La marque des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa sur le terrain
Don de 2,5 millions de dollars et une longue tradition de prise en charge des besoins du patient
La marque des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa sur le terrain
Don de 2,5 millions de dollars et une longue tradition de prise en charge des besoins du patient
En 1898, il y a presque 125 ans, un groupe dévoué appelé Les Amis de L’Hôpital d’Ottawa a vu le jour à L’Hôpital Général, situé à l’époque à l’intersection des rues Water et Sussex. En 1951 naissent à leur tout Les Auxiliaires Civic, puis Les Auxiliaires Riverside en 1967. Ces trois groupes autonomes et distincts partagent un objectif commun : réunir des fonds pour satisfaire des besoins concrets à l’hôpital. Les choses n’ont pas changé jusqu’en 2021 quand les trois groupes fusionnent pour parler d’une seule voix – et deviennent une association plus puissante et efficace que jamais. La création des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa a revitalisé le désir de ses membres de soutenir l’Hôpital et ses patients.
Leur plus récent don exceptionnel de 2,5 millions de dollars fait partie d’un montant de plus 13 millions de dollars donnés à l’Hôpital au cours des dix dernières années.C’est grâce à ce soutien que l’Hôpital s’est procuré de l’équipement essentiel comme des moniteurs cardiaques et un nouvel appareil d’IRM.
« Nous sommes très attachés à notre encrage sur le terrain, qui nous permet de répondre aux besoins de l’Hôpital et des patients. Voilà ce qui nous anime. »
— Catherine Higgens, présidente, Conseil d’administration des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa
En plus de financer l’équipement qui sauve des vies, les Auxiliaires travaillent de façon étroite avec certaines équipes médicales, dont les Services psychosociaux, pour assurer aux patients des articles indispensables. Des tire-laits pour les nouveaux parents à l’armoire de dépannage pour les patients qui ont besoin de vêtements au moment d’obtenir leur congé, la générosité des Auxiliaires permet à l’Hôpital de répondre à des besoins concrets en temps réel.
« Ces gestes ou articles peuvent sembler insignifiants, mais leurs bienfaits pour les patients touchés sont puissants », déclare Catherine Higgens, présidente du Conseil d’administration des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa. « Nous sommes très attachés à notre ancrage sur le terrain, qui nous permet de répondre aux besoins de l’Hôpital et des patients. Voilà ce qui nous anime. »
Ce n’est pas la passion qui manque au sein du Conseil d’administration des Auxiliaires et chez sa poignée d’employés efficaces et ses bénévoles déterminés. Ensemble, ils assurent le fonctionnement fluide de plusieurs commerces générateurs de revenus, dont les boutiques de cadeau aux campus Civic et Général et la boutique des Auxiliaires Civic. Les Auxiliaires génèrent aussi des fonds par l’entremise de partenariats communautaires stratégiques, notamment avec plus de 60 marchands et membres de la communauté artistique d’Ottawa. Les marchands reçoivent des espaces sur un campus pour y vendre leurs produits, offrant ainsi à ces petites entreprises locales d’importants revenus et de la visibilité, tout en générant des revenus essentiels à la continuité des activités des Auxiliaires.
Fidèles à leur objectif de collecte de fonds au sein de l’Hôpital, les Auxiliaires apportent aussi un appui concret aux membres du personnel. Depuis 10 années, ils financent une bourse en soins infirmiers qui vise à aider à perfectionner les compétences de notre incroyable personnel infirmier. Tout au long de la pandémie, les Auxiliaires ont aussi exprimé leur reconnaissance envers les travailleurs de la santé en leur distribuant de la nourriture et des gâteries.
Même si les retombées de leurs efforts varient d’un projet à l’autre, la vision des Auxiliaires n’a pas vacillé depuis plus d’un siècle : faire une différence positive auprès des patients de L’Hôpital d’Ottawa et de l’ensemble de la communauté hospitalière.
Merci aux Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa pour votre dévouement durable et votre générosité envers les besoins des patients.
Ce don substantiel a une résonance toute particulière pour la famille Jones
La Jones Family Foundation a fait un don de 10 millions de dollars en soutien à la campagne Créons des lendemains et continue de faire la lumière sur la nécessité de donner à la recherche sur les maladies du rein et le don d’organes.
Dans le milieu des affaires, tout comme dans celui de la santé, les nombres revêtent une certaine importance. Le nombre de clients servis et de problèmes réglés. Le nombre de patients vus et de vies sauvées. Mais les nombres ne laissent entrevoir qu’une petite partie de la réalité.
C’est certes le cas de la famille Jones. Son parcours à L’Hôpital d’Ottawa a été jalonné de nombres critiques : 33, le nombre d’années depuis lequel June Jones vit avec une néphropathie à immunoglobuline (aussi appelée maladie de Berger), une forme de maladie rénale; 10, le nombre d’années depuis lequel elle survit grâce à la dialyse; 8, le nombre d’heures pendant lequel elle est très souvent branchée à un appareil d’hémodialyse.
Mais le nombre le plus important à ses yeux est le chiffre 1. June a besoin d’un nouveau rein, et la famille Jones espère fervemment en la découverte d’un traitement curatif.
C’est la raison pour laquelle June, son mari Russ Jones – le premier directeur des finances de Shopify avant sa retraite – et leurs deux enfants d’âge adulte ainsi que leurs familles ont fait un don de 10 millions de dollars à la campagne Créons des lendemains, par l’entremise de leur fondation familiale. Conscients du fait que l’espoir peut souvent se trouver dans les nombres, ils croient que leur don substantiel pourrait aider à trouver un traitement curatif pour les maladies du rein, une bonne fois pour toutes.
« Nous voulons aider les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa à avoir le soutien nécessaire pour trouver des moyens de guérir les patients, ici même, dans notre ville natale. »
— La famille Jones
La campagne Créons des lendemains vise à recueillir 500 millions de dollars afin de transformer la manière de dispenser les soins de santé partout dans le monde, en bâtissant l’hôpital le plus perfectionné en matière de technologies au Canada et en atteignant de nouveaux sommets dans la recherche et l’innovation.
La philanthropie constitue un maillon essentiel de la philosophie de la famille Jones. Cette dernière a donné généreusement à de nombreux organismes de bienfaisance et elle soutient depuis très longtemps la recherche sur les maladies du rein, par le biais de la Fondation du rein et de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. En fait, trois laboratoires de notre Centre de recherche sur les maladies du rein au Campus Général et à l’Unité d’hémodialyse du Campus Riverside portent le nom de leur Fondation.
Merci à la famille Jones pour sa générosité sans pareil et son intime conviction en l’existence d’un avenir meilleur. Grâce à votre combat inspirant en faveur du don d’organes ainsi qu’à votre soutien indéfectible aux soins de santé, la Ville et L’Hôpital d’Ottawa profitent de votre très grande générosité.
Entendre June Jones expliquer dans ses propres mots ce que c’est que d’attendre une deuxième greffe de rein et pourquoi la recherche est si importante.
Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.
Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
À bien des égards, Bryde Fresque est un spécimen rare. Il possède un goût pour la vie qui le distingue des autres. Cela, la Dre Carolyn Nessim, chirurgienne oncologue et chercheuse clinicienne à L’Hôpital d’Ottawa, l’a constaté quand M. Fresque a reçu un diagnostic qui l’a forcé à lutter pour sa vie contre une succession de rares problèmes de santé. Au bout du compte, une équipe d’experts aura été nécessaire pour arriver à diagnostiquer et à traiter son phéochromocytome, une tumeur rare qui a mis son avenir en péril.
Le parcours du jeune homme, qui a abouti au diagnostic d’une rare tumeur cancéreuse, a débuté en 2012, le lendemain de Noël. M. Fresque revenait de Napanee quand il a commencé à ressentir une douleur du côté gauche de son corps. Il a alors décidé de s’arrêter dans une pharmacie non loin d’Ottawa où, en le voyant plié de douleur, on lui a recommandé de se rendre à l’hôpital le plus près, un hôpital communautaire.
À peine arrivé à la salle d’urgence, M. Fresque a été transporté en ambulance à L’Hôpital d’Ottawa pour y recevoir des soins spécialisés. La douleur était alors intolérable. Une fois à l’Hôpital, on a constaté qu’il avait subi une rupture hémorragique spontanée de la glande suprarénale gauche et qu’il saignait abondamment. Heureusement, le jeune homme était entre bonnes mains : les radiologistes interventionnels ont pratiqué une embolisation d’urgence, une opération qui consiste à introduire un fil guide dans l’un des vaisseaux sanguins de la jambe, pour atteindre le vaisseau rupturé, près de la glande suprarénale. On injecte ensuite un produit pour colmater ce vaisseau et ainsi interrompre le saignement. Après l’opération, Bryde Fresque a séjourné dix jours à l’hôpital avant de pouvoir rentrer chez lui.
Les symptômes inhabituels se multiplient
Par la suite, Bryde Fresque, pourtant jeune et actif, a continué de sentir que quelque chose clochait. Impossible pour lui de se débarrasser de ses symptômes inhabituels : « Je me souviens que j’étais trempé de sueur, comme si mon corps n’arrivait pas à se refroidir. À la salle d’entraînement, je pouvais rester 15 minutes sous l’eau froide après avoir fait du vélo, sans voir de différence », explique-t-il.
À l’été 2013, il s’est soumis à une batterie de tests et de questions au Centre de cancérologie, dans l’espoir d’obtenir un diagnostic.
« Il avait des problèmes de santé très inhabituels, qui se manifestaient les uns après les autres. »
— Dre Carolyn Nessim
À 32 ans, Bryde Fresque n’aurait jamais pensé qu’il pouvait être atteint d’un cancer. « J’étais jeune et en santé, je ne fumais pas, je ne consommais pas de drogue et j’étais actif. D’ailleurs, au départ, mes symptômes se manifestaient seulement quand je faisais du sport. Mon corps surchauffait, même par temps froid, et j’étais incapable de me rafraîchir. »
« Nous nous réunissons les vendredis pour discuter de cas complexes, comme celui de M. Fresque. Tout le monde participe : le personnel d’oncologie médicale, de radio-oncologie, de pathologie, de radiologie et de chirurgie. Ensemble, nous examinons chaque cas pour déterminer la meilleure marche à suivre pour le patient. »
— Dre Carolyn Nessim
La rupture spontanée de la glande suprarénale de M. Fresque, six mois auparavant, est aussi venue compliquer le diagnostic. On a d’abord cru qu’il souffrait d’un gros hématome, un caillot résiduel qui se serait formé après l’interruption du saignement. « Il avait des problèmes de santé très inhabituels, qui se manifestaient les uns après les autres. Une rupture spontanée de la glande suprarénale, ça n’arrive que très rarement. Selon moi, le problème venait de la taille du caillot. Il dissimulait la tumeur qui se trouvait en dessous et la rendait difficile à détecter aux examens d’imagerie », explique la Dre Nessim.
À la recherche de la cause
Après quelque temps, M. Fresque a commencé à avoir de la difficulté à respirer et à se pencher dans certaines directions. Il a aussi remarqué qu’une distension était apparue sur son côté gauche. La théorie de l’hématome ne fonctionnait plus, car celui-ci aurait dû se résorber en quelques mois, selon la Dre Nessim. La médecin a alors envisagé la possibilité d’une tumeur.
C’est ainsi que le cas de Bryde Fresque a finalement atterri devant le comité de traitement des sarcomes de L’Hôpital d’Ottawa. « Nous nous réunissons les vendredis pour discuter de cas complexes, comme celui de M. Fresque. Tout le monde participe : le personnel d’oncologie médicale, de radio-oncologie, de pathologie, de radiologie et de chirurgie. Ensemble, nous examinons chaque cas pour déterminer la meilleure marche à suivre pour le patient. »
Le comité d’experts a décidé que la chirurgie était la meilleure option pour diagnostiquer la maladie de M. Fresque, mais aussi pour traiter ce dernier en retirant la tumeur qui minait considérablement sa qualité de vie. Vu la taille de la tumeur et le nombre d’organes qu’elle semblait avoir envahi selon les résultats d’imagerie, l’opération s’annonçait à la fois longue et complexe, et comportait des risques et des complications potentielles qu’une équipe spécialisée serait le mieux à même de prévenir. L’équipe chargée du traitement des sarcomes possédait l’équipement et les connaissances nécessaires pour réaliser une telle opération. D’ailleurs, l’Hôpital est l’un des trois centres de traitement des sarcomes de la province qui possède la désignation d’Action Cancer Ontario. Même si la tumeur de Bryde Fresque était un phéochromocytome plutôt qu’un sarcome, l’approche chirurgicale était la même.
Un rendez-vous préopératoire des plus inusités
À l’automne 2013, la masse de M. Fresque avait atteint la taille d’un bloc de béton. Fidèle à sa personnalité unique, ce grand amateur de l’Halloween a décidé de se présenter à son rendez-vous préopératoire le 31 octobre vêtu d’un déguisement d’Ironman fait maison!
Le 15 novembre, une impressionnante équipe de plus de 20 professionnels était rassemblée dans la salle d’opération. M. Fresque se rappelle avoir entendu la Dre Nessim raconter l’anecdote du rendez-vous alors qu’il était étendu sur la table d’opération. « Ensuite, elle s’est penchée vers moi et m’a dit “prends une grande inspiration, Ironman” alors qu’on m’intubait. »
Le jeune homme a dû s’en remettre entièrement à la Dre Nessim et à son équipe durant l’opération délicate de 12 heures. Celle-ci pouvait comporter plusieurs risques; même si le phéochromocytome de M. Fresque semblait non fonctionnel, le stress associé à la chirurgie aurait pu stimuler la tumeur et lui faire sécréter de l’adrénaline, une hormone susceptible de faire gravement augmenter la pression artérielle. L’équipe a administré au patient des médicaments particuliers pour éviter que cela ne se produise.
« Je me sens privilégiée chaque fois que je peux aider un patient. »
— Dre Carolyn Nessim
Juste avant de se rendre dans la salle d’opération pour réaliser l’épineuse chirurgie, la Dre Nessim a étudié les résultats d’imagerie et visualisé, dans l’ordre, chaque étape à suivre pour retirer la tumeur. La médecin était entourée d’une équipe hautement spécialisée comprenant un urologue, un chirurgien thoracique, un chirurgien hépato-biliaire et pancréatique, et deux anesthésistes. « Ce n’était pas un cas banal », résume t-elle.
L’équipe a retiré le rein et la glande suprarénale gauches de Bryde Fresque, ainsi que le tiers de son pancréas. Elle a aussi réséqué, puis reconstruit, son côlon, son intestin et son diaphragme, et a retiré sa rate, une rate accessoire – présente chez certains patients –, dix nœuds lymphatiques et l’hématome. Heureusement, la Dre Nessim a également pu retirer la tumeur en entier. L’opération a été un succès.
Des réponses
Bryde Fresque a passé 40 jours à l’hôpital après l’opération, et c’est durant son séjour qu’il a finalement obtenu une explication pour ses symptômes. On lui a diagnostiqué un phéochromocytome, une tumeur rare et parfois cancéreuse qui se forme en général sur l’une des deux glandes suprarénales, situées au-dessus des reins. Dans environ 10 % des cas, la tumeur se propage à d’autres parties du corps. Le danger du phéochromocytome, c’est qu’il peut sécréter une hormone appelée adrénaline en quantité excessive, ce qui fait grimper la pression artérielle et peut rendre les gens malades. Par contre, la tumeur de M. Fresque était non fonctionnelle, ce qui signifie qu’elle ne sécrétait pas d’adrénaline ou très peu, compliquant ainsi l’établissement d’un diagnostic avant la chirurgie. Qui plus est, les tests urinaires du jeune homme visant à détecter la présence de marqueurs de l’adrénaline étaient négatifs.
« L’Hôpital d’Ottawa est très bien placé pour étudier et traiter cette tumeur rare, mais dangereuse. »
— Dr Neal Rowe
« Voilà qui pourrait expliquer pourquoi il avait chaud et suait abondamment. Sa tumeur sécrétait peut-être une quantité subclinique d’adrénaline. Elle était bien cancéreuse », indique la Dre Nessim.
L’expertise dans les phéochromocytomes
Une bonne partie de la recherche qui s’effectue à l’Hôpital et ailleurs dans le monde se concentre sur la détection et le traitement rapides du phéochromocytome. Le Dr Neal Rowe, urologue clinicien à L’Hôpital d’Ottawa, mène des recherches sur ce type de tumeur : « Nous savons que certains gènes augmentent le risque de développer un phéochromocytome. En les repérant chez des patients, nous pouvons tester les membres de leur famille, ce qui permet de détecter la tumeur rapidement et d’étudier les facteurs biologiques qui mènent à sa formation. » Selon lui, ce type de tumeur touche environ une à deux personnes sur 100 000.
« Grâce à la Dre Nessim et à l’équipe de L’Hôpital d’Ottawa, j’ai retrouvé la santé. Je peux maintenant vivre ma vie comme jamais. J’ai épousé la femme de mes rêves, et je suis devenu père. »
— Bryde Fresque
« L’Hôpital d’Ottawa est très bien placé pour étudier et traiter cette tumeur rare, mais dangereuse. Nous avons un groupe collaboratif d’experts en endocrinologie et en génétique médicale, ainsi qu’une équipe d’anesthésistes et de chirurgiens dédiés. Grâce à nos recherches et à nos diverses initiatives nationales, je crois que nous nous démarquons », ajoute le Dr Rowe.
Aller de l’avant, viser plus haut et redonner
Aujourd’hui, sept ans après l’opération, le cancer de Bryde Fresque ne montre aucun signe de récidive. Il lui a fallu du temps, mais le jeune homme a repris son mode de vie actif et il est très reconnaissant des soins qu’il a reçus. Lui et son épouse ont d’ailleurs gravi le mont Kilimandjaro, en Tanzanie, ainsi que le col le plus élevé au monde, situé dans la chaîne Annapurna de l’Himalaya, au Népal, dans le but d’amasser des fonds et de sensibiliser les gens aux cancers endocriniens rares – tout cela alors que M. Fresque était toujours considéré comme un patient atteint du cancer.
« Avoir un cancer, ou simplement tomber malade, ça change une vie. Grâce à la Dre Nessim et à l’équipe de L’Hôpital d’Ottawa, j’ai retrouvé la santé. Je peux maintenant vivre ma vie comme jamais. J’ai épousé la femme de mes rêves, et je suis devenu père », affirme M. Fresque, avant d’ajouter : « Honnêtement, je pense que si j’avais été ailleurs, si on m’avait confié à quelqu’un d’autre, je ne serais probablement pas ici aujourd’hui. J’en suis certain. »
C’est pourquoi M. Fresque organise chaque année une fête d’Halloween, connue sous le nom de « Spadinaween », pour amasser des fonds en appui à l’Hôpital. Il a recueilli plus de 10 000 $ jusqu’à maintenant, et même la Dre Nessim vient faire un tour.
Un lien particulier unit toujours le patient et la médecin; M. Fresque s’est même porté volontaire pour aider la Dre Nessim à mener un projet de recherche mondial sur les sarcomes. Pour le jeune homme, c’est un honneur d’aider d’autres patients. « Pour moi, ce qui a bouclé la boucle, c’est quand on m’a invité à participer à une étude internationale – avec la Dre Nessim et d’autres médecins du Royaume-Uni, de l’Italie, des Pays-Bas et de l’Australie – pour améliorer l’expérience des patients. Si je peux transformer quelque chose de négatif en positif, vous pouvez compter sur moi! »
Le fait de voir Bryde Fresque profiter de la vie aujourd’hui rend plus supportables les journées interminables et éreintantes passées en salle d’opération et la recherche constante de réponses. « C’est pour ça que je fais ce travail. C’est ma plus grande joie et ma plus belle récompense, affirme la Dre Nessim. Je me sens privilégiée chaque fois que je peux aider un patient. »
Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.
Catégories : Cancer, Recherche de calibre mondial, Soins aux patients
Il existe une berceuse hindoue que Kalpana Prasad a chantée pendant de nombreuses années, d’abord pour ses filles quand elles étaient bébés, puis à ses petits-enfants au fur et à mesure de leur naissance. C’est la première berceuse qu’elle a réussi à chanter après son AVC en 2021, ce qui l’a confortée dans l’idée qu’elle était en voie de guérison. Et elle attribue tout cela aux soins exceptionnels qui lui ont été prodigués à L’Hôpital d’Ottawa.
La musique a joué un rôle majeur dans la vie de Kalpana. Cette économiste retraitée de la fonction publique fédérale a appris à jouer de la musique classique indienne dans son pays d’origine, et ce n’est sans doute pas surprenant que c’est en regardant, chez eux à Ottawa, une émission musicale avec son mari Rakesh en janvier dernier qu’elle a soudainement perdu toute sensation dans sa main droite.
« J’ai su qu’il s’agissait d’un AVC, juste à la manière dont ma main s’est engourdie ».
Kalpana Prasad
« J’ai su qu’il s’agissait d’un AVC, juste à la manière dont ma main s’est engourdie » raconte Kalpana, qui a demandé à Rakesh d’appeler au plus vite une ambulance.
« C’est arrivé si vite — aucun signe avant-coureur, rien, de dire Rakesh. Je suis reconnaissant qu’elle soit encore avec nous ».
Les ambulanciers paramédicaux ont conduit Kalpana à l’Urgence du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa, qui est spécialisé dans la prévention des AVC, les soins aux patients qui en sont atteints et leur rétablissement. Cela est arrivé en pleine pandémie, et sa famille n’a pas pu facilement lui rendre visite, mais, selon Kalpana, le personnel médical et les aides en soins de santé ont su combler cette absence. C’est la voix chargée d’émotion qu’elle se souvient d’une employée en particulier.
« Elle a été comme une mère pour moi, si douce, si attentionnée. Cela m’a étonnée qu’une parfaite étrangère soit si gentille. À l’image des soins dispensés à L’Hôpital d’Ottawa; tout le monde était vraiment gentil ».
« Elle a été comme une mère pour moi, si douce, si attentionnée. Cela m’a étonnée qu’une parfaite étrangère soit si gentille ».
Kalpana Prasad
Pendant deux jours, Kalpana avait perdu l’usage de la parole en raison de son AVC. La plus jeune fille du couple, Ruchi Prasad, interniste dans le Maryland, a fréquemment discuté avec les médecins de l’état de santé de sa maman. Kalpana revoit Ruchi implorant le personnel médical de « l’aider à retrouver sa voix, car ma maman adore chanter! ».
C’est la berceuse hindoue que Kalpana a d’abord réussi à fredonner, puis à chanter, et elle en a envoyé un enregistrement à ses filles. Lorsque sa fille aînée Reshma Mathur a entendu la chanson, elle a dit, en larmes, « Maman, tout ira bien ».
Les soins prodigués à Kalpana à L’Hôpital d’Ottawa ont englobé des séances de physiothérapie et d’orthophonie, et bien qu’elle ait encore quelques petits problèmes de langage, elle est extrêmement reconnaissante d’être en vie. Cette gratitude a donné l’idée à la famille Prasad de créer le Fonds de dotation en héritage de la famille Rakesh et Kalpana Prasad/Mathur en faisant un don fort généreux. Le Fonds appuie la recherche sur les maladies du cœur et l’AVC à L’Hôpital d’Ottawa.
« Nous croyons que nous venons du néant et que nous retournons vers le néant. Notre idée est d’inspirer d’autres membres de la collectivité, notamment d’autres membres de la communauté indo-canadienne, car cela peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment ».
Rakesh Prasad
« Je dois faire quelque chose pour cet Hôpital qui nous a littéralement sauvés », ajoute Kalpana. Rakesh abonde dans son sens, en disant que L’Hôpital d’Ottawa lui a aussi sauvé la vie lorsque des médecins ont découvert que ses artères coronaires étaient bouchées 20 ans plus tôt et lui ont implanté deux endoprothèses (stents).
« Nous croyons que nous venons du néant et que nous retournons vers le néant, de dire Rakesh, en faisant référence à un célèbre proverbe hindou. Notre idée est d’inspirer d’autres membres de la collectivité, notamment d’autres membres de la communauté indo-canadienne, car cela peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment. Nous avons la responsabilité d’aider cette collectivité que nous apprécions tant ».
Et il y a tant d’autres choses à apprécier, notamment, bien entendu, chanter.
L’Hôpital d’Ottawa est un important hôpital universitaire d’enseignement et de recherche fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.
Catégories :
Un don de 10 millions de dollars de la Taggart Parkes Foundation qui façonnera l’avenir d’Ottawa
Un don de 10 millions de dollars de la Taggart Parkes Foundation qui façonnera l’avenir d’Ottawa
Nous savons tous que la qualité d’une fondation est généralement garante de sa stabilité et de sa longévité et qu’il en va de même d’une construction, d’une famille ou d’une collectivité. Cette vérité s’applique également à Ottawa, une ville qui peut compter sur la vision et la générosité de clans comme la famille Taggart.
Présente à Ottawa depuis près de 75 ans, la société de construction primée Taggart Group of Companies a fait la preuve de sa capacité unique de créer des structures et des communautés durables – en transformant des terrains vacants en milieux habitables accueillants et propices à la marche.
Depuis la première acquisition d’un terrain du secteur ouest d’Ottawa pour loger nos héros revenus de la guerre, les Taggart ont créé une série d’entreprises comptant un effectif considérable au fil de leur parcours jalonné de succès. Avec la Taggart Parkes Foundation, un organisme sans but lucratif administré par la famille, ils vont plus loin en se donnant pour mission de faire d’Ottawa une ville encore plus conviviale et chaleureuse. Qu’il s’agisse d’outiller les jeunes plus vulnérables, d’améliorer la santé de la collectivité ou de soutenir la recherche sur le cancer, le nom Taggart est associé à d’innombrables initiatives dans notre ville depuis trois générations.
En faisant un don de 10 millions de dollars à la campagne « Créons des lendemains », la Taggart Parkes Foundation investit encore une fois dans notre collectivité et notre avenir, pour révolutionner les soins de santé, mais aussi afin de façonner l’avenir de notre ville pour les générations à venir.
La campagne « Créons des lendemains », qui a pour objectif d’amasser 500 millions de dollars, amorce la réalisation d’une vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier – par la construction de l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et le soutien aux recherches révolutionnaires et aux projets novateurs de demain.
Merci à la Taggart Parkes Foundation de s’engager activement envers notre collectivité et de nous inspirer par sa générosité.
À propos de la campagne « Créons des lendemains »
Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.
Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
La Northpine Foundation remet 20 millions de dollars à la campagne « Créons des lendemains »
La Northpine Foundation est un jeune organisme de bienfaisance qui investit dans des projets novateurs qui favorisent le changement durable et permet aux populations les plus marginalisées du Canada de s’épanouir.
Pour cet organisme qui a pour mission d’être un moteur de changement positif et d’être au service des communautés aux prises avec des désavantages économiques et sociaux, un avenir meilleur est indissociable d’une santé meilleure.
En faisant ce don substantiel de 20 millions de dollars à l’Hôpital d’Ottawa, la Northpine Foundation investit résolument dans l’avenir des soins de santé – non seulement à Ottawa, mais à l’échelle nationale – et fait un pas de plus pour offrir un avenir meilleur aux populations qu’elle sert.
L’ambitieuse campagne « Créons des lendemains », qui a pour objectif d’amasser 500 millions de dollars, marque le début de la réalisation d’une vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier – en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain. Avec le don de la Northpine Foundation, la somme récoltée jusqu’ici s’élève à plus de 216 millions de dollars.
« Nous voulons provoquer un changement inédit, marquant et durable et nous croyons que c’est en investissant dans un avenir plus sain que nous amènerons ce changement. »
— Aatif Baskanderi, PDG de la Northpine Foundation
Reflétant la bienveillance qui fait partie des valeurs fondamentales de la Northpine Foundation et sa ferme détermination à améliorer les conditions de vie au Canada, ce don substantiel aura de profondes répercussions sur les soins de santé offerts dans ce pays. Il ne fait aucun doute que sa volonté de changer le cours des choses servira d’inspiration à d’autres donateurs qui, suivant son exemple, poseront un geste qui marquera les générations à venir.
Merci à la Northpine Foundation de mettre son audace et sa créativité au service des communautés canadiennes, ainsi que pour son extraordinaire générosité.
À propos de la campagne « Créons des lendemains »
Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.
Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
« Nous espérons que notre don incitera d’autres personnes à suivre notre exemple. »
— Rob Ashe et Sandra Herrick
« Nous espérons que notre don incitera d’autres personnes à suivre notre exemple. »— Rob Ashe et Sandra Herrick
Montrer l’exemple avec un don de 10 M$ à la campagne « Créons des lendemains »
Quand Rob Ashe a commencé à faire du bénévolat pour la Fondation civique, en 1995, il était loin de se douter que sa femme, Sandra Herrick, et lui contribueraient un jour à une vision qui allait métamorphoser les soins de santé pour les générations à venir.
À présent, en faisant un don de 10 millions de dollars à L’Hôpital d’Ottawa, le couple espère donner un premier élan à la plus ambitieuse campagne de financement de toute l’histoire d’Ottawa.
Avec la campagne « Créons des lendemains », qui a pour objectif d’amasser 500 millions de dollars, L’Hôpital d’Ottawa amorce la réalisation de sa vision qui transformera les soins de santé dans le monde entier – en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain.
Ce don extraordinaire porte donc la somme totale récoltée jusqu’ici à 216 millions de dollars.
Il y a longtemps que Rob et Sandra soutiennent activement la communauté d’Ottawa, qu’il s’agisse du YMCA, du Repaire jeunesse d’Ottawa, du financement du poste d’entrepreneur en résidence de l’École de gestion Telfer ou de diverses initiatives dans le domaine de la santé mentale. La décision d’appuyer la campagne « Créons des lendemains » – par le travail de Rob pour la campagne et par ce don – a donc été facile à prendre, sachant qu’elle permettrait d’attirer de nouveaux experts en santé à Ottawa et, en fin de compte, d’améliorer des services critiques comme les soins de courte durée en santé mentale.
Rob, qui a fait partie d’organisations comme Cognos et IBM et s’est joint au conseil d’administration de Shopify, sait à quel point il est important d’investir dans les gens. En faisant ce don considérable, Rob et Sandra misent sur les experts de L’Hôpital d’Ottawa – des esprits parmi les plus brillants au monde. Ainsi, cet investissement bénéficiera par ricochet à d’innombrables membres de la collectivité.
Merci, Rob et Sandra, de votre générosité incroyable, de votre travail bénévole et de nous aider à transformer les soins de santé pour les générations à venir.
À propos de la campagne « Créons des lendemains »
Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.
Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
Le don le plus élevé de toute l’histoire du milieu de la santé à Ottawa
Depuis longtemps, à Ottawa, le nom Greenberg est synonyme d’engagement communautaire et d’innombrables œuvres philanthropiques. Depuis 1955, année où les Greenberg ont créé le groupe Minto, les membres de la famille laissent leur marque dans la collectivité. D’ailleurs, rares sont les aspects de la ville qui ne reflètent pas, d’une manière ou d’une autre, l’esprit généreux des Greenberg.
Aujourd’hui, en faisant le don le plus élevé de toute l’histoire du milieu de la santé à Ottawa – une somme colossale de 25 millions de dollars versée à la campagne « Créons des lendemains » –, Roger Greenberg, président de la campagne et président exécutif du conseil du groupe Minto, ses quatre frères, sa sœur et sa cousine, tous actionnaires du groupe Minto, laissent un héritage durable et confirment leur rôle de piliers de la collectivité.
Ce don exceptionnel marque le coup d’envoi de notre campagne « Créons des lendemains » – la plus ambitieuse de l’histoire d’Ottawa – pour récolter 500 millions de dollars. Avec cette campagne de financement, nous amorçons la concrétisation de notre vision qui transformera les soins de santé en construisant l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé du Canada et en appuyant les recherches révolutionnaires et les projets novateurs de demain.
Pour les membres du groupe Minto, animés par la volonté de laisser aux générations futures un monde meilleur et forts de leurs racines ancrées dans la ville d’Ottawa depuis 65 ans, la décision d’appuyer cette campagne est hautement personnelle et laissera une empreinte indélébile.
Merci, chère famille Greenberg, pour votre leadership, pour votre générosité extraordinaire et pour ce geste qui catalysera la transformation des soins de santé à Ottawa et dans le monde entier.
À propos de la campagne « Créons des lendemains »
Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.
Découvrez comment nous créerons l’établissement de santé le plus perfectionné au pays, doté des outils les plus modernes, pour offrir à la population un accès aux soins nécessaires, à l’endroit le plus propice et aux fournisseurs de soins les plus compétents.
Grâce à notre modèle collaboratif unique, amenant cliniciens et chercheurs à travailler main dans la main, les patients d’Ottawa – et du monde entier – bénéficieront de découvertes révolutionnaires.
Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
John Bookalam a vécu la plupart de sa vie à Goose Bay au Labrador, où il carbure véritablement au plein air. Il adore partir à l’aventure, notamment à vélo et à skis dans d’autres pays. Ce conseiller en orientation chérit encore davantage ces moments depuis qu’il a eu besoin d’une neurochirurgie tout à fait imprévue à L’Hôpital d’Ottawa.
Tout a commencé à la fin de l’hiver 2017 après avoir donné une leçon de ski. Il s’affairait à sortir son équipement de son VUS lorsqu’il s’est violemment heurté le derrière de la tête sur le hayon arrière. D’abord inquiet d’avoir subi une commotion cérébrale, John a rapidement éliminé cette possibilité grâce à sa formation en premiers soins. Il a toutefois consulté son médecin de famille une semaine plus tard. Une échographie a alors révélé ce qui semblait être un hématome, soit une accumulation de sang à l’extérieur d’un vaisseau sanguin qui se résorbe normalement sans traitement. « J’ai dû revoir mon médecin la semaine suivante. C’est là que j’ai su que l’hématome était passé de 4 à 8 cm à l’échographie », explique John.
« J’étais tellement nerveux. J’arrivais à peine à réfléchir. »
— John Bookalam
La situation tourne au cauchemar
Son équipe de soins à Goose Bay l’a surveillé étroitement pendant bien des semaines, mais il a commencé à avoir des symptômes similaires à ceux de la grippe à la fin du mois de mai. « J’étais brûlant de fièvre. Je me suis immédiatement rendu à l’urgence de l’hôpital près de chez moi. Ces symptômes n’auguraient rien de bon », ajoute John.
Une tomodensitométrie a permis de constater que l’hématome était passé de 8 cm à 10,6 cm : le problème était en train de devenir intenable. Il avait besoin d’une équipe chevronnée en neurochirurgie, mais il n’y en a pas à Terre-Neuve-et-Labrador. Comme il a des racines en Ontario, il s’est tourné vers sa bonne amie Nadia Marshy, qui habite Ottawa, pour obtenir des conseils.
Nadia se souvient parfaitement du jour où elle a reçu l’appel de « Labrador John », un surnom qu’elle lui a donné au fil de leurs aventures à vélo. Elle était assise à son bureau lorsqu’elle a décroché le téléphone. John était à bout de nerfs. « Je savais qu’il avait subi un violent coup à la tête qui avait provoqué une grosse bosse des semaines auparavant, mais j’avais présumé qu’il était guéri depuis. John m’a dit que non seulement la bosse était beaucoup plus grosse, mais qu’il éprouvait une douleur constante », se souvient Nadia.
« Elle a joué un rôle vital en proposant L’Hôpital d’Ottawa pour la chirurgie urgente dont j’avais besoin pour ne pas mourir. »
— John Bookalam
Tendre la main à nos spécialistes en neurochirurgie
Après cet appel, Nadia était hors d’elle-même. Elle savait qu’il s’agissait d’une urgence médicale. « J’étais assise dans mon bureau ensoleillé du centre-ville d’Ottawa à proximité de L’Hôpital d’Ottawa et de ses innovations et de ses services de calibre mondial. Mon grand ami avait cette grosse masse infectée de la taille d’un pamplemousse et avait désespérément besoin d’aide à des milliers de kilomètres de là. »
Nadia s’est efforcée de mettre John en contact avec l’équipe de neurochirurgie de l’Hôpital. Elle avait pu constater ses compétences en 2012 après que le DrJohn Sinclair ait réalisé deux chirurgies qui ont sauvé la vie d’un de ses proches. « J’ai donné ses coordonnées à Labrador John. Quelques jours plus tard, il s’envolait vers Ottawa », poursuit-elle.
Nadia a été une précieuse alliée dans sa lutte. « Elle a joué un rôle vital en proposant L’Hôpital d’Ottawa pour la chirurgie urgente dont j’avais besoin. »
Après son atterrissage à l’aéroport d’Ottawa, John s’est rendu directement au Campus Civic avec tous ses documents en main. Il a rencontré le Dr Howard Lesiuk, neurochirurgien, et le Dr Daniel Peters, chirurgien plasticien, et leur a remis ses examens de tomodensitométrie. Ils ont jugé que la situation était encore pire que prévu et que John devait être opéré le plus rapidement possible. « J’étais tellement nerveux. J’arrivais à peine à réfléchir », se souvient John.
Une découverte à glacer le sang
La chirurgie s’annonçait longue et difficile et a révélé un problème bien plus grave que ce que John avait imaginé à son départ pour Ottawa. Les médecins ont découvert un lymphome non hodgkinien sur le côté arrière droit de son crâne et une partie de son crâne était gravement infectée. Bien que la nouvelle ait été dévastatrice, John se souvient des paroles rassurantes prononcées par le Dr Peters avant la chirurgie. « Il a dit que j’avais un cœur solide et des poumons formidables et que les deux m’aideraient pendant cette intervention complexe. »
« Nous avons la chance d’avoir tout près de nous certains des plus brillants esprits et des chirurgiens les plus habiles de la planète. Je suis convaincue que personne n’aurait pu faire ce qu’ils ont accompli pour Labrador John. C’est ce qui lui a finalement sauvé la vie. »
— Nadia Marshy
De son côté, Nadia se souvient que la douleur que John endurait depuis tant de semaines avait déjà commencé à s’atténuer après la chirurgie. « Il a reçu des soins exceptionnels. La nuit avant la chirurgie, il était faible et avait une douleur insoutenable. Il ne pouvait même pas lever la tête. Le lendemain, il pouvait poser la tête sur l’oreiller et se reposer sans douleur. »
John a ensuite été transféré au Centre de cancérologie du Campus Général pour y passer des examens qui allaient révéler des précisions sur son cancer. « Une équipe extraordinaire a réalisé une longue intervention pour diagnostiquer le type du lymphome. »
Lymphome primitif du système nerveux central
Après avoir reçu le diagnostic de lymphome primitif du système nerveux central, John a commencé une chimiothérapie à Ottawa avant de retourner chez lui pour poursuivre les soins au centre de cancérologie de St. John’s.
Le lymphome primaire du système nerveux central est une forme peu fréquente de lymphome non hodgkinien. Il naît dans le cerveau ou la moelle épinière, dans les membranes qui recouvrent et protègent le cerveau et la moelle épinière, ou dans les yeux. Ce type de cancer est plus fréquent chez les personnes âgées. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 65 ans.
D’autres examens ont révélé que John avait un lymphome diffus à grandes cellules B, soit une forme agressive.
Après des mois de traitements, il a enfin reçu une bonne nouvelle le 26 février 2018 : il n’avait plus de cellule cancéreuse.
« Après presque quatre ans, je n’ai plus de cellule cancéreuse et je me suis rétabli de trois chirurgies à la tête. J’ai repris le ski de fond et les marathons de vélo sur route. »
— John Bookalam
Pas encore sorti du bois
Son cheminement était toutefois loin d’être terminé. John est retourné à Ottawa pour avoir une autre chirurgie en raison d’une ostéomyélite à la base du crâne, une infection invasive. Les autres traitements reçus près de chez lui s’étaient révélés inutiles. John avait de nouveau besoin de soins spécialisés.
L’Hôpital d’Ottawa a encore réuni une équipe chevronnée pour réaliser l’opération difficile appelée « débridement », qui exige la création d’un nouvel approvisionnement en sang vers le crâne. L’intervention consiste à retirer non seulement tout l’os infecté du crâne, mais aussi une lisière d’os sain qui l’entoure. « L’équipe a cureté l’os jusqu’à ce qu’il ne présente plus aucun signe d’infection, puis elle a réalisé une greffe de peau à l’arrière de ma tête », ajoute John. « La seconde partie de l’opération était encore plus complexe, car elle exigeait la prise d’une artère dans mon dos pour la transplanter sur ma tête, de sorte à approvisionner en sang l’arrière du crâne à partir des oreilles. Sans les Drs Shiga et Lesiuk, je n’aurais pas la qualité de vie que j’ai aujourd’hui. »
« J’ai beaucoup de gratitude envers les chirurgiens et les membres du personnel de L’Hôpital d’Ottawa. J’espère que mon histoire incitera des gens à faire un don pour que d’autres patients puissent retrouver une qualité de vie comme celle dont je me réjouis aujourd’hui. »
— John Bookalam
En raison du débridement, John a perdu une quantité importante d’os à l’arrière du crâne, alors il doit aujourd’hui y faire très attention. Il porte un casque même lorsqu’il conduit pour protéger son cerveau, mais ses aventures continuent. John est très reconnaissant pour chaque jour et chaque sortie. « Après presque quatre ans, je n’ai plus de cellule cancéreuse et je me suis rétabli de trois opérations à la tête. J’ai repris le ski de fond et les marathons de vélo sur route. »
Nadia est aussi reconnaissante de ce dont elle a été témoin. « Nous avons la chance d’avoir tout près de nous certains des plus brillants esprits et des chirurgiens les plus habiles de la planète. Je suis convaincue que personne d’autre n’aurait pu faire ce qu’ils ont fait pour Labrador John. C’est ce qui lui a finalement sauvé la vie. »
John du Labrador continue de dire merci
La gratitude de John va au-delà des mots. Il a d’abord rendu hommage à son équipe de soins par l’entremise des Prix de gratitude. C’est la note spéciale qu’il a reçue en retour de la part de la Dre Sarah Shiga, qui a participé à la deuxième chirurgie, qui l’a profondément ému. « Elle m’a écrit une belle lettre à la main. C’est l’une des lettres les plus touchantes que j’aie reçues », confie John
L’homme de 73 ans ne s’est pas arrêté là. Il est devenu membre du Conseil du PDG de l’Hôpital lorsqu’il s’est engagé à soutenir notre hôpital par un don de 1 000 $ chaque année. « J’ai beaucoup de gratitude envers les chirurgiens et les membres du personnel de L’Hôpital d’Ottawa. J’espère que mon histoire incitera des gens à faire un don pour que d’autres patients puissent retrouver une qualité de vie comme celle dont je me réjouis aujourd’hui. »
Nadia est tout aussi heureuse de voir son ami reprendre une vie active. « C’est fantastique de voir Labrador John complètement rétabli, gravir des collines difficiles à vélo et parcourir des distances incroyables. Ces chirurgiens lui ont rendu sa vie. Il ne tient jamais un moment pour acquis », conclut-elle.
John l’affirme. « Je vais donner 1 000 $ chaque année à L’Hôpital d’Ottawa jusqu’à mon décès. »
Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.
Catégories : Neurologie, Prix de gratitude, Soins aux patients
Darlene Kulig est une artiste primée dont les peintures sont qualifiées d’audacieuses, de joyeuses et d’accrocheuses. Né à Ottawa et aujourd’hui Torontoise, Darlene donne vie à des lieux et à des paysages canadiens uniques par son art spirituel semi-abstrait.
Son neveu Craig est décédé en 2016 à l’âge de 23 ans d’un rare type de cancer. Ce fut une perte dévastatrice pour sa famille. Le père de Craig, Bruce Kulig, a alors voulu fait quelque chose pour perpétuer la mémoire de son fils. Il a donc lancé une campagne de financement pour le fonds commémoratif Craig Kulig avec L’Hôpital d’Ottawa. Mise au courant de la campagne, Darlene a décidé de recourir à son art pour accroître la portée.
Elle a commencé à vendre des ensembles de cartes à l’effigie de ses œuvres d’art et remis les profits de la vente à l’Hôpital. L’arrivée de la pandémie l’a amenée à modifier sa campagne. Elle a créé de superbes masques et entamé leur vente pour verser de nouveau une portion des profits au fonds commémoratif.
La mémoire de Craig est maintenant perpétuée par les innombrables philanthropes qui ont soutenu son fonds commémoratif et la recherche sur le cancer – une recherche qui aidera d’autres patients et leur famille, comme l’espérait la famille de Craig.
Q : Dites-nous ce qui a inspiré votre campagne de financement au profit de L’Hôpital d’Ottawa.
R : En 2016, nous avons perdu notre cher neveu Craig Kulig, âgé de 23 ans, à cause d’un type agressif et rare de cancer. Craig a reçu des soins extraordinaires empreints de compassion de l’équipe de médecins et d’infirmières de L’Hôpital d’Ottawa. Depuis son décès, mon frère Bruce essaie d’amasser 100 000 $ pour perpétuer la mémoire de Craig.
En tant qu’artiste et tante, j’ai entamé un processus de deuil et pris conscience de mon besoin de créer une peinture à la mémoire de Craig. J’ai peint « Dragonfly Ascending into Twilight », qui représente le lac Granite, où Craig a passé sa jeunesse. Nous avons fait don de la grande estampe numérique de cette peinture porteuse de sens, qui est maintenant affichée dans le Service d’oncologie de l’Hôpital.
Q: Expliquez en quoi consiste votre campagne de financement.
R : Au début de la pandémie, le fabricant de masques BYOM m’a demandé si j’aimerais avoir mes peintures de paysages canadiens sur ses masques. Il a demandé à chaque artiste contacté de se jumeler à un organisme caritatif. Nous avons donc créé une superbe ligne de masques pour adultes et pour enfants. Tous les profits sont remis au fonds commémoratif Craig Kulig. Jusqu’à présent, nous avons amassé plus de 16 000 $ grâce à la vente de ces masques. Nous avons aussi créé un magnifique calendrier mural de 2022 et des ensembles de cartes de Noël inspirées de mon art.
« Je crois que nos efforts de collecte de fonds vont faire la différence. Nous espérons que d’autres personnes et familles pourront bénéficier de meilleurs résultats. »
— Darlene Kulig
Q: A-t-il été facile d’organiser une activité communautaire de collecte de fonds par l’entremise de notre Fondation?
R : Mon frère Bruce a créé le fonds commémoratif Craig Kulig par l’entremise de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. Ce fut une expérience formidable de travailler avec leur équipe pour promouvoir nos masques, continuer à recueillir de l’argent pour le fonds de Craig et sensibiliser les gens à la recherche de pointe réalisée à L’Hôpital d’Ottawa.
Q: Que diriez-vous à une personne qui envisage de faire un don à L’Hôpital d’Ottawa?
A: Je crois que nos efforts de collecte de fonds vont faire la différence. Nous espérons que d’autres personnes et familles pourront bénéficier de meilleurs résultats. Cela demande du temps et des dons indispensables. L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche de premier plan auquel nous sommes fiers d’être associés.
Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.
Catégories : Cancer, Cancer, Recherche de calibre mondial
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