Dre Jenna Gale

La Dre Jenna Gale, spécialiste de la fertilité, est profondément passionnée par la recherche sur la santé des femmes. C’est pourquoi elle participe cette année, pour la deuxième fois, à la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack afin de recueillir des fonds pour la recherche à L’Hôpital d’Ottawa.

En tant que coresponsable des résidents en recherche du Département d’obstétrique et de gynécologie de L’Hôpital d’Ottawa, la Dre Gale soutient les nouveaux médecins depuis cinq ans. Elle les aide à cerner un projet de recherche et à mener des études dont l’impact se répercutera à l’échelle internationale.

Le principal défi demeure le sous-financement des projets sur la santé des femmes. Les fonds que recueille la Dre Gale permettent donc aux résidents à poursuivre des espoirs de recherche autrement inassouvis.

« Nous avons un programme de recherche exceptionnel et nous cherchons à le soutenir, d’où l’objectif de la course que nous organisons ensemble pour le Département. »

— Dre Jenna Gale

« La qualité des recherches menées par les résidents est stupéfiante, déclare-t-elle. Nous avons un programme de recherche exceptionnel et nous cherchons à le soutenir, d’où l’objectif de la course que nous organisons ensemble pour le Département. »

La Dre Gale est très engagée dans la recherche. Titulaire d’une maîtrise en épidémiologie clinique, elle y consacre environ 20 % de son horaire, en plus de nombreux soirs et fins de semaine.

Le Dr Sony Singh, chef du Département d’obstétrique et de gynécologie, est le mentor de la Dre Gale depuis qu’elle est résidente. Il a été l’une des personnes clés qui l’ont incitée à poursuivre une carrière en recherche.

« Ma passion pour la recherche est animée par les bienfaits qu’elle peut apporter aux soins et à la santé des patients », explique-t-elle.

La Dre Gale a participé pour la première fois à la fin de semaine des courses il y a deux ans et a marché 5 km avec ses collègues pour récolter environ 11 000 $. L’équipe est déterminée à en récolter bien davantage cette fois-ci.

L’équipe Uteracers

La Dre Gale était autrefois une coureuse occasionnelle, mais de multiples chirurgies du genou ont réduit sa capacité à faire du jogging. Elle demeure très heureuse de participer à la marche.

« Cela ne m’empêche pas de prendre part à cette belle activité. J’espère que ma participation motivera d’autres personnes hésitantes à se joindre à nous, dit-elle. Il n’est pas nécessaire d’être un coureur pour venir passer un moment fantastique et faire partie intégrante de l’événement. »

Peu importe l’activité choisie, la Dre Gale soutient que l’exercice est fondamental pour le mieuxêtre, tant physique que mental.

« De pouvoir pratiquer une activité physique associée à la recherche des résidents, voilà ce qui me motive encore davantage », exprime-t-elle.

Son équipe, les Uteracers, est composée du personnel de sa clinique ainsi que d’autres résident, obstétriciens, gynécologues, infirmières et sages-femmes de l’Hôpital qui souhaitent soutenir la recherche menée par les résidents du Département d’obstétrique et de gynécologie.

« Pour intensifier notre enthousiasme, nous organisons une petite fête avant la course, explique-t-elle. Je me réjouis surtout de la camaraderie et de passer du temps à l’extérieur avec des amis et des collègues pour une très bonne cause. »

Mike Boush ne vit pas à Ottawa – il n’est même pas Canadien – cela dit, lui et son fils participeront en mai 2024 à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa dans le but d’amasser des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa.

En tant qu’Américains ayant vécu à Ottawa entre 1999 et 2004, Mike Boush et sa famille ont reçu des soins à L’Hôpital d’Ottawa à plusieurs reprises au cours de ces cinq années, et ces soins ont eu des répercussions profondes et durables. Il est aujourd’hui bien décidé à donner en retour.

Après avoir obtenu une affectation de travail pour aider à l’ouverture d’une banque à Ottawa, Mike s’y est installé avec sa femme et leur nourrisson. Le couple est immédiatement tombé amoureux d’Ottawa, s’imprégnant de la culture canadienne et profitant pleinement des beautés de la ville.

En 2001, Susan a donné naissance à leur second fils au Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa. Mike qualifie de « remarquable » leur expérience avec le personnel hospitalier et, surtout, les soins postnataux reçus. L’amour que vouent Mike et Susan pour le Canada et Ottawa se reflète dans le prénom qu’ils ont choisi pour leur fils.

« Nous ne savions pas quel prénom lui donner – nous savions juste que nous aimions les beignes de Tim Hortons, se rappelle Mike. Nous n’arrêtions pas d’appeler notre bébé à naître “notre petit Timbit”, et lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, nous avons décidé que Timothy était un très beau prénom. Son prénom vient en fait de Tim Horton ».

« Nous avions dit qu’un jour nous allions courir un marathon – le moment est venu de le faire. Nous avons choisi Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa en raison de ce que les deux représentent pour nous ».

— Mike Boush
Mike et son fils, Tim

Tim, aujourd’hui âgé de 22 ans, court depuis ses 5 ans, et il courra bientôt aux côtés de son père à Ottawa. Ce sera la toute première course que le duo père-fils fera ensemble. Mais il y a longtemps ils se sont promis mutuellement de courir un marathon un jour ensemble, et cette année s’avère être le 50e anniversaire du Marathon d’Ottawa.

« Nous avions dit qu’un jour nous allions courir un marathon – le moment est venu de le faire, d’ajouter Mike. Nous avons choisi Ottawa et L’Hôpital d’Ottawa en raison de ce que les deux représentent pour nous ».

Sans doute encore plus canadien que le prénom de Tim, c’est la blessure qu’a subie Mike en 2003 : alors qu’il jouait au hockey avec des collègues de travail, il s’est fait pousser vers la bande. Bien qu’il ait entendu un craquement à sa cheville au moment de la blessure, la douleur était gérable, et il a donc pensé qu’il ne s’agissait pas d’une fracture. Mais après avoir marché en mettant son poids dessus pendant plus d’une semaine, sa cheville a enflé et est devenue violette. Une infirmière à son travail a confirmé en fait qu’elle était fracturée. Il s’est aussitôt rendu à L’Hôpital d’Ottawa et a appris que plusieurs os de sa cheville étaient fracturés, et qu’il fallait l’opérer pour implanter dans sa jambe des plaques et autres vis.

Qu’il s’agisse de la bienveillance du personnel, de l’intervention chirurgicale ou encore des excellents chirurgiens et infirmières qui ont pris soin de lui, Mike en garde une expérience inoubliable. « Le traitement que j’ai reçu pour soigner cette blessure est la meilleure expérience que j’ai jamais eue en matière de soins médicaux » dit Mike.

Des années après sa blessure, l’ami de Mike, Huw Williams, a appris qu’il avait une leucémie. Huw, qui vit à Ottawa, a collaboré avec le personnel du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa pour tenter désespérément de trouver un donneur compatible de moelle osseuse qui lui sauvera la vie. Ils ont réussi à trouver un donneur compatible, les transfusions se sont bien déroulées, et il n’a à présent plus de cancer. Lorsque Mike a décidé de s’inscrire à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa, il a invité Huw et son épouse à courir le marathon, et ils ont saisi l’occasion de recueillir des fonds pour l’hôpital qui lui a sauvé la vie.

Mike a fait son tout premier marathon à Ottawa en 2004, chaussé de patins à roues alignées, dans l’objectif de changer ses habitudes et d’adopter un mode de vie plus sain. Cette expérience a avivé son amour pour les marathons et l’a conduit à participer à des courses dans le monde entier, notamment à plusieurs triathlons Ironman. Et bien que sa motivation de courir provient des bienfaits qu’il en retire sur le plan de la santé et de la condition physique, il est encore plus motivé par son souhait de redonner à une cause qui lui est chère.

Mike Boush sur une piste de course

« Pour tout vous dire, je ne le ferais pas si ce n’était pour l’occasion de soutenir l’hôpital, d’ajouter Mike. J’ai amassé de l’argent pour la maladie d’Alzheimer, pour le cancer du cerveau, deux maladies qui ont touché ma famille – je cherche des causes qui me concernent directement. Et je veux inculquer à mon fils l’importance de faire ce genre de choses chaque fois que cela est possible ».

Publié : janvier 2024

Chris Dobson doit sa nouvelle passion pour la course à pied à sa mère, Sindy Hooper.

C’est en janvier 2013 que Sindy apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du pancréas. Cette femme courageuse saisi l’annonce de son diagnostic pour se battre pour elle et pour les autres patients cancéreux. Elle constitue une équipe de 100 coureurs, qui s’appelle d’abord Marathoners Gone Viral, dont fait partie son fils Chris. L’équipe participe à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa et amasse plus de 100 000 $ pour la recherche sur le cancer du pancréas à L’Hôpital d’Ottawa.

« Elle a convaincu tout le monde de courir le marathon, de dire Chris. Je ne m’étais pas du tout préparé, et je l’ai terminé en un peu moins de 7 heures. C’était ma toute première course à pied. Elle a convaincu beaucoup de monde d’y participer – des personnes qui avaient dit ne jamais avoir couru de leur vie ».

Chris Dobson et Sindy Hooper.

Cette année, Chris se joindra de nouveau à cette extraordinaire équipe, qui s’appelle désormais l’équipe Make Every Moment Count (MEMC) pour recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer à l’occasion de la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa. L’équipe a récemment dépassé le seuil des 500 000 $ amassés.

Après avoir été traitée à L’Hôpital d’Ottawa il y a plus de 10 ans, Sindy a été en rémission, sans cancer, pendant plus de 9 ans, tout en continuant à courir et à amasser, chaque année, des fonds avec son équipe. Chris a couru aux côtés de sa mère cette première année, mais n’a pas pu participer de nouveau à la course jusqu’à l’année dernière, après le retour du cancer de Sindy.

C’est à ce moment-là, pour faire en sorte de passer plus de temps avec sa mère, que Chris est véritablement devenu un mordu de course à pied.

« Je voulais simplement trouver un moyen de passer plus de temps avec elle, et comme le triathlon est ce qu’elle aime le plus au monde, cela a été facile pour moi de passer une heure avec elle chaque jour » d’ajouter Chris.

Chris, sa mère Sindy Hooper et son mari Jon Hooper

Chris fumait à l’époque, mais il a pris conscience qu’il aimait se garder en forme et se sentir en pleine possession de ses moyens. Il s’est engagé à courir, et il dit que la passion de se lancer des défis a lentement déteint sur d’autres aspects de sa vie. Aujourd’hui, cela fait au moins un an qu’il n’a plus touché à une seule cigarette.

Une équipe qui accueille les coureurs de tous les niveaux

En septembre 2022, Sindy apprend que son cancer a fait des métastases et qu’il ne lui reste qu’une année à vivre – elle déjoue une fois de plus les pronostics. Elle a depuis eu un nouveau pronostic de six mois et continue pourtant de vivre en faisant preuve de gratitude et courage, tout en amassant encore de l’argent pour la cause qui lui est chère.

« Elle dévore la vie, et c’est super inspirant pour moi de voir qu’elle garde son calme face à son cancer, ajoute-t-il. Si ma mère arrive encore à faire un tour de piste alors qu’elle reçoit un traitement de chimiothérapie, alors moi aussi, je peux le faire ».

Chris Dobson

Chris est extrêmement reconnaissant à l’égard de tous les soins médicaux que sa mère a reçus au fil des ans, et il s’intéresse beaucoup à la manière dont les progrès en recherche ont des répercussions directes sur d’innombrables vies. Il a été touché d’apprendre le nombre de traitements efficaces qui sont tout à fait à portée de main, et, pour lui, donner à de tels travaux de recherche est un investissement dans son avenir et celui des personnes qui lui sont chères.

C’est la raison pour laquelle il envisage de continuer à amasser de l’argent pour L’Hôpital d’Ottawa quand sa mère ne pourra plus le faire.

« L’équipe MEMC se compose de toutes sortes de gens de différents niveaux sportifs, dit Chris, des élèves du secondaire ou encore des retraités. De nombreuses personnes ont pris le ferme engagement de courir, tandis que d’autres font le parcours en marchant dans le seul but d’apporter leur soutien à Sindy ».

« C’est une battante, elle ne baisse jamais les bras, et elle ne laisse jamais découragée » de dire Chris au sujet de sa mère. « Elle garde toujours espoir. Cela a été le cas à de nombreuses reprises, nous ne savions pas si elle serait encore parmi nous dans six mois, mais je crois qu’elle le sera ».

« Vous pouvez vous joindre à l’équipe et vous remettre en forme tout en changeant possiblement votre vie ».

— Chris Dobson

Sindy aime être à l’extérieur et bouger, d’ajouter Chris, et elle accorde une grande importance au fait de faire quelque chose de sain et productif ». Pour Chris, cette course est l’occasion de faire cela et bien plus.

« Si vous voulez poser un geste charitable, je pense que c’est une très bonne cause, de conclure Chris. Vous pouvez vous joindre à l’équipe et vous remettre en forme tout en changeant possiblement votre vie ».

Il y a 25 ans, Jackie Holzman s’inscrit à la toute première édition de Courez pour une raison, la première année du partenariat de collecte de fonds entre la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa et la Fin de semaine des courses d’Ottawa.  

L’ancienne mairesse d’Ottawa, qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer du sein, décide alors de transformer cela en une occasion d’encourager des personnes à faire une mammographie — mais elle ne s’arrête pas là. « Mon diagnostic de cancer du sein a été un moyen de solliciter des dons pour le Centre de santé du sein. Ma fille Ellyn a couru le 10 km entourée de proches et d’amis, et grâce à la couverture de l’événement par le Ottawa Citizen, nous avons amassé environ 25 000 $, » d’ajouter Jackie. 

En tant que membre de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa pendant plusieurs années, notamment comme présidente, Jackie est bien consciente de la nécessité de soutenir la recherche pour se doter des traitements les plus évolués contre le cancer. En 2014, elle se voit remettre le prix Esprit de la course pour souligner son dévouement de longue date envers la cause. Au fil des ans, Jackie et sa famille ont contribué à amasser plus de 350 000 $ dans le cadre de la Fin de semaine des courses d’Ottawa et d’autres initiatives.

Recours au Centre de santé du sein Rose Ages

Lors de cette première course visant à amasser des fonds, Jackie est entourée d’une équipe dévouée qui soutient ses efforts. Une des personnes à ses côtés n’est autre que sa petite-fille de 12 ans, Rebecca Holzman (aujourd’hui Leikin). Qui aurait pensé que près d’un siècle plus tard, cette jeune fille apprendrait elle aussi qu’elle at un cancer du sein. « L’une de mes premières conversations après ma biopsie est avec Bubbi. Elle me dit que les soins qui y sont prodigués sont tout à fait exceptionnels, se souvient Rebecca. Nous avons beaucoup de chance d’avoir le Centre de santé du sein. Et je l’ai su dès le départ ».  

« Le 9 février 2023, c’est moi qui sonne la cloche. Ce jour-là est à tout jamais gravé dans ma mémoire. La vie me fait un merveilleux cadeau. Bien sûr que je m’estime chanceuse! ».

— Rebecca Leikin
L'équipe Holzman participe à la première Course pour une raison, un partenariat de collecte de fonds avec la Fin de semaine des courses d'Ottawa.

Début 2022, alors maman de deux jeunes garçons, Rebecca subit 22 séances de chimiothérapie, 8 perfusions de thérapie ciblée et une double mastectomie. « Il y a 10 ans, mon diagnostic aurait été une terrible nouvelle, mais grâce aux progrès de la recherche, j’ai pris et je continue de prendre des médicaments et des traitements qui m’ont sauvé la vie. Certains de ces médicaments n’existaient pas il y a 10 ans, voire même il y a 2 ans », précise Rebecca. 

Suivre les pas de sa grand-mère philanthrope

Cela est difficile pour Jackie de voir sa petite-fille être confrontée à une forme de cancer encore plus agressive que sa maladie, mais elle est aussi témoin des progrès accomplis en matière de soins depuis son diagnostic quelques années auparavant.  

« Vous savez, dans mon cas, ma sœur a aussi appris qu’elle avait un cancer du sein, et notre mère en est morte. À titre de mairesse, j’ai été présente à l’inauguration du Centre de santé du sein au Campus Civic, puis à celle du Centre de santé du sein Rose Ages au Campus Général en 2018, se souvient Jackie. J’étais au courant du type de recherche que nous faisions, des personnes qui se joignaient à nous; je savais donc que les soins avaient beaucoup évolué, tout comme la recherche scientifique ». 

Bien que le parcours thérapeutique de Rebecca doive se poursuivre, elle est prête à donner en retour. Elle a pris le témoin philanthropique que lui a passé sa grand-mère et, une fois de plus, elle regroupe des membres de la famille Holzman, et de la famille Leikin, qui courront ensemble à l’occasion de Courez pour une raison. Ce sera une façon de dire merci d’avoir eu accès à des soins médicaux spécialisés à L’Hôpital d’Ottawa quand elle en a eu besoin. « Je suis reconnaissante d’avoir reçu ces soins, et je remercie individuellement chaque infirmière, chaque médecin, ainsi que chaque personne qui m’a accompagnée dans ce périple. Je suis en vie; donnons en retour et sensibilisons les gens à l’importance de le faire ». 

La fillette d’il y a 25 ans qui a bien grandi et a été confrontée elle aussi au cancer du sein sera la co-capitaine de Team Holzman, aux côtés de sa grand-mère. C’est sa manière de remercier les personnes qui, comme sa Bubbi, ont amassé des fonds dans le passé pour faire progresser la recherche scientifique, pour qu’elle soit aujourd’hui maman de deux jeunes garçons. Le témoin lui a été transmis, et elle est résolue à donner de l’espoir aux futurs patients. 

L’ancienne mairesse d’Ottawa Jackie Holzman et sa petite-fille Rebecca Leikin sont les co-capitaines de Team Holzman.