Garder espoir malgré un diagnostic de cancer agressif de la peau

Dan Collins avait 62 ans lorsqu’il a reçu un diagnostic de mélanome de stade 4. En apprenant qu’il était atteint de cette forme agressive de cancer, il a d’abord craint pour sa vie. Toutefois, l’immunothérapie lui a redonné espoir. Cet espoir a été nourri par des scientifiques qui ne baissent jamais les bras et qui sont déterminés à changer la donne en matière de cancer et à offrir une meilleure chance de survie aux patients comme lui. L’espoir qu’un remède s’en vient.

Découverte d’une masse

Alors qu’il se déplaçait en avion pour le travail il y a quatre ans, Dan a commencé à ressentir une douleur à l’arrière de la tête lorsqu’il l’appuyait sur le banc d’avion. Il a consulté son médecin de famille pour savoir ce qui causait cette douleur. Une échographie a révélé la présence d’une bosse interne qui ressemblait à un kyste.

Dan a subi une première biopsie, puis il a été aiguillé vers un chirurgien du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa. Une autre biopsie a révélé que le kyste était en fait une masse : un mélanome. « J’avais peur. Le cancer a déjà frappé fort dans ma famille. Il a emporté mes deux frères aînés et mon père », se rappelle Dan.

Malheureusement pour lui, la masse grossissait, et elle grossissait rapidement. À la fin du mois de juillet, elle avait la taille d’une balle de golf, alors qu’elle n’était pas visible deux mois auparavant. Sa chirurgienne en oncologie, la Dre Stephanie Obaseki-Johnson, avait d’abord pensé à faire réduire la tumeur avant de la retirer par chirurgie, mais celle-ci grossissait trop vite.

Dan Collins with Oncologist Dr. Michael Ong of The Ottawa Hospital in a patient room.
Dan Collins avec le Dr. Michael Ong, oncologue.

Il fallait intervenir rapidement

Le 11 août 2015, Dan a subi une chirurgie qui a duré presque toute la journée. Il s’est réveillé avec 25 agrafes et 38 points de suture à l’arrière de la tête. Durant son rétablissement, Dan s’est souvenu d’un dicton qui l’a aidé à passer au travers de cette épreuve : « N’aie pas honte de tes cicatrices. Elles sont la preuve que tu as survécu à l’ennemi. »

La force puisée dans ce dicton serait nécessaire pour affronter les nouvelles qui l’attendaient. En effet, à peine deux semaines après l’opération, la masse était de retour. Ses médecins ont également découvert une masse dans son poumon droit et des taches sur la paroi de son ventre. Il avait un cancer de stade 4 – un cancer métastatique. Il s’agissait d’un cancer agressif et cela lui a fait penser aux membres de sa famille qu’il avait perdus et à ce qui allait lui arriver.

Nouvelle génération de traitement

On lui a rapidement présenté le Dr Michael Ong, oncologue à L’Hôpital d’Ottawa, qui lui a parlé de l’immunothérapie – une nouvelle génération de traitement qui, l’espère-t-on, remplacera un jour les traitements traditionnels qui peuvent parfois être difficiles à tolérer, comme la chimiothérapie. Le Dr Ong lui a prescrit quatre fortes doses d’immunothérapie. Au même moment, Dan a commencé la radiothérapie (22 séances en tout). Il recevait une immunothérapie au Centre de cancérologie toutes les trois semaines. Entre chaque traitement, des radiographies permettaient de suivre l’évolution des tumeurs.

« Chaque radiographie montrait une diminution de la taille des tumeurs. Ma peur a alors commencé à se transformer en espoir. » – Dan Collins, patient

Dan a terminé l’immunothérapie en décembre 2015. Il ne lui restait plus qu’à attendre. « Ce traitement novateur a été conçu pour aider mon propre système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses. Seul le temps permettrait de voir si mon corps répondait bien », raconte Dan.

Les taches sur la paroi de son estomac diminuaient, mais la masse au poumon ne bougeait pas. Le Dr Ong a donc décidé de prescrire un autre type d’immunothérapie comportant 24 traitements.

L’oncologue de Dan lui a appris que son mélanome, extrêmement mortel au départ avec peu d’options de traitement, pouvait maintenant être traité efficacement au moyen de nombreuses thérapies différentes.

« À mes débuts comme oncologue, il y a dix ans, le mélanome était pour ainsi dire incurable. Seulement 25 % des patients survivaient à la première année. Aujourd’hui, on peut s’attendre à ce que plus des trois quarts des patients soient en vie après un an. Nombre d’entre eux guérissent de leur cancer métastatique et cessent leur traitement. Nous pouvons maintenant empêcher 50 % des récidives de mélanomes à risque élevé grâce aux progrès de l’immunothérapie », explique le Dr Ong.

Dan a terminé l’immunothérapie en septembre 2017.

Oncologist Dr. Michael Ong posing with armed crossed at The Ottawa Hospital.
Dr Michael Ong, oncologue à L’Hôpital d’Ottawa.

Aujourd’hui, aucun signe de cancer

Dan repense au jour où il a reçu son diagnostic. Il se demandait s’il allait mourir. « Je crois que si je suis en vie aujourd’hui, c’est grâce à la recherche et à ceux qui ont donné généreusement avant moi. »

Il se souvient du jour où son frère Rick est décédé d’un cancer en 2007. « Au moment où il a été pris en charge, son médecin lui a demandé s’il voulait participer à une étude de recherche. Le médecin a été honnête avec lui : le traitement ne permettrait pas de le guérir, mais il pourrait peut-être aider les futurs patients. » Dan réfléchit un peu et poursuit : « J’aime à penser qu’il a contribué à ma rémission. Il m’a peut-être sauvé la vie. Chose certaine, la recherche a changé la donne dans mon cas. »

L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file en ce qui concerne l’immunothérapie offerte aux patients. La recherche et les traitements qui sauvent des vies à L’Hôpital d’Ottawa ont changé les choses pour Dan. Il espère que les progrès permettront de guérir encore plus de patients, non seulement ici, mais partout dans le monde.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

À la fin de 2019, une étude sur le cancer de l’ovaire menée à L’Hôpital d’Ottawa a fait les manchettes dans l’ensemble du pays. D’après l’étude, la metformine, un médicament couramment utilisé dans la lutte contre le diabète de type 2, était prometteuse pour prévenir le cancer de l’ovaire. L’étude a pu être menée en partie grâce à l’aide généreuse d’une enseignante d’Ottawa à la retraite, Margaret Craig. Celle-ci croyait que la recherche en viendrait à bout de la maladie qui a causé sa mort.

Margaret, que sa famille appelait Peg, a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire à Tucson, en Arizona, quelques jours avant Noël 2013.

Depuis quelques mois, elle ne se sentait pas bien, mais elle n’arrivait pas à trouver pourquoi. Elle ne réussissait pas à perdre les quelques livres qu’elle avait prises récemment et elle avait l’abdomen légèrement gonflé et durci, mais rien de plus.

Ayant un jour du mal à respirer, elle a décidé de se rendre dans une clinique sans rendez-vous. Le personnel a envoyé Margaret à l’urgence, où elle a reçu son diagnostic de cancer de l’ovaire.

Elle a été bouleversée par la nouvelle.

« C’était, entre autres, parce que je devais retourner à Ottawa et que Noël approchait, a-t-elle dit entrevue en 2015. Mais je me suis rendue. J’ai pris l’avion en pleine tempête le 22 décembre, jour le plus achalandé de l’année dans les moyens de transport. »

Margaret s’est rendue immédiatement à L’Hôpital d’Ottawa, où des médecins ont confirmé le diagnostic. Ses traitements ont commencé en janvier.

« Peg aurait été si heureuse de ce résultat. C’est exactement le genre de recherche de pointe sur le cancer de l’ovaire qu’elle voulait voir. Aussi, cela m’aide à vivre mon deuil. » — Holly Craig, sœur de Margaret

Margaret au symposium Teas, Talks & Tours

Le cancer de l’ovaire est sournois

Margaret Craig
Margaret au symposium Teas, Talks & Tours

« Les professionnels m’ont répété maintes fois qu’il est rare de déceler de façon précoce un cancer de l’ovaire, affirme Margaret. Dans mon cas, on l’a découvert assez tôt pour pouvoir en retirer par une chirurgie tout ce qui mesurait plus qu’un centimètre. »

Margaret a appris que souvent, les symptômes de ce cancer passent inaperçus jusqu’au stade avancé et qu’il n’en existe aucun test de dépistage fiable au stade précoce.

Le cancer de l’ovaire est le cinquième cancer le plus courant chez les femmes, et l’un des plus mortels, avec un taux de survie sur cinq ans de 45 %. Mais les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa sont déterminés à faire changer les choses, avec l’aide généreuse de personnes comme Margaret.

Des soins empreints de compassion

Margaret a été si reconnaissante pour les soins empreints de compassion qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa qu’elle a eu l’idée de redonner en investissant dans la recherche sur le cancer qui pourrait aider des personnes comme elles dans l’avenir.

Elle a obtenu l’aide de sa sœur, Holly Craig, professeure d’université et chercheuse à la retraite qui vit en Arizona. Elles ont parlé longuement du don que Margaret voulait prévoir dans son testament pour appuyer une recherche de pointe. Elle a demandé à Holly de trouver un chercheur canadien qui menait des travaux d’avant-garde sur le cancer de l’ovaire.

C’est ainsi que Holly a découvert Barbara Vanderhyden, Ph.D., scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa et détentrice de la Chaire de recherche Corinne Boyer en cancer des ovaires à l’Université d’Ottawa.

« Barbara Vanderhyden menait clairement des travaux de pointe, affirme Holly. Je l’ai aimée comme chercheuse et j’aimais les questions qu’elle posait. »

Un don dans un testament pour des recherches de pointe

Dr. Barbara Vanderhyden, The Ottawa Hospital
 Dre Barbara Vanderhyden

Holly s’est rendue à Ottawa en avion pour visiter avec Margaret le laboratoire de Dre Vanderhyden et en apprendre davantage sur ses recherches. Margaret s’intéressait particulièrement aux idées novatrices et audacieuses de la chercheuse. Cela l’a convaincue de prévoir un don dans son testament.

Mme Vanderhyden a accompagné Margaret à son dernier traitement de chimiothérapie à L’Hôpital d’Ottawa, et elle était présente lorsque la patiente a sonné la cloche de la victoire pour souligner la fin de sa thérapie.

En juin 2016, Mme Vanderhyden a invité Margaret à s’adresser à des patientes qui ont le cancer de l’ovaire et à leurs proches pendant une des causeries d’information qu’elle organise à leur intention.

« Elle était une personne réservée, mais elle a accepté de prendre la parole devant le groupe, se souvient Holly. La marche était haute pour elle. »

C’est dans ce contexte que Margaret a rencontré Curtis McCloskey, Ph.D., un jeune chercheur plein de talent et de potentiel au sein de l’équipe de Dre Vanderhyden. Il a exprimé sa profonde reconnaissance pour le don de Margaret à la recherche.

Pendant les dernières journées de vie de Margaret, Dre Vanderhyden demandait chaque jour à un membre de son équipe de rédiger un court texte sur l’impact du don de Margaret sur leur recherche. Elle envoyait ces textes quotidiens à Margaret afin qu’elle soit réconfortée par le bien que faisait son don.

Margaret est décédée du cancer de l’ovaire en septembre 2016. Dre Vanderhyden a été invitée à prononcer son éloge funèbre.

Un don qui porte des fruits

Le généreux don de Margaret a été mis à profit. En 2019, Barbara Vanderhyden et Curtis McCloskey ont publié une étude qui propose une nouvelle hypothèse sur la formation et la prévention du cancer de l’ovaire.

Il s’agit de la première étude qui montre que le durcissement naturel des ovaires, appelé fibrose, survient avec l’âge. Elle signale aussi que la metformine, un médicament contre le diabète, pourrait empêcher ce processus.

« Nous espérons que la metformine deviendra un jour un traitement préventif efficace pour les jeunes femmes à risque élevé de cancer de l’ovaire qui souhaitent garder leurs ovaires pour avoir un jour des enfants », affirme Dre Vanderhyden. Nous sommes si reconnaissants envers des donateurs comme Margaret, qui croient que la recherche est la voie de l’avenir. »

Holly et les autres membres de la famille de Margaret sont ravis de savoir que son don a de telles retombées.

« Peg aurait été si heureuse de ce résultat. C’est exactement le genre de recherche de pointe sur le cancer de l’ovaire qu’elle voulait voir, dit Holly. Aussi, cela m’aide à vivre mon deuil. »

Hospital staff with a banner thanking a patient

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

La biothérapie du cancer serait-elle la prochaine révolution en matière de traitement du cancer?

Que ce soit pour aider le système immunitaire à mieux détecter et combattre le cancer ou pour traiter ce dernier à l’aide de cellules immunitaires, de virus et de vaccins génétiquement améliorés, L’Hôpital d’Ottawa effectue des recherches de pointe qui pourraient transformer les soins du cancer, ici, à la maison, et dans le monde entier.

Les chercheurs essaient depuis des décennies de stimuler le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses. Une importante avancée a été réalisée lorsqu’il a été découvert que les cellules cancéreuses produisent des molécules clés qui suppriment les cellules immunitaires et les empêchent d’attaquer le cancer. Cette découverte a ouvert la voie à des médicaments immunothérapeutiques révolutionnaires appelés « inhibiteurs de point de contrôle », lesquels ont donné des résultats remarquables au cours des dernières années.

Alors que la recherche prometteuse sur les inhibiteurs de point de contrôle se poursuit, le défi d’offrir une immunothérapie nouvelle et novatrice aux patients – une immunothérapie utilisant des cellules vivantes, des virus et des gènes pour combattre le cancer – est lancé.

L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file en matière d’élaboration de ces thérapies novatrices appelées biothérapies contre le cancer.

“« Notre système immunitaire essaie constamment de reconnaître et de tuer les cellules cancéreuses, mais ces dernières tentent toujours d’y échapper » – déclare le Dr John Bell.

Aider le corps à reconnaître et détruire le cancer

Le traitement par les cellules CAR-T est une nouvelle biothérapie qui exploite le pouvoir des cellules immunitaires du patient, appelées lymphocytes T, pour combattre son cancer. Les lymphocytes T jouent un rôle essentiel dans le système immunitaire en détruisant les cellules anormales, comme les cellules infectées par des germes et les cellules cancéreuses. Dans certains cancers, tels que la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), les cellules cancéreuses deviennent invisibles pour les lymphocytes T qui sont censés les détruire. Dans le traitement par les cellules CAR-T, les lymphocytes T sont prélevés et reprogrammés en laboratoire afin qu’ils puissent reconnaître et détruire les cellules cancéreuses.

« Ce type de recherche en immunothérapie est révolutionnaire », déclare la Dre Natasha Kekre, hématologue et scientifique adjointe à L’Hôpital d’Ottawa, « mais il est important de se rappeler que ce traitement par les cellules CAR-T est encore très récent et peut entraîner de graves effets secondaires. Nous devons mener plus de recherches afin d’en apprendre davantage sur ce traitement et le rendre efficace pour encore plus de personnes et contre plus de types de cancer. »

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des premiers hôpitaux canadiens à participer aux essais internationaux sur les cellules CAR-T, et en tant que l’un des grands centres canadiens de recherche et de traitement, est idéalement placé pour jouer un rôle de leader afin d’apporter ce programme de recherche novateur sur les cellules CAR-T au Canada et aux Canadiens.

« Notre objectif est de bâtir l’expertise et la capacité d’innovation du Canada dans le domaine prometteur des cellules CAR-T grâce à la recherche en laboratoire et aux essais cliniques », déclare la Dre Kekre, qui travaille avec une équipe dont les membres proviennent de partout au pays. « Cela pourrait mener à de meilleurs traitements par les cellules CAR-T, efficaces contre plus de types de cancer, ainsi qu’à des approches novatrices pour offrir le traitement par les cellules CAR-T au sein du système de santé canadien. »

Infecter les cellules cancéreuses avec des virus

Une autre biothérapie prometteuse consiste à utiliser des virus oncolytiques qui peuvent infecter de manière sélective les cellules cancéreuses et les détruire. « Notre système immunitaire essaie constamment de reconnaître et de tuer les cellules cancéreuses, mais ces dernières tentent toujours d’y échapper », explique le Dr John Bell, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa. « Lorsqu’on infecte une cellule cancéreuse avec un virus, un signal d’alarme est envoyé pour aider le système immunitaire à reconnaître et à attaquer le cancer. »

Les récentes recherches en laboratoire de l’équipe du Dr Bell semblent indiquer qu’une combinaison de deux immunothérapies (virus oncolytiques et inhibiteurs de point de contrôle) pourrait être beaucoup plus efficace pour traiter le cancer du sein et probablement d’autres cancers.

« Nous avons découvert que lorsqu’on ajoute un inhibiteur de point de contrôle après avoir introduit le virus, cela entraîne la libération de tous les signaux d’alarme et le système immunitaire envoie alors son armée entière combattre le cancer », déclare le Dr Bell.

Bien que ces méthodes aient donné des résultats prometteurs, il est nécessaire de mener plus de recherches et d’essais cliniques.

Doctor speaking with a patient in her office at a hospital

Un vaccin anticancéreux

S’ajoute à ces techniques la découverte de la Dre Rebecca Auer, de L’Hôpital d’Ottawa, révélant qu’un vaccin fabriqué à partir de cellules cancéreuses du patient et d’un virus oncolytique pourrait constituer un traitement efficace contre le cancer.

Lorsqu’il est injecté, le vaccin agit par trois mécanismes distincts. Premièrement, le virus infecte et tue seulement les cellules cancéreuses sans atteindre les cellules saines. Deuxièmement, le virus produit une protéine appelée interleukine-12, qui stimule la capacité du système immunitaire à combattre les tumeurs. Finalement, grâce aux deux premiers mécanismes, le vaccin « enseigne » au système immunitaire à reconnaître et à combattre le même type de tumeur en cas de récurrence.

La Dre Auer et ses collègues travaillent à l’élaboration des procédures nécessaires à la fabrication de ce vaccin personnalisé et envisagent de commencer un premier essai clinique sur des sujets humains en 2020.

Des traitements qui sauvent des vies : de la théorie à la pratique

De nos jours, les soins contre le cancer évoluent à un rythme sans précédent. Les nouveaux traitements, plus personnalisés, offrent de l’espoir à de nombreux patients qui, il n’y a de cela que quelques années, n’avaient que peu ou pas d’options de traitement. Nous constatons une hausse presque exponentielle du nombre d’approbations de nouveaux médicaments contre le cancer, alors que la recherche de calibre mondial et les essais cliniques sont maintenant intégrés aux soins de pointe du cancer.

Au cours des 15 prochaines années, le nombre de diagnostics de cancer augmentera de 40 % chez les Canadiens, dont presque la moitié seront atteints d’un cancer durant leur vie. Notre capacité à traduire les résultats de la recherche en traitements pour les patients, jumelée à l’un des centres de cancérologie les mieux équipés du pays, signifie que nous sommes bien placés pour relever de front ce défi.

Dans les coulisses du Centre de fabrication de produits biothérapeutiques avec le Dr John Bell.
La vidéo est uniquement disponible en anglais.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA, le 26 octobre 2019 – Le Gala de L’Hôpital d’Ottawa, présentée par First Avenue Investment Counsel, reconnaît trois chercheurs innovateurs et s’est tenu à guichets fermés. Dans l’élégante salle de bal de l’hôtel Westin, décorée de superbe façon, un délicieux repas quatre services a été servi pour le plaisir de plus de 700 invités. C’était aussi le dernier gala auquel participait le Dr Jack Kitts en tant que président-directeur général de L’Hôpital d’Ottawa, car il prendra sa retraite en 2020. Les invités ont rendu hommage au Dr Kitts en lui faisant une ovation pour son engagement à offrir des soins de calibre mondial empreints de compassion à la collectivité d’Ottawa grâce à son leadership depuis 2002.

Le Gala de L’Hôpital d’Ottawa a célébré le travail de transformation de trois chercheurs qui se consacrent à améliorer les soins. Félicitations aux trois lauréats de cette année :

Faizan Khan, lauréat du prix Worton du chercheur en formation, reconnu pour son travail exceptionnel sur les caillots sanguins veineux, notamment une étude récente du British Medical Journal établissant les risques et les conséquences à long terme de la récidive des caillots.

La Dre Marjorie Brand, lauréate du prix Chrétien du chercheur de l’année, reconnue pour sa découverte révolutionnaire sur la façon dont une cellule souche sanguine « décide » de devenir un globule rouge ou une cellule productrice de plaquettes.

Le Dr Paul Albert, lauréat du prix Grimes du mérite scientifique, reconnu pour son leadership en neurosciences, ainsi que pour ses travaux novateurs sur les causes de la dépression et la façon de la traiter.

L’Hôpital d’Ottawa est reconnu pour ses recherches de calibre mondial qui attirent des scientifiques et des cliniciens de renommée internationale qui viennent de toutes les parties du monde. Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, a souligné que cela est rendu possible grâce aux dons philanthropiques d’entreprises et de particuliers. « Nous sommes privilégiés d’avoir l’appui d’une collectivité généreuse qui aide cette ville à faire avancer la recherche pour raviver l’espoir des patients d’aujourd’hui et de demain. »

First Avenue Investment Counsel est de retour à titre de commanditaire principal du Gala de L’Hôpital d’Ottawa cette année. Kash Pashootan, président-directeur général et directeur des investissements de First Avenue Investment Counsel, a déclaré qu’il s’agit d’un partenariat idéal. « La recherche novatrice est un investissement nécessaire dans l’avenir des soins de santé de notre collectivité, et nous sommes fiers d’accomplir notre devoir envers L’Hôpital d’Ottawa. À First Avenue Investment Counsel, nous offrons des conseils aux familles sur tous les aspects de leur situation financière, y compris la gestion de leurs biens pour assurer leur avenir et celui des générations futures. Ensemble, nous posons les bases de l’avenir. »

À propos de L’Hôpital d’Ottawa

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur des activités de l’Hôpital et permettent de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et ses techniques de pointe et les fruits de ses recherches sont adoptés partout dans le monde. La vision de l’Hôpital consiste à améliorer la qualité des soins et il mobilise l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.  

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux soins les plus complexes qui sont centrés sur les patients. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.

Un donateur militant local s’engage à verser 500 000 $ pour s’attaquer au cancer

Gavin Murphy takes pride in describing himself an activist donor.
Gavin Murphy est fier de se décrire comme un donateur militant.

Gavin Murphy a le désir inébranlable de maintenir un système de santé de classe mondiale dans notre ville. Il ne veut pas se contenter de moins et pense que personne dans notre communauté ne devrait le faire non plus. Gavin croit que chaque résident doit jouer un rôle actif lorsqu’il s’agit de redonner et c’est pourquoi ce donateur qui se décrit comme un « militant » partage son histoire – une histoire qu’il espère mènera à la découverte d’un remède contre le cancer.

Ce résident de New Edinburgh s’est engagé à verser 500 000 $ pour appuyer le Programme de médecine des rayonnements – c’est ce qu’il veut laisser comme héritage durable.

Bien qu’il ne cherche pas la reconnaissance publique, cet avocat d’Ottawa n’hésite pas à diffuser la nouvelle de son don, car il espère que cela inspirera d’autres personnes à l’imiter. « Les maigres ressources du gouvernement exigent que les personnes qui sont en mesure de faire des dons importants se manifestent et soutiennent L’Hôpital d’Ottawa. Et il ajoute : « En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. »

L’intérêt de Gavin pour la recherche de pointe l’a incité à faire cet énorme don au Programme de médecine des rayonnements dans l’espoir que les résultats seront un jour publiés. Il est enthousiasmé par les possibilités que nous réserve l’avenir et les progrès qui seront faits.

« En réfléchissant à mes actes philanthropiques, j’espère contribuer à améliorer les découvertes et les soins pour nos familles, nos amis et nos voisins. » – Gavin Murphy

C’est le fruit de son travail qui lui permettra de laisser son empreinte sur les progrès réalisés dans les soins du cancer pour aider les autres dans l’avenir. Pour Gavin, c’est vraiment excitant. « J’aime l’idée de financer des technologies nouvelles et novatrices. Cela laissera un héritage durable, et ce don fournit les bases sur lesquelles reposeront les futures recherches dans ce domaine. »

Le soutien des donateurs est essentiel pour fournir aux médecins et aux chercheurs des outils de pointe. C’est aussi ce qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’être un pionnier en matière d’avancées transformationnelles. Le Dr Miller MacPherson, chef, Physique médicale, à L’Hôpital d’Ottawa, affirme : « C’est la générosité de donateurs comme Gavin qui permet à L’Hôpital d’Ottawa d’innover avec de nouvelles technologies. Ce soutien donnera de nouvelles perspectives en vue de nouvelles découvertes et aura un impact sur les soins grâce aux progrès de la recherche et de la technologie dans le domaine du traitement du cancer. »

Le Dr Jason Pantarotto, chef, Radio oncologie, à L’Hôpital d’Ottawa, abonde dans le même sens, soulignant que les dons au Programme de médecine des rayonnements sont particulièrement précieux. « Bien que la radiothérapie soit un traitement clé pour près de 5 000 patients atteints de cancer chaque année à Ottawa, les fonds de recherche disponibles pour améliorer la science sont plutôt rares. Nous sommes extrêmement reconnaissants aux donateurs, comme Gavin, qui voient les avantages d’investir dans l’équipe et l’équipement qui existent ici à L’Hôpital d’Ottawa. »

Pour Gavin, le but ultime est de contribuer à la découverte d’un remède contre le cancer.

« Ce don fournira une base pour acquérir une meilleure compréhension du cancer et j’espère qu’il aidera à l’éradiquer dans un avenir proche. » – Gavin Murphy

Le fait est que L’Hôpital d’Ottawa touchera chaque membre de notre communauté d’une façon ou d’une autre. Pour Gavin, c’est une bonne raison non seulement pour lui-même, mais aussi pour les autres de se manifester. « Si les gens veulent qu’on s’occupe bien d’eux dans un système de classe mondiale, il faut s’assurer du maintien d’un système de classe mondiale. »

Selon Gavin, nous aurons tous besoin de L’Hôpital d’Ottawa à un moment ou à un autre, et il y a un moyen pour chaque personne dans notre communauté de l’appuyer. « On a besoin de gens qui sont en mesure de donner, et de gens qui peuvent donner de plus petites sommes, en plus grand nombre, pour soutenir l’hôpital également. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA (ONTARIO), le 25 septembre 2019 — En septembre, 2,21 millions de dollars ont été versés à L’Hôpital d’Ottawa grâce à l’appui de la collectivité, ce qui a renforcé l’engagement de notre ville à assurer des soins et une recherche de calibre mondial dans l’Est de l’Ontario. Des événements comme LE DÉFI, propulsé par Mattamy Homes, le Petit déjeuner du président, des tournois de golf et des activités inspirées par la collectivité ont tous contribué à cet excellent exemple de dévouement des résidents envers L’Hôpital d’Ottawa.

Les fonds soutiendront directement les soins aux patients et la recherche à L’Hôpital d’Ottawa. Selon Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, il s’agit d’un exemple parfait de la mobilisation de la collectivité pour s’assurer que les médecins, les chercheurs et les infirmières disposent des bons outils pour prendre soin de leurs patients. « La philanthropie se présente sous différentes formes et chacun de ces événements spéciaux incarne le rôle important que joue L’Hôpital d’Ottawa dans notre ville. Nous sommes reconnaissants de tout le soutien que nous recevons et nous ne le tenons jamais pour acquis », affirme M. Kluke.

Dans bien des cas, des dirigeants communautaires se sont portés volontaires pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa et ont demandé à leurs amis et collègues d’en faire autant. Ce fut le cas de Cyril Leeder et de Janet McKeage qui ont coprésidé l’édition annuelle du Petit déjeuner du président qui a eu lieu plus tôt ce mois-ci.

« Au-delà des outils et de l’équipement appropriés, la recherche est essentielle aux progrès que nous constatons dans le domaine des soins. C’est la recherche qui permet à L’Hôpital d’Ottawa de devenir l’un des meilleurs centres de soins de santé au pays, et c’est la générosité de notre collectivité qui rend cela possible », déclare M. Leeder.

Mme McKeage abonde dans le même sens : « Ensemble, nous avons la capacité d’aider à repousser les limites en matière de soins de santé dans notre ville. »

Il s’agit d’un soutien communautaire, qui fournit des fonds essentiels pour l’achat d’équipement non financé par nos impôts et aide à financer le travail des chercheurs qui consacrent leur vie à trouver un remède.

À propos de L’Hôpital d’Ottawa :

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche sont au cœur des activités de l’Hôpital et permettent de mettre au point des façons nouvelles et innovatrices de traiter les patients et d’améliorer les soins. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et ses techniques de pointe et les fruits de ses recherches sont adoptés partout dans le monde. La vision de l’Hôpital consiste à améliorer la qualité des soins et il mobilise l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux soins les plus complexes qui sont centrés sur les patients. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.

30 ans après le traitement, un survivant de la leucémie éternellement reconnaissant

Robert Noseworthy connaît bien l’importance de la recherche sur le cancer. Il y pense chaque fois qu’il se regarde dans le miroir.

Robert est un survivant du cancer et tous les jours, il apprécie chaque moment qu’il a pu partager avec ses deux enfants, maintenant adultes.

Le 21 octobre 1988, Robert a reçu un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique — une leucémie infantile. À l’époque, il vivait à Montréal avec sa jeune famille, comprenant Julianne qui avait 18 mois et son fils David, qui était un nourrisson.

Un pronostic sombre

« On m’a donné une chance de survie de 13 % avec 6 mois à vivre. Mon docteur m’a dit qu’il était très rare pour une personne de 30 ans d’avoir une leucémie infantile », raconte Robert.

Et c’est ainsi qu’a commencé le parcours du cancer pour ce père de deux enfants. Cela a inclus de nombreux cycles de chimiothérapie et de radiothérapie, qui ont entraîné une rémission, mais le parcours ne s’est pas terminé là. « En mars 1989, j’ai eu une greffe de moelle osseuse de ma sœur, qui avait une comptabilité de six sur six. »

Grâce à cette compatibilité, Robert a déjoué le pronostic. Il en attribue tout le crédit d’être en vie aujourd’hui à la recherche sur le cancer. C’est ce qui a motivé Robert et sa famille à devenir des partisans dévoués de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa. « C’est ma raison. Je fais mon petit bout de chemin afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer », dit-il.

Robert Noseworthy with his daughter Julianne after they cycled 109 kms during THE RIDE on September 8, 2019.
Robert Noseworthy et sa fille Julianne après avoir parcouru 109 km à vélo pendant LE DÉFI le 8 septembre 2019.

Le moment de redonner

Redonner est important pour Robert. Chaque année, sa famille se réunit pour pédaler et amasser des fonds dans le cadre du DÉFI, un vélotour de financement. Il était également important pour lui d’instiller cette valeur à ses enfants alors qu’ils grandissaient. « J’ai reçu toute cette aide et maintenant, le temps est venu de redonner. »

Pour Julianne, il est devenu tout aussi important de redonner en tant que famille à L’Hôpital d’Ottawa et de faire progresser la recherche.

« Sans la recherche sur le cancer et tout ce que mon père a dû traverser, nous ne serions pas la famille que nous sommes aujourd’hui. » – Julianne Noseworthy

Jetant un coup d’œil à son père, avec un sourire, Julianne ajoute : « Ma raison, c’est toi. »

La façon dont Robert voit les choses, c’est qu’il est vivant grâce à l’investissement d’autres personnes avant lui et il veut représenter l’espoir pour quelqu’un d’autre qui se bat contre le cancer. « Il y a 60 ans, quelqu’un a investi dans la recherche sur le cancer. Trente ans plus tard, j’ai bénéficié de cette générosité et c’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Diagnostic : mélanome

In 2013, Ian was diagnosed with melanoma—an aggressive form of skin cancer.
Ian McDonell a reçu une immunothérapie en 2017 qui a éradiqué son mélanome.
In 2013, Ian was diagnosed with melanoma—an aggressive form of skin cancer.
Ian McDonell

Il y a quelques années, le père de Ian McDonell, sergent chef pour la police d’Ottawa et père de trois enfants, a été emporté par un cancer et son frère était en train de mourir d’un mélanome. L’épouse de Ian a insisté pour qu’il fasse examiner par un médecin un grain de beauté qu’il avait dans le dos. Il s’agissait d’un mélanome malin nodulaire ulcéreux – une forme agressive de cancer de la peau.

Ian a subi une chirurgie pour exciser le mélanome, ainsi qu’un ganglion lymphatique dans l’aine gauche. Quelques semaines plus tard, on lui a retiré un ganglion lymphatique dans l’aisselle. Après ces opérations, il n’avait plus aucune trace de cancer, mais compte tenu de ses antécédents familiaux, Ian courait un risque de récidive élevé.

De mauvaises nouvelles

Ian se sentait bien, mais lors d’un rendez vous normal en juin 2017, la tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) l’ont confronté à une dure réalité. Il avait une demi-douzaine de tumeurs dans l’aine et l’abdomen, ainsi que trois tumeurs avec métastases au cerveau. Son cancer en était au stade 4.
Compte tenu de la gravité de la situation, le Dr Michael Ong à L’Hôpital d’Ottawa a recommandé une approche énergique : une immunothérapie récemment approuvée.

Démasquer le cancer

Les chercheurs essayaient depuis des décennies de stimuler le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses. Mais ce qui a changé la donne a été la découverte que les cellules cancéreuses produisent des molécules clés, appelées « protéines point de contrôle », qui suppriment les cellules immunitaires et les empêchent d’attaquer le cancer. Ces protéines point de contrôle masquent le cancer, qui n’est plus détecté par le système immunitaire. De nouveaux médicaments, appelés inhibiteurs du point de contrôle immunitaire, font tomber ce masque et permettent aux cellules immunitaires, appelées cellules T, d’attaquer naturellement et de détruire le cancer.

« Le but de la chimiothérapie est de tuer directement le cancer, explique le Dr Ong. Cela peut entraîner des effets secondaires, parce que la chimiothérapie tente d’empoisonner le cancer.

« L’immunothérapie ne s’attaque pas directement au cancer. Elle le révèle plutôt au système immunitaire en activant des interrupteurs des cellules T, et le système immunitaire de l’organisme fait le reste. » – Dr Michael Ong

Ian McDonell with his wife Michelle (left), and their daughters Kendra, Macy, and Ainsley, hiking in the Adirondack Mountains in 2019.
Ian McDonell en compagnie de sa femme Michelle (à gauche) et de leurs filles en randonnée dans les Adirondacks en 2019.

Traitement par le système CyberKnife

Ian a alors commencé alors un traitement combinant deux immunothérapies administrées par voie intraveineuse à l’unité de chimiothérapie du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa. Il a également subi une radiothérapie administrée par CyberKnife, pendant laquelle de fortes doses de radiation ciblaient ses tumeurs au cerveau. Il a bravement continué durant le second cycle d’immunothérapie, mais il était tellement malade qu’il a dû interrompre le traitement. Il a commencé à prendre des médicaments stéroïdiens pour ralentir son système immunitaire. Il s’est alors senti mieux, mais son immunothérapie était en suspens.

Des tumeurs en régression

Lorsque Ian a commencé à ressentir une faiblesse au visage, il a craint une aggravation de son cancer. Ce n’était pas le cas. Les examens ont révélé qu’une tumeur avait rétréci, passant de 25 à 10 mm, tandis que l’autre était passée de 8 à 4 mm.

Le Dr Ong a recommandé une seule immunothérapie plutôt que deux et même si le traitement a rendu Ian très malade, il a porté ses fruits.

Deux mois plus tard, les résultats d’une tomographie par émission de positons, d’un tomodensitogramme et d’un examen par IRM ont montré qu’il n’avait plus de tumeurs. Toute trace de son cancer avait disparu.

Oncologist Dr. Michael Ong said recent immunotherapies are hugely successful for treating melanoma.
Le Dr Michael Ong, oncologue, explique que les nouvelles immunothérapies sont très efficaces pour traiter les mélanomes.

Avancées en immunothérapie

Lorsque le Dr Ong a rencontré Ian pour la première fois, en 2013, les options d’immunothérapie ou de chimiothérapie ciblée n’étaient pas disponibles. Grâce aux percées incroyables réalisées en immunothérapie, il y a maintenant de l’espoir.

« Au cours des quelques dernières années, nous sommes passés de très médiocres options pour traiter les mélanomes à un grand nombre d’options efficaces. Cela s’explique par la mise au point de traitements contre le cancer, qui continue à être très rapide, dit le Dr Ong. À L’Hôpital d’Ottawa, nous participons constamment à des essais cliniques qui changent la pratique. La norme de soins évolue sans cesse – comme elle se doit. Nous tentons continuellement de repousser les limites des traitements contre le cancer. »

L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file en recherche en immunothérapie contre le cancer, tant pour la mise au point de nouveaux traitements que pour les traitements expérimentaux proposés aux patients. Environ 70 essais cliniques en immunothérapie contre le cancer sont en cours à l’hôpital, auxquels participent près de 700 patients. L’hôpital est également l’hôte d’un réseau national pour la recherche en immunothérapie et a mis au point un certain nombre de traitements uniques à partir de cellules et de virus.

De l’espoir pour l’avenir

Grâce à l’efficacité de ces immunothérapies, des patients comme Ian espèrent maintenant continuer à vivre sans cancer.

« Lorsqu’il a été question des examens provinciaux pour les services policiers, je me suis dit que j’allais les passer parce que maintenant, j’ai un peu d’espoir », raconte Ian.

L’immunothérapie a permis à Ian non seulement de poursuivre sa carrière, mais surtout de planifier l’avenir avec sa famille et de voir ses filles grandir.

En savoir plus sur le travail en immunothérapie du Dr Michael Ong, oncologue.


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Annette ringing the bell of hope following her final cancer treatment.
Annette fait sonner la cloche de l’espoir après son dernier traitement contre le cancer.

En juillet 2016, Annette Gibbons a passé une mammographie ordinaire. Elle n’avait aucune idée que cette journée allait devenir un moment décisif dans sa vie et se terminer par un diagnostic de cancer du sein. Cette nouvelle inattendue l’a entraînée sur un chemin de traitements, de chirurgie et d’incertitude, l’obligeant à placer toute sa confiance en l’équipe médicale de L’Hôpital d’Ottawa pour son bien-être physique et émotionnel.

Après la mammographie, Annette a appris qu’elle avait des tissus denses et que les résultats étaient difficiles à interpréter. Elle n’était pas du tout inquiète au moment où elle a reçu un appel pour planifier une autre mammographie ainsi qu’une échographie. Tout a changé lorsque sa radiologue, la Dre Susan Peddle, lui a dit doucement qu’elle croyait qu’il s’agissait d’un cancer.

Annette, visiblement émue, se souvient de ce jour fatidique. « Juste comme ça, ma vie a changé et j’ai entamé mon parcours. »

Les défis de la chimiothérapie se font sentir

Annette a commencé une chimiothérapie sous l’œil attentif du Dr Mark Clemons. « Il se spécialise dans le type de cancer que j’avais et participe très activement aux essais cliniques et à la recherche sur les traitements et les pratiques de pointe », dit-elle.

Dans les premiers temps, Annette cherchait seulement à surmonter les effets physiques de la chimiothérapie. Elle se rappelle que « ce n’est pas quelque chose pour lequel on peut réellement se préparer, ou quelque chose qu’on peut comprendre, avant de devenir un patient… Il y avait la perte démoralisante de cheveux, les nausées constantes, la douleur intense aux os et la fatigue écrasante. Malgré tout, j’essayais de garder le moral en faisant de l’exercice, en participant à un groupe de soutien et en regardant beaucoup de vieux films ».

Des études qui font une différence

Au cours de son traitement, Annette a participé à plusieurs essais cliniques dirigés par le Dr Clemons dans le cadre de son programme novateur de reconception des essais cliniques (REaCT). Le Programme REaCT mobilise les patients et leurs proches dans chaque étape de la recherche, y compris le lancement d’idées, l’établissement des priorités, la conception des études et la communication des résultats.

L’une de ces études a récemment produit d’importants résultats qui bénéficient aux patientes atteintes du cancer du sein à Ottawa et partout dans le monde.

Faire confiance à son équipe médicale

Annette a aussi placé toute sa confiance dans son équipe médicale et était déterminée à rester positive. « Je savais que les statistiques en matière de survie étaient relativement bonnes et j’avais hâte de reprendre ma “vie normale”. »

Elle était loin de se douter que les prochaines étapes – mastectomie et radiothérapie – seraient plus dures que la chimiothérapie. L’opération elle-même et la guérison se sont bien passées. Elle remercie son extraordinaire chirurgienne, la Dre Erin Cordeiro, pour sa compassion et son talent.

« Elle m’a tenu la main pendant que j’étais allongée dans la salle d’opération, en attendant que celle-ci commence. » – Annette Gibbons

« Finalement, dit-elle en faisant un petit sourire, j’ose affirmer qu’elle m’a donné la plus belle et la plus droite des cicatrices chirurgicales que je n’ai jamais vue ».

Dures nouvelles

Annette aurait la vision d’ensemble de son pronostic de cancer uniquement en recevant les résultats des analyses pathologiques concernant sa tumeur. Plusieurs semaines plus tard, elle a reçu des résultats inquiétants de la Dre Cordeiro. L’annonce a eu l’effet d’une bombe. « Elle m’a dit que la tumeur était beaucoup plus grosse que prévu. Ils avaient trouvé des cellules cancéreuses dans de nombreux ganglions lymphatiques qu’ils avaient enlevés. Je ne m’attendais pas à ça et c’était tout un choc ».

Elle a rencontré le Dr Clemons quelques jours plus tard, alors qu’elle essayait toujours de digérer la nouvelle, et elle a dû encaisser un autre coup. « Il m’a dit en toute franchise qu’à cause de la taille de la tumeur et du nombre de ganglions lymphatiques touchés, mon risque de récidive était élevé. »

Soins empreints de compassion durant une période sombre

C’est alors que le monde d’Annette s’est effondré. Elle se souvient d’être descendue aux enfers. « C’était très difficile de m’en sortir. Cependant, mon équipe médicale a vu les signes et a su comment m’aider. Mon radio-oncologue dévoué, le Dr Jean-Michel Caudrelier, a vu mon désespoir et m’a dirigée vers le Programme d’oncologie psychosociale. Grâce à l’aide incroyable de la Dre Mamta Gautam, j’ai affronté mes plus grandes peurs et je les ai surmontées ».

Annette a terminé sa radiothérapie et a repris sa vie petit à petit. Cependant, comme tous les patients atteints de cancer le savent, la peur d’une récidive l’accompagne constamment. « Je ne sais pas si ça changera un jour. Mais j’ai décidé d’en faire un ami qui me rappelle de ne pas penser à la mort, mais à l’importance de vivre pendant que je suis en vie », dit-elle.

Elle est heureuse de savoir que les meilleurs professionnels de la santé se trouvaient ici même dans sa propre ville lorsqu’elle a reçu son diagnostic. En tant que « grande voyageuse à l’hôpital » autoproclamée, Annette est fière de dire qu’elle a retrouvé sa vie, notamment en reprenant son travail. « Je suis de nouveau moi-même et, étrangement, la vie est meilleure qu’avant. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

OTTAWA, ON, LE 8 SEPTEMBRE 2019 – 900 cyclistes et bénévoles se sont rassemblés dimanche et ont recueilli 1,07 million de dollars pour appuyer la recherche de pointe à L’Hôpital d’Ottawa. En dix ans, les fonds recueillis grâce au DÉFI, propulsé par Mattamy Homes, ont dépassé la barre des 14 millions de dollars.

Selon Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, les progrès de la recherche que nous avons observés au cours des dix dernières années ont été remarquables. « Lorsqu’on regarde les traitements, de ceux du cancer par l’immunothérapie et par les cellules CART à ceux de la sclérose en plaques par les cellules souches, on constate que le soutien de la recherche à L’Hôpital d’Ottawa a été véritablement une source de transformation. Le dévouement dont nous avons été témoins de la part de tant de cyclistes et de bénévoles au cours des 10 dernières années a été une façon incroyable de rassembler notre communauté. »

« Le dévouement dont nous avons été témoins de la part de tant de cyclistes et de bénévoles au cours des 10 dernières années a été une façon incroyable de rassembler notre communauté. »

Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa

Lorsqu’il s’agit d’inspirer la collectivité à redonner à L’Hôpital d’Ottawa, Mattamy Homes a été un véritable leader. Kevin O’Shea est le président de Mattamy Homes. « Nous sommes non seulement très fiers d’être le commanditaire en titre du DÉFI, mais nous y participons aussi en tant qu’équipe. C’est une façon positive de promouvoir la santé et le mieux-être dans notre milieu de travail et d’appuyer notre centre de soins de santé de pointe dans l’Est de l’Ontario. »

La naissance du DÉFI il y a plus de dix ans doit beaucoup à Robert Merkley, fondateur de Merkley Supply Ltd. Le capitaine de l’équipe The Brick Peddlers, Robert Merkley, avait la vision d’organiser un événement cycliste de financement phénoménal à Ottawa et, avec Claude DesRosiers et Roger Greenberg, il a contribué à en faire une réalité. « Je me souviens de m’être dit que si je voulais être le fer de lance de ce nouvel événement de financement pour L’Hôpital d’Ottawa, je ferais mieux de bâtir une bonne et solide équipe. C’est ainsi que l’équipe des Brick Peddlers a vu le jour. Je suis fier de dire que c’est l’équipe la plus grande, la plus performante et la plus enthousiaste du DÉFI. »

En plus du circuit fermé de 50 km et du parcours sur route de 109 km, la 10e édition du DÉFI comprenait également la boucle Alinker inaugurale de 1 km. Des dizaines de participants se sont joints au DÉFI en utilisant un vélo Alinker, un vélo de marche relativement nouveau. Ces vélos donnent aux personnes à mobilité réduite la possibilité de participer à cet événement de financement essentiel pour la recherche à L’Hôpital d’Ottawa – une recherche qui pourrait les aider un jour.

Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.

L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nous possédons les outils qui nous permettent d’innover et d’améliorer les soins aux patients. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.

Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux défis les plus complexes en santé. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.