30 ans après le traitement, un survivant de la leucémie éternellement reconnaissant
Robert Noseworthy a reçu un diagnostic de leucémie infantile à l’âge de 30 ans. C’est une situation rare pour quelqu’un de son âge et le pronostic était sombre. Trente ans plus tard, il redonne à la recherche sur le cancer, accompagné de ses enfants adultes.
Category: Recherche de calibre mondial
30 ans après le traitement, un survivant de la leucémie éternellement reconnaissant
Robert Noseworthy connaît bien l’importance de la recherche sur le cancer. Il y pense chaque fois qu’il se regarde dans le miroir.
Robert est un survivant du cancer et tous les jours, il apprécie chaque moment qu’il a pu partager avec ses deux enfants, maintenant adultes.
Le 21 octobre 1988, Robert a reçu un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique — une leucémie infantile. À l’époque, il vivait à Montréal avec sa jeune famille, comprenant Julianne qui avait 18 mois et son fils David, qui était un nourrisson.
Un pronostic sombre
« On m’a donné une chance de survie de 13 % avec 6 mois à vivre. Mon docteur m’a dit qu’il était très rare pour une personne de 30 ans d’avoir une leucémie infantile », raconte Robert.
Et c’est ainsi qu’a commencé le parcours du cancer pour ce père de deux enfants. Cela a inclus de nombreux cycles de chimiothérapie et de radiothérapie, qui ont entraîné une rémission, mais le parcours ne s’est pas terminé là. « En mars 1989, j’ai eu une greffe de moelle osseuse de ma sœur, qui avait une comptabilité de six sur six. »
Grâce à cette compatibilité, Robert a déjoué le pronostic. Il en attribue tout le crédit d’être en vie aujourd’hui à la recherche sur le cancer. C’est ce qui a motivé Robert et sa famille à devenir des partisans dévoués de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa. « C’est ma raison. Je fais mon petit bout de chemin afin d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer », dit-il.
Robert Noseworthy et sa fille Julianne après avoir parcouru 109 km à vélo pendant LE DÉFI le 8 septembre 2019.
Le moment de redonner
Redonner est important pour Robert. Chaque année, sa famille se réunit pour pédaler et amasser des fonds dans le cadre du DÉFI, un vélotour de financement. Il était également important pour lui d’instiller cette valeur à ses enfants alors qu’ils grandissaient. « J’ai reçu toute cette aide et maintenant, le temps est venu de redonner. »
Pour Julianne, il est devenu tout aussi important de redonner en tant que famille à L’Hôpital d’Ottawa et de faire progresser la recherche.
« Sans la recherche sur le cancer et tout ce que mon père a dû traverser, nous ne serions pas la famille que nous sommes aujourd’hui. » – Julianne Noseworthy
Jetant un coup d’œil à son père, avec un sourire, Julianne ajoute : « Ma raison, c’est toi. »
La façon dont Robert voit les choses, c’est qu’il est vivant grâce à l’investissement d’autres personnes avant lui et il veut représenter l’espoir pour quelqu’un d’autre qui se bat contre le cancer. « Il y a 60 ans, quelqu’un a investi dans la recherche sur le cancer. Trente ans plus tard, j’ai bénéficié de cette générosité et c’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »
Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.
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Diagnostic : mélanome
Ian McDonell a reçu une immunothérapie en 2017 qui a éradiqué son mélanome.
Ian McDonell
Il y a quelques années, le père de Ian McDonell, sergent chef pour la police d’Ottawa et père de trois enfants, a été emporté par un cancer et son frère était en train de mourir d’un mélanome. L’épouse de Ian a insisté pour qu’il fasse examiner par un médecin un grain de beauté qu’il avait dans le dos. Il s’agissait d’un mélanome malin nodulaire ulcéreux – une forme agressive de cancer de la peau.
Ian a subi une chirurgie pour exciser le mélanome, ainsi qu’un ganglion lymphatique dans l’aine gauche. Quelques semaines plus tard, on lui a retiré un ganglion lymphatique dans l’aisselle. Après ces opérations, il n’avait plus aucune trace de cancer, mais compte tenu de ses antécédents familiaux, Ian courait un risque de récidive élevé.
De mauvaises nouvelles
Ian se sentait bien, mais lors d’un rendez vous normal en juin 2017, la tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) l’ont confronté à une dure réalité. Il avait une demi-douzaine de tumeurs dans l’aine et l’abdomen, ainsi que trois tumeurs avec métastases au cerveau. Son cancer en était au stade 4. Compte tenu de la gravité de la situation, le Dr Michael Ong à L’Hôpital d’Ottawa a recommandé une approche énergique : une immunothérapie récemment approuvée.
Démasquer le cancer
Les chercheurs essayaient depuis des décennies de stimuler le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses. Mais ce qui a changé la donne a été la découverte que les cellules cancéreuses produisent des molécules clés, appelées « protéines point de contrôle », qui suppriment les cellules immunitaires et les empêchent d’attaquer le cancer. Ces protéines point de contrôle masquent le cancer, qui n’est plus détecté par le système immunitaire. De nouveaux médicaments, appelés inhibiteurs du point de contrôle immunitaire, font tomber ce masque et permettent aux cellules immunitaires, appelées cellules T, d’attaquer naturellement et de détruire le cancer.
« Le but de la chimiothérapie est de tuer directement le cancer, explique le Dr Ong. Cela peut entraîner des effets secondaires, parce que la chimiothérapie tente d’empoisonner le cancer.
« L’immunothérapie ne s’attaque pas directement au cancer. Elle le révèle plutôt au système immunitaire en activant des interrupteurs des cellules T, et le système immunitaire de l’organisme fait le reste. » – Dr Michael Ong
Ian McDonell en compagnie de sa femme Michelle (à gauche) et de leurs filles en randonnée dans les Adirondacks en 2019.
Traitement par le système CyberKnife
Ian a alors commencé alors un traitement combinant deux immunothérapies administrées par voie intraveineuse à l’unité de chimiothérapie du Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa. Il a également subi une radiothérapie administrée par CyberKnife, pendant laquelle de fortes doses de radiation ciblaient ses tumeurs au cerveau. Il a bravement continué durant le second cycle d’immunothérapie, mais il était tellement malade qu’il a dû interrompre le traitement. Il a commencé à prendre des médicaments stéroïdiens pour ralentir son système immunitaire. Il s’est alors senti mieux, mais son immunothérapie était en suspens.
Des tumeurs en régression
Lorsque Ian a commencé à ressentir une faiblesse au visage, il a craint une aggravation de son cancer. Ce n’était pas le cas. Les examens ont révélé qu’une tumeur avait rétréci, passant de 25 à 10 mm, tandis que l’autre était passée de 8 à 4 mm.
Le Dr Ong a recommandé une seule immunothérapie plutôt que deux et même si le traitement a rendu Ian très malade, il a porté ses fruits.
Deux mois plus tard, les résultats d’une tomographie par émission de positons, d’un tomodensitogramme et d’un examen par IRM ont montré qu’il n’avait plus de tumeurs. Toute trace de son cancer avait disparu.
Le Dr Michael Ong, oncologue, explique que les nouvelles immunothérapies sont très efficaces pour traiter les mélanomes.
Avancées en immunothérapie
Lorsque le Dr Ong a rencontré Ian pour la première fois, en 2013, les options d’immunothérapie ou de chimiothérapie ciblée n’étaient pas disponibles. Grâce aux percées incroyables réalisées en immunothérapie, il y a maintenant de l’espoir.
« Au cours des quelques dernières années, nous sommes passés de très médiocres options pour traiter les mélanomes à un grand nombre d’options efficaces. Cela s’explique par la mise au point de traitements contre le cancer, qui continue à être très rapide, dit le Dr Ong. À L’Hôpital d’Ottawa, nous participons constamment à des essais cliniques qui changent la pratique. La norme de soins évolue sans cesse – comme elle se doit. Nous tentons continuellement de repousser les limites des traitements contre le cancer. »
L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file en recherche en immunothérapie contre le cancer, tant pour la mise au point de nouveaux traitements que pour les traitements expérimentaux proposés aux patients. Environ 70 essais cliniques en immunothérapie contre le cancer sont en cours à l’hôpital, auxquels participent près de 700 patients. L’hôpital est également l’hôte d’un réseau national pour la recherche en immunothérapie et a mis au point un certain nombre de traitements uniques à partir de cellules et de virus.
De l’espoir pour l’avenir
Grâce à l’efficacité de ces immunothérapies, des patients comme Ian espèrent maintenant continuer à vivre sans cancer.
« Lorsqu’il a été question des examens provinciaux pour les services policiers, je me suis dit que j’allais les passer parce que maintenant, j’ai un peu d’espoir », raconte Ian.
L’immunothérapie a permis à Ian non seulement de poursuivre sa carrière, mais surtout de planifier l’avenir avec sa famille et de voir ses filles grandir.
En savoir plus sur le travail en immunothérapie du Dr Michael Ong, oncologue.
Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.
Annette fait sonner la cloche de l’espoir après son dernier traitement contre le cancer.
En juillet 2016, Annette Gibbons a passé une mammographie ordinaire. Elle n’avait aucune idée que cette journée allait devenir un moment décisif dans sa vie et se terminer par un diagnostic de cancer du sein. Cette nouvelle inattendue l’a entraînée sur un chemin de traitements, de chirurgie et d’incertitude, l’obligeant à placer toute sa confiance en l’équipe médicale de L’Hôpital d’Ottawa pour son bien-être physique et émotionnel.
Après la mammographie, Annette a appris qu’elle avait des tissus denses et que les résultats étaient difficiles à interpréter. Elle n’était pas du tout inquiète au moment où elle a reçu un appel pour planifier une autre mammographie ainsi qu’une échographie. Tout a changé lorsque sa radiologue, la Dre Susan Peddle, lui a dit doucement qu’elle croyait qu’il s’agissait d’un cancer.
Annette, visiblement émue, se souvient de ce jour fatidique. « Juste comme ça, ma vie a changé et j’ai entamé mon parcours. »
Les défis de la chimiothérapie se font sentir
Annette a commencé une chimiothérapie sous l’œil attentif du Dr Mark Clemons. « Il se spécialise dans le type de cancer que j’avais et participe très activement aux essais cliniques et à la recherche sur les traitements et les pratiques de pointe », dit-elle.
Dans les premiers temps, Annette cherchait seulement à surmonter les effets physiques de la chimiothérapie. Elle se rappelle que « ce n’est pas quelque chose pour lequel on peut réellement se préparer, ou quelque chose qu’on peut comprendre, avant de devenir un patient… Il y avait la perte démoralisante de cheveux, les nausées constantes, la douleur intense aux os et la fatigue écrasante. Malgré tout, j’essayais de garder le moral en faisant de l’exercice, en participant à un groupe de soutien et en regardant beaucoup de vieux films ».
Des études qui font une différence
Au cours de son traitement, Annette a participé à plusieurs essais cliniques dirigés par le Dr Clemons dans le cadre de son programme novateur de reconception des essais cliniques (REaCT). Le Programme REaCT mobilise les patients et leurs proches dans chaque étape de la recherche, y compris le lancement d’idées, l’établissement des priorités, la conception des études et la communication des résultats.
L’une de ces études a récemment produit d’importants résultats qui bénéficient aux patientes atteintes du cancer du sein à Ottawa et partout dans le monde.
Faire confiance à son équipe médicale
Annette a aussi placé toute sa confiance dans son équipe médicale et était déterminée à rester positive. « Je savais que les statistiques en matière de survie étaient relativement bonnes et j’avais hâte de reprendre ma “vie normale”. »
Elle était loin de se douter que les prochaines étapes – mastectomie et radiothérapie – seraient plus dures que la chimiothérapie. L’opération elle-même et la guérison se sont bien passées. Elle remercie son extraordinaire chirurgienne, la Dre Erin Cordeiro, pour sa compassion et son talent.
« Elle m’a tenu la main pendant que j’étais allongée dans la salle d’opération, en attendant que celle-ci commence. » – Annette Gibbons
« Finalement, dit-elle en faisant un petit sourire, j’ose affirmer qu’elle m’a donné la plus belle et la plus droite des cicatrices chirurgicales que je n’ai jamais vue ».
Dures nouvelles
Annette aurait la vision d’ensemble de son pronostic de cancer uniquement en recevant les résultats des analyses pathologiques concernant sa tumeur. Plusieurs semaines plus tard, elle a reçu des résultats inquiétants de la Dre Cordeiro. L’annonce a eu l’effet d’une bombe. « Elle m’a dit que la tumeur était beaucoup plus grosse que prévu. Ils avaient trouvé des cellules cancéreuses dans de nombreux ganglions lymphatiques qu’ils avaient enlevés. Je ne m’attendais pas à ça et c’était tout un choc ».
Elle a rencontré le Dr Clemons quelques jours plus tard, alors qu’elle essayait toujours de digérer la nouvelle, et elle a dû encaisser un autre coup. « Il m’a dit en toute franchise qu’à cause de la taille de la tumeur et du nombre de ganglions lymphatiques touchés, mon risque de récidive était élevé. »
Soins empreints de compassion durant une période sombre
C’est alors que le monde d’Annette s’est effondré. Elle se souvient d’être descendue aux enfers. « C’était très difficile de m’en sortir. Cependant, mon équipe médicale a vu les signes et a su comment m’aider. Mon radio-oncologue dévoué, le Dr Jean-Michel Caudrelier, a vu mon désespoir et m’a dirigée vers le Programme d’oncologie psychosociale. Grâce à l’aide incroyable de la Dre Mamta Gautam, j’ai affronté mes plus grandes peurs et je les ai surmontées ».
Annette a terminé sa radiothérapie et a repris sa vie petit à petit. Cependant, comme tous les patients atteints de cancer le savent, la peur d’une récidive l’accompagne constamment. « Je ne sais pas si ça changera un jour. Mais j’ai décidé d’en faire un ami qui me rappelle de ne pas penser à la mort, mais à l’importance de vivre pendant que je suis en vie », dit-elle.
Elle est heureuse de savoir que les meilleurs professionnels de la santé se trouvaient ici même dans sa propre ville lorsqu’elle a reçu son diagnostic. En tant que « grande voyageuse à l’hôpital » autoproclamée, Annette est fière de dire qu’elle a retrouvé sa vie, notamment en reprenant son travail. « Je suis de nouveau moi-même et, étrangement, la vie est meilleure qu’avant. »
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Catégories : Essais cliniques
OTTAWA, ON, LE 8 SEPTEMBRE 2019 – 900 cyclistes et bénévoles se sont rassemblés dimanche et ont recueilli 1,07 million de dollars pour appuyer la recherche de pointe à L’Hôpital d’Ottawa. En dix ans, les fonds recueillis grâce au DÉFI, propulsé par Mattamy Homes, ont dépassé la barre des 14 millions de dollars.
Selon Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, les progrès de la recherche que nous avons observés au cours des dix dernières années ont été remarquables. « Lorsqu’on regarde les traitements, de ceux du cancer par l’immunothérapie et par les cellules CART à ceux de la sclérose en plaques par les cellules souches, on constate que le soutien de la recherche à L’Hôpital d’Ottawa a été véritablement une source de transformation. Le dévouement dont nous avons été témoins de la part de tant de cyclistes et de bénévoles au cours des 10 dernières années a été une façon incroyable de rassembler notre communauté. »
« Le dévouement dont nous avons été témoins de la part de tant de cyclistes et de bénévoles au cours des 10 dernières années a été une façon incroyable de rassembler notre communauté. »
Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa
Lorsqu’il s’agit d’inspirer la collectivité à redonner à L’Hôpital d’Ottawa, Mattamy Homes a été un véritable leader. Kevin O’Shea est le président de Mattamy Homes. « Nous sommes non seulement très fiers d’être le commanditaire en titre du DÉFI, mais nous y participons aussi en tant qu’équipe. C’est une façon positive de promouvoir la santé et le mieux-être dans notre milieu de travail et d’appuyer notre centre de soins de santé de pointe dans l’Est de l’Ontario. »
La naissance du DÉFI il y a plus de dix ans doit beaucoup à Robert Merkley, fondateur de Merkley Supply Ltd. Le capitaine de l’équipe The Brick Peddlers, Robert Merkley, avait la vision d’organiser un événement cycliste de financement phénoménal à Ottawa et, avec Claude DesRosiers et Roger Greenberg, il a contribué à en faire une réalité. « Je me souviens de m’être dit que si je voulais être le fer de lance de ce nouvel événement de financement pour L’Hôpital d’Ottawa, je ferais mieux de bâtir une bonne et solide équipe. C’est ainsi que l’équipe des Brick Peddlers a vu le jour. Je suis fier de dire que c’est l’équipe la plus grande, la plus performante et la plus enthousiaste du DÉFI. »
En plus du circuit fermé de 50 km et du parcours sur route de 109 km, la 10e édition du DÉFI comprenait également la boucle Alinker inaugurale de 1 km. Des dizaines de participants se sont joints au DÉFI en utilisant un vélo Alinker, un vélo de marche relativement nouveau. Ces vélos donnent aux personnes à mobilité réduite la possibilité de participer à cet événement de financement essentiel pour la recherche à L’Hôpital d’Ottawa – une recherche qui pourrait les aider un jour.
Avec plus de 1 200 lits, un effectif de 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.
L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nous possédons les outils qui nous permettent d’innover et d’améliorer les soins aux patients. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.
Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux défis les plus complexes en santé. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, visitez le site fondationho.ca.
Le potentiel des cellules souches
L’insuffisance rénale aiguë touche un patient sur cinq aux soins intensifs et 50 % de ces patients n’y survivront pas, un constat dévastateur.
Lors de ses tournées à l’unité des soins intensifs il y a plusieurs années, le Dr Kevin Burns, néphrologue, s’est étonné du grand nombre de patients atteints d’insuffisance rénale aiguë. Alors qu’ils avaient été transférés aux soins intensifs en raison d’autres maladies graves, une hypotension artérielle, un état de choc, des infections, des pertes de sang après une opération ou la prise de certains médicaments avaient endommagé leurs reins.
« Malgré les recherches réalisées dans ce domaine depuis plus de 60 ans, il n’existe aucune solution, ajoute le Dr Burns. De nombreux traitements ont été testés pour aider les reins à récupérer, mais rien n’a fonctionné à ce jour. »
Mais les chercheurs n’ont pas dit leur dernier mot. Le DrBurns et ses collègues du Centre de recherche sur les maladies du rein découvrent de nouvelles façons d’aider les reins à récupérer des lésions et de prévenir leur survenue en premierlieu.
Maladie rénale chronique – recherche préventive et traitement précoce
Il y a plusieurs années, le DrBurns assistait à une conférence sur le recours aux cellules souches pour traiter des organes atteints et diverses maladies. C’est à cette occasion qu’il a rencontré le Dr David Allan, hématologue à L’Hôpital d’Ottawa, qui menait des recherches sur les cellules souches du sang de cordon ombilical. Ensemble, ils se sont penchés sur les cellules formant des colonies endothéliales (ECFC), trouvées dans le sang de cordon, et sur leur utilité possible pour régénérer le rein.
Leurs expériences ont révélé une amélioration marquée de la fonction rénale chez les souris qui avaient reçu ces cellules par voie intraveineuse. À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté que ces cellules libéraient de minuscules microARN qui stimulaient la formation de nouveaux vaisseaux pour réparer les reins.
« Dans le cadre de nos expériences, nous avons simplement injecté des microARN dans le sang et observé, contre toute attente, que la lésion était entièrement évitée », affirme le DrBurns.
La prochaine étape est de passer de la souris à l’homme. L’équipe espère lancer une étude de PHASE 1 d’ici les deuxprochaines années pour déterminer s’il est sécuritaire d’injecter des microARN aux êtres humains.
Néphropathie chronique – recherche préventive et traitement précoce
Alors que les progrès réalisés pour traiter l’insuffisance rénale aiguë sont prometteurs, les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa se penchent également sur des façons d’améliorer la détection et le traitement de la néphropathie chronique.
« Si nous pouvons détecter la maladie plus tôt, les traitements seront encore plus efficaces pour prévenir ou retarder l’insuffisance rénale. Tout moyen qui nous permettra de gagner du temps pour éviter ou retarder la perte des fonctions rénalessera inestimable pour les patients », explique le DrDylan Burger, un chercheur de laboratoire du Centre de recherche sur les maladies du rein de L’Hôpital d’Ottawa reconnu mondialement.
Il travaille actuellement à un test diagnostique qui permet deprédire si une personne est à risque desouffrir d’une maladie rénale au lieu de se fier aux tests actuels qui ne font que révéler la présence de la maladie, souvent à un stade avancé.
Une expertise de calibre mondial
Ces études ne sont qu’un aspect de la recherche sur le rein réalisée à L’Hôpital d’Ottawa. Le Centre de recherche sur les maladies du rein, l’un des plus importants au Canada, offre aux chercheurs et aux cliniciens une occasion unique d’apprendre au contact de leurs collègues et de travailler ensemble pour que les patients puissent bénéficier des traitements mis au point en laboratoire.
L’expertise de ces scientifiques, la qualité de leurs recherches sur le rein et le nombre de publications issues du Centre attirent des chercheurs de partout au monde. Ce niveau d’excellence et la volonté de demeurer à l’avant-plan de la recherche et de la découverte se traduiront directement par de meilleurs traitements et résultats pour les patients.
Pour en apprendre davantage sur la recherche de pointe menée à L’Hôpital d’Ottawa et sur les innovations qui ont le potentiel de transformer la vie des patients, cliquez ici.
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Catégories : Rein
Mise à jour : Récemment, June a dû recommencer l’hémodialyse à cause de complications de la dialyse péritonéale qu’elle recevait depuis huit ans. En attendant de trouver un autre donneur de rein, June voit sa famille s’agrandir. Elle a maintenant quatre petits-enfants – deux filles et deux garçons. En août 2022, nous avons été ravis d’annoncer le don de 10 millions de dollars reçu de la famille Jones pour la campagne Créons des lendemains. Apprenez-en plus sur ce don incroyable.
June Jones a une double vie. Le jour, elle est occupée à faire des biscuits avec ses deux petites-filles, à travailler dans son jardin et à profiter de la vie. La nuit, elle dort branchée à un dialyseur. June a besoin d’un nouveau rein.
June fait des biscuits après Noël avec sa petite-fille.
La femme de 58 ans vit avec une maladie rénale depuis 30 ans, soit plus de la moitié de sa vie.
En avril 1989, peu après la naissance de son deuxième enfant, June se sentait épuisée. Son médecin était inquiet du fait qu’il y avait trop de sang dans son urine et l’a envoyée voir un néphrologue. Ce dernier lui a diagnostiqué la maladie de Berger, une maladie auto-immune atteignant les reins.
June a commencé à prendre divers médicaments après avoir reçu son diagnostic, mais en moins de neuf ans, la maladie avait progressé et ses reins avaient complètement cessé de fonctionner. Elle a commencé la dialyse en 1998.
« Il n’existe aucun remède contre les maladies rénales, dit-elle. Une fois que vos reins ne fonctionnent plus, vous devez avoir une dialyse ou une transplantation. Votre vie n’est plus tout à fait normale. »
Ce que font les reins
Les reins ont pour fonction de débarrasser le sang des déchets et de l’eau excédentaire pour produire de l’urine. Lorsque les reins cessent de fonctionner et de purifier le sang, les toxines s’accumulent dans l’organisme, ce qui peut être fatal. La dialyse est une méthode artificielle pour nettoyer le sang. Elle permet de garder une personne en vie, mais n’est pas un remède.
Il existe deux formes différentes de dialyse. L’hémodialyse débarrasse le sang des déchets et de l’eau excédentaire en le faisant passer et filtrer dans un appareil. C’est la forme la plus courante de dialyse qui est souvent offerte aux patients à l’hôpital. La dialyse péritonéale fait circuler un liquide à travers la paroi de l’abdomen, ou péritoine, et les déchets contenus dans le sang se mélangent à ce liquide.
Il y a environ 1 000 patients sous dialyse dans la région d’Ottawa et un peu plus de 200 patients sont sous dialyse péritonéale. Le Dr Brendan McCormick, directeur médical du programme de dialyse à domicile, a déclaré que certains patients sont sous dialyse péritonéale depuis plus de 10 ans, mais qu’ils suivent généralement ce traitement pendant environ trois ans. Les patients cessent la dialyse péritonéale dès qu’ils reçoivent une transplantation rénale. Cependant, certains d’entre eux doivent se tourner vers l’hémodialyse en raison de complications causées par le traitement.
Le programme de dialyse à domicile de L’Hôpital d’Ottawa a le plus haut taux de transplantation du rein de la province. Pour certains patients, la dialyse péritonéale sert de transition vers la transplantation rénale.
Besoin d’une dialyse qui sauve la vie
Selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé, publié en décembre 2018, seulement 16 % des Canadiens en traitement de dialyse survivent plus de 10 ans. Cependant, jusqu’à 74 % des Canadiens ayant subi une transplantation rénale ont encore un rein fonctionnel après 10 ans.
June était sous dialyse seulement depuis six mois lorsqu’on l’a informée qu’un donneur compatible avait été trouvé. Le 28 novembre 1998, elle a reçu le rein d’une personne décédée.
« Cela a duré 15 ans, à quatre mois près, dit June. Puis, la maladie a réapparu. Je suis de nouveau sous dialyse depuis six ans. »
Dans la région d’Ottawa, 52 personnes ont subi une transplantation rénale cette année. Malheureusement, il y a toujours 165 personnes sur une liste d’attente.
« De nombreuses transplantations sont nécessaires pour que les gens cessent la dialyse et vivent plus longtemps tout en ayant une meilleure qualité de vie », déclare la Dre Ann Bugeja, néphrologue et directrice du Programme de don d’organes de personnes vivantes. « Nous savons que le meilleur traitement de l’insuffisance rénale terminale est le don de rein de personnes vivantes, car le rein dure plus longtemps que celui d’une personne décédée. »
Lorsque la transplantation rénale de June a échoué il y a six ans et demi, elle a dû retourner en hémodialyse. Elle a changé pour la dialyse péritonéale en juillet 2013. Elle a de nouveau un dialyseur à la maison, mais cette fois-ci, elle est sous dialyse neuf heures chaque nuit. Cela permet de nettoyer son sang pendant son sommeil.
La routine de nuit de June est difficile et ne constitue pas une solution permanente. La membrane autour de son estomac a commencé à durcir, ce qui signifie que les liquides ne peuvent circuler aussi aisément et que par conséquent, June devra commencer l’hémodialyse. La technologie n’a pas changé depuis qu’elle subissait ces traitements il y a 20 ans, et elle se souvient trop bien des violents maux de tête et de la douleur qui les accompagnaient.
Changer les choses pour les générations futures
Les Jones au dévoilement de la plaque à l’extérieur du Laboratoire de recherche sur les maladies du rein de la Fondation de la famille Jones en l’honneur de leur don d’un million de dollars pour la recherche sur les maladies du rein.
June a besoin d’un nouveau rein et son nom figure sur une liste d’attente pancanadienne.
« Le don de rein peut changer la vie de quelqu’un », dit la Dre Bugeja.
June vit chaque jour avec l’espoir d’une deuxième transplantation.
Son mari Russ et elle savent d’expérience à quel point la recherche est importante pour améliorer la situation des personnes atteintes d’une maladie rénale. Ils ont entendu dire que les chercheurs à L’Hôpital d’Ottawa faisaient des avancées remarquables pour trouver des solutions aux maladies du rein, y compris détecter rapidement celles-ci et explorer le potentiel des cellules souches pour traiter les reins endommagés.
Ils ont décidé que la recherche était la seule façon de changer les choses pour les générations futures de patients et ils ont fait un don d’un million de dollars pour soutenir la recherche sur les maladies du rein au Centre de recherche sur les maladies du rein de L’Hôpital d’Ottawa.
Leur soutien permettra à l’équipe de recherche du Centre de recherche sur les maladies du rein de poursuivre l’avancement du savoir et d’améliorer les soins aux patients atteints de maladies rénales grâce à des études et à des recherches de renommée mondiale.
Les enfants de June sont maintenant adultes et mariés, chacun parent d’une adorable petite fille.
Le 8 janvier 2019, toute la famille était au Centre de recherche sur les maladies du rein de L’Hôpital d’Ottawa pour dévoiler une plaque à l’extérieur du Laboratoire de recherche sur les maladies du rein de la Fondation de la famille Jones. Cette plaque souligne l’incroyable soutien de la famille envers la recherche sur les maladies du rein.
« J’espère que les progrès de la recherche me permettront de vivre assez longtemps pour assister aux événements mémorables de mes petits-enfants. » – June Jones
J’espère être présente à leurs remises de diplôme d’études secondaires et universitaires, à leur mariage et lorsqu’ils auront des enfants. J’espère aussi que des avancées remarquables permettront à leur génération de trouver un remède. »
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Catégories : Donateurs, Rein
En 2001, pendant que Heather Harris reconduisait son fiancé à un tournoi de golf, son pied droit s’est subitement engourdi. Avant la fin de la journée, l’engourdissement s’était propagé au côté droit de son corps entier.
À seulement 24 ans, la résidante de Thunder Bay a passé un examen d’IRM pour découvrir qu’elle était atteinte de la sclérose en plaques. La perte de sensation qu’elle avait éprouvée s’est avérée être sa première poussée de la maladie.
La sclérose en plaques est une affection dévastatrice qui survient lorsque le système immunitaire — qui protège le corps contre les organismes étrangers comme les virus et les bactéries — s’attaque plutôt au système nerveux central, dont le cerveau, la moelle épinière et le nerf optique.
Quelques semaines avant ses noces, Heather a consulté le Dr Mark Freedman, neurologue et spécialiste de la sclérose en plaques. Sa maladie avait progressé de façon fulgurante et le spécialiste lui annonça qu’elle serait en fauteuil roulant en moins de cinq ans.
À cette époque, le Dr Freedman et le Dr Harold Atkins, hématalogue et scientifique, dirigeaient un tout premier essai mondial auprès de personnes atteintes d’une forme précoce et agressive de sclérose en plaques. L’essai consistait d’abord à décimer le système immunitaire avec une dose élevée de chimiothérapie, puis à le régénérer au moyen d’une transplantation de cellules souches sanguines.
Pour Heather, ce traitement offrait une lueur d’espoir. Elle a donc déménagé à Ottawa avec son époux afin de participer à l’essai. Elle a reçu sa transplantation de cellules souches en novembre 2006.
« Voilà déjà 12 ans depuis la greffe, 12 ans pendant lesquels je me sens véritablement guérie », affirme Heather, qui n’éprouve depuis plus aucun symptôme de la maladie. Aujourd’hui, elle est directrice d’école à temps plein et elle fait du camping, du ski et de la course à pied.
Même s’ils connaissaient les effets de la chimiothérapiesur la fertilité, Heather et son mari désiraient avoir un enfant. Grâce à la fécondation in vitro, depuis 2016, ils sont parents de Zoe, que Heather appelle le second miracle de sa vie.
En juin 2016, les Drs Freedman et Atkins ont publié les résultats concluants de leur essai clinique dans la revue médicale de renom, The Lancet. Aujourd’hui, plus de 50 patients canadiens atteints de la sclérose en plaques profitent également de la disparition de leurs symptômes parce qu’ils ont suivi le même traitement avant-gardiste que Heather.
OTTAWA, ON, le 26 mai 2019 – Près de 600 coureurs ont lacé leurs souliers de course pour appuyer L’Hôpital d’Ottawa dans le cadre de la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa. Ensemble, ils ont amassé 296 060 $ en choisissant de Courir pour une raison et d’appuyer un secteur de L’Hôpital d’Ottawa qui leur tient à cœur.
Depuis 1998, Courez pour une raison a réuni des individus et des équipes, leur famille, des amis et des employés de L’Hôpital d’Ottawa pour une cause commune – appuyer le plus important centre de soins de santé de l’Est ontarien. Les fonds amassés aideront à améliorer les soins aux patients et à faire progresser la recherche.
Nora Shipton est revenue en tant que capitaine de l’équipe Preemies 4 Preemies cette année. Son équipe amassait des fonds pour appuyer l’unité de soins néonataux de L’Hôpital d’Ottawa. Elle a adoré l’expérience de faire partie de quelque chose de spécial qui a réuni tant de membres de sa famille et d’amis. « J’ai très hâte de recommencer l’année prochaine. Notre équipe était très enthousiaste et c’était très gratifiant que tant de personnes soient venues pour nous encourager. »
C’est ce type de soutien de la part de la communauté qui fait de Courez pour une raison un événement de collecte de fonds si spécial pour L’Hôpital d’Ottawa. Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, dit qu’il le constate année après année. « L’énergie ne déçoit jamais. Je sais que pour chaque participant, qu’il coure ou qu’il marche, il y a une raison spéciale qui l’incite à amasser des fonds pour L’Hôpital d’Ottawa. Ce sont nos ambassadeurs qui laisseront un héritage durable alors que nous continuons à faire d’importants progrès dans la recherche et les soins aux patients. »
« Ce sont nos ambassadeurs qui laisseront un héritage durable alors que nous continuons à faire d’importants progrès dans la recherche et les soins aux patients. »
Tim Kluke, présidentdirecteur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa
Avec plus de 1 200 lits, un effectif d’environ 12 000 employés et un budget annuel d’environ 1,3 milliard de dollars, L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada.
L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nous possédons les outils qui nous permettent d’innover et d’améliorer les soins aux patients. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario et nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir.
Par la compassion de son personnel et la quête perpétuelle de nouvelles découvertes, L’Hôpital d’Ottawa cherche sans relâche des solutions aux défis les plus complexes en santé. Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, rendez-vous à l’adresse ohfoundation.ca
L’histoire de Vesna Zic-Côté
« En 2012, j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein à un stade précoce. Malgré le traitement chirurgical standard, la chimiothérapie, la radiothérapie et le traitement hormonal, le cancer est réapparu quatre ans plus tard. Il s’était propagé à mes poumons, à mes os et à mes ganglions lymphatiques.
J’ai reçu un diagnostic de cancer du sein métastatique de stade 4 incurable le jour de l’anniversaire de mon fils. Il avait neuf ans.
Mon monde s’est effondré. J’étais assise sur mon lit à l’étage et j’entendais les enfants jouer au rez-de-chaussée. J’ai téléphoné à mon mari au travail. Il est revenu à la maison, et nous avons pleuré.
Suivant notre tradition familiale, nous sommes allés au restaurant qu’avait choisi notre fils le soir venu. Donc, le jour où mon monde s’est effondré, je me suis assise au restaurant, j’ai commandé un plat qui goûtait le carton, mais ça ne passait pas. J’ai regardé mon fils en retenant mes larmes, et mon cœur s’est brisé en mille morceaux.
Le cancer du sein métastatique est traitable, mais incurable. Lorsque j’ai reçu mon premier diagnostic, mon espérance de vie se calculait en mois. Maintenant, en demeurant réaliste, elle pourrait se prolonger de quelques années. Je vais à l’hôpital tous les 28 jours pour recevoir des injections. Cela fait partie d’une série de traitements ciblés qui me sont administrés pour tenir les cellules cancéreuses à distance. Un jour, le cancer trouvera un moyen de croître malgré ce traitement, et je passerai à une autre étape. Je continuerai ce cycle sans fin de traitements, d’examens d’imagerie, de progression et de changements jusqu’à ce que je n’aie plus d’options. Mais je suis une mère de 43 ans, en plus d’être une épouse, une fille et une sœur. J’ai besoin de plus de temps. Du temps pour voir mes jeunes enfants faire leurs études primaires. Du temps pour voir grandir ma famille et partager toutes les joies qu’apporte la vie. Du temps pour célébrer les anniversaires de mariage avec mon mari et les anniversaires de ma nièce et de mes neveux. Et du temps avec ma famille et mes amis que j’aime tant.
Tellement de choses doivent se produire pour que cela se concrétise. Je devrai suivre d’autres traitements lorsque mon schéma thérapeutique cessera de fonctionner, ce qui est inévitable. J’ai besoin que des recherches soient menées sur les traitements contre le cancer et d’un système de santé simplifié et accessible.
Malheureusement, le dépistage précoce ne permet pas d’empêcher tous les cancers de réapparaître et de se propager. Nous avons besoin de la recherche pour en comprendre les raisons et d’un traitement pour prolonger des vies.
Lorsque j’ai reçu mon premier diagnostic, je me préoccupais surtout de moi-même et de mes proches. Pendant cette période d’apprentissage, j’ai assimilé tous les renseignements possibles sur le cancer du sein métastatique : vivre avec le cancer du sein métastatique, le traiter et en mourir. Quelques personnes jouaient un rôle de premier plan, celles qui faisaient du bruit, qui changeaient d’opinion et qui se tournaient vers la recherche et le progrès. Pendant les mois de traitement où je pouvais enfin respirer de nouveau, je savais que je voulais faire partie de ce mouvement, de ce bruit, de ce changement. J’avais besoin d’évaluer cette situation que je n’avais pas choisie pour être en mesure d’accepter qu’elle faisait partie de mon histoire, que je le veuille ou non.
Présentement, j’ai de l’énergie à consacrer aux autres certains jours, mais pas tous. J’écris, je participe à des collectes de fonds, je discute et je rencontre des gens. J’ajouterais que la façon dont je vis ma vie a influencé mes enfants, qui participent à mes collectes de fonds activement et avec enthousiasme. Ils ne sont pas gênés que leur mère ait le cancer. Ils ont plutôt l’impression qu’ils font quelque chose pour moi en grimpant dans les arbres et en vendant des pommes, en faisant des présentations sur leurs collectes de fonds, en portant un ruban rose et en fabriquant des affiches, tout ça pour aider les médecins et les chercheurs à trouver de meilleurs remèdes. Peu importe où tout cela nous mènera, je veux qu’ils soient capables de se souvenir de toutes les bonnes choses qu’ils ont faites et sachent que leurs efforts ont réchauffé beaucoup, beaucoup de cœurs… le mien par-dessus tout.
Au nom de tous ceux qui sont atteints d’un cancer incurable et qui, grâce à votre appui, réussissent à retrouver la joie de vivre entre les injections, les examens d’imagerie, les analyses sanguines et les rendez-vous, à espérer et à influencer le cours des choses, je vous remercie. »
Vesna
Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.
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