L’immunothérapie offre une seconde chance à une patiente atteinte du cancer du poumon.

En tant qu’avocate, Andrea Redway a travaillé sur des initiatives internationales en lien avec la réforme de la justice. Elle a voyagé partout dans le monde, se lançant dans de grands projets, toujours prête à faire face aux nouveaux défis, mais rien n’aurait pu la préparer à un diagnostic de cancer du poumon de stade 4. Ce diagnostic a bouleversé son monde et l’a amenée à se demander combien de temps elle survivrait.

Les premiers signes de difficultés sont apparus en janvier 2015, lorsqu’Andrea a commencé à tousser de manière persistante. En mars, elle est partie à l’étranger pour un voyage d’affaires. Il s’agissait d’une occasion professionnelle excitante, à laquelle s’ajoutait l’avantage de pouvoir emmener avec elle son mari et ses deux enfants, alors âgés de 8 et de 11 ans. Trois semaines après leur retour à la maison, la toux persistait et Andrea était incapable de se remettre du décalage horaire. « Habituellement, je me remets du décalage horaire en une semaine. J’étais encore vraiment épuisée et je me suis dit que j’avais peut-être une pneumonie », se souvient Andrea.

“« J’étais là, âgée de 47 ans, et ne présentant aucun facteur de risque. Je n’aurais
jamais pensé pouvoir être atteinte d’un cancer du poumon. » – Andrea Redway

Diagnostic sombre

N’ayant pas de médecin de famille, elle s’est présentée à une clinique sans rendez-vous et des antibiotiques lui ont été prescrits. Dans les jours suivants, elle a commencé à constater d’autres symptômes. « J’ai ressenti des douleurs étranges à la jambe et, ensuite, des crampes dans l’abdomen. L’épuisement persistait. »

Andrea a été aiguillée vers un médecin de famille, et une radiographie a été demandée. Les résultats ont révélé une importante masse sur son poumon. Moins d’une semaine plus tard, elle recevait le sombre diagnostic : un cancer du poumon de stade 4. Le cancer s’était déjà propagé aux os, aux glandes surrénales, au cerveau, et il semblait commencer à attaquer le colon. Elle a été frappée de stupeur. « J’étais là, âgée de 47 ans et ne présentant aucun facteur de risque. Je n’aurais jamais pensé pouvoir être atteinte d’un cancer du poumon. »

Andrea Redway and family
Andrea, après son diagnostic, avec son conjoint, Michael Cayley, et leurs deux enfants à Tofino, C.-B.

Andrea et son mari ne pensaient qu’à une chose : Andrea devait suivre le traitement sans tarder. Elle le devait, pour le bien de ses enfants.

Elle a été aiguillée vers le Dr Garth Nicholas, un oncologue de L’Hôpital d’Ottawa, et a commencé une chimiothérapie en plus de recevoir de petites quantités de radiation. Six semaines plus tard, un examen de tomodensitométrie révélait que la chimiothérapie ne fonctionnait que partiellement.

Dr. Garth Nicholas at The Ottawa Hospital
Le Dr Garth Nicholas est oncologue à L’Hôpital d’Ottawa.

Lutter pour sa vie

Le Dr Nicholas avait entendu parler d’un nouvel essai clinique, dont des résultats avaient été publiés dans le New England Journal of Medicine. Il s’agissait d’une immunothérapie spécifiquement utilisée pour traiter le cancer du poumon de stade 4, mais ce traitement n’était pas offert au Canada. Il a présenté une demande au programme de soins de compassion de la société pharmaceutique et Andrea a reçu une dose du médicament, le nivolumab. Aujourd’hui, le nivolumab est couramment utilisé pour le traitement de nombreuses personnes atteintes d’un cancer du poumon. Il est également utilisé pour le traitement d’autres cancers, notamment le mélanome.

Mais le cancer d’Andrea a continué à évoluer et elle est devenue très malade. De retour à l’hôpital, les examens ont révélé qu’elle souffrait d’une perforation intestinale. Elle se souvient que la situation était pénible : « Je devais subir une opération d’urgence sans quoi tout était fini pour moi. »

Compte tenu de l’évolution du cancer d’Andrea, il était difficile d’établir si l’opération constituait une option viable, mais son équipe de soins à L’Hôpital d’Ottawa voulait donner à Andrea la chance de passer plus de temps avec sa famille. « Le Dr Guillaume Martel, mon sauveur, a effectué l’opération. J’ai donc la chance d’être ici aujourd’hui », déclare Andrea.

Après s’être remise de l’opération, Andrea a pu reprendre le traitement afin de combattre le cancer, lequel avait ravagé son corps. Un mois plus tard, elle recevait sa deuxième dose d’immunothérapie. « J’ai continué à suivre l’immunothérapie pendant environ deux ans. J’ai terminé mon traitement en septembre 2017 et je me porte très bien depuis. »

« Tout le reste a disparu. C’est incroyable, absolument incroyable. Nous avons eu tellement de moments privilégiés avec nos jeunes enfants depuis ce temps. » – Andrea Redway

Huit mois après le début du traitement, l’examen d’imagerie d’Andrea a montré que le cancer était éradiqué à l’extérieur de ses poumons et que la tumeur principale sur l’un de ses poumons avait diminué d’environ la moitié. « Au départ, la tumeur sur l’imagerie était de six centimètres. Maintenant, elle est d’environ 2,5 centimètres. Elle est pratiquement considérée comme nécrotique ou éteinte. »

Des résultats porteurs de transformation

Même si Andrea a ressenti des effets indésirables comme la fatigue, la sécheresse oculaire et les douleurs articulaires, elle explique que ce n’était qu’un petit prix à payer étant donné que l’immunothérapie a changé la donne. « Tout le reste a disparu. C’est incroyable, absolument incroyable. Nous avons eu tellement de moments privilégiés avec nos jeunes enfants depuis ce moment. »

Dr Nicholas explique à quel point le traitement du cancer a progressé depuis le moment où Andrea a reçu son diagnostic initial, il y a quatre ans. « L’immunothérapie est devenue partie intégrante du traitement du cancer du poumon au cours des quatre dernières années. Pour certains rares patients comme Andrea, ce traitement est extraordinairement efficace, bien plus efficace que tout autre traitement utilisé dans le passé. »

Cependant, le Dr Nicholas ajoute que ce ne sont pas tous les patients atteints de cancer du poumon qui réagissent aussi bien qu’Andrea au traitement, et que davantage de recherches doivent être effectuées. « Beaucoup d’études en cours visent à comprendre pourquoi certaines tumeurs sont sensibles à l’immunothérapie alors que d’autres ne le sont pas, et à déterminer s’il y a quelque chose que nous pouvons faire pour modifier les tumeurs insensibles afin de les rendre sensibles. »

Aujourd’hui, Andrea continue d’apprécier ces moments privilégiés et est reconnaissante de pouvoir regarder ses enfants grandir.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

À la fin de 2019, une étude sur le cancer de l’ovaire menée à L’Hôpital d’Ottawa a fait les manchettes dans l’ensemble du pays. D’après l’étude, la metformine, un médicament couramment utilisé dans la lutte contre le diabète de type 2, était prometteuse pour prévenir le cancer de l’ovaire. L’étude a pu être menée en partie grâce à l’aide généreuse d’une enseignante d’Ottawa à la retraite, Margaret Craig. Celle-ci croyait que la recherche en viendrait à bout de la maladie qui a causé sa mort.

Margaret, que sa famille appelait Peg, a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire à Tucson, en Arizona, quelques jours avant Noël 2013.

Depuis quelques mois, elle ne se sentait pas bien, mais elle n’arrivait pas à trouver pourquoi. Elle ne réussissait pas à perdre les quelques livres qu’elle avait prises récemment et elle avait l’abdomen légèrement gonflé et durci, mais rien de plus.

Ayant un jour du mal à respirer, elle a décidé de se rendre dans une clinique sans rendez-vous. Le personnel a envoyé Margaret à l’urgence, où elle a reçu son diagnostic de cancer de l’ovaire.

Elle a été bouleversée par la nouvelle.

« C’était, entre autres, parce que je devais retourner à Ottawa et que Noël approchait, a-t-elle dit entrevue en 2015. Mais je me suis rendue. J’ai pris l’avion en pleine tempête le 22 décembre, jour le plus achalandé de l’année dans les moyens de transport. »

Margaret s’est rendue immédiatement à L’Hôpital d’Ottawa, où des médecins ont confirmé le diagnostic. Ses traitements ont commencé en janvier.

« Peg aurait été si heureuse de ce résultat. C’est exactement le genre de recherche de pointe sur le cancer de l’ovaire qu’elle voulait voir. Aussi, cela m’aide à vivre mon deuil. » — Holly Craig, sœur de Margaret

Margaret au symposium Teas, Talks & Tours

Le cancer de l’ovaire est sournois

Margaret Craig
Margaret au symposium Teas, Talks & Tours

« Les professionnels m’ont répété maintes fois qu’il est rare de déceler de façon précoce un cancer de l’ovaire, affirme Margaret. Dans mon cas, on l’a découvert assez tôt pour pouvoir en retirer par une chirurgie tout ce qui mesurait plus qu’un centimètre. »

Margaret a appris que souvent, les symptômes de ce cancer passent inaperçus jusqu’au stade avancé et qu’il n’en existe aucun test de dépistage fiable au stade précoce.

Le cancer de l’ovaire est le cinquième cancer le plus courant chez les femmes, et l’un des plus mortels, avec un taux de survie sur cinq ans de 45 %. Mais les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa sont déterminés à faire changer les choses, avec l’aide généreuse de personnes comme Margaret.

Des soins empreints de compassion

Margaret a été si reconnaissante pour les soins empreints de compassion qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa qu’elle a eu l’idée de redonner en investissant dans la recherche sur le cancer qui pourrait aider des personnes comme elles dans l’avenir.

Elle a obtenu l’aide de sa sœur, Holly Craig, professeure d’université et chercheuse à la retraite qui vit en Arizona. Elles ont parlé longuement du don que Margaret voulait prévoir dans son testament pour appuyer une recherche de pointe. Elle a demandé à Holly de trouver un chercheur canadien qui menait des travaux d’avant-garde sur le cancer de l’ovaire.

C’est ainsi que Holly a découvert Barbara Vanderhyden, Ph.D., scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa et détentrice de la Chaire de recherche Corinne Boyer en cancer des ovaires à l’Université d’Ottawa.

« Barbara Vanderhyden menait clairement des travaux de pointe, affirme Holly. Je l’ai aimée comme chercheuse et j’aimais les questions qu’elle posait. »

Un don dans un testament pour des recherches de pointe

Dr. Barbara Vanderhyden, The Ottawa Hospital
 Dre Barbara Vanderhyden

Holly s’est rendue à Ottawa en avion pour visiter avec Margaret le laboratoire de Dre Vanderhyden et en apprendre davantage sur ses recherches. Margaret s’intéressait particulièrement aux idées novatrices et audacieuses de la chercheuse. Cela l’a convaincue de prévoir un don dans son testament.

Mme Vanderhyden a accompagné Margaret à son dernier traitement de chimiothérapie à L’Hôpital d’Ottawa, et elle était présente lorsque la patiente a sonné la cloche de la victoire pour souligner la fin de sa thérapie.

En juin 2016, Mme Vanderhyden a invité Margaret à s’adresser à des patientes qui ont le cancer de l’ovaire et à leurs proches pendant une des causeries d’information qu’elle organise à leur intention.

« Elle était une personne réservée, mais elle a accepté de prendre la parole devant le groupe, se souvient Holly. La marche était haute pour elle. »

C’est dans ce contexte que Margaret a rencontré Curtis McCloskey, Ph.D., un jeune chercheur plein de talent et de potentiel au sein de l’équipe de Dre Vanderhyden. Il a exprimé sa profonde reconnaissance pour le don de Margaret à la recherche.

Pendant les dernières journées de vie de Margaret, Dre Vanderhyden demandait chaque jour à un membre de son équipe de rédiger un court texte sur l’impact du don de Margaret sur leur recherche. Elle envoyait ces textes quotidiens à Margaret afin qu’elle soit réconfortée par le bien que faisait son don.

Margaret est décédée du cancer de l’ovaire en septembre 2016. Dre Vanderhyden a été invitée à prononcer son éloge funèbre.

Un don qui porte des fruits

Le généreux don de Margaret a été mis à profit. En 2019, Barbara Vanderhyden et Curtis McCloskey ont publié une étude qui propose une nouvelle hypothèse sur la formation et la prévention du cancer de l’ovaire.

Il s’agit de la première étude qui montre que le durcissement naturel des ovaires, appelé fibrose, survient avec l’âge. Elle signale aussi que la metformine, un médicament contre le diabète, pourrait empêcher ce processus.

« Nous espérons que la metformine deviendra un jour un traitement préventif efficace pour les jeunes femmes à risque élevé de cancer de l’ovaire qui souhaitent garder leurs ovaires pour avoir un jour des enfants », affirme Dre Vanderhyden. Nous sommes si reconnaissants envers des donateurs comme Margaret, qui croient que la recherche est la voie de l’avenir. »

Holly et les autres membres de la famille de Margaret sont ravis de savoir que son don a de telles retombées.

« Peg aurait été si heureuse de ce résultat. C’est exactement le genre de recherche de pointe sur le cancer de l’ovaire qu’elle voulait voir, dit Holly. Aussi, cela m’aide à vivre mon deuil. »

Hospital staff with a banner thanking a patient

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

La biothérapie du cancer serait-elle la prochaine révolution en matière de traitement du cancer?

Que ce soit pour aider le système immunitaire à mieux détecter et combattre le cancer ou pour traiter ce dernier à l’aide de cellules immunitaires, de virus et de vaccins génétiquement améliorés, L’Hôpital d’Ottawa effectue des recherches de pointe qui pourraient transformer les soins du cancer, ici, à la maison, et dans le monde entier.

Les chercheurs essaient depuis des décennies de stimuler le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses. Une importante avancée a été réalisée lorsqu’il a été découvert que les cellules cancéreuses produisent des molécules clés qui suppriment les cellules immunitaires et les empêchent d’attaquer le cancer. Cette découverte a ouvert la voie à des médicaments immunothérapeutiques révolutionnaires appelés « inhibiteurs de point de contrôle », lesquels ont donné des résultats remarquables au cours des dernières années.

Alors que la recherche prometteuse sur les inhibiteurs de point de contrôle se poursuit, le défi d’offrir une immunothérapie nouvelle et novatrice aux patients – une immunothérapie utilisant des cellules vivantes, des virus et des gènes pour combattre le cancer – est lancé.

L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file en matière d’élaboration de ces thérapies novatrices appelées biothérapies contre le cancer.

“« Notre système immunitaire essaie constamment de reconnaître et de tuer les cellules cancéreuses, mais ces dernières tentent toujours d’y échapper » – déclare le Dr John Bell.

Aider le corps à reconnaître et détruire le cancer

Le traitement par les cellules CAR-T est une nouvelle biothérapie qui exploite le pouvoir des cellules immunitaires du patient, appelées lymphocytes T, pour combattre son cancer. Les lymphocytes T jouent un rôle essentiel dans le système immunitaire en détruisant les cellules anormales, comme les cellules infectées par des germes et les cellules cancéreuses. Dans certains cancers, tels que la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), les cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes T qui sont censés les détruire. Dans le traitement par les cellules CAR-T, les lymphocytes T sont prélevés et reprogrammés en laboratoire afin qu’ils puissent reconnaître et détruire les cellules cancéreuses.

« Ce type de recherche en immunothérapie est révolutionnaire », déclare la Dre Natasha Kekre, hématologue et scientifique adjointe à L’Hôpital d’Ottawa, « mais il est important de se rappeler que ce traitement par les cellules CAR-T est encore très récent et peut entraîner de graves effets secondaires. Nous devons mener plus de recherches afin d’en apprendre davantage sur ce traitement et le rendre efficace pour encore plus de personnes et contre plus de types de cancer. »

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des premiers hôpitaux canadiens à participer aux essais internationaux sur les cellules CAR-T, et en tant que l’un des grands centres canadiens de recherche et de traitement, est idéalement placé pour jouer un rôle de leader afin d’apporter ce programme de recherche novateur sur les cellules CAR-T au Canada et aux Canadiens.

« Notre objectif est de bâtir l’expertise et la capacité d’innovation du Canada dans le domaine prometteur des cellules CAR-T grâce à la recherche en laboratoire et aux essais cliniques », déclare la Dre Kekre, qui travaille avec une équipe dont les membres proviennent de partout au pays. « Cela pourrait mener à de meilleurs traitements par les cellules CAR-T, efficaces contre plus de types de cancer, ainsi qu’à des approches novatrices pour offrir le traitement par les cellules CAR-T au sein du système de santé canadien. »

Infecter les cellules cancéreuses avec des virus

Une autre biothérapie prometteuse consiste à utiliser des virus oncolytiques qui peuvent infecter de manière sélective les cellules cancéreuses et les détruire. « Notre système immunitaire essaie constamment de reconnaître et de tuer les cellules cancéreuses, mais ces dernières tentent toujours d’y échapper », explique le Dr John Bell, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa. « Lorsqu’on infecte une cellule cancéreuse avec un virus, un signal d’alarme est envoyé pour aider le système immunitaire à reconnaître et à attaquer le cancer. »

Les récentes recherches en laboratoire de l’équipe du Dr Bell semblent indiquer qu’une combinaison de deux immunothérapies (virus oncolytiques et inhibiteurs de point de contrôle) pourrait être beaucoup plus efficace pour traiter le cancer du sein et probablement d’autres cancers.

« Nous avons découvert que lorsqu’on ajoute un inhibiteur de point de contrôle après avoir introduit le virus, cela entraîne la libération de tous les signaux d’alarme et le système immunitaire envoie alors son armée entière combattre le cancer », déclare le Dr Bell.

Bien que ces méthodes aient donné des résultats prometteurs, il est nécessaire de mener plus de recherches et d’essais cliniques.

Doctor speaking with a patient in her office at a hospital

Un vaccin anticancéreux

S’ajoute à ces techniques la découverte de la Dre Rebecca Auer, de L’Hôpital d’Ottawa, révélant qu’un vaccin fabriqué à partir de cellules cancéreuses du patient et d’un virus oncolytique pourrait constituer un traitement efficace contre le cancer.

Lorsqu’il est injecté, le vaccin agit par trois mécanismes distincts. Premièrement, le virus infecte et tue seulement les cellules cancéreuses sans atteindre les cellules saines. Deuxièmement, le virus produit une protéine appelée interleukine-12, qui stimule la capacité du système immunitaire à combattre les tumeurs. Finalement, grâce aux deux premiers mécanismes, le vaccin « enseigne » au système immunitaire à reconnaître et à combattre le même type de tumeur en cas de récurrence.

La Dre Auer et ses collègues travaillent à l’élaboration des procédures nécessaires à la fabrication de ce vaccin personnalisé et envisagent de commencer un premier essai clinique sur des sujets humains en 2020.

Des traitements qui sauvent des vies : de la théorie à la pratique

De nos jours, les soins contre le cancer évoluent à un rythme sans précédent. Les nouveaux traitements, plus personnalisés, offrent de l’espoir à de nombreux patients qui, il n’y a de cela que quelques années, n’avaient que peu ou pas d’options de traitement. Nous constatons une hausse presque exponentielle du nombre d’approbations de nouveaux médicaments contre le cancer, alors que la recherche de calibre mondial et les essais cliniques sont maintenant intégrés aux soins de pointe du cancer.

Au cours des 15 prochaines années, le nombre de diagnostics de cancer augmentera de 40 % chez les Canadiens, dont presque la moitié seront atteints d’un cancer durant leur vie. Notre capacité à traduire les résultats de la recherche en traitements pour les patients, jumelée à l’un des centres de cancérologie les mieux équipés du pays, signifie que nous sommes bien placés pour relever de front ce défi.

Dans les coulisses du Centre de fabrication de produits biothérapeutiques avec le Dr John Bell.
La vidéo est uniquement disponible en anglais.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

D’atroces douleurs à la poitrine avaient tiré Phyllis Holmes d’un profond sommeil. Un séjour aux urgences a permis de constater qu’elle souffrait d’une torsion de l’intestin grêle. Les médecins ont utilisé une technique inhabituelle qui consistait à laisser son abdomen ouvert pendant deux jours après l’opération, c’est pour cette raison que Phyllis est en vie aujourd’hui.

Le premier d’une longue série de miracles

Pendant 18 mois, Phyllis a ressenti de la douleur intermittente à la poitrine. Certains épisodes n’ont duré que quelques minutes alors que d’autres ont duré plusieurs heures. Incapable de mettre le doigt sur la cause de la douleur, le médecin de Phyllis a entrepris un processus d’élimination et l’a envoyée passer divers tests, dont un à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Lorsque les résultats ont révélé que ce n’était pas son cœur qui causait tout cet inconfort, les médecins ont demandé une tomodensitométrie dans l’espoir qu’elle fournisse certaines réponses.

Cependant, à peine quelques jours avant son rendez-vous, Phyllis s’est réveillée en sursaut dans d’atroces douleurs. Couché à côté d’elle, inquiet, se trouvait son mari, Brian Jackson, qui a insisté pour qu’ils se rendent à l’urgence. Les douleurs de Phyllis étaient toujours présentes lorsque le couple est arrivé au Campus général de L’Hôpital d’Ottawa. Reconnaissent leur gravité, le personnel d’admission a immédiatement envoyé Phyllis en salle d’examen.

Un diagnostic de vie en danger

Dr. Guillaume Martel and Phyllis Holmes embrace at The Ottawa Hospital.
Le Dr Guillaume Martel et Phyllis Holmes.

Après plusieurs tests, Phyllis a subi une tomodensitométrie. Les résultats ont montré que sa vie était en jeu.

En se remémorant son expérience, Phyllis raconte qu’elle n’a entendu qu’une seule chose : elle devait être opérée d’urgence. « C’est tout ce que j’ai entendu, dit Phyllis, nous devons vous opérer d’urgence sinon vous pourriez faire face à une situation qui mettrait votre vie en danger. »

La tomodensitométrie a révélé une petite torsion dans son intestin, qui a fait que ce dernier est devenu violet, presque noir sur toute sa longueur. « Tout son intestin grêle se nécrosait », dit le chirurgien de Phyllis, le Dr Guillaume Martel, « ce qui n’offre aucune chance de survie. Par contre, nous avons traité Phyllis rapidement et, ce jour-là, les choses se sont parfaitement emboîtées. »

Habituellement, en présence d’un intestin dans cet état, les chirurgiens auraient enlevé la partie qui était compromise. Cependant, dans le cas de Phyllis, c’est presque tout son intestin était qui était en danger. L’ablation d’une aussi grande partie de son intestin l’aurait forcée à être nourrie par voie intraveineuse jusqu’à la fin de ses jours.

Une technique chirurgicale non conventionnelle

Une fois Phyllis dans la salle d’opération, les médecins ont pu mieux évaluer la gravité des dommages causés à son intestin. Il lui restait un peu de vitalité dans l’intestin, signe encourageant qu’il y avait une possibilité de le sauver. Plutôt que de procéder à l’ablation de l’intestin, ils ont décidé de laisser l’abdomen ouvert et d’attendre.

Pendant deux jours, Phyllis est restée sous sédatifs à l’unité des soins intensifs, l’abdomen ouvert. Pendant tout ce temps, Brian se souvient que les infirmières et les médecins étaient attentifs et compatissants et lui faisaient savoir ce qui se passait à chaque étape. « J’étais toujours au courant de la situation », dit Brian, ce dont il était reconnaissant pendant cette période particulièrement difficile et stressante.

« Il est plutôt rare de laisser un patient ouvert, mais cela peut être une manière de limiter les dégâts, explique le Dr Martel. Cette technique a enlevé beaucoup de pression dans l’abdomen de Phyllis, ce qui a donné du temps pour voir si son intestin survivrait. Cependant, il peut être difficile, pour un médecin, de savoir si cette technique fonctionnera pour un patient plutôt qu’un autre. Heureusement, dans le cas de Phyllis, ça a été un succès. »

L’attente était terminée

Lorsque Phyllis est revenue en salle d’opération pour sa deuxième intervention chirurgicale, le Dr Balaa, le chirurgien, a dit à Brian à quoi s’attendre. Il pourrait s’agir d’une longue intervention, au cours de laquelle on procéderait à l’ablation d’une partie de l’intestin de Phyllis et, à sa place, on mettrait un sac de colostomie. Brian s’est installé pour une longue attente angoissante, incertain de ce à quoi ressemblerait la vie de Phyllis une fois l’opération terminée. Mais moins d’une heure plus tard, le Dr Balaa est arrivé avec de très bonnes nouvelles.

Lorsque les médecins ont retiré la couverture, un drap qui protégeait l’abdomen de Phyllis pendant qu’elle était allongée et clampée, son intestin était sain et redevenu normal. À leur grand étonnement, il est resté viable et tout ce qu’ils avaient à faire, c’était des points de suture à Phyllis.

Période de récupération

Le lendemain matin, en se réveillant, Phyllis a vu le sourire chaleureux de Brian qui était à son chevet. Même si elle n’était pas consciente de la tournure incroyable des événements, elle était reconnaissante d’être en vie.

Elle est restée à l’hôpital pendant une semaine après la première opération. Pendant son rétablissement, Phyllis se souvient d’avoir reçu des soins exceptionnels. « Les médecins avaient toujours tellement de temps pour moi quand ils faisaient leur ronde, raconte Phyllis, ils ont été très patients et concernés par ma situation, c’était réconfortant et merveilleux. » Elle était tellement reconnaissante qu’elle voulait témoigner sa gratitude.

Montrer de la gratitude

Dr. Guillaume at The Ottawa Hospital
Le Dr Guillaume Martel faisait partie de l’équipe qui a sauvé la vie de Phyllis.

C’est alors que Phyllis a entendu parler du Programme des prix de gratitude. Ce programme a été conçu comme un geste attentionné pour que les patients puissent remercier les soignants qui vont au-delà de leurs seules obligations professionnelles pour prodiguer des soins extraordinaires, jour après jour. Pour les patients comme Phyllis, c’est une façon de reconnaître les soignants en faisant un don en leur honneur à L’Hôpital d’Ottawa. Les soignants reçoivent une épinglette et un message spécial du patient leur faisant savoir que leurs soins spéciaux ne sont pas passés inaperçus.

Rendre hommage au Dr Martel et à plusieurs autres personnes par l’entremise du Programme des prix de gratitude a été une façon concrète pour Phyllis de dire merci. « Je voulais pouvoir donner quelque chose en retour », dit Phyllis.

Ce geste a touché le Dr Martel. « C’est très gratifiant de recevoir une épinglette d’une patiente comme Phyllis, explique-t-il, on peut être fier de recevoir un cadeau comme ça. »

Une expérience réparatrice

Le séjour de Phyllis à L’Hôpital d’Ottawa ne se résume pas à une visite à l’urgence et à deux opérations. Appelée à réfléchir à son expérience, Phyllis raconte une histoire de soins empreints de compassion et de guérison, tant physique que mentale. « J’avais l’impression que même si j’étais là pour guérir physiquement, j’obtenais aussi du soutien psychologique », explique-t-elle. « Tous me regardaient dans les yeux ou me touchaient la main avec compassion. C’était très intime. J’ai vu leur divinité, précise Phyllis, je l’ai vue. J’en ai fait l’expérience directe. Et c’est la guérison. C’est la guérison qui a lieu quand on a ces rencontres très spéciales. Ça vous guérit. »

Aujourd’hui, Phyllis est en pleine forme et est profondément reconnaissante des soins qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa. « Ils étaient incomparables », dit-elle.

Dr. Guillaume Martel

En août 2019, le Dr Guillaume Martel a été nommé premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréatobiliaire. Le Dr Martel est un chirurgien chevronné de L’Hôpital d’Ottawa qui a sauvé et prolongé la vie d’innombrables personnes, en particulier celles atteintes d’un cancer. Après des recherches dans le monde entier, c’est ici même, à Ottawa, que l’on a trouvé le meilleur candidat pour diriger la chaire de recherche. Cette chaire de recherche ouvre la voie à des essais cliniques avant-gardistes et à des techniques chirurgicales de pointe, dont nos patients pourront profiter pendant de nombreuses années. Tout cela a été rendu possible grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs.

« Quand Arnie était malade, il devait se rendre à Montréal pour être traité. C’était extrêmement difficile pour lui d’être loin de chez nous et de nos six enfants. Nous voulions permettre aux gens de recevoir leurs traitements ici, à Ottawa. Cette chaire de recherche est un élément important qui contribue à perpétuer sa mémoire. » – Liz Vered


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Calendars of Hope
Profondément reconnaissante pour les soins qu’elle a reçus, Gina Mertikas-Lavictoire redonne à L’Hôpital d’Ottawa par la vente de magnifiques calendriers mettant en vedette les œuvres de sa mère.

Calendriers de l’espoir 2025 de Gina Mertikas

Achetez un calendrier 2025 mettant en vedette les formidables œuvres de Katerina Mertikas, artiste ottavienne renommée et ambassadrice de l’UNICEF depuis 1993 et bienfaitrice de L’Hôpital d’Ottawa.

Sa fille, Gina Mertikas, une survivante du cancer, a lancé cette initiative pour amasser des fonds à l’appui des essais cliniques réalisés à L’Hôpital d’Ottawa. Les calendriers sont déjà en vente, et ce, durant toute la période des Fêtes.

À noter :

  • Les calendriers 2025 sont vendus à 30 $, incluant les coûts d’expédition, et les profits seront versées pour soutenir les essais cliniques réalisés à L’Hôpital d’Ottawa.
  • Les calendriers sont en anglais seulement.
  • La livraison des calendriers prend entre 3 et 5 jours ouvrables après l’achat.
  • Pour toute question sur les calendriers de l’espoir 2025, écrivez à evenements@lho.ca.

Une chirurgie mini-invasive rétablit « parfaitement » l’ouïe.

Alors qu’une tumeur cérébrale commençait à grossir dans son oreille, Denis Paquette risquait de devenir sourd des deux oreilles, ce qui l’aurait empêché d’entendre la voix de sa femme pour toujours. Puisque la chirurgie traditionnelle était jugée trop risquée, les Drs Fahad Alkherayf et Shaun Kilty ont dû trouver une solution plus sûre – retirer la tumeur par le nez.

Une vie différente

Denis Paquette, maintenant âgé de 66 ans, a toujours été sourd d’une oreille. Il est évident qu’il comprend très bien les subtilités liées à une telle déficience. Après tout, c’est ce qu’il a toujours connu. Tenir le téléphone contre son oreille saine et tourner la tête afin de mieux entendre quelqu’un lors d’une conversation sont des habitudes qu’il a rapidement adoptées.

Mais en 2016, ces petites astuces qu’il avait utilisées toute sa vie ont commencé à le laisser tomber. Les conversations étaient de plus en plus difficiles à entendre et Nicole, la femme de Denis, avait constaté que ce dernier augmentait progressivement le volume de la télévision.

Hospital around the world are lookDr. Fahad AlKherayf and Dr. Shaun Kilty standing in an operating room at The Ottawa Hospital.
Les hôpitaux du monde entier se tournent vers L’Hôpital d’Ottawa pour en apprendre davantage sur le type de chirurgie cérébrale miniinvasive pratiquée par les Drs Fahad Alkherayf (à droite) et Shaun Kilty.

« Je commençais à être frustré parce que les gens me parlaient et je n’entendais que des bouts de conversation », explique Denis.

Parcours vers le diagnostic

Tracassé par son ouïe, Denis est allé consulter son médecin de famille. Il a passé divers tests d’audition qui ont tous démontré que quelque chose n’allait pas. Il a alors été aiguillé vers le Dr David Schramm, un spécialiste de l’audition à L’Hôpital d’Ottawa. Le Dr Schramm a demandé une imagerie par résonance magnétique (IRM) et celle-ci a révélé une tumeur rare dans le crâne et l’oreille interne de Denis. Ces résultats n’étaient pas ceux que Denis et Nicole attendaient.

« Je ne savais pas à quoi m’attendre alors ce fut vraiment un choc », explique Denis.

Afin de retirer la tumeur, Denis devait subir une intervention chirurgicale spécialisée et avait besoin de l’expertise du Dr Fahad Alkherayf, neurochirurgien, et du Dr Shaun Kilty, spécialiste des oreilles, du nez et de la gorge (ORL).

À cause de la complexité du diagnostic de Denis, le Dr Alkherayf et son équipe devaient trouver une solution pour retirer la tumeur sans compromettre complètement son ouïe.

« La tumeur grossissait dans son crâne et son oreille interne, exerçant une pression sur le nerf auditif de l’oreille saine. Il risquait de perdre ce qu’il lui restait de son ouïe, explique le Dr Alkherayf.

« Bien qu’il s’agissait d’une lésion bénigne, ses répercussions étaient énormes. » – Dr Fahad Alkherayf.

Le Dr Alkherayf savait que le fait de retirer la tumeur par l’oreille de Denis risquait d’affecter de manière permanente le peu d’ouïe qu’il lui restait. Dans ce contexte, le Dr Alkherayf a recommandé à Denis de subir la chirurgie mini-invasive du cerveau nouvellement disponible. Dans le cadre de cette technique, sa tumeur serait retirée par les narines plutôt que par l’oreille.

Le risque était élevé

Traditionnellement, une chirurgie du cerveau pour un cas comme celui de Denis doit être réalisée par l’oreille et nécessite la pratique d’une grande incision traversant le crâne. Cependant, réaliser ce type de chirurgie aurait pu complètement compromettre l’ouïe de Denis de manière permanente puisqu’il n’avait qu’une seule oreille saine.

Non seulement Denis aurait-il pu perdre l’ouïe, mais la méthode traditionnelle utilisée pour retirer une telle tumeur présente de plus grands risques de complication et d’infection et exige une plus longue période de rétablissement, pouvant aller jusqu’à six mois. Elle aurait également laissé une grande cicatrice partant du devant de l’oreille et se prolongeant jusqu’en haut de l’oreille et derrière celle-ci. L’idée seule de subir une telle intervention était angoissante.

Une nouvelle technique de chirurgie

Au cours des dernières années, le Dr Alkherayf a fait progresser une nouvelle technique qui permet de retirer divers types de tumeurs cérébrales : la chirurgie mini-invasive.

La chirurgie mini-invasive a transformé la manière de réaliser les chirurgies qui peuvent maintenant s’effectuer par micromanipulation chirurgicale, ce qui permet d’avoir accès à des parties du corps sans avoir à pratiquer de grandes incisions. Ce type de chirurgie est beaucoup plus sûr, présente un risque d’infection moindre et exige une période de rétablissement plus courte. Dans bon nombre de cas, les patients quittent l’hôpital quelques jours après la chirurgie.

« Les patients se rétablissent plus rapidement, explique le Dr Kilty, car ils n’ont pas besoin de se remettre de l’importante incision normalement pratiquée lors de l’approche [chirurgie] traditionnelle. »

Deux médecins sont nécessaires à la réalisation de ce type de chirurgie : un neurochirurgien, qui retire la tumeur, et un ORL, qui assure l’accès à la tumeur par le nez et qui dirige l’endoscope. Étant donné la nature complexe de ces chirurgies, seul un petit groupe de médecins, dont fait partie le Dr Alkherayf, accepte de les réaliser. De nombreuses personnes se tournent vers L’Hôpital d’Ottawa pour en apprendre davantage sur cette chirurgie novatrice. « Nous sommes devenus l’un des meilleurs endroits au Canada à pratiquer cette technique », affirme le Dr Alkherayf.

Denis Paquette sitting outside at a table at The Ottawa Hospital.
Denis Paquette a retrouvé l’ouïe grâce à une chirurgie cérébrale miniinvasive à L’Hôpital d’Ottawa.

« Ils ont accompli un miracle avec moi. »

Le 20 juillet 2016, Denis a subi une intervention de cinq heures lors de laquelle les Drs Alkherayf et Kilty ont réussi à accéder à la tumeur et à lui retirer par le nez. La mise en place d’un tube microscopique partant de la cavité où se trouvait la tumeur jusqu’aux sinus de Denis devrait empêcher l’accumulation de fluide et réduire les chances que la tumeur réapparaisse.

Lors de son réveil, Denis était stupéfait d’entendre la voix de sa femme. « Je me suis réveillé et wow, dit Denis, je pouvais entendre! »

Il a obtenu son congé de l’hôpital deux jours seulement après sa chirurgie.

« Ils ont accompli un miracle avec moi. Ils ont réalisé quelque chose de fantastique », s’exclame Denis, dont les tests d’audition sont concluants depuis l’opération.

« Ils ont accompli un miracle avec moi. Ils ont réalisé quelque chose de fantastique. » – Denis Paquette

Grâce aux soins qu’il a reçus à L’Hôpital d’Ottawa et aux avantages de la chirurgie mini-invasive, Denis peut maintenant regarder ses émissions de télévision et discuter avec sa femme sans difficulté. Il ne craint plus de vivre sans entendre.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA, le 26 octobre 2019 – Le Gala de L’Hôpital d’Ottawa, présentée par First Avenue Investment Counsel, reconnaît trois chercheurs innovateurs et s’est tenu à guichets fermés. Dans l’élégante salle de bal de l’hôtel Westin, décorée de superbe façon, un délicieux repas quatre services a été servi pour le plaisir de plus de 700 invités. C’était aussi le dernier gala auquel participait le Dr Jack Kitts en tant que président-directeur général de L’Hôpital d’Ottawa, car il prendra sa retraite en 2020. Les invités ont rendu hommage au Dr Kitts en lui faisant une ovation pour son engagement à offrir des soins de calibre mondial empreints de compassion à la collectivité d’Ottawa grâce à son leadership depuis 2002.

Le Gala de L’Hôpital d’Ottawa a célébré le travail de transformation de trois chercheurs qui se consacrent à améliorer les soins. Félicitations aux trois lauréats de cette année :

Faizan Khan, lauréat du prix Worton du chercheur en formation, reconnu pour son travail exceptionnel sur les caillots sanguins veineux, notamment une étude récente du British Medical Journal établissant les risques et les conséquences à long terme de la récidive des caillots.

La Dre Marjorie Brand, lauréate du prix Chrétien du chercheur de l’année, reconnue pour sa découverte révolutionnaire sur la façon dont une cellule souche sanguine « décide » de devenir un globule rouge ou une cellule productrice de plaquettes.

Le Dr Paul Albert, lauréat du prix Grimes du mérite scientifique, reconnu pour son leadership en neurosciences, ainsi que pour ses travaux novateurs sur les causes de la dépression et la façon de la traiter.

L’Hôpital d’Ottawa est reconnu pour ses recherches de calibre mondial qui attirent des scientifiques et des cliniciens de renommée internationale qui viennent de toutes les parties du monde. Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a souligné que cela est rendu possible grâce aux dons philanthropiques d’entreprises et de particuliers. « Nous sommes privilégiés d’avoir l’appui d’une collectivité généreuse qui aide cette ville à faire avancer la recherche pour raviver l’espoir des patients d’aujourd’hui et de demain. »

First Avenue Investment Counsel est de retour à titre de commanditaire principal du Gala de L’Hôpital d’Ottawa cette année. Kash Pashootan, président-directeur général et directeur des investissements de First Avenue Investment Counsel, a déclaré qu’il s’agit d’un partenariat idéal. « La recherche novatrice est un investissement nécessaire dans l’avenir des soins de santé de notre collectivité, et nous sommes fiers d’accomplir notre devoir envers L’Hôpital d’Ottawa. À First Avenue Investment Counsel, nous offrons des conseils aux familles sur tous les aspects de leur situation financière, y compris la gestion de leurs biens pour assurer leur avenir et celui des générations futures. Ensemble, nous posons les bases de l’avenir. »

À propos de L’Hôpital d’Ottawa

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur des activités de l’Hôpital et permettent de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et ses techniques de pointe et les fruits de ses recherches sont adoptés partout dans le monde. La vision de l’Hôpital consiste à améliorer la qualité des soins et il mobilise l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.  

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux soins les plus complexes qui sont centrés sur les patients. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.

Un donateur militant local s’engage à verser 500 000 $ pour s’attaquer au cancer

Gavin Murphy takes pride in describing himself an activist donor.
Gavin Murphy est fier de se décrire comme un donateur militant.

Gavin Murphy a le désir inébranlable de maintenir un système de santé de classe mondiale dans notre ville. Il ne veut pas se contenter de moins et pense que personne dans notre communauté ne devrait le faire non plus. Gavin croit que chaque résident doit jouer un rôle actif lorsqu’il s’agit de redonner et c’est pourquoi ce donateur qui se décrit comme un « militant » partage son histoire – une histoire qu’il espère mènera à la découverte d’un remède contre le cancer.

Ce résident de New Edinburgh s’est engagé à verser 500 000 $ pour appuyer le Programme de médecine des rayonnements – c’est ce qu’il veut laisser comme héritage durable.

Bien qu’il ne cherche pas la reconnaissance publique, cet avocat d’Ottawa n’hésite pas à diffuser la nouvelle de son don, car il espère que cela inspirera d’autres personnes à l’imiter. « Les maigres ressources du gouvernement exigent que les personnes qui sont en mesure de faire des dons importants se manifestent et soutiennent L’Hôpital d’Ottawa. Et il ajoute : « En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. »

L’intérêt de Gavin pour la recherche de pointe l’a incité à faire cet énorme don au Programme de médecine des rayonnements dans l’espoir que les résultats seront un jour publiés. Il est enthousiasmé par les possibilités que nous réserve l’avenir et les progrès qui seront faits.

« En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. » – Gavin Murphy

C’est le fruit de son travail qui lui permettra de laisser son empreinte sur les progrès réalisés dans les soins du cancer pour aider les autres dans l’avenir. Pour Gavin, c’est vraiment excitant. « J’aime l’idée de financer des technologies nouvelles et novatrices. Cela laissera un héritage durable, et ce don fournit les bases sur lesquelles reposeront les futures recherches dans ce domaine. »

Le soutien des donateurs est essentiel pour fournir aux médecins et aux chercheurs des outils de pointe. C’est aussi ce qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’être un pionnier en matière d’avancées transformationnelles. Le Dr Miller MacPherson, chef, Physique médicale, à L’Hôpital d’Ottawa, affirme : « C’est la générosité de donateurs comme Gavin qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’innover avec de nouvelles technologies. Ce soutien donnera de nouvelles perspectives en vue de nouvelles découvertes et aura un impact sur les soins grâce aux progrès de la recherche et de la technologie dans le domaine du traitement du cancer. »

Le Dr Jason Pantarotto, chef, Radio oncologie, à L’Hôpital d’Ottawa, abonde dans le même sens, soulignant que les dons au Programme de médecine des rayonnements sont particulièrement précieux. « Bien que la radiothérapie soit un traitement clé pour près de 5 000 patients atteints de cancer chaque année à Ottawa, les fonds de recherche disponibles pour améliorer la science sont plutôt rares. Nous sommes extrêmement reconnaissants aux donateurs, comme Gavin, qui voient les avantages d’investir dans l’équipe et l’équipement qui existent ici à L’Hôpital d’Ottawa. »

Pour Gavin, le but ultime est de contribuer à la découverte d’un remède contre le cancer.

« Ce don fournira une base pour acquérir une meilleure compréhension du cancer et j’espère qu’il aidera à l’éradiquer dans un avenir proche. » – Gavin Murphy

Le fait est que L’Hôpital d’Ottawa touchera chaque membre de notre communauté d’une façon ou d’une autre. Pour Gavin, c’est une bonne raison non seulement pour lui-même, mais aussi pour les autres de se manifester. « Si les gens veulent qu’on s’occupe bien d’eux dans un système de classe mondiale, il faut s’assurer du maintien d’un système de classe mondiale. »

Selon Gavin, nous aurons tous besoin de L’Hôpital d’Ottawa à un moment ou à un autre, et il y a un moyen pour chaque personne dans notre communauté de l’appuyer. « On a besoin de gens qui sont en mesure de donner, et de gens qui peuvent donner de plus petites sommes, en plus grand nombre, pour soutenir l’hôpital également. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA (ONTARIO), le 25 septembre 2019 — En septembre, 2,21 millions de dollars ont été versés à L’Hôpital d’Ottawa grâce à l’appui de la collectivité, ce qui a renforcé l’engagement de notre ville à assurer des soins et une recherche de calibre mondial dans l’Est de l’Ontario. Des événements comme LE DÉFI, propulsé par Mattamy Homes, le Petit déjeuner du président, des tournois de golf et des activités inspirées par la collectivité ont tous contribué à cet excellent exemple de dévouement des résidents envers L’Hôpital d’Ottawa.

Les fonds soutiendront directement les soins aux patients et la recherche à L’Hôpital d’Ottawa. Selon Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, il s’agit d’un exemple parfait de la mobilisation de la collectivité pour s’assurer que les médecins, les chercheurs et les infirmières disposent des bons outils pour prendre soin de leurs patients. « La philanthropie se présente sous différentes formes et chacun de ces événements spéciaux incarne le rôle important que joue L’Hôpital d’Ottawa dans notre ville. Nous sommes reconnaissants de tout le soutien que nous recevons et nous ne le tenons jamais pour acquis », affirme M. Kluke.

Dans bien des cas, des dirigeants communautaires se sont portés volontaires pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa et ont demandé à leurs amis et collègues d’en faire autant. Ce fut le cas de Cyril Leeder et de Janet McKeage qui ont coprésidé l’édition annuelle du Petit déjeuner du président qui a eu lieu plus tôt ce mois-ci.

« Au-delà des outils et de l’équipement appropriés, la recherche est essentielle aux progrès que nous constatons dans le domaine des soins. C’est la recherche qui permet à L’Hôpital d’Ottawa de devenir l’un des meilleurs centres de soins de santé au pays, et c’est la générosité de notre collectivité qui rend cela possible », déclare M. Leeder.

Mme McKeage abonde dans le même sens : « Ensemble, nous avons la capacité d’aider à repousser les limites en matière de soins de santé dans notre ville. »

Il s’agit d’un soutien communautaire, qui fournit des fonds essentiels pour l’achat d’équipement non financé par nos impôts et aide à financer le travail des chercheurs qui consacrent leur vie à trouver un remède.

À propos de L’Hôpital d’Ottawa :

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur des activités de l’Hôpital et permettent de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et ses techniques de pointe et les fruits de ses recherches sont adoptés partout dans le monde. La vision de l’Hôpital consiste à améliorer la qualité des soins et il mobilise l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux soins les plus complexes qui sont centrés sur les patients. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.

30 ans après le traitement, un survivant de la leucémie éternellement reconnaissant

Robert Noseworthy connaît bien l’importance de la recherche sur le cancer. Il y pense chaque fois qu’il se regarde dans le miroir.

Robert est un survivant du cancer et tous les jours, il apprécie chaque moment qu’il a pu partager avec ses deux enfants, maintenant adultes.

Le 21 octobre 1988, Robert a reçu un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique — une leucémie infantile. À l’époque, il vivait à Montréal avec sa jeune famille, comprenant Julianne qui avait 18 mois et son fils David, qui était un nourrisson.

Un pronostic sombre

« On m’a donné une chance de survie de 13 % avec 6 mois à vivre. Mon docteur m’a dit qu’il était très rare pour une personne de 30 ans d’avoir une leucémie infantile », raconte Robert.

Et c’est ainsi qu’a commencé le parcours du cancer pour ce père de deux enfants. Cela a inclus de nombreux cycles de chimiothérapie et de radiothérapie, qui ont entraîné une rémission, mais le parcours ne s’est pas terminé là. « En mars 1989, j’ai eu une greffe de moelle osseuse de ma sœur, qui avait une comptabilité de six sur six. »

Grâce à cette compatibilité, Robert a déjoué le pronostic. Il en attribue tout le crédit d’être en vie aujourd’hui à la recherche sur le cancer. C’est ce qui a motivé Robert et sa famille à devenir des partisans dévoués de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa. « C’est ma raison. Je fais mon petit bout de chemin afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer », dit-il.

Robert Noseworthy with his daughter Julianne after they cycled 109 kms during THE RIDE on September 8, 2019.
Robert Noseworthy et sa fille Julianne après avoir parcouru 109 km à vélo pendant LE DÉFI le 8 septembre 2019.

Le moment de redonner

Redonner est important pour Robert. Chaque année, sa famille se réunit pour pédaler et amasser des fonds dans le cadre du DÉFI, un vélotour de financement. Il était également important pour lui d’instiller cette valeur à ses enfants alors qu’ils grandissaient. « J’ai reçu toute cette aide et maintenant, le temps est venu de redonner. »

Pour Julianne, il est devenu tout aussi important de redonner en tant que famille à L’Hôpital d’Ottawa et de faire progresser la recherche.

« Sans la recherche sur le cancer et tout ce que mon père a dû traverser, nous ne serions pas la famille que nous sommes aujourd’hui. » – Julianne Noseworthy

Jetant un coup d’œil à son père, avec un sourire, Julianne ajoute : « Ma raison, c’est toi. »

La façon dont Robert voit les choses, c’est qu’il est vivant grâce à l’investissement d’autres personnes avant lui et il veut représenter l’espoir pour quelqu’un d’autre qui se bat contre le cancer. « Il y a 60 ans, quelqu’un a investi dans la recherche sur le cancer. Trente ans plus tard, j’ai bénéficié de cette générosité et c’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.