Publié : janvier 2025

Michelle Holman entame sa dernière année d’enseignement au Ashbury College avant de prendre sa retraite, laissant derrière elle un héritage qui s’étend bien au-delà des salles de classe, motivant les élèves à rester actifs, à embrasser le pouvoir des dons et à soutenir avec passion le seul établissement qui touche tant d’entre nous : L’Hôpital d’Ottawa.

Michelle s’est jointe au Ashbury College en 1995 à titre de professeure d’éducation physique et de surveillante d’internat pour les élèves qui vivent sur le campus pendant l’année scolaire. Peu après son entrée en fonction, Roy Napier, directeur de l’établissement scolaire, et le Dr Chris Carruthers, membre du conseil d’administration d’Ashbury et ancien chef du personnel de L’Hôpital d’Ottawa, lui ont demandé de former une équipe pour la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack, une initiative qui constituerait un maillon entre l’établissement scolaire et la collectivité et favoriserait une culture du mieux-être.

C’est ainsi qu’est née l’équipe Ashbury. « Au début, il n’y avait que l’équipe d’athlétisme. Puis, après quelques années, nous avons inclus des membres du personnel et tous ceux qui le souhaitaient. Et puis, l’équipe est vite devenue très populaire ».

Faire partie de l’équipe Ashbury dans le cadre de la Fin de semaine des courses fait désormais partie intégrante du programme éducatif, sous la houlette de Michelle et de son département, comptant onze membres dévoués du département d’éducation physique, dont un entraîneur en chef et un thérapeute sportif. « La chose la plus importante pour nos élèves est de s’impliquer dans une équipe scolaire afin qu’ils se sentent membres de la collectivité et qu’ils aient un sentiment d’appartenance. C’est comme s’ils avaient trouvé leurs semblables ».

Michelle avec les chefs de département d’éducation physique et les capitaines de l’équipe Ashbury

Mener l’équipe Ashbury vers le succès

Bien qu’encourager les élèves à rester actifs ait été la principale raison d’être, Michelle a clairement fait comprendre pendant leur formation à quel point la collecte de fonds était importante pour la collectivité. S’il est vrai que la collecte de fonds n’est pas obligatoire, l’enseignement de la philanthropie à ses élèves est extrêmement important pour elle et ses collègues.

« Nous sommes la plus grande équipe de L’Hôpital d’Ottawa, explique Michelle. Nous parlons de la recherche sur le cancer, des soins aux patients et de la façon dont notre collecte de fonds profitera à de nombreuses personnes de la collectivité. Il s’agit d’une initiative locale, mais L’Hôpital d’Ottawa est d’envergure mondiale, et cette initiative sera partagée avec le monde entier. »

Chaque classe qui recueille le plus de fonds par habitant a droit à un dîner de célébration et à une gâterie après la Fin de semaine des courses. Tout le monde aime les encouragements!

L’équipe Ashbury en 2024

Bien que les élèves soient célébrés pour leurs réalisations philanthropiques, Michelle souligne le fait que leur temps de course n’est pas noté, bien que cela fasse partie du programme d’éducation physique. L’accent est mis sur la fixation d’objectifs, le carnet d’entraînement et l’attitude de travail collégial pour atteindre un objectif commun.

« Nous avons des marcheurs, des marcheurs-coureurs, des coureurs plus lents, des coureurs plus rapides, et il est important que tout le monde soit mis en avant. C’est le but de la Fin de semaine des courses ».

L’engagement de Michelle et de son département à l’égard des élèves et de la collectivité est une véritable source d’inspiration. Comme beaucoup d’éducateurs peuvent en témoigner, les activités extrascolaires exigent souvent de consacrer du temps en dehors des heures de cours. L’équipe Ashbury s’entraîne pendant les 10 semaines qui précèdent la Fin de semaine des courses, pour aboutir à un événement de deux jours réunissant plus de 450 élèves, familles et enseignants, tout un exploit qui vient s’ajouter à leur rôle d’enseignants à temps plein.

Quand cela vous arrive

Le lien personnel entre Michelle et les soins en cancérologie est profond, marqué par une perte déchirante. À 57 ans, son père, un homme dynamique et plein de vie, décède d’un cancer de l’estomac, ce qui constitue la première rencontre de Michelle avec l’importance vitale de soins de santé compétents et empreints de compassion. Son père, l’homme qui l’a initiée à la course à pied, a également suscité, sans le savoir, son engagement à soutenir la recherche sur le cancer et à rester active dans la lutte contre cette maladie dévastatrice.

Michelle avec sa fille Mackenzie.

« Il était très jeune, et personne ne pouvait le croire parce qu’il était toujours en bonne santé. C’est à peu près au même moment où j’ai commencé à travailler à Ashbury; alors je me suis dit : il faut que je participe à la collecte de fonds pour L’Hôpital d’Ottawa.

À l’âge de 81 ans, la mère de Michelle a appris qu’elle avait un cancer du sein. Elle a été traitée à L’Hôpital d’Ottawa. Aujourd’hui, à 84 ans, la mère de Michelle va très bien et elle a pu passer l’été 2024 sur le terrain de golf. Michelle attribue la force et la bonne santé de sa mère aux soins exceptionnels qu’elle a reçus à notre hôpital, disant d’elle qu’elle est « plus forte que jamais ».

Une amie proche de Michelle est tragiquement décédée d’un cancer du sein à 42 ans. Bien que son amie n’ait pas survécu, Michelle est reconnaissante des soins exceptionnels qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa.

« Tout le monde sera probablement touché par le cancer d’une manière ou d’une autre, que ce soit quelqu’un qu’il connaît ou un membre de sa famille. Il est donc tout à fait logique que nous apportions notre soutien ».

— Michelle Holman

« C’est pourquoi je suis très attachée à L’Hôpital d’Ottawa; son Centre de cancérologie est extraordinaire », ajoute Michelle. Lors de nos visites à l’hôpital, nous avons entendu parler de gens qui venaient de toute la région pour y recevoir des soins. »

Michelle comprend parfaitement l’impact que peut avoir sur une vie le fait de recevoir des soins de calibre mondial ici même, dans notre ville, et de soutenir non seulement notre région, mais aussi des personnes d’ailleurs. Bien qu’elle n’ait jamais imaginé que le cancer la toucherait personnellement, il lui a ouvert les yeux sur l’importance capitale du soutien de la collectivité, garantissant que les soins dont nous avons tous besoin sont là quand nous en avons besoin.

« Tout le monde sera probablement touché par le cancer d’une manière ou d’une autre, que ce soit quelqu’un qu’il connaît ou un membre de sa famille. Il est donc tout à fait logique que nous apportions notre soutien ».

La retraite approche pour cette enseignante dévouée

La question la plus fréquente que se posent les personnes qui approchent de la retraite est la suivante : « Qu’est-ce que je fais ensuite? ». Michelle sait que son avenir est rempli de possibilités infinies, et elle est certaine qu’il impliquera de rester active, à la fois auprès des équipes locales d’athlétisme et aussi dans les efforts de collecte de fonds.

« Les élèves et les enseignants sont incroyables, vraiment. Ils sont tellement enthousiastes. Ils s’impliquent et font tous partie de l’aventure. Tout mon département soutient cette équipe et sans eux, je ne pourrais pas le faire ».

— Michelle Holman

Les liens qu’elle a tissés avec ses élèves et le département d’éducation physique sont loin d’être rompus; ils lui sont très chers et feront partie de ses souvenirs les plus précieux.

« Les élèves et les enseignants sont incroyables, vraiment. Ils sont tellement enthousiastes. Ils s’impliquent et font tous partie de l’aventure. Tout mon département soutient cette équipe et sans eux, je ne pourrais pas le faire ».

Michelle envisage que d’autres établissements scolaires des environs adoptent la Fin de semaine des courses, qu’elle qualifie de meilleur événement de notre ville et de collecte de fonds cruciale pour L’Hôpital d’Ottawa. Grâce à son dévouement, elle a déclenché un mouvement incroyable qui rassemble élèves, familles, enseignants et corps professoral pour participer à quelque chose de vraiment monumental.

Lorsqu’elle réfléchit à l’avenir de l’équipe Ashbury, Michelle n’éprouve que de l’enthousiasme pour ce qui l’attend. « Je suis convaincue que le soutien indéfectible de l’ensemble du département d’éducation physique du Ashbury College nous permettra de maintenir une forte présence lors de l’événement et d’atteindre de nouveaux sommets. »

Michelle avec son fils Spencer.

Alors qu’elle entame son prochain chapitre, Michelle espère que d’autres reprendront le flambeau, inspirant ainsi les générations futures à rester actives, à donner en retour et à avoir un impact durable. C’est bien plus qu’une simple course, c’est un héritage axé sur la collectivité, empreint de compassion et sous le signe du changement.

Publié : janvier 2025

En 2022, alors que la ville commençait à se remettre de la pandémie, Nick Kerr gérait le soutien clinique dans un foyer de soins de longue durée. Après deux ans d’incertitude en première ligne, il a ressenti une forte envie de se fixer un nouvel objectif ambitieux : courir un marathon.

Cette année-là, Nick s’est fixé l’objectif audacieux de courir le marathon virtuel de la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack. Le succès de cette course a suffi pour déclencher sa passion, le propulsant vers d’autres marathons, des triathlons, plusieurs défis Ironman; en 2023, il a même participé aux Championnats du monde Ironman d’Hawaï. Bref, Nick est une force avec laquelle il faut compter lorsqu’il s’agit d’atteindre des objectifs.

Lors de la prochaine édition qui se déroulera les 24 et 25 mai 2025, il relèvera le défi en prenant la tête d’une équipe de collecte de fonds composée de collègues qui s’attaqueront à différentes distances pour soutenir la campagne Créons des lendemains.

Cette course offre un choix remarquable de six distances différentes, pour faire en sorte que chaque participant puisse trouver un défi pour une cause qui lui tient à cœur. Que vous soyez prêt à vous surpasser dans une expérience de plusieurs jours ou simplement à faire un pas important avec une marche de 2 km, il y a une place pour chaque collecteur de fonds dans des équipes comme celle de Nick. Ces équipes de collecte de fonds constituent une force puissante, unissant des personnes animées d’une passion profonde pour une cause chère à son cœur.

Nick Kerr

Pour Nick, il ne s’agit pas seulement de relever un défi, mais aussi d’honorer quelque chose qui lui tient à cœur et de donner tout ce qu’il a pour apporter sa contribution. Que vous choisissiez de marcher, de courir ou de rouler, vous ferez partie d’une aventure incroyable, en union avec d’autres pour avoir une influence considérable dans notre collectivité!

Un athlète dans les couloirs de L’Hôpital d’Ottawa.

Si le parcours de Nick est une véritable source d’inspiration, son expérience à L’Hôpital d’Ottawa est tout aussi remarquable et enrichissante.

En 2011, Nick s’est joint à l’hôpital en tant que commis dans une unité de soins tout en étudiant à l’université. Il s’est intéressé à la gestion des services de santé et a décidé d’obtenir une maîtrise en gestion des services de santé (MGSS). Pendant qu’il terminait sa maîtrise, il est devenu gestionnaire adjoint de l’Unité d’orthopédie.

Pendant la pandémie, il a eu la chance de faire partie de l’équipe dirigeante de L’Hôpital d’Ottawa, intervenant pour soutenir les soins de longue durée alors que l’hôpital répondait aux besoins urgents de certaines des zones les plus vulnérables de notre collectivité, y compris les maisons de santé. Au cours des années qui ont suivi, Nick a acquis de l’expérience dans divers secteurs de l’hôpital, depuis les Admissions et le Cheminement des patients jusqu’à l’Unité de médecine d’un jour, en passant par les programmes de cancérologie et de médecine.

Nick Kerr at The Ottawa Hospital.

Il est clair que les 14 années passées dans notre hôpital lui tiennent à cœur.

« L’Hôpital d’Ottawa a toujours joué un rôle important dans mon développement personnel et professionnel. Même lorsque j’ai travaillé avec d’autres groupes de soins de santé, j’ai fini par revenir, et cette expérience ailleurs m’a permis d’apprécier davantage L’Hôpital d’Ottawa et les personnes qui y travaillent. »

En 2025, c’est plus qu’une simple course.

Animé par son enthousiasme pour le nouveau campus hospitalier, Nick insiste sur l’importance du soutien de la collectivité et de la participation active des membres du personnel, qui travaillent quotidiennement à l’hôpital. Il est déterminé à constituer une équipe de collecte de fonds composée de collègues qui, ensemble, auront un impact significatif sur la campagne Créons des lendemains.

Nick Kerr

« Le nouveau campus suscite de l’enthousiasme. On est impatient de voir à quoi ressembleront les différents espaces, de comprendre comment cela révolutionnera les soins de santé à Ottawa – c’est là que beaucoup d’entre nous iront travailler tous les jours. C’est là que beaucoup d’entre nous passeront leur temps à s’occuper de leurs patients et de leurs proches. La construction d’un hôpital est quelque chose qui marque une génération. »

Nick reconnaît le rôle essentiel que jouent les collectes de fonds dans le soutien de projets tels que le nouvel hôpital, qui améliorera les soins prodigués aux patients et à leur famille, raccourcira les séjours à l’hôpital et améliorera l’expérience globale des patients – des bienfaits dont il sera un témoin oculaire.

« Il est important pour la collectivité que nous (L’Hôpital d’Ottawa) fassions les choses correctement. Nous voulons nous assurer que nous pouvons maximiser chaque dollar et que nous avons un espace et un bâtiment dont nous sommes fiers. »

Fixer des objectifs et relever des défis

Nick se fixe des objectifs et relève les défis avec enthousiasme. Il cherche continuellement à atteindre de nouveaux sommets, tant dans son conditionnement physique que dans sa carrière professionnelle, estimant que sa capacité à s’adapter aux défis, comme la pandémie, a été la clé de son succès.

Il est intéressant de noter que ce qu’il apprécie le plus dans la course n’est pas l’énergie excitante sur la ligne de départ – une expérience qu’il apprécie profondément – ou les célébrations qui suivent le franchissement de la ligne d’arrivée. C’est plutôt la joie de s’entraîner avec des amis et d’autres coureurs, unis dans la poursuite d’un objectif commun.

« Ça me fait penser à des briques. C’est le fait de savoir que nous construisons quelque chose, et ce parcours est toujours très intrigant pour moi. Évidemment, tout au long de cette aventure, on tisse des liens d’amitié des relations. C’est vrai, on se pousse au-delà de ses limites, mais je pense que c’est cet effort qui donne son sens au résultat final – quand on est capable d’atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, » Nick affirme avec force.

Ce sont des personnes comme Nick qui font partie intégrante de la réussite de la campagne Créons des lendemains et qui contribuent à refaçonner l’avenir des soins de santé dans notre région.

Dre Jenna Gale

La Dre Jenna Gale, spécialiste de la fertilité, est profondément passionnée par la recherche sur la santé des femmes. C’est pourquoi elle participe cette année, pour la deuxième fois, à la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack afin de recueillir des fonds pour la recherche à L’Hôpital d’Ottawa.

En tant que coresponsable des résidents en recherche du Département d’obstétrique et de gynécologie de L’Hôpital d’Ottawa, la Dre Gale soutient les nouveaux médecins depuis cinq ans. Elle les aide à cerner un projet de recherche et à mener des études dont l’impact se répercutera à l’échelle internationale.

Le principal défi demeure le sous-financement des projets sur la santé des femmes. Les fonds que recueille la Dre Gale permettent donc aux résidents à poursuivre des espoirs de recherche autrement inassouvis.

« Nous avons un programme de recherche exceptionnel et nous cherchons à le soutenir, d’où l’objectif de la course que nous organisons ensemble pour le Département. »

— Dre Jenna Gale

« La qualité des recherches menées par les résidents est stupéfiante, déclare-t-elle. Nous avons un programme de recherche exceptionnel et nous cherchons à le soutenir, d’où l’objectif de la course que nous organisons ensemble pour le Département. »

La Dre Gale est très engagée dans la recherche. Titulaire d’une maîtrise en épidémiologie clinique, elle y consacre environ 20 % de son horaire, en plus de nombreux soirs et fins de semaine.

Le Dr Sony Singh, chef du Département d’obstétrique et de gynécologie, est le mentor de la Dre Gale depuis qu’elle est résidente. Il a été l’une des personnes clés qui l’ont incitée à poursuivre une carrière en recherche.

« Ma passion pour la recherche est animée par les bienfaits qu’elle peut apporter aux soins et à la santé des patients », explique-t-elle.

La Dre Gale a participé pour la première fois à la fin de semaine des courses il y a deux ans et a marché 5 km avec ses collègues pour récolter environ 11 000 $. L’équipe est déterminée à en récolter bien davantage cette fois-ci.

L’équipe Uteracers

La Dre Gale était autrefois une coureuse occasionnelle, mais de multiples chirurgies du genou ont réduit sa capacité à faire du jogging. Elle demeure très heureuse de participer à la marche.

« Cela ne m’empêche pas de prendre part à cette belle activité. J’espère que ma participation motivera d’autres personnes hésitantes à se joindre à nous, dit-elle. Il n’est pas nécessaire d’être un coureur pour venir passer un moment fantastique et faire partie intégrante de l’événement. »

Peu importe l’activité choisie, la Dre Gale soutient que l’exercice est fondamental pour le mieuxêtre, tant physique que mental.

« De pouvoir pratiquer une activité physique associée à la recherche des résidents, voilà ce qui me motive encore davantage », exprime-t-elle.

Son équipe, les Uteracers, est composée du personnel de sa clinique ainsi que d’autres résident, obstétriciens, gynécologues, infirmières et sages-femmes de l’Hôpital qui souhaitent soutenir la recherche menée par les résidents du Département d’obstétrique et de gynécologie.

« Pour intensifier notre enthousiasme, nous organisons une petite fête avant la course, explique-t-elle. Je me réjouis surtout de la camaraderie et de passer du temps à l’extérieur avec des amis et des collègues pour une très bonne cause. »

Mike Boush ne vit pas à Ottawa – il n’est même pas Canadien – cela dit, lui et son fils participeront en mai 2024 à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa dans le but d’amasser des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa.

En tant qu’Américains ayant vécu à Ottawa entre 1999 et 2004, Mike Boush et sa famille ont reçu des soins à L’Hôpital d’Ottawa à plusieurs reprises au cours de ces cinq années, et ces soins ont eu des répercussions profondes et durables. Il est aujourd’hui bien décidé à donner en retour.

Après avoir obtenu une affectation de travail pour aider à l’ouverture d’une banque à Ottawa, Mike s’y est installé avec sa femme et leur nourrisson. Le couple est immédiatement tombé amoureux d’Ottawa, s’imprégnant de la culture canadienne et profitant pleinement des beautés de la ville.

En 2001, Susan a donné naissance à leur second fils au Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa. Mike qualifie de « remarquable » leur expérience avec le personnel hospitalier et, surtout, les soins postnataux reçus. L’amour que vouent Mike et Susan pour le Canada et Ottawa se reflète dans le prénom qu’ils ont choisi pour leur fils.

« Nous ne savions pas quel prénom lui donner – nous savions juste que nous aimions les beignes de Tim Hortons, se rappelle Mike. Nous n’arrêtions pas d’appeler notre bébé à naître “notre petit Timbit”, et lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, nous avons décidé que Timothy était un très beau prénom. Son prénom vient en fait de Tim Horton ».

« Nous avions dit qu’un jour nous allions courir un marathon – le moment est venu de le faire. Nous avons choisi Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa en raison de ce que les deux représentent pour nous ».

— Mike Boush
Mike et son fils, Tim

Tim, aujourd’hui âgé de 22 ans, court depuis ses 5 ans, et il courra bientôt aux côtés de son père à Ottawa. Ce sera la toute première course que le duo père-fils fera ensemble. Mais il y a longtemps ils se sont promis mutuellement de courir un marathon un jour ensemble, et cette année s’avère être le 50e anniversaire du Marathon d’Ottawa.

« Nous avions dit qu’un jour nous allions courir un marathon – le moment est venu de le faire, d’ajouter Mike. Nous avons choisi Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa en raison de ce que les deux représentent pour nous ».

Sans doute encore plus canadien que le prénom de Tim, c’est la blessure qu’a subie Mike en 2003 : alors qu’il jouait au hockey avec des collègues de travail, il s’est fait pousser vers la bande. Bien qu’il ait entendu un craquement à sa cheville au moment de la blessure, la douleur était gérable, et il a donc pensé qu’il ne s’agissait pas d’une fracture. Mais après avoir marché en mettant son poids dessus pendant plus d’une semaine, sa cheville a enflé et est devenue violette. Une infirmière à son travail a confirmé en fait qu’elle était fracturée. Il s’est aussitôt rendu à L’Hôpital d’Ottawa et a appris que plusieurs os de sa cheville étaient fracturés, et qu’il fallait l’opérer pour implanter dans sa jambe des plaques et autres vis.

Qu’il s’agisse de la bienveillance du personnel, de l’intervention chirurgicale ou encore des excellents chirurgiens et infirmières qui ont pris soin de lui, Mike en garde une expérience inoubliable. « Le traitement que j’ai reçu pour soigner cette blessure est la meilleure expérience que j’ai jamais eue en matière de soins médicaux » dit Mike.

Des années après sa blessure, l’ami de Mike, Huw Williams, a appris qu’il avait une leucémie. Huw, qui vit à Ottawa, a collaboré avec le personnel du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa pour tenter désespérément de trouver un donneur compatible de moelle osseuse qui lui sauvera la vie. Ils ont réussi à trouver un donneur compatible, les transfusions se sont bien déroulées, et il n’a à présent plus de cancer. Lorsque Mike a décidé de s’inscrire à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa, il a invité Huw et son épouse à courir le marathon, et ils ont saisi l’occasion de recueillir des fonds pour l’hôpital qui lui a sauvé la vie.

Mike a fait son tout premier marathon à Ottawa en 2004, chaussé de patins à roues alignées, dans l’objectif de changer ses habitudes et d’adopter un mode de vie plus sain. Cette expérience a avivé son amour pour les marathons et l’a conduit à participer à des courses dans le monde entier, notamment à plusieurs triathlons Ironman. Et bien que sa motivation de courir provient des bienfaits qu’il en retire sur le plan de la santé et de la condition physique, il est encore plus motivé par son souhait de redonner à une cause qui lui est chère.

Mike Boush sur une piste de course

« Pour tout vous dire, je ne le ferais pas si ce n’était pour l’occasion de soutenir l’hôpital, d’ajouter Mike. J’ai amassé de l’argent pour la maladie d’Alzheimer, pour le cancer du cerveau, deux maladies qui ont touché ma famille – je cherche des causes qui me concernent directement. Et je veux inculquer à mon fils l’importance de faire ce genre de choses chaque fois que cela est possible ».

Publié : janvier 2024

Chris Dobson doit sa nouvelle passion pour la course à pied à sa mère, Sindy Hooper.

C’est en janvier 2013 que Sindy apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du pancréas. Cette femme courageuse saisi l’annonce de son diagnostic pour se battre pour elle et pour les autres patients cancéreux. Elle constitue une équipe de 100 coureurs, qui s’appelle d’abord Marathoners Gone Viral, dont fait partie son fils Chris. L’équipe participe à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa et amasse plus de 100 000 $ pour la recherche sur le cancer du pancréas à L’Hôpital d’Ottawa.

« Elle a convaincu tout le monde de courir le marathon, de dire Chris. Je ne m’étais pas du tout préparé, et je l’ai terminé en un peu moins de 7 heures. C’était ma toute première course à pied. Elle a convaincu beaucoup de monde d’y participer – des personnes qui avaient dit ne jamais avoir couru de leur vie ».

Chris Dobson et Sindy Hooper.

Cette année, Chris se joindra de nouveau à cette extraordinaire équipe, qui s’appelle désormais l’équipe Make Every Moment Count (MEMC) pour recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer à l’occasion de la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa. L’équipe a récemment dépassé le seuil des 500 000 $ amassés.

Après avoir été traitée à L’Hôpital d’Ottawa il y a plus de 10 ans, Sindy a été en rémission, sans cancer, pendant plus de 9 ans, tout en continuant à courir et à amasser, chaque année, des fonds avec son équipe. Chris a couru aux côtés de sa mère cette première année, mais n’a pas pu participer de nouveau à la course jusqu’à l’année dernière, après le retour du cancer de Sindy.

C’est à ce moment-là, pour faire en sorte de passer plus de temps avec sa mère, que Chris est véritablement devenu un mordu de course à pied.

« Je voulais simplement trouver un moyen de passer plus de temps avec elle, et comme le triathlon est ce qu’elle aime le plus au monde, cela a été facile pour moi de passer une heure avec elle chaque jour » d’ajouter Chris.

Chris, sa mère Sindy Hooper et son mari Jon Hooper

Chris fumait à l’époque, mais il a pris conscience qu’il aimait se garder en forme et se sentir en pleine possession de ses moyens. Il s’est engagé à courir, et il dit que la passion de se lancer des défis a lentement déteint sur d’autres aspects de sa vie. Aujourd’hui, cela fait au moins un an qu’il n’a plus touché à une seule cigarette.

Une équipe qui accueille les coureurs de tous les niveaux

En septembre 2022, Sindy apprend que son cancer a fait des métastases et qu’il ne lui reste qu’une année à vivre – elle déjoue une fois de plus les pronostics. Elle a depuis eu un nouveau pronostic de six mois et continue pourtant de vivre en faisant preuve de gratitude et courage, tout en amassant encore de l’argent pour la cause qui lui est chère.

« Elle dévore la vie, et c’est super inspirant pour moi de voir qu’elle garde son calme face à son cancer, ajoute-t-il. Si ma mère arrive encore à faire un tour de piste alors qu’elle reçoit un traitement de chimiothérapie, alors moi aussi, je peux le faire ».

Chris Dobson

Chris est extrêmement reconnaissant à l’égard de tous les soins médicaux que sa mère a reçus au fil des ans, et il s’intéresse beaucoup à la manière dont les progrès en recherche ont des répercussions directes sur d’innombrables vies. Il a été touché d’apprendre le nombre de traitements efficaces qui sont tout à fait à portée de main, et, pour lui, donner à de tels travaux de recherche est un investissement dans son avenir et celui des personnes qui lui sont chères.

C’est la raison pour laquelle il envisage de continuer à amasser de l’argent pour L’Hôpital d’Ottawa quand sa mère ne pourra plus le faire.

« L’équipe MEMC se compose de toutes sortes de gens de différents niveaux sportifs, dit Chris, des élèves du secondaire ou encore des retraités. De nombreuses personnes ont pris le ferme engagement de courir, tandis que d’autres font le parcours en marchant dans le seul but d’apporter leur soutien à Sindy ».

« C’est une battante, elle ne baisse jamais les bras, et elle ne laisse jamais découragée » de dire Chris au sujet de sa mère. « Elle garde toujours espoir. Cela a été le cas à de nombreuses reprises, nous ne savions pas si elle serait encore parmi nous dans six mois, mais je crois qu’elle le sera ».

« Vous pouvez vous joindre à l’équipe et vous remettre en forme tout en changeant possiblement votre vie ».

— Chris Dobson

Sindy aime être à l’extérieur et bouger, d’ajouter Chris, et elle accorde une grande importance au fait de faire quelque chose de sain et productif ». Pour Chris, cette course est l’occasion de faire cela et bien plus.

« Si vous voulez poser un geste charitable, je pense que c’est une très bonne cause, de conclure Chris. Vous pouvez vous joindre à l’équipe et vous remettre en forme tout en changeant possiblement votre vie ».

Il y a 25 ans, Jackie Holzman s’inscrit à la toute première édition de Courez pour une raison, la première année du partenariat de collecte de fonds entre la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa et la Fin de semaine des courses d’Ottawa.  

L’ancienne mairesse d’Ottawa, qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer du sein, décide alors de transformer cela en une occasion d’encourager des personnes à faire une mammographie — mais elle ne s’arrête pas là. « Mon diagnostic de cancer du sein a été un moyen de solliciter des dons pour le Centre de santé du sein. Ma fille Ellyn a couru le 10 km entourée de proches et d’amis, et grâce à la couverture de l’événement par le Ottawa Citizen, nous avons amassé environ 25 000 $, » d’ajouter Jackie. 

En tant que membre de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa pendant plusieurs années, notamment comme présidente, Jackie est bien consciente de la nécessité de soutenir la recherche pour se doter des traitements les plus évolués contre le cancer. En 2014, elle se voit remettre le prix Esprit de la course pour souligner son dévouement de longue date envers la cause. Au fil des ans, Jackie et sa famille ont contribué à amasser plus de 350 000 $ dans le cadre de la Fin de semaine des courses d’Ottawa et d’autres initiatives.

Recours au Centre de santé du sein Rose Ages

Lors de cette première course visant à amasser des fonds, Jackie est entourée d’une équipe dévouée qui soutient ses efforts. Une des personnes à ses côtés n’est autre que sa petite-fille de 12 ans, Rebecca Holzman (aujourd’hui Leikin). Qui aurait pensé que près d’un siècle plus tard, cette jeune fille apprendrait elle aussi qu’elle at un cancer du sein. « L’une de mes premières conversations après ma biopsie est avec Bubbi. Elle me dit que les soins qui y sont prodigués sont tout à fait exceptionnels, se souvient Rebecca. Nous avons beaucoup de chance d’avoir le Centre de santé du sein. Et je l’ai su dès le départ ».  

« Le 9 février 2023, c’est moi qui sonne la cloche. Ce jour-là est à tout jamais gravé dans ma mémoire. La vie me fait un merveilleux cadeau. Bien sûr que je m’estime chanceuse! ».

— Rebecca Leikin
L'équipe Holzman participe à la première Course pour une raison, un partenariat de collecte de fonds avec la Fin de semaine des courses d'Ottawa.

Début 2022, alors maman de deux jeunes garçons, Rebecca subit 22 séances de chimiothérapie, 8 perfusions de thérapie ciblée et une double mastectomie. « Il y a 10 ans, mon diagnostic aurait été une terrible nouvelle, mais grâce aux progrès de la recherche, j’ai pris et je continue de prendre des médicaments et des traitements qui m’ont sauvé la vie. Certains de ces médicaments n’existaient pas il y a 10 ans, voire même il y a 2 ans », précise Rebecca. 

Suivre les pas de sa grand-mère philanthrope

Cela est difficile pour Jackie de voir sa petite-fille être confrontée à une forme de cancer encore plus agressive que sa maladie, mais elle est aussi témoin des progrès accomplis en matière de soins depuis son diagnostic quelques années auparavant.  

« Vous savez, dans mon cas, ma sœur a aussi appris qu’elle avait un cancer du sein, et notre mère en est morte. À titre de mairesse, j’ai été présente à l’inauguration du Centre de santé du sein au Campus Civic, puis à celle du Centre de santé du sein Rose Ages au Campus Général en 2018, se souvient Jackie. J’étais au courant du type de recherche que nous faisions, des personnes qui se joignaient à nous; je savais donc que les soins avaient beaucoup évolué, tout comme la recherche scientifique ». 

Bien que le parcours thérapeutique de Rebecca doive se poursuivre, elle est prête à donner en retour. Elle a pris le témoin philanthropique que lui a passé sa grand-mère et, une fois de plus, elle regroupe des membres de la famille Holzman, et de la famille Leikin, qui courront ensemble à l’occasion de Courez pour une raison. Ce sera une façon de dire merci d’avoir eu accès à des soins médicaux spécialisés à L’Hôpital d’Ottawa quand elle en a eu besoin. « Je suis reconnaissante d’avoir reçu ces soins, et je remercie individuellement chaque infirmière, chaque médecin, ainsi que chaque personne qui m’a accompagnée dans ce périple. Je suis en vie; donnons en retour et sensibilisons les gens à l’importance de le faire ». 

La fillette d’il y a 25 ans qui a bien grandi et a été confrontée elle aussi au cancer du sein sera la co-capitaine de Team Holzman, aux côtés de sa grand-mère. C’est sa manière de remercier les personnes qui, comme sa Bubbi, ont amassé des fonds dans le passé pour faire progresser la recherche scientifique, pour qu’elle soit aujourd’hui maman de deux jeunes garçons. Le témoin lui a été transmis, et elle est résolue à donner de l’espoir aux futurs patients. 

L’ancienne mairesse d’Ottawa Jackie Holzman et sa petite-fille Rebecca Leikin sont les co-capitaines de Team Holzman.

Le gouvernement du Canada annonce l’intention de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de repousser la date limite pour rendre les dons admissibles à une aide fiscale pour l’année d’imposition 2024. En savoir plus.