Ryma Nasrallah

Ryma Nasrallah a bâti sa carrière autour de la philanthropie. Partenaire au sein du cabinet d’avocats Borden Ladner Gervais, S.R.L., Ryma est experte-conseil en droit des organismes de bienfaisance enregistrés et à but non lucratif, et elle a souvent aidé des organismes de bienfaisance et des fondations à démarrer. Elle a récemment franchi une autre étape, en en faisant une affaire personnelle et le plus important don qu’elle ait jamais effectué à notre campagne Créons des lendemains meilleurs qui a l’objectif ambitieux d’amasser 500 millions de dollars, ce qui en fait la plus importe campagne de l’histoire d’Ottawa. 

À présent, en plus de ses fonctions de vice-présidente de la Section du droit des organismes de bienfaisance et à but non lucratif de l’Association du barreau canadien et de membre de l’exécutif de la Section du droit des organismes de bienfaisance et à but non lucratif de l’Association du barreau de l’Ontario, Ryma est aussi membre du conseil d’administration de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa

Apprenez-en plus sur ce qui a motivé Ryma à donner et à s’engager, et les avantages à faire des dons de titres

Q : Vous avez récemment effectué votre plus important don jamais fait en donnant à la campagne Créons des lendemains. Qu’est-ce qui vous a amenée à prendre une telle décision?

R : Après avoir rejoint le conseil d’administration de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, j’ai été inspirée par tous les donateurs ayant généreusement contribué à la campagne Créons des lendemains. Je voulais me dépasser et faire mon plus important don dans l’espoir d’inspirer d’autres autour de moi à en faire de même et d’aider à redessiner l’avenir des soins de santé à Ottawa.  

Q : Quel impact espérez-vous que votre don aura et pourquoi d’autres devraient-ils donner? 

R : J’espère que mon don permettra à L’Hôpital d’Ottawa de se rapprocher un peu plus de son objectif d’avoir un nouvel hôpital de pointe. La construction d’un nouvel hôpital est une occasion qui ne se présente qu’une fois par génération, et je suis convaincue que nous devons tous aider du mieux que nous le pouvons. Chaque dollar compte. 

Q : Pourquoi avez-vous pris la décision de devenir membre du conseil d’administration de la Fondation? 

R : J’ai pris cette décision pour pouvoir donner en retour et aussi resserrer mes liens avec L’Hôpital d’Ottawa, parce que la santé occupe une place très importante pour ma famille et moi. Je suis enthousiaste à l’idée d’appuyer la plus importe campagne de financement de l’histoire d’Ottawa et d’aider L’Hôpital d’Ottawa à métamorphoser et à révolutionner les soins de santé.  

Q : Forte de votre expérience avec vos clients, quels sont les avantages de faire des dons de titres? 

R : Les avantages de faire des dons de titres cotés en bourse sont triples.   

Premièrement, faire de tels dons permet au donateur de recevoir un reçu officiel de don correspondant à la juste valeur marchande du don de titres à la date à laquelle il a été fait. Le reçu officiel se traduira par une déduction pour don de bienfaisance pour les sociétés donatrices et par un crédit d’impôt non remboursable pour don de bienfaisance aux donateurs particuliers, ce qui fera baisser l’impôt sur le revenu.   

Deuxièmement, le donateur pourrait être exonéré de payer de l’impôt lié aux gains en capital réalisés sur la plus-value des titres cotés en bourse. Pour pouvoir bénéficier de ce traitement fiscal favorable, le donateur doit donner les titres cotés en bourse directement à l’organisme de bienfaisance. Si le donateur vend les titres sur le marché libre et fait don du produit en espèces, il devra payer l’impôt lié aux gains en capital réalisés. En donnant les titres cotés en bourse directement à un organisme de bienfaisance, le donateur ne paie pas d’impôt sur les gains en capital la suite de la disposition des titres, et l’organisme de bienfaisance reçoit la pleine valeur des titres.  

Troisièmement, si les titres cotés en bourse sont détenus par une société, y compris par une compagnie de portefeuille ou une entreprise appartenant à un particulier, le montant intégral des gains en capital est ajouté au compte de dividendes en capital (CDC) de la société. Les montants contenus dans le CDC permettent à la société de verser des dividendes libres d’impôt à ses actionnaires. D’habitude, seulement 50 % des gains en capital sont ajoutés au CDC. Ce montant supplémentaire dans le CDC peut être versé aux actionnaires de la société en franchise d’impôt, ce qui se traduit par d’autres économies d’impôt. 

Q : Que diriez-vous à un donateur qui craint de faire don de titres? 

R : Il n’y a aucune raison de craindre de faire don de titres cotés en bourse. Bien que cela puisse sembler déconcertant, c’est chose commune. Le personnel de la Fondation connaît bien le processus et est prêt à aider, en collaborant étroitement avec le conseiller financier du donateur pour finaliser le don. Les avantages des dons de titres l’emportent considérablement sur les étapes supplémentaires à suivre.  

Q : En raison des modifications fiscales proposées entrant en vigueur l’année prochaine, quel est le meilleur moment pour les donateurs de faire don de titres et que devraient savoir ces derniers au sujet de ces modifications? 

R : Le budget fédéral de 2023 a instauré de nouvelles règles concernant le régime de l’impôt minimum de remplacement (IMR) qui feront augmenter les coûts aux fins de l’impôt pour les particuliers à revenu élevé qui font don de titres cotés en bourse à des organismes de bienfaisance enregistrés. L’IMR est un calcul fiscal parallèle qui accorde moins de déductions, d’exonérations et de crédits d’impôt que les règles ordinaires de l’impôt sur le revenu et qui applique actuellement un taux d’imposition forfaitaire de 15 %, avec une exonération standard de 40 000 $, au lieu de la structure progressive de taux d’imposition habituelle. Le contribuable paie l’IMR ou l’impôt régulier, selon le plus élevé des deux. 

Le budget de 2023 propose plusieurs modifications au calcul de l’IMR, notamment d’augmenter le taux de l’IMR à 20,5 % et l’exonération de base à 173 000 $, ce qui fait augmenter le montant de l’impôt dont aurait besoin un particulier pour déclencher l’IMR. Des modifications importantes pour les particuliers à revenu élevé faisant don de titres cotés en bourse consistent notamment à augmenter de 0 % à 30 % le taux d’inclusion des gains en capital liés au don de tels titres et de réduire de moitié le crédit d’impôt pour don de bienfaisance. Ces modifications vont se traduire par une diminution des incitatifs financiers pour ces particuliers concernant des dons de titres cotés en bourse. 

Les modifications proposées entreront en vigueur pour les années d’imposition qui commencent après 2023. Pour pouvoir profiter pleinement des avantages fiscaux actuels, le meilleur moment pour des donateurs particuliers de faire des dons de titres cotés en bourse est avant le 31 décembre 2023. 

Publié : octobre 2023

Amy Volume est encore un peu surprise de se voir jeter la jambe par-dessus sa motocyclette pour l’enfourcher. Après avoir toujours vécu avec la douleur, l’animatrice bien connue des auditeurs de la station CHEZ 106 a été opérée en mai 2023 par l’équipe de chirurgie orthopédique chevronnée de L’Hôpital d’Ottawa pour une arthroplastie de la hanche.

Amy a passé sa vie à endurer la douleur et l’inconfort. Bébé, elle pleurait constamment et quand elle a passé l’âge des coliques, ses parents ont commencé à chercher pourquoi. « J’ai officiellement reçu un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde – une maladie auto-immune – à 18 mois. Toute ma vie, j’ai eu une croissance atypique », explique Amy.

Sa maladie l’a obligée à enchaîner constamment les séjours à l’hôpital. Au début, elle était soignée à l’hôpital SickKids de Toronto, mais quand le CHEO a ouvert sa clinique de rhumatologie, Amy a pu recevoir des soins dans sa propre ville. Puis, à 16 ans, elle est devenue une patiente de L’Hôpital d’Ottawa, qui s’occupe d’elle depuis.

« Je consulte des chirurgiens du Campus Général et du Campus Civic, dit-elle, et depuis que je suis très jeune, je sais que l’équipe d’orthopédie s’investit énormément dans les soins de ses patients. »

– Amy Volume

« Je consulte des chirurgiens du Campus Général et du Campus Civic, dit-elle, et depuis que je suis très jeune, je sais que l’équipe d’orthopédie s’investit énormément dans les soins de ses patients. »

Amy Volume au studio de CHEZ 106.

Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde?

Chez la personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde, le système immunitaire s’attaque aux cellules saines et provoque une douloureuse inflammation, généralement dans les articulations. À long terme, les tissus des articulations peuvent se détériorer, ce qui entraîne de la douleur chronique, des problèmes d’équilibres et des difformités. Même si la maladie peut survenir à tout âge, elle est principalement répandue chez les adultes dans la soixantaine. « Les gens croient effectivement que j’ai une maladie de personnes âgées. C’est l’histoire de ma vie », confie Amy.

Le corps d’Amy en a évidemment souffert. À cause des médicaments qu’elle prend, son organisme n’arrive pas à combattre les infections. Quand elle était petite, Amy a été hospitalisée pendant trois semaines après avoir attrapé la varicelle. La maladie a aussi affecté la croissance de ses os.

« L’atteinte aux articulations font frotter les os l’un contre l’autre, ce qui est déjà très problématique. Mais la maladie s’attaque aussi aux tissus mous, aux organes et au sang », décrit Amy. « Quand j’ai une journée difficile, on l’entend à la radio dans ma voix, qui devient éraillée, mais c’est ainsi que je gagne ma vie. »

Ce sont principalement ses hanches qui causent de la douleur à Amy. Elles ne se sont jamais formées correctement quand elle était jeune, ce qui provoque une dysphasie des deux côtés – un facteur de risque connu associé à l’arthrite des hanches.

« Les os sont en contact direct partout. Vous pouvez donc imaginer la douleur extrême que l’on ressent et qui nuit à la vie quotidienne. Il est pratiquement impossible de faire des activités normales, ce qui a aussi un effet sur la santé mentale. »

Amy Volume.

Une arthroplastie de la hanche par une équipe spécialisée

Amy n’avait que 17 ans quand elle a eu sa première chirurgie orthopédique, au Campus Civic. On lui avait retiré l’articulation d’un orteil gauche, qui ne s’était pas formée correctement, pour la remplacer par une tige d’acier.  

« J’ai eu vraiment peur à l’idée de ne jamais être soulagée ou de ne plus pouvoir marcher – peur de perdre l’espoir d’une intervention médicale utile qui me permettrait de me rétablir ».

– Amy Volume

L’équipe d’orthopédie de L’Hôpital d’Ottawa s’occupe d’elle depuis vingt ans maintenant, mais récemment, ses hanches ont commencé à la faire beaucoup souffrir. Cela interfère dans sa vie avec ses deux enfants, sa passion pour la motocyclette et sa mobilité en général.

En 2022, la douleur est devenue insupportable. « J’ai eu vraiment peur à l’idée de ne jamais être soulagée ou de ne plus pouvoir marcher – peur de perdre l’espoir d’une intervention médicale utile qui me permettrait de me rétablir », se souvient-elle. « Je ne peux pas perdre espoir », avait écrit Amy dans son blogue.

La douleur chronique avec laquelle vivait Amy l’a mise sur le chemin du Dr Paul Beaulé, professeur de chirurgie et chirurgien orthopédiste à L’Hôpital d’Ottawa.

« Amy était en douleur et le fonctionnement de ses hanches était déficient depuis plus d’une décennie. Elle présentait une malformation sous-jacente de l’articulation qui datait probablement de la fin de sa croissance », explique le Dr Beaulé. « À un certain moment, la malformation commence à se faire sentir jusqu’au point où la hanche ne fait plus son travail. »

L’articulation de la hanche droite d’Amy était trop endommagée pour être préservée, mais grâce à la recherche, aux progrès technologiques et à une chirurgie spécialisée, elle pouvait s’attendre à retrouver sa qualité de vie.

« Profitant des avancées et de l’efficacité accrue des techniques chirurgicales, nous avons pu effectuer une arthroplastie totale de la hanche par voie d’abord antérieure et lui donner son congé le jour même. Cette méthode n’endommage pas les muscles, poursuit le Dr Beaulé, ce qui signifie qu’une fois rétablie de la chirurgie, elle peut reprendre plus rapidement ses activités et avoir une belle qualité de vie. »

Selon le Dr Beaulé, ces avancées signifient aussi qu’Amy peut certainement s’attendre à ce que sa hanche fonctionne normalement pendant au moins 20 ans sans problème majeur. « Le cas d’Amy illustre réellement le meilleur résultat possible. »

Radiographie de la prothèse de la hanche d’Amy.

La recherche pour améliorer la chirurgie de la hanche

Le Dr Beaulé sait ce que la préservation et le replacement des hanches peuvent faire pour les patients – surtout les jeunes, comme Amy.

« La recherche nous aide à mieux comprendre ce que nous faisons en salle d’opération et à vérifier s’il s’agit bien des meilleures façons de faire ».

– Dr Paul Beaulé

Ses recherches portent entre autres sur la chirurgie visant à réduire la douleur, à mettre un frein aux dommages et, si possible, à prévenir un remplacement de la hanche chez les personnes atteintes d’une périarthrite de la hanche – ce qui comprend la prévention des problèmes de hanches chez les jeunes athlètes.

Le Dr Beaulé étudie aussi les résultats du programme d’arthroplastie d’un jour de L’Hôpital d’Ottawa, qui vise à retourner les patients chez eux le plus tôt possible et en toute sécurité. « La recherche nous aide à mieux comprendre ce que nous faisons en salle d’opération et à vérifier s’il s’agit bien des meilleures façons de faire », dit le Dr Beaulé.

Amy s’intéresse de très près à la recherche et aux possibilités qui peuvent en découler, pour elle et les autres patients – surtout sachant que d’autres chirurgies orthopédiques l’attendent plus tard. C’est pourquoi elle est également disposée à participer à des études de recherche visant à mieux comprendre sa maladie.

« Nous sommes toujours en apprentissage et il n’y a pas de traitement qui fonctionne universellement. Je suis toujours volontaire, à dire oui aux nouvelles idées, parce que nous ouvrons le chemin et que je peux peut-être aider le prochain enfant qui naîtra avec cette maladie bizarre. Si quelque chose fonctionne pour moi, cela peut donner de l’espoir aux autres. »

Amy est reconnaissante envers l’équipe d’orthopédie de L’Hôpital d’Ottawa, notamment la Chaire de recherche en chirurgie orthopédique régénératrice, tout en étant enthousiaste en songeant à ce que la recherche pourrait réserver à de futurs patients.

Entretien avec le Dr Paul Beaulé

« Nous sommes à l’avant-garde des progrès scientifiques qui amélioreront la qualité de vie de l’ensemble des Ontariens, des Canadiens et, peut-être un jour, du monde entier. C’est la vue d’ensemble qu’il faut avoir. »

– Amy Volume

« Je crois que plus nous convaincrons de gens de soutenir la recherche, mieux ce sera. Nous sommes à l’avant-garde des progrès scientifiques qui amélioreront la qualité de vie de l’ensemble des Ontariens, des Canadiens et, peut-être un jour, du monde entier. C’est la vue d’ensemble qu’il faut avoir. »

Recommencer à vivre

Après sa chirurgie, à son grand étonnement, Amy a pu marcher avec des béquilles en un rien de temps. Elle a bien sûr ressenti des douleurs postopératoires, mais elle était de retour sur les ondes radiophoniques après 11 jours.

Plusieurs mois plus tard, Amy commence maintenant à réaliser les bienfaits que cette chirurgie spécialisée aura sur sa vie à long terme. « Je commence à me sentir plus en forme que jamais. L’Hôpital d’Ottawa et ses équipes de chirurgie ont fait tout en leur pouvoir pour m’offrir une vie enrichissante. C’est grâce à eux que je peux rester active avec mes enfants… et ils sont très actifs », dit-elle en riant.

Amy Volume qui s’adonne à l’une de ses passions, la moto.

« Je remercie sans cesse les chirurgiens, mais je sais que pour eux, c’est un travail normal, qu’ils accomplissent jour après jour, du matin au soir. Les vraies vedettes, mes idoles, ce sont eux. »

– Amy Volume

Amy est aussi très reconnaissante envers l’équipe de chirurgie et épatée par son travail, « Je remercie sans cesse les chirurgiens, mais je sais que pour eux, c’est un travail normal, qu’ils accomplissent jour après jour, du matin au soir. Les vraies vedettes, mes idoles, ce sont eux. »

Pour l’instant, Amy retrouve le bonheur de rouler en moto et savoure sa nouvelle qualité de vie. Même si elle sait qu’elle devra avoir une chirurgie à l’autre hanche et à l’orteil droit, elle fait entièrement confiance au plan de son équipe de soins.

« J’ai vu mes chirurgiens pendant les soins de suivi et je sais que mon bien-être continu leur tient à cœur, ce qui fait très plaisir. J’ai aussi confiance en l’avenir, car je sais que je les reverrai. C’est rassurant d’avoir cette équipe d’experts de mon côté. »

Honorer des liens étroits avec la collectivité qui a accueilli sa famille

Avec 10 000 $, on peut acheter une bonne voiture usagée. Peut-être un voyage en Europe et certainement pour plusieurs mois d’épiceries. Cependant, pour Kareem et Souhaila Saikaley, cette somme leur a permis de quitter le Liban en 1954 afin de bâtir un avenir pour leur famille au Canada.

Des années plus tard, les résidants d’Ottawa récolteraient les fruits de leur décision, la famille Saikaley étant très engagée envers le développement communautaire et la philanthropie dans notre région.

 « Je suis né et j’ai grandi à Ottawa », affirme Charles Saikaley, fils de Kareem et de Souhaila. « Tous mes enfants et petits-enfants sont nés à Ottawa, ce qui nous rend très heureux et fiers. » 

C’est cet amour pour la famille et cette fierté pour leur collectivité qui a récemment motivé Charles et son épouse Majida à verser 1 M$ à la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.

Majida et Charles Saikaley

« Il est important que tous les résidants d’Ottawa et de l’Est ontarien puissent bénéficier d’un nouvel hôpital ultra moderne. »

— Charles Saikaley

Charles exerçait le droit de l’immobilier et était associé chez Perley-Robertson, Hill & McDougall. Il a cessé d’exercer le droit et dirige maintenant l’entreprise familiale, Saickley Enterprises Ltd., propriétaire de plusieurs immeubles d’appartements dans la ville, qu’elle s’occupe de gérer. Père de quatre filles et plusieurs fois grand-père, Charles reconnaît l’importance de bâtir un des hôpitaux les plus modernes, centrés sur le patient et technologiquement avancés au pays, ici même, à Ottawa.

« Nous avons tous fait partie du système de santé d’Ottawa, affirme-t-il. Il est important que tous les résidants d’Ottawa et de l’Est ontarien puissent bénéficier d’un nouvel hôpital ultra moderne, y compris mes enfants et mes petits-enfants pendant bien des années après que je les aurai quittés. J’espère que ce don enseignera à mes enfants et à d’autres personnes qu’il faut redonner à la collectivité. »

La famille espère aussi que son don inspirera les autres, surtout les membres de la communauté libanaise, à faire un don à la campagne, la plus importante dans l’histoire d’Ottawa. La campagne vise à concrétiser une vision : complètement refaçonner les soins de santé en construisant l’hôpital le plus technologiquement avancé au Canada et en propulsant une recherche et une innovation de pointe vers de nouveaux sommets.

« Je crois qu’il est important pour la communauté libanaise que des dons d’envergure comme celui-ci soient reconnus et symbolisent la philanthropie des personnes d’origine libanaise qui vivent à Ottawa. »

« J’ai trouvé que c’était important, si nous en avions les moyens, de redonner à la ville d’une manière ou d’une autre. »

— Charles Saikaley

Mais ce qui compte le plus, selon Charles, c’est que ce don soit pour sa famille un legs, une façon d’honorer les liens étroits qui unissent les Saikaley à la collectivité qui a accueilli les jeunes Kareem et Souhaila il y a tant d’années.

Malheureusement, Souhaila est décédée il y a dix ans. Jusqu’à la fin, elle a été fière de la vie qu’elle a donnée à ses enfants et de la collectivité que sa famille a aidé à bâtir.

Le don de Charles et de Majida est le dernier exemple de tout ce que leur famille élargie apporte à notre collectivité depuis des années et de leur engagement envers sa prospérité. « J’ai trouvé que c’était important, si nous en avions les moyens, de redonner à la ville d’une manière ou d’une autre. »

Joignez-vous à la famille Saikaley pour aider à créer de meilleurs lendemains en faisant un don dès aujourd’hui.

À propos de la campagne « Créons des lendemains »

Notre campagne de financement « Créons des lendemains », la plus importante de l’histoire de la région, vise à récolter 500 millions de dollars. Cette campagne nous permettra de réaliser notre vision extrêmement ambitieuse de l’avenir de L’Hôpital d’Ottawa, portée par quatre piliers essentiels.

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Qu’il s’agisse de traumatologie, de percées dans la lutte contre le cancer ou de neurosciences, nous améliorerons les services critiques que nous offrons aux patients dans toute la région.
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Mise à jour : octobre 2023

Au cours des derniers mois, nous avons eu le grand privilège de travailler aux côtés d’Alison Hughes pour vous faire part de son histoire. À l’âge de 37 ans seulement, elle a reçu un diagnostic de cancer du sein. Elle tenait à sensibiliser les gens, surtout les jeunes femmes comme elle. 

C’est avec énormément de chagrin que nous avons appris qu’Alison est décédée le mercredi 11 octobre 2023. Nous offrons nos condoléances à tous ceux qui l’ont connue et aimée. Elle demeure pour nous une source d’inspiration.

Publié : septembre 2023

Voici l’histoire d’Alison, dans ses propres mots.

Je tenais, certes, à relater mon histoire maintenant, car je souhaite que plus de jeunes femmes aient une histoire à laquelle se raccrocher. Malheureusement, le cancer du sein ne touche pas juste les femmes de plus de 50 ans. En partageant mon histoire, j’espère pouvoir aider des jeunes femmes à mieux comprendre ce qui les attend, parce que c’est ce qui m’a manqué lors de l’annonce de mon diagnostic il y a 10 ans. 

À cette époque, j’étais propriétaire d’un dépôt-vente spécialisé dans la mode féminine. Comme j’adore Ia mode, cela me convenait tout à fait. J’avais aussi deux enfants en bas âge. Ma vie était bien occupée.   

Puis, les choses se sont précipitées. J’ai remarqué une masse au niveau de mon sein droit, et je me revois dire à mon mari que c’était douloureux. Il m’avait dit de ne pas m’inquiéter, mais je savais que quelque chose n’allait pas; j’ai donc appelé mon médecin.

J’étais alors loin de savoir que c’était le début de mon combat contre le cancer du sein. J’ai fait une mammographie, juste au cas . C’était un vendredi, et je me revois entrer dans le bureau, regarder tout autour de moi et voir des femmes plus âgées – j’étais jeune et branchéepersonne d’autre ne me ressemblait. C’est peu de temps après la mammographie que j’ai su que quelque chose n’allait pas. Le bureau occupé était devenu silencieux; j’avais l’impression d’être dans un film. D’autres spécialistes sont venus et ont examiné mes résultats. J’avais un cancer du sein de stade3.  

Ma façon de faire face à mon diagnostic de cancer du sein

Je me souviens que quelqu’un me parlait, sans pour autant me rappeler ce que cette personne m’a dit. Une gentille infirmière s’est ensuite assise à côté de moi, et c’est à ce moment- que j’ai senti une première larme glisser sur ma joue et que j’ai lentement commencé à pleurer 

« Je ne peux pas faire cela. Je n’ai pas de place dans ma vie pour cela en ce moment; cela ne peut pas m’arriver! »

— Alison Hughes

En revenant à mon magasin en voiture, je me revois me dire « Je ne peux pas faire cela. J’ai un enfant de deux ans et un autre de trois ans et demi. Je n’ai pas de place dans ma vie pour cela en ce moment; cela ne peut pas m’arriver! » 

Mais je devais affronter la réalité et, dans les deux semaines qui ont suivi, on m’a inséré un cathéter central intraveineux périphérique, suivi rapidement de séances de chimiothérapie. L’annonce de mon diagnostic a été particulièrement mal vécue par mes parents, parce que ma grand-mère paternelle était décédée d’un cancer du sein dans la mi-trentaine. Je leur ai donc dit « Nous avons le droit de pleurer pendant un jour et, après cela, pour le monde extérieur, il n’y a rien qui se passe ». Nous avons caché mon diagnostic à quasiment tout le monde – c’était mon mécanisme d’adaptation. Chacun a son propre mécanisme d’adaptation; c’était le mien. 

Alison Hughes avec ses deux enfants, Rosie et Raffi.

J’ai rapidement rencontré le Dr Mark Clemons. Je parle de lui comme étant mon premier oncologue et désormais mon éternel oncologue. Le courant est bien passé entre nous. Il était bien informé, il m’encourageait et prenait le temps de répondre à toutes nos questions. Grâce à la confiance qu’il m’inspirait, j’ai su que les choix qu’il faisait n’étaient pas simplement sous un angle unique, mais qu’il tenait compte de l’ensemble de mes options thérapeutiques. 

Alison est atteinte d'un cancer du sein de stade 4.

L'équipe de spécialistes prête à prendre soin de moi

Il n’était certes pas tout seul. Il était entouré de toute une équipe à L’Hôpital d’Ottawa prête à m’aider à avoir plus de temps pour voir grandir mes enfants.  

Entre septembre et décembre 2013, j’ai fait des séances de chimiothérapie, mais la cinquième et la sixième séances ont été très éprouvantes pour moi. J’ai perdu ma magnifique chevelure, mon teint est devenu gris, et je ne quittais plus mon lit. Puis en février 2014, alors que je venais de retrouver quasiment toute ma force, j’ai eu une mastectomie au cours de laquelle on m’a retiré plusieurs ganglions lymphatiques au niveau de l’aisselle droite qui ont été envoyés en laboratoire pour être analysés. Nous avons plus tard appris que plus de 50 % des ganglions étaient cancéreux. C’est à ce moment-là qu’ont commencé mes séances de radiothérapie. 

Les soins qu’on m’a prodigués ont été exceptionnels, tout comme les ressources mises à ma disposition par la suite en raison de la lourdeur de l’intervention chirurgicale. J’ai eu accès au programme d’oncologie psychosociale ainsi qu’à une diététiste.  

Cet été-là, j’ai commencé à me sentir mieux, et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à raconter aux gens ce que j’avais vécu. Certains sont devenus livides en entendant mon récit; je pense que c’est parce que peu de femmes de mon âge sont concernées par un tel diagnostic.  

Cinq ans plus tard, j’allais bien et j’étais dispensée du programme de cancérologie. Je m’étais bien rétablie de mon cancer du sein; en tout cas, c’est ce que je croyais.  

Dévastée à l’annonce de la formation de métastases

En 2021, en pleine pandémie, j’ai commencé à avoir très mal dans le dos et les hanches. J’ai fait des séances de physiothérapie, ce qui m’a soulagée pendant quelques jours, mais la douleur est ensuite revenue. Un jour au travail, j’ai trébuché sur un tapis et je n’arrivais pas à me relever. J’avais sans cesse ce douloureux spasme. Plus tard cette nuit-là, mes parents m’ont trouvé allongée au sol, incapable de me lever. Ils m’ont aidée à me mettre au lit, et je n’en ai pas bougé pendant quatre jours. 

Puis, un jour, ma fille a remarqué que ma jambe portait des brûlures semblables à celles faites par une baguette de soudage. J’ai regardé mes enfants et je leur ai dit « Je pense que je devrais aller à l’hôpital ». J’étais loin de savoir que ma vie allait être bouleversée, de nouveau.   

« Brusquement, je passais de la physiothérapie pour traiter mes douleurs lombaires à un diagnostic de cancer de stade 4, avec probablement à peine quelques mois à vivre. C’était presque trop tard. »

— Alison Hughes

J’ai vite appris que mon cancer du sein s’était disséminé. J’avais des compressions tumorales au niveau de la colonne vertébrale ainsi qu’une lésion pulmonaire. J’avais une tumeur au foie; mon cancer s’était disséminé dans mon estomac et mes os. J’avais aussi plusieurs caillots sanguins mobiles, à l’origine des marques sur ma jambe. C’était comme si tout mon corps était en feu. Brusquement, je passais de la physiothérapie pour traiter mes douleurs lombaires à un diagnostic de cancer de stade 4, avec probablement à peine quelques mois à vivre. C’était presque trop tard.

Mon corps était rongé par le cancer

Il m’a fallu alors replonger dans les traitements. J’ai été prise en charge par une équipe de radiothérapie, une équipe d’oncologie et une équipe de soins palliatifs. J’avais une infirmière à domicile ainsi qu’un soutien psychologique. Les moyens déployés étaient extraordinaires.  

Je suis retournée vivre chez mes parents, avec mes enfants alors âgés de 10 et 12 ans, parce que je ne pouvais plus monter les escaliers et que je n’étais plus vraiment autonome. En plus des caillots sanguins, j’ai eu plusieurs fractures osseuses résultant du cancer et des luxations de l’épaule à cause de tous mes os brisés dans le dos. Je me déplaçais en fauteuil roulant ou à l’aide d’une canne, et mon abdomen était très distendu en raison de la maladie. Tant de choses se passaient; mon corps était en mode alerte.  

Malgré la très grande mobilisation de mon équipe de soins à l’hôpital, mes parents se sont occupés de moi et de mes enfants, et notre remarquable réseau de voisins nous a soutenus. Je pouvais être ainsi en traitement, et mes enfants avaient encore une certaine normalité; ils pouvaient aller jouer dehors.  

Alison avec ses parents et enfants.

Enfin de bonnes nouvelles

Entre juin 2021 et février 2022, j’ai eu des séances de radiothérapie dirigées par le Dr Laval Grimard pour traiter le cancer dans mes os, suivies de séances de chimiothérapie. Après un essai clinique infructueux, le DrClemons a essayé sur moi une nouvelle option chimiothérapeutique qui a finalement été porteuse d’espoir. En juin 2022, j’ai commencé à me sentir mieux.  

Cet été-là, ma colonne vertébrale a commencé à se redresser, et j’ai pu bouger plus facilement. Mon état de santé n’a cessé de s’améliorer. Tous mes os ont guéri, les tumeurs ont rétréci, et j’ai pu marcher sans aide la plupart du temps. J’ai recommencé à travailler à temps partiel comme figurante dans des films – peut-être m’avez-vous vue dans un film culte – je fais aussi un peu de mannequinat. 

Au printemps 2023, les résultats de mon examen de tomodensitométrie étaient bons, et je suis partie pour Oxford et Londres – mon séjour a été extraordinaire. À mon retour au Canada début juin, je sentais que mon corps était à l’arrêt complet. Je pouvais à peine marcher. Avant que je m’en rende compte, j’étais dans un fauteuil roulant, incapable de marcher. 

Alison sur le tournage du film.

Nous étions loin de savoir ce qui nous attendait

Une fois de plus, je me retrouvais en mode « urgence » pour savoir ce qui se passait. J’ai fait des radiographies, des examens de tomodensitométrie, et je pense qu’aucun de nous ne s’attendait à voir ce que nous avons vu sur ces clichés. J’étais quasiment certaine que c’était fini pour moi.  

De nouvelles lésions étaient apparues au bas de la colonne vertébrale et, cette fois-ci, ils avaient aussi trouvé une tumeur au cerveau. Mon équipe de soins a immédiament agi en conséquence. Mon nouveau plan thérapeutique se composait de cinq séances de radiothérapie au niveau du dos et d’une au niveau du cerveau. J’ai ensuite commencé un nouveau type de traitement de chimiothérapie en août qui se classe au premier plan des options thérapeutiques, et je remercie le Dr Clemons du fond du cœur. J’appelle cela « la Cadillac des traitements »; je m’estime très chanceuse. Si je suis l’une des premières personnes à suivre ce traitement et qu’ils peuvent en tirer des enseignements, cela me convient tout à fait.  

« J’ai donc pour philosophie que vous pouvez faire des tests sur moi, utiliser mon sang ou vous servir de moi pour améliorer le sort de quelqu’un d’autre; alors, inscrivez-moi. »

— Alison Hughes

En fait, quand il s’agit de participer à des essais cliniques, je suis tout à fait partante. Je leur ai dit « Vous pouvez me piquer, m’utiliser pour apprendre des choses, vous servir de moi comme étude de cas. Des étudiants peuvent se faire la main sur moi ». Je suis déjà malade; j’ai donc pour philosophie que vous pouvez faire des tests sur moi, utiliser mon sang ou vous servir de moi pour améliorer le sort de quelqu’un d’autre; alors, inscrivez-moi. Je m’estime simplement chanceuse de bénéficier de ce niveau de soins et d’accès à des essais cliniques, même si celui auquel j’ai partici n’a pas marché, cela m’a permis d’avoir plus de temps. Et l’équipe de soins a appris des choses grâce à moi. 

Alison Hughes avec ses deux enfants, Rosie et Raffi.

Je suis simplement reconnaissante de chaque jour qu’il m’est donné de vivre. Le DrClemons me surnomme le « chat botté » parce que c’est comme si j’avais neuf vies.

Il a une façon bien à lui de communiquer avec les patients. Il me demande « À quelle vie êtes-vous? ». À vrai dire, il m’arrive souvent de me demander « Qui peut avoir autant de chance? » C’est la raison pour laquelle je partage mon histoire. Je suis chanceuse de recevoir des soins et un soutien, et de pouvoir apprendre, parce que la vie n’est pas toujours une partie de plaisir – nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne

J’ignore ce que l’avenir me réserve. Je veux juste pouvoir être ici, avec mes enfants et ma famille. Je fais de mon mieux pour que chaque jour soit une belle journée pour eux et j’espère que la science continuera de faire des progrès et des découvertes. Aujourd’hui, Rosie a 13 ans, et Raffi, 11 ans. J’apprends à devenir la maman d’adolescents. J’ose imaginer le jour de la remise de leur diplôme d’études secondaires et leur vie à l’université. J’espère simplement que je pourrai continuer à les voir grandir, même s’ils ont moins besoin de moi.  

Téléchargez l’épisode no 86 du balado Pulse pour entendre Alison vous raconter son histoire et expliquer pourquoi elle souhaite venir en aide à d’autres jeunes femmes qui font face à un diagnostic de cancer du sein.

Écoutez maintenant :

Publié : juillet 2023

L’année prochaine, Jean Teron portera fièrement l’épinglette centenaire remise à sa maman en 1924 lors de l’obtention de son diplôme – l’année de l’inauguration de L’Hôpital Civic sur l’avenue Carling. « L’Hôpital d’Ottawa fait partie intégrante de ma famille depuis longtemps, dit Jean. Ma maman et ma sœur y ont suivi leur formation d’infirmières. Ma fratrie et moi y sommes nés, tout comme mes enfants ». 

C’est ce lien personnel qui l’unit à l’hôpital – et à sa ville natale – qui a en quelque sorte poussé Jean à faire un don de 100 000 $ à la campagne Créons des lendemains. 

« L’Hôpital d’Ottawa fait partie intégrante de ma famille depuis longtemps ».

— Jean Teron

Bill et Jean reçoivent des doctorats honorifiques de Université Carleton Juin 2013.

Ce n’est certes pas la première fois que la famille Teron laisse une marque indélébile sur notre ville. Bill Teron, le défunt mari de Jean, était surnommé le « papa de Kanata » après avoir fait naître une petite ville au milieu des champs et des affleurements rocheux à l’ouest d’Ottawa. Ce qui n’était au départ qu’un rêve dans les années 1960 est devenu un endroit paisible et dynamique où vivre. La famille Teron est bien consciente de l’importance que revêt la collectivité. 

Jean, Bill, et leur famille soutiennent depuis très longtemps L’Hôpital d’Ottawa – et changent ainsi des vies depuis de nombreuses décennies. En 1977, Bill et Jean ont fait don d’une machine de perfusion des greffons rénaux permettant aux chirurgiens de conserver et de préserver des greffons rénaux jusqu’à 40 heures, le temps de trouver des patients compatibles sur une liste d’attente. Dans les années qui ont suivi, ils ont contribué à la construction de la salle d’opération Dr Chris Carruthers, avec Jean montrant l’exemple comme présidente de la campagne de 1 million de dollars. Pendant des années, elle a aussi fait partie du Comité de gala de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, en aidant à amasser des fonds pour la recherche. Prise ensemble, la famille Teron a fait des dons à la campagne Héritage ainsi qu’au Centre de cellules souches et de thérapie génique, en plus d’aider à amasser des fonds pour l’hôpital lors de la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack. 

Ouverture de la salle d’opération Carruthers. 12 juin 2008. De gauche à droite : Jean Teron, Susan Doyle, (feu) Donna Carruthers et Chris Carruthers.

Kim Teron, la fille de Jean, s’implique aussi activement auprès de Partenaires investisseurs dans la recherche sur le Parkinson depuis 2011, lorsque Ross, le mari de Kim, a appris qu’il était atteint de la maladie de Parkinson. Jean et d’autres membres de sa famille ont fait bloc derrière Kim qui n’a pas ménagé ses efforts pour amasser des fonds et sensibiliser l’opinion publique à cette grande cause.

La famille Teron est fermement résolue à faire une différence. 

Cinq des sept petits-enfants prêts pour une course de 5 km avec PIPR en 2011

Le généreux don de Jean va à présent jouer un rôle prépondérant pour faire avancer la campagne Créons des lendemains, et aider à créer un avenir plus radieux pour la collectivité qu’elle chérit en stimulant la recherche médicale, en augmentant le nombre d’installations de pointe, et en transformant les soins aux patients. 

« Il est important pour la citoyenne que je suis que des particuliers et des entreprises d’Ottawa fassent des dons à cette campagne pour montrer le soutien de la collectivité en faveur de la construction d’un nouvel hôpital exceptionnel ».

— Jean Teron

Jean espère ainsi donner l’exemple et inciter d’autres personnes à en faire de même. « Il est important pour la citoyenne que je suis que des particuliers et des entreprises d’Ottawa fassent des dons à cette campagne pour montrer le soutien de la collectivité en faveur de la construction d’un nouvel hôpital exceptionnel, ajoute-t-elle. J’espère que lorsque les gens verront la liste des donateurs, ils auront aussi envie de faire leur part ». 

Jean est plus heureuse lorsqu’elle est dans son kayak, sur son vélo ou sur ses skis de fond.

Nous sommes ravis d’annoncer une nouvelle forte contribution des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa aux soins de nos patients avec un récent don de 1 million de dollars. Le don ira à l’acquisition de 14 moniteurs cardiaques Philips MX750 pour les unités d’observation des services d’urgence aux campus Civic et Général.

Ces moniteurs, dotés de capacités mobiles, permettent de suivre les fonctions cardiaques et d’enregistrer la fréquence et le rythme cardiaques du patient. Le Dr Guy Hébert, chef du Département de médecine d’urgence, précise que ces appareils amélioreront grandement les capacités de surveillance cardiaque du Département.

« Les dons de ce type nous permettent de fournir les meilleurs soins possibles aux patients. »

— Dr Guy Hébert

« Les Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa remplissent un rôle essentiel à l’hôpital et nous sommes reconnaissants de leur soutien. Ces nouveaux équipements nous permettront de surveiller et de suivre correctement l’activité cardiaque des patients qui sont en observation et reçoivent des soins à l’Urgence, affirme le Dr Hébert. Les dons de ce type nous permettent de fournir les meilleurs soins possibles aux patients. »

Ce don intervient moins d’un an après leur don de 2,5 millions de dollars fait en 2022. En un peu plus d’une décennie, les Auxiliaires ont fait des dons totalisant plus de 14 millions de dollars, qui ont soutenu une grande panoplie de besoins des patients, notamment des vêtements et des effets d’urgence et de l’équipement vital – dont une machine d’IRM.

« Nous savons que les fonds que nous donnons changent concrètement la donne auprès de notre communauté hospitalière. »

— Catherine Higgens

Les Auxiliaires répondent aux besoins des patients d’une manière ou d’une autre depuis presque 125 ans. Nos trois campus étaient dotés de leurs propres auxiliaires jusqu’en 2021 quand ils ont été fusionnés en une opération unifiée, efficace et plus déterminée que jamais. Les Auxiliaires génèrent leurs revenus d’une diversité d’initiatives, notamment des activités commerciales au sein des campus, dont la boutique du cadeau et la boutique des Auxiliaires au Campus Civic et la Boutique au Campus Général.

Les Auxiliaires sont fiers d’être une organisation qui change la donne sur le terrain, de dire Catherine Higgens, la présidente de son Conseil d’administration. « Ce qui nous motive, c’est de constater l’achat d’équipement vital, la satisfaction des besoins immédiats des patients ou la différence positive que font les bénévoles dans le quotidien des patients, dit-elle. Nous savons que les fonds que nous donnons changent concrètement la donne auprès de notre communauté hospitalière. »

Pour en savoir plus sur le travail important des Auxiliaires de L’Hôpital d’Ottawa, consultez le site www.auxiliairestoh.ca.

Publié : juin 2023

Lorsque son lymphome non hodgkinien est réapparu peu après avoir terminé six traitements de chimiothérapie, Patrick Morris, 73 ans, a été profondément ébranlé.

« Personne ne prévoit avoir un cancer. Et personne ne s’y prépare. J’ai été profondément ébranlé par l’annonce de ce diagnostic. Cela m’a abasourdi. Ma vie a été bouleversée, se souvient Patrick. Vous prenez soudainement conscience que votre vie d’avant est finie. Un diagnostic de cancer vous rend humble ».

Patrick avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970.

Le Dr Andrew Aw, l’hématologue de Patrick, a parlé de « cancer réfractaire », parce que, bien qu’il ait répondu à la chimiothérapie, il est réapparu rapidement. Le Dr Aw a donc prévu un nouveau traitement de chimiothérapie à commencer immédiatement.

Cette période a été très éprouvante pour Patrick qui, jusqu’à ce moment-là de sa vie, avait eu la chance d’être en bonne santé et ne restait jamais les bras croisés. À vrai dire, il avait connu beaucoup de succès comme sauteur à skis de haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970, et c’est cette même motivation qui lui avait valu de se classer parmi les meilleurs de son domaine en tant qu’agent immobilier primé de la région d’Ottawa au sein d’une prospère société de courtage en immeuble, l’équipe Morris Home à Royal LePage Performance Realty.

Prendre soin de son « âme sœur »

Patrick ne serait pas là où il est sans l’aide de son épouse, Susan. Dynamique, attentionnée et enjouée, Susan a été son associée en affaires pendant des années et son âme sœur. Elle a aussi été une maman hors pair pour leurs trois filles et une « mamie » gâteau. Malheureusement, en 2017, Susan a été diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer et la démence à corps de Lewy. Patrick a pris soin d’elle en permanence, mais son état de santé a continué de se détériorer et il a finalement fallu la placer dans un établissement de soins de longue durée en 2021.

Patrick avec sa femme Susan.

« Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».

– Patrick Morris

« J’ai eu de la chance d’avoir Susan comme épouse, associée en affaires pendant de nombreuses année, et âme sœur, d’ajouter Patrick. Notre mariage a tenu parce que nous vivions une histoire d’amour sans fin ».

Bien que Susan ne reconnaisse plus leurs filles ou Patrick, il reste très reconnaissant d’avoir partagé plus de 40 ans de vie commune. « Nos souvenirs font désormais partie de mon jardin secret ».

Envisager une thérapie immunocellulaire CAR-T

Confronté à ses propres problèmes de santé, Patrick devait affronter un cancer impitoyable. Durant sa seconde série de traitements, il a reçu une autre nouvelle bouleversante – son cancer s’était propagé au bas de son cou. Bien que préoccupé, le Dr Aw avait un plan grâce auquel Patrick aurait en fin de compte la vie sauve.

« Le Dr Aw m’a dit “Il ne faut pas ce que cela atteigne votre cerveau”. Et c’est à ce moment-là que nous avons interrompu le second traitement de chimiothérapie, et qu’il a recommandé des séances quotidiennes de radiothérapie ». Puis, le Dr Aw a examiné si Patrick était admissible à la thérapie immunocellulaire CAR-T.

Ce traitement révolutionnaire exploite le pouvoir des cellules immunitaires propres au patient, appelées cellules T, pour traiter son cancer. Les cellules T jouent un rôle déterminant dans le système immunitaire en éradiquant les cellules anormales, mais il arrive que des cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes. Cependant, grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T, ces cellules CAR-T sont prélevées et reprogrammées en laboratoire de sorte qu’elles reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses. Ces cellules reprogrammées sont alors réinjectées au patient, où elles se multiplient par millions pour attaquer et tuer les cellules cancéreuses.

« Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».

– Patrick Morris

Les cellules T de Patrick ont été envoyées aux États-Unis pour y être reprogrammées, mais ce sont des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa qui, en collaboration avec des collègues de la Colombie-Britannique, ont élaboré le premier traitement utilisant des cellules CAR-T fabriquées au Canada. Cette approche permet un accès plus équitable à la thérapie immunocellulaire CAR-T partout au pays, tout en encourageant des recherches avant-gardistes pour améliorer les thérapies CAR-T susceptibles d’être plus efficaces contre davantage de types de cancer. Ce genre de recherches est possible grâce aux ressources et aux installations de recherche de calibre mondial de l’hôpital, notamment le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques et le Centre de méthodologie d’Ottawa.

Cancer treatment delivers knockout punch

Pour Patrick, la thérapie immunocellulaire CAR-T a eu raison de son lymphome. Depuis que Patrick a reçu ce traitement en novembre 2022, ses examens d’imaergie ne montrent aucune trace de cancer.

« J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».

– Patrick Morris

« Faire face à sa propre mortalité change sa vie à tout jamais. Vous voulez pouvoir compter sur les meilleurs professionnels de la santé et la fine pointe de la science médicale, de dire Patrick. En tant que patient hospitalisé, j’ai été un témoin privilégié du dévouement, de l’engagement et de l’altruisme de chaque travailleur de la santé. Chaque médecin, infirmière, physiothérapeute – quiconque lié à ma thérapie immunocellulaire CAR-T – était résolu à ce que j’ai un avenir ».

Le soutien qu’il a reçu de son équipe de soins est à l’image de sa famille et de sa collectivité qui, comme le souligne sans détour Patrick, sont aussi touchées lorsqu’un proche apprend qu’il a un cancer. « Mes filles à Ottawa ont été mes anges sur terre. Elles ont parcouru des centaines de kilomètres en voiture, pour m’emmener au Centre de cancérologie, tout en veillant à ce que l’on prenne soin de moi à la maison, souligne Patrick. « Ma benjamine qui ne vit pas à Ottawa était en constante communication avec moi, et si elle avait vécu à Ottawa, elle aurait aussi fait partie du réseau de soutien. Le soutien de ma fratrie et de mes proches a été très important. Mes voisins, mes amis et mes collègues de travail étaient là pour moi au quotidien. J’ai pu compter sur le soutien et l’aide de nombreuses personnes. Cela m’a aidé à rester positif, surtout pendant les moments les plus difficiles ».

Les filles de Patrick.

Un sentiment de profonde gratitude à l’origine d’un premier don

Alors qu’il combattait son lymphome, Patrick n’a jamais cessé de penser à Susan et à ce qu’elle aurait pu lui dire. « Je sais que je dois songer à l’avenir. C’est ce que m’aurait dit mon épouse, avec insistance, d’ajouter Patrick. Cela me fait sourire parce que lorsque j’écoutais Susan, elle avait habituellement raison ».

Tout en pensant à l’avenir, et pour exprimer sa gratitude, Patrick a décidé de faire un premier don majeur de 150 000 $ à L’Hôpital d’Ottawa. Il espère ainsi encourager d’autres personnes à donner et à faire profiter de futurs patients des traitements révolutionnaires en cours d’élaboration à l’hôpital – à l’instar de la thérapie immunocellulaire CAR-T dont il a bénéficié. Il fait aussi gracieusement don de son temps en tant qu’hôte d’une table au Déjeuner annuel du PDG de L’Hôpital d’Ottawa et il a convaincu d’autres personnes de se joindre à lui à cette occasion.

« Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes ».

– Patrick Morris

« L’Hôpital d’Ottawa est un précurseur dans le domaine de l’immunothérapie, dit-il. Je serai un fier donateur pour contribuer à la tenue de plus de recherches – car plus de recherches aboutissent à plus de découvertes. J’ai la vie sauve grâce à la thérapie immunocellulaire CAR-T. Je suis en rémission et j’ai un avenir ».

Le 19 juin 2023, OTTAWA, ON – Des associés chez Deloitte Canada n’ont pas hésité à soutenir la campagne Créons des lendemains d’une manière sans précédent. Des membres de l’équipe d’associés chez Deloitte qui s’étaient fixés pour objectif d’amasser 1 million de dollars ont affiché leur dévouement et leur engagement à l’égard de cette occasion qui ne se présente qu’une seule fois par génération.

Sous l’impulsion de Mark Noonan, vice-président de Deloitte et membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, les associés ont atteint leur objectif. « La responsabilité des entreprises est d’une extrême importance pour valoriser davantage notre ville, surtout quand il est question de santé. Nos partenaires à Deloitte, ainsi que leurs proches et leurs amis, ont compris la nécessité de ce nouveau campus. Nous encourageons à présent le reste de notre secteur d’activité à se joindre à nous afin d’aider à ériger l’hôpital de recherche le plus technologiquement avancé au Canada qui offrira les soins les plus centrés sur le patient. Nous sommes très fiers d’être des pionniers ».

Entouré de 50 associés du bureau de Deloitte à Ottawa participant à cet effort inédit en soutien à la campagne Créons des lendemains, Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a déclaré qu’il s’agissait là d’un excellent exemple d’union d’entreprises dans le but de redessiner l’avenir des soins de santé pour les générations futures. « Nous exprimons toute notre gratitude à Mark, qui a dirigé cette initiative de financement et mobilisé ses partenaires. Ils ont levé la main et se sont tous personnellement engagés à l’égard de cette campagne. Ils ont reconnu la nécessité de construire ce nouveau campus et de propulser la recherche à un niveau supérieur. C’est réellement inspirant. J’ai la conviction que d’autres entreprises à l’esprit altruiste prendront exemple sur nous ».

Pour contribuer à la campagne Créons des lendemains en soutien à L’Hôpital d’Ottawa, visitez CreonsDesLendemains.ca.

Qui sommes-nous?

L’un des principaux centres hospitaliers d’enseignement et de recherche au Canada, L’Hôpital d’Ottawa est guidé par sa vision d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. Affilié à l’Université d’Ottawa et réparti sur plusieurs campus, L’Hôpital d’Ottawa abrite le Centre régional de traumatologie et le Centre de cancérologie, et des découvertes qui sont adoptées partout dans le monde.

Grâce au généreux soutien de la collectivité, nous œuvrons à redessiner l’avenir des soins de santé au bénéfice de notre population diversifiée de patients provenant de l’Est de l’Ontario, de l’ouest du Québec et du Nunavut.

Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez FondationHO.ca.   

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Publié : juin 2023

Une personne qui fait un AVC est confrontée à des effets pouvant être dévastateurs, qui vont de graves séquelles à la mort. Une hémorragie cérébrale, plus communément appelé une hémorragie cérébrale, est la forme d’AVC la plus grave. Cependant, après des décennies pendant lesquelles peu d’avancées thérapeutiques ont été réalisées, une étude de recherche mondiale menée au Canada par L’Hôpital d’Ottawa pourrait se traduire par la découverte d’un traitement prometteur.

L’Hôpital d’Ottawa est reconnu mondialement pour son expertise en neurosciences, et nous avons fait des progrès importants en répondant aux enjeux actuellement les plus pressants dans ce domaine de la médecine, notamment grâce à nos travaux de recherche révolutionnaires sur les AVC dans le monde. À vrai dire, nous pavons la voie à la manière dont les soins post-AVC sont offerts au Canada.

« Les hémorragies cérébrales représentent environ un quart des AVC. Cette forme d’AVC est plus fréquente chez les personnes âgées. Au Canada, compte tenu du vieillissement de la population, nous constatons de plus en plus d’hémorragies cérébrales ».

— Dr Dar Dowlatshahi

Le Dr Dar Dowlatshahi est neurologue spécialisé en AVC et scientifique principal au sein du Programme de neurosciences de L’Hôpital d’Ottawa. Il dirige le site canadien des essais cliniques et espère changer la manière dont nous traitons la forme d’AVC la plus mortelle et la moins traitable. « Les hémorragies cérébrales représentent environ un quart des AVC. Cette forme d’AVC est plus fréquente chez les personnes âgées. Au Canada, compte tenu du vieillissement de la population, nous constatons de plus en plus d’hémorragies cérébrales » précise le Dr Dowlatshahi.

Tout savoir sur l'AVC

L’AVC est une maladie qui survient dans les artères – aussi appelées vaisseaux sanguins – qui circulent vers et dans le cerveau. Ces artères transportent des nutriments vitaux et de l’oxygène dans le cerveau. Un AVC survient quand l’une de ces artères est bloquée par un caillot ou éclate, empêchant ainsi l’oxygène et les nutriments de parvenir dans le cerveau et causant la mort de l’artère et du cerveau.

Déclenchement d’un code AVC

Une personne qui fait un AVC perd d’abord des capacités, et cela survient très rapidement. Tel est le cas qu’il s’agisse d’un AVC ischémique (caillot sanguin) ou d’un AVC cérébrale. « Par exemple, la personne ne pourra soudainement pas bouger un bras ou une jambe; son visage s’affaissera, ou elle perdra l’usage de la parole. Elle pourrait aussi perdre la vue, ou encore s’effondrer à terre », explique le DDowlatshahi.

« Pour toutes les formes d’AVC, nous utilisons l’acronyme VITE. Si vous remarquez soudainement que le visage d’une personne s’affaisse, c’est le V. Demandez-lui de lever les bras et, si elle n’y parvient pas, c’est le I. Si elle a des troubles de la parole, c’est le T, et la lettre E indique l’extrême urgence de la situation. Si vous constatez ces symptômes, composez immédiatement le 9-1-1 ».

Comment savoir si quelqu’un fait un AVC?

Si vous croyez que quelqu’un fait un AVC, pour le confirmer, les experts recommandent la méthode VITE.

Dans la région de Champlain, qui englobe le comté de Renfrew, Ottawa, North Lanark, North Grenville, Stormont, Dundas, Glengarry et Prescott-Russell, le système d’intervention rapide en cas d’AVC est excellent, de dire le Dr Dowlatshahi. « Lorsque vous composez le 9-1-1, ils identifient l’hôpital vers lequel diriger la personne et prennent des dispositions. Pour la région de Champlain, cet hôpital serait le Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa. Notre équipe de traitement des AVC attend le patient de pied ferme ».

Lorsqu’il s’agit d’un AVC où un caillot sanguin s’est formé dans un vaisseau, des avancées majeures ont été faites dans la prise en charge du patient à son arrivée à l’Urgence. Ces traitements comprennent notamment de nouveaux médicaments pour dissoudre les caillots ou les retirer grâce à une nouvelle technologie.

Toutefois, lorsqu’un vaisseau se rompt et saigne dans le cerveau, l’AVC est encore plus dévastateur – un tel AVC se produit toutes les cinq minutes au Canada. Environ 80 % des personnes faisant ce type d’AVC ont des séquelles permanentes, tandis que près de 40 % ne survivent pas au-delà du premier mois.

« Et aucun nouveau traitement n’a été trouvé ces 20 dernières années, à l’exception de faire baisser un peu la pression artérielle. Cela aide, mais pas de façon majeure, précise le Dr Dowlatshahi. Nous ne ménageons donc pas nos efforts depuis 10 ans et, avec l’aide de nos collègues du monde entier, nous avons trouvé une méthode pour traiter ce type d’AVC.

Une étude de recherche mondiale portant sur des essais cliniques sur l'hémorragie cérébrale s’annonce fort prometteuse

De nos jours, une étude de recherche mondiale menée au Canada par L’Hôpital d’Ottawa pourrait aboutir au premier traitement médicamenteux pour des patients ayant fait une hémorragie cérébrale .

L’étude s’appelle FASTEST, en référence à l’importance de traiter un patient qui fait une hémorragie cérébrale dans les meilleurs délais – en moins de deux heures. « C’est un essai très rapide et de choc, et nous administrons au patient un composé qui aide à arrêter le saignement. Ce compose s’appelle « facteur VII », d’ajouter le Dr Dowlatshahi.

« Si un vaisseau se rompt dans le cerveau, il commence par le comprimer avant de l’endommager, et il faut intervenir le plus rapidement possible pour arrêter le saignement ».

– Dr Dar Dowlatshahi
Le facteur VII est l’un des nombreux facteurs de coagulation naturellement produits par notre organisme. Comme l’explique le Dr Dowlatshahi, le médicament visé par l’essai est une version synthétique du facteur VII, et c’est une véritable course contre la montre.« Il nous faut agir vite. Imaginez un tuyau qui éclate et l’eau se répand partout; vous voulez boucher le tuyau avant que toute l’eau ne s’en échappe et endommage tout ce qui l’entoure, dit-il. Cette analogie fonctionne aussi très bien avec le cerveau qui est un compartiment cloisonné. Il est protégé par le crâne. Si un vaisseau se rompt dans le cerveau, il commence par le comprimer avant de l’endommager, et il faut intervenir le plus rapidement possible pour arrêter le saignement ».
Le Dr Dar Dowlatshahi est neurologue spécialisé en AVC et scientifique principal au sein du Programme de neurosciences de L’Hôpital d’Ottawa.

Lorsqu’un patient ayant fait une hémorragie cérébrale arrive à L’Hôpital d’Ottawa, le protocole d’essais permet à l’équipe de traitement des AVC d’avoir accès à cette nouvelle thérapie. Comme il s’agit d’essais aléatoires, ni les patients ni l’équipe de soins ne savent si c’est le médicament ou le placebo qui a été administré.

À ce jour, six pays participent à cet essai : le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Allemagne et le Japon. En 2021, L’Hôpital d’Ottawa a été le premier centre à ouvrir au Canada, et nous avons les deux premiers patients au monde qui ont participé à cet essai. « En temps normal, on aurait pu penser que les États-Unis auraient eu le premier patient en raison de leur importance numérique, car ils ont plus de centres; mais cela a été en fait le Canada », de dire le Dr Dowlatshahi.

Quels sont les premiers indices?

S’il est vrai que les essais sont aléatoires, il existe de premiers indices qui donnent des raisons d’être optimistes quant à l’importance future des résultats de ces essais pour les patients ayant fait un AVC.

De fait, le Dr Dowlatshahi précise que le premier patient inscrit a été une femme de 80 ans qui s’est présentée à l’hôpital en 2021 après avoir fait un AVC pouvant lui être fatal. Elle a participé à l’étude, et moins d’une semaine plus tard, elle a reçu son congé de l’hôpital. Ce n’est pas le genre de situation dont est habituellement témoin ce spécialiste des AVC chez ce genre de patients. « Chose incroyable, elle a complètement récupéré, explique-t-il. Nous avons aussi eu le deuxième patient au monde et, lui aussi, a connu une récupération spectaculaire. Ottawa compte à présent six patients ».

« Si vous êtes à Ottawa et que vous faites ce genre d’AVC, vous avez 50 % de probabilités d’obtenir quelque chose auquel personne d’autre n’a accès – quelque chose qui pourrait fort bien être la future norme en matière de soins ».

– Dr Dar Dowlatshahi
De par le monde, 172 personnes ont participé à l’essai qui vise à atteindre 860 personnes. Bien qu’il s’agisse d’un essai aléatoire à l’insu dont les résultats définitifs ne sont pas encore connus, le Dr Dowlatshahi estime que ce traitement pourrait être révolutionnaire pour les patients ayant fait un AVC, et ce, au terme de plusieurs décennies pendant lesquelles peu d’options thérapeutiques ont été proposées. Les personnes vivant dans la région d’Ottawa ont accès à quelque chose auquel peu de Canadiens ont actuellement accès. « Si vous vivez dans un endroit où cet essai n’est pas disponible, vous iriez à l’Urgence pour faire baisser votre pression artérielle, et vous y recevriez les meilleurs soins possible, précise le Dr Dowlatshahi. Par contre, si vous êtes à Ottawa et que vous faites ce genre d’AVC, vous avez 50 % de probabilités d’obtenir quelque chose auquel personne d’autre n’a accès – quelque chose qui pourrait fort bien être la future norme en matière de soins ».

« Grâce à cette étude de recherche, ce type d’AVC qui touche un patient sur quatre, et qui est actuellement le plus mortel et le plus invalidant, pourrait être complètement traitable ».

– Dr Dar Dowlatshahi

Pendant que les équipes de chercheurs continuent de recruter plus de patients pour participer à l’essai clinique, à L’Hôpital d’Ottawa, mais aussi dans tous les autres sites du monde entier, il y a lieu d’être optimiste que cela pourrait être la percée tant attendue pour les patients ayant fait une hémorragie cérébrale. « Grâce à cette étude de recherche, ce type d’AVC qui touche un patient sur quatre, et qui est actuellement le plus mortel et le plus invalidant, pourrait être complètement traitable ».

Écoutez l’épisode no 85 du balado Pulse pour découvrir notre entretien avec le Dr Dar Dowlatshahi.

Écoutez maintenant :

Le Major à la retraite James Morrison est l’incarnation même du dévouement. Il est profondément dévoué à son pays, à son épouse et à notre système de santé. Une loyauté de plusieurs décennies – le Major aura 100 ans en 2024. Il est né en 1924, l’année de l’inauguration du Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa.

Major James Morrison et sa femme, Betty.

Chaque année, depuis 29 ans, le Major Morrison fait de généreux dons à L’Hôpital d’Ottawa.

« Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

— James Morrison

À la question de savoir ce qui motive ses dons durables, il répond par un sourire charmeur. « Eh bien, c’est surtout parce que je suis un client. Je le dois bien à l’Hôpital pour les soins que j’y ai reçus. »

D’abord, c’étaient pour des problèmes cardiaques, ensuite, pour un cancer de la prostate, il y a dix ans.

« On m’a très bien traité », affirme le Major, en revenant sur la façon dont, à la fin de son traitement contre le cancer, il a eu la chance de sonner la cloche, pas une, mais huit fois.

« C’est une tradition dans la marine », explique le Major. Il faisait référence à la cloche d’un navire qu’on fait sonner huit fois pour marquer la fin d’un quart, ou qu’on utilise parfois pour signifier qu’on a terminé une tâche.

Malgré la référence du Major Morrison à cette tradition précise, ce n’est pourtant pas dans la marine qu’il a passé sa longue carrière, mais bien dans l’Aviation royale canadienne, qu’il a rejointe à l’âge de 18 ans.

« Je pesais seulement 118 livres et on m’a dit que je devais en avoir 120 pour pouvoir m’engager et que je devais retourner chez moi et prendre du poids. Alors, je suis rentré et je me suis gavé », se rappelle le Major.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était posté au Southeast Asia Air Command. À la fin de la guerre, il a transporté des prisonniers aux procès sur les crimes de guerre.

Le Major Morrison a épousé l’amour de sa vie, Betty, en 1951, avec qui il a fondé une famille. Sa carrière l’a amené dans divers postes au Canada, et en 1970, il était un officier commandant du centre d’opérations des Forces canadiennes où il a offert des instructions quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée le 16 octobre de la même année.

Plus tard dans la vie, il a commencé à patrouiller dans les zones publiques de l’aéroport comme surveillant aéroportuaire, et Betty l’accompagnait pendant nombre de ses quarts de nuit. Sa dernière patrouille auprès de la Surveillance aéroportuaire était en janvier 2014 – le jour de son 90e anniversaire.

Voilà quelques moments clés de son itinéraire de presque 10 décennies sur cette terre, allant des hauts faits de son engagement dans l’armée comme jeune homme aux épreuves de la maladie d’Alzheimer de son épouse. « Elle ne me reconnaît plus. »

Ils sont mariés depuis 72 ans, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne lui rende visite.

La loyauté incontestable du Major Morrison est évidente. Alors que nombre de ces récits relèvent du passé, c’est sur l’avenir qu’il invite les résidants d’Ottawa à se concentrer. Il encourage aussi les autres à soutenir la campagne Créons des lendemains de L’Hôpital d’Ottawa.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir ».

— Major James Morrison

La campagne de 500 millions de dollars est la plus importante de l’histoire d’Ottawa et concrétise une vision de transformation complète des soins de santé par la construction de l’hôpital de recherche le plus perfectionné sur le plan technologique au Canada et en menant la recherche et l’innovation vers des pistes novatrices encore inégalées. Cette initiative mérite d’être soutenue, selon le Major Morrison.

« Vous devriez investir dans ce projet parce que vous pourriez en avoir besoin à l’avenir », conseille-t-il aux prochaines générations. « Le nouveau campus leur appartient. »

Le nouvel hôpital devrait ouvrir ses portes en 2028, et nous serions ravis d’y voir le Major Morrison le jour de son inauguration. « J’aurais aimé voir ce jour », déclare-t-il.

Major James Morrison, nous vous remercions pour vos services rendus à notre pays et à notre collectivité.