Le Major à la retraite James Morrison est l’incarnation même du dévouement. Il est profondément dévoué à son pays, à son épouse et à notre système de santé. Une loyauté de plusieurs décennies – le Major aura 100 ans en 2024. Il est né en 1924, l’année de l’inauguration du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa.

Major James Morrison et sa femme, Betty.

Chaque année, depuis 29 ans, le Major Morrison fait de généreux dons à L’Hôpital d’Ottawa.

« Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

— James Morrison

À la question de savoir ce qui motive ses dons durables, il répond par un sourire charmeur. « Eh bien, c’est surtout parce que je suis un client. Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

D’abord, c’étaient pour des problèmes cardiaques, ensuite, pour un cancer de la prostate, il y a dix ans.

« On m’a très bien traité », affirme le Major, en revenant sur la façon dont, à la fin de son traitement contre le cancer, il a eu la chance de sonner la cloche, pas une, mais huit fois.

« C’est une tradition dans la marine », explique le Major. Il faisait référence à la cloche d’un navire qu’on fait sonner huit fois pour marquer la fin d’un quart, ou qu’on utilise parfois pour signifier qu’on a terminé une tâche.

Malgré la référence du Major Morrison à cette tradition précise, ce n’est pourtant pas dans la marine qu’il a passé sa longue carrière, mais bien dans l’Aviation royale canadienne, qu’il a rejointe à l’âge de 18 ans.

« Je pesais seulement 118 livres et on m’a dit que je devais en avoir 120 pour pouvoir m’engager et que je devais retourner chez moi et prendre du poids. Alors, je suis rentré et je me suis gavé », se rappelle le Major.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était posté au Southeast Asia Air Command. À la fin de la guerre, il a transporté des prisonniers aux procès sur les crimes de guerre.

Le Major Morrison a épousé l’amour de sa vie, Betty, en 1951, avec qui il a fondé une famille. Sa carrière l’a amené dans divers postes au Canada, et en 1970, il était un officier commandant du centre d’opérations des Forces canadiennes où il a offert des instructions quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée le 16 octobre de la même année.

Plus tard dans la vie, il a commencé à patrouiller dans les zones publiques de l’aéroport comme surveillant aéroportuaire, et Betty l’accompagnait pendant nombre de ses quarts de nuit. Sa dernière patrouille auprès de la Surveillance aéroportuaire était en janvier 2014 – le jour de son 90e anniversaire.

Voilà quelques moments clés de son itinéraire de presque 10 décennies sur cette terre, allant des hauts faits de son engagement dans l’armée comme jeune homme aux épreuves de la maladie d’Alzheimer de son épouse. « Elle ne me reconnaît plus. »

Ils sont mariés depuis 72 ans, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne lui rende visite.

La loyauté incontestable du Major Morrison est évidente. Alors que nombre de ces récits relèvent du passé, c’est sur l’avenir qu’il invite les résidants d’Ottawa à se concentrer. Il encourage aussi les autres à soutenir la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir ».

— Major James Morrison

La campagne de 500 millions de dollars est la plus importante de l’histoire d’Ottawa et concrétise une vision de transformation complète des soins de santé par la construction de l’hôpital de recherche le plus perfectionné sur le plan technologique au Canada et en menant la recherche et l’innovation vers des pistes novatrices encore inégalées. Cette initiative mérite d’être soutenue, selon le Major Morrison.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir », conseille-t-il aux prochaines générations. « Le nouveau campus leur appartient. »

Le nouvel hôpital devrait ouvrir ses portes en 2028, et nous serions ravis d’y voir le Major Morrison le jour de son inauguration. « J’aurais aimé voir ce jour », déclare-t-il.

Major James Morrison, nous vous remercions pour vos services rendus à notre pays et à notre collectivité.