Publié : février 2020

Tom Clapp n’avait aucun symptôme. Il pensait être en « parfaite santé ». Cela a donc été une surprise lorsqu’un test de l’APS (antigène prostatique spécifique), un test de routine, a révélé qu’il était atteint d’une forme agressive de cancer de la prostate. Mais un essai clinique réalisé à L’Hôpital d’Ottawa lui a sauvé la vie. Aujourd’hui, il insuffle à sa communauté le désir de redonner et sensibilise le public en cours de route.

Un diagnostic inattendu

Lorsqu’un test de l’APS, un test sanguin habituellement utilisé pour le dépistage du cancer de la prostate, a révélé un taux d’APS supérieur à la normale, Tom Clapp et sa femme, Janet Clapp, étaient préoccupés. Mais aucun des deux n’était prêt à entendre la nouvelle qu’ils ont reçue en février 2009. Il s’agissait d’un cancer de la prostate agressif qui, à cause de son emplacement, était inopérable. Tom et Janet étaient anéantis. Comment cela pouvait-il être possible?

« Je pensais être en parfaite santé, explique Tom. Je n’avais aucun symptôme. »

Tom a été aiguillé vers L’Hôpital d’Ottawa et il lui a été recommandé de participer à un essai clinique. Son plan de traitement était en place; il a reçu 42 cycles de radiothérapie suivis d’un traitement hormonal d’une durée de deux ans afin de bloquer la production de testostérone, laquelle alimentait son cancer. Ses tests et ses examens de tomodensitométrie les plus récents montrent qu’il est maintenant guéri.

Entendre les mots « vous avez le cancer » n’est jamais facile. Mais dès le jour où il a reçu son diagnostic, Tom a toujours été motivé à changer les choses et à avoir une incidence positive sur la vie des personnes de notre communauté qui sont aux prises avec un cancer. Il a pris la décision d’agir de manière positive à un moment où, parallèlement, il sentait qu’il avait très peu de contrôle sur l’effet que le cancer avait sur lui.

Le jour où il a reçu son diagnostic, Tom a dit : « C’est un cadeau. Maintenant que j’ai le cancer, je peux en parler avec les autres », explique Janet. Janet ne le savait pas à l’époque, mais Tom allait améliorer de façon importante la vie de nombreuses personnes en sensibilisant les gens à la recherche et aux soins liés au cancer de la prostate, et en amassant des fonds pour ces derniers. Son influence a été considérable. Tout cela a commencé avec trois de ses meilleurs amis.

Tom Clapp, prostate cancer survivor with friends

Après avoir reçu son diagnostic, Tom a incité trois de ses amis à passer leur premier test de l’APS. À la lumière des résultats de ces tests, tous les trois ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Aujourd’hui, ils sont tous en vie et en bonne santé. Le simple fait que Tom ait incité ses amis à effectuer le test pourrait très bien être la raison pour laquelle ils sont encore en vie.

Augmenter la sensibilisation

Cette expérience a renforcé la passion de Tom pour la sensibilisation au cancer de la prostate et il y pense chaque jour. Ayant reçu son diagnostic alors qu’il était par ailleurs en bonne santé, Tom est bien placé pour connaître l’importance des examens et des tests de routine.

« Trop d’hommes ne passent pas le test, ignorant qu’un simple test sanguin peut mener à un diagnostic qui pourrait leur sauver la vie », explique Tom.

Tom salue le travail de son médecin de famille local, le Dr John Burke, qui a été à l’affût des résultats du test de l’APS ayant soulevé des préoccupations et entraîné la mise en place d’un suivi par L’Hôpital d’Ottawa.

Le diagnostic qu’il a reçu et sa motivation à sensibiliser les gens ont mené Tom à jouer un rôle déterminant dans la mise sur pied de ce que l’on appelle le comité de sensibilisation au cancer de la prostate de l’Est ontarien (Eastern Ontario Prostate Cancer Awareness Committee [EOPCAC]), ainsi que du Black Walnut Group, un groupe de soutien pour les hommes qui ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et leurs partenaires.

L’union fait la force

Lorsque Tom a reçu son diagnostic, il a tenu à partager son expérience. Il a fait publier son histoire dans le journal local, a organisé une séance d’information sur le cancer de la prostate, a pris la parole lors d’un déjeuner communautaire et a même été jusqu’à donner son numéro de téléphone à ceux qui vivaient la même chose que lui. Tom voulait être présent pour ceux qui avaient besoin de parler à quelqu’un. Au fil du temps, son téléphone s’est mis à sonner plus fréquemment. De nombreux membres de la communauté s’ouvraient à lui et partageaient leur expérience avec lui. Tom a constaté qu’il y avait un réel besoin et qu’il devait en faire plus.

C’est à ce moment que Tom a proposé la création d’un groupe de soutien. Tout le monde a embarqué dans l’aventure. La première réunion a été planifiée et, en 2012, l’EOPCAC est né.

Aller à la rencontre de la communauté

Très rapidement, l’EOPCAC a commencé à sensibiliser les membres de sa communauté au cancer de la prostate. « Nous organisons plus de 50 journées du mieux-être par année, au cours desquelles nous allons à la rencontre de la communauté et sensibilisons les gens au cancer de la prostate », affirme Tom. Au fil du temps, de plus en plus de personnes ont appris l’existence du groupe. Lorsque la nouvelle s’est répandue, de nombreuses personnes ont montré leur désir non seulement de joindre le groupe, mais aussi de lui offrir un soutien financier.

Activité « Dare to Flash a ’Stache »

Aller à la rencontre de la communauté et sensibiliser les gens ne suffisait pas aux membres de l’EOPCAC. Ils étaient déterminés à changer les choses aussi en redonnant à la communauté.

« Chaque membre du groupe a reçu un traitement incroyable à L’Hôpital d’Ottawa, affirme Tom. Nos résultats d’examens sont tous excellents. Nous voulions donc redonner d’une certaine façon. Nous avons décidé de lancer une collecte de fonds. »

Afin de soutenir la recherche et les soins locaux liés au cancer de la prostate, l’EOPCAC a organisé une collecte de fonds qu’ils ont appelée « Dare to Flash a ’Stache » en collaboration avec la Fondation de l’Hôpital Memorial du district de Winchester. Les membres de l’EOPCAC ont décidé de se laisser pousser la moustache afin de recueillir des fonds et de sensibiliser les gens à la recherche et aux soins liés au cancer de la prostate.

Il est clair qu’ils ont le soutien de la communauté entière. « J’ai l’impression que, partout où je vais, lorsqu’une personne me reconnaît, elle me fait un généreux don pour soutenir notre collecte de fonds », explique Tom.

Une brasserie de Cornwall, Rurban Brewery, a même fait imprimer une moustache ainsi que les mots « Dare to Flash a ’Stache » sur une canette de bière afin de sensibiliser les gens et d’amasser des fonds. Jusqu’à maintenant, cette initiative a permis de recueillir près de 185 000 $. Chaque année, les fonds sont distribués à diverses initiatives de sensibilisation, de soins et de recherche liées au cancer de la prostate, y compris L’Hôpital d’Ottawa.

Présents l’un pour l’autre

Sept ans plus tard, le comité est solide. Les membres se réunissent chaque mois pour se soutenir mutuellement ainsi que pour partager des idées, des stratégies et des plans concernant la meilleure façon de sensibiliser les gens et d’amasser des fonds. Alors que Tom pense à sa vie avant le diagnostic, il s’exclame : « Avant de recevoir mon diagnostic, j’étais peu intéressé. Je ne pensais pas que cela m’arriverait. Cela n’apparaissait pas sur mon radar. Je ne veux pas que d’autres fassent la même erreur que moi. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

L’immunothérapie offre une seconde chance à une patiente atteinte du cancer du poumon.

En tant qu’avocate, Andrea Redway a travaillé sur des initiatives internationales en lien avec la réforme de la justice. Elle a voyagé partout dans le monde, se lançant dans de grands projets, toujours prête à faire face aux nouveaux défis, mais rien n’aurait pu la préparer à un diagnostic de cancer du poumon de stade 4. Ce diagnostic a bouleversé son monde et l’a amenée à se demander combien de temps elle survivrait.

Les premiers signes de difficultés sont apparus en janvier 2015, lorsqu’Andrea a commencé à tousser de manière persistante. En mars, elle est partie à l’étranger pour un voyage d’affaires. Il s’agissait d’une occasion professionnelle excitante, à laquelle s’ajoutait l’avantage de pouvoir emmener avec elle son mari et ses deux enfants, alors âgés de 8 et de 11 ans. Trois semaines après leur retour à la maison, la toux persistait et Andrea était incapable de se remettre du décalage horaire. « Habituellement, je me remets du décalage horaire en une semaine. J’étais encore vraiment épuisée et je me suis dit que j’avais peut-être une pneumonie », se souvient Andrea.

“« J’étais là, âgée de 47 ans, et ne présentant aucun facteur de risque. Je n’aurais
jamais pensé pouvoir être atteinte d’un cancer du poumon. » – Andrea Redway

Diagnostic sombre

N’ayant pas de médecin de famille, elle s’est présentée à une clinique sans rendez-vous et des antibiotiques lui ont été prescrits. Dans les jours suivants, elle a commencé à constater d’autres symptômes. « J’ai ressenti des douleurs étranges à la jambe et, ensuite, des crampes dans l’abdomen. L’épuisement persistait. »

Andrea a été aiguillée vers un médecin de famille, et une radiographie a été demandée. Les résultats ont révélé une importante masse sur son poumon. Moins d’une semaine plus tard, elle recevait le sombre diagnostic : un cancer du poumon de stade 4. Le cancer s’était déjà propagé aux os, aux glandes surrénales, au cerveau, et il semblait commencer à attaquer le colon. Elle a été frappée de stupeur. « J’étais là, âgée de 47 ans et ne présentant aucun facteur de risque. Je n’aurais jamais pensé pouvoir être atteinte d’un cancer du poumon. »

Andrea Redway and family
Andrea, après son diagnostic, avec son conjoint, Michael Cayley, et leurs deux enfants à Tofino, C.-B.

Andrea et son mari ne pensaient qu’à une chose : Andrea devait suivre le traitement sans tarder. Elle le devait, pour le bien de ses enfants.

Elle a été aiguillée vers le Dr Garth Nicholas, un oncologue de L’Hôpital d’Ottawa, et a commencé une chimiothérapie en plus de recevoir de petites quantités de radiation. Six semaines plus tard, un examen de tomodensitométrie révélait que la chimiothérapie ne fonctionnait que partiellement.

Dr. Garth Nicholas at The Ottawa Hospital
Le Dr Garth Nicholas est oncologue à L’Hôpital d’Ottawa.

Lutter pour sa vie

Le Dr Nicholas avait entendu parler d’un nouvel essai clinique, dont des résultats avaient été publiés dans le New England Journal of Medicine. Il s’agissait d’une immunothérapie spécifiquement utilisée pour traiter le cancer du poumon de stade 4, mais ce traitement n’était pas offert au Canada. Il a présenté une demande au programme de soins de compassion de la société pharmaceutique et Andrea a reçu une dose du médicament, le nivolumab. Aujourd’hui, le nivolumab est couramment utilisé pour le traitement de nombreuses personnes atteintes d’un cancer du poumon. Il est également utilisé pour le traitement d’autres cancers, notamment le mélanome.

Mais le cancer d’Andrea a continué à évoluer et elle est devenue très malade. De retour à l’hôpital, les examens ont révélé qu’elle souffrait d’une perforation intestinale. Elle se souvient que la situation était pénible : « Je devais subir une opération d’urgence sans quoi tout était fini pour moi. »

Compte tenu de l’évolution du cancer d’Andrea, il était difficile d’établir si l’opération constituait une option viable, mais son équipe de soins à L’Hôpital d’Ottawa voulait donner à Andrea la chance de passer plus de temps avec sa famille. « Le Dr Guillaume Martel, mon sauveur, a effectué l’opération. J’ai donc la chance d’être ici aujourd’hui », déclare Andrea.

Après s’être remise de l’opération, Andrea a pu reprendre le traitement afin de combattre le cancer, lequel avait ravagé son corps. Un mois plus tard, elle recevait sa deuxième dose d’immunothérapie. « J’ai continué à suivre l’immunothérapie pendant environ deux ans. J’ai terminé mon traitement en septembre 2017 et je me porte très bien depuis. »

« Tout le reste a disparu. C’est incroyable, absolument incroyable. Nous avons eu tellement de moments privilégiés avec nos jeunes enfants depuis ce temps. » – Andrea Redway

Huit mois après le début du traitement, l’examen d’imagerie d’Andrea a montré que le cancer était éradiqué à l’extérieur de ses poumons et que la tumeur principale sur l’un de ses poumons avait diminué d’environ la moitié. « Au départ, la tumeur sur l’imagerie était de six centimètres. Maintenant, elle est d’environ 2,5 centimètres. Elle est pratiquement considérée comme nécrotique ou éteinte. »

Des résultats porteurs de transformation

Même si Andrea a ressenti des effets indésirables comme la fatigue, la sécheresse oculaire et les douleurs articulaires, elle explique que ce n’était qu’un petit prix à payer étant donné que l’immunothérapie a changé la donne. « Tout le reste a disparu. C’est incroyable, absolument incroyable. Nous avons eu tellement de moments privilégiés avec nos jeunes enfants depuis ce moment. »

Dr Nicholas explique à quel point le traitement du cancer a progressé depuis le moment où Andrea a reçu son diagnostic initial, il y a quatre ans. « L’immunothérapie est devenue partie intégrante du traitement du cancer du poumon au cours des quatre dernières années. Pour certains rares patients comme Andrea, ce traitement est extraordinairement efficace, bien plus efficace que tout autre traitement utilisé dans le passé. »

Cependant, le Dr Nicholas ajoute que ce ne sont pas tous les patients atteints de cancer du poumon qui réagissent aussi bien qu’Andrea au traitement, et que davantage de recherches doivent être effectuées. « Beaucoup d’études en cours visent à comprendre pourquoi certaines tumeurs sont sensibles à l’immunothérapie alors que d’autres ne le sont pas, et à déterminer s’il y a quelque chose que nous pouvons faire pour modifier les tumeurs insensibles afin de les rendre sensibles. »

Aujourd’hui, Andrea continue d’apprécier ces moments privilégiés et est reconnaissante de pouvoir regarder ses enfants grandir.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

À la fin de 2019, une étude sur le cancer de l’ovaire menée à L’Hôpital d’Ottawa a fait les manchettes dans l’ensemble du pays. D’après l’étude, la metformine, un médicament couramment utilisé dans la lutte contre le diabète de type 2, était prometteuse pour prévenir le cancer de l’ovaire. L’étude a pu être menée en partie grâce à l’aide généreuse d’une enseignante d’Ottawa à la retraite, Margaret Craig. Celle-ci croyait que la recherche en viendrait à bout de la maladie qui a causé sa mort.

Margaret, que sa famille appelait Peg, a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire à Tucson, en Arizona, quelques jours avant Noël 2013.

Depuis quelques mois, elle ne se sentait pas bien, mais elle n’arrivait pas à trouver pourquoi. Elle ne réussissait pas à perdre les quelques livres qu’elle avait prises récemment et elle avait l’abdomen légèrement gonflé et durci, mais rien de plus.

Ayant un jour du mal à respirer, elle a décidé de se rendre dans une clinique sans rendez-vous. Le personnel a envoyé Margaret à l’urgence, où elle a reçu son diagnostic de cancer de l’ovaire.

Elle a été bouleversée par la nouvelle.

« C’était, entre autres, parce que je devais retourner à Ottawa et que Noël approchait, a-t-elle dit entrevue en 2015. Mais je me suis rendue. J’ai pris l’avion en pleine tempête le 22 décembre, jour le plus achalandé de l’année dans les moyens de transport. »

Margaret s’est rendue immédiatement à L’Hôpital d’Ottawa, où des médecins ont confirmé le diagnostic. Ses traitements ont commencé en janvier.

« Peg aurait été si heureuse de ce résultat. C’est exactement le genre de recherche de pointe sur le cancer de l’ovaire qu’elle voulait voir. Aussi, cela m’aide à vivre mon deuil. » — Holly Craig, sœur de Margaret

Margaret au symposium Teas, Talks & Tours

Le cancer de l’ovaire est sournois

Margaret Craig
Margaret au symposium Teas, Talks & Tours

« Les professionnels m’ont répété maintes fois qu’il est rare de déceler de façon précoce un cancer de l’ovaire, affirme Margaret. Dans mon cas, on l’a découvert assez tôt pour pouvoir en retirer par une chirurgie tout ce qui mesurait plus qu’un centimètre. »

Margaret a appris que souvent, les symptômes de ce cancer passent inaperçus jusqu’au stade avancé et qu’il n’en existe aucun test de dépistage fiable au stade précoce.

Le cancer de l’ovaire est le cinquième cancer le plus courant chez les femmes, et l’un des plus mortels, avec un taux de survie sur cinq ans de 45 %. Mais les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa sont déterminés à faire changer les choses, avec l’aide généreuse de personnes comme Margaret.

Des soins empreints de compassion

Margaret a été si reconnaissante pour les soins empreints de compassion qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa qu’elle a eu l’idée de redonner en investissant dans la recherche sur le cancer qui pourrait aider des personnes comme elles dans l’avenir.

Elle a obtenu l’aide de sa sœur, Holly Craig, professeure d’université et chercheuse à la retraite qui vit en Arizona. Elles ont parlé longuement du don que Margaret voulait prévoir dans son testament pour appuyer une recherche de pointe. Elle a demandé à Holly de trouver un chercheur canadien qui menait des travaux d’avant-garde sur le cancer de l’ovaire.

C’est ainsi que Holly a découvert Barbara Vanderhyden, Ph.D., scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa et détentrice de la Chaire de recherche Corinne Boyer en cancer des ovaires à l’Université d’Ottawa.

« Barbara Vanderhyden menait clairement des travaux de pointe, affirme Holly. Je l’ai aimée comme chercheuse et j’aimais les questions qu’elle posait. »

Un don dans un testament pour des recherches de pointe

Dr. Barbara Vanderhyden, The Ottawa Hospital
 Dre Barbara Vanderhyden

Holly s’est rendue à Ottawa en avion pour visiter avec Margaret le laboratoire de Dre Vanderhyden et en apprendre davantage sur ses recherches. Margaret s’intéressait particulièrement aux idées novatrices et audacieuses de la chercheuse. Cela l’a convaincue de prévoir un don dans son testament.

Mme Vanderhyden a accompagné Margaret à son dernier traitement de chimiothérapie à L’Hôpital d’Ottawa, et elle était présente lorsque la patiente a sonné la cloche de la victoire pour souligner la fin de sa thérapie.

En juin 2016, Mme Vanderhyden a invité Margaret à s’adresser à des patientes qui ont le cancer de l’ovaire et à leurs proches pendant une des causeries d’information qu’elle organise à leur intention.

« Elle était une personne réservée, mais elle a accepté de prendre la parole devant le groupe, se souvient Holly. La marche était haute pour elle. »

C’est dans ce contexte que Margaret a rencontré Curtis McCloskey, Ph.D., un jeune chercheur plein de talent et de potentiel au sein de l’équipe de Dre Vanderhyden. Il a exprimé sa profonde reconnaissance pour le don de Margaret à la recherche.

Pendant les dernières journées de vie de Margaret, Dre Vanderhyden demandait chaque jour à un membre de son équipe de rédiger un court texte sur l’impact du don de Margaret sur leur recherche. Elle envoyait ces textes quotidiens à Margaret afin qu’elle soit réconfortée par le bien que faisait son don.

Margaret est décédée du cancer de l’ovaire en septembre 2016. Dre Vanderhyden a été invitée à prononcer son éloge funèbre.

Un don qui porte des fruits

Le généreux don de Margaret a été mis à profit. En 2019, Barbara Vanderhyden et Curtis McCloskey ont publié une étude qui propose une nouvelle hypothèse sur la formation et la prévention du cancer de l’ovaire.

Il s’agit de la première étude qui montre que le durcissement naturel des ovaires, appelé fibrose, survient avec l’âge. Elle signale aussi que la metformine, un médicament contre le diabète, pourrait empêcher ce processus.

« Nous espérons que la metformine deviendra un jour un traitement préventif efficace pour les jeunes femmes à risque élevé de cancer de l’ovaire qui souhaitent garder leurs ovaires pour avoir un jour des enfants », affirme Dre Vanderhyden. Nous sommes si reconnaissants envers des donateurs comme Margaret, qui croient que la recherche est la voie de l’avenir. »

Holly et les autres membres de la famille de Margaret sont ravis de savoir que son don a de telles retombées.

« Peg aurait été si heureuse de ce résultat. C’est exactement le genre de recherche de pointe sur le cancer de l’ovaire qu’elle voulait voir, dit Holly. Aussi, cela m’aide à vivre mon deuil. »

Hospital staff with a banner thanking a patient

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

La biothérapie du cancer serait-elle la prochaine révolution en matière de traitement du cancer?

Que ce soit pour aider le système immunitaire à mieux détecter et combattre le cancer ou pour traiter ce dernier à l’aide de cellules immunitaires, de virus et de vaccins génétiquement améliorés, L’Hôpital d’Ottawa effectue des recherches de pointe qui pourraient transformer les soins du cancer, ici, à la maison, et dans le monde entier.

Les chercheurs essaient depuis des décennies de stimuler le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses. Une importante avancée a été réalisée lorsqu’il a été découvert que les cellules cancéreuses produisent des molécules clés qui suppriment les cellules immunitaires et les empêchent d’attaquer le cancer. Cette découverte a ouvert la voie à des médicaments immunothérapeutiques révolutionnaires appelés « inhibiteurs de point de contrôle », lesquels ont donné des résultats remarquables au cours des dernières années.

Alors que la recherche prometteuse sur les inhibiteurs de point de contrôle se poursuit, le défi d’offrir une immunothérapie nouvelle et novatrice aux patients – une immunothérapie utilisant des cellules vivantes, des virus et des gènes pour combattre le cancer – est lancé.

L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file en matière d’élaboration de ces thérapies novatrices appelées biothérapies contre le cancer.

“« Notre système immunitaire essaie constamment de reconnaître et de tuer les cellules cancéreuses, mais ces dernières tentent toujours d’y échapper » – déclare le Dr John Bell.

Aider le corps à reconnaître et détruire le cancer

Le traitement par les cellules CAR-T est une nouvelle biothérapie qui exploite le pouvoir des cellules immunitaires du patient, appelées lymphocytes T, pour combattre son cancer. Les lymphocytes T jouent un rôle essentiel dans le système immunitaire en détruisant les cellules anormales, comme les cellules infectées par des germes et les cellules cancéreuses. Dans certains cancers, tels que la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), les cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes T qui sont censés les détruire. Dans le traitement par les cellules CAR-T, les lymphocytes T sont prélevés et reprogrammés en laboratoire afin qu’ils puissent reconnaître et détruire les cellules cancéreuses.

« Ce type de recherche en immunothérapie est révolutionnaire », déclare la Dre Natasha Kekre, hématologue et scientifique adjointe à L’Hôpital d’Ottawa, « mais il est important de se rappeler que ce traitement par les cellules CAR-T est encore très récent et peut entraîner de graves effets secondaires. Nous devons mener plus de recherches afin d’en apprendre davantage sur ce traitement et le rendre efficace pour encore plus de personnes et contre plus de types de cancer. »

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des premiers hôpitaux canadiens à participer aux essais internationaux sur les cellules CAR-T, et en tant que l’un des grands centres canadiens de recherche et de traitement, est idéalement placé pour jouer un rôle de leader afin d’apporter ce programme de recherche novateur sur les cellules CAR-T au Canada et aux Canadiens.

« Notre objectif est de bâtir l’expertise et la capacité d’innovation du Canada dans le domaine prometteur des cellules CAR-T grâce à la recherche en laboratoire et aux essais cliniques », déclare la Dre Kekre, qui travaille avec une équipe dont les membres proviennent de partout au pays. « Cela pourrait mener à de meilleurs traitements par les cellules CAR-T, efficaces contre plus de types de cancer, ainsi qu’à des approches novatrices pour offrir le traitement par les cellules CAR-T au sein du système de santé canadien. »

Infecter les cellules cancéreuses avec des virus

Une autre biothérapie prometteuse consiste à utiliser des virus oncolytiques qui peuvent infecter de manière sélective les cellules cancéreuses et les détruire. « Notre système immunitaire essaie constamment de reconnaître et de tuer les cellules cancéreuses, mais ces dernières tentent toujours d’y échapper », explique le Dr John Bell, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa. « Lorsqu’on infecte une cellule cancéreuse avec un virus, un signal d’alarme est envoyé pour aider le système immunitaire à reconnaître et à attaquer le cancer. »

Les récentes recherches en laboratoire de l’équipe du Dr Bell semblent indiquer qu’une combinaison de deux immunothérapies (virus oncolytiques et inhibiteurs de point de contrôle) pourrait être beaucoup plus efficace pour traiter le cancer du sein et probablement d’autres cancers.

« Nous avons découvert que lorsqu’on ajoute un inhibiteur de point de contrôle après avoir introduit le virus, cela entraîne la libération de tous les signaux d’alarme et le système immunitaire envoie alors son armée entière combattre le cancer », déclare le Dr Bell.

Bien que ces méthodes aient donné des résultats prometteurs, il est nécessaire de mener plus de recherches et d’essais cliniques.

Doctor speaking with a patient in her office at a hospital

Un vaccin anticancéreux

S’ajoute à ces techniques la découverte de la Dre Rebecca Auer, de L’Hôpital d’Ottawa, révélant qu’un vaccin fabriqué à partir de cellules cancéreuses du patient et d’un virus oncolytique pourrait constituer un traitement efficace contre le cancer.

Lorsqu’il est injecté, le vaccin agit par trois mécanismes distincts. Premièrement, le virus infecte et tue seulement les cellules cancéreuses sans atteindre les cellules saines. Deuxièmement, le virus produit une protéine appelée interleukine-12, qui stimule la capacité du système immunitaire à combattre les tumeurs. Finalement, grâce aux deux premiers mécanismes, le vaccin « enseigne » au système immunitaire à reconnaître et à combattre le même type de tumeur en cas de récurrence.

La Dre Auer et ses collègues travaillent à l’élaboration des procédures nécessaires à la fabrication de ce vaccin personnalisé et envisagent de commencer un premier essai clinique sur des sujets humains en 2020.

Des traitements qui sauvent des vies : de la théorie à la pratique

De nos jours, les soins contre le cancer évoluent à un rythme sans précédent. Les nouveaux traitements, plus personnalisés, offrent de l’espoir à de nombreux patients qui, il n’y a de cela que quelques années, n’avaient que peu ou pas d’options de traitement. Nous constatons une hausse presque exponentielle du nombre d’approbations de nouveaux médicaments contre le cancer, alors que la recherche de calibre mondial et les essais cliniques sont maintenant intégrés aux soins de pointe du cancer.

Au cours des 15 prochaines années, le nombre de diagnostics de cancer augmentera de 40 % chez les Canadiens, dont presque la moitié seront atteints d’un cancer durant leur vie. Notre capacité à traduire les résultats de la recherche en traitements pour les patients, jumelée à l’un des centres de cancérologie les mieux équipés du pays, signifie que nous sommes bien placés pour relever de front ce défi.

Dans les coulisses du Centre de fabrication de produits biothérapeutiques avec le Dr John Bell.
La vidéo est uniquement disponible en anglais.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Calendars of Hope
Profondément reconnaissante pour les soins qu’elle a reçus, Gina Mertikas-Lavictoire redonne à L’Hôpital d’Ottawa par la vente de magnifiques calendriers mettant en vedette les œuvres de sa mère.

Calendriers de l’espoir 2024 de Gina Mertikas

Achetez un calendrier 2024 mettant en vedette les formidables œuvres de Katerina Mertikas, artiste ottavienne renommée et ambassadrice de l’UNICEF depuis 1993 et bienfaitrice de L’Hôpital d’Ottawa.

Sa fille, Gina Mertikas, une survivante du cancer, a lancé cette initiative pour amasser des fonds à l’appui des essais cliniques réalisés à L’Hôpital d’Ottawa. Les calendriers sont déjà en vente, et ce, durant toute la période des Fêtes.

À noter :

  • Les calendriers 2024 sont vendus à 30 $, incluant les coûts d’expédition, et les profits seront versées pour soutenir les essais cliniques réalisés à L’Hôpital d’Ottawa.
  • Les calendriers sont en anglais seulement.
  • La livraison des calendriers prend entre 3 et 5 jours ouvrables après l’achat.
  • Pour toute question sur les calendriers de l’espoir 2024, écrivez à evenements@lho.ca.

Mise à jour : Malheureusement, Ida Chen est décédée le 6 novembre 2019. L’histoire suivante a été écrite plus tôt cette année, après qu’Ida a subi une chirurgie guidée par fluorescence à L’Hôpital d’Ottawa.

Des symptômes qui mènent à un bouleversant diagnostic de cancer du cerveau

En décembre 2016, Ida Chen se promène à vélo et profite de la chaleur de Palm Beach, en Floride, lorsqu’elle ressent quelque chose d’anormal dans une de ses jambes. Elle avait bien remarqué des symptômes mineurs au cours des semaines précédentes, mais soudainement, sa jambe droite ne fonctionne plus. Incapable de retrouver son équilibre, elle fait une chute et ne peut pas poursuivre sa promenade.

Ida se relève, un peu sonnée. « Après ma chute, je pouvais marcher. Le problème n’était pas permanent » explique-t-elle. Comme elle a une blessure à la jambe, elle se rend dans une clinique sans rendez-vous près de la maison de vacances qu’elle possède avec son mari, Clarence Byrd.

Ida raconte qu’après l’avoir assurée qu’il n’y a pas d’infection dans sa jambe, le médecin semble très préoccupé par ce qui a causé cette chute. Il lui conseille de consulter un neurologue.

Le neurologue lui fait passer un examen IRM qui révèle la présence d’une tumeur de 4 cm potentiellement maligne dans le cerveau d’Ida. Craignant qu’elle ne survive pas au voyage de retour au Canada pour y subir une intervention chirurgicale, le neurologue communique avec un neurochirurgien à l’hôpital universitaire de Miami, qui effectue l’opération quelques jours plus tard. L’analyse établit que la tumeur d’Ida est un glioblastome multiforme, une forme particulièrement agressive de cancer du cerveau. Malheureusement, comme la tumeur s’est infiltrée dans les zones qui contrôlent la jambe d’Ida, le chirurgien ne peut pas l’enlever au complet et doit en laisser 25 %.

Glioblastome multiforme – cancer du cerveau

Pour Clarence, la nouvelle est bouleversante.

« C’est un cancer particulièrement dangereux, car il a des bords flous qui empêchent le chirurgien de bien distinguer les tissus cancéreux des cellules saines. » Clarence Byrd, son mari

Ida met son médecin à Ottawa au courant de la situation. Bien qu’en pleine période des Fêtes, la Dre Lisa Lezack du Service de santé de l’Université d’Ottawa fait l’impossible pour s’assurer qu’Ida sera traitée dès son retour au Canada.

De retour au Canada au début de janvier, Ida doit commencer une radiothérapie et une chimiothérapie. Cependant, un nouvel examen d’IRM révèle que la tumeur a presque entièrement repris sa taille d’origine.

De nouveau, à peine quelques semaines après sa première chirurgie, Ida entre en salle d’opération, cette fois à L’Hôpital d’Ottawa sous les soins du Dr John Sinclair, neurochirurgien. L’intervention dure sept heures et est suivie de six semaines de radiothérapie et de chimiothérapie.

Initialement, Ida a reçu un pronostic de survie de 12 à 15 mois. Contre toute attente, elle est toujours en vie dix-huit mois après son diagnostic, mais le cancer est revenu et il faut une nouvelle intervention, la troisième en moins de deux ans. Cette fois, le Dr Sinclair a accès à un microscope révolutionnaire prêté à L’Hôpital d’Ottawa.

Ida, at home, enjoying every moment she gets to play piano.
Ida, à la maison, profitant de chaque moment qu’elle passe au piano.

Illuminer le cancer

Le Dr Sinclair a suivi en Suisse une formation en chirurgie cérébrale guidée par fluorescence, et il peut effectuer ce type de chirurgie avec un microscope prêté à L’Hôpital d’Ottawa. Pour cette technique, les patients doivent ingérer un liquide qui contient de l’acide 5-aminolévulinique (5 – ALA) quelques heures avant l’intervention. Le 5 – ALA se concentre dans les tissus cancéreux et ne touche pas aux tissus sains. Ainsi, les gliomes malins « brillent » en rose fluorescent sous la lumière bleue d’une longueur d’onde spéciale générée par le microscope tandis que les tissus sains ne sont pas fluorescents. Le chirurgien peut donc exécuter une résection totale d’une tumeur chez beaucoup plus de patients et des études récentes établissent qu’on peut atteindre ce genre de résultat dans 70 % des interventions comparativement à l’ancienne moyenne de 30 %.

« Le fait de voir les tumeurs aux couleurs fluorescentes aide les neurochirurgiens à éliminer davantage de cellules cancéreuses, déclare le Dr Sinclair. C’est comme si on allumait une lumière. Vous pouvez vraiment voir la différence entre la tumeur et le tissu cérébral. C’est spectaculaire. »

« Cette technologie améliore considérablement la survie et la qualité de vie », ajoute-t-il.

Lors de discussions ultérieures avec le Dr Sinclair, il est clairement apparu que sans l’utilisation du microscope, Ida aurait perdu l’usage de sa jambe droite. « Il aurait fallu qu’il enlève plus de tissus cérébraux, quitte à me rendre invalide, pour s’assurer d’enlever toutes les cellules cancéreuses », explique Ida. Elle a également appris que comme le microscope était prêté pour un temps limité par le fabricant, elle fait partie des dix patients au Canada qui ont pu profiter du prêt de ce microscope.

Peu après l’intervention chirurgicale d’Ida, on a organisé une campagne de financement pour acquérir définitivement un microscope de chirurgie guidée par fluorescence à L’Hôpital d’Ottawa. Conscients de l’importance vitale de cet équipement, Ida et Clarence ont contribué substantiellement à cette campagne. Le Dr Sinclair a effectué sa première intervention avec le nouveau microscope le 26 août.

« Il m’a sauvé la vie. »

Grâce aux soins révolutionnaires reçus ici, chez elle, Ida mène maintenant une vie normale. « Ida a reçu des soins exceptionnels à L’Hôpital d’Ottawa. Le Dr Sinclair m’a particulièrement impressionné », précise Clarence.
« Il m’a sauvé la vie, ajoute rapidement Ida, deux fois »


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Un donateur militant local s’engage à verser 500 000 $ pour s’attaquer au cancer

Gavin Murphy takes pride in describing himself an activist donor.
Gavin Murphy est fier de se décrire comme un donateur militant.

Gavin Murphy a le désir inébranlable de maintenir un système de santé de classe mondiale dans notre ville. Il ne veut pas se contenter de moins et pense que personne dans notre communauté ne devrait le faire non plus. Gavin croit que chaque résident doit jouer un rôle actif lorsqu’il s’agit de redonner et c’est pourquoi ce donateur qui se décrit comme un « militant » partage son histoire – une histoire qu’il espère mènera à la découverte d’un remède contre le cancer.

Ce résident de New Edinburgh s’est engagé à verser 500 000 $ pour appuyer le Programme de médecine des rayonnements – c’est ce qu’il veut laisser comme héritage durable.

Bien qu’il ne cherche pas la reconnaissance publique, cet avocat d’Ottawa n’hésite pas à diffuser la nouvelle de son don, car il espère que cela inspirera d’autres personnes à l’imiter. « Les maigres ressources du gouvernement exigent que les personnes qui sont en mesure de faire des dons importants se manifestent et soutiennent L’Hôpital d’Ottawa. Et il ajoute : « En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. »

L’intérêt de Gavin pour la recherche de pointe l’a incité à faire cet énorme don au Programme de médecine des rayonnements dans l’espoir que les résultats seront un jour publiés. Il est enthousiasmé par les possibilités que nous réserve l’avenir et les progrès qui seront faits.

« En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. » – Gavin Murphy

C’est le fruit de son travail qui lui permettra de laisser son empreinte sur les progrès réalisés dans les soins du cancer pour aider les autres dans l’avenir. Pour Gavin, c’est vraiment excitant. « J’aime l’idée de financer des technologies nouvelles et novatrices. Cela laissera un héritage durable, et ce don fournit les bases sur lesquelles reposeront les futures recherches dans ce domaine. »

Le soutien des donateurs est essentiel pour fournir aux médecins et aux chercheurs des outils de pointe. C’est aussi ce qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’être un pionnier en matière d’avancées transformationnelles. Le Dr Miller MacPherson, chef, Physique médicale, à L’Hôpital d’Ottawa, affirme : « C’est la générosité de donateurs comme Gavin qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’innover avec de nouvelles technologies. Ce soutien donnera de nouvelles perspectives en vue de nouvelles découvertes et aura un impact sur les soins grâce aux progrès de la recherche et de la technologie dans le domaine du traitement du cancer. »

Le Dr Jason Pantarotto, chef, Radio oncologie, à L’Hôpital d’Ottawa, abonde dans le même sens, soulignant que les dons au Programme de médecine des rayonnements sont particulièrement précieux. « Bien que la radiothérapie soit un traitement clé pour près de 5 000 patients atteints de cancer chaque année à Ottawa, les fonds de recherche disponibles pour améliorer la science sont plutôt rares. Nous sommes extrêmement reconnaissants aux donateurs, comme Gavin, qui voient les avantages d’investir dans l’équipe et l’équipement qui existent ici à L’Hôpital d’Ottawa. »

Pour Gavin, le but ultime est de contribuer à la découverte d’un remède contre le cancer.

« Ce don fournira une base pour acquérir une meilleure compréhension du cancer et j’espère qu’il aidera à l’éradiquer dans un avenir proche. » – Gavin Murphy

Le fait est que L’Hôpital d’Ottawa touchera chaque membre de notre communauté d’une façon ou d’une autre. Pour Gavin, c’est une bonne raison non seulement pour lui-même, mais aussi pour les autres de se manifester. « Si les gens veulent qu’on s’occupe bien d’eux dans un système de classe mondiale, il faut s’assurer du maintien d’un système de classe mondiale. »

Selon Gavin, nous aurons tous besoin de L’Hôpital d’Ottawa à un moment ou à un autre, et il y a un moyen pour chaque personne dans notre communauté de l’appuyer. « On a besoin de gens qui sont en mesure de donner, et de gens qui peuvent donner de plus petites sommes, en plus grand nombre, pour soutenir l’hôpital également. »


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Mise à jour : Nous avons le regret de vous annoncer le décès de Saila Kipanek le vendredi 25 mars à Iqaluit. Saila a profondément marqué l’équipe du Programme de cancérologie pour les Autochtones à notre hôpital. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille éplorée.

« C’était l’un de mes premiers patients dans ce rôle. Il m’a beaucoup appris, notamment à mieux tendre l’oreille – non seulement aux paroles exprimées, mais aussi à celles qui ne sont jamais prononcées parce que la douleur prend le dessus. Il s’est confié sur sa jeunesse, sa famille et sa culture, ses joies et ses peines. Je lui parlais presque chaque semaine. Il me manquera énormément. »

Carolyn Roberts, infirmière pivot auprès des patients autochtones
Programme de cancérologie pour les Autochtones

L’article suivant remonte à la fin de 2019, avant le décès de Saila.

Un Inuit se taille un chemin vers le mieux-être mental après un cancer

Après avoir reçu un diagnostic de cancer, le sculpteur inuit traditionnel Saila Kipanek n’aurait pas pu imaginer l’importance qu’aurait son travail dans son rétablissement.

Lorsque Saila a reçu un diagnostic de cancer du rectum, il savait que sa meilleure chance de survie était de suivre un traitement à L’Hôpital d’Ottawa. Par contre, être déraciné de sa vie au Nunavut pour être traité à Ottawa, loin de sa famille, de ses amis et de sa communauté, s’est révélé très difficile et sa santé mentale en a souffert.

Toutefois, le personnel de L’Hôpital d’Ottawa a tout fait pour qu’il se sente comme chez lui.

Une approche holistique de la guérison

Par une froide journée de février, Saila a ouvert les yeux dans une salle de réveil après son opération. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Ayant passé plusieurs mois loin de chez lui et de ses proches alors qu’il suivait des traitements contre le cancer, qui comprenaient chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie, il souffrait d’une profonde dépression.

Peu après l’opération de Saila, Carolyn Roberts, infirmière autorisée et infirmière pivot des Premières Nations, des Inuits et des Métis dans le cadre du Programme de cancérologie pour les autochtones, a emmené celui-ci au parc de la Gatineau. Alors qu’ils étaient assis au bord de la rivière, Saila lui a confié que son moral était « à zéro », mais il savait exactement ce dont il avait besoin pour guérir. « Ce dont j’ai vraiment besoin, c’est de sculpter, a-t-il expliqué à Carolyn, cela m’aiderait à redevenir moi-même. »

Le traitement des patients du Nunavut à Ottawa

Le Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa, en vertu d’une entente avec le gouvernement du Nunavut, offre des services de cancérologie aux résidents de l’île de Baffin et de l’Est du Nunavut. C’est pourquoi des patients comme Saila parcourent des milliers de kilomètres pour recevoir les meilleurs soins et traitements à Ottawa. Toutefois, le fait de venir dans une aussi grande ville loin d’une culture, d’une langue et d’une alimentation familières peut les isoler et nuire à leur santé mentale.

Soins de santé axés sur le patient

Le rôle de l’infirmière pivot au sein du Programme de cancérologie pour les autochtones est diversifié et axé sur le patient. Une partie importante du rôle de Carolyn est d’écouter les besoins de chaque patient et de donner le meilleur d’elle-même pour y répondre. « Si vous écoutez, dit Carolyn, les patients vous disent ce dont ils ont besoin pour guérir. »

C’est ce que Carolyn a fait. Après avoir prêté une oreille attentive aux problèmes de Saila, elle était déterminée à lui venir en aide. Elle a alors pris l’initiative de trouver un espace dans l’hôpital pour que Saila puisse sculpter.

Carolyn a approché Kevin Godsman, jadis l’un des gestionnaires des installations, pour voir s’il y avait une pièce dans laquelle Saila pourrait faire de la sculpture. Avec l’aide de ses collègues, il a trouvé une pièce et l’a équipée de meubles, d’outils et d’un aspirateur.

Carolyn Roberts chats with Saila Kapinek at The Ottawa Hospital cancer centre.
Carolyn Roberts bavarde avec Saila Kapinek au Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa.

L’inauguration

Une fête a été organisée pour l’inauguration de la salle de sculpture de Saila. Cela a été un moment chargé d’émotion pour lui, car il a réalisé qu’il pourrait à nouveau sculpter.

Pendant les six semaines suivantes, tout en suivant une chimiothérapie et une radiothérapie, Saila sculptait.

Sa dépression s’est envolée et son cancer a été enrayé.

« Je suis heureux d’avoir recommencé à sculpter, dit Saila, je suis reconnaissant de pouvoir faire ça à nouveau. Ça m’a aidé à long terme. »

Lorsqu’il est retourné chez lui à Iqaluit, il a emporté ses œuvres et les a terminées. Lors d’un rendez-vous de suivi en septembre 2018, il a rapporté ses sculptures terminées pour montrer aux membres de l’équipe ce qu’ils l’ont aidé à créer.

« Elles se sont révélées encore plus belles que je ne l’imaginais, a dit Kevin, c’est bon de savoir que L’Hôpital d’Ottawa a aussi un petit rôle à jouer dans leur création. »

Aujourd’hui, Saila est en forme et en santé, et est très reconnaissant des soins empreints de compassion qu’il a reçus à L’Hôpital d’Ottawa.


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Devant une foule animée de plus de 200 généreux donateurs et d’alliés infatigables, le nouveau Centre de santé du sein Rose Ages à L’Hôpital d’Ottawa a officiellement ouvert ses portes le 20 septembre 2018. L’événement a marqué la fin d’une campagne de financement ambitieuse et trépidante qui a permis d’amasser 14 millions $.

Construit et équipé grâce à la générosité infaillible de notre communauté, le Centre abrite maintenant une impressionnante gamme de technologies parmi les plus récentes et les plus complètes au Canada. Nombre d’entre elles permettent d’effectuer des diagnostics et des traitements de manière beaucoup plus précise et bien moins effractive.

Il n’est pas seulement question de technologie : le nouveau Centre a été conçu sous la forme d’un espace invitant afin de favoriser le mieux-être et les liens avec la famille et les amis. Il permet aussi aux patients d’être à proximité de tous les spécialistes responsables de leurs soins, de la période précédant le diagnostic jusqu’à celle suivant le traitement, et même au-delà. Cela signifie que, grâce au soutien des donateurs, plus de patients peuvent suivre des traitements adaptés à leurs propres besoins.

Un programme de santé du sein complet pour répondre à un besoin croissant

L’Hôpital d’Ottawa offre un centre complet de santé du sein qui fournit une expertise en imagerie du sein, en diagnostic, en évaluation des risques, en planification chirurgicale et en soutien psychologique.

Le regroupement de quatre centres de santé du sein éparpillés dans la ville en deux centres (le Centre de santé du sein Rose Ages et Hampton Park) permet d’offrir des services centralisés, de réduire le temps de déplacement, d’améliorer les soins aux patients et d’assurer l’efficacité opérationnelle.

Cette année seulement, 1 000 femmes de notre région recevront un diagnostic de cancer du sein. Grâce à la communauté de généreux donateurs de la région d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa s’attaque déjà à ce défi grandissant et travaille avec ardeur afin d’améliorer chaque aspect du traitement du cancer du sein grâce à la recherche novatrice et aux meilleurs traitements et techniques.

« Votre générosité a permis la modernisation du plus grand centre en santé du sein au Canada, a déclaré Dr Seely. Nous sommes maintenant prêts à ouvrir la voie vers l’excellence en matière de soins de santé du sein. »

La création du programme REaCT

L’engagement de L’Hôpital d’Ottawa envers l’innovation et la recherche révolutionne les essais cliniques, permettant ainsi l’amélioration des résultats des patients chaque jour. Bien que les essais cliniques offrent des options de traitement améliorées, moins de 3 % des patients atteints de cancer au Canada participent aux essais cliniques. L’une des raisons expliquant ce faible taux de participation est la perspective décourageante des longues formalités administratives que chaque patient doit remplir avant de commencer un essai. En outre, des obstacles réglementaires font souvent en sorte que le démarrage d’un nouvel essai clinique coûte trop cher et prend beaucoup de temps. En 2014, pour contrer cette situation, le Dr Clemons, oncologue et scientifique médical, et le Dr Dean Fergusson, directeur du Programme d’épidémiologie clinique, ainsi que leurs collègues de L’Hôpital d’Ottawa ont conçu le programme Repenser les essais cliniques (REaCT, de l’anglais Rethinking Clinical Trials) afin de faciliter le processus d’inscription aux essais cliniques pour les patients atteints de cancer.

Ce programme novateur procède à des recherches pratiques axées sur les patients afin d’assurer à ces derniers un traitement optimal, sécuritaire et économique. Puisque le programme REaCT ne vise pas à examiner un nouveau médicament ou un nouveau traitement, mais plutôt l’efficacité d’un traitement existant, les obstacles réglementaires ne constituent pas un problème et les patients peuvent donner leur consentement oral afin d’entreprendre le traitement immédiatement. À la fin de 2017, ce programme avait permis d’inscrire plus de patients atteints de cancer du sein dans des essais cliniques que tous les autres essais au Canada combinés. Actuellement, plus de 2 300 personnes participent aux différents programmes REaCT.

Drs Mark Clemons and Dean Fergusson developed the Rethinking Clinical Trials or REaCT program

Centre de santé du sein Rose Ages – Statistiques et faits (2018-2019)

  • 49 288 interventions et examens diagnostiques du sein
  • 2 397 biopsies du sein
  • 5 129 visites de patients aux cliniques du sein
  • 1 929 demandes de consultation au Centre de santé du sein
  • 889 nouveaux cas de cancer du sein diagnostiqués

Soins spécialisés aux patients

Tanya O’Brian

Tanya O'Brien, cancer free for more than five years.

Il y a cinq ans, Tanya O’Brien a reçu la nouvelle qu’elle avait toujours redouté d’entendre. Comme les six membres de sa famille avant elle, elle a reçu un diagnostic de cancer du sein.

Aujourd’hui, Tanya n’a plus de cancer depuis plus de cinq ans. Quand elle repense aux 16 mois de traitement qu’elle a reçus au Centre de santé du sein, elle reconnaît le travail de son équipe de soins dévouée et compétente qui l’a guidée dans les moments les plus sombres de sa vie.

« En tant que communauté, nous avons fait tellement de progrès pour changer l’histoire du cancer du sein », dit Tanya.

Rita Nattkemper

When a routine mammogram identified a small tumour, Rita Nattkemper was given an innovative option to mark its location for the surgery.

Lorsqu’une petite tumeur a été repérée lors d’une mammographie ordinaire, Rita Nattkemper s’est vu offrir une option innovatrice de marquer son emplacement pour la chirurgie. Un grain radioactif, de la taille d’une tête d’épingle, a été injecté directement à l’intérieur de la tumeur dans son sein.

Pendant des années, un fil métallique inconfortable était inséré dans le sein d’une femme avant la chirurgie pour marquer l’emplacement de la tumeur cancéreuse. Aujourd’hui, un minuscule grain radioactif est implanté à la place, ce qui permet aux chirurgiens de trouver plus facilement et d’éliminer complètement le cancer, et aux patients comme Rita d’être plus à l’aise.

« L’intervention pour placer ce grain radioactif est sans douleur et cela aide le médecin à être plus précis », explique Rita.

Marilyn Erdely

At the age of 29, Marilyn had a lumpectomy after receiving a stage zero breast cancer diagnosis.

À l’âge de 29 ans, Marilyn a subi une tumorectomie après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein au stade zéro. Elle était sûre qu’elle irait bien. Mais cinq ans plus tard, son cancer s’est métastasé.

« Les tomodensitogrammes ont révélé que le cancer s’était propagé dans tout mon corps. J’avais un cancer important des os, du fémur, du dos, des ovaires et du foie. J’étais atteinte de la tête aux pieds », raconte Marylin.

Le Dr Stan Gertler, oncologue, lui a donné l’espoir qu’elle se rétablirait. Dans les six mois après avoir reçu son diagnostic de cancer de stade 4, Marilyn a dû subir plusieurs interventions chirurgicales. Mais les choses ont changé. Elle a commencé à se sentir mieux, plus forte.

Aujourd’hui, il ne lui reste plus que quelques tumeurs d’un centimètre sur le foie. Toutes les autres sont résorbées. Le cancer est inactif.


Mises à jour 2018-2019 sur le Centre de santé du sein


Encore plus d’histoires inspirantes

Annette Gibbons

Annette Gibbons after speaking at The President's Breakfast.

« J’ai affronté mes plus grandes peurs et je les ai surmontées ».

Une mammographie de routine a bouleversé le monde d’Annette Gibbons. La fonctionnaire allait bientôt commencer son long combat contre le cancer du sein, mais elle a accordé toute sa confiance à son équipe médicale de L’Hôpital d’Ottawa.

Vesna Zic-Côté

Vesna Coté imaged at her home.

Le don du temps avec la famille

Mère de trois enfants, Vesna est aux prises avec un cancer du sein métastatique en phase terminale. Elle espère que les essais cliniques continueront de prolonger sa vie afin qu’elle puisse passer plus de temps avec ceux qu’elle aime.

Recherche internationale pour dépister le cancer du sein plus tôt

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des sept centres au Canada qui participent à l’essai TMIST (Tomosynthesis Mammographic Imaging Screening Trial), un essai randomisé de dépistage du cancer du sein qui aidera les chercheurs à déterminer les meilleurs moyens de détecter le cancer du sein chez les femmes ne présentant aucun symptôme, et à évaluer si la technique d’imagerie tridimensionnelle permet de réduire le taux de cancers du sein à un stade avancé.

L’essai vise à comparer la mammographie numérique classique (2D) et une technologie plus récente appelée tomosynthèse (mammographie 3D). La mammographie 2D conventionnelle produit une image plane à partir de photographies prises des deux côtés du sein. La mammographie 3D produit une image tridimensionnelle à partir de photographies prises sous différents angles autour du sein.

À l’échelle mondiale, les inscriptions à l’étude devraient s’élever à environ 165 000 sur cinq ans. Grâce à la capacité nouvellement améliorée en matière de mammographie du Centre de santé du sein Rose Ages, nous pensons pouvoir inscrire au moins 1 500 participants de notre région.

Votre Impact

Le Centre de santé du sein de L’Hôpital d’Ottawa est déterminé à offrir un niveau exceptionnel de soins à ses patients en faisant preuve pour chaque cas d’excellence médicale, d’expertise dans la pratique et de compassion. La réputation internationale de nos recherches de pointe et de nos soins aux patients attire à Ottawa des professionnels de la santé parmi les plus brillants et les plus compétents au monde nous permettant de prodiguer d’extraordinaires soins aux patients de notre communauté.

Vous continuez d’être un élément essentiel de notre succès alors que nous nous efforçons de redéfinir les limites des soins de santé du sein. Au nom des milliers de patients et de leur famille qui comptent sur L’Hôpital d’Ottawa, nous vous remercions de votre soutien inestimable et de votre participation continue.


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30 ans après le traitement, un survivant de la leucémie éternellement reconnaissant

Robert Noseworthy connaît bien l’importance de la recherche sur le cancer. Il y pense chaque fois qu’il se regarde dans le miroir.

Robert est un survivant du cancer et tous les jours, il apprécie chaque moment qu’il a pu partager avec ses deux enfants, maintenant adultes.

Le 21 octobre 1988, Robert a reçu un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique — une leucémie infantile. À l’époque, il vivait à Montréal avec sa jeune famille, comprenant Julianne qui avait 18 mois et son fils David, qui était un nourrisson.

Un pronostic sombre

« On m’a donné une chance de survie de 13 % avec 6 mois à vivre. Mon docteur m’a dit qu’il était très rare pour une personne de 30 ans d’avoir une leucémie infantile », raconte Robert.

Et c’est ainsi qu’a commencé le parcours du cancer pour ce père de deux enfants. Cela a inclus de nombreux cycles de chimiothérapie et de radiothérapie, qui ont entraîné une rémission, mais le parcours ne s’est pas terminé là. « En mars 1989, j’ai eu une greffe de moelle osseuse de ma sœur, qui avait une comptabilité de six sur six. »

Grâce à cette compatibilité, Robert a déjoué le pronostic. Il en attribue tout le crédit d’être en vie aujourd’hui à la recherche sur le cancer. C’est ce qui a motivé Robert et sa famille à devenir des partisans dévoués de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa. « C’est ma raison. Je fais mon petit bout de chemin afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer », dit-il.

Robert Noseworthy with his daughter Julianne after they cycled 109 kms during THE RIDE on September 8, 2019.
Robert Noseworthy et sa fille Julianne après avoir parcouru 109 km à vélo pendant LE DÉFI le 8 septembre 2019.

Le moment de redonner

Redonner est important pour Robert. Chaque année, sa famille se réunit pour pédaler et amasser des fonds dans le cadre du DÉFI, un vélotour de financement. Il était également important pour lui d’instiller cette valeur à ses enfants alors qu’ils grandissaient. « J’ai reçu toute cette aide et maintenant, le temps est venu de redonner. »

Pour Julianne, il est devenu tout aussi important de redonner en tant que famille à L’Hôpital d’Ottawa et de faire progresser la recherche.

« Sans la recherche sur le cancer et tout ce que mon père a dû traverser, nous ne serions pas la famille que nous sommes aujourd’hui. » – Julianne Noseworthy

Jetant un coup d’œil à son père, avec un sourire, Julianne ajoute : « Ma raison, c’est toi. »

La façon dont Robert voit les choses, c’est qu’il est vivant grâce à l’investissement d’autres personnes avant lui et il veut représenter l’espoir pour quelqu’un d’autre qui se bat contre le cancer. « Il y a 60 ans, quelqu’un a investi dans la recherche sur le cancer. Trente ans plus tard, j’ai bénéficié de cette générosité et c’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »


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