Courez pour une raison en mode virtuel : 130 000 $ amassés

9 SEPTEMBRE 2020, OTTAWA, ON – Cette année, la COVID-19 a apporté son lot de défis et bien des alliés de L’Hôpital d’Ottawa ont su les relever. L’activité de financement annuelle Courez pour une raison, tenue habituellement pendant la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack, est passée en mode virtuel et a permis d’amasser 130 000 $.

Selon Tim Kluke, président-directeur général de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa, si les fonds amassés sont inférieurs à ceux des années précédentes, l’engagement a été remarquable. « C’est en des temps difficiles comme ceux-ci que je redécouvre le dévouement inconditionnel de notre population. Grâce à son soutien, nous continuons d’assurer les meilleurs soins à nos proches lorsqu’ils en ont le plus besoin et nos chercheurs disposent des fonds nécessaires pour pousser toujours plus loin leurs travaux. Je suis vraiment reconnaissant pour cette aide. »

Cette année, 129 participants ont pris part à Courez pour une raison afin d’appuyer de grandes priorités à L’Hôpital d’Ottawa, comme la recherche sur le cancer, les besoins prioritaires et les soins intensifs néonataux.

Depuis 1998, Courez pour une raison a permis d’amasser 11,4 million de dollars à l’appui des soins de calibre mondial et de la recherche de pointe à L’Hôpital d’Ottawa. La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa et la Fin de semaine des courses d’Ottawa Tamarack collaborent depuis longtemps. En 2021, cette collaboration fera peau neuve.

À propos de L’Hôpital d’Ottawa : 

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada et le troisième employeur en importance dans sa région. Inspirés par la recherche et guidés par la compassion, son personnel de soutien, ses chercheurs, ses infirmières, ses médecins et ses bénévoles assurent l’excellence des soins et persévèrent à trouver des solutions aux défis les plus complexes en santé.

Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital attire sur ses campus certains des plus grands esprits scientifiques au monde. L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nos techniques de pointe et nos découvertes sont adoptées partout dans le monde pour améliorer les soins aux patients.

Nous sommes le centre régional de traumatologie de l’Est ontarien et nos soins nous ont valu l’agrément avec mention d’honneur, reconnaissance la plus prestigieuse d’Agrément Canada. Nous sommes à l’avant-garde des progrès scientifiques mondiaux en thérapeutique anticancéreuse, en neurosciences, en médecine régénératrice, en traitement de maladies chroniques et en innovation pratique.

Grâce au généreux soutien de la collectivité, nous continuons d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères.

Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, consultez le site Web fondationho.ca.

1ER SEPTEMBRE 2020, OTTAWA, ON – Vous pensiez que L’Hôpital d’Ottawa reporterait le Déjeuner annuel du PDG à cause de la COVID-19? Détrompez-vous! La Fondation de l’Hôpital a annoncé aujourd’hui que son activité de financement phare sort de nouveau des sentiers battus. Pour la première fois depuis son lancement en 2001, l’activité annuelle d’une heure aura lieu le mardi 29 septembre, de 8 h à 9 h, en une formule virtuelle avant-gardiste inspirée de la rencontre traditionnelle en personne.

FAITS SAILLANTS

  • L’activité a lieu cette année en formule virtuelle, le mardi 29 septembre, de 8 h à 9 h.
  • Depuis 2001, le Déjeuner annuel du PDG de L’Hôpital d’Ottawa a permis d’amasser près de 12 M$ afin de financer des recherches, des installations, de l’équipement et des outils qui sont à la fine pointe de la technologie et qui améliorent les soins aux patients.
  • Le Déjeuner du PDG réunit pendant une heure des conférenciers, des chercheurs de première ligne en santé, des patients dont la vie a été sauvée et plus de 500 alliés dévoués dans l’objectif de recueillir des fonds essentiels pour L’Hôpital d’Ottawa.

La COVID-19 a interrompu les activités de financement en personne, mais il est toujours nécessaire d’amasser des fonds pour soutenir la recherche et les soins aux patients. La pandémie a même amplifié les besoins.

Tel que le veut la tradition, l’activité consistera à mettre en lumière certaines des histoires les plus incroyables, inspirantes et marquées par l’espoir et la compassion, en compagnie de plus de 500 alliés dévoués, dont le commanditaire principal Doherty and Associates

« Nous ne pouvons pas nous réunir dans la même salle, mais nous pouvons toujours nous rassembler en ligne en tant que communauté pour soutenir cette importante cause », affirme Tim Kluke, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. « Ne vous méprenez pas, il ne s’agira absolument pas d’une vidéoconférence ordinaire. Nous utilisons une technologie de pointe pour que l’activité soit la meilleure solution de remplacement d’une rencontre en personne. Le Déjeuner du PDG est un volet extrêmement important de notre portefeuille d’activités de financement chaque année. Nous n’avons ménagé aucun effort pour élaborer un programme dynamique incluant des conférenciers, des annonces inédites et quelques surprises pour poursuivre dans le même esprit novateur caractéristique du Déjeuner du PDG. »

Le Déjeuner du PDG donnera à Cameron Love, le nouveau président-directeur général de L’Hôpital d’Ottawa, l’occasion de faire son premier discours officiel aux côtés d’autres conférenciers et d’anciens patients, dont Stuntman Stu, qui a récemment reçu une seconde greffe de moelle osseuse à L’Hôpital d’Ottawa pour lutter contre la leucémie.

Cette activité marquante a permis d’amasser près de 12 M$ ces 18 dernières années afin de soutenir les soins de santé à Ottawa. En 2018 seulement, plus de 800 000 $ a été reçu en un seul matin inspirant. Il est possible de donner en ligne de multiples façons : don mensuel, engagement pluriannuel ou contribution ponctuelle pour soutenir L’Hôpital d’Ottawa.

Le Déjeuner du PDG en appui à L’Hôpital d’Ottawa aura lieu le mardi 29 septembre, de 8 h à 9 h. Pour réserver une place ou devenir ambassadeur, rendez-vous à ohfoundation.ca/presidents-breakfast-2020.

Au sujet de L’Hôpital d’Ottawa

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada et le troisième employeur en importance dans sa région. Inspirés par la recherche et guidés par la compassion, son personnel de soutien, ses chercheurs, ses infirmières, ses médecins et ses bénévoles assurent l’excellence des soins et persévèrent à trouver des solutions aux défis les plus complexes en santé.

Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital attire sur ses nombreux campus des esprits scientifiques parmi les plus influents au monde. L’enseignement et la recherche sont au cœur de nos activités. Nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde.

Nous sommes le centre régional de traumatologie de l’Est ontarien et nos soins nous ont valu l’agrément avec mention d’honneur, reconnaissance la plus prestigieuse d’Agrément Canada. Nos programmes de recherche novateurs nous placent à l’avant-garde des progrès scientifiques mondiaux en thérapeutique anticancéreuse, en traitement de maladies chroniques, en épidémiologie clinique, en neurosciences, en médecine régénératrice et en innovation pratique.

Grâce au généreux soutien financier de la collectivité, nous continuons d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères.

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Pour connaître la suite de l’histoire de Meagan et savoir comment se porte la famille, cliquer ici.

À seulement 28 semaines de grossesse au cœur de la pandémie de COVID19, Meagan Ann Gordon a été admise à l’hôpital à cause d’un placenta previa. Seule et loin de son mari et de sa fille, elle a entamé de façon impromptue un cheminement où elle a dû faire preuve de résilience et d’optimisme pendant qu’elle recevait des soins empreints de compassion en pleine période d’incertitudes.

À seulement 28 semaines de grossesse au cœur de la pandémie de COVID19, Meagan Ann Gordon a été admise à l’hôpital à cause d’un placenta previa. Seule et loin de son mari et de sa fille, elle a entamé de façon impromptue un cheminement où elle a dû faire preuve de résilience et d’optimisme pendant qu’elle recevait des soins empreints de compassion en pleine période d’incertitudes.

Le début d’un cheminement hors du commun

Meagan's Ultrasound

Enceinte de quelques semaines, Meagan Ann Gordon s’est rendue à sa première échographie. À l’extérieur de la ville, son mari, Kyle Gordon, ne pouvait pas l’accompagner. Ayant déjà mené à terme une fille en parfaite santé, Maeve, Meagan se sentait en confiance de se rendre seule à ce rendez-vous. Après tout, qu’est-ce qui pouvait être si différent cette fois?

L’examen a toutefois révélé une heureuse surprise des plus inattendues – des jumeaux! C’était le début des nombreux rebondissements qu’allait vivre Meagan tout au long de sa grossesse, y compris l’arrivée d’un nouveau coronavirus qui allait changer notre façon de vivre d’une façon inimaginable auparavant.

Enceinte de jumeaux

La grossesse s’accompagne de tant d’attentes et d’émotions. Lorsque Meagan a découvert qu’elle allait avoir des jumeaux, elle a été transportée de joie. Outre les nausées typiques et de légers malaises, sa grossesse se déroulait bien, du moins jusqu’à la moitié du second trimestre. Son médecin a alors constaté que son placenta, qui alimentait les deux bébés, bloquait son col de l’utérus – ce qu’on appelle un placenta previa. Ce problème peut provoquer des saignements importants tout au long de la grossesse, ce qui est arrivé dans le cas de Meagan. Elle a fait plusieurs hémorragies qui l’ont obligée à passer des nuits à l’hôpital pour que les médecins puissent surveiller sa santé et celle de ses bébés. À seulement 28 semaines de grossesse, le 22 avril 2020, elle a eu un saignement tellement important qu’elle a dû appeler une ambulance. Elle a été de nouveau admise à l’hôpital et son équipe de soins a estimé qu’elle devait y rester jusqu’à l’accouchement.

Megan Gordon's sidewalk message
Le jour de la fête des Mères, Kyle et sa fille Maeve ont été de l’autre côté de la fenêtre de la chambre de Meagan pour la voir et lui laisser un doux message lui rappelant à quel point ils l’aiment.

Meagan est demeurée confinée dans sa chambre d’hôpital loin de son mari et de sa fille de trois ans, Maeve, pendant cinq longues semaines. À cause de la pandémie de COVID 19, L’Hôpital d’Ottawa, à l’instar de bien des hôpitaux dans le monde entier, a dû restreindre les visites, ce qui a empêché Meagan d’avoir des visiteurs ou de pouvoir quitter son unité pour voir des proches. Elle n’a pas pu jouir des petits moments de plaisir habituels à cette étape de la grossesse, comme une fête prénatale avec la famille et les amis ou la décoration de la future chambre de ses jumeaux.

« Être loin de mon mari et de ma fille a été vraiment difficile, affirme Meagan. Mais je n’étais pas seule. J’étais avec mes fils et je faisais ce qui était le mieux pour eux et leur santé. Les infirmières prenaient aussi très bien soin de moi. Elles comprenaient à quel point il était difficile d’être éloignée de ma famille, surtout le jour de la fête des Mères. Elles ont fait preuve d’une gentillesse et d’un soutien extraordinaire. »

Tout au long de son séjour, les infirmières ont traité Meagan davantage comme une amie qu’une patiente, ce qui lui a apporté du réconfort à une période où elle était si isolée de ses amis et de sa famille. « Elles venaient me voir même si elles n’étaient pas affectées à mes soins. Elles me racontaient ce qui se passait dans leur vie à l’extérieur de l’hôpital et elles ont fait la connaissance de ma famille par FaceTime. Elles m’ont même apporté des beignes et du café. Ce qui est le plus extraordinaire ce n’est pas tant ce qu’elles ont fait, mais comment elles m’ont fait sentir », explique Meagan.

Arrivée de la COVID-19

La pandémie de COVID‑19 a complètement changé la façon de prendre soin des patients au pays et ailleurs dans le monde. Plus de 1 700 personnes ont reçu un diagnostic de la COVID‑19 à Ottawa, dont bon nombre ont été traitées à L’Hôpital d’Ottawa. C’est pourquoi même les plans de naissance les plus soigneusement planifiés doivent être adaptés.

Comme le placenta de Meagan bloquait toujours son col de l’utérus, l’équipe de soins a planifié une césarienne à la 34e semaine de grossesse afin d’éviter le déclenchement naturel du travail. Ses fils devaient voir le jour le 3 juin 2020, mais ils ont décidé autrement. À 2 h du matin le 25 mai 2020, Meagan a perdu ses eaux. Son mari est arrivé à l’hôpital juste à temps pour la voir quelques instants avant que Teddy et Rowan naissent par césarienne. « J’étais vraiment soulagée de le voir avant d’entrer en salle d’opération », confie Megan.

Avant ce moment, Kyle avait seulement vu le ventre de Meagan s’arrondir par FaceTime. Lorsqu’il est entré dans la chambre et a enfin pu la voir en personne, il l’a serrée tendrement contre lui avant de mettre ses mains sur son ventre. Il a alors été envahi de fierté et de fébrilité. Il était stupéfait de voir à quel point son ventre avait grossi depuis la dernière fois qu’il l’avait vu en avril. Megan se souvient de leur dernière étreinte avant l’entrée en salle d’opération. L’un des jumeaux lui a donné un coup dans la poitrine. « Ce fut un moment important pour nous parce que nous avions souvent parlé qu’il ne pourrait peut-être plus sentir les jumeaux bouger dans mon ventre parce que j’allais rester à l’hôpital jusqu’à l’accouchement », poursuit Megan.

Meagan with Teddy and Rowan
Meagan Gordon avec Teddy et Rowan.

Compte tenu des protocoles établis pour protéger les patients et le personnel de la COVID‑19, Kyle n’a pas pu entrer dans la salle d’opération pendant l’accouchement. Il était toutefois à ses côtés par FaceTime pour la soutenir à chacune des étapes. « Ce fut vraiment une expérience très unique. J’étais heureux de pouvoir voir Meagan, de lui parler et de vivre l’accouchement de son point de vue en temps réel. Je n’arrêtais pas de lui dire à quel point elle était forte… Et j’ai pu entendre les garçons pleurer pour la première fois par FaceTime », ajoute Kyle. « C’était à la hauteur de nos attentes compte tenu des circonstances ».

L’équipe d’infirmières et de médecins a même pris des photos et des vidéos du premier souffle de Teddy et de Rowan. Les bébés ont ensuite été amenés à l’Unité de soins intensifs néonataux. Pendant que Meagan se rétablissait, Kyle a pu voir les garçons et en savoir plus sur leur santé. Il est ensuite retourné auprès de Meagan, où ils ont parlé de l’accouchement et du fait que la vie avait changé vraiment rapidement. Quelques heures plus tard, Meagan a pu quitter la salle de réveil et rendre visite à ses garçons pour la première fois. « C’était le début du nouveau chapitre de notre aventure : les soins intensifs », s’exclame Megan.

Unité de soins intensifs néonataux

Même si les jumeaux étaient en santé et prenaient du poids avant la césarienne prévue à la 33e semaine – ils avaient la grosseur d’une pomme de laitue ‒ Meagan savait qu’ils naitraient avant terme et qu’ils devraient séjourner à l’Unité de soins intensifs néonataux (USIN) jusqu’à ce qu’ils soient assez forts pour rentrer à la maison en toute sécurité.

Teddy et Rowan sont demeurés à l’USIN du Campus Général les trois premiers jours. Kyle a pu rester avec Meagan pendant qu’elle se rétablissait à la suite de la césarienne, ce qui leur a permis de rendre souvent visite à leurs fils. Ils apprenaient graduellement à prendre soin de leurs bébés prématurés, qui pesaient seulement 5 livres et 2 onces à la naissance, notamment à les laver et à changer leurs couches. « Le personnel était très accueillant, nous renseignait beaucoup sur l’évolution des bébés et nous incluait vraiment dans les soins, qui étaient différents des soins à notre fille née à terme, précise Meagan. Je me suis sentie vraiment soutenue. »

Enfin à la maison

Après un séjour de deux semaines à l’USIN, Teddy et Rowan étaient suffisamment en santé et forts pour rentrer à la maison et enfin rencontrer leur grande sœur. « Nous nous sommes très bien adaptés à notre nouvelle famille de cinq personnes », termine Meagan.

« Nous sommes vraiment reconnaissants des soins incroyables que notre famille a reçus. Chaque membre de l’équipe a tellement fait preuve de compassion et de gentillesse. Même si les circonstances étaient difficiles, je garderai un bon souvenir de l’expérience. » ‒ Meagan Ann Gordon

Elle sera toujours reconnaissante des soins qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa, notamment de son médecin, la Dre Karen Fung-Kee-Fung, spécialisée en médecine foeto-maternelle, de la Dre Samaan Werlang, qui a mis au monde les garçons, ainsi que de chaque infirmière qui a pris soin d’elle et des bébés.

Près d’un an plus tard

Teddy et Rowan Gordon
Teddy et Rowan.

Les jumeaux Rowan et Teddy ont presque 10 mois, et le congé de maternité de Meagan – à l’instar de sa grossesse – ne se déroule pas comme elle l’avait imaginé.

Les journées d’hiver en période de pandémie mondiale semblent parfois longues et répétitives, mais les occasions de se réjouir ne manquent pas. Si les garçons sont identiques, leurs personnalités sont très différentes, selon leur mère : « Rowan rit et papote beaucoup, tandis que Teddy est tout doux et affectueux. Le premier mot de Rowan était “dada”, alors je travaille fort pour que celui de Teddy soit “mama”. Leur grande sœur Maeve montre énormément d’amour et nous aide beaucoup. »

En tant que vice-présidente du conseil d’administration des Services aux victimes d’Ottawa (SVO), Meagan était une contributrice tout indiquée pour l’étude menée par le groupe de recherche OMNI, puisqu’elle vise la violence sexuelle et fondée sur le genre, particulièrement chez les personnes enceintes et en post-partum. Plus récemment, le groupe s’intéresse à la façon dont les restrictions liées à la COVID-19 modifient l’accès aux soins des victimes.

Selon Meagan, l’invitation à participer est venue au bon moment. « Honnêtement, c’est comme si les astres s’étaient alignés. Ils cherchaient quelqu’un qui avait été un patient au moment où moi je l’étais. Je peux parler du point de vue du patient, en plus d’apporter l’expérience découlant de mon travail avec les SVO. J’ai aussi déjà fait de la recherche, alors je leur convenais bien. » L’Hôpital d’Ottawa est un chef de file de la mobilisation des patients, comme Meagan, dans les projets de recherche.

Écoutez Pulse Podcast, où Meagan Gordon révèle ce que c’est que d’être enceinte de jumeaux pendant la pandémie COVID-19.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Ayant consacré sa vie à se rendre au chevet de personnes malades, le Père Alex Michalopulos se sent mieux placé que jamais pour comprendre les craintes que d’autres ont éprouvées, après avoir reçu lui-même un diagnostic de COVID-19 en avril. Aujourd’hui rétabli, le Père Michalopulos affirme que l’expérience lui a été une véritable prise de conscience et il est reconnaissant pour les soins empreints de compassion qu’il a reçus.

Son état se détériore

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Le Père Michalopulos avec sa femme et ses trois filles.

Le prêtre orthodoxe grec ne se sentait pas bien à la fin mars, période intense pour sa communauté ecclésiale. Le 5 avril, il recevait un diagnostic de COVID-19 et s’était isolé à domicile. Son état a toutefois empiré, lui causant des maux de tête intenses et une toux qui s’aggravait, ce qui a provoqué de la fièvre et des troubles respiratoires. Il a été hospitalisé au Campus Général de L’Hôpital d’Ottawa le 9 avril.

Vu la gravité de son état, il a fallu discuter sans tarder de questions sérieuses. « On a parlé du respirateur dont j’allais peut-être avoir besoin. On a aussi discuté de l’ordonnance de ne pas réanimer et de la manière d’aborder cette question avec ma famille », se souvient le Père Michalopulos.

L’homme de 61 ans a été transféré de l’Urgence à une unité où une équipe spécialisée l’a soigné. « J’avais très peur. Je n’avais aucune idée du dénouement. Médecins et infirmières entraient revêtus de leur équipement de protection individuelle, comme dans les films. Difficulté à respirer, toux sans arrêt, maux de tête – si intenses par moment que je voulais mourir. »

Des soins extraordinaires

Dr. Samantha Halman
La Dre Samantha Halman (à gauche) aide les patients à rester en contact avec leur famille grâce à la technologie.

Le Père Michalopulos se remémore la peur qu’il a éprouvée pendant son combat pour rester en vie, mais il est aussi reconnaissant de ne pas avoir eu besoin d’un respirateur en fin de compte. Il est aussi reconnaissant pour chaque personne qui a aidé à le soigner pendant son séjour à L’Hôpital d’Ottawa. « Les médecins, les infirmières et les membres du personnel d’entretien ménager ont fait un travail formidable. Je leur lève tous mon chapeau. »

Il n’a pas été facile d’être si malade sans avoir sa femme et ses filles à son chevet. Comme les visites étaient restreintes pour protéger les patients et le personnel, il pouvait uniquement communiquer avec sa famille par téléphone. Il ajoute que l’équipe de soins l’a mis à l’aise lorsqu’il a ressenti les douleurs les plus intenses.

« Tous ces professionnels de la santé étaient si attentionnés. C’était rassurant de savoir que j’étais en bonnes mains. Ils me mettaient à l’aise. » Père Alex Michalopulos

La Dre Samantha Halman, spécialiste en médecine interne générale, soigne des patients atteints de la COVID-19 depuis l’arrivée du virus en mars. Elle explique que pour des patients comme le Père Michalopulos, son équipe médicale a joué un double rôle.

« Traiter les patients atteints de la COVID-19 ne se limitait pas toujours à des soins médicaux. Parfois, il s’agissait tout simplement de rester cinq minutes de plus au chevet du patient. Il était important pour les patients de savoir qu’à nos yeux, ils n’étaient pas uniquement des patients, mais bien des personnes. » ‒ Dre Samantha Halman

Il est parfois difficile de travailler en première ligne en cette période sans précédent. La Dre Halman n’a jamais imaginé vivre quelque chose de pareil, mais elle est fière des efforts de ses collègues à L’Hôpital d’Ottawa. « Cette pandémie illustre bien ce qui nous a motivés à faire carrière dans le domaine de la santé : nous voulons aider les gens. »

Le Père Michalopulos s’est tiré d’affaire grâce aux soins empreints de compassion qu’il a reçus et à sa foi. Il reconnaît que l’expérience lui a été une véritable prise de conscience. Il avait déjà eu une chirurgie mineure, mais ce n’est qu’une fois son diagnostic de COVID-19 confirmé et après avoir reçu des soins extraordinaires qu’il a compris à quel point il a de la chance d’avoir accès ici même à des soins de santé d’un tel calibre. « J’étais si reconnaissant pour tous leurs soins; j’ai fait livrer de la pizza pour le personnel lorsque j’ai quitté l’hôpital. »

Heureux de se rétablir

Le Père Michalopulos a obtenu son congé de l’hôpital le 19 avril, jour de la Pâque orthodoxe grecque. Il ne pourrait pas être plus reconnaissant d’être sur le chemin du rétablissement aujourd’hui. « Pour les fois où les médecins ou les infirmières sont venus me voir, pour les fois où j’ai été rassuré, je suis reconnaissant d’avoir été bien soigné avec amour et respect pour la vie humaine. »

Les larmes aux yeux, il se ressaisit avant d’affirmer que parfois, il est bon de se retrouver de l’autre côté, de ressentir ce que d’autres vivent. « J’ai maintenant beaucoup plus de respect pour les professionnels de la santé. J’en ai toujours eu, mais cette fois, cela a atteint un autre niveau. Ils étaient là pour moi.

Fr. Michalopulos in Church
Le Père Michalopulos à l’église orthodoxe grecque

« Ils m’ont tenu la main. Ils ont fait preuve de compassion. Ils ont montré beaucoup de respect et d’amour. Je leur serai éternellement reconnaissant. » ‒ Père Alex Michalopulos

Les petites attentions particulières et les soins reçus de parfaits étrangers ont aidé le Père Michalopulos à trouver la force de retourner chez lui auprès de la famille qu’il aime, et éventuellement, dans sa paroisse.

« Je me souviendrai toujours d’avoir été bien traité par des étrangers. Je les admire et je prierai toujours pour eux. »

État de la recherche

Des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa dirigent plus de 60 projets de recherche appuyant les efforts mondiaux pour trouver de meilleures façons de traiter et de prévenir la COVID-19. Plusieurs de ces projets sont financés par le Fonds d’urgence COVID-19, notamment celui dirigé par les Dres Sara J. Abdallah et Juthaporn Cowan. Leur étude examine les effets à long terme du virus. Elles consulteront les patients participants trois mois, six mois et 12 mois après l’infection initiale. L’étude comprendra des cas d’infection légère, modérée et grave et tiendra compte du recours aux ressources de santé comme les visites à l’Urgence, les hospitalisations et les médicaments utilisés par les survivants. Les résultats aideront à améliorer les soins offerts aux survivants de la COVID-19 et à optimiser l’utilisation des ressources de santé.

Le Père Michalopulos a accepté de participer à l’étude. « J’ai pensé utile d’aider les chercheurs à comprendre les effets, y compris à long terme, du virus par la collecte de données qui donneront lieu à la création d’un vaccin ou d’un remède. »

Il est reconnaissant d’avoir survécu au virus et sa participation à l’étude est une façon de montrer sa reconnaissance pour les soins qu’il a reçus en aidant d’autres personnes. « Je participe parce que je trouve important d’ajouter mes résultats aux données utilisées pour faire progresser la lutte contre ce virus contagieux et agressif qui a bouleversé toutes les sociétés du monde. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

En cette période de pandémie mondiale où la population est appelée à rester chez elle pour ralentir la propagation de la COVID-19, bien des gens cherchent des façons de faire un peu de bien. Ils veulent donner un coup de main. Certains optent pour la philanthropie parce qu’ils se sentent ainsi proactifs alors que presque tout le reste semble incertain ou hors de leur contrôle.

Des personnes, des groupes et des entreprises prennent tous l’initiative d’aider nos héros en première ligne. Ils donnent de l’argent, de l’équipement, de leur temps et de la nourriture – après tout, nous sommes tous concernés. Ils soutiennent généreusement L’Hôpital d’Ottawa et espèrent en même temps inspirer d’autres personnes à vivre aussi la joie de donner.

« Si nous pouvons faire quelque chose pour aider notre hôpital, je veux contribuer. » – George Hanna, Gabriel Pizza

« En période d’urgence et de stress, la priorité absolue est d’aider les personnes qui assurent les services en première ligne au cœur de cette crise et L’Hôpital d’Ottawa est prioritaire. » – Phil Downey

Gavin Murphy, donateur militant, envoie un message à la collectivité

La pandémie de COVID-19 a sensibilisé davantage la population au rôle vital que jouent les travailleurs de la santé de première ligne. C’est plus évident que jamais selon Gavin Murphy, donateur local. « Je n’ose pas imaginer où nous serions rendus sans eux en ce moment. Le système de santé est entré en territoire inconnu à cause de la COVID-19 et le besoin de soutien est plus important que jamais. »

Donateur militant, Gavin a prêché par l’exemple l’an dernier en donnant 500 000 $ à L’Hôpital d’Ottawa. Il demeure fidèle à son engagement de maintenir un système de santé public de calibre mondial dans notre ville. Gavin ne se contentera de rien de moins et pense que cela devrait être ainsi pour quiconque dans notre collectivité. Cet objectif a toutefois un coût qui ne peut pas être assumé entièrement par le gouvernement.

Son message est catégorique : chaque dollar compte. « Il y a environ un million de personnes à Ottawa. Même si chacune d’entre elles ne peut donner que quelques dollars, le tout mis ensemble fera une énorme différence. C’est la réalité et nous devons en tenir compte. Nous ne pouvons pas compter seulement sur le gouvernement, qui a d’autres intérêts tout aussi valables à prendre en considération, pour soutenir notre hôpital. »

S’il doit se faire messager pour encourager les citoyens à soutenir l’Hôpital, il portera le chapeau avec fierté. « L’Hôpital pourra maintenir son rôle de chef de file des établissements de santé et de recherche financés par des fonds publics seulement si les gens qui peuvent donner font un don – petit ou grand. »

Jason Zhang et la communauté chinoise d’Ottawa apportent un soutien inespéré

Jason Zhang se rappelle d’avoir suivi l’évolution de la COVID-19 en Chine, son pays natal. Lui et ses amis ont exprimé leur soutien immédiatement. Lorsque la COVID-19 est arrivée à Ottawa, sa ville d’adoption, il savait qu’il devait agir. « C’est notre hôpital. C’est notre collectivité », estime Jason.

Jason, fondateur et rédacteur-en-chef du Health Times, un journal destiné à la communauté chinoise et publié à Ottawa, à Toronto, à Vancouver et à Montréal, a décidé de solliciter son réseau afin d’amasser 60 000 $ pour le Fonds d’urgence COVID-19, qui est notamment utilisé pour acheter des articles essentiels comme des respirateurs et de l’équipement de protection individuelle. Jason ne s’attendait toutefois pas à obtenir un soutien aussi généreux. « Nous avons déjà amassé plus de 100 000 $! »

En fait, Jason et d’autres membres de la communauté chinoise d’Ottawa, dont 43 associations, ont été ébahis d’atteindre leur objectif initial de financement en seulement quatre jours. Ils étaient ravis de redonner et d’aider à veiller à ce que L’Hôpital d’Ottawa dispose de l’équipement requis pour donner des soins aux patients pendant la pandémie.

Au total, ils ont amassé un peu plus du double de l’objectif initial, soit 123 000 $.

Michelle Gleeson fait un don inspiré par des soins empreints de compassion

Les familles vivent des moments difficiles, en particulier celles qui ne peuvent pas communiquer avec leurs parents âgés comme celle de Michelle Gleeson. Son père vit dans un foyer pour personnes âgées situé tout près, mais elle ne peut pas le visiter à cause des restrictions imposées en raison de la pandémie de COVID-19. Elle lui parle donc par téléphone tous les jours.

Elle a appris le 2 avril dernier que l’état de santé de son père, qui a 91 ans et est atteint de la maladie de Parkinson, s’était détérioré et qu’il devait aller à l’Urgence du Campus Civic de L’Hôpial d’Ottawa. La nouvelle l’a ébranlée, car elle savait qu’elle ne pourrait pas être à ses côtés. Elle a toutefois rapidement su qu’il était en bonnes mains.

« J’ai parlé avec une infirmière qui s’occupe de mon père, qui a transféré mon appel directement à son médecin, la Dre Alena Spacek. L’intégration des services et des soins a été phénoménale parce que le personnel pouvait voir les renseignements sur ses rendez-vous médicaux précédents. Je ne pouvais pas être là pour tout expliquer, mais le médecin avait accès aux renseignements médicaux en quelques clics », explique Michelle.

Bien que Michelle n’ait pas pu être témoin des soins empreints de compassion que son père recevait, elle a perçu le niveau de soins dans la voix rassurante de la Dre Spacek. Elle l’a appelée deux fois pour la renseigner sur l’état de son père, lui préciser qu’il allait se rétablir et lui dire à quel moment il pourrait rentrer chez lui.

Elle était tellement reconnaissante et soulagée qu’elle a décidé de faire un don à L’Hôpital d’Ottawa pour dire merci. « Pour remercier la personne qui l’a enveloppé d’une couverture lorsqu’il avait froid, celle qui lui a donné une gorgée d’eau et celle qui l’a amené passer des tests, je tenais à faire un don », affirme Michelle.

Michelle ne pouvait pas venir à l’hôpital pendant cette période difficile à cause des restrictions sur les visites, mais l’équipe de soins lui a transmis l’information. Elle savait donc que son père était en bonnes mains. « Quand c’est arrivé, j’ai prié pour que le personnel soit gentil et attentionné avec lui. J’ai pleuré en attendant d’avoir des nouvelles. Quand j’ai parlé à l’infirmière, j’ai décelé la gentillesse dans sa voix. Il était au bon endroit et recevait les bons soins. Ce sont des gens de cœur qui sont attentionnés. »

Profondément enraciné dans notre collectivité, Phil Downey est toujours prêt à donner

Phil Downey et sa famille ont noué des liens profonds avec L’Hôpital d’Ottawa qui remontent au début des années 1940 quand sa mère, infirmière autorisée, a fait sa formation à l’Hôpital Civic. Phil appuie généreusement l’Hôpital depuis longtemps et est toujours fier de redonner – en particulier maintenant.

« Les personnes généreuses demeurent généreuses. En période d’urgence et de stress, la priorité absolue est d’aider les personnes qui assurent les services en première ligne au cœur de cette crise et L’Hôpital d’Ottawa est prioritaire », affirme Phil.

Phil s’est généreusement engagé à amasser 250 000 $ pour le Fond d’urgence COVID-19. Il croit que chacun peut trouver une façon d’aider les travailleurs de première ligne même en cette période difficile pour bien des familles.

« Prendre quelques minutes pour réfléchir à un petit geste à poser pour aider d’autres personnes procure un sentiment de bien-être. Un don à L’Hôpital d’Ottawa aide non seulement les travailleurs de première ligne et toute l’équipe de l’Hôpital, mais aussi le donateur lui-même en réduisant un peu son stress », poursuit Phil.

George Hanna : Gabriel Pizza est là pour soutenir l’Hôpital

La femme de George Hanna, Malake Hanna, a eu trois grossesses à risque élevé depuis 2004 et a reçu des soins à L’Hôpital d’Ottawa. Après ces expériences, George a dit un jour à son personnel : « Si nous pouvons faire quelque chose pour aider notre hôpital, je veux contribuer. » C’est ainsi que Gabriel Pizza a commencé à redonner pour dire merci.

Son généreux soutien est demeuré indéfectible depuis, même pendant la pandémie de COVID-19, à l’égard des travailleurs de première ligne. « J’ai l’honneur et le plaisir de redonner. Peu importe le nombre de pizzas livrées ou le geste en guise de remerciement, ce n’est rien à côté de ce qu’ils endurent en ce moment et de ce qu’ils ont à gérer », affirme George.

Le président-directeur général de Gabriel Pizza et son équipe ont livré des pizzas au Centre d’évaluation pour la COVID-19, en plus de faire des dons à l’Urgence de chacun des campus Civic et Général. C’est la façon de Gabriel Pizza de dire merci. « Le principal objectif est d’envoyer des pizzas pour les remercier et les faire sourire. Nous sommes tous solidaires et nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour aider – envoyer des pizzas est notre façon de dire merci », poursuit George.

« Si nous pouvons faire quelque chose pour aider notre hôpital, je veux contribuer », répète George, après une courte pause.

Hélène Chevalier : son devoir de donner

À l’instar d’Hélène Chevalier, bien des gens confinés chez eux ces temps-ci ressentent une certaine frustration même s’ils savent très bien que rester à la maison est la meilleure chose à faire.

Hélène a toutefois constaté qu’elle devait faire plus que simplement rester à la maison. « J’estime qu’il est de mon devoir de contribuer au Fonds d’urgence COVID-19 de L’Hôpital d’Ottawa et, ainsi, de faire partie de la solution », précise-t-elle.

Hélène admire vraiment le travail accompli par le personnel de notre hôpital. « Les employés de L’Hôpital d’Ottawa font preuve de sollicitude, de dévouement et de professionnalisme pour sauver la vie de gens et trouver une solution à long terme à la pandémie », affirme-t-elle.

« Ce faisant, poursuit-elle, ils risquent leur propre vie, s’inquiètent pour leurs proches et, pourtant, ils maintiennent le cap. C’est donc pour eux que je contribue au Fonds d’urgence. »

Ryan Carey mise sur la musique pour soutenir L’Hôpital d’Ottawa

La musique a toujours fait partie de la vie de Ryan Carey. Il adore jouer de la guitare. Il le fait d’ailleurs plus souvent qu’à l’habitude, ces derniers temps, parce qu’il reste à la maison comme tant de gens.

Ryan travaille à l’entrepôt des appareils mobiles du Service de la technologie de l’information de L’Hôpital d’Ottawa. Il a récemment publié dans les médias sociaux des vidéos de chansons qu’il interprète chez lui. Du jour au lendemain, cela l’a amené à planifier un événement en ligne. « Tout s’est fait rapidement. J’ai commencé à recevoir des demandes de chansons dans les médias sociaux. Je les enregistrais, puis je les publiais. Une personne m’a ensuite suggéré de faire un spectacle en direct. Voilà donc la façon dont l’activité de financement a vu le jour. »

Lui et sa femme, Teri Wellon, travailleuse de la santé de première ligne dans notre collectivité, planifiaient l’événement lorsqu’ils ont eu l’idée de le jumeler à une activité de financement. « J’ai bien sûr d’abord pensé à L’Hôpital d’Ottawa », affirme Ryan.

Le samedi 25 avril, Ryan s’est produit en direct en ligne devant des gens de la Colombie-Britannique jusqu’à Terre-Neuve-et-Labrador. Comme énormément de membres de sa famille et d’amis de Terre-Neuve, sa province natale, étaient à l’écoute, on peut dire que ce fut en quelque sorte une fête de cuisine dans les règles de la pandémie de COVID-19.
Au moment fort du spectacle, 140 personnes étaient à l’écoute et les dons entraient. « J’étais époustouflé. Je m’attendais à amasser quelques dollars. Je ne pensais pas recueillir un tel montant. J’ai amassé 1 105 $ et j’ai fait un don de 95 $ pour arrondir le montant à 1 200 $ », explique Ryan.

Le montant amassé pour soutenir ses collègues à L’Hôpital d’Ottawa lui donne le sentiment du devoir accompli. « C’est très gratifiant. C’est formidable d’aider mon milieu de travail, où on fait tant de bien aux gens. »

Jason Cameron rallie son équipe à la Commission canadienne de sûreté nucléaire d’une façon unique

Travailler à partir de la maison loin des collègues peut être difficile pour certaines personnes, surtout pendant une pandémie.

Jason Cameron, vice-président et chef des communications à la Commission canadienne de sûreté nucléaire, voulait poser un geste positif pour rallier et encourager son équipe de 85 personnes tout en redonnant à la collectivité. Il tenait tout particulièrement à soutenir le Fonds d’urgence COVID19 de L’Hôpital d’Ottawa.

Le 8 mai, il a réuni son équipe par l’application Zoom. Ce ne fut pas une réunion ordinaire. La majorité de ses collègues, dont luimême, avaient décidé de se déguiser en leur personnage préféré. À l’écran, ils ont ainsi pu voir une panoplie de personnages, dont le capitaine Crochet, Winnie l’ourson et Harry Potter. Bien que les costumes visaient à détendre l’atmosphère, l’équipe a écouté attentivement le Dr Kwadwo Kyeremanteng, médecin spécialisé en soins intensifs et palliatifs à L’Hôpital d’Ottawa, parler de son expérience en première ligne.

« En cette période de craintes et de dangers causés par la pandémie, mon équipe a apprécié la visite virtuelle de L’Hôpital d’Ottawa. Son personnel médical est motivé à travailler, sort des sentiers battus pour créer des traitements contre la COVID19 financés par l’Hôpital et la collectivité, en plus d’être si reconnaissant envers notre engagement de rester à la maison », explique M. Cameron.

C’est le récit touchant de l’expérience du Dr Kyeremanteng de la prestation de soins pendant la pandémie de COVID19 qui les a inspirés à donner. « En tant qu’agents de l’État, nous étions honorés d’amasser des fonds tout en ayant du plaisir à nous déguiser pour participer à la lutte contre la COVID19 », poursuit M. Cameron.

L’équipe a amassé plus de 1 735 $, soit plus du double de son objectif initial. Grâce à l’initiative d’équivalence de dons, le montant total s’est élevé à près de 3 500 $! Ce sont des dons comme celuici qui aident à financer des projets de soins et de recherche novateurs à L’Hôpital d’Ottawa.

Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

LE 29 AVRIL 2020, OTTAWA (Ont.) – Le Fonds d’urgence COVID-19 de L’Hôpital d’Ottawa a reçu un important coup de pouce grâce à la Fondation de la famille Nanji qui a offert de doubler les dons reçus jusqu’à concurrence de 100 000 $.

« La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa est profondément reconnaissante de l’appui de la Fondation de la famille Nanji et espère que ce geste de générosité inspirera d’autres personnes à donner », affirme Tim Kluke, PDG de la Fondation.

Le Fonds d’urgence COVID-19 viendra en aide aux patients et au personnel directement touchés par la pandémie de COVID-19. Ainsi, vos dons et les dons de contrepartie de la Fondation de la famille Nanji serviront :

  • au soutien des équipes de soins de première ligne
  • à l’achat d’équipement de protection spécialisé
  • à l’élaboration de traitements novateurs grâce à des technologies spécialisées de pointe
  • aux soins et au réconfort des patients
  • au soutien des scientifiques et des chercheurs travaillant à combattre la COVID-19.

Au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie, des histoires de générosité exceptionnelle émergent. Notre équipe de soins de première ligne doit s’adapter rapidement et les dons aideront à protéger le personnel et les patients. Ils appuieront également nos chercheurs qui participent à la lutte mondiale contre la COVID-19. La Fondation de la famille Nanji a contribué de façon importante à ces efforts collectifs par un don total de 1,6 M$ à 16 hôpitaux du Canada.

Nous sommes très reconnaissants de l’appui de la collectivité et nous remercions la famille Nanji pour son leadership inspirant.

À propos de L’Hôpital d’Ottawa

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada. Inspirés par la recherche et guidés par la compassion, son personnel de soutien, ses chercheurs, ses infirmières, ses médecins et ses bénévoles assurent l’excellence des soins et persévèrent à trouver des solutions aux défis les plus complexes en santé.

Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital attire sur ses nombreux campus des esprits scientifiques parmi les plus influents au monde. L’enseignement et la recherche sont au cœur de nos activités. Nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde.

Nous sommes le centre régional de traumatologie de l’Est ontarien et nos soins nous ont valu l’agrément avec mention d’honneur, reconnaissance la plus prestigieuse d’Agrément Canada. Nos programmes de recherche novateurs nous placent à l’avant-garde des progrès scientifiques mondiaux en thérapeutique anticancéreuse, en traitement de maladies chroniques, en épidémiologie clinique, en neurosciences, en médecine régénératrice et en innovation pratique.

Grâce au généreux soutien financier de la collectivité, nous continuons d’offrir des soins de calibre mondial avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères.

Pour en savoir plus sur L’Hôpital d’Ottawa, consultez le www.ohfoundation.ca.

Transformer l’adversité en gestes concrets – un couple de jeunes philanthropes donne au suivant 

Il est plutôt rare que des gens réagissent à une expérience difficile en choisissant d’améliorer la vie des autres, mais c’est exactement ce que HarleyFinkelstein et LindsayTaub, philanthropes et entrepreneurs locaux, ont choisi de faire. Et ils espèrent que leur histoire inspirera d’autres personnes à en faire autant. 

Complications inattendues 

En février2019, Lindsay a senti le travail commencer pour l’accouchement du deuxième enfant du couple. Harley et elle se sont rendus au Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa, fébriles à l’idée de faire enfin connaissance avec leur nouvel enfantMalheureusement, l’accouchement ne s’est pas passé comme ils l’espéraient. Après un travail et un accouchement relativement facile pour leur premier enfant en 2016, ils s’attendaient à vivre le même genre d’expérience. Cette fois, cependant, le travail a été extrêmement difficile et incroyablement douloureux. 

Lindsay a dû subir une césarienne d’urgence. Ce n’était pas ce que Lindsay et Harley avaient envisagé. L’idée d’une intervention chirurgicale leur inspirait une certaine crainte, tant pour la mère que pour l’enfant à naître. Heureusement, la naissance s’est bien déroulée, et la mère et l’enfant étaient toutes deux en bonne santé. 

Épuisés, submergés par les émotions après cette série d’événements inattendus, Lindsay et Harley avaient désespérément besoin de décompresser et de se reposer, tout un défi lorsqu’on partage une chambre avec trois autres patients, avec le vaetvient incessant des infirmières, des médecins et des visiteurs.

Découverte d’un besoin 

En tant que chef des opérations à Shopify, une multinationale canadienne de commerce électronique installée ici même à Ottawa, Harley a connu sa part de situations stressantes, mais même lui a trouvé l’expérience éprouvante. « Cela a été une expérience stressante, que nous n’avions pas du tout prévue », raconte Harley. 

En tant que jeunes parents en santé, Harley et Lindsay ont eu la chance d’avoir peu d’interactions avec l’hôpital. Il a fallu cette expérience difficile pour qu’Harley prenne conscience de ce que l’on éprouve quand on est l’être cher d’une personne qui a un problème de santé. Lindsay et son enfant recevaient d’excellents soins et il savait qu’elles étaient entre bonnes mains. Pourtant, il a perçu un besoin pour les familles de disposer d’un espace qui leur permettrait de vivre une meilleure expérience après la naissance d’un enfant. «Lindsay et moi avons ressenti un besoin et vu l’occasion de faire quelque chose à ce propos », explique Harley.

« Chacun de nous peut faire quelque chose pour améliorer la vie de quelqu’un d’autre, explique Harley. Selon moi, l’idée de donner au suivant est ce qui permet de créer des communautés vibrantes, prospères et bien administrées. Et il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir 60 ans et d’être retraité pour le faire, il faut commencer dès que possible. » – Harley Finkelstein

Construire une communauté en donnant au suivant 

Harley et Lindsay viennent tous deux de milieux modestes, mais ils s’inspirent volontiers de leurs enfances respectives et de l’importance qu’on accordait alors au temps passé ensemble. C’est ce qui a incité Lindsay à ouvrir son propre bar laitier appelé Sundae School afin d’offrir aux familles un endroit où discuter tout en dégustant une gâterie. 

Alors que la carrière de l’un et l’entreprise de l’autre se développaient, ils ont acquis la conviction que leur bonne fortune comportait la responsabilité de donner au suivant et d’aider les autres. Ils sont maintenant bien connus dans la région d’Ottawa, non seulement pour leur réussite en affaires, mais aussi en tant que philanthropes influents dans une communauté dynamique qui s’efforce d’améliorer la vie à Ottawa, notamment en contribuant à la construction du centre juif Finkelstein Chabad. 

« Être philanthrope ne se résume pas toujours à signer de gros chèques, déclare Harley. C’est aussi trouver quelqu’un qui vit une période difficile et chercher à lui faciliter la vie. Il n’est pas nécessaire de tout changer, mais en faisant graduellement don de temps et d’argent, vous pouvez atteindre des résultats spectaculaires, particulièrement si vous inspirez d’autres personnes à en faire autant.»

Mom and baby look into camera in kitchen
Bébé Zoé à la maison avec sa maman, Lindsay.

Transformer des circonstances difficiles en passant aux actes 

C’est exactement ce que Harley et Lindsay entendent faire. Avec un don à L’Hôpital d’Ottawa, ils espèrent inspirer les autres à redonner à leur communauté d’une manière significative pour eux. 

« Soutenir l’hôpital est une démarche très personnelle étant donné que c’est là que j’ai accouché et que j’ai reçu d’excellents soins médicaux, mais je voulais aussi contribuer à d’autres aspects des expériences que les gens y vivent. C’était vraiment important pour nous, explique Lindsay. Je voulais que nos filles voient que nous nous occupons non seulement de nos entreprises, mais que nous attachons aussi une grande importance à notre communauté et nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour y contribuer, et il y a tellement de manières de le faire. » 

« Nous sommes très attachés à notre communauté et nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour y contribuer, et il y a tellement de manières de le faire. » – Lindsay Taub

Dans l’espoir d’inspirer les autres 

En fin de compte, Harley et Lindsay sont persuadés qu’ils doivent prêcher par l’exemple, non seulement en étant des modèles pour leurs propres filles, mais en motivant d’autres personnes dans la communauté. 

« Chacun de nous peut faire quelque chose pour améliorer la vie de quelqu’un d’autre, explique Harley. Selon moi, l’idée qui consiste à donner au suivant est ce qui permet de créer des communautés vibrantes, prospères et bien administrées. Et il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir 60 ans et d’être retraité pour le faire, il faut commencer dès que possible. »


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

D’atroces douleurs à la poitrine avaient tiré Phyllis Holmes d’un profond sommeil. Un séjour aux urgences a permis de constater qu’elle souffrait d’une torsion de l’intestin grêle. Les médecins ont utilisé une technique inhabituelle qui consistait à laisser son abdomen ouvert pendant deux jours après l’opération, c’est pour cette raison que Phyllis est en vie aujourd’hui.

Le premier d’une longue série de miracles

Pendant 18 mois, Phyllis a ressenti de la douleur intermittente à la poitrine. Certains épisodes n’ont duré que quelques minutes alors que d’autres ont duré plusieurs heures. Incapable de mettre le doigt sur la cause de la douleur, le médecin de Phyllis a entrepris un processus d’élimination et l’a envoyée passer divers tests, dont un à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Lorsque les résultats ont révélé que ce n’était pas son cœur qui causait tout cet inconfort, les médecins ont demandé une tomodensitométrie dans l’espoir qu’elle fournisse certaines réponses.

Cependant, à peine quelques jours avant son rendez-vous, Phyllis s’est réveillée en sursaut dans d’atroces douleurs. Couché à côté d’elle, inquiet, se trouvait son mari, Brian Jackson, qui a insisté pour qu’ils se rendent à l’urgence. Les douleurs de Phyllis étaient toujours présentes lorsque le couple est arrivé au Campus général de L’Hôpital d’Ottawa. Reconnaissent leur gravité, le personnel d’admission a immédiatement envoyé Phyllis en salle d’examen.

Un diagnostic de vie en danger

Dr. Guillaume Martel and Phyllis Holmes embrace at The Ottawa Hospital.
Le Dr Guillaume Martel et Phyllis Holmes.

Après plusieurs tests, Phyllis a subi une tomodensitométrie. Les résultats ont montré que sa vie était en jeu.

En se remémorant son expérience, Phyllis raconte qu’elle n’a entendu qu’une seule chose : elle devait être opérée d’urgence. « C’est tout ce que j’ai entendu, dit Phyllis, nous devons vous opérer d’urgence sinon vous pourriez faire face à une situation qui mettrait votre vie en danger. »

La tomodensitométrie a révélé une petite torsion dans son intestin, qui a fait que ce dernier est devenu violet, presque noir sur toute sa longueur. « Tout son intestin grêle se nécrosait », dit le chirurgien de Phyllis, le Dr Guillaume Martel, « ce qui n’offre aucune chance de survie. Par contre, nous avons traité Phyllis rapidement et, ce jour-là, les choses se sont parfaitement emboîtées. »

Habituellement, en présence d’un intestin dans cet état, les chirurgiens auraient enlevé la partie qui était compromise. Cependant, dans le cas de Phyllis, c’est presque tout son intestin était qui était en danger. L’ablation d’une aussi grande partie de son intestin l’aurait forcée à être nourrie par voie intraveineuse jusqu’à la fin de ses jours.

Une technique chirurgicale non conventionnelle

Une fois Phyllis dans la salle d’opération, les médecins ont pu mieux évaluer la gravité des dommages causés à son intestin. Il lui restait un peu de vitalité dans l’intestin, signe encourageant qu’il y avait une possibilité de le sauver. Plutôt que de procéder à l’ablation de l’intestin, ils ont décidé de laisser l’abdomen ouvert et d’attendre.

Pendant deux jours, Phyllis est restée sous sédatifs à l’unité des soins intensifs, l’abdomen ouvert. Pendant tout ce temps, Brian se souvient que les infirmières et les médecins étaient attentifs et compatissants et lui faisaient savoir ce qui se passait à chaque étape. « J’étais toujours au courant de la situation », dit Brian, ce dont il était reconnaissant pendant cette période particulièrement difficile et stressante.

« Il est plutôt rare de laisser un patient ouvert, mais cela peut être une manière de limiter les dégâts, explique le Dr Martel. Cette technique a enlevé beaucoup de pression dans l’abdomen de Phyllis, ce qui a donné du temps pour voir si son intestin survivrait. Cependant, il peut être difficile, pour un médecin, de savoir si cette technique fonctionnera pour un patient plutôt qu’un autre. Heureusement, dans le cas de Phyllis, ça a été un succès. »

L’attente était terminée

Lorsque Phyllis est revenue en salle d’opération pour sa deuxième intervention chirurgicale, le Dr Balaa, le chirurgien, a dit à Brian à quoi s’attendre. Il pourrait s’agir d’une longue intervention, au cours de laquelle on procéderait à l’ablation d’une partie de l’intestin de Phyllis et, à sa place, on mettrait un sac de colostomie. Brian s’est installé pour une longue attente angoissante, incertain de ce à quoi ressemblerait la vie de Phyllis une fois l’opération terminée. Mais moins d’une heure plus tard, le Dr Balaa est arrivé avec de très bonnes nouvelles.

Lorsque les médecins ont retiré la couverture, un drap qui protégeait l’abdomen de Phyllis pendant qu’elle était allongée et clampée, son intestin était sain et redevenu normal. À leur grand étonnement, il est resté viable et tout ce qu’ils avaient à faire, c’était des points de suture à Phyllis.

Période de récupération

Le lendemain matin, en se réveillant, Phyllis a vu le sourire chaleureux de Brian qui était à son chevet. Même si elle n’était pas consciente de la tournure incroyable des événements, elle était reconnaissante d’être en vie.

Elle est restée à l’hôpital pendant une semaine après la première opération. Pendant son rétablissement, Phyllis se souvient d’avoir reçu des soins exceptionnels. « Les médecins avaient toujours tellement de temps pour moi quand ils faisaient leur ronde, raconte Phyllis, ils ont été très patients et concernés par ma situation, c’était réconfortant et merveilleux. » Elle était tellement reconnaissante qu’elle voulait témoigner sa gratitude.

Montrer de la gratitude

Dr. Guillaume at The Ottawa Hospital
Le Dr Guillaume Martel faisait partie de l’équipe qui a sauvé la vie de Phyllis.

C’est alors que Phyllis a entendu parler du Programme des prix de gratitude. Ce programme a été conçu comme un geste attentionné pour que les patients puissent remercier les soignants qui vont au-delà de leurs seules obligations professionnelles pour prodiguer des soins extraordinaires, jour après jour. Pour les patients comme Phyllis, c’est une façon de reconnaître les soignants en faisant un don en leur honneur à L’Hôpital d’Ottawa. Les soignants reçoivent une épinglette et un message spécial du patient leur faisant savoir que leurs soins spéciaux ne sont pas passés inaperçus.

Rendre hommage au Dr Martel et à plusieurs autres personnes par l’entremise du Programme des prix de gratitude a été une façon concrète pour Phyllis de dire merci. « Je voulais pouvoir donner quelque chose en retour », dit Phyllis.

Ce geste a touché le Dr Martel. « C’est très gratifiant de recevoir une épinglette d’une patiente comme Phyllis, explique-t-il, on peut être fier de recevoir un cadeau comme ça. »

Une expérience réparatrice

Le séjour de Phyllis à L’Hôpital d’Ottawa ne se résume pas à une visite à l’urgence et à deux opérations. Appelée à réfléchir à son expérience, Phyllis raconte une histoire de soins empreints de compassion et de guérison, tant physique que mentale. « J’avais l’impression que même si j’étais là pour guérir physiquement, j’obtenais aussi du soutien psychologique », explique-t-elle. « Tous me regardaient dans les yeux ou me touchaient la main avec compassion. C’était très intime. J’ai vu leur divinité, précise Phyllis, je l’ai vue. J’en ai fait l’expérience directe. Et c’est la guérison. C’est la guérison qui a lieu quand on a ces rencontres très spéciales. Ça vous guérit. »

Aujourd’hui, Phyllis est en pleine forme et est profondément reconnaissante des soins qu’elle a reçus à L’Hôpital d’Ottawa. « Ils étaient incomparables », dit-elle.

Dr. Guillaume Martel

En août 2019, le Dr Guillaume Martel a été nommé premier titulaire de la Chaire de la famille Vered pour la recherche hépato-pancréatobiliaire. Le Dr Martel est un chirurgien chevronné de L’Hôpital d’Ottawa qui a sauvé et prolongé la vie d’innombrables personnes, en particulier celles atteintes d’un cancer. Après des recherches dans le monde entier, c’est ici même, à Ottawa, que l’on a trouvé le meilleur candidat pour diriger la chaire de recherche. Cette chaire de recherche ouvre la voie à des essais cliniques avant-gardistes et à des techniques chirurgicales de pointe, dont nos patients pourront profiter pendant de nombreuses années. Tout cela a été rendu possible grâce aux généreux dons de la famille Vered et d’autres donateurs.

« Quand Arnie était malade, il devait se rendre à Montréal pour être traité. C’était extrêmement difficile pour lui d’être loin de chez nous et de nos six enfants. Nous voulions permettre aux gens de recevoir leurs traitements ici, à Ottawa. Cette chaire de recherche est un élément important qui contribue à perpétuer sa mémoire. » – Liz Vered


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.

Calendars of Hope
Profondément reconnaissante pour les soins qu’elle a reçus, Gina Mertikas-Lavictoire redonne à L’Hôpital d’Ottawa par la vente de magnifiques calendriers mettant en vedette les œuvres de sa mère.

Calendriers de l’espoir 2024 de Gina Mertikas

Achetez un calendrier 2024 mettant en vedette les formidables œuvres de Katerina Mertikas, artiste ottavienne renommée et ambassadrice de l’UNICEF depuis 1993 et bienfaitrice de L’Hôpital d’Ottawa.

Sa fille, Gina Mertikas, une survivante du cancer, a lancé cette initiative pour amasser des fonds à l’appui des essais cliniques réalisés à L’Hôpital d’Ottawa. Les calendriers sont déjà en vente, et ce, durant toute la période des Fêtes.

À noter :

  • Les calendriers 2024 sont vendus à 30 $, incluant les coûts d’expédition, et les profits seront versées pour soutenir les essais cliniques réalisés à L’Hôpital d’Ottawa.
  • Les calendriers sont en anglais seulement.
  • La livraison des calendriers prend entre 3 et 5 jours ouvrables après l’achat.
  • Pour toute question sur les calendriers de l’espoir 2024, écrivez à evenements@lho.ca.

Mise à jour : Nous avons le regret de vous annoncer le décès de Saila Kipanek le vendredi 25 mars à Iqaluit. Saila a profondément marqué l’équipe du Programme de cancérologie pour les Autochtones à notre hôpital. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille éplorée.

« C’était l’un de mes premiers patients dans ce rôle. Il m’a beaucoup appris, notamment à mieux tendre l’oreille – non seulement aux paroles exprimées, mais aussi à celles qui ne sont jamais prononcées parce que la douleur prend le dessus. Il s’est confié sur sa jeunesse, sa famille et sa culture, ses joies et ses peines. Je lui parlais presque chaque semaine. Il me manquera énormément. »

Carolyn Roberts, infirmière pivot auprès des patients autochtones
Programme de cancérologie pour les Autochtones

L’article suivant remonte à la fin de 2019, avant le décès de Saila.

Un Inuit se taille un chemin vers le mieux-être mental après un cancer

Après avoir reçu un diagnostic de cancer, le sculpteur inuit traditionnel Saila Kipanek n’aurait pas pu imaginer l’importance qu’aurait son travail dans son rétablissement.

Lorsque Saila a reçu un diagnostic de cancer du rectum, il savait que sa meilleure chance de survie était de suivre un traitement à L’Hôpital d’Ottawa. Par contre, être déraciné de sa vie au Nunavut pour être traité à Ottawa, loin de sa famille, de ses amis et de sa communauté, s’est révélé très difficile et sa santé mentale en a souffert.

Toutefois, le personnel de L’Hôpital d’Ottawa a tout fait pour qu’il se sente comme chez lui.

Une approche holistique de la guérison

Par une froide journée de février, Saila a ouvert les yeux dans une salle de réveil après son opération. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Ayant passé plusieurs mois loin de chez lui et de ses proches alors qu’il suivait des traitements contre le cancer, qui comprenaient chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie, il souffrait d’une profonde dépression.

Peu après l’opération de Saila, Carolyn Roberts, infirmière autorisée et infirmière pivot des Premières Nations, des Inuits et des Métis dans le cadre du Programme de cancérologie pour les autochtones, a emmené celui-ci au parc de la Gatineau. Alors qu’ils étaient assis au bord de la rivière, Saila lui a confié que son moral était « à zéro », mais il savait exactement ce dont il avait besoin pour guérir. « Ce dont j’ai vraiment besoin, c’est de sculpter, a-t-il expliqué à Carolyn, cela m’aiderait à redevenir moi-même. »

Le traitement des patients du Nunavut à Ottawa

Le Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa, en vertu d’une entente avec le gouvernement du Nunavut, offre des services de cancérologie aux résidents de l’île de Baffin et de l’Est du Nunavut. C’est pourquoi des patients comme Saila parcourent des milliers de kilomètres pour recevoir les meilleurs soins et traitements à Ottawa. Toutefois, le fait de venir dans une aussi grande ville loin d’une culture, d’une langue et d’une alimentation familières peut les isoler et nuire à leur santé mentale.

Soins de santé axés sur le patient

Le rôle de l’infirmière pivot au sein du Programme de cancérologie pour les autochtones est diversifié et axé sur le patient. Une partie importante du rôle de Carolyn est d’écouter les besoins de chaque patient et de donner le meilleur d’elle-même pour y répondre. « Si vous écoutez, dit Carolyn, les patients vous disent ce dont ils ont besoin pour guérir. »

C’est ce que Carolyn a fait. Après avoir prêté une oreille attentive aux problèmes de Saila, elle était déterminée à lui venir en aide. Elle a alors pris l’initiative de trouver un espace dans l’hôpital pour que Saila puisse sculpter.

Carolyn a approché Kevin Godsman, jadis l’un des gestionnaires des installations, pour voir s’il y avait une pièce dans laquelle Saila pourrait faire de la sculpture. Avec l’aide de ses collègues, il a trouvé une pièce et l’a équipée de meubles, d’outils et d’un aspirateur.

Carolyn Roberts chats with Saila Kapinek at The Ottawa Hospital cancer centre.
Carolyn Roberts bavarde avec Saila Kapinek au Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa.

L’inauguration

Une fête a été organisée pour l’inauguration de la salle de sculpture de Saila. Cela a été un moment chargé d’émotion pour lui, car il a réalisé qu’il pourrait à nouveau sculpter.

Pendant les six semaines suivantes, tout en suivant une chimiothérapie et une radiothérapie, Saila sculptait.

Sa dépression s’est envolée et son cancer a été enrayé.

« Je suis heureux d’avoir recommencé à sculpter, dit Saila, je suis reconnaissant de pouvoir faire ça à nouveau. Ça m’a aidé à long terme. »

Lorsqu’il est retourné chez lui à Iqaluit, il a emporté ses œuvres et les a terminées. Lors d’un rendez-vous de suivi en septembre 2018, il a rapporté ses sculptures terminées pour montrer aux membres de l’équipe ce qu’ils l’ont aidé à créer.

« Elles se sont révélées encore plus belles que je ne l’imaginais, a dit Kevin, c’est bon de savoir que L’Hôpital d’Ottawa a aussi un petit rôle à jouer dans leur création. »

Aujourd’hui, Saila est en forme et en santé, et est très reconnaissant des soins empreints de compassion qu’il a reçus à L’Hôpital d’Ottawa.


Fièrement affilié à l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa est un centre de recherche et de santé universitaire de premier plan.