Dan MacMillan a cru pendant longtemps qu’il pouvait contrôler tous les aspects de sa vie. Sa théorie était simple : s’il s’en tenait à luimême, baissait la tête et travaillait dur, il pouvait surmonter tout ce que la vie mettait sur son chemin. Pendant un certain temps, cette approche a bien fonctionné pour lui. Après tout, elle a fonctionné pendant ses années à l’université, qui ont mené à l’obtention d’un baccalauréat en économie de l’Université d’Ottawa et à une brillante carrière en tant que viceprésident et conseiller en gestion du patrimoine à BMO Nesbitt Burns. Toutefois, en 2020, au moment même où la pandémie de COVID19 touchait Ottawa, Dan a reçu des nouvelles bouleversantes qui allaient l’obliger à lâcher prise. À seulement 51 ans, il a entendu ces mots qui ont chamboulé sa vie : « vous avez le cancer ».

Dan MacMillan reçoit son premier traitement de chimiothérapie à l’Hôpital.

« Lorsque nous avons reçu le diagnostic de Dan, nous avons pleuré. »

– Jenny Chen

Tout a commencé par une éruption cutanée, des sueurs nocturnes excessives et une enflure au cou telle qu’il ne pouvait plus attacher ses chemises. « Mon cou était devenu si épais que je ressemblais à l’incroyable Hulk », explique Dan. Ils ont d’abord pensé à une infection virale mineure, mais lorsque ses symptômes ont progressé, la compagne de Dan, Jenny Chen, s’est inquiétée et l’a incité à prendre rendez-vous avec son médecin. « Jenny a été la force motrice qui m’a encouragé à me faire examiner, souligne Dan. Si elle n’avait pas été là, j’aurais attendu encore plus longtemps. »

Après des mois de tests, de biopsies des nœuds lymphatiques et de la moelle osseuse, Dan a reçu un diagnostic de lymphome à petits lymphocytes, un cancer que l’on trouve principalement dans les nœuds lymphatiques. Bien qu’il ait été détecté à un stade précoce, un diagnostic de cette ampleur a été bouleversant. « Lorsque nous avons reçu le diagnostic de Dan, nous avons pleuré », confie Jenny.

C’était le début d’un cheminement fort en émotions pour recevoir des traitements et des soins contre le cancer à L’Hôpital d’Ottawa.

Jenny a demandé Dan en mariage à mi-chemin de sa chimiothérapie de six mois.

Q : Qu’est-ce qui vous a incité à soutenir notre l’hôpital et pourquoi estimez-vous important de donner? 

Jenny : Avant le diagnostic de Dan, je voulais soutenir L’Hôpital d’Ottawa. J’étais touchée par la qualité des soins offerts aux patients et je voulais offrir mon aide.

Quand Dan a reçu le diagnostic, j’étais à ses côtés en tant qu’amie. Pendant les six mois de sa chimiothérapie, notre affection l’un pour l’autre a grandi et j’ai pris conscience que la vie est trop courte. Je l’ai demandé en mariage à mi-chemin des traitements pour lui montrer que je serais à ses côtés jusqu’au bout! Il faut faire tout ce qu’on peut faire pendant le temps dont on dispose.

Dan : C’est seulement quand j’ai reçu les traitements et que Jenny est devenue ma compagne que le don est devenu une affaire de famille. L’Hôpital m’a sauvé la vie et celle de ma nouvelle famille, soit Jenny et nos enfants. C’est ma façon de dire merci.

Q : Qu’est-ce qui vous a incité à soutenir notre l’hôpital et pourquoi estimez-vous important de donner?

Dan : La plupart du temps, j’aime la solitude. Toutefois, lorsque j’ai reçu le diagnostic de cancer, l’un des aspects les plus difficiles a été d’avoir l’impression que je devais vivre cette épreuve seul. C’est Jenny qui m’a fait comprendre que si je m’ouvrais pour exprimer ce que je vivais, le poids de cette épreuve serait moins lourd – non seulement pour moi, mais aussi pour mes proches. C’est le meilleur conseil que j’aurais pu recevoir. Ainsi, pendant que je traversais l’une des années les plus difficiles de ma vie, plutôt que de me débrouiller seul, j’étais entouré d’un incroyable groupe de proches et d’amis qui voulaient nous soutenir, moi et ma famille, de toutes les manières possibles.

Dan a reçu le soutien de nombreux amis et membres de sa famille pendant ses traitements contre le cancer.

Quand on fait un don à un organisme caritatif, on soutient des gens qu’on ne connaît pas. Nous avons maintenant l’impression de connaître une partie de leur histoire, car nous avons nous-mêmes vécu cette expérience. En donnant, nous avons donc l’impression de soutenir un groupe d’amis.

Q : Pourquoi est-il important que d’autres gens donnent aussi? 

Jenny : L’Hôpital d’Ottawa aura une incidence dans la vie de chaque personne de cette ville à un moment ou à un autre. Tout le monde utilisera L’Hôpital d’Ottawa et ses ressources à différentes étapes de sa vie, qu’il en soit conscient maintenant ou non. Si notre collectivité veut recevoir des soins de calibre mondial, elle doit y mettre du sien.

« L’Hôpital m’a sauvé la vie et celle de ma famille. C’est ma façon de dire merci. » 

– Dan MacMillan

Dan : Si vous envisagez de faire un don, vous n’avez qu’à regarder autour de vous. Pensez à toutes les personnes de notre collectivité qui pourraient bénéficier de soins à l’hôpital. Ce pourrait être votre voisin, votre ami ou un collègue. Pourquoi ne voudriez-vous pas les soutenir?


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Voilà quelques décennies que Russell et Linda Grass donnent généreusement pour soutenir d’innombrables initiatives et organismes de bienfaisance locaux dans notre collectivité. Ils ont décidé de faire une contribution importante à L’Hôpital d’Ottawa à la suite d’une série de problèmes de santé qui les ont touchés de près. Linda a reçu des soins à l’ancien Centre de santé du sein et le frère de Russell a dû recevoir des soins critiques à deux reprises par l’entremise de la Division d’urologie. Russell lui-même reçoit également des soins exceptionnels continus à la Division d’urologie.

Pour témoigner de leur généreux soutien continuel, nous sommes ravis de célébrer la mise sur pied de la Clinique de santé des hommes Famille Grass en juin. La clinique offrira un centre d’excellence pour les soins offerts aux hommes et la recherche sur la santé des hommes. Elle offrira également des possibilités de collaboration aux équipes de l’Hôpital afin d’examiner d’importantes questions de santé.

Grâce au généreux soutien de la famille Grass, nous pourrons offrir des soins de grande qualité aux hommes, et ce, ici même à Ottawa.

Melanie Hernen, Russell Grass junior et Jeffrey Grass lors de la démolition de l’ancien Centre de santé du sein (renommé Centre de santé du sein Rose Ages et déplacé au Campus Général). La Clinique de santé des hommes Famille Grass ouvrira ses portes dans les locaux de l’ancien Centre de santé du sein à la fin de juin 2021.

Pourquoi est-ce important pour votre famille de soutenir la santé des hommes?

D’après notre expérience, il peut être difficile de faire face à un problème de santé. C’est pourquoi nous croyons qu’il est important d’avoir une clinique, ici même à Ottawa, qui se consacre aux problèmes de santé des hommes – de la recherche aux diagnostics et aux tests, en passant par les soins continus. Nous voulions aider à faire en sorte que la population d’Ottawa ait accès à d’excellents soins.

Pourquoi estimez-vous important de redonner à votre collectivité?

La collectivité d’Ottawa a été bonne pour nous professionnellement et personnellement. Nous voulions redonner à la ville qui nous a tant donné et nous voulions le faire à l’hôpital qui s’est si bien occupé de nous quand nous en avions besoin.

Nous voulions également enseigner à nos trois enfants et à nos quatre petits enfants que lorsqu’on a la chance d’être en bonne santé et de réussir, il est important de redonner à la collectivité.

Pourquoi croyez-vous qu’il est important d’avoir un système de santé de calibre mondial à Ottawa?

Pour avoir une ville de calibre mondial, il faut avoir un hôpital de calibre mondial. De plus, la grande majorité des employés de nos entreprises sont des hommes. Nous espérons que cette clinique dédiée à la santé masculine leur sera utile, ainsi qu’à leurs proches, s’ils ont besoin de soins.

La famille Grass et des membres du personnel de l’Hôpital avant la démolition de l’ancien Centre de santé du sein.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Dans son enfance, Dan Lynch a appris à aider les autres chaque fois qu’il le pouvait. Ce sont ses parents qui lui ont inculqué ce principe et il n’a jamais cessé de le mettre en pratique. C’est ce qui l’a inspiré à faire un don testamentaire avec sa femme, Wendy, pour soutenir la recherche sur le myélome multiple à L’Hôpital d’Ottawa, après avoir été traité à l’Unité de médecine d’un jour du Centre de cancérologie.  

Dan, qui est né et a grandi à Montréal, a travaillé pendant 30 ans comme mécanicien d’aéronefs. Il a rencontré Wendy en 1988, grâce à des amis communs qui les ont invités à une fête. Deux ans plus tard, ils se mariaient et en 1991, s’installaient sur un domaine pittoresque à Green Valley, en Ontario, près de Lancaster – une terre de 43 acres qui tient Dan bien occupé. « Nous avons environ 200 000 arbres, alors il y a toujours quelque chose à faire. Je me lève tôt pour nourrir le chien et les chats, puis je commence ma journée, mais vers 13 heures je dois me reposer, car je me fatigue plus facilement maintenant », explique-t-il. 

Des symptômes grippaux et des préoccupations pour ses reins 

Pour comprendre pourquoi Dan est plus fatigué maintenant, il faut remonter à juillet 2019. Tout a commencé quand il a ressenti des symptômes de grippe. Après deux semaines, il n’allait toujours pas mieux. Devant l’insistance de Wendy, il s’est rendu à l’Hôpital Glengarry Memorial d’Alexandria, une ville voisine. « Mes prises de sang ont révélé des taux de créatinine extrêmement élevés et les médecins s’inquiétaient de mes fonctions rénales », raconte Dan. 

 « Je ne réalisais pas à quel point L’Hôpital d’Ottawa était important avant d’en avoir besoin. Avant 2019, je n’avais jamais été malade en 66 ans. »

– Dan Lynch

Puisque ses résultats laissaient supposer qu’il pourrait avoir besoin d’une dialyse d’urgence, Dan a été transporté en ambulance à L’Hôpital d’Ottawa. Cependant, après d’autres analyses, c’est un diagnostic dévastateur que l’on a annoncé à Dan et à Wendy. « Les médecins m’ont dit que mon problème aux reins était causé par un cancer appelé myélome multiple », se souvient-il.  

La nouvelle fut bouleversante. Même s’il ne se sentait pas bien, Dan n’aurait jamais pensé entendre les mots « cancer » ou « myélome multiple ».  

Qu’est-ce que le myélome multiple? 

Dan and Wendy Lynch
Dan et Wendy Lynch à leur domicile de Green Valley 

Le myélome multiple est une forme rare de cancer qui se développe dans les plasmocytes, un type de globule blanc qui produit des anticorps servant à combattre les infections. Les plasmocytes d’une personne atteinte d’un myélome multiple se transforment et se divisent de façon incontrôlable, produisant plus de cellules anormales.  

Les symptômes comprennent de la douleur aux os, de la fatigue et de la faiblesse dues à l’anémie, ainsi qu’un mauvais fonctionnement des reins – Dan avait tous ces symptômes.  

La probabilité d’un diagnostic de myélome multiple est plus élevée chez les hommes que chez les femmes et l’âge médian au diagnostic est de 68 ans. Un médecin peut découvrir ce cancer en faisant les analyses de sang habituelles liées à d’autres problèmes de santé ou en prescrivant des analyses si un patient présente les symptômes de la maladie. Il existe divers traitements pour ce type de cancer, dont la greffe de cellules souches.   

« Ce fut une expérience d’apprentissage pour nous et, en raison des soins que Dan a reçus, nous serons toujours liés à l’Hôpital. »

— Wendy Lynch

La greffe de cellules souches se divise en deux grands types : l’allogreffe, s’il s’agit de cellules souches d’un donneur, et – dans le cas de Dan – l’autogreffe, s’il s’agit des cellules souches du patient lui-même.   

Dan a d’abord été hospitalisé pendant une dizaine de jours pour stabiliser son état. Par la suite, il est retourné au Centre de cancérologie chaque vendredi, pendant 16 semaines, pour recevoir de la chimiothérapie en vue d’une greffe de cellules souches. Dan a alors appris qu’il pouvait être son propre donneur. « Ce n’est pas tout le monde qui peut utiliser ses propres cellules souches. Je me trouvais très chanceux de pouvoir le faire, admet-il, car cela réduit les chances d’infection et d’incompatibilité avec les cellules du donneur. »  

Le rôle crucial de l’Unité de médecine d’un jour  

En janvier 2020, l’équipe de soins de Dan avait terminé de prélever et de congeler ses cellules souches (quatre sacs, en fait) en vue de les réintroduire dans son corps. Le 17 février 2020, Dan est entré à l’hôpital et a reçu une dose élevée de chimiothérapie. Deux jours plus tard, ses cellules souches désormais saines lui ont été réadministrées. Dan avait une seconde chance de vivre.   

« Je suis en rémission. La maladie ne se guérit pas, mais elle est traitable. Le personnel du Centre de cancérologie m’a sauvé la vie »

— Dan Lynch

Ces deux interventions ont eu lieu à l’Unité de médecine d’un jour. Le Programme de transplantation et de thérapie cellulaire (TTC) de L’Hôpital d’Ottawa réalise environ 200 greffes par année. Notre Programme de TTC a été le premier à l’extérieur des États-Unis à obtenir l’agrément de la Foundation for the Accreditation of Cellular Therapy (FACT), qui établit la norme mondiale des soins de qualité supérieure dans le cadre de thérapies cellulaires. Le Programme de TTC offre des soins à quatre emplacements, dont l’Unité de médecine d’un jour où Dan a reçu sa greffe de cellules souches.  

« Je suis en rémission. La maladie ne se guérit pas, mais elle est traitable. Le personnel du Centre de cancérologie m’a sauvé la vie », affirme Dan.  

Une reconnaissance infinie envers L’Hôpital d’Ottawa  

Le 7 mars 2020, Dan était de retour à la maison auprès de Wendy, sur cette vaste propriété qui leur procure tant de bonheur, pour entreprendre le prochain chapitre de leur vie. 

Aujourd’hui, ils sont infiniment reconnaissants envers notre hôpital – tout en admettant qu’ils ne réalisaient pas pleinement l’importance de son rôle. « Je ne réalisais pas à quel point L’Hôpital d’Ottawa était important avant d’en avoir besoin. Avant 2019, je n’avais jamais été malade en 66 ans », explique Dan. 

« Prenez un moment pour réfléchir à ce que vous pouvez faire pour aider les autres. C’est gratifiant de contribuer à la mission de l’hôpital, autant aujourd’hui que dans l’avenir. »  

— Dan Lynch

Quant à Wendy, elle est reconnaissante d’avoir pu accompagner son mari pendant cette période et être témoin des soins extraordinaires qu’il a reçus. « Ce fut une expérience d’apprentissage pour nous et, en raison des soins que Dan a reçus, nous serons toujours liés à l’Hôpital. » 

Dan and Wendy Lynch
Dan et Wendy Lynch laissent un don à notre hôpital dans leur testament

C’est ainsi que le couple a décidé de poser un geste spécial pour remercier notre hôpital. En repensant aux valeurs que ses parents lui avaient transmises longtemps auparavant, Dan a décidé avec Wendy de léguer dans leur testament un don en appui à L’Hôpital d’Ottawa. « Nous sommes si reconnaissants des soins que j’ai reçus. Merci aux médecins, aux infirmières, aux préposés aux soins personnels, aux infirmières auxiliaires et aux bénévoles qui travaillent si fort pour les patients comme moi. Leur compassion et leur professionnalisme envers les patients, dans des circonstances difficiles, sont irréprochables. Je veux maintenant aider ceux qui m’ont sauvé. Les Drs Gregory Hundemer, Arleigh McCurdy et Michael Kennah ont grandement contribué à mes soins et je ne les en remercierai jamais assez », conclut Dan. 

Pour finir, Dan a quelques conseils d’ami à donner aux gens qui planifient leur avenir : « Essayez de faire ce que vous pouvez et faites tout ce que vous pouvez. Prenez un moment pour réfléchir à ce que vous pouvez faire pour aider les autres. C’est gratifiant de contribuer à la mission de l’hôpital, autant aujourd’hui que dans l’avenir. On ne sait jamais ce qui nous attend. Un diagnostic dévastateur peut frapper à tout moment – vous, votre famille ou vos amis. Les membres des équipes de soins de L’Hôpital d’Ottawa seront toujours là pour nous, alors soyons là pour eux aujourd’hui et pour les prochaines années. » 


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Dee Marcoux est une femme d’action proactive particulièrement habile pour résoudre des problèmes. Ses dons à L’Hôpital d’Ottawa représentent à ses yeux des investissements dans des changements positifs au sein de la collectivité. En décembre 2020, Dee a fait un don jumelé de 500 000 $ à l’Hôpital qui a inspiré bien d’autres personnes à faire de même pour redonner. Aujourd’hui, plus d’un an après le début d’une pandémie qui a éprouvé les travailleurs de la santé plus que jamais auparavant, elle espère de nouveau inspirer la collectivité à se joindre à elle pour honorer les travailleurs de la santé. Elle a choisi un moyen unique pour ce faire. 

Dee et son mari, Michel, unis depuis 40 ans, sur une plage à Freemantle, en Australie, où ils ont tenu une cérémonie des cendres pour ses parents, Allan et Kaye, ainsi que sa sœur, Marilyn – tous résidents d’Ottawa de longue date.

Q : Le don considérable que vous avez fait en décembre 2020 a inspiré plus de 7 000 personnes à faire un don en l’honneur des travailleurs de la santé. En quoi votre don cette année se distingue-t-il du don de l’an dernier? 

R : Mon don en avril cette année permettra aux quelque 17 000 membres de l’équipe de L’Hôpital d’Ottawa de recevoir la nouvelle épinglette des Prix de gratitude. Le Programme des prix de gratitude remplace le Programme des Anges gardiens et constitue une façon pour moi de soutenir l’Hôpital tout en remerciant chaque membre de l’équipe d’une façon concrète. Ils ont tous travaillé extrêmement fort dans des conditions incertaines, changeantes et stressantes. J’ai été tellement impressionnée par la façon dont l’équipe s’est serré les coudes au cours de la dernière année. Nous avons tous bénéficié de leurs efforts, de leurs soins et de leur compassion et je leur en suis vraiment reconnaissante. Si je pouvais regarder chaque travailleur de la santé dans les yeux et lui dire « merci », je le ferais. C’est ma façon de le faire. 

« Nous vivons une période difficile et je pense qu’il est extrêmement important que tous les membres de la collectivité cherchent des moyens d’aider »

— Dee Marcoux

Q : Qu’est-ce qui vous a inspirée à aider à lancer le Programme des prix de gratitude? 

R : Mon mari Michel et moi aimons remercier les gens de manière tangible et nous écrivons beaucoup de cartes de remerciement. Lorsque c’est approprié, nous appelons également le service à la clientèle de l’entreprise pour dire à quel point nous sommes impressionnés par la personne qui nous a aidés. Dans le cas de L’Hôpital d’Ottawa, les épinglettes répondent parfaitement à ce désir. Vous remerciez la personne, son patron en est informé et vous faites en même temps un don à l’Hôpital. Lorsque j’ai entendu parler de l’initiative visant à introduire la nouvelle épinglette du Prix de gratitude, je me suis demandé comment je pouvais y contribuer. Mon don est la réponse à cette question. C’est une façon concrète pour moi de montrer ma gratitude envers les travailleurs de la santé. Nous vivons une période difficile et je pense qu’il est extrêmement important que tous les membres de la collectivité cherchent des moyens d’aider.  

Q : Bien des membres de la collectivité cherchent à souligner les efforts des travailleurs de la santé en ce moment. Quel conseil leur donneriez-vous? 

R : Je les mettrais au défi de se demander de quoi ils sont reconnaissants. J’espère que ceux qui ont été témoins des soins, de l’engagement et de la compassion de l’équipe de L’Hôpital d’Ottawa envisageront de concrétiser leurs remerciements par un don au Programme des prix de gratitude. Saisissez toutes les occasions de dire merci. Créez un moment spécial pour quelqu’un en le remerciant. Ce peut être une infirmière ou un médecin qui a fait une différence. Ce peut être un bénévole qui vous a bien accueilli, un administrateur à qui vous avez parlé au téléphone ou un chercheur dont vous admirez le travail important. Remplissons les dragonnes, les sarraus de laboratoire et les uniformes d’épinglettes de gratitude. Si vous ne souhaitez pas honorer de personne en particulier ou si vous n’avez eu aucun contact avec l’Hôpital, j’espère que vous envisagerez tout de même de faire un don général à l’Hôpital. Il n’est pas nécessaire de faire un don important – la générosité collective a un grand pouvoir. Soutenir activement notre système de santé est quelque chose que nous pouvons tous faire. 


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Quand la COVID-19 s’est invitée à Ottawa en mars 2020, nous étions dans l’inconnu. Toutefois, malgré l’arrivée rapide de nouvelle information au début de la crise et l’incertitude entourant le virus, un sentiment est clairement ressorti : la solidarité. La communauté allait bientôt faire déferler une vague de soutien à l’endroit de L’Hôpital d’Ottawa, pendant que les équipes de soins se mobilisaient pour les patients, dans un contexte qu’elles n’avaient jamais connu.

« Merci à nos généreux donateurs, dont certains ont fait un don pour la première fois. »
– Tim Kluke

Nos travailleurs de première ligne franchissaient les portes de l’Hôpital chaque jour pour lutter contre le virus et la population restait à la maison pour contribuer à aplatir la courbe. Malgré tout, il est devenu évident que les résidents voulaient en faire plus – et c’est ce qu’ils ont fait. Les dons, petits et grands, ont commencé à affluer et le Fonds d’urgence COVID‑19 a été créé. À ce jour, ce sont plus de deux millions de dollars qui ont été donnés généreusement pour soutenir la lutte de notre hôpital contre la COVID-19, et ces dons ont déjà servi. Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, souligne que cet appui a changé la donne dans la recherche et les projets de soins. « C’est encore une fois la preuve que nous sommes plus forts ensemble. Merci à nos généreux donateurs, dont certains ont fait un don pour la première fois. Les recherches en cours nous aideront à mieux comprendre et traiter la maladie, et ce faisant, à protéger nos patients et notre communauté. » Les dons sont encore les bienvenus.

La communauté nous a aussi aidés à nous procurer de l’équipement de protection individuelle (EPI). La communauté chinoise d’Ottawa s’est rapidement mobilisée et a amassé plus de 120 000 $ pour l’achat d’équipement essentiel comme des respirateurs et de l’EPI pour le personnel.

La vidéo est uniquement disponible en anglais.

Se lancer dans l’inconnu

Alors que la communauté s’unissait pour montrer son soutien aux travailleurs de première ligne, une aile COVID-19 a été créée aux Campus Général et Civic pour les patients ayant contracté le virus. L’équipe du Campus Général, qui prenait normalement en charge des patients atteints de problèmes thoraciques ou oto-rhino-laryngologiques (touchant les oreilles, le nez ou la gorge) ou ayant subi une intervention chirurgicale, est devenue, presque du jour au lendemain, responsable de patients atteints de la COVID-19. Ces travailleurs ne se doutaient pas à l’époque qu’ils s’occuperaient de ces malades pendant plus d’un an. « Nous avons de l’expérience dans le traitement de problèmes pulmonaires et respiratoires sur notre unité; nous étions donc bien placés pour prendre soin de ces patients », explique Vanessa Large, une infirmière autorisée à notre hôpital depuis quatre ans.

Néanmoins, le défi était énorme et éprouvant. Kristine Belmore est une infirmière autorisée à notre hôpital depuis 11 ans et elle n’aurait jamais imaginé vivre une telle situation durant sa carrière. « Je travaillais la journée où les premiers patients atteints de la COVID-19 ont été admis. On recevait constamment de nouveaux protocoles pour la prise en charge de ces patients – et pas seulement chaque jour, mais même durant un quart de travail », mentionne l’infirmière. Elle ajoute : « Avant un quart de travail, je me sentais comme à mes débuts dans la profession, je ne dormais pas bien. J’étais anxieuse et j’avais peur de ce qui m’attendait ».

Leah Mills était infirmière autorisée depuis à peine trois ans lorsqu’elle a dû s’occuper de patients atteints de la COVID-19. « Il n’y a pas eu de transition, notre monde a été complètement chamboulé », décrit-elle.

La résilience devant les semaines qui devenaient des mois

Dr. Samantha Halman
La Dre Samantha Halman aide un patient à communiquer avec ses proches à l’aide d’un iPad.

Durant ces premières semaines de prise en charge, il était très difficile de voir certains patients stables passer soudainement à un état où leur vie ne tenait plus qu’à un fil. Ces événements ont pesé lourd sur le moral des trois infirmières. « L’augmentation de la charge de travail avec l’arrivée massive de patients était très exigeante. Au fil du temps, la situation s’est améliorée puisque des politiques claires ont été mises en place et que nous avons commencé à reconnaître une tendance dans le déclin des patients », se rappelle Leah Mills.

« Nous sommes devenus leur seul lien humain, nous sommes devenus leur deuxième famille. Nous tenions un iPad pour qu’ils puissent voir le sourire bienveillant d’un proche, parfois pour dire adieu. » – Vanessa Large

Nous avons dû réinventer nos façons de faire et trouver de nouvelles façons de calmer les patients lorsqu’ils avaient de la difficulté à respirer ou peur de ce qui pourrait leur arriver. Il y avait aussi les multiples pièces d’EPI, qui nous procuraient une meilleure sécurité, mais qui amenaient aussi de nouveaux défis. « Les soins aux patients étaient plus complexes, surtout avec les aînés qui sont parfois confus, parce qu’ils ne pouvaient pas voir nos expressions faciales; nous devions trouver d’autres moyens de les rassurer. Nous sommes aussi devenus le lien entre le patient et sa famille, par l’entremise d’appels téléphoniques et vidéo, une situation que nous n’avions jamais vécue auparavant », explique Kristine.

Vanessa renchérit : « Nous sommes devenus leur seul lien humain, nous sommes devenus leur deuxième famille. Nous tenions un iPad pour qu’ils puissent voir le sourire bienveillant d’un proche, parfois pour dire adieu. »

La durée de la pandémie a commencé à épuiser les infirmières sur les plans psychologique et émotionnel. Leah explique que le personnel infirmier a l’habitude d’aider les patients à se rétablir. « On se sent dépassés et épuisés quand on voit les patients rapidement dépérir et parfois, mourir. Ce n’est pas une réalité à laquelle j’étais habituée dans ma profession. »

Heureusement, au cours de la dernière année, cette équipe dévouée a aidé la majorité des patients atteints de la COVID-19 à recouvrer la santé et à retourner à la maison, auprès de leurs proches.

Les infirmières de « l’étage de la COVID »

« Quand on travaille à l’unité de COVID-19, on voit les chiffres grimper et redescendre; on ne sait jamais quand tout pourrait basculer. »
— Leah
« L’équipe a vraiment été le point fort de mon expérience à l’unité de COVID-19. Tout le monde était prêt à soutenir et à former les petits nouveaux. Les patients étaient aussi très accommodants, et je me souviendrai d’eux pendant longtemps. »
— Margaret
« Ce que j’ai trouvé le plus difficile cette année, c’est d’être témoin de beaucoup de souffrance et de ne pas être en mesure d’aider autant que je l’aurais voulu. »
— Michael
« La COVID-19 m’a appris à chérir les moments passés avec ma famille, mes amis et mes collègues, et à en profiter pleinement. »
— Jeannette

Un patient atteint de la COVID-19 est reconnaissant des soins empreints de compassion qu’il a reçus

L’un des patients ayant été aux premières loges des soins empreints de compassion prodigués dans l’aile COVID-19 est le Père Alex Michalopulos. Le prêtre orthodoxe grec a été hospitalisé 10 jours. Il se sent extrêmement chanceux de se sentir mieux aujourd’hui. « Je suis reconnaissant pour les moments où les médecins et le personnel infirmier passaient me voir et me rassuraient, je suis reconnaissant des soins extraordinaires qui m’ont été prodigués avec amour et respect pour la vie humaine. »

« J’ai beaucoup plus de respect pour les professionnels de la santé. J’en ai toujours eu, mais cette fois, c’était différent; ils étaient là pour moi. » – Père Alex Michalopulos

Fr. Alex Michalopoulos of the Greek Orthodox Church
Le père Alex Michalopoulos de l’Église orthodoxe grecque. Le père Alex a été traité contre la COVID-19 à L’Hôpital d’Ottawa l’an dernier.

Les larmes aux yeux, il prend une courte pause pour se reprendre. Le Père Michalopulos dit qu’il est parfois bien de voir l’autre côté de la médaille, de vivre ce que traversent d’autres personnes. « J’ai beaucoup plus de respect pour les professionnels de la santé. J’en ai toujours eu, mais cette fois, c’était différent; ils étaient là pour moi. »

Il ajoute : « Ils m’ont tenu la main et ont fait preuve d’empathie. Ils m’ont montré beaucoup de respect et d’amour. Je leur en serai toujours reconnaissant ». C’est cette touche particulière et ces soins uniques prodigués par de parfaits étrangers qui ont aidé le Père Michalopulos à regagner la force nécessaire pour retrouver ses proches et plus tard, sa famille paroissiale.

« Je n’oublierai jamais la façon dont j’ai été traitée par ces personnes qui ne me connaissaient pas. Je les admire et elles feront toujours partie de mes prières. »

Pour contribuer aux efforts, le Père Michalopulos participe à une étude sur les effets à long terme du virus. La scientifique Sara J. Abdallah et la Dre Juthaporn Cowan effectuent un suivi auprès des patients participants 3, 6 et 12 mois après l’infection.

Le Père Michalopulos explique pourquoi il voulait s’impliquer : « Je voulais aider les scientifiques à comprendre les effets à court et à long terme du virus, et ainsi contribuer au développement d’un vaccin ou d’un traitement ».

Contribuer par la recherche

Des chercheurs de notre hôpital ont grandement contribué à la course contre la montre mondiale pour combattre la COVID-19. Ils explorent plus de 60 projets de recherche pour appuyer les efforts planétaires visant à trouver de meilleures façons de traiter et de prévenir l’infection au virus. Certains de ces projets ont été financés par des donateurs, par l’entremise du Fonds d’urgence COVID‑19, dont le premier essai clinique au monde visant à protéger les patients atteints du cancer contre la COVID-19. À ce jour, 22 patients ont été recrutés pour ce projet dirigé par la Dre Rebecca Auer.

Les scientifiques John Bell et Carolina Ilkow mettent à profit leur expertise en fabrication de virus qui s’attaquent au cancer pour développer un vaccin contre la COVID-19, une solution canadienne. De plus, notre Centre de fabrication de biothérapies participe à la fabrication de trois autres vaccins contre la COVID-19 pour des essais cliniques, ainsi qu’au développement d’un traitement expérimental par cellules souches.

La vidéo est uniquement disponible en anglais.

Des signes d’espoir après une année éprouvante

Avec la recherche qui apporte de plus en plus de réponses, l’optimisme grandit dans l’équipe de soins. L’arrivée du premier vaccin en décembre était aussi une lueur au bout du tunnel. « Le vaccin nous donne de l’espoir. Je me souviens à quel point j’étais heureuse de recevoir le mien », décrit Kristine.

Venus Lucero, a nurse at The Ottawa Hospital
Venus Lucero, infirmière à L’Hôpital d’Ottawa, administre la première dose de l’hôpital du vaccin contre la COVID-19.

Il y a de l’espoir qu’un jour la vie reprenne son cours, comme avant, ou presque. Pour Kristine, cela voudrait dire qu’elle ne serait plus inquiète en serrant ses enfants dans ses bras au retour du travail.

Pour Leah, cela voudrait dire qu’elle pourrait enfin décrocher, pour la première fois en un an, et vraiment relaxer. Pour Vanessa, cela voudrait dire de pouvoir enfin passer du temps avec son fiancé, Colin, qui est aussi travailleur de première ligne, puisqu’ils ne se voient pas durant la pandémie. Avec ce sentiment d’espoir vient également une grande fierté d’avoir su donner des soins de qualité durant cette période sans précédent. Et d’avoir su se serrer les coudes.

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Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Clarence Byrd a toujours su exactement comment il voulait vivre sa vie, et ce qu’il adviendrait après son décès. Il s’est éteint paisiblement le 30 mai 2020, grâce au programme d’aide médicale à mourir (AMAM). Dans les jours qui ont précédé son décès, il a planifié avec soin, à son domicile au centre-ville d’Ottawa, le don par testament qu’il ferait à L’Hôpital d’Ottawa, s’assurant ainsi que ses inébranlables convictions philanthropiques perdurent des années durant.

M. Byrd et son épouse, Ida Chen, ont été mariés durant 43 ans. Ils ont vécu une belle vie, passant presque tout leur temps ensemble. « D’emblée, nous sommes devenus les meilleurs amis, et nos aptitudes complémentaires nous ont amenés à publier plus de 150 ouvrages sur la comptabilité générale et l’imposition, dont Canadian Tax Principles, le manuel de référence sur l’imposition dans les universités et collèges canadiens », a écrit M. Byrd avant de mourir.

« Notre vie ensemble a surpassé nos rêves les plus fous; ce fut une merveilleuse histoire d’amour. »

— Clarence Byrd

Retraités du milieu de l’éducation depuis 15 ans, M. Byrd et Mme Chen étaient inséparables. Ils adoraient la nature, et profitaient de chaque instant passé ensemble pour faire de la randonnée, du ski et du vélo un peu partout en Amérique du Nord.

Le choc du diagnostic

En décembre 2016, Mme Chen reçoit un diagnostic bouleversant : on lui a détecté un glioblastome, une tumeur au cerveau particulièrement agressive. Elle subit de nombreuses chirurgies, dont une à l’aide d’un microscope révolutionnaire, qui était alors prêté à l’Hôpital. Peu de temps après cette intervention, M. Byrd et Mme Chen, conscients de l’importance de l’équipement, versent une contribution substantielle pour l’achat du microscope. La philanthropie a toujours occupé une place de choix dans leur vie, et grâce à leur générosité, de nombreux patients ont pu bénéficier de cet instrument chirurgical capable de sauver des vies, l’un des rares au Canada.

Clarence and Ida skating
Clarence Byrd et Ida Chen patinent sur la patinoire du canal Rideau.

Le 6 novembre 2019, M. Byrd disait adieu à l’amour de sa vie. Ida Chen est décédée paisiblement avec l’aide médicale. Elle n’avait plus à souffrir.

Et puis, moins de quatre mois après le décès d’Ida, M. Byrd reçoit un diagnostic de cancer de l’œsophage. On lui apprend qu’en raison de l’emplacement de la tumeur, la chirurgie n’est pas une option, et qu’il lui reste de 12 à 18 mois à vivre.

C’est à ce moment que Clarence Byrd met à exécution son plan pour le temps qu’il lui reste à vivre et pour ce qu’il adviendra de son patrimoine après son décès. Il demande à bénéficier du programme AMAM et reçoit une réponse favorable. Cette nouvelle lui apporte la tranquillité d’esprit dont il avait besoin : « Il était extrêmement réconfortant pour moi de savoir que je n’aurais pas à souffrir inutilement à la fin de ma vie », écrit-il.

Éduquer les autres, des années durant

Laura Wilding, infirmière en pratique avancée à L’Hôpital d’Ottawa et gestionnaire de programme, Réseau d’aide médicale à mourir de la région de Champlain, a participé à la planification des interventions de M. Byrd et de Mme Chen. Depuis l’introduction du programme d’AMAM, il y a quatre ans, des patients lui disent qu’ils veulent aider l’Hôpital en faisant un don par testament. M. Byrd lui a indiqué très clairement que c’est ce qu’il voulait faire. « Il a même repoussé la date à laquelle il devait recevoir l’aide médicale à mourir pour s’assurer que son don serait versé comme il le voulait », précise Mme Wilding.

« Ils ont trouvé les médecins, les infirmières et le personnel fort serviables et très bien informés au sujet de leur maladie. C’est la raison pour laquelle M. Byrd voulait donner à l’Hôpital. »

— Joshua Smith

Le couple a eu des carrières fructueuses, et il était important pour M. Byrd de tirer parti de sa bonne fortune pour aider à bâtir l’avenir, même lorsqu’il ne serait plus là. Mme Wilding se souvient de l’avoir entendu dire : « Nous avons de l’argent, nous sommes des philanthropes et nous sommes convaincus que plus de gens doivent connaître et de comprendre le programme d’AMAM. »

Clarence Byrd et Ida Chen lors d’une randonnée.
Le couple aimait jouer de la musique ensemble à la maison.

Le comptable de M. Byrd, Joshua Smith, un associé à Welch, explique que les séjours de Clarence et d’Ida à L’Hôpital d’Ottawa ont laissé leur marque. « Ils ont trouvé les médecins, les infirmières et le personnel fort serviables et très bien informés au sujet de leurs maladies. C’est la raison pour laquelle M. Byrd voulait donner à l’Hôpital », affirme M. Smith.

« Sa générosité aura un effet durable sur les soins prodigués à l’Hôpital, et ça, M. Byrd le savait. »

— Laura Wilding

Margaret Tardiff était une amie proche du couple. Elle souligne à quel point l’éducation était importante aux yeux de M. Byrd, ce que son don à l’Hôpital perpétuera pendant de nombreuses années. « Il était toujours en train de s’éduquer ou d’éduquer les autres. Il était d’avis que l’éducation aiderait les gens à comprendre l’importance du programme d’AMAM », explique-t-elle.

Un héritage durable

Les patients de l’Hôpital et leur famille bénéficieront pendant des décennies du legs de M. Byrd. « Sa générosité aura un effet durable sur les soins prodigués à l’Hôpital, et ça, M. Byrd le savait », explique Mme Wilding.

M. Byrd est décédé à son domicile, à l’âge de 82 ans, comme il l’entendait et en ayant planifié son patrimoine exactement comme il le voulait. Son décès marque la fin d’une vie vécue pleinement, marquée par 43 années passées aux côtés de sa tendre épouse, Ida Chen. M. Byrd a même rédigé un article dans l’Ottawa Citizen avant son décès : « Notre vie ensemble a surpassé nos rêves les plus fous; ce fut une merveilleuse histoire d’amour. »

Une vie exceptionnelle, et un héritage qui se perpétuera grâce à la prévoyance de M. Byrd et à son désir de soutenir L’Hôpital d’Ottawa. Il fut un philanthrope jusqu’à la fin.

Clarence at Yoho National Park
Clarence Byrd dans le parc national Yoho.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Dee Marcoux est une femme d’action. Lorsqu’elle voit une possibilité d’améliorer les choses ou un problème à résoudre, elle passe aux actes. L’indifférence n’est pas dans sa nature. Ses grandes passion et motivation l’ont poussée à faire un don de 500 000 $ en décembre 2020 à L’Hôpital d’Ottawa pour rendre hommage à nos travailleurs de la santé.

Résilience de longue date

Dee in Edmonton standing in front of PetroCan oil refinery.
Dee devant la raffinerie de Petro-Canada à Edmonton en 1989.

Enfant, Dee a souvent déménagé avec sa famille parce que son père était dans la Marine royale canadienne. Ses études secondaires terminées, elle avait fréquenté une dizaine d’écoles en Grande-Bretagne et au Canada, dont deux à Ottawa. Ces expériences ont fait d’elle une femme extrêmement autonome, résiliente, apte à résoudre des problèmes et maîtresse de la gestion du changement.

Ce n’est que lorsque Dee a fréquenté l’Université Queen’s en 1966, l’une des quatre femmes inscrites au baccalauréat en ingénierie, qu’elle a passé quatre années consécutives au même endroit. La métallurgie et les mines l’intéressaient et en 1970, elle est devenue la première femme diplômée de ce programme. Après quatre années de carrière dans son domaine, Dee est retournée à l’Université Queen’s pour faire un MBA.

Pendant des décennies, Dee a excellé dans le secteur du pétrole et du gaz, gravissant les échelons et devenant cadre supérieur dans un monde d’hommes. La domination masculine dans ce milieu lui importait peu et elle n’a jamais hésité à tracer sa propre voie, voie qu’elle a suivie au long de sa brillante carrière. Sa réputation comme professionnelle capable de s’attaquer à de gros problèmes et de remettre une entreprise sur les rails l’a menée dans les mines d’Afrique du Sud, de Madagascar et même dans le fin fond de l’Australie.

Hommage aux travailleurs de la santé

En 2017, Dee et son mari Michel sont revenus à Ottawa pour aider à soigner sa sœur, Marilyn Switzer, atteinte d’un myélome multiple, une forme de cancer. C’est à cette occasion que Dee a connu à fond les besoins de l’hôpital et le rôle important des travailleurs de la santé.

« Nos travailleurs de la santé apportent une aide précieuse et une des meilleures façons de leur rendre hommage est de leur donner les fonds nécessaires pour piloter le changement. »

— Dee Marcoux
Dee standing with her family.
Dee avec ses parents et sa sœur en décembre 2011.

Dee n’a jamais cessé de vouloir changer les choses. Récemment, elle a décidé d’agir en faisant un don à L’Hôpital d’Ottawa. « Il est essentiel que nos hôpitaux soient efficaces et performants, capables d’apporter les changements nécessaires, dit-elle. Je veux faire partie de la solution. Mon don est un investissement dans des personnes qui réalisent ces changements. »

« Je ne me décourage pas. Je trouve des façons dont je peux améliorer les choses. Nous devons tous nous poser cette question. »

— Dee Marcoux

Dee connaît mieux que la plupart la force du nombre et a invitée donc les autres à donner, s’engageant à jumeler leurs dons en décembre 2020 (jusqu’à concurrence de 500 000 $) en hommage à nos travailleurs de la santé. « Nos travailleurs de la santé ont besoin de plus que des remerciements ces jours-ci. Ils ont besoin d’une aide concrète et immédiate. Nous devons investir dans leur travail », affirme-t-elle.

Ce don est aussi une affaire personnelle pour Dee. En plus d’honorer nos travailleurs de la santé, elle veut rendre hommage à sa sœur Marylin, décédée en 2018, et à ses parents, Allan et Kaye, décédés en 2012 et en 2015 respectivement. Tous ont vécu longtemps à Ottawa.

Optimisme en des temps difficiles

Bien des membres de notre collectivité ont la reconnaissance des travailleurs de la santé très présente à l’esprit en ces mois de pandémie, qui sont difficiles pour tous. Cependant, Dee fait remarquer que notre perspective compte et que nous avons le pouvoir d’améliorer les choses. « J’ai toujours cru que les humains sont adaptables et qu’ils excellent lorsqu’ils reçoivent de nouvelles informations et connaissances, dit-elle. Un problème est une occasion de faire changer les choses et d’apprendre. Malgré ces temps difficiles, je ne me décourage pas. Je trouve des façons dont je peux améliorer les choses. Nous devons tous nous poser cette question. »

« Cette dernière année m’a rappelé la grande importance des soins de santé pour tous. Elle nous a aussi rappelé que nos travailleurs de la santé sont au cœur de tout le système. »

— Dee Marcoux
Dee at botanical garden.
Dee dans une forêt de kauris en Nouvelle-Zélande.

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Le club de natation d’Andrea a été tellement inspiré par son cheminement contre le cancer qu’il a créé un événement communautaire, une compétition olympique de maîtres-nageurs en rose (« OlymPINK »). La première compétition a eu lieu à la piscine Brewer en 2018 et a dépassé son objectif en attirant 120 maîtres-nageurs, dont six olympiens, et en permettant d’amasser 19 000 $ au profit du Centre de santé du sein Rose Ages. Dans sa deuxième année, la compétition a rapporté 44 000 $ et l’an dernier, la somme incroyable de 70 000 $, même si la nage a dû être annulée à cause de la COVID-19.

Andrea Smith, entraîneuse de natation (à gauche) porte la flamme olympique en compagnie d’une survivante du cancer du sein, Andrea Douglas (à droite).

« Heureusement, L’Hôpital d’Ottawa est préparé à accueillir chaque personne qui reçoit un diagnostic de cancer. »

– Andrea Douglas

Q: Qu’est-ce que OlymPINK et qu’est-ce qui vous a inspiré à créer cette campagne?

A: Lorsque j’ai reçu mon diagnostic de cancer du sein en 2014, mon monde a été complètement bouleversé. Personne n’est préparé à entendre les mots « Vous avez le cancer ». Heureusement, L’Hôpital d’Ottawa est préparé à accueillir chaque personne qui reçoit un diagnostic de cancer. Dès ma première rencontre avec mon chirurgien en oncologie du sein, je savais que j’étais entre bonnes mains. Et à partir de ce jour, j’ai reçu des soins incroyables, que ce soit en chirurgie, en chimiothérapie ou en radiothérapie. Je suis reconnaissante pour les soins que j’ai reçus et pour ma santé aujourd’hui. Je trouvais qu’il était important de redonner à l’hôpital qui m’a sauvé la vie.

Avec l’appui de mon entraîneur de natation et de merveilleux coéquipiers maîtres-nageurs, nous avons trouvé une idée pour une campagne de financement au profit du Centre de santé du sein Rose Ages. Au Canada, une femme sur huit aura le cancer du sein. Nous connaissons tous une personne (une voisine, une sœur, une amie, une mère ou une fille) qui a été et qui sera touchée, et nous devons nous assurer que la technologie la plus moderne est disponible lorsque cette personne en a le plus besoin.

Q: Pourquoi le Centre de santé du sein Rose Ages à L’Hôpital d’Ottawa est-il si important pour les patientes atteintes du cancer du sein?

A: Vous ne pouvez pas vous imaginer combien il est bouleversant de recevoir un diagnostic de cancer du sein ou de tout autre trouble pouvant entraîner la mort. Pour les personnes qui ont le cancer du sein, il important de savoir qu’il existe le Centre de santé du sein Rose Ages, qui vous accueillera avec les soins dont vous avez besoin. Et il ne s’agit pas seulement de cancer, mais bien de santé du sein. Il s’agit de la meilleure imagerie et de technologie de pointe, le tout réuni sous un seul toit, pour guider les femmes pendant tout leur cheminement, allant du dépistage au diagnostic et aux plans de traitement.

« Nous devons collaborer pour être le changement, pour faire cette différence et pour sauver des vies. »

– Andrea Douglas

Q: Que diriez-vous à une personne qui songe à faire un don à L’Hôpital d’Ottawa?

A: J’éprouve un sentiment de responsabilité du fait d’avoir été une des « chanceuses ». Et c’est pour cela que j’amasse des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa. Parce que chaque pièce d’équipement et chaque petit bout de recherche en valent totalement le coût si cela pouvait signifier qu’une femme de moins devra confronter cette maladie ou y faire mettre un frein le plus tôt possible. Nous devons collaborer pour être le changement, pour faire cette différence et pour sauver des vies.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

La générosité d’une collectivité peut être transfiguratrice : lorsque ses membres bienveillants s’unissent pour financer les soins de santé dans notre région, nous assistons à des changements incroyables.

Notre hôpital a la chance d’être soutenu par de nombreux donateurs généreux; notre Conseil du PDG remercie et honore ceux et celles qui ont donné 1 000 $ ou plus par année. Avec ce montant, vous avez une influence directe sur la vie de nos patients.

En tant que membre du Conseil du PDG, en remerciement pour votre générosité, vous aurez accès à des occasions et à de l’information exclusives.

« Le succès de l’Hôpital dépend de généreux donateurs. L’appui de nos membres du Conseil du PDG nous permet de procurer les meilleurs soins possible à nos patients et d’impulser la recherche, c’est-à-dire de soutenir nos experts qui travaillent sur les nouvelles découvertes, les traitements les plus récents et le prochain remède. »

— Cameron Love, Président-directeur général, L’Hôpital d’Ottawa

As a member of the President's Council, you will receive:

ACCESS

to your own dedicated Foundation liaison to assist you with your philanthropy.

INVITATIONS

to exclusive events such as our A Conversation with the CEO web event, our online Experts on Call series, and in-person events once they can safely resume.

UPDATES

on the latest research breakthroughs and technological advances, and on the difference your gift is making in the lives of our patients.

RECOGNITION

in publications where President's Council members are recognized for their support.

John Bookalam

survivant d’un cancer et membre du Conseil du PDG

« J’habite à Goose Bay au Labrador; quand j’ai eu besoin d’une chirurgie nécessaire à ma survie, j’avais peu d’options. Grâce à ma bonne amie Nadia de Gatineau au Québec, j’ai été mis en contact avec L’Hôpital d’Ottawa – le seul endroit qui pouvait s’occuper de mon cas complexe. Dès mon arrivée, mes résultats d’échographie et de tomodensitométrie en main, une équipe de chirurgiens incroyables s’est attachée à me sauver la vie. L’Hôpital d’Ottawa a continué de prendre soin de moi pendant ma chimiothérapie, et c’est grâce à son personnel que je vais bien aujourd’hui. C’est ce qui m’a amené à devenir membre du Conseil du PDG. Je veux donner au suivant et apporter une contribution significative pour l’Hôpital qui m’a sauvé quand personne d’autre le pouvait. »

LE DÉFI, une des activités de vélo les plus importantes à Ottawa, est maintenant terminé. Cependant, Mike Bull, ancien capitaine du DÉFI pour l’équipe Team Enterprise, continue de s’investir et de redonner en commençant son propre parcours de vélo virtuel pour amasser des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa. Les dons de bienfaisance, à notre hôpital en particulier, revêtent une énorme importance pour Mike Bull et sa famille depuis que son épouse, Rie, a été transportée à l’Urgence après s’être effondrée après la rupture d’un anévrisme cérébral.

Si Mike est motivé à redonner chaque année, c’est à cause du processus de guérison de son épouse et des soins qui lui ont sauvé la vie. « Chaque année, plus de gens veulent m’épauler et faire un don pour mon parcours virtuel. Nous sommes chanceux d’avoir ici même, à Ottawa, une équipe de neurosciences aussi incroyable. Ils ont sauvé la vie de ma femme. »

Hémorragie sous-arachnoïdienne

Un soir de mars 2017, Rie Bull s’effondrait à la maison en fin de soirée parce qu’un anévrisme s’était mis à saigner dans son cerveau. Elle a été transportée d’urgence à L’Hôpital d’Ottawa, où elle a reçu un diagnostic d’hémorragie subarachnoïdienne, aggravée par un autre problème de santé pour lequel elle prenait des anticoagulants. Elle n’a pas pu parler pendant trois semaines et ne se souvenait plus du nom de son mari ni de celui de ses deux fils. Sa famille s’inquiétait à son sujet, ne sachant pas si elle allait guérir.

Dr. Sinclair in the neurosurgery operating room

Rie a subi une chirurgie de huit heures réalisée par le Dr John Sinclair, directeur de la Chirurgie vasculaire cérébrale. La chirurgie terminée, il a rassuré Mike et ses fils avec une compassion remarquable. Il a répondu à leurs questions, expliqué en termes simples des notions médicales complexes et leur a assuré que Rie recevrait d’excellents soins pendant sa guérison.

Prêts pour les cas les plus complexes

Le trouble de saignement de Rie et son anévrisme ont rendu son cas extrêmement complexe. De 3 à 4 % de la population a un anévrisme et ne le sait même pas. La rupture d’un anévrisme cause souvent un mal de tête soudain et intense, le pire de leur vie, selon les personnes qui en ont fait l’expérience. Mais dans des cas comme celui de Rie, 50 % des patients ne survivent pas à l’hémorragie ou en meurent peu après. Pour l’autre 50 % qui survit, la moitié a des problèmes de santé qui changent leur vie à jamais.

Malgré la complexité du cas de Rie, son équipe de soins était prête et possédait le savoir et les outils nécessaires pour lui sauver la vie. Selon Mike, leurs espoirs se sont réalisés et Rie a fait d’excellents progrès.

Rie Bull

« Elle a passé plus d’un mois aux Soins intensifs, un mois à l’Unité de soins intermédiaires en neurosciences et cinq semaines au Programme des lésions cérébrales acquises du Centre de réadaptation. Tous les membres du personnel lui ont donné des soins extraordinaires. » – Mike Bull

Pendant sa guérison, Rie a dû réapprendre à parler l’anglais, ne connaissant plus que sa langue maternelle, le japonais. Lorsqu’elle a vu le Dr Sinclair avec Mike en janvier 2018, le médecin était très satisfait de sa récupération.

Grâce à des donateurs comme Mike et Rie, L’Hôpital d’Ottawa peut mener des recherches de pointe pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et continuer d’être parmi les meilleurs hôpitaux au pays, reconnu mondialement pour ses recherches avant-gardistes sur la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies neuromusculaires et la sclérose en plaques.

Reconnaissance pour des soins exceptionnels

Mike aime dire qu’ils « rentrent chez eux » lorsqu’il revient à L’Hôpital d’Ottawa avec Rie pour des rendez-vous et des examens. Lorsqu’ils y sont, ils ne cessent de rencontrer des médecins, des infirmières, des préposés aux soins et des concierges qui se réjouissent des immenses progrès de Rie et constatent sa remarquable récupération. Pour Mike et Rie, chacun et chacune a joué un grand rôle dans cette guérison.

Mike Bull with his family in support of The Ottawa Hospital

Mike est plus déterminé que jamais à redonner et à faire une différence. Il continuera d’enfourcher son vélo pour amasser des fonds et faire connaître L’Hôpital d’Ottawa. Il espère que son parcours virtuel rappellera à tous la grande importance des dons pour permettre à chaque patient de recevoir les soins dont il a besoin. « C’est bon pour la forme, pour la recherche et pour la collectivité. Ce sera toujours une façon de dire “merci, merci, merci” à l’équipe de L’Hôpital d’Ottawa! »


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