Il existe une berceuse hindoue que Kalpana Prasad a chantée pendant de nombreuses années, d’abord pour ses filles quand elles étaient bébés, puis à ses petits-enfants au fur et à mesure de leur naissance. C’est la première berceuse qu’elle a réussi à chanter après son AVC en 2021, ce qui l’a confortée dans l’idée qu’elle était en voie de guérison. Et elle attribue tout cela aux soins exceptionnels qui lui ont été prodigués à L’Hôpital d’Ottawa.

La musique a joué un rôle majeur dans la vie de Kalpana. Cette économiste retraitée de la fonction publique fédérale a appris à jouer de la musique classique indienne dans son pays d’origine, et ce n’est sans doute pas surprenant que c’est en regardant, chez eux à Ottawa, une émission musicale avec son mari Rakesh en janvier dernier qu’elle a soudainement perdu toute sensation dans sa main droite.

« J’ai su qu’il s’agissait d’un AVC, juste à la manière dont ma main s’est engourdie ».

Kalpana Prasad 

« J’ai su qu’il s’agissait d’un AVC, juste à la manière dont ma main s’est engourdie » raconte Kalpana, qui a demandé à Rakesh d’appeler au plus vite une ambulance.

« C’est arrivé si vite — aucun signe avant-coureur, rien, de dire Rakesh. Je suis reconnaissant qu’elle soit encore avec nous ».

Rakesh et Kalpana Prasad.

Les ambulanciers paramédicaux ont conduit Kalpana à l’Urgence du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa, qui est spécialisé dans la prévention des AVC, les soins aux patients qui en sont atteints et leur rétablissement. Cela est arrivé en pleine pandémie, et sa famille n’a pas pu facilement lui rendre visite, mais, selon Kalpana, le personnel médical et les aides en soins de santé ont su combler cette absence. C’est la voix chargée d’émotion qu’elle se souvient d’une employée en particulier.

« Elle a été comme une mère pour moi, si douce, si attentionnée. Cela m’a étonnée qu’une parfaite étrangère soit si gentille. À l’image des soins dispensés à L’Hôpital d’Ottawa; tout le monde était vraiment gentil ».

« Elle a été comme une mère pour moi, si douce, si attentionnée. Cela m’a étonnée qu’une parfaite étrangère soit si gentille ».

Kalpana Prasad

Pendant deux jours, Kalpana avait perdu l’usage de la parole en raison de son AVC. La plus jeune fille du couple, Ruchi Prasad, interniste dans le Maryland, a fréquemment discuté avec les médecins de l’état de santé de sa maman. Kalpana revoit Ruchi implorant le personnel médical de « l’aider à retrouver sa voix, car ma maman adore chanter! ».

C’est la berceuse hindoue que Kalpana a d’abord réussi à fredonner, puis à chanter, et elle en a envoyé un enregistrement à ses filles. Lorsque sa fille aînée Reshma Mathur a entendu la chanson, elle a dit, en larmes, « Maman, tout ira bien ».

Les soins prodigués à Kalpana à L’Hôpital d’Ottawa ont englobé des séances de physiothérapie et d’orthophonie, et bien qu’elle ait encore quelques petits problèmes de langage, elle est extrêmement reconnaissante d’être en vie. Cette gratitude a donné l’idée à la famille Prasad de créer le Fonds de dotation en héritage de la famille Rakesh et Kalpana Prasad/Mathur en faisant un don fort généreux. Le Fonds appuie la recherche sur les maladies du cœur et l’AVC à L’Hôpital d’Ottawa.

« Nous croyons que nous venons du néant et que nous retournons vers le néant. Notre idée est d’inspirer d’autres membres de la collectivité, notamment d’autres membres de la communauté indo-canadienne, car cela peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment ».

Rakesh Prasad
Reshma Mathur et Ruchi Prasad.

« Je dois faire quelque chose pour cet Hôpital qui nous a littéralement sauvés », ajoute Kalpana. Rakesh abonde dans son sens, en disant que L’Hôpital d’Ottawa lui a aussi sauvé la vie lorsque des médecins ont découvert que ses artères coronaires étaient bouchées 20 ans plus tôt et lui ont implanté deux endoprothèses (stents).

« Nous croyons que nous venons du néant et que nous retournons vers le néant, de dire Rakesh, en faisant référence à un célèbre proverbe hindou. Notre idée est d’inspirer d’autres membres de la collectivité, notamment d’autres membres de la communauté indo-canadienne, car cela peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment. Nous avons la responsabilité d’aider cette collectivité que nous apprécions tant ».

Et il y a tant d’autres choses à apprécier, notamment, bien entendu, chanter.


L’Hôpital d’Ottawa est un important hôpital universitaire d’enseignement et de recherche fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.  

Celebrating a $10-million donation from the Taggart Parkes Foundation to the Campaign to Create Tomorrow

Un don de 10 millions de dollars de la Taggart Parkes Foundation qui façonnera l’avenir d’Ottawa

Un don de 10 millions de dollars de la Taggart Parkes Foundation qui façonnera l’avenir d’Ottawa

Nous savons tous que la qualité d’une fondation est généralement garante de sa stabilité et de sa longévité et qu’il en va de même d’une construction, d’une famille ou d’une collectivité. Cette vérité s’applique également à Ottawa, une ville qui peut compter sur la vision et la générosité de clans comme la famille Taggart.

Présente à Ottawa depuis près de 75 ans, la société de construction primée Taggart Group of Companies a fait la preuve de sa capacité unique de créer des structures et des communautés durables – en transformant des terrains vacants en milieux habitables accueillants et propices à la marche.

The Taggart Family
Membres de la famille Taggart en 2021.

Depuis la première acquisition d’un terrain du secteur ouest d’Ottawa pour loger nos héros revenus de la guerre, les Taggart ont créé une série d’entreprises comptant un effectif considérable au fil de leur parcours jalonné de succès. Avec la Taggart Parkes Foundation, un organisme sans but lucratif administré par la famille, ils vont plus loin en se donnant pour mission de faire d’Ottawa une ville encore plus conviviale et chaleureuse. Qu’il s’agisse d’outiller les jeunes plus vulnérables, d’améliorer la santé de la collectivité ou de soutenir la recherche sur le cancer, le nom Taggart est associé à d’innombrables initiatives dans notre ville depuis trois générations.

En faisant un don de 10 millions de dollars à la campagne « Créons des lendemains », la Taggart Parkes Foundation investit encore une fois dans notre collectivité et notre avenir, pour révolutionner les soins de santé, mais aussi afin de façonner l’avenir de notre ville pour les générations à venir.

La campagne « Créons des lendemains », qui a pour objectif d’amasser 500 millions de dollars, amorce la réalisation d’une vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier – par la construction de l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et le soutien aux recherches révolutionnaires et aux projets novateurs de demain.

Merci à la Taggart Parkes Foundation de s’engager activement envers notre collectivité et de nous inspirer par sa générosité.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
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RECHERCHE DE CALIBRE MONDIAL

Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
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RENFORCEMENT DES SERVICES CRITIQUES

Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
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With their transformational gift of $20 million to The Ottawa Hospital, The Northpine Foundation is making a significant investment in the future of healthcare

La Northpine Foundation remet 20 millions de dollars à la campagne « Créons des lendemains »

La Northpine Foundation est un jeune organisme de bienfaisance qui investit dans des projets novateurs qui favorisent le changement durable et permet aux populations les plus marginalisées du Canada de s’épanouir.

Pour cet organisme qui a pour mission d’être un moteur de changement positif et d’être au service des communautés aux prises avec des désavantages économiques et sociaux, un avenir meilleur est indissociable d’une santé meilleure.

En faisant ce don substantiel de 20 millions de dollars à l’Hôpital d’Ottawa, la Northpine Foundation investit résolument dans l’avenir des soins de santé – non seulement à Ottawa, mais à l’échelle nationale – et fait un pas de plus pour offrir un avenir meilleur aux populations qu’elle sert.

L’ambitieuse campagne « Créons des lendemains », qui a pour objectif d’amasser 500 millions de dollars, marque le début de la réalisation d’une vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier – en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain. Avec le don de la Northpine Foundation, la somme récoltée jusqu’ici s’élève à plus de 216 millions de dollars.

« Nous voulons provoquer un changement inédit, marquant et durable et nous croyons que c’est en investissant dans un avenir plus sain que nous amènerons ce changement. »

— Aatif Baskanderi, PDG de la Northpine Foundation

Reflétant la bienveillance qui fait partie des valeurs fondamentales de la Northpine Foundation et sa ferme détermination à améliorer les conditions de vie au Canada, ce don substantiel aura de profondes répercussions sur les soins de santé offerts dans ce pays. Il ne fait aucun doute que sa volonté de changer le cours des choses servira d’inspiration à d’autres donateurs qui, suivant son exemple, poseront un geste qui marquera les générations à venir.

Merci à la Northpine Foundation de mettre son audace et sa créativité au service des communautés canadiennes, ainsi que pour son extraordinaire générosité.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

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RENFORCEMENT DES SERVICES CRITIQUES

Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
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« Nous espérons que notre don incitera d’autres personnes à suivre notre exemple. »

— Rob Ashe et Sandra Herrick

« Nous espérons que notre don incitera d’autres personnes à suivre notre exemple. » — Rob Ashe et Sandra Herrick

Montrer l’exemple avec un don de 10 M$ à la campagne « Créons des lendemains »

Quand Rob Ashe a commencé à faire du bénévolat pour la Fondation civique, en 1995, il était loin de se douter que sa femme, Sandra Herrick, et lui contribueraient un jour à une vision qui allait métamorphoser les soins de santé pour les générations à venir.

À présent, en faisant un don de 10 millions de dollars à L’Hôpital d’Ottawa, le couple espère donner un premier élan à la plus ambitieuse campagne de financement de toute l’histoire d’Ottawa. 

Avec la campagne « Créons des lendemains », qui a pour objectif d’amasser 500 millions de dollars, L’Hôpital d’Ottawa amorce la réalisation de sa vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier – en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain. 

Ce don extraordinaire porte donc la somme totale récoltée jusqu’ici à 216 millions de dollars.

Il y a longtemps que Rob et Sandra soutiennent activement la communauté d’Ottawa, qu’il s’agisse du YMCA, du Repaire jeunesse d’Ottawa, du financement du poste d’entrepreneur en résidence de l’École de gestion Telfer ou de diverses initiatives dans le domaine de la santé mentale. La décision d’appuyer la campagne « Créons des lendemains » – par le travail de Rob pour la campagne et par ce don – a donc été facile à prendre, sachant qu’elle permettrait d’attirer de nouveaux experts en santé à Ottawa et, en fin de compte, d’améliorer des services critiques comme les soins de courte durée en santé mentale.

Rob, qui a fait partie d’organisations comme Cognos et IBM et s’est joint au conseil d’administration de Shopify, sait à quel point il est important d’investir dans les gens. En faisant ce don considérable, Rob et Sandra misent sur les experts de L’Hôpital d’Ottawa – des esprits parmi les plus brillants au monde. Ainsi, cet investissement bénéficiera par ricochet à d’innombrables membres de la collectivité.

Merci, Rob et Sandra, de votre générosité incroyable, de votre travail bénévole et de nous aider à transformer les soins de santé pour les générations à venir.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

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Newspaper clippings, Greenberg family

Un héritage durable

Le don le plus élevé de toute l’histoire du milieu de la santé à Ottawa

Depuis longtemps, à Ottawa, le nom Greenberg est synonyme d’engagement communautaire et d’innombrables œuvres philanthropiques. Depuis 1955, année où les Greenberg ont créé le groupe Minto, les membres de la famille laissent leur marque dans la collectivité. D’ailleurs, rares sont les aspects de la ville qui ne reflètent pas, d’une manière ou d’une autre, l’esprit généreux des Greenberg.

 

Aujourd’hui, en faisant le don le plus élevé de toute l’histoire du milieu de la santé à Ottawa – une somme colossale de 25 millions de dollars versée à la campagne « Créons des lendemains » –, Roger Greenberg, président de la campagne et président exécutif du conseil du groupe Minto, ses quatre frères, sa sœur et sa cousine, tous actionnaires du groupe Minto, laissent un héritage durable et confirment leur rôle de piliers de la collectivité.

 

Ce don exceptionnel marque le coup d’envoi de notre campagne « Créons des lendemains » – la plus ambitieuse de l’histoire d’Ottawa – pour récolter 500 millions de dollars. Avec cette campagne de financement, nous amorçons la concrétisation de notre vision qui transformera les soins de santé en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain.

 

Pour les membres du groupe Minto, animés par la volonté de laisser aux générations futures un monde meilleur et forts de leurs racines ancrées dans la ville d’Ottawa depuis 65 ans, la décision d’appuyer cette campagne est hautement personnelle et laissera une empreinte indélébile.

Merci, chère famille Greenberg, pour votre leadership, pour votre générosité extraordinaire et pour ce geste qui catalysera la transformation des soins de santé à Ottawa et dans le monde entier.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

INNOVATION ET TECHNOLOGIE

Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
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RENFORCEMENT DES SERVICES CRITIQUES

Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
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John Bookalam a vécu la plupart de sa vie à Goose Bay au Labrador, où il carbure véritablement au plein air. Il adore partir à l’aventure, notamment à vélo et à skis dans d’autres pays. Ce conseiller en orientation chérit encore davantage ces moments depuis qu’il a eu besoin d’une neurochirurgie tout à fait imprévue à L’Hôpital d’Ottawa.

Tout a commencé à la fin de l’hiver 2017 après avoir donné une leçon de ski. Il s’affairait à sortir son équipement de son VUS lorsqu’il s’est violemment heurté le derrière de la tête sur le hayon arrière. D’abord inquiet d’avoir subi une commotion cérébrale, John a rapidement éliminé cette possibilité grâce à sa formation en premiers soins. Il a toutefois consulté son médecin de famille une semaine plus tard. Une échographie a alors révélé ce qui semblait être un hématome, soit une accumulation de sang à l’extérieur d’un vaisseau sanguin qui se résorbe normalement sans traitement. « J’ai dû revoir mon médecin la semaine suivante. C’est là que j’ai su que l’hématome était passé de 4 à 8 cm à l’échographie », explique John.

« J’étais tellement nerveux. J’arrivais à peine à réfléchir. »

— John Bookalam

John on his last solo cycle in the mountainous north west part of the isle of Majorca before his lifesaving neurosurgery at The Ottawa Hospital.
John fait sa dernière randonnée en solo dans la partie montagneuse au nord-ouest de l’île de Majorque avant sa maladie en 2017.

La situation tourne au cauchemar

Son équipe de soins à Goose Bay l’a surveillé étroitement pendant bien des semaines, mais il a commencé à avoir des symptômes similaires à ceux de la grippe à la fin du mois de mai. « J’étais brûlant de fièvre. Je me suis immédiatement rendu à l’urgence de l’hôpital près de chez moi. Ces symptômes n’auguraient rien de bon », ajoute John.

Une tomodensitométrie a permis de constater que l’hématome était passé de 8 cm à 10,6 cm : le problème était en train de devenir intenable. Il avait besoin d’une équipe chevronnée en neurochirurgie, mais il n’y en a pas à Terre-Neuve-et-Labrador. Comme il a des racines en Ontario, il s’est tourné vers sa bonne amie Nadia Marshy, qui habite Ottawa, pour obtenir des conseils.

Nadia se souvient parfaitement du jour où elle a reçu l’appel de « Labrador John », un surnom qu’elle lui a donné au fil de leurs aventures à vélo. Elle était assise à son bureau lorsqu’elle a décroché le téléphone. John était à bout de nerfs. « Je savais qu’il avait subi un violent coup à la tête qui avait provoqué une grosse bosse des semaines auparavant, mais j’avais présumé qu’il était guéri depuis. John m’a dit que non seulement la bosse était beaucoup plus grosse, mais qu’il éprouvait une douleur constante », se souvient Nadia.

« Elle a joué un rôle vital en proposant L’Hôpital d’Ottawa pour la chirurgie urgente dont j’avais besoin pour ne pas mourir. »

— John Bookalam

Tendre la main à nos spécialistes en neurochirurgie

Après cet appel, Nadia était hors d’elle-même. Elle savait qu’il s’agissait d’une urgence médicale. « J’étais assise dans mon bureau ensoleillé du centre-ville d’Ottawa à proximité de L’Hôpital d’Ottawa et de ses innovations et de ses services de calibre mondial. Mon grand ami avait cette grosse masse infectée de la taille d’un pamplemousse et avait désespérément besoin d’aide à des milliers de kilomètres de là. »

Nadia s’est efforcée de mettre John en contact avec l’équipe de neurochirurgie de l’Hôpital. Elle avait pu constater ses compétences en 2012 après que le Dr John Sinclair ait réalisé deux chirurgies qui ont sauvé la vie d’un de ses proches. « J’ai donné ses coordonnées à Labrador John. Quelques jours plus tard, il s’envolait vers Ottawa », poursuit-elle.

John, far left, with Nadia, with cycling group. fourth from right
John, en arrière à gauche et Nadia, quatrième à partir de la droite.

Nadia a été une précieuse alliée dans sa lutte. « Elle a joué un rôle vital en proposant L’Hôpital d’Ottawa pour la chirurgie urgente dont j’avais besoin. »

Après son atterrissage à l’aéroport d’Ottawa, John s’est rendu directement au Campus Civic avec tous ses documents en main. Il a rencontré le Dr Howard Lesiuk, neurochirurgien, et le Dr Daniel Peters, chirurgien plasticien, et leur a remis ses examens de tomodensitométrie. Ils ont jugé que la situation était encore pire que prévu et que John devait être opéré le plus rapidement possible. « J’étais tellement nerveux. J’arrivais à peine à réfléchir », se souvient John.

Une découverte à glacer le sang

La chirurgie s’annonçait longue et difficile et a révélé un problème bien plus grave que ce que John avait imaginé à son départ pour Ottawa. Les médecins ont découvert un lymphome non hodgkinien sur le côté arrière droit de son crâne et une partie de son crâne était gravement infectée. Bien que la nouvelle ait été dévastatrice, John se souvient des paroles rassurantes prononcées par le Dr Peters avant la chirurgie. « Il a dit que j’avais un cœur solide et des poumons formidables et que les deux m’aideraient pendant cette intervention complexe. »

« Nous avons la chance d’avoir tout près de nous certains des plus brillants esprits et des chirurgiens les plus habiles de la planète. Je suis convaincue que personne n’aurait pu faire ce qu’ils ont accompli pour Labrador John. C’est ce qui lui a finalement sauvé la vie. »

— Nadia Marshy

De son côté, Nadia se souvient que la douleur que John endurait depuis tant de semaines avait déjà commencé à s’atténuer après la chirurgie. « Il a reçu des soins exceptionnels. La nuit avant la chirurgie, il était faible et avait une douleur insoutenable. Il ne pouvait même pas lever la tête. Le lendemain, il pouvait poser la tête sur l’oreiller et se reposer sans douleur. »

John a ensuite été transféré au Centre de cancérologie du Campus Général pour y passer des examens qui allaient révéler des précisions sur son cancer. « Une équipe extraordinaire a réalisé une longue intervention pour diagnostiquer le type du lymphome. »

Lymphome primitif du système nerveux central

Après avoir reçu le diagnostic de lymphome primitif du système nerveux central, John a commencé une chimiothérapie à Ottawa avant de retourner chez lui pour poursuivre les soins au centre de cancérologie de St. John’s.

Le lymphome primaire du système nerveux central est une forme peu fréquente de lymphome non hodgkinien. Il naît dans le cerveau ou la moelle épinière, dans les membranes qui recouvrent et protègent le cerveau et la moelle épinière, ou dans les yeux. Ce type de cancer est plus fréquent chez les personnes âgées. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 65 ans.

D’autres examens ont révélé que John avait un lymphome diffus à grandes cellules B, soit une forme agressive.

Après des mois de traitements, il a enfin reçu une bonne nouvelle le 26 février 2018 : il n’avait plus de cellule cancéreuse.

« Après presque quatre ans, je n’ai plus de cellule cancéreuse et je me suis rétabli de trois chirurgies à la tête. J’ai repris le ski de fond et les marathons de vélo sur route. »

— John Bookalam

Pas encore sorti du bois

Son cheminement était toutefois loin d’être terminé. John est retourné à Ottawa pour avoir une autre chirurgie en raison d’une ostéomyélite à la base du crâne, une infection invasive. Les autres traitements reçus près de chez lui s’étaient révélés inutiles. John avait de nouveau besoin de soins spécialisés.

L’Hôpital d’Ottawa a encore réuni une équipe chevronnée pour réaliser l’opération difficile appelée « débridement », qui exige la création d’un nouvel approvisionnement en sang vers le crâne. L’intervention consiste à retirer non seulement tout l’os infecté du crâne, mais aussi une lisière d’os sain qui l’entoure. « L’équipe a cureté l’os jusqu’à ce qu’il ne présente plus aucun signe d’infection, puis elle a réalisé une greffe de peau à l’arrière de ma tête », ajoute John. « La seconde partie de l’opération était encore plus complexe, car elle exigeait la prise d’une artère dans mon dos pour la transplanter sur ma tête, de sorte à approvisionner en sang l’arrière du crâne à partir des oreilles. Sans les Drs Shiga et Lesiuk, je n’aurais pas la qualité de vie que j’ai aujourd’hui. »

« J’ai beaucoup de gratitude envers les chirurgiens et les membres du personnel de L’Hôpital d’Ottawa. J’espère que mon histoire incitera des gens à faire un don pour que d’autres patients puissent retrouver une qualité de vie comme celle dont je me réjouis aujourd’hui. »

— John Bookalam

En raison du débridement, John a perdu une quantité importante d’os à l’arrière du crâne, alors il doit aujourd’hui y faire très attention. Il porte un casque même lorsqu’il conduit pour protéger son cerveau, mais ses aventures continuent. John est très reconnaissant pour chaque jour et chaque sortie. « Après presque quatre ans, je n’ai plus de cellule cancéreuse et je me suis rétabli de trois opérations à la tête. J’ai repris le ski de fond et les marathons de vélo sur route. »

Nadia est aussi reconnaissante de ce dont elle a été témoin. « Nous avons la chance d’avoir tout près de nous certains des plus brillants esprits et des chirurgiens les plus habiles de la planète. Je suis convaincue que personne d’autre n’aurait pu faire ce qu’ils ont fait pour Labrador John. C’est ce qui lui a finalement sauvé la vie. »

John du Labrador continue de dire merci

La gratitude de John va au-delà des mots. Il a d’abord rendu hommage à son équipe de soins par l’entremise des Prix de gratitude. C’est la note spéciale qu’il a reçue en retour de la part de la Dre Sarah Shiga, qui a participé à la deuxième chirurgie, qui l’a profondément ému. « Elle m’a écrit une belle lettre à la main. C’est l’une des lettres les plus touchantes que j’aie reçues », confie John

L’homme de 73 ans ne s’est pas arrêté là. Il est devenu membre du Conseil du PDG de l’Hôpital lorsqu’il s’est engagé à soutenir notre hôpital par un don de 1 000 $ chaque année. « J’ai beaucoup de gratitude envers les chirurgiens et les membres du personnel de L’Hôpital d’Ottawa. J’espère que mon histoire incitera des gens à faire un don pour que d’autres patients puissent retrouver une qualité de vie comme celle dont je me réjouis aujourd’hui. »

Nadia est tout aussi heureuse de voir son ami reprendre une vie active. « C’est fantastique de voir Labrador John complètement rétabli, gravir des collines difficiles à vélo et parcourir des distances incroyables. Ces chirurgiens lui ont rendu sa vie. Il ne tient jamais un moment pour acquis », conclut-elle.

John l’affirme. « Je vais donner 1 000 $ chaque année à L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à mon décès. »

John Bookalam, Summit of San Salvador ,received lifesaving surgery at The Ottawa Hospital after being diagnosed with primary central nervous system lymphoma.
John, sommet de San Salvador.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Darlene Kulig est une artiste primée dont les peintures sont qualifiées d’audacieuses, de joyeuses et d’accrocheuses. Né à Ottawa et aujourd’hui Torontoise, Darlene donne vie à des lieux et à des paysages canadiens uniques par son art spirituel semi-abstrait.

Son neveu Craig est décédé en 2016 à l’âge de 23 ans d’un rare type de cancer. Ce fut une perte dévastatrice pour sa famille. Le père de Craig, Bruce Kulig, a alors voulu fait quelque chose pour perpétuer la mémoire de son fils. Il a donc lancé une campagne de financement pour le fonds commémoratif Craig Kulig avec L’Hôpital d’Ottawa. Mise au courant de la campagne, Darlene a décidé de recourir à son art pour accroître la portée.

Elle a commencé à vendre des ensembles de cartes à l’effigie de ses œuvres d’art et remis les profits de la vente à l’Hôpital. L’arrivée de la pandémie l’a amenée à modifier sa campagne. Elle a créé de superbes masques et entamé leur vente pour verser de nouveau une portion des profits au fonds commémoratif.

Darlene dans son studio.

La mémoire de Craig est maintenant perpétuée par les innombrables philanthropes qui ont soutenu son fonds commémoratif et la recherche sur le cancer – une recherche qui aidera d’autres patients et leur famille, comme l’espérait la famille de Craig.

Q : Dites-nous ce qui a inspiré votre campagne de financement au profit de L’Hôpital d’Ottawa.

R : En 2016, nous avons perdu notre cher neveu Craig Kulig, âgé de 23 ans, à cause d’un type agressif et rare de cancer. Craig a reçu des soins extraordinaires empreints de compassion de l’équipe de médecins et d’infirmières de L’Hôpital d’Ottawa. Depuis son décès, mon frère Bruce essaie d’amasser 100 000 $ pour perpétuer la mémoire de Craig.

En tant qu’artiste et tante, j’ai entamé un processus de deuil et pris conscience de mon besoin de créer une peinture à la mémoire de Craig. J’ai peint « Dragonfly Ascending into Twilight », qui représente le lac Granite, où Craig a passé sa jeunesse. Nous avons fait don de la grande estampe numérique de cette peinture porteuse de sens, qui est maintenant affichée dans le Service d’oncologie de l’Hôpital.

A memorial for Craig Kulig, funds are raised in his memory for cancer care and research at The Ottawa Hospital.
Un monument commémoratif pour Craig Kulig au lac Granite.

Q: Expliquez en quoi consiste votre campagne de financement.

R : Au début de la pandémie, le fabricant de masques BYOM m’a demandé si j’aimerais avoir mes peintures de paysages canadiens sur ses masques. Il a demandé à chaque artiste contacté de se jumeler à un organisme caritatif. Nous avons donc créé une superbe ligne de masques pour adultes et pour enfants. Tous les profits sont remis au fonds commémoratif Craig Kulig. Jusqu’à présent, nous avons amassé plus de 16 000 $ grâce à la vente de ces masques. Nous avons aussi créé un magnifique calendrier mural de 2022 et des ensembles de cartes de Noël inspirées de mon art.

Darlene wearing one of her beautiful masks that she sells to raise funds in support of cancer care and research at The Ottawa Hospital.

« Je crois que nos efforts de collecte de fonds vont faire la différence. Nous espérons que d’autres personnes et familles pourront bénéficier de meilleurs résultats. »

— Darlene Kulig

Q: A-t-il été facile d’organiser une activité communautaire de collecte de fonds par l’entremise de notre Fondation?

R : Mon frère Bruce a créé le fonds commémoratif Craig Kulig par l’entremise de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Ce fut une expérience formidable de travailler avec leur équipe pour promouvoir nos masques, continuer à recueillir de l’argent pour le fonds de Craig et sensibiliser les gens à la recherche de pointe réalisée à L’Hôpital d’Ottawa.

Q: Que diriez-vous à une personne qui envisage de faire un don à L’Hôpital d’Ottawa?

A: Je crois que nos efforts de collecte de fonds vont faire la différence. Nous espérons que d’autres personnes et familles pourront bénéficier de meilleurs résultats. Cela demande du temps et des dons indispensables. L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche de premier plan auquel nous sommes fiers d’être associés.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

La Dre Kirsty Boyd avait débuté sa carrière médicale depuis à peine six semaines lorsqu’une patiente ayant subi des blessures catastrophiques est arrivée au Centre de traumatologie de L’Hôpital d’Ottawa. Karen Toop avait été heurtée par un chasse-neige en traversant une rue pour rentrer chez elle. Il lui manquait la moitié de son bassin à son arrivée. Une équipe multidisciplinaire composée de spécialistes de la chirurgie plastique reconstructive s’est efforcée de lui sauver la vie et de la ramener à sa famille, en plus d’appliquer une idée unique pour améliorer radicalement sa qualité de vie.

Dès le moment où l’accident s’est produit, Karen a su que ses blessures étaient dévastatrices. Elle se souvient avoir pensé à son fils de cinq ans à la maison lorsqu’elle gisait impuissante sur la route. « Je n’arrêtais pas de me dire que je ne pouvais pas le laisser sans mère. »

Karen a brièvement perdu connaissance. Elle se souvient s’être réveillée dans l’ambulance et avoir parlé à l’ambulancier. « Je lui ai demandé de dire à mon fils que je l’aime parce que je pensais vraiment que j’allais mourir. Puis il m’a dit non, vous allez le lui dire vous-même. Je n’ai rien répondu. »

« Les blessures de Karen sont des blessures qu’on ne voit qu’une seule fois au cours d’une carrière. Nous ne voyons pas régulièrement ce type de blessures. »

— Dre Kirsty Boyd

Prêts pour le cas le plus difficile

Karen est arrivée au Centre de traumatologie le 23 janvier 2012. La Dre Boyd n’oubliera jamais ce jour. « Les blessures de Karen sont des blessures qu’on ne voit qu’une seule fois au cours d’une carrière. Nous ne voyons pas régulièrement ce type de blessures. »

Karen Toop

Ses blessures étaient terribles. Elle avait perdu une jambe, le côté gauche du bassin et plusieurs organes internes. Il a fallu les équipes de la Chirurgie vasculaire, de la Chirurgie générale et de la Chirurgie traumatologique pour stabiliser son état. Deux jours plus tard, la femme de 40 ans est retournée en salle d’opération pour une première chirurgie plastique. « Je n’étais qu’une petite partie d’une grande équipe qui s’occupait de Karen. Le Dr Murray Allen, mon mentor aujourd’hui à la retraite, faisait partie intégrante de l’équipe. J’étais relativement nouvelle au sein du personnel lorsqu’elle est arrivée. Les autres services chirurgicaux m’ont consulté à l’origine pour aider à soigner ses plaies, car elle présentait un déficit de tissus mous assez important à la suite des blessures », explique la Dre Boyd.

Ce fut le début d’un long cheminement vers la guérison à l’aide de multiples interventions chirurgicales pendant de nombreux mois. Karen a passé deux mois et demi à l’Unité de soins intensifs. Elle se souvient de certains moments effrayants, mais elle se souvient aussi de l’équipe de soins qui l’a entourée et aidée – chaque heure, chaque jour. « Le personnel a été extraordinaire. J’avais cette infirmière, Lynne, qui était aux petits soins pour moi – toujours à l’affût, s’assurant que j’étais aussi à l’aise que possible. Elle m’a vraiment aidée. »

Hors des sentiers battus

La chirurgie de reconstruction la plus importante de Karen n’a eu lieu que le 18 octobre 2012. Elle a nécessité des mois de planification de la part de l’équipe de la Chirurgie plastique et la combinaison de techniques de reconstruction existantes d’une manière novatrice pour reconstruire le bassin de Karen et lui rendre son autonomie.

L’absence d’une partie du bassin empêchait Karen de pouvoir s’asseoir. « Je ne pouvais pas m’asseoir à plus de 20 degrés dans mon lit. Je devais manger, boire et tout faire dans cette position », se souvient Karen.

Dr. Kirsty Boyd
Dre Kirsty Boyd

« Nous avons exploré de nombreuses options. Nous avons contacté des collègues de partout au pays. Je pense que cette intervention n’avait jamais été faite ou décrite auparavant »

— Dre Kirsty Boyd

L’équipe chirurgicale a alors commencé à sortir des sentiers battus pour trouver un moyen d’améliorer la qualité de vie de Karen et de la ramener chez elle auprès de son mari et de son fils. Les Drs Allen et Boyd ont collaboré étroitement avec la Dre Nancy Dudek , spécialiste du Centre de réadaptation , et le Dr Allan Liew, spécialisé en chirurgie orthopédique, pour réfléchir à une façon de créer un nouveau bassin pour Karen.

« Karen a perdu une jambe et une partie de son bassin dans l’accident. L’autre jambe présentait toutes sortes de problèmes, notamment une mauvaise circulation sanguine, une perte de sensation et des lésions nerveuses si importantes qu’elle ne pouvait pas la bouger. La jambe était toujours reliée au bassin, mais elle n’était plus fonctionnelle », poursuit la Dre Boyd, avant d’ajouter qu’ils ont passé beaucoup de temps en consultation avec Karen et sa famille avant de prendre la décision d’amputer la jambe.

Karen a alors dû faire entièrement confiance à son équipe de soins. « Les efforts qu’ils ont déployés pour me sauver la vie ont été incroyables. Ils ont demandé l’avis d’experts du monde entier. Tout le monde s’est mobilisé. »

Karen Toop avec Ryan.

Rôle de la chirurgie reconstructive en traumatologie

L’intervention a été longue et compliquée – près de 14 heures. « Nous avons réarrangé l’os de sa jambe droite pour en faire un bassin tout en gardant les os attachés à leurs tissus mous. Je pense que l’origami décrit bien la situation : il fallait simplement réarranger les parties et les déplacer à proximité », explique la Dre Boyd.

« Ils étaient si gentils, compatissants et serviables. »

— Karen Toop

Voilà une approche unique d’un cas compliqué, mais l’équipe de Karen estimait que c’était la meilleure chance de l’aider dans les années à venir. « Nous avons exploré de nombreuses options. Nous avons contacté des collègues de partout au pays. Je pense que cette intervention n’avait jamais été faite ou décrite auparavant », poursuit elle.

L’expertise chirurgicale et l’effort de collaboration ont transformé l’avenir de Karen. « Après l’intervention, j’étais en mesure de m’asseoir dans un fauteuil, mais cette progression a eu lieu lentement. J’ai eu l’occasion de faire beaucoup de réadaptation physique. J’ai commencé à utiliser un vélo à main, à faire des exercices et à utiliser des poids. Ils m’ont ramenée au point où je pouvais m’asseoir dans un fauteuil », ajoute Karen.

Des soins exceptionnels empreints de compassion

Karen Toop avec Ryan.

En plus de sa réadaptation physique, Karen n’est pas près d’oublier les soins empreints de compassion qu’elle a reçus tout au long de son rétablissement. « Ils étaient si gentils, compatissants et serviables. Les infirmières écrivaient les plans des médecins pour que je puisse mieux les visualiser. Un des membres de mon équipe de traumatologie, la Dre Jacinthe Lampron, m’a préparé un gâteau d’anniversaire et m’a dit qu’elle l’a fait avec amour. Les infirmières ont préparé, quant à elles, des petits gâteaux pour l’occasion. »

« Je remercie les médecins et les infirmières de L’Hôpital d’Ottawa qui ont sauvé la vie de ma mère. »

— Ryan Toop

Renforcer la santé mentale de Karen et gérer le traumatisme de l’accident ont également fait partie intégrante de son parcours. « Ils s’occupent de notre santé émotionnelle grâce aux services d’un psychologue, d’un physiothérapeute, d’assistants du physiothérapeute et de préposés aux soins personnels. Ils ont tous été fantastiques. Ces gens si généreux ont fait un travail d’équipe incroyable. »

De retour chez elle auprès de sa famille

Après 11 mois à l’Hôpital et neuf mois au Centre de réadaptation, où elle a appris une toute nouvelle façon de vivre, Karen a emménagé dans une maison de retraite jusqu’à ce que sa nouvelle maison accessible soit prête.

« Dès le début, j’ai su que j’allais mettre L’Hôpital d’Ottawa dans mon testament parce qu’il a redonné sa mère à mon fils, ce qui est très éloquent. »

— Karen Toop

La partie la plus inoubliable a été de retrouver sa famille. « C’était incroyable. Je ne peux pas décrire à quel point nous étions tous heureux d’être à nouveau ensemble », confie t elle.

Ce qui est encore plus incroyable est que son fils, Ryan, ait sa maman à la maison. Aujourd’hui âgé de 14 ans, il est reconnaissant de l’avoir à ses côtés. « Je remercie les médecins et les infirmières de L’Hôpital d’Ottawa qui ont sauvé la vie de ma mère. »

La vidéo est uniquement disponible en anglais.

Un don dans son testament

Cette expérience a permis à Karen d’apprécier les petites choses de la vie, comme serrer les membres de sa famille dans ses bras ou aller voir Ryan jouer au football – des choses qu’elle ne tiendra jamais pour acquises. Elle a également réfléchi à ceux qui lui ont sauvé la vie et se sont battus pour lui donner une bonne qualité de vie. « Mon accident s’est produit en une fraction de seconde. On ne sait jamais quand on aura besoin de l’Hôpital. Je suis passée d’entièrement valide à amputée des deux jambes. D’autres choses arrivent qui ne sont peut-être pas aussi radicales, mais qui nécessitent quand même l’Hôpital. »

Ce sont les services offerts par l’équipe spécialisée prête pour Karen lorsqu’elle avait des blessures critiques qui l’ont amenée à laisser un don dans son testament à l’Hôpital. « Dès le début, j’ai su que j’allais mettre L’Hôpital d’Ottawa dans mon testament parce qu’il a redonné sa mère à mon fils, ce qui est très éloquent. »

Karen Toop and her son Ryan.
Karen avec Ryan.

Elle estime avoir vraiment de la chance d’avoir eu accès à ces soins. « Ils m’ont donné des soins de calibre mondial grâce à de nouvelles technologies, par exemple la cicatrisation par pression négative. Si je n’avais pas eu ça, je ne pense pas que j’aurais survécu parce que j’aurais eu trop d’infections. Il y avait aussi la chambre hyperbare. J’y suis allée lorsque mes plaies ne guérissaient pas, puis mes plaies ont guéri. »

Karen est également reconnaissante pour les soins que son mari, Harvey, a reçus à L’Hôpital d’Ottawa lorsqu’il est tombé malade – des soins dont elle a été témoin du point de vue du membre de la famille cette fois. Malheureusement, Harvey est décédé en novembre 2017.

Ainsi, en laissant un don dans son testament, elle aide les patients qui franchiront les portes de l’Hôpital dans l’avenir. Elle encourage aussi les autres à envisager de faire de même. « Il est important que les membres de la collectivité soutiennent l’Hôpital, en particulier lorsqu’il s’agit de mettre au point de nouvelles technologies et de construire le nouveau campus. Pour concrétiser ce projet incroyable et réaliser ces objectifs, l’Hôpital a besoin du soutien des gens de la collectivité. »

Pour Karen, c’est le moins qu’elle puisse faire pour l’équipe qui lui a permis de réaliser son objectif de voir son jeune fils devenir un jeune homme.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Lorsque Fatima Siadat est arrivée au Canada il y a 32 ans, elle était prête à commencer sa nouvelle vie après avoir fui l’Iran. Toutefois, elle a été freinée dans ses ambitions, car une maladie de l’œil dont elle avait reçu le diagnostic à 20 ans, la kératite de Thygeson, a empiré.

Puisque la Néo-Canadienne ne parlait ni le français ni l’anglais, l’idée de se retrouver à l’hôpital lui faisait peur. Or, l’expérience a été toute autre. Elle a été en bonnes mains avec l’équipe de l’Institut de l’œil de l’Université d’Ottawa, à L’Hôpital d’Ottawa.

Elle se souvient de ses premières interactions avec le Dr Bruce Jackson, ophtalmologiste qui lui a offert d’excellents soins. La communication se faisait par l’entremise du frère de Fatima, qui faisait office d’interprète. « Lorsque j’ai été admise à l’hôpital et que j’ai fait la connaissance du Dr Jackson, je venais de recevoir une invitation à un mariage, mais mon état était douloureux et je devais porter des pansements sur les yeux. Le Dr Jackson m’a assuré que je pourrais assister au mariage sans inquiétude, ce qui fut le cas », se souvient-elle.

Grâce aux soins exceptionnels et empreints de compassion qu’elle a reçus, Fatima a retrouvé la vue. Elle a pu vivre avec la maladie et a fait des études au Collège Algonquin avant de devenir superviseure d’un service de garde. Elle continue de recevoir des soins à notre hôpital.

La bonté et l’expertise dont elle a fait l’expérience ont motivé Fatima à faire des dons mensuels à L’Hôpital d’Ottawa. C’est ainsi qu’elle remercie les médecins qui lui ont permis de retrouver la vue. Chaque fois qu’elle lit une nouvelle histoire de la Fondation, elle est encore plus reconnaissante de pouvoir contribuer à aider les autres. « Je suis fière que ma très petite contribution permette d’aider d’autres patients à retrouver leur vie et leur bonheur. »

Fatima Siadat

Le regard tourné par l’avenir, Fatima souhaite que la portée de sa contribution perdure : elle laissera un legs à notre hôpital dans son testament. « Je suis en vie et je peux voir le résultat de mes dons; je suis fière d’aider d’autres patients dans l’avenir. »

Q: Qu’est-ce qui vous a inspirée à donner à la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa?

Mes médecins m’ont inspirée. Seulement un mois après mon arrivée au Canada, la maladie de l’œil dont j’étais atteinte, la kératite de Thygeson, s’est tellement aggravée que j’ai dû être hospitalisée à L’Hôpital d’Ottawa. À l’époque, je ne parlais pas anglais, mais ils m’ont très bien soignée. Ils m’ont donné un nouveau cristallin et ma vision s’est immédiatement améliorée.

Q: Pourquoi avez-vous choisi de faire des dons mensuels?

Mon premier don remonte à 2002. Cela faisait du bien de redonner. J’aime que l’hôpital sache qu’il peut compter sur moi tout au long de l’année. C’est ma façon de dire merci. Je donne chaque mois depuis 19 ans. J’en suis très fière, surtout lorsque je vois la portée de mes dons.

« Je suis en vie et je peux voir le résultat de mes dons; je suis fière d’aider d’autres patients dans l’avenir. »

— Fatima Siadat

Q: Qu’est-ce qui vous a motivée à prévoir dans votre testament un don à L’Hôpital d’Ottawa?

Cela a toujours été important de remercier ceux qui m’ont aidée à retrouver la vue. Je vois aujourd’hui les résultats de mes dons mensuels et je veux pouvoir continuer à aider même quand je ne serai plus là.

Q: Que diriez-vous à une personne qui songe à faire un don à L’Hôpital d’Ottawa?

Cela fait du bien de partager le bonheur de redonner à d’autres leur vie et de lire les choses merveilleuses qui se passent à l’hôpital. Vous savez que vous faites vraiment une différence lorsque vous donnez.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

En 1998, Sandra Schmirler, connue sous le nom de Schmirler la curleuse, a mené son équipe à la toute première médaille d’or olympique en curling féminin. Sandra est tragiquement décédée d’une tumeur rare à peine deux ans plus tard, en mars 2000. Championne de curling, Sandra était aussi une mère dévouée qui a laissé derrière elle deux petites filles, ainsi que son mari. Plus de 20 ans plus tard, la Fondation Sandra Schmirler aide les nouveau nés prématurés et gravement malades à se rétablir et à devenir des champions à part entière.

Grâce à un généreux don de la Fondation Sandra Schmirler en 2021, l’Unité de soins intensifs néonataux (USIN) de L’Hôpital d’Ottawa est en mesure d’acheter une unité de soins Giraffe OmniBed Carestation. Cette machine offre un micro environnement contrôlé qui permet au personnel soignant et aux parents d’avoir un meilleur accès aux nouveau nés afin d’améliorer la façon dont ces derniers reçoivent des soins et de l’amour pendant leur séjour à l’hôpital.

L’unité de soins Giraffe OmniBed n’est qu’une des façons dont l’USIN de L’Hôpital d’Ottawa aide les nouveau nés prématurés ou gravement malades et leurs familles, et cela ne serait pas possible sans le soutien de donateurs comme la Fondation Sandra Schmirler.

Sandra avec d’autres athlètes olympiques canadiens aux Jeux olympiques d’hiver de 1998 à Nagano, au Japon.

Q: Comment le soutien généreux de votre fondation à l’USIN honore t il l’héritage de la championne de curling Sandra Schmirler?

Le plus important pour Sandra était d’être mère. Le sentiment d’accomplissement que procure le fait d’être une championne, l’excitation au moment où une nation vous acclame devant le monde entier, le frisson de la compétition au plus haut niveau… rien de tout cela ne s’approchait de la joie que Sandra ressentait lorsqu’elle était avec ses deux filles, Sara et Jenna. Les fondateurs de notre Fondation ont déterminé que la meilleure façon d’honorer Sandra était de rendre hommage à l’amour qu’elle portait à sa famille. En soutenant les unités de soins intensifs néonataux par l’achat d’équipements essentiels pour sauver la vie des nouveau nés arrivés trop tôt, trop petits ou trop malades, la Fondation espère que les familles pourront connaître la joie que Sandra ressentait lorsqu’elle était avec ses filles.

Sandra saluant la foule au Tournoi des Cœurs Scott de 1998 à Regina, SK.

Q: En quoi votre soutien à des initiatives comme l’unité de soins Giraffe OmniBed de L’Hôpital d’Ottawa change t il la vie des nouveau nés prématurés?

En soutenant de telles initiatives, la Fondation espère que les familles seront rassurées de savoir que leurs nouveau nés prématurés et gravement malades disposent d’un équipement de pointe qui sauve des vies. L’unité de soins Giraffe OmniBed offre un meilleur accès au patient, sans devoir le déplacer, ce qui peut contribuer à réduire le stress de l’ensemble de la famille et de l’équipe soignante.

Q: Pourquoi est il si important que la communauté locale continue à se soucier de l’USIN de L’Hôpital d’Ottawa et à lui faire des dons?

L’équipement disponible dans l’USIN locale peut permettre de garder le nouveau né près de chez lui, de sa famille et des amis au lieu de le transporter dans l’USIN d’un hôpital disposant d’un meilleur équipement. La Fondation estime qu’en soutenant les USIN dans les collectivités locales, davantage de nouveau nés auront la chance de grandir et de devenir des champions, comme l’était Sandra.


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