Une chirurgie mini-invasive rétablit « parfaitement » l’ouïe.

Alors qu’une tumeur cérébrale commençait à grossir dans son oreille, Denis Paquette risquait de devenir sourd des deux oreilles, ce qui l’aurait empêché d’entendre la voix de sa femme pour toujours. Puisque la chirurgie traditionnelle était jugée trop risquée, les Drs Fahad Alkherayf et Shaun Kilty ont dû trouver une solution plus sûre – retirer la tumeur par le nez.

Une vie différente

Denis Paquette, maintenant âgé de 66 ans, a toujours été sourd d’une oreille. Il est évident qu’il comprend très bien les subtilités liées à une telle déficience. Après tout, c’est ce qu’il a toujours connu. Tenir le téléphone contre son oreille saine et tourner la tête afin de mieux entendre quelqu’un lors d’une conversation sont des habitudes qu’il a rapidement adoptées.

Mais en 2016, ces petites astuces qu’il avait utilisées toute sa vie ont commencé à le laisser tomber. Les conversations étaient de plus en plus difficiles à entendre et Nicole, la femme de Denis, avait constaté que ce dernier augmentait progressivement le volume de la télévision.

Hospital around the world are lookDr. Fahad AlKherayf and Dr. Shaun Kilty standing in an operating room at The Ottawa Hospital.
Les hôpitaux du monde entier se tournent vers L’Hôpital d’Ottawa pour en apprendre davantage sur le type de chirurgie cérébrale miniinvasive pratiquée par les Drs Fahad Alkherayf (à droite) et Shaun Kilty.

« Je commençais à être frustré parce que les gens me parlaient et je n’entendais que des bouts de conversation », explique Denis.

Parcours vers le diagnostic

Tracassé par son ouïe, Denis est allé consulter son médecin de famille. Il a passé divers tests d’audition qui ont tous démontré que quelque chose n’allait pas. Il a alors été aiguillé vers le Dr David Schramm, un spécialiste de l’audition à L’Hôpital d’Ottawa. Le Dr Schramm a demandé une imagerie par résonance magnétique (IRM) et celle-ci a révélé une tumeur rare dans le crâne et l’oreille interne de Denis. Ces résultats n’étaient pas ceux que Denis et Nicole attendaient.

« Je ne savais pas à quoi m’attendre alors ce fut vraiment un choc », explique Denis.

Afin de retirer la tumeur, Denis devait subir une intervention chirurgicale spécialisée et avait besoin de l’expertise du Dr Fahad Alkherayf, neurochirurgien, et du Dr Shaun Kilty, spécialiste des oreilles, du nez et de la gorge (ORL).

À cause de la complexité du diagnostic de Denis, le Dr Alkherayf et son équipe devaient trouver une solution pour retirer la tumeur sans compromettre complètement son ouïe.

« La tumeur grossissait dans son crâne et son oreille interne, exerçant une pression sur le nerf auditif de l’oreille saine. Il risquait de perdre ce qu’il lui restait de son ouïe, explique le Dr Alkherayf.

« Bien qu’il s’agissait d’une lésion bénigne, ses répercussions étaient énormes. » – Dr Fahad Alkherayf.

Le Dr Alkherayf savait que le fait de retirer la tumeur par l’oreille de Denis risquait d’affecter de manière permanente le peu d’ouïe qu’il lui restait. Dans ce contexte, le Dr Alkherayf a recommandé à Denis de subir la chirurgie mini-invasive du cerveau nouvellement disponible. Dans le cadre de cette technique, sa tumeur serait retirée par les narines plutôt que par l’oreille.

Le risque était élevé

Traditionnellement, une chirurgie du cerveau pour un cas comme celui de Denis doit être réalisée par l’oreille et nécessite la pratique d’une grande incision traversant le crâne. Cependant, réaliser ce type de chirurgie aurait pu complètement compromettre l’ouïe de Denis de manière permanente puisqu’il n’avait qu’une seule oreille saine.

Non seulement Denis aurait-il pu perdre l’ouïe, mais la méthode traditionnelle utilisée pour retirer une telle tumeur présente de plus grands risques de complication et d’infection et exige une plus longue période de rétablissement, pouvant aller jusqu’à six mois. Elle aurait également laissé une grande cicatrice partant du devant de l’oreille et se prolongeant jusqu’en haut de l’oreille et derrière celle-ci. L’idée seule de subir une telle intervention était angoissante.

Une nouvelle technique de chirurgie

Au cours des dernières années, le Dr Alkherayf a fait progresser une nouvelle technique qui permet de retirer divers types de tumeurs cérébrales : la chirurgie mini-invasive.

La chirurgie mini-invasive a transformé la manière de réaliser les chirurgies qui peuvent maintenant s’effectuer par micromanipulation chirurgicale, ce qui permet d’avoir accès à des parties du corps sans avoir à pratiquer de grandes incisions. Ce type de chirurgie est beaucoup plus sûr, présente un risque d’infection moindre et exige une période de rétablissement plus courte. Dans bon nombre de cas, les patients quittent l’hôpital quelques jours après la chirurgie.

« Les patients se rétablissent plus rapidement, explique le Dr Kilty, car ils n’ont pas besoin de se remettre de l’importante incision normalement pratiquée lors de l’approche [chirurgie] traditionnelle. »

Deux médecins sont nécessaires à la réalisation de ce type de chirurgie : un neurochirurgien, qui retire la tumeur, et un ORL, qui assure l’accès à la tumeur par le nez et qui dirige l’endoscope. Étant donné la nature complexe de ces chirurgies, seul un petit groupe de médecins, dont fait partie le Dr Alkherayf, accepte de les réaliser. De nombreuses personnes se tournent vers L’Hôpital d’Ottawa pour en apprendre davantage sur cette chirurgie novatrice. « Nous sommes devenus l’un des meilleurs endroits au Canada à pratiquer cette technique », affirme le Dr Alkherayf.

Denis Paquette sitting outside at a table at The Ottawa Hospital.
Denis Paquette a retrouvé l’ouïe grâce à une chirurgie cérébrale miniinvasive à L’Hôpital d’Ottawa.

« Ils ont accompli un miracle avec moi. »

Le 20 juillet 2016, Denis a subi une intervention de cinq heures lors de laquelle les Drs Alkherayf et Kilty ont réussi à accéder à la tumeur et à lui retirer par le nez. La mise en place d’un tube microscopique partant de la cavité où se trouvait la tumeur jusqu’aux sinus de Denis devrait empêcher l’accumulation de fluide et réduire les chances que la tumeur réapparaisse.

Lors de son réveil, Denis était stupéfait d’entendre la voix de sa femme. « Je me suis réveillé et wow, dit Denis, je pouvais entendre! »

Il a obtenu son congé de l’hôpital deux jours seulement après sa chirurgie.

« Ils ont accompli un miracle avec moi. Ils ont réalisé quelque chose de fantastique », s’exclame Denis, dont les tests d’audition sont concluants depuis l’opération.

« Ils ont accompli un miracle avec moi. Ils ont réalisé quelque chose de fantastique. » – Denis Paquette

Grâce aux soins qu’il a reçus à L’Hôpital d’Ottawa et aux avantages de la chirurgie mini-invasive, Denis peut maintenant regarder ses émissions de télévision et discuter avec sa femme sans difficulté. Il ne craint plus de vivre sans entendre.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA, le 26 octobre 2019 – Le Gala de L’Hôpital d’Ottawa, présentée par First Avenue Investment Counsel, reconnaît trois chercheurs innovateurs et s’est tenu à guichets fermés. Dans l’élégante salle de bal de l’hôtel Westin, décorée de superbe façon, un délicieux repas quatre services a été servi pour le plaisir de plus de 700 invités. C’était aussi le dernier gala auquel participait le Dr Jack Kitts en tant que président-directeur général de L’Hôpital d’Ottawa, car il prendra sa retraite en 2020. Les invités ont rendu hommage au Dr Kitts en lui faisant une ovation pour son engagement à offrir des soins de calibre mondial empreints de compassion à la collectivité d’Ottawa grâce à son leadership depuis 2002.

Le Gala de L’Hôpital d’Ottawa a célébré le travail de transformation de trois chercheurs qui se consacrent à améliorer les soins. Félicitations aux trois lauréats de cette année :

Faizan Khan, lauréat du prix Worton du chercheur en formation, reconnu pour son travail exceptionnel sur les caillots sanguins veineux, notamment une étude récente du British Medical Journal établissant les risques et les conséquences à long terme de la récidive des caillots.

La Dre Marjorie Brand, lauréate du prix Chrétien du chercheur de l’année, reconnue pour sa découverte révolutionnaire sur la façon dont une cellule souche sanguine « décide » de devenir un globule rouge ou une cellule productrice de plaquettes.

Le Dr Paul Albert, lauréat du prix Grimes du mérite scientifique, reconnu pour son leadership en neurosciences, ainsi que pour ses travaux novateurs sur les causes de la dépression et la façon de la traiter.

L’Hôpital d’Ottawa est reconnu pour ses recherches de calibre mondial qui attirent des scientifiques et des cliniciens de renommée internationale qui viennent de toutes les parties du monde. Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a souligné que cela est rendu possible grâce aux dons philanthropiques d’entreprises et de particuliers. « Nous sommes privilégiés d’avoir l’appui d’une collectivité généreuse qui aide cette ville à faire avancer la recherche pour raviver l’espoir des patients d’aujourd’hui et de demain. »

First Avenue Investment Counsel est de retour à titre de commanditaire principal du Gala de L’Hôpital d’Ottawa cette année. Kash Pashootan, président-directeur général et directeur des investissements de First Avenue Investment Counsel, a déclaré qu’il s’agit d’un partenariat idéal. « La recherche novatrice est un investissement nécessaire dans l’avenir des soins de santé de notre collectivité, et nous sommes fiers d’accomplir notre devoir envers L’Hôpital d’Ottawa. À First Avenue Investment Counsel, nous offrons des conseils aux familles sur tous les aspects de leur situation financière, y compris la gestion de leurs biens pour assurer leur avenir et celui des générations futures. Ensemble, nous posons les bases de l’avenir. »

À propos de L’Hôpital d’Ottawa

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur des activités de l’Hôpital et permettent de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et ses techniques de pointe et les fruits de ses recherches sont adoptés partout dans le monde. La vision de l’Hôpital consiste à améliorer la qualité des soins et il mobilise l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.  

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux soins les plus complexes qui sont centrés sur les patients. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.

Un donateur militant local s’engage à verser 500 000 $ pour s’attaquer au cancer

Gavin Murphy takes pride in describing himself an activist donor.
Gavin Murphy est fier de se décrire comme un donateur militant.

Gavin Murphy a le désir inébranlable de maintenir un système de santé de classe mondiale dans notre ville. Il ne veut pas se contenter de moins et pense que personne dans notre communauté ne devrait le faire non plus. Gavin croit que chaque résident doit jouer un rôle actif lorsqu’il s’agit de redonner et c’est pourquoi ce donateur qui se décrit comme un « militant » partage son histoire – une histoire qu’il espère mènera à la découverte d’un remède contre le cancer.

Ce résident de New Edinburgh s’est engagé à verser 500 000 $ pour appuyer le Programme de médecine des rayonnements – c’est ce qu’il veut laisser comme héritage durable.

Bien qu’il ne cherche pas la reconnaissance publique, cet avocat d’Ottawa n’hésite pas à diffuser la nouvelle de son don, car il espère que cela inspirera d’autres personnes à l’imiter. « Les maigres ressources du gouvernement exigent que les personnes qui sont en mesure de faire des dons importants se manifestent et soutiennent L’Hôpital d’Ottawa. Et il ajoute : « En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. »

L’intérêt de Gavin pour la recherche de pointe l’a incité à faire cet énorme don au Programme de médecine des rayonnements dans l’espoir que les résultats seront un jour publiés. Il est enthousiasmé par les possibilités que nous réserve l’avenir et les progrès qui seront faits.

« En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. » – Gavin Murphy

C’est le fruit de son travail qui lui permettra de laisser son empreinte sur les progrès réalisés dans les soins du cancer pour aider les autres dans l’avenir. Pour Gavin, c’est vraiment excitant. « J’aime l’idée de financer des technologies nouvelles et novatrices. Cela laissera un héritage durable, et ce don fournit les bases sur lesquelles reposeront les futures recherches dans ce domaine. »

Le soutien des donateurs est essentiel pour fournir aux médecins et aux chercheurs des outils de pointe. C’est aussi ce qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’être un pionnier en matière d’avancées transformationnelles. Le Dr Miller MacPherson, chef, Physique médicale, à L’Hôpital d’Ottawa, affirme : « C’est la générosité de donateurs comme Gavin qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’innover avec de nouvelles technologies. Ce soutien donnera de nouvelles perspectives en vue de nouvelles découvertes et aura un impact sur les soins grâce aux progrès de la recherche et de la technologie dans le domaine du traitement du cancer. »

Le Dr Jason Pantarotto, chef, Radio oncologie, à L’Hôpital d’Ottawa, abonde dans le même sens, soulignant que les dons au Programme de médecine des rayonnements sont particulièrement précieux. « Bien que la radiothérapie soit un traitement clé pour près de 5 000 patients atteints de cancer chaque année à Ottawa, les fonds de recherche disponibles pour améliorer la science sont plutôt rares. Nous sommes extrêmement reconnaissants aux donateurs, comme Gavin, qui voient les avantages d’investir dans l’équipe et l’équipement qui existent ici à L’Hôpital d’Ottawa. »

Pour Gavin, le but ultime est de contribuer à la découverte d’un remède contre le cancer.

« Ce don fournira une base pour acquérir une meilleure compréhension du cancer et j’espère qu’il aidera à l’éradiquer dans un avenir proche. » – Gavin Murphy

Le fait est que L’Hôpital d’Ottawa touchera chaque membre de notre communauté d’une façon ou d’une autre. Pour Gavin, c’est une bonne raison non seulement pour lui-même, mais aussi pour les autres de se manifester. « Si les gens veulent qu’on s’occupe bien d’eux dans un système de classe mondiale, il faut s’assurer du maintien d’un système de classe mondiale. »

Selon Gavin, nous aurons tous besoin de L’Hôpital d’Ottawa à un moment ou à un autre, et il y a un moyen pour chaque personne dans notre communauté de l’appuyer. « On a besoin de gens qui sont en mesure de donner, et de gens qui peuvent donner de plus petites sommes, en plus grand nombre, pour soutenir l’hôpital également. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA (ONTARIO), le 25 septembre 2019 — En septembre, 2,21 millions de dollars ont été versés à L’Hôpital d’Ottawa grâce à l’appui de la collectivité, ce qui a renforcé l’engagement de notre ville à assurer des soins et une recherche de calibre mondial dans l’Est de l’Ontario. Des événements comme LE DÉFI, propulsé par Mattamy Homes, le Petit déjeuner du président, des tournois de golf et des activités inspirées par la collectivité ont tous contribué à cet excellent exemple de dévouement des résidents envers L’Hôpital d’Ottawa.

Les fonds soutiendront directement les soins aux patients et la recherche à L’Hôpital d’Ottawa. Selon Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, il s’agit d’un exemple parfait de la mobilisation de la collectivité pour s’assurer que les médecins, les chercheurs et les infirmières disposent des bons outils pour prendre soin de leurs patients. « La philanthropie se présente sous différentes formes et chacun de ces événements spéciaux incarne le rôle important que joue L’Hôpital d’Ottawa dans notre ville. Nous sommes reconnaissants de tout le soutien que nous recevons et nous ne le tenons jamais pour acquis », affirme M. Kluke.

Dans bien des cas, des dirigeants communautaires se sont portés volontaires pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa et ont demandé à leurs amis et collègues d’en faire autant. Ce fut le cas de Cyril Leeder et de Janet McKeage qui ont coprésidé l’édition annuelle du Petit déjeuner du président qui a eu lieu plus tôt ce mois-ci.

« Au-delà des outils et de l’équipement appropriés, la recherche est essentielle aux progrès que nous constatons dans le domaine des soins. C’est la recherche qui permet à L’Hôpital d’Ottawa de devenir l’un des meilleurs centres de soins de santé au pays, et c’est la générosité de notre collectivité qui rend cela possible », déclare M. Leeder.

Mme McKeage abonde dans le même sens : « Ensemble, nous avons la capacité d’aider à repousser les limites en matière de soins de santé dans notre ville. »

Il s’agit d’un soutien communautaire, qui fournit des fonds essentiels pour l’achat d’équipement non financé par nos impôts et aide à financer le travail des chercheurs qui consacrent leur vie à trouver un remède.

À propos de L’Hôpital d’Ottawa :

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur des activités de l’Hôpital et permettent de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et ses techniques de pointe et les fruits de ses recherches sont adoptés partout dans le monde. La vision de l’Hôpital consiste à améliorer la qualité des soins et il mobilise l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux soins les plus complexes qui sont centrés sur les patients. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.

30 ans après le traitement, un survivant de la leucémie éternellement reconnaissant

Robert Noseworthy connaît bien l’importance de la recherche sur le cancer. Il y pense chaque fois qu’il se regarde dans le miroir.

Robert est un survivant du cancer et tous les jours, il apprécie chaque moment qu’il a pu partager avec ses deux enfants, maintenant adultes.

Le 21 octobre 1988, Robert a reçu un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique — une leucémie infantile. À l’époque, il vivait à Montréal avec sa jeune famille, comprenant Julianne qui avait 18 mois et son fils David, qui était un nourrisson.

Un pronostic sombre

« On m’a donné une chance de survie de 13 % avec 6 mois à vivre. Mon docteur m’a dit qu’il était très rare pour une personne de 30 ans d’avoir une leucémie infantile », raconte Robert.

Et c’est ainsi qu’a commencé le parcours du cancer pour ce père de deux enfants. Cela a inclus de nombreux cycles de chimiothérapie et de radiothérapie, qui ont entraîné une rémission, mais le parcours ne s’est pas terminé là. « En mars 1989, j’ai eu une greffe de moelle osseuse de ma sœur, qui avait une comptabilité de six sur six. »

Grâce à cette compatibilité, Robert a déjoué le pronostic. Il en attribue tout le crédit d’être en vie aujourd’hui à la recherche sur le cancer. C’est ce qui a motivé Robert et sa famille à devenir des partisans dévoués de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa. « C’est ma raison. Je fais mon petit bout de chemin afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer », dit-il.

Robert Noseworthy with his daughter Julianne after they cycled 109 kms during THE RIDE on September 8, 2019.
Robert Noseworthy et sa fille Julianne après avoir parcouru 109 km à vélo pendant LE DÉFI le 8 septembre 2019.

Le moment de redonner

Redonner est important pour Robert. Chaque année, sa famille se réunit pour pédaler et amasser des fonds dans le cadre du DÉFI, un vélotour de financement. Il était également important pour lui d’instiller cette valeur à ses enfants alors qu’ils grandissaient. « J’ai reçu toute cette aide et maintenant, le temps est venu de redonner. »

Pour Julianne, il est devenu tout aussi important de redonner en tant que famille à L’Hôpital d’Ottawa et de faire progresser la recherche.

« Sans la recherche sur le cancer et tout ce que mon père a dû traverser, nous ne serions pas la famille que nous sommes aujourd’hui. » – Julianne Noseworthy

Jetant un coup d’œil à son père, avec un sourire, Julianne ajoute : « Ma raison, c’est toi. »

La façon dont Robert voit les choses, c’est qu’il est vivant grâce à l’investissement d’autres personnes avant lui et il veut représenter l’espoir pour quelqu’un d’autre qui se bat contre le cancer. « Il y a 60 ans, quelqu’un a investi dans la recherche sur le cancer. Trente ans plus tard, j’ai bénéficié de cette générosité et c’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Diagnostic : mélanome

In 2013, Ian was diagnosed with melanoma—an aggressive form of skin cancer.
Ian McDonell a reçu une immunothérapie en 2017 qui a éradiqué son mélanome.
In 2013, Ian was diagnosed with melanoma—an aggressive form of skin cancer.
Ian McDonell

Il y a quelques années, le père de Ian McDonell, sergent chef pour la police d’Ottawa et père de trois enfants, a été emporté par un cancer et son frère était en train de mourir d’un mélanome. L’épouse de Ian a insisté pour qu’il fasse examiner par un médecin un grain de beauté qu’il avait dans le dos. Il s’agissait d’un mélanome malin nodulaire ulcéreux – une forme agressive de cancer de la peau.

Ian a subi une chirurgie pour exciser le mélanome, ainsi qu’un ganglion lymphatique dans l’aine gauche. Quelques semaines plus tard, on lui a retiré un ganglion lymphatique dans l’aisselle. Après ces opérations, il n’avait plus aucune trace de cancer, mais compte tenu de ses antécédents familiaux, Ian courait un risque de récidive élevé.

De mauvaises nouvelles

Ian se sentait bien, mais lors d’un rendez vous normal en juin 2017, la tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) l’ont confronté à une dure réalité. Il avait une demi-douzaine de tumeurs dans l’aine et l’abdomen, ainsi que trois tumeurs avec métastases au cerveau. Son cancer en était au stade 4.
Compte tenu de la gravité de la situation, le Dr Michael Ong à L’Hôpital d’Ottawa a recommandé une approche énergique : une immunothérapie récemment approuvée.

Démasquer le cancer

Les chercheurs essayaient depuis des décennies de stimuler le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses. Mais ce qui a changé la donne a été la découverte que les cellules cancéreuses produisent des molécules clés, appelées « protéines point de contrôle », qui suppriment les cellules immunitaires et les empêchent d’attaquer le cancer. Ces protéines point de contrôle masquent le cancer, qui n’est plus détecté par le système immunitaire. De nouveaux médicaments, appelés inhibiteurs du point de contrôle immunitaire, font tomber ce masque et permettent aux cellules immunitaires, appelées cellules T, d’attaquer naturellement et de détruire le cancer.

« Le but de la chimiothérapie est de tuer directement le cancer, explique le Dr Ong. Cela peut entraîner des effets secondaires, parce que la chimiothérapie tente d’empoisonner le cancer.

« L’immunothérapie ne s’attaque pas directement au cancer. Elle le révèle plutôt au système immunitaire en activant des interrupteurs des cellules T, et le système immunitaire de l’organisme fait le reste. » – Dr Michael Ong

Ian McDonell with his wife Michelle (left), and their daughters Kendra, Macy, and Ainsley, hiking in the Adirondack Mountains in 2019.
Ian McDonell en compagnie de sa femme Michelle (à gauche) et de leurs filles en randonnée dans les Adirondacks en 2019.

Traitement par le système CyberKnife

Ian a alors commencé alors un traitement combinant deux immunothérapies administrées par voie intraveineuse à l’unité de chimiothérapie du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa. Il a également subi une radiothérapie administrée par CyberKnife, pendant laquelle de fortes doses de radiation ciblaient ses tumeurs au cerveau. Il a bravement continué durant le second cycle d’immunothérapie, mais il était tellement malade qu’il a dû interrompre le traitement. Il a commencé à prendre des médicaments stéroïdiens pour ralentir son système immunitaire. Il s’est alors senti mieux, mais son immunothérapie était en suspens.

Des tumeurs en régression

Lorsque Ian a commencé à ressentir une faiblesse au visage, il a craint une aggravation de son cancer. Ce n’était pas le cas. Les examens ont révélé qu’une tumeur avait rétréci, passant de 25 à 10 mm, tandis que l’autre était passée de 8 à 4 mm.

Le Dr Ong a recommandé une seule immunothérapie plutôt que deux et même si le traitement a rendu Ian très malade, il a porté ses fruits.

Deux mois plus tard, les résultats d’une tomographie par émission de positons, d’un tomodensitogramme et d’un examen par IRM ont montré qu’il n’avait plus de tumeurs. Toute trace de son cancer avait disparu.

Oncologist Dr. Michael Ong said recent immunotherapies are hugely successful for treating melanoma.
Le Dr Michael Ong, oncologue, explique que les nouvelles immunothérapies sont très efficaces pour traiter les mélanomes.

Avancées en immunothérapie

Lorsque le Dr Ong a rencontré Ian pour la première fois, en 2013, les options d’immunothérapie ou de chimiothérapie ciblée n’étaient pas disponibles. Grâce aux percées incroyables réalisées en immunothérapie, il y a maintenant de l’espoir.

« Au cours des quelques dernières années, nous sommes passés de très médiocres options pour traiter les mélanomes à un grand nombre d’options efficaces. Cela s’explique par la mise au point de traitements contre le cancer, qui continue à être très rapide, dit le Dr Ong. À L’Hôpital d’Ottawa, nous participons constamment à des essais cliniques qui changent la pratique. La norme de soins évolue sans cesse – comme elle se doit. Nous tentons continuellement de repousser les limites des traitements contre le cancer. »

L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file en recherche en immunothérapie contre le cancer, tant pour la mise au point de nouveaux traitements que pour les traitements expérimentaux proposés aux patients. Environ 70 essais cliniques en immunothérapie contre le cancer sont en cours à l’hôpital, auxquels participent près de 700 patients. L’hôpital est également l’hôte d’un réseau national pour la recherche en immunothérapie et a mis au point un certain nombre de traitements uniques à partir de cellules et de virus.

De l’espoir pour l’avenir

Grâce à l’efficacité de ces immunothérapies, des patients comme Ian espèrent maintenant continuer à vivre sans cancer.

« Lorsqu’il a été question des examens provinciaux pour les services policiers, je me suis dit que j’allais les passer parce que maintenant, j’ai un peu d’espoir », raconte Ian.

L’immunothérapie a permis à Ian non seulement de poursuivre sa carrière, mais surtout de planifier l’avenir avec sa famille et de voir ses filles grandir.

En savoir plus sur le travail en immunothérapie du Dr Michael Ong, oncologue.


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Annette ringing the bell of hope following her final cancer treatment.
Annette fait sonner la cloche de l’espoir après son dernier traitement contre le cancer.

En juillet 2016, Annette Gibbons a passé une mammographie ordinaire. Elle n’avait aucune idée que cette journée allait devenir un moment décisif dans sa vie et se terminer par un diagnostic de cancer du sein. Cette nouvelle inattendue l’a entraînée sur un chemin de traitements, de chirurgie et d’incertitude, l’obligeant à placer toute sa confiance en l’équipe médicale de L’Hôpital d’Ottawa pour son bien-être physique et émotionnel.

Après la mammographie, Annette a appris qu’elle avait des tissus denses et que les résultats étaient difficiles à interpréter. Elle n’était pas du tout inquiète au moment où elle a reçu un appel pour planifier une autre mammographie ainsi qu’une échographie. Tout a changé lorsque sa radiologue, la Dre Susan Peddle, lui a dit doucement qu’elle croyait qu’il s’agissait d’un cancer.

Annette, visiblement émue, se souvient de ce jour fatidique. « Juste comme ça, ma vie a changé et j’ai entamé mon parcours. »

Les défis de la chimiothérapie se font sentir

Annette a commencé une chimiothérapie sous l’œil attentif du Dr Mark Clemons. « Il se spécialise dans le type de cancer que j’avais et participe très activement aux essais cliniques et à la recherche sur les traitements et les pratiques de pointe », dit-elle.

Dans les premiers temps, Annette cherchait seulement à surmonter les effets physiques de la chimiothérapie. Elle se rappelle que « ce n’est pas quelque chose pour lequel on peut réellement se préparer, ou quelque chose qu’on peut comprendre, avant de devenir un patient… Il y avait la perte démoralisante de cheveux, les nausées constantes, la douleur intense aux os et la fatigue écrasante. Malgré tout, j’essayais de garder le moral en faisant de l’exercice, en participant à un groupe de soutien et en regardant beaucoup de vieux films ».

Des études qui font une différence

Au cours de son traitement, Annette a participé à plusieurs essais cliniques dirigés par le Dr Clemons dans le cadre de son programme novateur de reconception des essais cliniques (REaCT). Le Programme REaCT mobilise les patients et leurs proches dans chaque étape de la recherche, y compris le lancement d’idées, l’établissement des priorités, la conception des études et la communication des résultats.

L’une de ces études a récemment produit d’importants résultats qui bénéficient aux patientes atteintes du cancer du sein à Ottawa et partout dans le monde.

Faire confiance à son équipe médicale

Annette a aussi placé toute sa confiance dans son équipe médicale et était déterminée à rester positive. « Je savais que les statistiques en matière de survie étaient relativement bonnes et j’avais hâte de reprendre ma “vie normale”. »

Elle était loin de se douter que les prochaines étapes – mastectomie et radiothérapie – seraient plus dures que la chimiothérapie. L’opération elle-même et la guérison se sont bien passées. Elle remercie son extraordinaire chirurgienne, la Dre Erin Cordeiro, pour sa compassion et son talent.

« Elle m’a tenu la main pendant que j’étais allongée dans la salle d’opération, en attendant que celle-ci commence. » – Annette Gibbons

« Finalement, dit-elle en faisant un petit sourire, j’ose affirmer qu’elle m’a donné la plus belle et la plus droite des cicatrices chirurgicales que je n’ai jamais vue ».

Dures nouvelles

Annette aurait la vision d’ensemble de son pronostic de cancer uniquement en recevant les résultats des analyses pathologiques concernant sa tumeur. Plusieurs semaines plus tard, elle a reçu des résultats inquiétants de la Dre Cordeiro. L’annonce a eu l’effet d’une bombe. « Elle m’a dit que la tumeur était beaucoup plus grosse que prévu. Ils avaient trouvé des cellules cancéreuses dans de nombreux ganglions lymphatiques qu’ils avaient enlevés. Je ne m’attendais pas à ça et c’était tout un choc ».

Elle a rencontré le Dr Clemons quelques jours plus tard, alors qu’elle essayait toujours de digérer la nouvelle, et elle a dû encaisser un autre coup. « Il m’a dit en toute franchise qu’à cause de la taille de la tumeur et du nombre de ganglions lymphatiques touchés, mon risque de récidive était élevé. »

Soins empreints de compassion durant une période sombre

C’est alors que le monde d’Annette s’est effondré. Elle se souvient d’être descendue aux enfers. « C’était très difficile de m’en sortir. Cependant, mon équipe médicale a vu les signes et a su comment m’aider. Mon radio-oncologue dévoué, le Dr Jean-Michel Caudrelier, a vu mon désespoir et m’a dirigée vers le Programme d’oncologie psychosociale. Grâce à l’aide incroyable de la Dre Mamta Gautam, j’ai affronté mes plus grandes peurs et je les ai surmontées ».

Annette a terminé sa radiothérapie et a repris sa vie petit à petit. Cependant, comme tous les patients atteints de cancer le savent, la peur d’une récidive l’accompagne constamment. « Je ne sais pas si ça changera un jour. Mais j’ai décidé d’en faire un ami qui me rappelle de ne pas penser à la mort, mais à l’importance de vivre pendant que je suis en vie », dit-elle.

Elle est heureuse de savoir que les meilleurs professionnels de la santé se trouvaient ici même dans sa propre ville lorsqu’elle a reçu son diagnostic. En tant que « grande voyageuse à l’hôpital » autoproclamée, Annette est fière de dire qu’elle a retrouvé sa vie, notamment en reprenant son travail. « Je suis de nouveau moi-même et, étrangement, la vie est meilleure qu’avant. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA, ON, LE 8 SEPTEMBRE 2019 – 900 cyclistes et bénévoles se sont rassemblés dimanche et ont recueilli 1,07 million de dollars pour appuyer la recherche de pointe à L’Hôpital d’Ottawa. En dix ans, les fonds recueillis grâce au DÉFI, propulsé par Mattamy Homes, ont dépassé la barre des 14 millions de dollars.

Selon Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, les progrès de la recherche que nous avons observés au cours des dix dernières années ont été remarquables. « Lorsqu’on regarde les traitements, de ceux du cancer par l’immunothérapie et par les cellules CART à ceux de la sclérose en plaques par les cellules souches, on constate que le soutien de la recherche à L’Hôpital d’Ottawa a été véritablement une source de transformation. Le dévouement dont nous avons été témoins de la part de tant de cyclistes et de bénévoles au cours des 10 dernières années a été une façon incroyable de rassembler notre communauté. »

« Le dévouement dont nous avons été témoins de la part de tant de cyclistes et de bénévoles au cours des 10 dernières années a été une façon incroyable de rassembler notre communauté. »

Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa

Lorsqu’il s’agit d’inspirer la collectivité à redonner à L’Hôpital d’Ottawa, Mattamy Homes a été un véritable leader. Kevin O’Shea est le président de Mattamy Homes. « Nous sommes non seulement très fiers d’être le commanditaire en titre du DÉFI, mais nous y participons aussi en tant qu’équipe. C’est une façon positive de promouvoir la santé et le mieux-être dans notre milieu de travail et d’appuyer notre centre de soins de santé de pointe dans l’Est de l’Ontario. »

La naissance du DÉFI il y a plus de dix ans doit beaucoup à Robert Merkley, fondateur de Merkley Supply Ltd. Le capitaine de l’équipe The Brick Peddlers, Robert Merkley, avait la vision d’organiser un événement cycliste de financement phénoménal à Ottawa et, avec Claude DesRosiers et Roger Greenberg, il a contribué à en faire une réalité. « Je me souviens de m’être dit que si je voulais être le fer de lance de ce nouvel événement de financement pour L’Hôpital d’Ottawa, je ferais mieux de bâtir une bonne et solide équipe. C’est ainsi que l’équipe des Brick Peddlers a vu le jour. Je suis fier de dire que c’est l’équipe la plus grande, la plus performante et la plus enthousiaste du DÉFI. »

En plus du circuit fermé de 50 km et du parcours sur route de 109 km, la 10e édition du DÉFI comprenait également la boucle Alinker inaugurale de 1 km. Des dizaines de participants se sont joints au DÉFI en utilisant un vélo Alinker, un vélo de marche relativement nouveau. Ces vélos donnent aux personnes à mobilité réduite la possibilité de participer à cet événement de financement essentiel pour la recherche à L’Hôpital d’Ottawa – une recherche qui pourrait les aider un jour.

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nous possédons les outils qui nous permettent d’innover et d’améliorer les soins aux patients. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux défis les plus complexes en santé. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.

Cette tumeur au cerveau, Natasha Lewis ne l’avait pas vue venir. Tout a commencé un matin en 2016. Mère de trois enfants, elle se souvient d’un symptôme étrange à son réveil.

« Je me suis regardée dans le miroir et j’ai remarqué que ma langue tirait vers la gauche », se souvient Natasha. Elle a d’abord pensé faire un AVC, mais elle n’en était pas certaine, car les autres parties de son corps semblaient normales.

Elle a passé quelques examens à L’Hôpital d’Ottawa et sa vie changeait complètement trois jours plus tard. Elle était au volant lorsqu’elle a reçu l’appel. Les résultats des examens révélaient une tumeur au cerveau. « J’ai eu un tel malaise en entendant la nouvelle que j’ai dû me ranger sur l’accotement. »

Le monde d’une mère s’écroule

Natasha Lewis with her husband
Natasha Lewis avec son mari, Marvin.

Natasha avait un schwannome sur le nerf hypoglosse qui contrôle la langue. Un schwannome prend rarement naissance dans le cerveau et encore plus rarement sur ce nerf en particulier. Les pensées défilaient à la vitesse de l’éclair dans sa tête. « Je n’avais que 38 ans, j’étais mariée et j’avais trois enfants en bas âge. »

Arrivée chez elle à Saint-Isidore, à l’est d’Ottawa, elle s’est assise avec sa plus jeune et a annoncé la nouvelle à son mari. « Mes larmes coulaient. Je ne savais pas ce qui allait se passer. »

Elle avait toujours cru qu’elle était en santé. « Je perdais du poids, je courais et je m’entraînais pour faire des marathons et des triathlons. » Elle ne pouvait penser qu’à ses trois jeunes enfants. Qu’est-ce que cela signifierait pour eux?

« Nous sommes au bon endroit. Nous sommes au Canada, près d’Ottawa, et nous obtiendrons les meilleurs soins. »

– Marvin Lewis

Cependant, son mari, Marvin, a été pour elle un pilier. Elle se souvient de l’avoir entendu dire : « Nous sommes au bon endroit. Nous sommes au Canada, près d’Ottawa, et nous obtiendrons les meilleurs soins. » « Il n’a jamais eu plus raison », fait-elle observer.

Les tumeurs au cerveau non cancéreuses, un défi

Natasha a été soignée à L’Hôpital d’Ottawa, l’un des seuls hôpitaux au pays à pouvoir traiter sa tumeur, vu la complexité du diagnostic. Le Dr Fahad Alkherayf, chirurgien de classe mondiale spécialisé dans les interventions au bas du crâne, lui a dit que la tumeur était bénigne et qu’il la suivrait de près dans les prochains mois.

Normalement, un schwannome apparaît dans la gaine de nerfs du système nerveux périphérique, c’est-à-dire dans les parties du système nerveux qui ne sont pas dans le cerveau ni la moelle épinière. Il s’agit habituellement d’une tumeur de bas grade, ce qui signifie qu’on peut la traiter avec succès dans bien des cas. Mais ce genre de tumeur demeure grave et potentiellement mortel. On estime qu’en 2021, 27 diagnostics de tumeur primitive du cerveau seront posés chaque jour au Canada. Près des deux tiers de ces tumeurs sont bénins.

Son état se détériore

Moins d’un an plus tard, si la tumeur de Natasha avait peu grandi, sa qualité de vie, elle, se détériorait.

Natasha avait peur de ce qui arrivait à son corps. Au début, elle bavait des deux côtés de la bouche. Puis, elle a commencé à avoir de la difficulté à prononcer. Cela lui faisait honte, mais elle se tirait d’affaire. Elle avait aussi plus de difficulté à avaler et elle avait l’impression d’avoir l’épaule en feu. Peu après, son épaule ne pouvait plus bouger, ce qui a nui au régime d’exercice de Natasha. Pis encore, elle ne pouvait plus soulever ses enfants.

En mai 2018, les effets secondaires s’aggravaient et une chirurgie s’imposait.

Une intervention complexe

L’intervention chirurgicale complexe a duré dix heures. Le Dr Alkherayf s’est fait aider par un autre chirurgien hautement qualifié à L’Hôpital d’Ottawa, le Dr David Schramm, vu l’emplacement de la tumeur près du conduit auditif de l’oreille.

Hospital-bound Natasha with Dr. Fahad Alkerayf
Natasha avec Le Dr Fahad Alkherayf

L’équipe chirurgicale a accédé au cerveau par la base du crâne. Natasha n’était pas une candidate pour une chirurgie mini-invasive parce que trop de nerfs étaient en cause. Ce type de chirurgie est de plus en plus courante pour éviter une intervention ouverte nécessitant une grande incision et un séjour de récupération à l’hôpital pouvant durer jusqu’à une semaine. Avec une chirurgie mini-invasive, le patient peut, dans certains cas, rentrer chez lui le jour même. Mais pour Natasha, la chirurgie ouverte était moins risquée, bien que complexe. La patiente a pu bénéficier de l’expertise nécessaire ici même, à Ottawa.

Le Dr Alkherayf savait qu’il était improbable que la tumeur puisse être complètement retirée sans endommager les nerfs à proximité, ce qui risquait d’entraîner la perte de l’ouïe et de la capacité d’avaler. Natasha était terrifiée par ce risque, mais le Dr Alkherayf lui a donné confiance et espoir.

« Je me souviens que le Dr Alkherayf m’a dit qu’un nouveau chapitre de ma vie allait commencer. Je me suis accrochée à ces mots. »

– Natasha Lewis

L’incroyable, c’est que les chirurgiens ont réussi à retirer
quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la tumeur, n’en laissant sur place qu’un mince ruban pour éviter de couper des nerfs.

Un cheminement qui se poursuit après un rétablissement remarquable

Natasha s’est rétablie de manière remarquable. Elle entend presque parfaitement et son ouïe se rétablira complètement avec le temps. Elle est retournée au travail, elle parle normalement et elle avale sans difficulté.

Le rétablissement de cette mère active a été simplement remarquable. Quatre mois après la chirurgie, Natasha relevait le Défi du commandant à la Course de l’Armée. Elle s’entraîne pour un marathon et rêve d’être admise à celui de Boston.

Cependant, en 2019, elle apprenait que la tumeur avait recommencé à pousser, en dépit des faibles chances que cela se produise. La nouvelle était accablante, mais son équipe de soins allait recourir au système CyberKnife, équipement révolutionnaire arrivé à L’Hôpital d’Ottawa en 2010 grâce à des dons.

« Au début, le traitement au système Cyberknife me faisait peur. J’ai dû y aller seule, car nous n’avions personne pour s’occuper des enfants. Mais le personnel a été très patient, bon, accueillant et rassurant. J’ai pu regarder un film tandis que l’appareil faisait son travail », dit-elle. En tout, elle allait recevoir trois traitements d’une heure chacun.

Natasha and her family
Natasha avec sa famille

« J’ai dû me présenter seule, car nous n’avions personne pour s’occuper des enfants. Mais le personnel a été très patient, bon, accueillant et rassurant. »
– Natasha Lewis

Aujourd’hui, Natasha souhaite de tout cœur que sa tumeur, qu’elle a baptisée Jim, ne revienne plus. Rien n’est certain, mais elle continue de courir et, ce qui compte le plus, elle peut courir et jouer avec ses trois enfants, et les embrasser. « Je les entends rire et me dire qu’ils m’aiment. Rien au monde ne procure un tel bonheur », dit-elle en souriant.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Le potentiel des cellules souches 

L’insuffisance rénale aiguë touche un patient sur cinq aux soins intensifs et 50 de ces patients n’y survivront pas, un constat dévastateur. 

Lors de ses tournées à l’unité des soins intensifs il y a plusieurs années, le Dr Kevin Burns, néphrologue, s’est étonné du grand nombre de patients atteints d’insuffisance rénale aiguë. Alors qu’ils avaient été transférés aux soins intensifs en raison d’autres maladies graves, une hypotension artérielle, un état de choc, des infections, des pertes de sang après une opération ou la prise de certains médicaments avaient endommagé leurs reins. 

« Malgré les recherches réalisées dans ce domaine depuis plus de 60 ans, il n’existe aucune solution, ajoute le Dr Burns. De nombreux traitements ont été testés pour aider les reins à récupérer, mais rien n’a fonctionné à ce jour. » 

Mais les chercheurs n’ont pas dit leur dernier mot. Le DrBurns et ses collègues du Centre de recherche sur les maladies du rein découvrent de nouvelles façons d’aider les reins à récupérer des lésions et de prévenir leur survenue en premierlieu. 

Dr. Kevin Burns

Maladie rénale chronique – recherche préventive et traitement précoce

Il y a plusieurs années, le DrBurns assistait à une conférence sur le recours aux cellules souches pour traiter des organes atteints et diverses maladies. C’est à cette occasion qu’il a rencontré le Dr David Allan, hématologue à L’Hôpital d’Ottawa, qui menait des recherches sur les cellules souches du sang de cordon ombilical. Ensemble, ils se sont penchés sur les cellules formant des colonies endothéliales (ECFC), trouvées dans le sang de cordon, et sur leur utilité possible pour régénérer le rein. 

Leurs expériences ont révélé une amélioration marquée de la fonction rénale chez les souris qui avaient reçu ces cellules par voie intraveineuse. À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté que ces cellules libéraient de minuscules microARN qui stimulaient la formation de nouveaux vaisseaux pour réparer les reins. 

« Dans le cadre de nos expériences, nous avons simplement injecté des microARN dans le sang et observé, contre toute attente, que la lésion était entièrement évitée », affirme le DrBurns. 

La prochaine étape est de passer de la souris à l’homme. L’équipe espère lancer une étude de PHASE 1 d’ici les deuxprochaines années pour déterminer s’il est sécuritaire d’injecter des microARN aux êtres humains. 

Néphropathie chronique – recherche préventive et traitement précoce 

Alors que les progrès réalisés pour traiter l’insuffisance rénale aiguë sont prometteurs, les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa se penchent également sur des façons d’améliorer la détection et le traitement de la néphropathie chronique. 

« Si nous pouvons détecter la maladie plus tôt, les traitements seront encore plus efficaces pour prévenir ou retarder l’insuffisance rénale. Tout moyen qui nous permettra de gagner du temps pour éviter ou retarder la perte des fonctions rénales sera inestimable pour les patients », explique le Dr Dylan Burger, un chercheur de laboratoire du Centre de recherche sur les maladies du rein de L’Hôpital d’Ottawa reconnu mondialement. 

Il travaille actuellement à un test diagnostique qui permet de prédire si une personne est à risque de souffrir d’une maladie rénale au lieu de se fier aux tests actuels qui ne font que révéler la présence de la maladie, souvent à un stade avancé. 

Dr. Dylan Burger with student Ozgun Varol

Une expertise de calibre mondial

Ces études ne sont qu’un aspect de la recherche sur le rein réalisée à L’Hôpital d’Ottawa. Le Centre de recherche sur les maladies du rein, l’un des plus importants au Canada, offre aux chercheurs et aux cliniciens une occasion unique d’apprendre au contact de leurs collègues et de travailler ensemble pour que les patients puissent bénéficier des traitements mis au point en laboratoire.

L’expertise de ces scientifiques, la qualité de leurs recherches sur le rein et le nombre de publications issues du Centre attirent des chercheurs de partout au monde. Ce niveau d’excellence et la volonté de demeurer à l’avant-plan de la recherche et de la découverte se traduiront directement par de meilleurs traitements et résultats pour les patients.

Pour en apprendre davantage sur la recherche de pointe menée à L’Hôpital d’Ottawa et sur les innovations qui ont le potentiel de transformer la vie des patients, cliquez ici.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

En raison de la grève de Postes Canada, les dons envoyés par la poste pourraient être retardés.
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