plusieurs immeubles d’appartements dans la ville, qu’elle s’occupe de gérer. Père de quatre filles et plusieurs fois grand-père, Charles reconnaît l’importance de bâtir un des hôpitaux les plus modernes, centrés sur le patient et technologiquement avancés au pays, ici même, à Ottawa.

« Nous avons tous fait partie du système de santé d’Ottawa, affirme-t-il. Il est important que tous les résidants d’Ottawa et de l’Est ontarien puissent bénéficier d’un nouvel hôpital ultra moderne, y compris mes enfants et mes petits-enfants pendant bien des années après que je les aurai quittés. J’espère que ce don enseignera à mes enfants et à d’autres personnes qu’il faut redonner à la collectivité. »

La famille espère aussi que son don inspirera les autres, surtout les membres de la communauté libanaise, à faire un don à la campagne, la plus importante dans l’histoire d’Ottawa. La campagne vise à concrétiser une vision : complètement refaçonner les soins de santé en construisant l’hôpital le plus technologiquement avancé au Canada et en propulsant une recherche et une innovation de pointe vers de nouveaux sommets.

« Je crois qu’il est important pour la communauté libanaise que des dons d’envergure comme celui-ci soient reconnus et symbolisent la philanthropie des personnes d’origine libanaise qui vivent à Ottawa. »

« J’ai trouvé que c’était important, si nous en avions les moyens, de redonner à la ville d’une manière ou d’une autre. »

— Charles Saikaley

Mais ce qui compte le plus, selon Charles, c’est que ce don soit pour sa famille un legs, une façon d’honorer les liens étroits qui unissent les Saikaley à la collectivité qui a accueilli les jeunes Kareem et Souhaila il y a tant d’années.

Malheureusement, Souhaila est décédée il y a dix ans. Jusqu’à la fin, elle a été fière de la vie qu’elle a donnée à ses enfants et de la collectivité que sa famille a aidé à bâtir.

Le don de Charles et de Majida est le dernier exemple de tout ce que leur famille élargie apporte à notre collectivité depuis des années et de leur engagement envers sa prospérité. « J’ai trouvé que c’était important, si nous en avions les moyens, de redonner à la ville d’une manière ou d’une autre. »

Joignez-vous à la famille Saikaley pour aider à créer de meilleurs lendemains en faisant un don dès aujourd’hui.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
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RECHERCHE DE CALIBRE MONDIAL

Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
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RENFORCEMENT DES SERVICES CRITIQUES

Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
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Publié : août 2023

Pendant près d’un an, la dernière chose dont s’est souvenue Aida Attar d’un séjour au chalet d’amis en août 2022, c’est de s’être arrêtés à Smith Falls pour prendre une collation. Puis, plus rien, jusqu’à son réveil aux Soins intensifs du Campus Civic, deux mois plus tard. Elle avait été héliportée jusqu’au Centre de traumatologie de L’Hôpital d’Ottawa après avoir convulsé en nageant, risquant ainsi de se noyer. Bien qu’elle ait pu être réanimée, cette jeune femme était entre la vie et la mort, et de nombreuses équipes de spécialistes ont tout fait pour la sauver. C’était un jour de fin d’été, au mois d’août. L’étudiante universitaire de 18 ans nageait dans un lac avec son amie, Taylor. Taylor a depuis expliqué à Aida qu’alors qu’elles étaient toutes les deux dans l’eau, qu’Aida avait commencé à fixer le vide. « Soudainement, j’ai commencé à regarder dans le vide. Le quai flottant s’est dérobé sous mes pieds et j’ai coulé. Mon amie a sans doute pensé que je plongeais ma tête dans l’eau pour me rafraîchir, mais elle m’a attrapée par les cheveux et m’a remontée à la surface », explique Aida. Ce que personne ne savait alors, c’est qu’elle avait fait des convulsions, ce qui l’avait privée de ses moyens et l’avait fait couler.

À partir de ce moment-là, les événements se sont enchaînés pour tenter de réanimer la jeune femme. Alors que l’amie d’Aida faisait en sorte de garder sa tête hors de l’eau, la mère de Taylor s’est jetée à l’eau pour essayer de ramener sur la terre ferme Aida inanimée. Dans l’intervalle, son grand-père a enfourché un VTT pour aller à la rencontre des ambulanciers, qui avaient été contactés et tentaient d’atteindre au plus vite cette zone éloignée.

Les secours en route, d’importants efforts ont continué dêtre déployés pour tenter de réanimer Aida, notamment la réanimation cardiorespiratoire. Elle a alors commencé à vomir et, comme ses mâchoires étaient contractées, elle aspirait son vomi. C’était une situation terrifiante pour toutes les personnes présentes qui essayaient désespérément de venir en aide à Aida.

Une course contre la montre

Les ambulanciers ont conduit de toute urgence la jeune femme, toujours inaminée, à l’Hôpital du district de Perth et de Smiths Falls. Les membres de la famille d’Aida, dont plusieurs ont un chalet dans les environs, se sont vite réunis à son chevet, parmi lesquels sa tante, la Dre Catherine Mann.

Aida a été heureusement réanimée et son état s’est stabilisé grâce à une équipe dirigée par la Dre Annelise Miller. Il a été décidé qu’elle avait besoin de soins spécialisés, et Aida a été héliportée jusqu’au Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa, où se trouve le seul centre de traumatologie pour adultes dans la région.

Les soins qui lui ont été prodigués à Smiths Falls ont été déterminants dans la suite de sa prise en charge, de dire la Dre Erin Rosenberg, intensiviste à L’Hôpital d’Ottawa. « L’équipe de Smiths Falls a fait un travail absolument incroyable en matière de réanimation. Quand elle nous a été confiée, son SDRA, ou syndrome de détresse respiratoire aiguë, était si grave que nous ne pouvions pas lui fournir suffisamment d’oxygène, même avec le ventilateur, se souvient-elle. C’est pour cela qu’elle a dû être prise en charge par l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa afin de bénéficier de l’assistance cardiorespiratoire extracorporelle (ECMO) ».

L’équipe du Campus Civic, dirigée par le Dr Akshai Iyengar, a réussi à stabiliser l’état d’Aida, avant de la transférer à l’Institut de cardiologie en empruntant les tunnels de l’hôpital. Elle a été branchée à l’appareil ECMO, et l’attente a alors commencé.

Aida Attar at the Civic Campus of The Ottawa Hospital.
Aida Attar au Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa.

Un appareil ECMO (une technique d’assistance cardiorespiratoire extracorporelle) extrait le sang désoxygéné du corps du patient à l’aide d’un appareil de circulation extracorporelle afin d’en retirer le dioxyde de carbone, avant de réinjecter le sang ainsi oxygéné, après l’avoir fait passer à travers un réchauffeur pour rétablir la normothermie sanguine. Cet appareil permet au sang de contourner le cœur et les poumons, en les mettant au repos et en leur permettant de guérir.

Plongée dans un coma artificiel, Aida est restée branchée à l’appareil pendant 35 jours, alors que sa famille vivait une attente insoutenable. « Je remercie l’Institut de cardiologie de tout ce qui a été fait pour me permettre d’être branchée à l’appareil ECMO, et de ne pas avoir baissé les bras pendant tout ce temps-là », dit Aida.

Dr. Erin Rosenberg
La Dre Erin Rosenberg travaille aux Soins intensifs de L’Hôpital d’Ottawa.

L’avantage de sa jeunesse

La première lueur d’espoir a jailli lorsque Aida a pu être débranchée de l’appareil ECMO et revenir aux Soins intensifs du Campus Civic – c’était début octobre. Son état demeurait toutefois critique. C’est à ce moment-là que la Dre Rosenberg a rencontré Aida pour la première fois.

« Nous voyons des personnes très malades aux Soins intensifs, mais il est rare d’y croiser des personnes aussi jeunes qu’elle. Dans un tel cas de figure, les attentes sont encore plus grandes – la personne n’est qu’au tout début de sa vie ».

– Dre Erin Rosenberg

« Nous voyons des personnes très malades aux Soins intensifs, mais il est rare d’y croiser des personnes aussi jeunes qu’elle. Dans un tel cas de figure, les attentes sont encore plus grandes – la personne n’est qu’au tout début de sa vie ».

L’âge d’Aida a aussi été un avantage pour elle. « À l’époque, j’ai dit à ses parents que la situation aurait été complètement différente si elle avait 40 ou 60 ans. Je ne pense pas qu’elle serait encore en vie, se souvient la Dre Rosenberg. C’est son jeune âge qui l’a sauvée. Son cerveau et son corps auront plus de facilité à traverser une telle épreuve qu’une personne plus âgée ».

La famille d’Aida est demeurée à son chevet, à la surveiller et à attendre son réveil. « Elle a eu 19 ans durant cette période, et son corps a beaucoup enduré, se rappelle sa tante, la Dre Mann. Elle a été sédatée pendant cinq semaines. Elle en a été sortie doucement; ses poumons ont du alors réapprendre à fonctionner sans assistance. C’est très progressivement que l’équipe de soins l’a débranchée du ventilateur. Au début, pendant 30 minutes, puis pendant 2 heures, et ainsi de suite ».

Un système affaibli et un état confus

Lorsque Aida a enfin repris connaissance, elle était affaiblie après avoir passé deux mois dans un état critique. « Je n’avais plus de tonus musculaire. J’avais besoin d’aide pour m’asseoir. Je ne pouvais pas marcher. Je pense ne même pas avoir pu bouger mes bras pour me gratter parce que j’étais trop faible ».

« Je n’arrivais pas à mémoriser l’information, d’ajouter Aida. Je trouvais cela difficile, mais l’équipe m’a aidée à traverser ces moments, notamment une physiothérapeute, Michelle Cummings. Elle a considérablement contribué à mon rétablissement ».

– Aida Attar

Le système immunitaire d’Aida était également affaibli et elle risquait d’attraper des infections. Il lui arrivait souvent d’ouvrir les yeux et d’être très confuse. « Qu’elle entrouvre à peine les yeux ou qu’elle les garde fermés, nous la rassurions quant à ce qui lui était arrivé et lui indiquions où elle se trouvait, même s’il fallait le faire à de nombreuses reprises, de dire la Dre Rosenberg. Tout comme si c’était la première fois qu’elle l’entendait de nouveau ».

Aida a fini par quitter les Soins intensifs pour l’Aire de surveillance intensive (ASI) où elle a séjourné pendant environ une semaine. C’est alors que le tube de trachéotomie, le cathéter et la sonde d’alimentation lui ont été retirés; elle a ainsi pu recommencer à s’alimenter toute seule.

Malgré quelques signes d’amélioration et sa prise en charge par une exceptionnelle équipe de soins, Aida se souvient d’avoir connu des hauts et des bas. « Je me sentais très seule. Même quand ma famille passait 23 heures et 59 minutes de la journée à mon chevet, cette minute semblait une éternité. J’étais timide, et je ne comprenais pas ce qui se passait. Je n’arrivais pas à mémoriser l’information, d’ajouter Aida. Je trouvais cela difficile, mais l’équipe m’a aidée à traverser ces moments, notamment une physiothérapeute, Michelle Cummings. Elle a considérablement contribué à mon rétablissement ».

Aida Attar et Michelle Cummings.

La contribution du Centre de réadaptation au rétablissement d’Aida

Le système CAREN

Le système CAREN est un environnement de réadaptation assistée par ordinateur. Ce système de pointe permet aux patients d’explorer des mises en situation en 3D sur des écrans géants à 180 degrés qui fonctionnent conjointement avec une plateforme mobile, un tapis roulant contrôlé à distance et une sonorisation ambiophonique.

Au fur et à mesure qu’Aida continuait à se rétablir, elle a commencé à comprendre le caractère complexe de ce que son corps avait traversé à cause de son expérience traumatisante. À la mi-novembre, elle était transférée au Centre de réadaptation du Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa, ce qui allait être une autre étape importante dans le rétablissement d’Aida.

Les soins prodigués au Centre de réadaptation avaient un double aspect : aider son corps et son cerveau à se rétablir. Une partie du réapprentissage de la marche autonome a consisté à recourir au système CAREN, un système de réalité virtuelle en 3D, unique en son genre, financé grâce au soutien communautaire en partenariat avec les Forces armées canadiennes Mais en raison de sa lésion cérébrale anoxique, résultant d’une perte totale de l’apport en oxygène dans le cerveau alors qu’elle était sous l’eau, une grande partie de la réadaptation d’Aida a porté sur le traitement de sa lésion cérébrale. « Ma mémoire était très parcellaire; je n’avais aucune mémoire à court terme, dit Aida. Mes propos étaient confus. Mon cerveau ne réfléchissait pas et avait besoin d’aide ».

Après tout ce qu’elle a traversé, le 8 décembre 2022, Aida a pu rentrer chez elle. Elle est sortie en marchant du Centre de réadaptation sans la moindre aide, et sa mémoire a continué de s’améliorer. La Dre Rosenberg ne s’attendait pas à un rétablissement aussi fulgurant.

« Elle a en fait dépassé nos attentes quant à la rapidité de son rétablissement ».

– Dre Erin Rosenberg

« Je me revois dire à sa famille de s’attendre à ce qu’elle reste aux Soins intensifs jusqu’en décembre et sans doute encore plus longtemps à l’hôpital. Elle a en fait dépassé nos attentes quant à la rapidité de son rétablissement ».

De nos jours, Aida retrouve doucement sa vie d’avant; elle est plus forte chaque jour. Elle conduit de nouveau, travaille dans le commerce de détail, et songe à poursuivre ses études en neurosciences cet automne à l’Université Carleton. « J’avais terminé ma première année d’études universitaires avant mon accident. J’ai travaillé comme assistante de recherche dans un laboratoire de neurosciences à Carleton au cours de l’été 2022. Je travaillais en fait à l’époque sur un projet portant sur les lésions cérébrales traumatiques ».

Une profonde gratitude à l’égard des personnes qui lui ont sauvé la vie

S’il est vrai qu’elle garde peu de détails de la première partie de son hospitalisation, Aida remercie l’équipe qui lui a donné une chance de s’en tirer. « Sans tout ce qu’ils ont fait pour moi, je serais morte. Les médecins n’ont pas lésiné sur les moyens. Tant de choses ne se sont pas passées comme prévu. J’ai fait des infections du sang et des réactions allergiques; j’étais tout simplement dans un sale état. Ils n’ont pas baissé les bras et n’ont pas perdu espoir. Ils me prodiguaient des soins de niveau supérieur, sans lesquels je ne m’en serais certainement pas sortie ».
Aida Attar at home with her family.
Aida Attar chez elle, parmi les siens.

« L’équipe de soins travaille sans relâche, et ces personnes ont travaillé sans relâche. Nous sommes très reconnaissants envers tous et nous remercions, en particulier, les Drs Iyengar et Rosenberg. Cette situation a été traumatisante pour toute notre famille, et cette équipe n’a jamais baissé les bras pour Aida ».

– Dre Catherine Mann

Des soins exceptionnels ont été fournis jusqu’au bout, ce qui n’est pas passé inaperçu aux yeux de la Dre Mann. « Elle a été entourée d’un très grand nombre de personnes extraordinaires et, parmi elles, de quelques-unes encore plus extraordinaires. Lorsque Aida est arrivé au Campus Civic, le Dr Iyengar y était, entièrement dévoué. La Dre Rosenberg a été présente chaque fois que Aida est revenue aux Soins intensifs du Campus Civic en octobre, et à de nombreuses autres reprises ».

C’est ce qui a poussé la Dre Mann, médecin à L’Hôpital d’Ottawa pendant 22 ans, à faire un don à L’Hôpital d’Ottawa, pour remercier l’équipe qui avait sauvé la vie de sa nièce. « L’équipe de soins travaille sans relâche, et ces personnes ont travaillé sans relâche. Nous sommes très reconnaissants envers tous et nous remercions, en particulier, les Drs Iyengar et Rosenberg. Cette situation a été traumatisante pour toute notre famille, et cette équipe n’a jamais baissé les bras pour Aida ».

Pour la Dre Rosenberg, une histoire qui finit bien est ce qu’elle aime dans son travail. Bien que cela ne soit pas toujours le cas, quand cela arrive, c’est gratifiant pour toute l’équipe. « Aida est venue faire un tour aux Soins intensifs il y a quelques semaines de cela, juste pour dire bonjour. Tout le monde a été ravi de la voir; toutes les infirmières se souviennent de la patiente qu’elle a été. C’est très très gratifiant pour nous d’être témoins d’histoires qui se finissent bien. Et je pense que c’est ce qui explique pourquoi nous le faisons ».

Aida Attar returning to the water for the first time since her seizure.
Aida Attar se remet à l’eau pour la première fois depuis qu’elle a convulsé.

Retour à l’eau

Fin mai 2023, Aida est allée rendre visite à sa tante à son chalet et elle s’est baignée pour la première fois depuis son accident. En sentant l’eau froide sur ses pieds et ses jambes, des souvenirs lui sont revenus. « Je me suis aussitôt revue dans l’eau avec Taylor. Cela m’a ramenée en arrière, au jour de mon accident, et cela m’a ébranlée parce que je ne pensais pas m’en souvenir ».

S’il est vrai qu’elle est ravie d’avoir retrouvé sa vie d’avant, il demeure une zone d’ombre quant à la cause de ses convulsions ce jour-là. Elle continue de faire des examens médicaux, mais pour le moment, elle prend des précautions en portant notamment un gilet de sauvetage pour nager. « Cela reste difficile pour moi. Avoir traversé tout cela et ne pas savoir pourquoi cela est arrivé ».

Elle sait, par contre, qu’elle ne serait pas là sans toutes les personnes qui ont contribué à son rétablissement, et elle leur en est reconnaissante.

Publié : juin 2023

Lorsque son lymphome non hodgkinien est réapparu peu après avoir terminé six traitements de chimiothérapie, Patrick Morris, 73 ans, a été profondément ébranlé.

« Personne ne prévoit avoir un cancer. Et personne ne s’y prépare. J’ai été profondément ébranlé par l’annonce de ce diagnostic. Cela m’a abasourdi. Ma vie a été bouleversée, se souvient Patrick. Vous prenez soudainement conscience que votre vie d’avant est finie. Un diagnostic de cancer vous rend humble ».

Patrick avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970.

Le Dr Andrew Aw, l’hématologue de Patrick, a parlé de « cancer réfractaire », parce que, bien qu’il ait répondu à la chimiothérapie, il est réapparu rapidement. Le Dr Aw a donc prévu un nouveau traitement de chimiothérapie à commencer immédiatement.

Cette période a été très éprouvante pour Patrick qui, jusqu’à ce moment-là de sa vie, avait eu la chance d’être en bonne santé et ne restait jamais les bras croisés. À vrai dire, il avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970, et c’est cette même motivation qui lui avait valu de se classer parmi les meilleurs de son domaine en tant qu’agent immobilier primé de la région d’Ottawa au sein d’une prospère société de courtage en immeuble, l’équipe Morris Home à Royal LePage Performance Realty.

Prendre soin de son « âme sœur »

Patrick ne serait pas là où il est sans l’aide de son épouse, Susan. Dynamique, attentionnée et enjouée, Susan a été son associée en affaires pendant des années et son âme sœur. Elle a aussi été une maman hors pair pour leurs trois filles et une « mamie » gâteau. Malheureusement, en 2017, Susan a été diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer et la démence à corps de Lewy. Patrick a pris soin d’elle en permanence, mais son état de santé a continué de se détériorer et il a finalement fallu la placer dans un établissement de soins de longue durée en 2021.

Patrick avec sa femme Susan.

« Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».

– Patrick Morris

« J’ai eu de la chance d’avoir Susan comme épouse, associée en affaires pendant de nombreuses année, et âme sœur, d’ajouter Patrick. Notre mariage a tenu parce que nous vivions une histoire d’amour sans fin ».

Bien que Susan ne reconnaisse plus leurs filles ou Patrick, il reste très reconnaissant d’avoir partagé plus de 40 ans de vie commune. « Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».

Envisager une thérapie immunocellulaire CAR-T

Confronté à ses propres problèmes de santé, Patrick devait affronter un cancer impitoyable. Durant sa seconde série de traitements, il a reçu une autre nouvelle bouleversante – son cancer s’était propagé au bas de son cou. Bien que préoccupé, le Dr Aw avait un plan grâce auquel Patrick aurait en fin de compte la vie sauve.

« Le Dr Aw m’a dit “Il ne faut pas ce que cela atteigne votre cerveau”. Et c’est à ce moment-là que nous avons interrompu le second traitement de chimiothérapie, et qu’il a recommandé des séances quotidiennes de radiothérapie ». Puis, le Dr Aw a examiné si Patrick était admissible à la thérapie immunocellulaire CAR-T.

Ce traitement révolutionnaire exploite le pouvoir des cellules immunitaires propres au patient, appelées cellules T, pour traiter son cancer. Les cellules T jouent un rôle déterminant dans le système immunitaire en éradiquant les cellules anormales, mais il arrive que des cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes. Cependant, grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T, ces cellules CAR-T sont prélevées et reprogrammées en laboratoire de sorte qu’elles reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses. Ces cellules reprogrammées sont alors réinjectées au patient, où elles se multiplient par millions pour attaquer et tuer les cellules cancéreuses.

« Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».

– Patrick Morris

Les cellules T de Patrick ont été envoyées aux États-Unis pour y être reprogrammées, mais ce sont des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa qui, en collaboration avec des collègues de la Colombie-Britannique, ont élaboré le premier traitement utilisant des cellules CAR-T fabriquées au Canada. Cette approche permet un accès plus équitable à la thérapie immunocellulaire CAR-T partout au pays, tout en encourageant des recherches avant-gardistes pour améliorer les thérapies CAR-T susceptibles d’être plus efficaces contre davantage de types de cancer. Ce genre de recherches est possible grâce aux ressources et aux installations de recherche de calibre mondial de l’hôpital, notamment le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques et le Centre de méthodologie d’Ottawa.

Cancer treatment delivers knockout punch

Pour Patrick, la thérapie immunocellulaire CAR-T a eu raison de son lymphome. Depuis que Patrick a reçu ce traitement en novembre 2022, ses examens d’imaergie ne montrent aucune trace de cancer.

« J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».

– Patrick Morris

« Faire face à sa propre mortalité change sa vie à tout jamais. Vous voulez pouvoir compter sur les meilleurs professionnels de la santé et la fine pointe de la science médicale, de dire Patrick. En tant que patient hospitalisé, j’ai été un témoin privilégié du dévouement, de l’engagement et de l’altruisme de chaque travailleur de la santé. Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».

Le soutien qu’il a reçu de son équipe de soins est à l’image de sa famille et de sa collectivité qui, comme le souligne sans détour Patrick, sont aussi touchées lorsqu’un proche apprend qu’il a un cancer. « Mes filles à Ottawa ont été mes anges sur terre. Elles ont parcouru des centaines de kilomètres en voiture, pour m’emmener au Centre de cancérologie, tout en veillant à ce que l’on prenne soin de moi à la maison, souligne Patrick. « Ma benjamine qui ne vit pas à Ottawa était en constante communication avec moi, et si elle avait vécu à Ottawa, elle aurait aussi fait partie du réseau de soutien. Le soutien de ma fratrie et de mes proches a été très important. Mes voisins, mes amis et mes collègues de travail étaient là pour moi au quotidien. J’ai pu compter sur le soutien et l’aide de nombreuses personnes. Cela m’a aidé à rester positif, surtout pendant les moments les plus difficiles ».

Les filles de Patrick.

Un sentiment de profonde gratitude à l’origine d’un premier don

Alors qu’il combattait son lymphome, Patrick n’a jamais cessé de penser à Susan et à ce qu’elle aurait pu lui dire. « Je sais que je dois songer à l’avenir. C’est ce que m’aurait dit mon épouse, avec insistance, d’ajouter Patrick. Cela me fait sourire parce que lorsque j’écoutais Susan, elle avait habituellement raison ».

Tout en pensant à l’avenir, et pour exprimer sa gratitude, Patrick a décidé de faire un premier don majeur de 150 000 $ à L’Hôpital d’Ottawa. Il espère ainsi encourager d’autres personnes à donner et à faire profiter de futurs patients des traitements révolutionnaires en cours d’élaboration à l’hôpital – à l’instar de la thérapie immunocellulaire CAR-T dont il a bénéficié. Il fait aussi gracieusement don de son temps en tant qu’hôte d’une table au Déjeuner annuel du PDG de L’Hôpital d’Ottawa et il a convaincu d’autres personnes de se joindre à lui à cette occasion.

« Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes ».

– Patrick Morris

« L’Hôpital d’Ottawa est un précurseur dans le domaine de l’immunothérapie, dit-il. Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes. J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».

Le 19 juin 2023, OTTAWA, ON – Des associés chez Deloitte Canada n’ont pas hésité à soutenir la campagne Créons des lendemains d’une manière sans précédent. Des membres de l’équipe d’associés chez Deloitte qui s’étaient fixés pour objectif d’amasser 1 million de dollars ont affiché leur dévouement et leur engagement à l’égard de cette occasion qui ne se présente qu’une seule fois par génération.

Sous l’impulsion de Mark Noonan, vice-président de Deloitte et membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, les associés ont atteint leur objectif. « La responsabilité des entreprises est d’une extrême importance pour valoriser davantage notre ville, surtout quand il est question de santé. Nos partenaires à Deloitte, ainsi que leurs proches et leurs amis, ont compris la nécessité de ce nouveau campus. Nous encourageons à présent le reste de notre secteur d’activité à se joindre à nous afin d’aider à ériger l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé au Canada qui offrira les soins les plus centrés sur le patient. Nous sommes très fiers d’être des pionniers ».

Entouré de 50 associés du bureau de Deloitte à Ottawa participant à cet effort inédit en soutien à la campagne Créons des lendemains, Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a déclaré qu’il s’agissait là d’un excellent exemple d’union d’entreprises dans le but de redessiner l’avenir des soins de santé pour les générations futures. « Nous exprimons toute notre gratitude à Mark, qui a dirigé cette initiative de financement et mobilisé ses partenaires. Ils ont levé la main et se sont tous personnellement engagés à l’égard de cette campagne. Ils ont reconnu la nécessité de construire ce nouveau campus et de propulser la recherche à un niveau supérieur. C’est réellement inspirant. J’ai la conviction que d’autres entreprises à l’esprit altruiste prendront exemple sur nous ».

Pour contribuer à la campagne Créons des lendemains en soutien à L’Hôpital d’Ottawa, visitez CreonsDesLendemains.ca.

Qui sommes-nous?

L’un des principaux centres hospitaliers d’enseignement et de recherche au Canada, L’Hôpital d’Ottawa est guidé par sa vision d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. Affilié à l’Université d’Ottawa et réparti sur plusieurs campus, L’Hôpital d’Ottawa abrite le Centre régional de traumatologie et le Centre de cancérologie, et des découvertes qui sont adoptées partout dans le monde.

Grâce au généreux soutien de la collectivité, nous œuvrons à redessiner l’avenir des soins de santé au bénéfice de notre population diversifiée de patients provenant de l’Est de l’Ontario, de l’ouest du Québec et du Nunavut.

Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez FondationHO.ca.   

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Le Major à la retraite James Morrison est l’incarnation même du dévouement. Il est profondément dévoué à son pays, à son épouse et à notre système de santé. Une loyauté de plusieurs décennies – le Major aura 100 ans en 2024. Il est né en 1924, l’année de l’inauguration du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa.

Major James Morrison et sa femme, Betty.

Chaque année, depuis 29 ans, le Major Morrison fait de généreux dons à L’Hôpital d’Ottawa.

« Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

— James Morrison

À la question de savoir ce qui motive ses dons durables, il répond par un sourire charmeur. « Eh bien, c’est surtout parce que je suis un client. Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

D’abord, c’étaient pour des problèmes cardiaques, ensuite, pour un cancer de la prostate, il y a dix ans.

« On m’a très bien traité », affirme le Major, en revenant sur la façon dont, à la fin de son traitement contre le cancer, il a eu la chance de sonner la cloche, pas une, mais huit fois.

« C’est une tradition dans la marine », explique le Major. Il faisait référence à la cloche d’un navire qu’on fait sonner huit fois pour marquer la fin d’un quart, ou qu’on utilise parfois pour signifier qu’on a terminé une tâche.

Malgré la référence du Major Morrison à cette tradition précise, ce n’est pourtant pas dans la marine qu’il a passé sa longue carrière, mais bien dans l’Aviation royale canadienne, qu’il a rejointe à l’âge de 18 ans.

« Je pesais seulement 118 livres et on m’a dit que je devais en avoir 120 pour pouvoir m’engager et que je devais retourner chez moi et prendre du poids. Alors, je suis rentré et je me suis gavé », se rappelle le Major.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était posté au Southeast Asia Air Command. À la fin de la guerre, il a transporté des prisonniers aux procès sur les crimes de guerre.

Le Major Morrison a épousé l’amour de sa vie, Betty, en 1951, avec qui il a fondé une famille. Sa carrière l’a amené dans divers postes au Canada, et en 1970, il était un officier commandant du centre d’opérations des Forces canadiennes où il a offert des instructions quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée le 16 octobre de la même année.

Plus tard dans la vie, il a commencé à patrouiller dans les zones publiques de l’aéroport comme surveillant aéroportuaire, et Betty l’accompagnait pendant nombre de ses quarts de nuit. Sa dernière patrouille auprès de la Surveillance aéroportuaire était en janvier 2014 – le jour de son 90e anniversaire.

Voilà quelques moments clés de son itinéraire de presque 10 décennies sur cette terre, allant des hauts faits de son engagement dans l’armée comme jeune homme aux épreuves de la maladie d’Alzheimer de son épouse. « Elle ne me reconnaît plus. »

Ils sont mariés depuis 72 ans, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne lui rende visite.

La loyauté incontestable du Major Morrison est évidente. Alors que nombre de ces récits relèvent du passé, c’est sur l’avenir qu’il invite les résidants d’Ottawa à se concentrer. Il encourage aussi les autres à soutenir la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir ».

— Major James Morrison

La campagne de 500 millions de dollars est la plus importante de l’histoire d’Ottawa et concrétise une vision de transformation complète des soins de santé par la construction de l’hôpital de recherche le plus perfectionné sur le plan technologique au Canada et en menant la recherche et l’innovation vers des pistes novatrices encore inégalées. Cette initiative mérite d’être soutenue, selon le Major Morrison.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir », conseille-t-il aux prochaines générations. « Le nouveau campus leur appartient. »

Le nouvel hôpital devrait ouvrir ses portes en 2028, et nous serions ravis d’y voir le Major Morrison le jour de son inauguration. « J’aurais aimé voir ce jour », déclare-t-il.

Major James Morrison, nous vous remercions pour vos services rendus à notre pays et à notre collectivité.

Publié : février 2023

Durant ses 29 années en tant qu’enseignante au niveau primaire, Pat a croisé le chemin de centaines d’élèves et de leurs parents. Toutefois, une famille en particulier a bouleversé sa vie.

Pat, qui a grandi dans la région de Montréal, a étudié à l’Université McGill où elle a obtenu son diplôme d’enseignante. Elle a consacré les débuts de sa carrière à l’enseignement théorique avant de travailler sur le terrain et de se rendre dans différentes écoles de sa circonscription pour offrir des ateliers sur l’utilisation des systèmes multimédias. À l’époque, on utilisait des diapositives et des rétroprojecteurs. Pat est finalement retournée à l’enseignement, et c’est ainsi qu’elle a rencontré son futur mari et les deux garçons qu’elle allait un jour adopter.

« J’enseignais à Robbie en 5e année, et c’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance de son papa, John, lors d’une entrevue de parents et professeurs. Il était veuf : il avait perdu son épouse des suites d’un cancer, et ses garçons n’avaient plus leur maman. Le frère aîné de Robbie, qui s’appelait aussi John, était au secondaire », explique Pat.

Ce fut le coup de foudre, et le couple finit par se marier. Au début des années 1980, la famille quitte le Québec pour s’installer à Saint-Eugène, une communauté rurale à l’est d’Ottawa, où elle achète une ferme d’agrément. Pat prend finalement sa retraite de l’enseignement et ouvre un magasin d’antiquités et d’artisanat. John, qui s’est retiré de la vice-présidence d’International Paints Canada, passe son temps à s’occuper des chevaux de la ferme. Le couple aime la vie qu’il mène – une vie remplie de bonheur et de rires. Alors que le couple voit les deux garçons devenir de jeunes hommes – ils vont bientôt devoir faire appel à l’aide de L’Hôpital d’Ottawa.

Des soins empreints de compassion indélébiles

La famille a un premier contact avec L’Hôpital d’Ottawa en 1984 lorsque Robbie apprend qu’il a le sida. Il n’a que 19 ans. Il lui faudra pourtant plusieurs années avant d’annoncer sa maladie à sa famille – c’est environ deux ans avant sa mort que Robbie en informera ses parents.

« L’équipe de soins de L’Hôpital d’Ottawa s’est occupée de lui avec humour et grâce à une époque où des gens ne voulaient pas toucher ou côtoyer des patients atteints du sida. Cette équipe a été remarquable ».

— Pat
Pat et sa famille.

Ce sont des moments éprouvants pour la famille, mais Pat n’oubliera jamais les soins prodigués par l’équipe de soins à son fils. « Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de savoir qu’il a dû porter seul ce fardeau. L’Hôpital d’Ottawa a certes fait un travail extraordinaire dans la prise en charge médicale de Robbie. Il a suivi un protocole appelé AZT, et il a survécu plus longtemps que la plupart des patients sidéens de son âge à cette époque-là ».

« Robbie avait aussi une force de caractère et était un boute-en-train », a précisé Pat. « L’équipe de soins de L’Hôpital d’Ottawa s’est occupée de lui avec humour et grâce à une époque où des gens ne voulaient pas toucher ou côtoyer des patients atteints du sida. Cette équipe a été remarquable ».

Robbie est malheureusement décédé en 1996 à 31 ans, entouré d’amour. Jusqu’à ce jour, Pat continue de remercier la Dre Louise Coulomb de lui avoir prodigué, à domicile, des soins palliatifs empreints de compassion.

L’Hôpital d’Ottawa ne laisse personne insensible

Ce n’est là que le début du lien qui va unir cette famille à L’Hôpital d’Ottawa. Après le décès de Robbie, Pat et John père ont chacun leur propre expérience de soins à l’hôpital – principalement entre les mains de l’équipe d’orthopédie. « John père a trois arthroplasties du genou. J’en ai deux, et une arthroplastie de la hanche. Je suis sur une liste d’attente pour une autre arthroplastie de la hanche. J’ai eu 13 chirurgies de la main et plusieurs chirurgies du pied. C’est une très longue liste. » de dire Pat.

Puis, le 1er juillet 2015, la famille est ébranlée d’apprendre que John père a un cancer du pancréas. Au Canada, le taux de survie sur 5 ans est de 10 %. De nouveau, la famille fait appel à l’expertise de L’Hôpital d’Ottawa, et John père suit un traitement lourd et a notamment une chirurgie de Whipple. Selon Pat, c’est grâce aux Drs Richard Mimeault et Guillaume Martel que John a la vie sauve. En fait, le Dr Martel est nommé en tant que premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréato-biliaire en 2019. Cette chaire de recherche a pu voir le jour grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs. Le but de cette chaire est de se consacrer à améliorer le traitement des cancers touchant le système hépato-pancréato-biliaire, qui comprend le foie, le pancréas, la vésicule biliaire et les canaux biliaires.

Pat fait un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa.

« Mon cher John est en vie et va bien depuis maintenant six ans. C’est un miraculé. Vous comprenez alors que je sois redevable à L’Hôpital d’Ottawa »?

— Pat

Par la suite, des tumeurs sont trouvées dans le foie de John, une autre nouvelle accablante. Son équipe de soins fait une CETA – une chimioembolisation transartérielle – qui consiste à injecter un mélange de médicaments anticancéreux et un agent pour bloquer l’apport en sang à la tumeur, en ayant peu ou pas d’effets sur les fonctions hépatiques. « Mon cher John est en vie et va bien depuis maintenant six ans. C’est un miraculé. Vous comprenez alors que je sois redevable à L’Hôpital d’Ottawa. », a conclu Pat.

John père décède malheureusement à peine quelques mois après le diagnostic de John fils et ne saura donc jamais que celui-ci a survécu.

Donner en retour, c’est une histoire de famille

Chaque fois qu’un membre de sa famille a eu besoin de L’Hôpital d’Ottawa, Pat a su mesurer toute l’importance de l’expertise et de la compassion dont elle a été témoin ─ et c’est pour cela qu’elle a commencé à faire des dons. Après chaque expérience qu’elle a vécue, elle a toujours fait l’effort de donner en retour. Au fil du temps, elle a soutenu L’Hôpital d’Ottawa par l’entremise du Programme des prix de gratitude et de dons annuels.

« Voyez tout ce que L’Hôpital d’Ottawa a fait pour ma famille. Recevoir de tels soins valait tout l’or du monde ».

— Pat

Après la mort de son mari en novembre 2015, Pat a commencé à songer au legs qu’elle pourrait laisser aux prochaines générations en faisant un don testamentaire à L’Hôpital d’Ottawa. « Voyez tout ce que L’Hôpital d’Ottawa a fait pour ma famille. Recevoir de tels soins valait tout l’or du monde ».

Lorsque Pat repense à l’importance de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, elle remercie ses parents et les enseignements qu’ils lui ont inculqués sur la philanthropie et qu’elle met encore à profit aujourd’hui. « Je pense avoir eu les meilleurs parents qu’un enfant puisse souhaiter avoir. Ma maman était extraordinaire, tout comme mon papa. Les deux enseignaient, et ma maman disait qu’elle ne pouvait pas donner beaucoup d’argent, mais qu’elle pouvait faire de la sollicitation. Elle a frappé à de nombreuses portes, en répétant sans cesse que nous avions l’obligation de quitter ce monde en le laissant meilleur que nous ne l’avions trouvé. Je pense qu’elle a un peu déteint sur moi ».

Pat montrant des photos de sa famille.

Pour Sol et Zelaine Shinder, le concept hébraïque de tzedakah – donner en retour – revêt une immense importance. Leur générosité de longue date à l’égard de la collectivité, notamment de L’Hôpital d’Ottawa, est jalonnée de certains chiffres, voire d’événements marquants, qui ont de l’importance et aident à brosser le tableau de leur legs.

Par exemple, ils viennent tout juste d’ajouter leur 409e membre sur l’arbre généalogique des Shinder. À chaque fois que leur famille s’agrandit, à la suite d’une naissance ou d’un mariage, le nouveau membre se voit remettre un tee-shirt spécial Shinder.

Que dire aussi des 62 ans de mariage de Sol et Zelaine? Au cours de leur union, ils ont accueilli deux enfants et cinq petits-enfants, dont plusieurs nés au Campus Civic.

Le Campus Civic s’apprête, lui aussi, à célébrer un événement marquant à l’occasion de ses 100 ans d’existence en 2024. Il a été construit la même année où le grand-père de Sol est venu s’installer avec sa famille au Canada. C’était une décision tout aussi fortuite pour
Sol et Zelaine que celle de choisir Ottawa. L’engagement de la famille Shinder à l’égard de la collectivité remonte très loin dans son histoire, avec Sol et Zelaine ayant tous les deux appris l’importance de tzedakah.

« Chaque ville d’exception ne peut pas se passer d’un excellent hôpital. Il est indispensable qu’Ottawa offre des soins de santé et un enseignement hors pair pour attirer les plus talentueux et proposer les meilleurs soins possible ».

— Sol Shinder 

« Nous pouvons seulement contribuer en faisant nous-mêmes notre part et en aidant notre prochain », de dire Sol Shinder. Et ils ont tenu leur promesse.

Sol a été pendant 12 ans membre du Conseil des gouverneurs de l’Hôpital Civic et président de ce Conseil, en 1998, durant la fusion des trois campus – et il est aujourd’hui le dernier des quatre administrateurs fondateurs. La motivation première de Sol était son désir profond d’aider les patients et d’améliorer les soins. Sa motivation reste intacte de nos jours.

En plus de son action bénévole pour L’Hôpital d’Ottawa, Sol est depuis longtemps bénévole au sein de la communauté juive, en plus d’avoir été président de Vaad Ha’Ir (l’actuelle Jewish Federation of Ottawa) entre 1979 et 1981. En 1986, la collectivité a décerné à Sol sa plus haute distinction – le prix Gilbert Greenberg pour services distingués. Zelaine partage cet engagement indéfectible envers la collectivité en tant que bénévole de longue date, enseignante, puis fondatrice et directrice du Jewish Resource Center, qui offrait du matériel pédagogique sur le judaïsme à des écoles publiques et privées d’Ottawa. Sol et Zelaine qui ont suivi les traces de leurs parents qu’ils qualifient de bâtisseurs communautaires, ont à leur tour inculqué ces mêmes valeurs philanthropiques à leurs enfants et petits-enfants, en perpétuant ainsi la tradition du tzedakah.

Il y a encore un chiffre qui reflète l’histoire de la famille Shinder et représente un jalon important quant à son impact continu sur la collectivité. Dans la religion juive, le chiffre 18 symbolise le « chai » ou la vie. C’est un présage de chance et de prospérité. Et c’est pour cette raison que Sol et Zelaine ont annoncé le versement de 180 000 $ à la campagne
Créons des lendemains
– une chance salutaire qui, l’espèrent-ils, incitera d’autres à faire un don.

Pour les Shinder, leur avenir s’accompagne incontestablement de l’ajout de nouveaux membres au sein de leur famille, de la célébration de nombreux autres anniversaires et de l’atteinte de nouveaux jalons. Par-dessus tout, le leadership et la générosité dont ils font preuve continueront d’avoir des retombées durables sur notre collectivité.

Janet McKeage qui a grandi au sein d’une famille de militaires a toujours bougé. Les villes changeaient, mais pas la politique de la porte ouverte prônée par sa famille. Ses parents étaient toujours disposés à aider leurs prochains et à donner en retour. Et jusqu’à présent, Janet les remercie de lui avoir inculqué cette valeur fondamentale qu’elle et son mari transmettent aujourd’hui à leurs quatre enfants. « Mes parents n’avaient pas beaucoup d’argent, mais ils m’ont appris l’importance d’aider son prochain de son mieux. Il arrivait que de jeunes militaires qui étaient loin des leurs se retrouvent autour de notre table – nous étions souvent très nombreux à partager un repas », raconte Janet.

Janet avait à peine 20 ans lorsqu’elle a perdu son père des suites d’un cancer du pancréas. Bien qu’il soit décédé plusieurs mois après son diagnostic, Janet se souvient comme si c’était hier des soins empreints de compassion qu’il a reçus de l’équipe de spécialistes, ici, à L’Hôpital d’Ottawa. Puis, il y a une dizaine d’années, une autre nouvelle dévastatrice – la meilleure amie de Janet, Sindy, apprenait aussi qu’elle était atteinte d’un cancer du pancréas. « C’est ce qui m’a convaincue de soutenir L’Hôpital d’Ottawa. Je savais que mon père y avait été très bien soigné. Et j’avais une amie très chère qui avait maintenant besoin des mêmes excellents soins que mon père avait reçus à l’époque. Lorsque j’ai eu la chance d’en apprendre plus sur les recherches menées à L’Hôpital d’Ottawa, je suis véritablement restée bouche bée ».

« Lorsque je pense à la notion de réussite dans la vie, la santé est la chose la plus importante selon moi – disposer d’un hôpital dans notre ville où se multiplient les recherches avant-gardistes, les nouvelles découvertes et les nouveaux traitements, et qui offre les meilleurs soins possible. C’est primordial ».

– Janet McKeage

Aujourd’hui conseillère principale en investissement pour RBC PH&N Services-conseils en placements, Janet s’estime très chanceuse d’avoir une carrière de 30 ans avec la RBC. Cela cadre bien avec ses propres valeurs philanthropiques, car elle aide des familles avec leurs propres investissements en matière de santé et de patrimoine. Janet ne perd pas de temps pour établir le lien étroit entre les deux et préciser que c’est ce qui influence son propre leadership philanthropique en faveur de L’Hôpital d’Ottawa. « Lorsque je pense à la notion de réussite dans la vie, la santé est la chose la plus importante selon moi – disposer d’un hôpital dans notre ville où se multiplient les recherches avant-gardistes, les nouvelles découvertes et les nouveaux traitements, et qui offre les meilleurs soins possible. C’est primordial ».

« Il n’est pas question de s’impliquer auprès d’un organisme parce que cela paraît bien sur un C.V. Il s’agit vraiment de se soucier des autres et de faire des choses utiles ».

– Janet McKeage

Janet ne se limite pas à soutenir L’Hôpital d’Ottawa, elle pose aussi des gestes concrets, en commençant par courir avec l’équipe de Sindy #MEMC (Make Every Moment Count) à l’occasion de Courez pour une raison. Elle est ensuite devenue bénévole, puis coprésidente du Déjeuner du PDG, avant de devenir membre du Conseil d’administration de la Fondation et, en juin 2022, d’en assurer la présidence. « Il n’est pas question de s’impliquer auprès d’un organisme parce que cela paraît bien sur un C.V. Il s’agit vraiment de se soucier des autres et de faire des choses utiles. La présidence de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa est en quelque sorte l’aboutissement de toutes les choses qui m’importent et me permet de mettre à profit mon expérience professionnelle, mes années de bénévolat et d’engagement pour quelque chose qui me passionne. Selon moi, un hôpital est indispensable et essentiel à la prospérité d’une collectivité, d’une famille. Soyons réalistes : si les gens n’ont pas encore fait une telle expérience de l’hôpital jusqu’à présent dans leur vie, ils la feront sans doute un jour, et je veux m’assurer que cette expérience leur sera inoubliable ».

C’est la raison pour laquelle Janet prend les devants avec la campagne Mardi je donne du 29 novembre 2022, en s’engageant à tripler chaque don jusqu’à concurrence de 100 000 $.

Janet est plus motivée que jamais auparavant après avoir appris que le cancer de Sindy était revenu. « C’est grâce à la philanthropie que Sindy a pu bénéficier de soins exceptionnels. Près de 10 ans se sont écoulés depuis son diagnostic, et je remercie chaque jour qui passe. Il faut faire plus de recherches pour donner à des personnes, comme Sindy, l’espoir de jours meilleurs », de conclure Janet.

Tout en ne ménageant pas ses efforts pour recueillir davantage de soutien pour L’Hôpital d’Ottawa, Janet continue de chérir le puissant message de sa meilleure amie – chaque moment compte.

• Cyril Leeder et Janet McKeage, coprésidents du Déjeuner du PDG de L’Hôpital d’Ottawa de 2018 à 2020.
Sarah Grand, coprésidente du Déjeuner du PDG de 2022 et Janet McKeage, présidente du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Photo prise par Ashley Fraser

Une volonté insatiable d’aider les autres à l’origine d’un généreux don

Le Dr  Shiv Jindal, néphrologue de renom, et son épouse Sarita font un don de 1 million de dollars à la campagne Créons des lendemains 

Le Dr Shiv Jindal et son épouse Sarita partagent la même perspective philosophique quand il s’agit de philanthropie : si quelque chose de bien et d’important se produit pour le bien de la collectivité, pourquoi ne pas en faire partie?

C’est cette perspective simple qui les a poussés à appuyer la construction du nouveau campus sur l’avenue Carling dans le cadre de notre campagne sans précédent Créons des lendemains. Grâce à ce projet, ils ont vu une occasion d’aider leur collectivité, tout en faisant un clin d’œil affectueux au campus de L’Hôpital d’Ottawa où le Dr Shiv Jindal a passé 45 ans d’une carrière bien remplie comme néphrologue après son arrivée au Canada en 1967.

« Si l’occasion vous est donnée de faire le bien, n’y pensez pas à deux fois ».

Dr Shiv et Sarita Jindal
Dr. Shiv Jindal and Mrs. Sarita Jindal made a major gift to the Campaign to Create Tomorrow
Dr Shiv Jindal et son épouse, Sarita, offrent 1 million de dollars à la campagne Créons des lendemains.

Le Dr Jindal a contribué à la création du Service de néphrologie à l’Hôpital Civic alors que cette spécialité médicale n’en était encore qu’à ses débuts. Sur le plan professionnel, le Dr Jindal est un ardent défenseur de la prévention des maladies. D’ailleurs, en 2007, les Jindal ont fait don de 1 million de dollars pour financer une chaire au Centre de recherche sur les maladies du rein à L’Hôpital d’Ottawa pour faire des recherches permettant de prévenir les maladies chroniques du rein. Leur dernier don de 1 million de dollars souligne leur désir profond de faire en sorte que leur ville et d’autres villes deviennent des endroits où il fait bon vivre. Pour les Jindal, ce don est un investissement dans une campagne qui a le pouvoir d’améliorer la vie des patients et de contribuer à redéfinir notre approche en matière de prophylaxie, en particulier au nouveau campus.

Grâce à la campagne Créons des lendemains d’un montant de 500 millions de dollars, la plus importante campagne de financement dans l’histoire d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa amorce la réalisation de sa vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier, en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain.

Les Jindal sont de généreux donateurs de longue date et sont très respectés parmi notre collectivité indocanadienne et le milieu médical local. Leur souhait d’améliorer la vie d’autres personnes ne s’est jamais limité aux frontières de la Ville d’Ottawa. Pendant la plupart des hivers de 1995 à 2015, les Jindal ont passé entre quatre et six semaines en Inde afin de sensibiliser les populations de plus de 60 villages sur la prévention des maladies, l’éducation et la création d’emplois. L’altruisme est, chez eux, une seconde nature.

Merci, Shiv et Sarita, pour votre générosité inspirante et votre engagement indéfectible pour faire en sorte qu’Ottawa et le monde entier deviennent des endroits où il fait bon vivre.

La vidéo est uniquement disponible en anglais.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
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RECHERCHE DE CALIBRE MONDIAL

Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
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RENFORCEMENT DES SERVICES CRITIQUES

Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
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Publié : septembre 2022

Subhas « Sam » et Uttra Bhargava redonnent à leur collectivité depuis leur première rencontre il y a 60 ans – et cette sollicitude a pris une nouvelle dimension après la perte de plusieurs êtres chers.

Ensemble, ils ont pris soin du père et de la mère de Sam, l’un atteint de la maladie de Parkinson et l’autre de la maladie d’Alzheimer. Leur fille aînée, Suruchi, est devenue tétraplégique après avoir été heurtée par un conducteur ivre. Les trois sont malheureusement décédés à la suite de la détérioration de leur état de santé. Ces tragédies ont fait entrer Sam et Uttra dans le monde de la santé et de la recherche, en les encourageant à redoubler d’efforts pour d’autres confrontés à des difficultés semblables.

« Nous savions que nous devions faire quelque chose pour que personne ne souffre comme nous », de dire Uttra.

« Nous savions que nous devions faire quelque chose pour que personne ne souffre comme nous ».

– Uttra Bhargava

Uttra et Sam Bhargava à l’inauguration de la Clinique Bhargava de neurosciences.

Bénévoles et philanthropes depuis des décennies, les Bhargava permettent de mieux comprendre les recherches menées à L’Hôpital d’Ottawa, tout en nouant un lien étroit avec le Dr Michael Schlossmacher, directeur du Programme de neurosciences et scientifique clinique, qui se consacre à améliorer la vie des personnes atteintes de maladies neurodégénératives.

« La recherche est la seule source d’espoir et d’innovation ».

– Sam Bhargava

« Le Dr Schlossmacher est un éminent scientifique et un homme particulièrement remarquable… Je l’admire beaucoup », d’ajouter Uttra, quand elle et son mari parlent de l’importance de garder à Ottawa les meilleurs chercheurs au monde. « Les personnes talentueuses ne manquent pas; elles peuvent tout faire », de conclure Sam.

C’est cette conviction profonde qui a poussé Sam et Uttra à soutenir la recherche à L’Hôpital d’Ottawa et les soins pour les patients atteints d’une lésion cérébrale ou de la moelle épinière. Ils espèrent que leur soutien aidera à trouver des remèdes pour certaines des maladies et blessures les plus graves – tout en restant conscients que cela n’arrivera pas du jour au lendemain. Ils qualifient leur soutien d’acompte sur leur rêve de guérison. « La recherche est la seule source d’espoir et d’innovation, de dire Sam. Sans cela, c’est peine perdue ».

Les Bhargava donnent généreusement et s’estiment chanceux de pouvoir le faire. En 2012, ils ont fait un don de 1 million de dollars pour créer la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence à L’Hôpital d’Ottawa – le Dr Schlossmacher en est l’actuel titulaire, et Sam est aussi le président fondateur du Consortium pour la recherche sur le Parkinson. En hommage à leur fille aînée, ils ont également mis sur pied la Chaire de recherche Suruchi Bhargava sur la moelle épinière, qui appuie les travaux de recherche en neurochirurgie de la Dre Eve Tsai.

Uttra (à gauche) and Sam (à droite) Bhargava with Dr Schlossmacher (au centre).

Dernièrement, ils ont fait don de 500 000 $ à la campagne Créons des lendemains, une campagne qui, en plus de soutenir la construction du nouveau campus qui abritera un nouvel institut de neurosciences, propulsera la recherche vers de nouveaux sommets.

« Pour aider la collectivité, il faut investir dans la recherche. Sans cela, c’est peine perdue ».

– Uttra Bhargava

En plus de soutenir L’Hôpital d’Ottawa, Sam et Uttra font preuve d’un esprit philanthropique qui profite à de nombreuses autres initiatives communautaires, comme des programmes d’alphabétisation des jeunes enfants et des programmes de dépistage auditif destinés aux enfants d’âge préscolaire. Ils ont par ailleurs joué un rôle important dans la proclamation par le Parlement de la Journée nationale de l’enfant au Canada. De nos jours, en plus de soutenir la recherche à L’Hôpital d’Ottawa, Sam et Uttra militent pour faire changer la manière dont nous prenons soin de notre population vieillissante. Avec l’aide d’une équipe de premiers sympathisants, ils se mobilisent sur le terrain pour adresser une pétition à la Chambre des communes demandant d’accorder une plus grande priorité à la santé et au mieux-être des aînés et des personnes handicapées. Sam et Uttra sont convaincus que la recherche et l’innovation permettent d’améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens.

Les Bhargava se servent de leur notoriété professionnelle et communautaire pour remonter le moral des personnes de leur entourage, qu’ils ne rencontreront jamais pour la plupart. Ils s’efforcent d’éviter à d’autres de faire face aux mêmes tragédies que les leurs, en leur apportant un soutien financier et en consacrant du temps et de l’énergie à des causes qui les touchent directement. « Nous voulons donner de l’argent, de dire Uttra, et en même temps, nous voulons collaborer avec la collectivité ».

« Pour aider la collectivité, il faut investir dans la recherche. Sans cela, c’est peine perdue ».

Uttra (à gauche) and Sam (à droit) Bhargava avec Dre Eve Tsai (au centre).

L’Hôpital d’Ottawa est un important hôpital universitaire d’enseignement et de recherche fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.