Tout savoir sur l’AVC

Qu’est-ce que l’AVC?

L’AVC est une maladie qui survient dans les artères – aussi appelées vaisseaux sanguins – qui circulent vers et dans le cerveau. Ces artères transportent des nutriments vitaux et de l’oxygène dans le cerveau. Un AVC survient quand l’une de ces artères est bloquée par un caillot ou éclate, empêchant ainsi l’oxygène et les nutriments de parvenir dans le cerveau et causant la mort de l’artère et du cerveau.

L’AVC est la 3e cause de décès et d’incapacité chez les adultes au Canada, et environ 50 000 personnes font un AVC au Canada chaque année. Environ 25 % des Canadiens qui vivent avec un AVC ont moins de 65 ans, et le risque d’AVC grimpe rapidement après 55 ans.

Le saviez-vous?
L’AVC est la 3e cause de décès et d’incapacité chez les adultes au Canada.
Le saviez-vous?
environ 50 000 personnes font un AVC au Canada chaque année.
Le saviez-vous?
Environ 25 % des Canadiens qui vivent avec un AVC ont moins de 65 ans.
Le saviez-vous?
Le risque d’AVC grimpe rapidement après 55 ans.
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Combien existe-t-il de types d’AVC différents?

Les AVC sont principalement de deux types : AVC ischémique et l’hémorragie intracérébrale.

Environ 75 à 80 % des AVC sont des AVC ischémiques, qui se produisent quand un vaisseau transportant le sang dans le cerveau est bloqué par un caillot. Dans ces cas, le caillot peut être composé de sang ou d’autres particules, notamment des dépôts graisseurs appelés plaques, qui causent des blocages en s’accumulant dans les vaisseaux sanguins.

Les hémorragies intracérébrales surviennent quand un vaisseau sanguin éclate dans le cerveau. Alors que ces types d’AVC sont moins fréquents, ils sont les plus mortels et les plus difficiles à traiter. L’hémorragie intracérébrale entraîne le décès dans 40 % des cas, et 80 % des patients qui survivent vivent avec une incapacité permanente.

Un accident ischémique transitoire – aussi appelé mini-AVC ou un AVC d’alerte – est causé par un caillot temporaire. Même si les symptômes durent habituellement moins de cinq minutes, l’accident ischémique transitoire reste une urgence médicale et doit être pris au sérieux. Même s’il n’entraînera pas de dommage permanent à lui seul, un mini-AVC est souvent un signe avant-coureur d’un véritable AVC.

Quels sont les symptômes d’un AVC?

L’AVC est une urgence médicale qui exige une intervention rapide et il est important d’en reconnaître les signes et les symptômes.

Les symptômes à surveiller sont notamment : faiblesse, paralysie ou engourdissement soudain, surtout d’un seul côté du corps; difficulté soudaine à parler ou à comprendre ce que disent les autres; perte soudaine de la vision; ou difficulté soudaine à marcher.

Comment savoir si quelqu’un fait un AVC?

Si vous croyez que quelqu’un fait un AVC, pour le confirmer, les experts recommandent la méthode VITE.

Quels sont les facteurs de risque de l’AVC?

Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque d’une personne de faire un AVC, notamment :

De premières études montrent que la COVID19 pourrait plus que doubler le risque d’AVC, surtout chez les personnes présentant d’autres facteurs de risque. Une récente étude de L’Hôpital d’Ottawa montre que le risque de faire un AVC est trois fois plus élevé pendant l’année qui suit un nouveau diagnostic de cancer.

Le travail innovant de L’Hôpital d’Ottawa sur l’AVC

À L’Hôpital d’Ottawa, nous sommes spécialisés dans la prévention des AVC, les soins aux patients et leur rétablissement et nous sommes reconnus à l’échelle internationale pour nos travaux avant-gardistes sur cette maladie. Il existe plusieurs options de traitement de l’AVC selon qu’il soit ischémique ou l’hémorragie intracérébrale. Pour un AVC ischémique, le traitement le plus fréquent est un médicament qui dissout le caillot de sang. Or, L’Hôpital d’Ottawa travaille à perfectionner une technique chirurgicale expérimentale appelée thrombectomie endovasculaire. Même s’il est encore en cours d’essai et d’amélioration, un patient paralysé et incapable de parler peut retrouver la parole et l’usage de ses jambes dans les 20 minutes qui suivent l’intervention. Les traitements de l’hémorragie intracérébrale n’ont pratiquement pas bénéficié du même niveau de découverte et d’avancement au cours des dernières années, mais notre équipe met aussi à l’essai une nouvelle approche avant-gardiste fondée sur un médicament qui favorise la coagulation au site d’un saignement. Les deux traitements montrent des résultats prometteurs.

« Nous sommes maintenant capables de retirer entièrement le caillot en une seule tentative chez la vaste majorité des patients. Si la tendance se maintient, ce sera une véritable révolution dans notre domaine. Tout va changer. »

– Dr Robert Fahed
Apprenez-en plus sur la manière dont nous délogeons les caillots sanguins du cerveau.
Découvrez comment nos recherches pourraient bouleverser le traitement des hémorragies cérébrales.